christian viladrich

simulation des performances optiques de 3 Barlow différentes sur un RC 500

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Salut à tous,

 

Je me suis amusé à comparer les performances théoriques de trois Barlow 2x montées sur un télescope RC 500 f/3-8 (équivalent à ceux d'Astroqueyras).

 

J'ai regardé quelle était la taille du champ plan limité par la diffraction. En effet, cette information est importante, d'une part pour l'imagerie lunaire haute résolution (avec les capteurs de plus en plus grands que l'on trouve sur le marché), et également en planétaire pour le réglage de l'ADC (l'ADC déplace l'axe optique dans le champ de la caméra).

J'ai pris comme critère Optical Path Difference  rms < 0.07 Lamba, ce qui est le critère habituel pour définir un optique "diffraction limited"

 

Les trois Barlow en questions sont :

- une Barlow 2x "courte", constitué d'un triplet de -55 mm de focale. Le design provient de  l'excellent bouquin "Telescopes, Eyepieces, Astrographs", de Smith, Ceragiolli et Berry,

- la Barlow 2x Clavé de -112 mm de focale. Le design a été défini par Maurice  Paul en 1935, et recalculé par Serge Bertorello sur la base du papier de Paul :

http://serge.bertorello.free.fr/optique/dispoagr/barlwmp.html)

- une Barlow 2x '"longue" de -142 mm de focale. Le design provient également de "Telescopes, Eyepieces, Astrographs", de Smith, Ceragiolli et Berry.

 

Commençons par les spot diagram du RC 500 sans Barlow (et sans correcteur de champ). Le rayon du champ plan limité par la diffraction du RC 500 f/3-8 est de 0.11°. Le champ total est donc de 0.22°, soit 2/3 de la taille de la Lune.

 

RC500-spot-diagram-0.11d.jpg

 

 

Si on passe à la Barlow courte, et dans le vert, le rayon du champ plan limité par la diffraction tombe à 0.6° (soir deux fois plus faible que sans la Barlow) :

 

RC500-f3-8-Short-Barlow-spot.jpg

 

Avec la Barlow Clavé, ce n'est vraiment pas terrible. Le rayon du champ plan limité par la diffraction est de 0.35° (soit une réduction supplémentaire d'un facteur deux). Cela s'explique par le fait que la Clavé est conçu pour réduire la coma des Newton dans le f/d est > 5, et pas pour des RC :

RC500-f3-8-Barlow-Clave.jpg

 

Avec la Barlow "longue",  le rayon du champ limité par la diffraction remonte à 0.74 ° :

RC500-f3-8-long-Barlow.jpg

 

Au passage, j'ai également simulé la Barlow 2x de -150 mm de focale d'Edmund Optics. C'est vraiment pourri, même sur l'ace optique.

 

Bref, selon le type de télescope, certaines Barlow fonctionnement mieux que d'autres.

 

Moralité, ce serait bien si les fabricants se décider à afficher les spot diagram de leur Barlow (par exemple sur des Newton à f/4-5)-6. APM fait cela pour les Barlow "coma correctors"(Newton à f/4). Astrophysics dit que sa Barlow couvre le format APS-C sur leurs lunettes. A part ça , pas grand chose à se mettre sous la dent ...

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Hello Christian,

 

En effet les secrets de fabrication sont en général bien gardés. La question à se poser c’est : quels éléments dispos chez un fabriquant non astro, par exemple EO ou Thorlabs, permettraient de faire une barlow custom pour un design particulier (500 @3-8 dans le cas présent), si tant est qu’au moins une optique produite par ces entreprises soient adaptées.
 

Il me semble avoir vu (mais je peux me tromper) que dans Zemax il est possible de faire tourner le soft parmi  des listes d’optiques (doublets, triplets) dispo dans le commerces (EO,…). Si c’est le cas, alors il devrait être relativement facile de trouver le meilleur compromis entre coût de fabrication et performance non?

Si oui, alors resterait la conception du corps de la barlow. 

Modifié par AlSvartr

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Salut Simon,

Tout à fait Simon, avec Zemax, on peut optimiser un design en lui imposant de choisir parmi une liste d'éléments données. A voir avec quelqu'un qui a une licence Zemax ;)

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Je ne comprends pas l'interprétation des spot diagrams.

Sans barlow, ni focus shift, les rayons sont tous circonscrits dans le rayon de la tache d'airy jusqu'à 0,11°.

