starjack 1 715 Posté(e) 25 décembre 2021 Il y a 4 heures, jackbauer 2 a dit : 120 kilomètres) ça c'est bizarre ! Pendant le direct, la télémétrie disait bien environ 700 km (de mémoire ), mais vraiment pas 120 km, qui est e plancher des vaches quand on vise Lagrange L2. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
starjack 1 715 Posté(e) 25 décembre 2021 Il y a 8 heures, Huitzilopochtli a dit : celle-ci décroit lentement jusqu' à 185 km alors que la vitesse de l'engin continue de croître (!). Personne n'a oublié que pour se mettre en orbite, il faut atteindre la vitesse qui permet de retomber suffisamment loin pour que "la terre se soit dérobée sous vos pieds", et continue à se dérober, sans trop de freinage atmosphérique bien sûr, donc grosso modo au dessus de 100-120 km. Tout en rappelant également que la force centrifuge n'a rien à faire ici pour la mise en orbite, seule la vitesse horizontale importe. Pour gagner de la vitesse, on peut monter haut et redescendre en bénéficiant de l'attraction terrestre. Donc cette trajectoire montante, puis redescendante, puis remontante, permet d'augmenter la vitesse, certainement de manière plus économique en ergols (et là j'avoue mon ignorance crasse sur les calculs de consommation entre l'option constamment croissante en altitude et l'option montante puis redescendante, mais je fais confiance que s'ils font comme ça, c'est que ça vaut le coup !). Rappelons nous les deux premiers vols suborbitaux états-uniens avec Mercury (Shepard et Grissom), capable de monter à 180 km d'altitude, mais pas de se mettre en orbite du fait de l'usage de la fusée Redstone, pas capable d'atteindre les 8 km/s requis. Il semble que monter haut verticalement est plus facile qu'aller vite horizontalement... Bon, je dis ça... mais enfin il me semble que c'est correct ! 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
rené astro 9 526 Posté(e) 26 décembre 2021 Il y a 11 heures, jackbauer 2 a dit : Quelques photos du lancement : Superbes ces photos , merci beaucoup ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kaptain 5 918 Posté(e) 26 décembre 2021 Pour une fois qu'un politique s'intéresse à l'astro... (je ne suis pas spécialement macroniste mais je trouve ça plutôt sympa pour notre passion) 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
arnaud18 219 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) Sur ce coup-là je suis le premier Les details de mon image sur la page de l'apod Modifié 26 décembre 2021 par arnaud18 2 1 12 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 446 Posté(e) 26 décembre 2021 il y a 17 minutes, arnaud18 a dit : Sur ce coup-là je suis le premier Whaou TL va être vert de rage ou mort de rire Bon dimanche et bonne fin d'année, AG 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 7 367 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) Il y a 11 heures, starjack a dit : Pour gagner de la vitesse, on peut monter haut et redescendre en bénéficiant de l'attraction terrestre Oui, il s’agit "tout simplement" - entre autres - d’exploiter l’assistance gravitationnelle terrestre dès le lancement (avec quelques subtilités tout de même pour maximiser l’efficacité du vecteur de poussée durant la phase propulsive initiale, puisque la totalité de la manœuvre ici n'est pas entièrement inertielle). Dans le référentiel géocentrique le bilan serait quasi nul, mais dans le référérentiel héliocentrique - celui qui importe ici pour aller se placer en L2 - le gain énergétique est non négligeable. Or tout ce qui ne sera pas consommé en ergols pour la mise à poste sera utilisable par la suite pour prolonger la mission : avec un lancement aussi précis que ceux auxquels nous a habitué Ariane, on n’en perd pas une goutte ! Avec cette optimisation particulière de trajectoire, Webb aura dès son envol récupéré un peu d’énergie cinétique bien précieuse sur le dos de la Terre lors de son contournement arrière. Rappel du principe général : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Assistance_gravitationnelle Je précise : c’est entre autre pour cela que la fenêtre horaire de tir n’est pas indifférente, et que selon son heure réelle la manoeuvre sera ajustée avec un profil différent, et non seulement pour viser la Lune - sa seconde assistance gravitationnelle - dont la position laisse plus de marge de manœuvre à ce stade Modifié 26 décembre 2021 par Alain MOREAU Précision 8 