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Tibow

Retour d'expérience des possesseurs / utilisateurs de SC Celestron C8, C9, C11

Question

Bonjour à tous, 

 

Je un nouveau passionné dans le monde de l'astronomie (depuis quelques mois maintenant) et je réfléchi depuis un bon moment à mon premier achat...

Un des instruments qui me plait le plus actuellement est le Schmidt Cassegrain, en particulier les Celestron C8 à C11...

Afin de m'aider dans mon choix, je cherche donc à avoir un retour des personnes utilisant ce type de matériel.

 

(Je me permet de réitérer cette demande que j'ai émise sur le forum WA, afin de toucher un maximum de personne)

 

J'ai donc plusieurs questions (aucune obligations de répondre à toutes les questions évidemment, c'est juste ce que j'ai en tête) : 

  • Quel modèle possédez-vous ? Sur quel type de monture (AZ, EQ, avec ou sans GoTo, ...) ? Et avez-vous d'autres instruments en compléments ?
  • Quelle(s) utilisation(s) en faite vous ? (Visuel planétaire et/ou CP, astrophoto planétaire et/ou CP, observation solaire, spectrométrie......)
  • Que pensez-vous de l'aspect pratique, à savoir : transporter le matériel sur le lieu d'observation, l'installation, les réglages, mise en température ... Combien de temps en moyenne entre le début de l'installation et le début de l'observation ?
  • Est-ce que la collimation est réalisable facilement, en combien de temps, et est-elle relativement stable dans le temps (le temps d'une nuit d'observation et suite au transport) ? (J'ai lu un peu les méthodes de collimation sur une étoile, mais j'ai un peu peur que les conditions atmosphérique parfois/souvent mauvaises n’empêchent de réaliser correctement la collimation... et est-ce que les méthodes de collimation des SC ne sont pas trop pénalisantes par rapport au Newton par exemple, dont la collimation au laser est presque un jeu d'enfant ?)
  • Si vous pouviez échanger (gratuitement) votre modèle contre celui au-dessus (en diamètre), le feriez-vous ?
  • Ressentez vous des lacunes de ces instruments dans un domaine en particulier ? Etes vous bridé par votre instrument sur une application en particulier ?
  • Quelles raisons vous ont amené à acquérir ce type d'instrument ?
  • Quels sont selon vous leurs avantages et inconvénients ?

 

Voilà pour ce que j'avais en tête actuellement. Si vous avez d'autres choses à raconter je suis bien évidemment preneur 

L'idée est vraiment d'avoir vos avis et vos critiques sur ces instruments, en positif et en négatif.

 

Merci d'avance à celles et ceux qui prendront un peu de temps pour répondre 

 

A bientôt

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8 réponses à cette question

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  • 1

Merci beaucoup pour vos retours, qui vont alimenter ma réflexion... :D

 

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Bonjour et bienvenue.

 

Il existe divers types d'instruments qui ont, chacun, leurs qualité et leurs défauts. Il n'existe pas d'instrument parfait, performant pour tous

les observations et dans toutes les circonstances. Certains instruments sont moins sensibles aux déréglages ( lunettes, télescopes

maksutov, etc...), certains instruments sont plus facilement transportables ( Schmidt, Maksutov, etc...) certains instruments sont

moins coûteux à diamètre supérieur si on accepte de perdre certaines possibilités ( Dobson / photo à longues poses, etc...)

 

Tout choix dans un modèle répond donc à une analyse multi-critères où interviendra également des considérations de budget, de lieu

de stockage, de capacités de transport, de lieu habituel d'observation, de cibles privilégiées sur le ciel, de qualité ou non de son ciel, etc....

 

Il conviendrait plutôt, me semble-t-il, de nous dire POURQUOI le type ici privilégié est ce genre de petit Schmidt Cassegrain.

Il est bien dit que c'est le PREMIER achat; mais a-t-on déjà observé dans d'autres instruments, dans d'autres types d'instruments ?

