joko

Animation Pulsar du Crabe (PSR B0531+21)

Messages recommandés

Bonjour, 

 

Cette expérience est très intéressante.

Je ne suis pas toujours très à l'aise avec l'anglais, du coup je me suis permise de passer le texte dans le traducteur google.

Je le poste ici si cela peut faciliter la compréhension du fil pour ceux qui comme moi ne comprennent pas tous les termes.

Bien entendu je peux ôter ce texte sans problème :) . 

Bravo et merci pour cette passionnante animation du pulsar. 

 

"Après de nombreuses semaines nuageuses, voilà un ciel découvert ici à Radebeul (Allemagne), j'ai profité de l'occasion et commencé une autre tentative pour enfin résoudre le pulsar de M1 temporellement et spatialement. Après les premières expériences quelques semaines auparavant, il était clair que cette faible partie ne pouvait pas être résolue directement dans le temps même avec un appareil de vision nocturne (OVNI-M), du moins pas avec nos conditions astronomiques et avec le 24 "Dobsonian.

 

Mais j'ai eu une idée :  d'après mes recherches sur le pulsar, il a deux maxima dans les 33,5 ms de sa période, un brillant et un plus faible, tous deux d'une durée d'environ 5 ms. dans le temps d'exposition minimum nécessaire (5 ms). De plus, le pulsar est très proche d'une autre étoile et doit être résolu spatialement en conséquence. J'ai donc prolongé la distance focale, ce qui aide également à reconnaître le pulsar, car la luminosité de fond élevée due à la nébuleuse est réduite.

 

Sur une pose de 5 ms, vous ne pouvez pas reconnaître les étoiles magnitude 15 ou 16 même avec une caméra CMOS refroidie + NVD, pour cela le bruit est trop élevé. La seule option, comme c'est souvent le cas, est d'empiler suffisamment d'images pour extraire le faible pulsar du bruit. C'est alors que j'ai eu l'idée d'utiliser notre caméra GPS QHY-174M, qui est en fait là pour mesurer les occultations d'étoiles par des astéroïdes et peut définir un horodatage GPS précis. Avec cela,  on pourrait attribuer à chaque pose son emplacement exact dans la période du pulsar, puis les empiler précisément.

Pour cela, j'ai équipé le télescope du Baader-FFC, de l'OVNI-M NVD sans objectif / oculaire et de la caméra QHY avec un objectif 50 mm f / 1.4.

Mais cette construction était trop lourde pour le porte-oculaire et j'ai dû me battre avec le tilt. Mais à la fin je l'ai accepté, il n'y avait pas d'autre moyen. Le NVD fonctionnait au gain maximum et la caméra était également à la limite du gain mais refroidie à -40 ° C.

 

J'ai fait de nombreuses séquences vidéo et essayé un peu, voici un exemple de vidéo: https: //www.dropbox...._Video.avi? Dl = 0

La vidéo a 3035 images et a été enregistrée pendant environ 15s. Malheureusement, le suivi est déjà  si imprécis dans ce court laps de temps que vous avez besoin d'une étoile pour l'empilement, j'ai donc pris l'étoile la plus brillante en bas toujours dans le champ de vision. Si vous regardez la vidéo, vous ne voyez que trois étoiles au total. Mais l'enregistrement a été la partie la plus facile à la fin.

 

Ensuite, j'ai dû obtenir l'horodatage des images individuelles, arrondi de manière appropriée, dans le nom du fichier. Pour cela, j'ai cherché pendant longtemps un logiciel OCR utile.

Ce serait plus facile si le SharpCap le faisait tout de suite (je ne pouvais en quelque sorte pas gérer cela). Ensuite, j'ai construit un tableau Excel et pris l'horodatage de la première image comme début de période. Ensuite, vous avez besoin de la période exacte du pulsar (0,033781965), qui change chaque année, je ne le savais pas auparavant.

Maintenant, j'ajoute toujours la fréquence complète au premier horodatage pour la période d'enregistrement complète.