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) Encore une bonne nouvelle : Webb a effectué avec succès sa première correction de trajectoire ! Le communiqué est intéressant car il explique pourquoi il n'a pas été expédié le plus vite possible par Ariane, et concernant le déploiement le fait que le processus peut être suspendu à tout moment par le contrôle au sol Traduction automatique un chouia modifiée par bibi ! https://blogs.nasa.gov/webb/2021/12/25/the-first-mid-course-correction-burn/ À 01h50 (heure française), la première correction à mi-parcours de Webb a commencée. Elle a duré 65 minutes et est maintenant terminée. Cette combustion est l’une des deux étapes critiques en termes de temps - la première a été le déploiement de panneaux solaires, qui a eu lieu peu de temps après le lancement. Cette correction ajuste la trajectoire de Webb vers le deuxième point de Lagrange, communément appelé L2. Après le lancement, Webb doit effectuer ses propres manœuvres de correction de poussée à mi-parcours pour atteindre son orbite. C’est par conception : Webb a reçu une légère" sous-impulsion intentionnelle" de la part d’Ariane-5 qui l’a lancé dans l’espace, car il n’est pas possible de corriger la poussée excessive. Si Webb reçoit trop de poussée, il ne peut pas se retourner pour revenir vers la Terre, car cela exposerait directement l’optique et la structure de son télescope au Soleil, les surchaufferait et avorterait la mission scientifique avant même qu’elle ne puisse commencer. Par conséquent, nous accélérons jusqu’à la vitesse correcte en trois étapes, en veillant à ne jamais fournir trop de poussée - il y aura trois manœuvres de correction à mi-parcours au total. Après cette gravure, aucune étape clé n’est critique en termes de temps, de sorte que l’ordre, l’emplacement, le calendrier et la durée des déploiements peuvent changer. Vous pouvez suivre où Webb en est dans le processus et en savoir plus sur les déploiements à venir. La NASA a un plan détaillé pour déployer le télescope spatial Webb sur une période d’environ deux semaines. Le processus de déploiement n’est pas une séquence de non-intervention automatique; il est contrôlé par l’homme. L’équipe surveille Webb en temps réel et peut suspendre le déploiement nominal à tout moment. Cela signifie que les déploiements peuvent ne pas se produire exactement dans l’ordre ou aux heures initialement prévus. une belle animation pour comprendre l'orbite de Webb lorsqu'il sera à son poste de travail, toujours protégé du soleil par son bouclier : Modifié 26 décembre 2021 par jackbauer 2 8 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 Oui, c'est vrai, personne ou presque n'a pensé à Spektr-R (alias RadioAstron) un radiotélescope russe lancé en 2011 : il faisait 10m de diamètre 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 Une astrophysicienne regarde le décollage du JWST depuis sa cuisine : 1 5 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Alain MOREAU 7 367 Posté(e) 26 décembre 2021 J’adore Par contre elle ne pourra jamais tenir le choc jusqu’au bout : elle va nous faire une crise cardiaque avant la fin janvier, c’est tragique ! (Il y aurait donc de rares personnes chez les grands-bretons - astrophysiciennes de surcroît - sachant se servir d’une cuisine ? Là, vraiment : respect ! ) Par contre je trouve la situation assez cruelle : son mec n’aurait pas pu faire à bouffer pendant ce temps-là ? 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pulsarx 767 Posté(e) 26 décembre 2021 Elle est très bien elle. Ca fait un moment que je regarde ses vidéos (elle faisait des apparitions en "invitée" sur la chaine youtube Sixty Symbols que je ne peux que recommander pour les anglophones, même si les sous-titres doivent pouvoir dépanner https://www.youtube.com/user/sixtysymbols) La pauvre, elle avait 2 sessions d'observations avec le télescope de La Palma. 1er session annulée pour cause de neige il y a ~1 an, et 2eme session annulée pour cause de volcan . Elle y met un peu d'humour si vous voulez voir le début de sa vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=UzzbVA5n8IU&ab_channel=Dr.Becky ) 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