Ensuite, en doublant la focale avec la première barlow (et en doublant le grandissement) on voit que les rayons à 0,06° (faisceau d'entrée de l'instrument j'imagine) sont eux aussi circonscrit dans la tache d'airy. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement à moins que la barlow se mette à corriger l'instrument.

Par contre elle peut effectivement apporter son lot de défaut comme avec la clavé dont l'effet "correcteur" est ici rédhibitoire puisque le champ est 4x plus petit alors qu'on a "seulement" doublé le grandissement !

La dernière barlow montre qu'à 0,74° certains rayons quittent le disque central ce n'est plus trop comparable avec la première, peut être qu'à 0,6° tu aurait une planche similaire à la première barlow ?

 

Moi j'en conclue que la première barlow est "parfaite" et qu'elle n'introduit pas de défaut à ton optique. Tu aura même de meilleurs résultats encore en décalant le focus entre 0 et +0.25 pour une couverture de champ parfaite.

 

Ou alors je n'ai pas compris le mode opératoire ?

 

Marc

 

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Salut Marc,

 

Je suis allé un peu vite dans les explications, aussi je te propose quelques précisions.

 

1) La méthode

 

D'abord commençons par le critère utilisé pour dire que l'instrument est limité par la diffraction.

D'une façon générale, on prend le critère suivant : Strelh > 0.8, ce qui revient à dire erreur sur l'onde max (OPD max) < Lambda/4, ce qui revient à dire erreur sur l'onde rms (OPD rms) < 0.07 Lambda

Ici, on peut noter une chose, c'est que l'équivalence entre Strelh =0.8, OPD max = Lambda/4 et OPD rms = 0.07 Lamdda n'est vrai que si le défaut de l'optique se résume à de l'aberration de sphéricité et pas autre chose. Si ce n'est pas le cas, alors la correspondance entre Strelh, OPD max, et OPD rms est différente.

 

Le champ limité par la diffraction est donc le champ où le Strelh est > 0.8 ou encore  OPD max < Lambda/4 ou encore OPD rms < 0.007 lambda

 

Certains logiciels comme Zemax donne directement la courbe du Strelh en fonction de la distance par rapport à l'axe optique.

 

Olso (que j'utilise) ne donne pas cette courbe, mais la courbe OPD rms en fonction de la distance par rapport à l'axe optique. C'est donc cette information que j'utilise pour déterminer le rayon du champ plan limité par la diffraction.

 

On voit ainsi que pour le RC 500 sans optique supplémentaire, ce champ est de 0.11° (en rayon) :

RC500-OPD-field.jpg

 

Sur cette figure, l'abscisse est égale à 1 pour une distance à l'axe de 0.11°. Le rms OPD est alors un peu inférieure à 0.07. Le champ est donc limité par la diffraction jusqu'à 0.11° de l'axe optique.

 

En aucune façon, on utilise les spot diagrams pour déterminer si l'instrument est limité par la diffraction ou pas. Les spot diagrams, c'est bien pour les astrographes destinée au ciel profond, car on peut comparer alors la taille des spots à celle du pixel, mais cela ne présente aucun intérêt pour évaluer les performances en haute résolution où seul le Strelh (oo l'OPD) compte.

Je n'ai donné les spot digrams que pour visualiser le type d'aberration qui se forme au bord du champ limité par la diffraction.

 

2) L'interprétation des résultats

La 1er chose intéressante, c'est que le champ plan limité par la diffraction avec Barlow est plus petit que le champ sans Barlow. Ce résultat n'est pas évident a priori. Pour certains type de télescopes, une Barlow va accroitre le champ limité par la diffraction, pour d'autresla Barlow réduit le champ.

On citera par exemple le cas des Barlow coma corrector d'APM conçues pour des Newton f/4.

 

Donc ici, pas de bol, toutes les Barlow réduisent le champ limité par la diffraction du RC 500. Dommage pour les gros capteurs :-(

 

La meilleure Barlow est alors celle qui a la focale la plus longue avec un champ limité par la diffraction de de 0.074° (en rayon, et dans le vert), suivi de la Barlow courte (0.06°), puis la Clavé (0.035°).  Toutes ces Barlow restreignent le champ limité par la diffraction du RC 500 (initialement 0.11°). Elles introduisent donc des défauts optiques (car elles ne sont pas optimisées pour le RC).