 

Au final on a une colonne avec près de 500 valeurs (fois) dans mon cas. Ensuite, vous devez faire de même pour les 33 ms restants de la période (chaque nouvelle colonne + 1 ms). Ensuite, j'ai construit un programme pour trouver les poses correspondant à la période et les copier dans les dossiers correspondants. En fin de compte, j'avais 34 dossiers avec environ 80 poses chacun. Je les ai tous empilés manuellement dans Fitswork, le clignotement du NVD rend impossible une détection automatique même de l'étoile la plus brillante. Puisque l'étoile n'était pas clairement visible partout, je ne pouvais généralement utiliser que 50 à 60 images.

 

Il y avait peu de chances pour que cela fonctionne, il n'était pas du tout clair que l'horodatage de la caméra soit suffisamment précis et que l'OVNI-M puisse même résoudre 5 ms dans le temps.

Mais cela a vraiment fonctionné et dans l'animation, vous pouvez voir les maxima principale et secondaire bien séparées.

La qualité d'image est médiocre mais cela a fonctionné.  Avec un plus gros télescope, une meilleure vue et moins de bruit, je suis sûr que cela fonctionnerait sans empilement, mais je ne l'ai pas. Néanmoins je suis très satisfait et content des résultats. L'image avec la flèche est une image moyenne de toutes les images de l'animation.

En faisant la moyenne, le pulsar est clairement plus faible que l'étoile de comparaison proche, même s'il est en fait plus brillant au maximum."

 

  • J'aime 4
  • Merci 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Fabuleux :)

Et merci à Anne pour la traduction ;)

Bonne soirée,

AG

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
15 hours ago, joko said:

But it really worked and in the animation you can see the main and the secondary maxima cleanly separated

Incroyable comme manip, je ne pensais pas qu'on pouvait atteindre une telle résoluion temporelle.

Bravo au concepteur et à l'observateur !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Très intéressant, merci pour partager cette observation !

 

Je n'ai pas très compris l'histoire de "time-stamp" et l'empilage phasé des images, mais ça incite à une recherche sur le sujet :)

 

Bonne journée,

Jacques

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 29/01/2021 à 14:51, Jacques VAN DER MEER a dit :

Je n'ai pas très compris l'histoire de "time-stamp" et l'empilage phasé des images, mais ça incite à une recherche sur le sujet :)

Cela concerne la reconstitution spatiale et temporelle pour le marquage des images. La rotation du Pulsar étant de 33 millisecondes avec deux faisceaux de 5 millisecondes chacun. Il faut donc être très précis car 30 tours à la seconde. 

Modifié par joko
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bluffant, il fallait oser.

 

Le miracle de la technologie moderne...... C'est fou

 

merci Martin pour ce partage

 

Bon ciel

Patrick

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Très très Impressionnant :)

J'avais tenté la même chose au T250 à la QHY290 il y a 3 ans, mais sans datation suffisamment précise cela n'a malheureusement rien donné. :D
Je réessayerai certainement un jour

Romain

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 2 heures, Roch a dit :

Je réessayerai certainement un jour

 

Visiblement, il doit tout de même interposer un OVNI-M (sont fameux "NVD" dans le texte)  pour arriver à en sortir qq chose... chaud comme manip... 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

A vrai dire, je ne sais pas trop ce que l'ovni-m vient aider à accomplir... mais je suppose qu'amplifier le signal reçu du ciel permet de diminuer le temps de pose de manière significative, atténuant ainsi l'importance du bruit de la caméra ?

 

Lors de mes essais, j'ai pu empiler suffisamment d'images pour faire ressortir le pulsar en poses unitaires de 16.66ms, ce qui me semblait suffisamment court pour discriminer au moins une variation après un empilement en deux séquences. ( la période du pulsar étant proche du double ) 
Le seeing était très bon, ça a aidé, c'était la même nuit ou j'ai fait cette image :

 

https://www.astrobin.com/394019/?nc=user

 

( du coup c'était il y a 2 ans et pas 3 ans :D )

Cependant avec la qhy290M qui n'a pas d'option GPS avec horodatage précis, je pensais m'appuyer sur le framerate pour avoir quelque chose. Après quelques tests réalisés au préalable, j'avais estimé que le framerate de la caméra était suffisamment précis pour obtenir une datation à partir ça. En gros, ben la 2ème image d'une série réalisée à 100fps serait à T0+0.01s, la cent-unième à T0+1.00s, etc.