symaski62 1 449 Posté(e) 26 décembre 2021 signal ! 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 651 Posté(e) 26 décembre 2021 Il y a 3 heures, jackbauer 2 a dit : Une astrophysicienne regarde le décollage du JWST depuis sa cuisine _ Chérie, j'ai faim, quand es-ce qu'on mange ? 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ALAING 59 446 Posté(e) 26 décembre 2021 Il y a 2 heures, Alain MOREAU a dit : elle va nous faire une crise cardiaque Non . . . un orgasme 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 651 Posté(e) 26 décembre 2021 https://spaceflightnow.com/2021/12/25/webb-telescope-finally-leaves-earth-in-search-of-light-from-first-galaxies/ Traduction automatique corrigée d'extraits de l'article. (Pas mal des infos ont déjà été livré dans ce topic mais d'autres complètent notre compréhension du déploiement complet du télescope et de la succession d'opérations que cela nécessitera.) Le télescope spatial James Webb, une collaboration internationale dirigée par la NASA, qui a pris près de 30 ans et un coût 10 milliards de dollars arriver sur sa rampe de lancement, a finalement quitté la Terre, le matin de Noël, depuis le port spatial européen en Amérique du Sud, partant pour une mission à la recherche des premières lumières de l'univers. Une fusée Ariane 5, propulsée par un moteur principal et deux propulseurs à combustible solide, s'élève du pad du Centre spatial guyanais avec à son bord le télescope spatial James Webb. "Les promesses de découvertes scientifiques du JWST sont maintenant plus proches qu'elles ne l'ont jamais été", a déclaré Thomas Zurbuchen, chef de la division scientifique de la NASA. « Nous sommes au début d'une période de découvertes vraiment passionnantes, de choses que nous n'avons jamais vues ou imaginées auparavant.» Le lancement du télescope, avec plus d'une décennie de retard, voyait les responsables de la NASA et des astronomes du monde entier sur le bord de leurs sièges. Il est peu probable qu'ils ne cessent de l'être tant que le télescope n'aura pas terminé une séquence sans précédent de déploiements pour, à leur terme, se préparer aux observations scientifiques. "La partie facile est achevée (le lancement), maintenant le travail commence", a déclaré Massimo Stiavelli, chef du bureau de la mission Webb au Space Telescope Science Institute de Baltimore. L'institut, situé sur le campus de l'Université Johns Hopkins, abrite le contrôle de mission du JWST. Le télescope a été plié comme un origami pour s'adapter à l'intérieur des limites de la fusée européenne Ariane 5, qui a été sélectionnée, en partie, parce qu'elle possède l'un des plus gros volume de charge utile de tous les lanceurs actifs. Maintenant que le Webb est dans l'espace, l'observatoire déploiera un immense bouclier thermique, mettra ses miroirs en place qui doivent se refroidir progressivement à moins 388 degrés Fahrenheit, à seulement 40 degrés au-dessus du zéro absolu. Ensuite, les détecteurs infrarouges sensibles du télescope et l'électronique de l'instrument doivent être activer. Les équipes au sol travailleront pour ajuster les positionnement des 18 segments du miroir primaire, un effort qui pourrait prendre des mois. Environ 250 000 systèmes d'ouverture et de fermeture de l'épaisseur de quelques cheveux humains, appelées micro-obturateurs, seront calibrées. Ce n'est qu'un échantillon de la technologie pionnière embarquée sur le JWST. Grâce à sa capacité à se replier pour le lancement, le miroir principal de Webb offre un diamètre de 6,5 mètres, ce qui en fera le plus grand télescope à avoir jamais quitté la Terre. Le miroir de Webb se compose de 18 segments hexagonaux individuels, chacun en béryllium et recouvert d'or pour favoriser sa réflectivité. Une vue aérienne du lancement d'Ariane 5 samedi. Crédit : S. Corvaja Webb entreprend un voyage de 29 jours vers le point L2 de Lagrange, une zone d'équilibre gravitationnel quatre fois plus éloigné de la Terre que de la Lune. Le télescope s'insérera dans une orbite de halo autour de L2. La mission est conçue pour au moins cinq ans d'observations, et les responsables ont estimé, de manière prudente, que le Webb pourrait avoir suffisamment de propergol dans ses réservoirs pour maintenir son orbite pendant 10 ans. Avec un lancement précisément ciblé, Webb pourrait avoir besoin de brûler moins de carburant pendant le trajet vers L2, en laissant plus pour des opérations scientifiques prolongées. "Beaucoup de choses que nous ferons à partir de maintenant sont des choses qui n'ont jamais été essayées en orbite auparavant", a déclaré Stiavelli. « Elles ont été seulement testées sur Terre . Dans l'espace, personne n'a jamais déployé