 

A nouveau, le champ limité par la diffraction n'est pas défini sur la base des spot diagrams, mais uniquement sur la base de l'erreur sur l'onde en rms. Les spot diagrams donnent juste à quoi ressemble le spot associé à une étoile avec chacune de ces Barlow (et donc sur des champs différents).

 

3) On peut effectivement augmenter légèrement le champ limité par la diffraction en faisant la mise au point non pas au centre, mais en un point légèrement décalé de l'axe optique. Cela ne change rien à l'ordre de "classement" de ces trois Barlow, ce qui était le but de la manip.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Pour les quelques photos lunaires de test que j'ai prise avec ma ST80L (80-1000), barlow Scopetech à x2.5 (filtrage 500-600nm)

et avec la ST80-Maxi 80-1200 -filtrage (~>495, baader filtre jaune).

les caméras ont été ASI0185MC et Basler monochrome (pix 4.4um) rachetée à Christian

 

La représentation est flat-field. Les images sont dans la galerie. Comme échangé, on atteint la limite de résolution (à 525nm) pour les détails. C'est courant avec 80mm de diamètre.

La barlow est en BAK1+SF5, c'est le standard long vintage japonais.

Le design n'est pas public, je ne donne que les matériaux, il fonctionne bien à f/10 et plus, correct en visuel sur leur 80-560 grand champ.

Pour la 80-1000, le strehl obtenu à 525nm est >0.97. il dépasse 0.92 sur une grande partie de la plage. (à droite à 525nm)

La lunette est calée F'C'

ST80-1000.jpg.674ea64ea8ef0b7ebf7ad883b7debf0d.jpgimage.png.40818f5e31af08e31475ed8175e3bd98.png

 

Pour la 80-1200, on descend plus bas dans le rouge (633nm) pour les planètes.

ST80L.jpg.8ea1b4f2ca9af4d9525736fec5f8dade.jpgimage.png.36f60b42a0d08db20c41ed5305a76586.png

 

Christian, pourquoi choisir un RC 500mm comme instrument de référence ? Il est clair que c'est assez rare comme instrument.

Modifié par lyl

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Le 02/03/2022 à 15:14, christian viladrich a dit :

Astrophysics dit que sa Barlow couvre le format APS-C sur leurs lunettes.

 

Oui enfin pas toutes les lunettes AP.

 

À F/D 8 oui la Baradv passe en photo ciel profond, (on doit quand même pas être diffraction limited dans les coins)

Par contre à 6,5 sur l'AP130 là c'est pas bon sur les bord. Même avec un capteur micro 4/3. Un tiers du  bord du champ est de à enlever. (Mais AP le signale)

 

La powermate x2 marche beaucoup mieux sur lunette F/D 6,5. C'est propre jusqu'au bord du 4/3. 

 

L'extender taka 1,5ED marche aussi très bien sur l'AP130.

Modifié par olivdeso

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Le 02/03/2022 à 15:14, christian viladrich a dit :

Si on passe à la Barlow courte, et dans le vert, le rayon du champ plan limité par la diffraction tombe à 0.6° (soir deux fois plus faible que sans la Barlow) :

 

Un point intéressant : on voit que la barlow sur-corrige la courbure de champ du RC. .

 

Sans barlow, on voit bien en bord de champ 2 chose :

- l'astigmatisme

- la courbure de champ.

Le focus idéal de la ligne du haut serait décalé de 0,05mm à gauche environ.

 

Alors qu'avec la barlow courte le focus idéal de la ligne du haut est décalé à droite.

 

Donc possible qu'en réduisant un peu le tirrage on zit une correction moins forte de la courbure de champ qui serait plus optimale.

 

Abec la barlow longue on a le même phénomène de sur correction de coma qu'avec la clavé. Étonnant.

 

Je serais curieux dede voir ce que donne la powermate x2

 

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Il y a 10 heures, lyl a dit :

Le design n'est pas public, je ne donne que les matériaux, il fonctionne bien à f/10 et plus, correct en visuel sur leur 80-560 grand champ.

Merci pour ces info Myriam. C'est dommage de ne pas pouvoir mettre la main sur les spec. Cela permettrait de simuler la Barlow sur d'autres types d'instrument.

 

Au passage, un Astrosurfien m'a passé la "vraie" spec de la Clavé 2x version Kinoptik 1995. Il faudra que je la mette sur mon site. C'est très proche de la version de S. Bertollero. Les spot diagrams restent quasi-identiques.