Généralement, le choix d'un SC est le résultat d'une contrainte sur le transport vers des cieux plus propices, d'un instrument d'un

diamètre déjà honorable avec des dimensions restant raisonnables. Est-ce le cas ? Le C14 devient quand même gros et lourd ! :-)

 

Il pourrait être utile de se rapprocher d'un club, de tester divers instruments, de SE tester sur ses goûts ( planétaire, ciel profond,

visuel pur, photo, dessin, etc...) puis, ENSUITE, de s'orienter vers SON instrument, en sachant, un peu, ce qu'on pourra voir, ou...

ne PAS voir, avec nos petits appareils.

 

Bien sûr, attendre d'autres avis :-)

 

 

 

Modifié par bruno beckert

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Bonjour Bruno et merci de ta réponse...

En fin de compte je n'ai pas parlé de mes contraintes et des raisons qui font que je me penche à priori plus sur ce type de télescope, car je ne souhaitais finalement pas parler de moi dans ce sujet, mais bien des utilisateurs de SC. Ceci dans le but d'avoir un retour sur l'utilisation qu'ils font de leur matériel, leurs avantages et inconvénients, ce qui les limite dans l'utilisation qu'ils souhaiteraient en faire, etc...

 

 

Mais pour répondre à tes quelques interrogations :

  • J'ai bien conscience qu'il n'existe pas d'instrument très bon dans tous les domaines
  • Je connais quelques  un des inconvénients des SC : mise en température longue, sensible à la collimation (qui peut également bouger suivant l'orientation du tube), ...
  • Je m'oriente plutôt vers le visuel, planétaire et ciel profond... mais j'envisage également quelques clichés (dans le moyen terme) histoire de garder quelques souvenirs... mais je ne recherche pas à faire des photos top qualité HD, du moins pas dans un premier temps... (j'ai également conscience de tout ce qu'implique l'astrophoto : budget important, temps important, sur le terrain et en post-production, regarder le télescope bouger seul pendant des heures sans pouvoir observer (si pas de deuxième instrument)...
  • J'habite en ville en appartement, mais peu facilement me déplacer à la campagne (j'ai un véhicule qui ne me contraint pas trop sur l'encombrement)
  • Je suis en contact avec un club, et j'ai déjà vu quelques (et dans) instruments

 

Bonne journée !

 

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Bonjour,

 

C8 puis C9 puis re-C8 pour moi, et j'en suis très content. Parfait pour le planétaire avec un porte-oculaire additionnel de type Crayford, et pas mal en ciel profond avec un réducteur f6.3 et un flip-mirror (qui le fait travailler plutôt vers f5.5).

La collimation "tient" mieux que ce que l'on lit souvent, l'important c'est de les transporter en voiture sur un truc assez épais et mou, et si ça bouge, avec un peu d'expérience, ça se règle très vite.

Oui, la mise en température est plus longue qu'un Newton à diamètre égal, mais on peut s'organiser pour sortir le tube en premier en arrivant sur le terrain pour lui faire "prendre l'air" de suite.

Il faut un bon pare-buée car en saison humide la lame se couvre vite de rosée. L'idéal est une résistance chauffante, qu'on installe et met en route dès le début de séance, avant l'apparition de la rosée (c'est ce que je fais). Côté pare-lumière je m'en suis fait un en tapis de mousse (Décathlon) de 8mm, c'est très isolant et plus efficace que les pare-lumières d'origine (les miens dorment dans une boîte...).

Côté monture une HEQ5 ou équivalent, optimisée (je n'entre pas ici dans les détails) convient pour le C8, même en ciel profond avec une L80/400 en sus. Pour le C9 l'HEQ5 "passe" en visuel et photo planétaire, c'est trop juste pour le ciel profond, lui préférer une EQ6 ou équivalent.

 

Puisque tu es en appart songe bien à la notion de poids, tant pour l'instrument que pour la monture et ses contre-poids, il ne faut faut pas que les séances astro se transforment en corvées... Il vaut mieux se limiter en taille et masse et utiliser son matos avec plaisir que d'hésiter à le sortir parce qu'un peu galère à manipuler....