un pare-soleil à cinq couches de la taille d'un court de tennis. Personne n'a jamais aligné, avec une précision inouïe, un miroir composé de 18 segments. Le lancement de fusée est généralement la partie la plus risquée d'une mission spatiale. Ce n'est pas le cas avec Webb. "D'une manière générale, le lancement est de l'ordre de 80% du risque d'une mission", explique Zurbuchen. "Je dirais, par notre analyse cela représente environ 20% du risque de la mission (Webb), peut-être 30 %." Les contrôleurs du Space Telescope Science Institute ont pris le contrôle de l'observatoire après sa séparation du lanceur Ariane 5. Ils prévoyaient de calculer la vitesse et la position du vaisseau spatial plus tard samedi, en recueillant les données nécessaires pour une correction à mi-parcours samedi soir, environ 12 heures et demie après le lancement. La fusée Ariane 5 a "volontairement" dépassé la trajectoire vers L2, garantissant que le JWST n'aurait pas à allumer des moteurs pour freiner en cas de lancement trop performant. Une manœuvre de freinage exposerait les parties sensibles du télescope au soleil. La première combustion de la propulsion du Webb, samedi soir, ajoutera un peu de vitesse pour atteindre L2. Si tout se passe comme prévu, les équipes au sol enverront la commande pour déployer l'antenne de communication à haut débit du télescope, ce dimanche. L'observatoire commencera le processus d'ouverture de son pare-soleil dès mardi. Ensuite, une tourelle supportant la structure du miroir primaire s'étendra pour faire de la place au pare-soleil qui atteindra finalement une taille de 21,2 mètres de long sur 14,2 mètres de large pour ombrager en permanence le télescope. Il faudra plusieurs jours pour déplier le pare-soleil à cinq couches, puis tendre le matériau avec un système de poulies et de câbles. La couche la plus externe, qui fait face au soleil, a une épaisseur de 0,05 millimètre. Les quatre autres membranes ont la moitié de cette épaisseur. Si le pare-soleil devait se déchirer ou s'accrocher, comme cela a été le cas lors des tests au sol, cela pourrait condamner la mission du JWST. La prochaine étape, prévue début janvier, sera le dépliage des deux ailes en place pour donner au miroir principal du Webb sa taille réelle. Six de ses 18 segments sont fixés sur des ailes et repliés pour le lancement, comme les ailes d'un avion de chasse sur un porte-avions. Une fois le pare-soleil déployé, le miroir et les instruments du télescope privés de soleil commenceront à se refroidir jusqu'à leur température de fonctionnement. Webb devrait atteindre son orbite opérationnelle autour de L2 environ 29 jours après son lancement. Les contrôleurs activeront chacun des instruments pour la mise en service et utiliseront des actuateurs pour amener doucement et très lentement le miroir dans l'alignement, permettant aux segments individuels de se comporter comme un miroir unique. Cela permettra aux scientifiques de vérifier la mise au point du télescope avant de commencer la mission scientifique opérationnelle dans environ six mois. La NASA et ses partenaires internationaux prévoient alors de publier les premières images du Webb. Les instruments ont été fixés à l'intérieur du module d'instruments scientifiques intégré de Webb, ou ISIM, pendant plus de sept ans alors que le télescope se déplaçait à travers le pays, puis entre les continents, sur le chemin de son lancement. Les charges utiles du spectromètre proche infrarouge, ou NIRSpec, et de l'instrument à infrarouge moyen (MIRI), proviennent d'Europe. La caméra proche infrarouge du Webb (NIRCam), a été construite aux États-Unis, et le capteur de guidage fin, l'imageur proche infrarouge et le spectrographe sans fente proviennent du Canada. Ils sont tous conçus pour être sensibles à la faible lumière, ou à l'énergie thermique, provenant de sources cosmiques, tandis que Hubble ne voit l'univers que dans les longueurs d'onde visibles et ultraviolettes. La mission regardera à plus de 13,5 milliards d'années dans le passé pour voir la faible lumière infrarouge des premières galaxies, révélant une ère inédite de l'histoire cosmique qui a façonné l'univers d'aujourd'hui. C'est une machine à remonter le temps cosmique, capable de voir les galaxies et les étoiles telles qu'elles étaient à peine 100 millions d'années après le Big Bang, genèse incroyablement violente de l'univers. "Ce télescope est si puissant que si vous étiez