 

Il y a 4 heures, olivdeso a dit :
Le 02/03/2022 à 14:14, christian viladrich a dit :

Astrophysics dit que sa Barlow couvre le format APS-C sur leurs lunettes.

 

Oui enfin pas toutes les lunettes AP.

 

À F/D 8 oui la Baradv passe en photo ciel profond, (on doit quand même pas être diffraction limited dans les coins)

Par contre à 6,5 sur l'AP130 là c'est pas bon sur les bord. Même avec un capteur micro 4/3. Un tiers du  bord du champ est de à enlever. (Mais AP le signale)

Effectivement Olivier. J'ai fait un raccourci. Le message ici était qu'il n'y avait pas de Barlow universelle qui marche bien sur tout type d'instrument.

 

Il y a 4 heures, olivdeso a dit :

Je serais curieux dede voir ce que donne la powermate x2

Faudrait mettre la main sur le design ....

 

 

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Il y a 10 heures, lyl a dit :

Christian, pourquoi choisir un RC 500mm comme instrument de référence ? Il est clair que c'est assez rare comme instrument.

 

Parce que j'utilise le RC-500 d'Astroqueyras pour faire des images de la Lune avec l'ASI1600 :) La question pour moi était de savoir quelle était la "bonne" Barlow permettant de couvrir tout le capteur de l'ASI1600 (voire un capteur plus gros) en étant limité par la diffraction.

 

Le RC-500 marche pas mal en haute résolution malgré ses 40% d'obstruction ;)

 

 

Sinon, sur les Newton, on s'aperçoit que c'est la Barlow "longue" qui donne également la meilleure couverture de champ :

http://astrosurf.com/viladrich/astro/instrument/sensitivity/sensitivity-analysis-Barlow.htm

 

Mais il faudrait avoir d'autres "vrais" designs de Barlow pour consolider tout cela.

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il y a une heure, christian viladrich a dit :

Mais il faudrait avoir d'autres "vrais" designs de Barlow pour consolider tout cela.

C'est dans le seeing de 250-300mm, tout à fait logique par rapport à la dégradation due à l'obstruction. Une barlow meilleure agrandira le champ utilisable mais ne donnerait pas plus de détails (c'est mon avis).

 

Je t'oriente vers une barlow à verre plus lourd (pas forcément la TAL, c'est pour tes simulations). Tiens compte de la plage ramassée par le capteur. Pour éviter les couleurs mal focusées, il faut filtrer, mais un filtre peu aussi amener des aberrations donc bon ...

 

Un rétro-design de la TAL en SF12-LAK9, j'avais calculé pour Anton et Mila, on avait plusieurs modèles sous la main, j'ai démonté tout ça.

https://www.telescope-optics.net/miscellaneous_optics.htm

Vladimir Sacek ne met pas toujours des designs fiables...

image.png.80fa7de7f5042c96f7f941793a042ed8.png

et il faut le catalogue Schvabe pour la calculer.

C'est une approximation seulement :

10mm de rayon.

Verre TF1, r1=115.485, e1=3.3
Verre CTK12, r2= -42.0, e2=1.85
r3=30.1
backfocus  60.0 (nominal, effectif 56.125)

image.png.764a7c853557579f7fa0ebc54b0d431a.pngimage.png.c4f51017b2842ffb7f46ccc3ee0656a4.png

En vert : pour la Lune à 525nm, perfect lens 125/1000, la correction en lunaire à f/8 est de haut niveau, 16mm de diagonale sur un capteur type hauteur sur un APS-C (24x16), ça change peu sur la LZOS 152f8 d'Anton et Mila.

image.png.24d370ec2b19138b3b27630728b375a6.pngimage.png.7e02970b9b586c761f87af3dfaee3d16.png

 

Modifié par lyl
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La qualité de la TAL est d'un niveau équivalent par rapport aux deux barlows TV 2X et 3X. Pour faire simple,  j'ai enlevé recemment son bloc optique pour le visser sur le correcteur de dispersion ZWO. A l'occasion, je ferai une mesure de grandissement par le calcul d'une étoile double étalon avec la ZWO 290 MM visser sur le disperseur atmosphérique.

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A titre d'information pour ceux qui veulent jouer avec OSLO ou ZEMAX, voici la spécification de la Barlow 2x Clavé telle que fournie directement par Kinoptik en 1995:

Barlow-2x-Clave-Kinoptik1995-design.jpg

 

Merci à l'Astrosurfien qui me l'a fournie :)

 

C'est très proche de l'extrapolation faite par Serge Bertorello à partir du papier de Maurice Paul. Il n'y a quasiment aucune de différence au niveau des spot diagrams.

 

  • Merci 1

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Il y a 11 heures, christian viladrich a dit :

Effectivement Olivier. J'ai fait un raccourci. Le message ici était qu'il n'y avait pas de Barlow universelle qui marche bien sur tout type d'instrument.

 

Ah pardon, c'était pas une critique de ce que tu disais, je voulais juste souligner que la barlow marche pas forcément aussi bien qu'on pourrait le croire en lisant le descriptif.

Bref même une barlow optimisé pour ne donne pas un résultat parfait on est loin du diffraction limited en bord de champ d'un capteur 4/3 avec une lunette du moins.

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Le 05/03/2022 à 20:52, christian viladrich a dit :

Serge Bertorello à partir du papier de Maurice Paul. Il n'y a quasiment aucune de différence au niveau des spot diagrams

La version de Serge est optimisée sur la raie D, celle de Kinoptik me semble une mise à jour de modernisation.

Je veux dire par là

version initiale barlow SB/MP 1950 : F,C et raie D pour l'aberration sphérique (raies hydrogène et sodium)

version Kinoptik 1995 : F',C' et raie e. (raies Cadmium et Mercure)

 

La force de la barlow Clavé, c'est l'absence de compromis vis à vis de l'aberration sphérique, on cherche le piqué central pour le visuel planétaire, la correction de champ pour la coma est citée comme utile mais secondaire dans les comptes-rendus de la commission des instruments.

La photographie est arrivée ensuite.

A l'époque, les émulsions photographiques étaient si peu piquée que le visuel s'est imposé jusqu'à la cartographie de la Lune au pic du Midi en préparation des missions Apollo pour la fin de la décade des années 1960.

Modifié par lyl

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Fan de l’observation visuelle de la Lune, je me suis amusé pour le fun  à calculer un grossissement équivalent sur l’extraordinaire photo de Copernic. En version « agrandie » de la photo sur un Ipad, je trouve, ce qui est bien entendu un peu subjectif, que l’image de Copernic m’apparait « nette » lorsque j’observe à 250 mm de l’écran le cratere de diamétre 90 mm sur l’image. Ceci sous-tend un angle de 20 degrés (90 mm à 250 mm); or Copernic présente un diamètre réel de 90 km à en gros 380000 km soit sous tend un angle réel de arctg(90/380000) = 0,0135 degrés soit un grossissement équivalent de 1500 x, calculé par 20/0,0135. (On retrouve d’ailleurs la « limite » de 3xD sur la Lune, avec D = 500 mm ici)

Bertrand

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Intéressant ce que tu dis Bertrand. Parfois, je m'éloigne de 2 à 3 m de mon écran (un 27") pour retrouver l'allure habituelle de la Lune à l'oculaire :-)

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Quand je pense aux photos de la Lune dans les années 70  : quels progrès extraordinaires !

 

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Oui, j'ai l'atlas Viscardi à portée de main. Ce que l'on obtient maintenant n'a vraiment rien à voir. En fait, on fait mieux maintenant avec un 250 mm qu'avec le Cassegrain de 1.5 m de Catalina dans les années 65-66 (Consolidated Lunar Atlas de Kuiper)

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    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
    • Par Kellimtai
      Bonjour les viseurs d'étoiles.
      J'ai observé dernièrement un souci à l'occulaire, ou soit je n'utilise pas assez souvent mon Mak!
      Le problème est le suivant, quand j'observe des objets au niveau du sol arbres, pointe de sapin, ou encore une antenne verticale un poteau etc... pour faire l'alignement chercheur télescope j'ai une image flou!
      Quand j'observe une étoile, j'ai 3 aigrettes qui sont visible avec une séparation de 120 degré.
      Mon matériel est une MAK Bresser 152mm  un revoie coudé en quartz et une optique que ce soit la 10 ou la 15 ou 20 j'ai toujours les aigrettes? (meme problème sans le renvoie coudé)
      Si vous avez besoin de plus d'info mentionné le merci.
      Si vous connaissez ce souci je serai heureux de savoir comment procéder à la correction car normalement les étoiles sont bien piqué et mêmes les objets en visuelles tel poteau mat antenne etc sont bien défini.
       
      Merci pour votre aide.
      Bàv
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