Perso je suis revenu au C8 car le poids du C9 et de sa monture n'étaient plus compatibles avec mes gros problèmes de dos (j'suis un vieil astronome...), j'ai fait ce retour en arrière sans scrupules car l'écart de performances entre C8 et C9 est très faible voire invisible sous nos cieux souvent "moyens".

 

Voilà .... :)

 

MM

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Hello Tibow,

 

Pleins de bonnes questions dans ton sujet, ca se voit que tu t'es bien renseigné.

 

Pour ma part je possède un C8 Edge sur une AZEQ6 et je dois dire que j'en suis ravi, j'ai pris un edge essentiellement pour la photo et l'écart de prix est pas enormissime, contrairement au C9/11/14 où je trouve que le surcoût est difficile à encaisser :/

 

  • L'encombrement est vraiment minimal, franchement dans mon installation je ne sens pas le tube vs la monture et son poids d’âne mort.
  • La collimation : je suis un gros flippé de faire une bêtise, donc j'avoue honteusement ne jamais l'avoir collimaté, même après réception (je l'ai depuis un an) Je teste régulièrement sur une étoile au zenith et quand il n'y a pas trop de perturbations, j'ai une belle figure d'airy bien concentrique. Mes images sont également assez nettes, j'arrive à sortir des trucs en planétaire, ce qui est le test ultime de collimation. Sur la technique, je pense qu'avec une étoile artificielle ça devrait se faire sans trop galérer
  • La mise en température ne m'a jamais trop gêné, le edge possède des aérations mais bon le temps de mettre en station d'installer le setup de choisir tes cibles et tout, il a largement le temps de se mettre en temps, je ne sais pas pour C9/11/14 mais j’imagine que la contrainte doit se renforcer, pour mon C8 c'est fait rapidement, je dirais 30-45min, ce qui est pas loin du temps que je met pour tout tout installer (pour une soirée photo, je passe genre 20min sur l’alignement polaire seul)
  • La focale / le champs : cela peut être un inconvénient ou avantage selon la situation. Le C8 a une focale de 2000 et avec un APS-C (qui est tout de même un relativement gros capteur) et un réducteur 0.7 pas mal d'objets ne passent pas dans le champs, ou alors vraiment au chausse pied (la lune passe tout juste sur mon capteur a F2000), mais ça reste le C8 donc on est tout de même hyper polyvalent. Avec un C9/11/14 tu devra faire une croix sur pas mal d'objet en photo (en visuel c'est bien moins impactant) ou alors faire des mosaïques mais là bon courage. En revanche pour ce qui est du planétaire ils sont parfait pour zoomer sur les belles (avec tout de même une barlow 2-3) malgré l'obstruction, je trouve que c'est la meilleure formule avec le Mak (qui est sur un concept proche) mais qui est moins polyvalent (F/12). Une longue focale implique aussi à diamètre équivalent des poses plus longues en photo, et donc nécessite une monture qui tient le route
  • Bonne question pour l'échanger pour un diamètre supérieur, pour les raison évoquées plus haut je dirais oui, je le revend et me rachète un C8, avec plus d'accessoires hahaha. Plus sérieusement si je n'ai qu'un tube, je pense qu'un C11/14 sera trop spécialisé et perdra en polyvalence, de plus ma monture aurait du mal à les supporter en photo et donc ça demanderait un gros investissement pour passer sur une EQ8 ou autre. Après si tu me dis je te file la EQ8 + un autre tube style lulu ou newton a focale courte, je dis pas non :)
  • Un truc non évoqué mais je galère pour trouver une solution d'autoguidage, c'est plus compliqué que sur une lunette dont on trouvera vacillement les arceaux pour mettre une autre plus petite en parallèle, pour mon C8 j'ai pas encore trouvé de solution qui me convienne
  • En photo, cela à moins de piqué qu'un astrograph newton ou une bonne lunette.

 

Pour résumer, je dirais que son avantage principal est la polyvalence, avec un réducteur et une barlow tu couvre vraiment pas mal de trucs, hormis andromède aucune galaxie ne t'échappe, tu va aller chercher les petiotes nébuleuses planétaires, et pour nos amis du système solaire, ce sont des tubes au top grâce a leur capacité d'atteindre des focales ultra longues (j'arrive à 4500 avec ma barlow, atteindre cette focale avec un newton ou une lulu avec la même barlow me semble compliqué et nécessiter un tube énorme). En revanche si ton truc c'est plus les nébuleuses étendues, une autre formule sera mieux orientée.

 

Je précise que je fais surtout de la photo, mais les conseils valent tout de même si tu souhaite en faire occasionnellement le champs reste une contrainte.

 

Dernière chsoe, toujours pour te rendre compte du champs disponible, n'hésite pas à te simuler les 2-3 tubes qui te font de l'oeil, avec les reducteurs / occulaire / capteurs ; tu verra ainsi tout ce qui t'es accessible en termes de champs.

Modifié par Alexurion
orthographe

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 Bonjour Tibow

 

Pour moi,  il y a Celestron avant 2005 et après 2005 !

 

Avant 2005, constance et régularité dans la technicité et la qualité des optiques souvent d'origine japonaise !

Il y a 3 heures, Tibow a dit :

alimenter ma réflexion

Après 2005, c'est la Loterie dont il peut sortir du Pas bon, du moyen, du bon mais rarement du très bon !

 

En effet,  Celestron Corporation a été racheté en 2005 par SkyWatcher Technology Corporation, filiale au Delaware (USA) du groupe chinois fabricant de telescopes Sihzou Synta Optical Technology Corp.

 

J'ai eu un C8 dans les années 95 puis un C11 dans les années 2007 !

 

les Schmidt Cassegrain C8 et C11 sont de bons tubes généralistes (Visuel et Astrophotos) mais je les ai vendu pour passer à des réfracteurs de 150mm mini et le Ritchey Chrétien qui est un vrai Astrographe et qui n'a pas besoin de rajouter des correcteurs diverses et variés si ce n'est uniquement d'applatir !

 

Ensuite, je vois trois gros défauts des SC Celestron : 

  1. la lame de Schmidt => mise en température longue + sensibilité à la buée
  2. en bords de champs les étoiles s’empattent rapidement !
  3. le shiffting du miroir primaire lors des mises au point d'où la nécessité au bout d'un temps de rajouter un crayford costaud et précis pour éviter de faire la map avec le miroir primaire !

 

le Gros avantage : un tube polyvalent Planétaire / DSO en visuel et photos mais il y a plus performant !

 

Par conséquent, je te conseille d'acheter d'occasion un tube SC Celestron qui date d'avant 2005 et là tu auras un très bon tube généraliste ! Après 2005, c'est la loterie qui peut ne pas décevoir : ce qui a été mon cas avec le C11 !

 

Clear skies

 

frank

 

Modifié par FRANKASTRO64

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Salut,

j'ai un SC 9,25 sur monture Celestron AVX, j'en suis très content en visuel et en imagerie planétaire.

attention cependant : L'AVX est aussi proposée avec le C11, mais je conseille pas ce setup : Le C9 est pour moi le maxi que l'on peut mettre en imagerie, on est limite en terme de stabilité, s'il y a un peu de vent, les vibrations deviennent gênantes.

 

Cricri

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Le 19/04/2018 à 14:21, Tibow a dit :

Je un nouveau passionné dans le monde de l'astronomie (depuis quelques mois maintenant) et je réfléchi depuis un bon moment à mon premier achat...

 

Hello, idem pour moi qui ai franchi le cap le mois dernier avec un Nexstar 6 SE (Azimutale).

Je me suis limité à cette taille pour des questions :

- de budget,

- de passion, je ne savais pas si j'allais aimer observer,

- de poids, je trouve le C6 limite trop lourd,

- de potentiel, 150 semble présenter un seuil ou suffisamment d'objets sont accessibles.

 

Comme le meilleur setup semble être d'en avoir plusieurs, je débute avec un SC transportable et polyvalent dans les observations.

Je verrais plus tard si je poursuis et avec quoi : optiques haut de gamme ? plus gros miroir pour le visuel ? lunette d'astrophoto ? lunette ou MAK compact ?

 

Bon ciel

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  • Contenu similaire

    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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