un bourdon à une distance égale de celle entre la Terre et la lune, nous pourrions vous voir", dit John Mather, scientifique principal du projet de la mission au Goddard Space. « Alors, qu'allons-nous faire avec ce grand télescope ? Nous allons observer tout ce qu'il y a dans l'univers de ce que nous pouvons voir. Cela va des galaxies les plus éloignées du cosmos, aux planètes, lunes, astéroïdes et comètes de notre propre système solaire. Webb pourra tout observer depuis Mars, voir des détails non détectés par tous les autres observatoires spatiaux depuis que Galilée a révolutionné l'astronomie avec son premier télescope en 1609. « Nous voulons savoir comment en sommes-nous arrivés ici », déclare Mather, lauréat du prix Nobel de physique en 2006. « Le Big Bang, comment cela a-t-il fonctionné ? Nous avons des idées, nous avons des prédictions, mais honnêtement, nous ne savons pas. "C'est un événement unique dans une génération", a déclaré Pam Melroy, administratrice adjointe de la NASA et ancienne commandante de navette spatiale. « La NASA continue de repousser les limites de ce qui est possible, et c'est un moment tellement excitant. Pendant des siècles, les gens ont levé les yeux vers le ciel et rêvé d'essayer de comprendre les grandes questions. Quel a été le début de l'univers ? Et y a-t-il de la vie au-delà de la Terre ? » "Webb va nous montrer la formation de l'univers", nous dit Melroy. (Ouais... Presque ) La mission Webb a été lancée avec 344 défaillances potentielles, des composants qui n'ont pas de sauvegarde. Environ 80% d'entre eux sont associés aux étapes de déploiement, dit Mike Menzel, ingénieur des systèmes de mission de Webb au Goddard Space Flight Center. Tout cela doit fonctionner correctement pour que le Webb accomplisse sa mission. "Atterrir sur Mars n'est environ qu'un tiers des risques que le déploiement complet du télescope représente", affirme Zurbuchen. « C’est donc vraiment un niveau de complexité qui va bien au-delà d'une mission martienne. » « l'ensemble de ces mécanismes de déploiement, toutes les choses qui doivent fonctionner correctement pour rendre opérationnel le télescope, il n'y a pas d'alternative », nous dit Mark McCaughrean, conseiller scientifique principal à l'ESA et scientifique interdisciplinaire du temps d'observation au cours de sa première année d'exploitation du Webb. "Si le pare-soleil ne se déploie qu'à moitié, le télescope ne refroidira jamais, les instruments ne s'allumeront pas", déclare McCaughrean. « C'est donc une période éprouvante pour les nerfs, ce premier mois. Après cela, cinq mois de refroidissement et de mise en service, puis nous pourrons commencer à faire de la science. "Il n'y a jamais de certitude à 100% sur quelque chose comme ça", déplorait McCaughrean avant le lancement. « En cas d'échec, je pense que ce serait une catastrophe absolue pour l'astronomie, pour la science spatiale. On parle beaucoup de cette mission depuis de nombreuses années, et si elle échoue quelque part en cours de route, cela aura un prix incalculable. "Mais c'est pourquoi nous ressentons tant de pression en espérant avoir fait du bon travail avant de le lancer", conclut t-il. PS : Encore merci à Pulsarx, Alain Moreau et Starjack pour l'assistance en balistique. 1 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BobMarsian 2 780 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) il y a 52 minutes, Huitzilopochtli a dit : Chérie, j'ai faim, quand es-ce qu'on mange ? Bon appétit ! Modifié 26 décembre 2021 par BobMarsian 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) Re-bonne nouvelle !! Après la correction de trajectoire effectuée avec succès cette nuit, c'est l'antenne à haut débit qui vient d'être déployée, et ça marche : Traduction du communiqué : Peu après 10 h HNE le 26 décembre (16h00 en France), l’équipe Webb a commencé le processus de libération de l’ensemble d’antenne à cardan, ou GAA, qui comprend l’antenne parabolique à haut débit de données de Webb. Cette antenne sera utilisée pour envoyer au moins 28,6 Go de données scientifiques depuis l’observatoire, deux fois par jour. L’équipe a maintenant publié et testé le mouvement de l’ensemble de l’antenne - l’ensemble du processus a pris environ une heure. Séparément, pendant la nuit, les capteurs de température et les jauges de contrainte du télescope ont été activés pour la première fois. Les données de température et de déformation sont