 

Mais j'avais oublié un facteur important : plus la cadence de la caméra est proche du maximum plus elle est instable, et à 60ips en mode 16 bits on est proche du maximum, même en fenêtré. Donc malgré l'empilement séquencé que j'ai pu réaliser ( un peu de la même manière que ce qu'a pu faire ce monsieur, mais sans aller jusqu'à créer un logiciel pour :D ) le pulsar ne montrait aucune variation de luminosité entre les deux séquences.

 

Mais l'avantage d'utiliser un télescope plus gros, c'est qu'il faut moins d'images, donc travailler sur une période totale plus courte, donc potentiellement cette méthode pourrait s'avérer suffisamment précise.

 

Là ou j'ai des interrogations, c'est comme je le disais au début, sur l'utilité de l'ovni-m dans ce montage...

Sans cet outil, j'ai pu faire ressortir le pulsar en empilant environ 200 poses de 16ms, avec un tube de 250mm de diamètre. 

Ce monsieur a fait la même chose en empilant environ 80 poses de 5ms ( c'est bien ça ? ) avec son 600mm, mais avec l'ovni-m... 

Il y a match non ?

 

Bon il est vrai que la QHY174M qu'il utilise est bien moins adaptée à la réalisation de ce genre de chose que la QHY290M que j'utilise, à cause de son bruit de lecture bien plus élevé. Donc peut-être que le gain se situe ici.
 

Mais dans tous les cas,  je pensais que l'ovni-m était réservé au visuel, mais il semble qu'une utilisation en imagerie soit possible. Il faudrait caractériser précisément les bénéfices d'un tel bazar, mais s'il y a bien un domaine ou il peut avoir un intérêt, c'est le ciel profond en poses rapides... du coup ça m'intéresse beaucoup ! Si on pouvait imager n'importe quoi à 100 images par seconde, ça révolutionnerait pas mal de choses !

 

@joko qu'en penses tu ?

Modifié par Roch

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Alors ça ça m'épate !

Je ne pensais même pas cela possible en configuration 'amateur'... (bon, un T600 quand même !)

Chapeau ! 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bon après un petit comparatif avec mes images, il s'avère que l'avantage est très nettement perceptible quand même, en faveur de l'utilisation de l'OVNI-M, même compte tenu de la différence de diamètre.

Si je résume, pour avoir une image aussi propre que les frames individuelles de l'animation présentée ici, avec mes images réalisées au T250, il faut que j'empile environ 1000 images de 16ms. ( et encore, c'est une estimation basse )
Si on tient compte de la différence de diamètre, on peut arguer que cela équivaudrait à 1000 images de 2.8ms avec un télescope de 600mm. En terme de rapport signal/bruit, c'est équivalent à environ 320 images à 5ms de pose unitaire.
Martin Fiedler n'a utilisé que 80 images de 5ms pour ses prises unitaires, donc c'est un résultat au moins 4 fois supérieur... et tout ça avec une caméra moins adaptée à la pose courte que la mienne.

L'autre manière de voir les choses, c'est qu'on observe la détection d'étoiles de magnitude 17 en seulement 400ms de pose cumulée... et en prises unitaires de 5ms ! Si un tel outil était facilement utilisable en astrophoto, on pourrait imager absolument n'importe quoi à 200fps, ce qui ouvrirait des portes certaines pour un "lucky imaging" très poussé... beaucoup plus qu'aujourd'hui !

Romain

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a une heure, Roch a dit :

ce qui ouvrirait des portes certaines pour un "lucky imaging" très poussé

Salut Romain,

Très intéressant c'est sur! Mais il faudrait que les logiciels de captures fassent un peu le tri en même temps! déjà qu'a 100-200ms à 2k je remplis très vite un tera! Alors t'imagines 200im/s !

C'est une sacré manip en effet pour faire la difference entre les pulsations du pulsar!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 6 minutes, exaxe17 a dit :

Très intéressant c'est sur! Mais il faudrait que les logiciels de captures fassent un peu le tri en même temps! déjà qu'a 100-200ms à 2k je remplis très vite un tera! Alors t'imagines 200im/s !

Oui, j'ai fait un petit calcul...
27To pour une nuit complète :D ( 8h à 200ips en 2 Megapixels )

Ya du boulot.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le truc c'est qu'il faut regarder dans quelle longueur d'onde agit cet OVNI-M

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Cette animation suscite beaucoup d’engouements, je l’ai vu circuler sur plusieurs forums internationaux.

 

J’insiste souvent sur le fait que l’OVNI-M est conçu pour l’observation visuelle toutefois il n’est pas incompatible avec l’astrophotographie.

Je parle d’observation visuelle puisqu’il s’agit de temps réel, comme avec un oculaire traditionnelle, il dispose d’un coulant 31,75mm et l’observation se fait à travers la partie en verre.

Les photons traversent la photocathode qui les transforme en électrons. Puis ces électrons sont multipliés par dizaines de milliers en traversant la plaque multi-canaux et ensuite ils sont à nouveaux transformés en photons au niveau de l’écran phosphor. On parle bien d’écran mais cela est sans comparaison avec un écran digital.

Cette traversée du tube intensificateur se fait en temps réel et dans l’alignement d’origine des photons. (cet alignement ne s’applique pas à l’OVNI-B puisqu'en bino il faut redresser l'image).

Ainsi les photons ne viennent pas frapper un capteur numérique, il n’y a aucun traitement ni stacking puisqu’un tube intensificateur ne prend pas de photos. Pas besoin de moteur sur le télescope, pas de câble, la taille est comparable à un oculaire traditionnel et la teinte du white phoshphor est neutre, très proche de la couleur grisâtre des objets observés avec un oculaire traditionnel (mais avec beaucoup beaucoup plus de détails avec l’OVNI-M).

Au niveau amateur, il est principalement utilisé par des astronomes utilisant des Dobson.

 

Pour en revenir à l’astrophotographie ce n’est donc pas du tout incompatible. Je travaille déjà avec des agences spatiales et des observatoires professionnels un peu partout dans le monde, et surtout il y a un grand nombre d’applications possible, en voici quelques exemples sur mon site : https://www.ovni-nightvision.com/fr/content/33-espacescience

Ce sont des projets professionnels, confidentiels pour certains et pour lesquels OVNI Night Vision réalise des produits sur mesure.

 

A ce jour je me focalise donc sur le développement pour l’astronomie visuelle et les clients professionnels mais il n’y aurai aucune difficulté à développer un produit pour l’astrophotographie amateur / semi-professionnelle.

Le bloc monoculaire de l’OVNI-M pouvant parfaitement s’adapter à tous besoins, voici une photo ci-dessous :

 

60181950a290f_Capturedcran2021-02-01160725.jpg.c961b0aa58203a64edcf7953c0a69a3b.jpg

 

L'OVNI-M du haut et du bas sont en cours de fabrication, celui du centre est le mien que j'utilise pour les démos. Le câble visible est simplement un fil élastique attaché au cache de protection.

L’OVNI-M du haut, pour un montage au foyer avec un coulant 31,75mm , il agit alors comme un oculaire de 26mm de focale

L’OVNI-M du milieu, pour un montage en afocal avec avec sa lentille frontale (26mm F/1.2) et également pour l’utilisation tenu à la main (comme des jumelles)

L’OVNI-M du bas, pour un montage astrophotographie, comme utilisé par Martin Fiedler pour le Pulsar du Crabe. Il a ensuite réalisé son propre montage pour y adapter la caméra.

Sur le montage du bas, je pourrais proposer sans difficulté un adaptateur avec une sortie T2 par exemple pour y fixer tous types de caméra/appareils photos. Tout en conservant la possibilité de l’utiliser en observation visuelle.

 

Il faut bien prendre en compte qu’il y a 2 parties importantes à savoir le tube intensificateur et le bloc monoculaire de l’OVNI-M.

Ces 2 parties sont entièrement pensées et conçues de A à Z pour un usage astronomique. Et sont entièrement modulables selon l’utilisation.

 

Pour parler chiffre, en visuel, le gain stellaire est d’environ 4 magnitudes.

L’animation du pulsar du crabe fait référence à des prises unitaires de 5ms mais cela n’est pas une limite, rien n’interdit d’avoir des poses encore plus courtes à travers l’OVNI-M. Le bruit vu sur cette animation étant principalement dû à la caméra et non pas à l’OVNI-M.

Modifié par joko
  • J'adore 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et pour illustrer un peu plus mon message précédent, en matière de taille et de poids.

 

De gauche à droite : OVNI-B, OVNI-M (avec coulant 31,75mm), Zoom Baader Mark IV, OVNI-M (en montage astrophoto), Televue Plossl 55mm

601820ec97a8f_Capturedcran2021-02-01163928.jpg.7dd986719dea25eadb733725781d7893.jpg

 

Le poids de l'OVNI-M avec le tube intensificateur, en montage pour astrophoto.

601820f0a86e4_Capturedcran2021-02-01163957.jpg.2dcd1841459034db1794504a51f56f9c.jpg

 

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par John deuxsource
      Je me suis aperçu que mes traitements précédents étaient ... euh comment dire.... NULS ! j'appliquais mal la couche de luminance....
      Du coup je me lance dans le retraitement de mes photos. Voici une des premières que j'ai effectué avec mon dobson. J'ai vraiment bien fait de la reprendre... quand on voit la différence entre mes deux résultats c'est juste le jour et la nuit.
      Je vous épargne toute les différences de traitement mais maintenant j'utilise  SIRIL pour la déconvolution et les réductions de bruit ,PIX pour le montage LRVB  et l'autostretch.
       
      L'image a été faite  en plusieurs soirées en Juillet 2022. J'avais gardé 40min de luminance (poses 500ms) et 8min de RGB par canal.
      la comparaison entre les images vaut son pesant de cacahuètes. j'espère que ca vous plaira ! (je vous mets un petit crop de la partie centrale pour le plaisir )
      DOBSON 508mm ASI533 mono  FILTRES RGB Astronomiks Table EQ tom'O

       
      Et enfin l'ancienne !

    • Par John deuxsource
      Bonsoir à tous !
      En ce moment je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à l'astro donc je suis assez content de pouvoir enfin poster quelque chose.
      C'est mon premier essai avec le NEXUS de starizona, qui amène mon 508mm FD 3,3 natif à FD 2,45. C'est ultra rapide mais ca vignette fort (oui, j'ai la flemme de faire des FLAT ...)
      En premier essai, je me suis lancé sur l'escargot cosmique. Je n'ai pas trouve le traitement facile avec les IFN. Je n'ai pas réussi à me débarrasser du bruit chromatique dans mon fond de ciel.
      En tout cas voici mon résultat en 1H de poses à 750ms pour la luminance en Live sur Sharpcap et 10 min par canal RGB
      La résolution est pas dégueu ! J'arrive à 1,5 Fwhm après traitement déconvolution. J'ai surtout utilisé siril (Drizzle 2/déconvolution/photométrie /SNCR/ histogramme et montée hyperbole) et Pix pour le montage L-RGB. J'ai essayé de trouver la magnitude max atteinte mais je ne trouve rien sur le cataloque de SIMBAD au delà de la magnitude 24 alors je ne sais pas ce que mon image atteint  je ne sais pas si mon écran est bien calibré, mais en tout cas il y a une nette différence de saturation des couleurs entre mon Pc et ce post (les couleurs sont blaffardes sur astrosurf ) Grace aux conseils avisés je JF je crois avoir réglé le problème ...
      J'espère qu'elle vous plaira , j'en profite pour mettre un crop d'une partie que j'aime bien avec les galaxies qui fourmillent...bonne soirée =)
       
      Merci d'avance,
      Johan
       
       
       

       
    • Par Nico69
      Je voulais tester l'effet de la Lune (nuit du 18-19/05, illumination lune 75%) sur les poses courtes (Dobson ES400, Starizona 0.75, focale résultante 1350mm, F/D 3,3, aucun filtre, table équatoriale)
      4000 x 1s sur ZWO ASI533MC PRO -15°C
       
      Bon c'est pas l'image de l'année, les couleurs ça a été compliqué, j'ai pas trop tiré les histogrammes, et j'ai fait du retrait de gradient en 3 fois (sur les brutes calibrées, sur les stacks intermédiaires et sur le stack final), le cadrage bizarre est contraint par mes stacks dans tous les sens et la volonté de garder le max de brutes pour limiter le bruit. Mais bon, c'était ça ou rien ce soir là... ça permet de tester les limites du système.
      D'ailleurs j'en profite (que vous soyez là), je n'ai pas de filtre UV/IR cut ni large bande (je me pose la question du L-Quad, pensez vous que ça ait un intérêt dans un système de poses courtes ? (pour la balance des couleurs je me dis que c'est peut-être utile...)

    • Par rigo35
      bonjour.
      m27 , c11 avec réducteur focal ,asi 224mc , gain 425, 500 frames , pose 5 secondes . siril , gimp .
       

    • Par Astralex1976
      Bonjour à toutes et à tous !!
      Je pose ma première question sur ce forum, excellent par ailleurs, j’ai lu beaucoup de posts avant de me lancer. 
      alors voilà : je suis totalement novice en astronomie et j’ai tenu à me faire offrir mon premier télescope il y a quelques mois. 
      je ne voudrais surtout pas être jugé sur mon choix s’il vous plaît 🙏. C’est un Celestron Nexstar SLT 90. Je sais que l’on peut avoir beaucoup plus gros sans motorisation mais le GoTo est, pour moi, indispensable. Vu mon niveau. 
      j’ai pu observer des planètes et des amas ouverts ou globulaires. La nébuleuse d’Orion, la galaxie d’Andromède. Des nébuleuses planétaires. La Lune, bien entendu ☺️. Et m77 tout à fait clairement en vision légèrement décalée. Ça, c’était surtout cet hiver ( je suis plein sud avec le sud-est et le sud-ouest en banlieue moyennement éclairée). Maintenant, je vois sur SkyPortal ( le logiciel de guidage du GoTo Celestron) essentiellement des galaxies. Et c’est là que ça se complique un peu : je peux les repérer dans un oculaire de 13mm mais il faut bien acclimater son œil et ne pas être trop exigeant sur le rendu visuel 😄.  Mais ! Quel plaisir de « trouver » une galaxie et de la « voir » avec tout le mystère que cela comporte. Ma question porte sur la galaxie du Sombrero : même si j’ai le GoTo, je dois quand même chercher un peu pour la trouver. Je ne sais pas très bien ce que je dois m’attendre à « apercevoir » en vision décalée. Mais j’aime beaucoup chercher et je précise que l’observation est mon domaine préféré. Je ne souhaite pas faire d’astrophoto. Trop compliqué pour moi. Beaucoup de travail sur ordinateur notamment. Et puis c’est l’observation qui me plaît ☺️☺️. Je vais avoir un peu d’argent qui va tomber dans quelques mois et je serais éventuellement tenté d’acheter un Celestron 8 se…. Mais je me demande si c’est une bonne idée : encombrement, poids, collimation aussi. Et puis je me suis beaucoup attaché à mon 90. Il est léger, pratique et je ne suis pas dérangé par le fait de « voir » les galaxies un peu « mal » : ça fait partie du mystère 🥰😄. Et ça, c’est chouette. Merci de vos retours que j’espère positifs pour mon petit Mak adoré que je ne veux pas rendre malheureux en lui préférant un très gros tube qui, j’en suis certain, ne me suffira plus au bout d’un moment…. Et là, plus de sous…donc bon 😂😂. Merci de m’avoir lu ! ☺️
  • Évènements à venir