désormais disponibles pour les ingénieurs qui surveillent les systèmes thermiques et structurels de Webb. Modifié 26 décembre 2021 par jackbauer 2 6 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 309 Posté(e) 26 décembre 2021 il y a 36 minutes, Huitzilopochtli a dit : "Beaucoup de choses que nous ferons à partir de maintenant sont des choses qui n'ont jamais été essayées en orbite auparavant", a déclaré Stiavelli. « Elles ont été seulement testées sur Terre . Dans l'espace, personne n'a jamais déployé un pare-soleil à cinq couches de la taille d'un court de tennis. Personne n'a jamais aligné, avec une précision inouïe, un miroir composé de 18 segments. Le lancement de fusée est généralement la partie la plus risquée d'une mission spatiale. Ce n'est pas le cas avec Webb. "D'une manière générale, le lancement est de l'ordre de 80% du risque d'une mission", explique Zurbuchen. "Je dirais, par notre analyse cela représente environ 20% du risque de la mission (Webb), peut-être 30 %." il y a 34 minutes, Huitzilopochtli a dit : Il faudra plusieurs jours pour déplier le pare-soleil à cinq couches, puis tendre le matériau avec un système de poulies et de câbles. La couche la plus externe, qui fait face au soleil, a une épaisseur de 0,05 millimètre. Les quatre autres membranes ont la moitié de cette épaisseur. Si le pare-soleil devait se déchirer ou s'accrocher, comme cela a été le cas lors des tests au sol, cela pourrait condamner la mission du JWST. La prochaine étape, prévue début janvier, sera le dépliage des deux ailes en place pour donner au miroir principal du Webb sa taille réelle. Six de ses 18 segments sont fixés sur des ailes et repliés pour le lancement, comme les ailes d'un avion de chasse sur un porte-avions. il y a 31 minutes, Huitzilopochtli a dit : La mission Webb a été lancée avec 344 défaillances potentielles, des composants qui n'ont pas de sauvegarde. Environ 80% d'entre eux sont associés aux étapes de déploiement, dit Mike Menzel, ingénieur des systèmes de mission de Webb au Goddard Space Flight Center. il y a 30 minutes, Huitzilopochtli a dit : "Atterrir sur Mars n'est environ qu'un tiers des risques que le déploiement complet du télescope représente", affirme Zurbuchen. il y a 19 minutes, Huitzilopochtli a dit : En cas d'échec, je pense que ce serait une catastrophe absolue pour l'astronomie, pour la science spatiale. On parle beaucoup de cette mission depuis de nombreuses années, et si elle échoue quelque part en cours de route, cela aura un prix incalculable Quelques conseils Jusqu'à fin Janvier 2022 (consulter votre médecin) Au delà... et au moins jusqu'en juillet 2022 : Le top 5 des tisanes relaxantes et apaisantes - La camomille. - La passiflore... - La verveine. ... - La mélisse. ... - La fleur d'oranger. 1 2 8 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 (modifié) Vauffy détend toi ! ça va bien se passer, je le sent ! C'est pas scientifique, c'est l'instinct... Le lancement vu de loin Modifié 26 décembre 2021 par jackbauer 2 2 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
vaufrègesI3 15 309 Posté(e) 26 décembre 2021 il y a 17 minutes, jackbauer 2 a dit : ça va bien se passer, je le sent ! C'est pas scientifique, c'est l'instinct... 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
George Black 5 899 Posté(e) 26 décembre 2021 Naaaan, moi je dis, cette mission démarrée y'a plus de 30 ans, elle a la guigne, la scoumoune, le mauvais œil, la poisse,... elle enchaîne les emmerdes depuis le début ! ça va forcément foirer ! 1 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 088 Posté(e) 26 décembre 2021 Ouf il est pas venu ! Officiel présent = poisse assurée ! 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
George Black 5 899 Posté(e) 26 décembre 2021 il y a 32 minutes, jackbauer 2 a dit : Ouf il est pas venu ! Officiel présent = poisse assurée ! Exit l'ESA dans les communiqués de la présidence US ?! Sympa ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sébastien Lebouc 1 191 Posté(e) 26 décembre 2021 A non, pas d'officiels! En fevrier 2008, quand Nico est venu avec Carla (c'était déjà du sérieux...), on nous a fait transporter depuis Cayenne des dizaines de mètres cube de gravillon, posés dans la gadoue pour qu'avec son compère Lula, ils puissent faire la photo en face du futur pont franco-brésilien sans salir leurs chaussures... 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites