soleil rouge

Mon nouveau tube ! APO 203 Fluorite Lichtenkneker

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Quelques citations prises sur le site de l'AFA pour faire avancer le débat 9_9

 

"La lunette est ainsi plus facilement transportable et réglable, idéale pour les débutants, tandis que le télescope sera plus encombrant"

 

"La lunette astronomique est par exemple recommandée pour l’observation planétaire."

 

"On recommandera plutôt un télescope dans le cas de l’observation du ciel profond."

 

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il y a une heure, rolf a dit :

Si donc ce TSC 225 est un sérieux concurrent de cette belle lunette superlative, le 300 serait-il considéré comme un concurrent déloyal?

C'est l'optique minimale pour lui faire concurrence : luminosité et piqué/contraste

La raison en est les 32% d'obstruction, ça met une épine en visuel.

Le dobson sera plus lumineux mais vu que le miroir est par terre et que c'est tube ouvert, ça sera difficile. J'espère qu'il est surélevé.

                                                     -----------------

J'ai retrouvé les docs que j'ai sur le critère d'Arnulf et les justifications (Texereau avait participé en tant qu'observateur et rapporteur)

Un des docs est international et ce fut discuté dans le doc en anglais par des cadors de l'optique à l'époque. C'est pas récent...

Arnulf-Dragesco-Francon-1969LAstr__83__355D.pdf

 

Ce doc là est intéressant pour la discussion à la fin : on a une brochette de cadors de l'époque qui échangent pour le passage en validation au "Bureau des Standards US"

Dr Osterberg, Mac Donald, Katz, Howlett, Woodson, Grosch ...

Il y a des militaires là-dedans car ça préparait la guerre de 1940 et on savait les allemands en avance sur les instruments visuels de repérage comme de photographie.

A-Arnulf.pdf

 

Jean Texereau sur l'utilité du test étoile (star test), particulièrement valable pour les achromats (moins pour les objectifs courts car l'aberration sphérique change plus vite)

JT-tautochronisme.JPG.26ff73a967d2095aafba5ecaa30ba048.JPG

La perception visuelle du contraste suivant l'aberration sphérique : encore une fois, c'est plutôt destiné aux achromats moyens / longs à cause de la variation de l'aberration sphérique suivant la couleur (sphérochromatisme)

Notes : ce qui suit concerne exclusivement la perception visuelle, c'est le résumé d'une étude pas d'un calcul préfacée justement par Arnulf

image.png.e1ab72072b3cc48805edc3ed9f035a2c.png

lambda/4 = diffraction limited -> taux de contraste transmis 0.62

lambda/16 (on pense que lambda/12 ça fait pareil critère de Danjon) -> taux de contraste transmis 0.92

 

En planétaire ça fait x1.5 de différence sur les grossissements utiles entre les instruments car les planètes sont faiblement contrastées par rapport par exemple au terminateur lunaire.

J'ai constaté qu'on plafonne entre 1.3 D et 1.6D pour une lunette à la limite "diffraction limited", suivant le type d'aberration. Le pire étant l'aberration sphérique qui pollue tout le champ. C'est connu depuis la création des achromats.

vers 2.4D c'est le maxi (ça dépend des observateurs) pour exploiter les meilleurs instruments.

Ces études, oubliées maintenant sont à la base des critères de fabrication courant des instruments commerciaux : la plupart cible le lambda/6 en pic du besoin visuel pour essayer d'atteindre le 2D.

JT-tautochronisme2.JPG.00f023f6a7e8c8e2329a3259febe9003.JPG

J'avais déjà du poster ça il y a quelques années mais ç'est pas resté dans les mémoires.

Modifié par lyl

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il y a 56 minutes, Adamckiewicz a dit :

Merci Olivier!! 

Petite question sur la turbu : les instruments plus petits y sont moins sensibles. Mais sont ils réellement moins sensible à la turbu haute fréquence (jet etc ) ? C'est finalement elle qui empêche le plus d'observer .

 

Ca a déjà été dit, redit et reredit... @jldauvergne a répondu à la question :

 

il y a 49 minutes, jldauvergne a dit :

ils sont moins sensible dans le sens où ils ne vont éventuellement pas "résoudre" cette turbu. Mais si tu ne résous pas ça, tu ne résous pas les détails brouillés par cette turbu. Tu auras la même image qu'il y ait un jet donné ou pas. 
Le truc c'est que la turbu de jet est de faible amplitude vu que les cellules perturbées sont très loin. D'ailleurs combien de fois à l'oculaire on a l'impression que c'est presque bon, à l'écran aussi et puis une fois les images traitées, c'est le désert des Tartares. Je crois que l'on s'est tous fait avoir à ce jeu. Mais effectivement ces nuits là une lunette de 60 mm doit quasi pouvoir donner son plein potentielle je pense. Si ça fluctue sur 0.8" et qu'elle en résout 2", ... ça va juste empâter un tout petit peu.

 

En gros, si le seeing est inférieur à la résolution d'un instrument lambda, il ne peut pas en dégrader les images puisque les perturbations sont inférieures à la résolution théorique de l'instrument. Donc, toutes conditions étant égales (seeing, collimation, mise à température,...), un gros instrument semblera toujours plus affecté par le seeing qu'un petit. 

 

il y a 49 minutes, lyl a dit :

2.5D avec une bonne optique (cf l'étude d"Arnulf), tu peux pousser à 3D en lunaire

 

Le lunaire est un peu une exception dans la mesure où il y a de la lumière à profusion et les contrastes sont très prononcés. Le cerveau s'accommode donc beaucoup mieux des forts grossissements sur la Lune.

 

il y a 47 minutes, rolf a dit :

Gérard avait optimisé le mien et l'a jugé très bon. Suite à cela j'ai regardé dans un petit Dobson 300 qualifié de superpoli qui l'a mis en pièces. 

Si donc ce TSC 225 est un sérieux concurrent de cette belle lunette superlative, le 300 serait-il considéré comme un concurrent déloyal?

 

Gérard savait sûrement très bien ce qu'il faisait mais je doute que Takahashi se soit planté au point qu'un amateur, aussi compétent qu'il fût, puisse optimiser un instrument Takahashi et le modifier du tout au tout! Perso, je n'ai jamais fait de modifications sur les miens. Le premier me donnait des images jaunes et présentait de l'astigmatisme. Le second avait été modifié par son propriétaire et je n'aimais pas ça du tout. Le troisième, acheté il y a 10 ans à son premier et unique propriétaire, est excellentissime! Images parfaitement pures, blanches, contrastées, optiques nickels et tube comme neuf. Bref, je le garde, j'adore ce tube!

  • Merci 1

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il y a 4 minutes, Olivier Meeckers a dit :

 

il y a 54 minutes, lyl a dit :

2.5D avec une bonne optique (cf l'étude d"Arnulf), tu peux pousser à 3D en lunaire

 

Le lunaire est un peu une exception dans la mesure où il y a de la lumière à profusion et les contrastes sont très prononcés. Le cerveau s'accommode donc beaucoup mieux des forts grossissements sur la Lune.

Olivier, ça serait sympa de ne pas tronquer mes réponses, tu sors du contexte la suite qui dit que ça ne donne rien de plus.

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il y a 4 minutes, lyl a dit :

Olivier, ça serait sympa de ne pas tronquer mes réponses, tu sors du contexte la suite qui dit que ça ne donne rien de plus.

 

Ca serait aussi sympa de lire mes réponses! C'est texto ce que j'ai écrit en page 18 :

 

"Ma modeste expérience d’observateur planétaire m’a appris qu’observer à 600x avec un 200mm (3D donc), même par excellent seeing, ne montrait plus grand chose. Le manque de lumière se fait sentir, le contraste et la résolution souvent s’effondrent."

 

Donc on est d'accord... 

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il y a 26 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Gérard savait sûrement très bien ce qu'il faisait mais je doute que Takahashi se soit planté au point qu'un amateur, aussi compétent qu'il fût, puisse optimiser un instrument Takahashi

Oh, ce ne fut pas une énorme modification. Juste couper un peu la baffle et décontraindre le primaire  en remplaçant les cales trop épaisses.

Modifié par rolf
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il y a 17 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Ca serait aussi sympa de lire mes réponses! C'est texto ce que j'ai écrit en page 18 :

Dis donc tu reconnais pas la précédence des posts ?

Regarde un peu l'exposé historique que j'amène pour étayer.

-------------

et un petit post en page 8 sur l'utilisation raisonnable d'un 6".

http://www.astrosurf.com/topic/163362-mon-nouveau-tube-apo-203-fluorite-lichtenkneker/?do=findComment&comment=2317806

 

Modifié par lyl

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il y a 3 minutes, rolf a dit :

Oh, ce ne fut pas une énorme modification. Juste couper un peu la baffle et décontraindre le primaire  en remplaçant les cales trop épaisses

Oui j ai fait pareil sur le 210 mais seulement 5 mm.

Et les tsc pour ceux qui ont le problème d'astig il y a moyen de le chasser mais c est sport. Le seul que j'ai passé sur banc ça diminuait en serrant les vis de collim. Pas bon ça. Il etait métal contre verre. Je ne sais pas si c'est d'origine. 

Bref, un tube compliqué quand il commence à avoir de l'astig ou du trefoil. Mais on peut en dire autant de tous les sct.

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il y a 20 minutes, lyl a dit :

Dis donc tu reconnais pas la précédence des posts ?

Regarde un peu l'exposé historique que j'amène pour étayer.

 

J'en suis à la page 4! xD

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il y a 12 minutes, jldauvergne a dit :

Oui j ai fait pareil sur le 210 mais seulement 5 mm.

 

Ils ne savent pas calculer un bafflage chez taka ?

Acheter des tubes plusieurs milliers d'euros  et devoir bricoler le tube au niveau du baffle et des cales c'est normal ?

 

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il y a 2 minutes, spider_cochon a dit :

Ils ne savent pas calculer un bafflage chez taka ?

Acheter des tubes plusieurs milliers d'euros  et devoir bricoler le tube au niveau du baffle et des cales c'est normal ?

Les cales non, mais ils ont rapidement arrêté le TSC. Ils ne parvenaient pas à faire des lames de la qualité souhaitée à priori en tenant les contraintes de coût.
La longueur d'un baffle dépend de l'usage que tu fais du télescope (back focus). Et accessoirement sur les Mewlon les primaires font 1 cm de plus en diamètre donc à minima tu gagnes en champ de pleine lumière. 

 

Il n'y a pas que sur des tubes taka qu'il est possible de faire ce genre d'optimisation. Simplement les gens ne regardent généralement pas cet aspect et ne savent même pas comment regarder. 

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il y a une heure, Adamckiewicz a dit :

avec la mito de JL

giulietta STP :) 
Il faut quand même pouvoir rentrer un télescope.

C'est encore pire vue l'illustration. Il faudra que je règle ça à mon retour. Je n'ai pas la main sur cette page. La partie magazine et la partie activités associatives sont assez indépendante l'une de l'autre. 

Modifié par jldauvergne
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il y a 30 minutes, jldauvergne a dit :

La longueur d'un baffle dépend de l'usage que tu fais du télescope (back focus). Et accessoirement sur les Mewlon les primaires font 1 cm de plus en diamètre donc à minima tu gagnes en champ de pleine lumière. 

 

Et du back-focus, le TSC-225 n'en a pas beaucoup! On est loin de ce que permet un Celestron! Après, il y a des gars qui ont commencé à chipoter sur le système de mise au point pour permettre plus de back-focus et ils se sont étonnés ensuite que ça générait de l'obstruction! On a prêté beaucoup de maux à cet instrument. Il y en a eus mais globalement, le TSC-225 a apporté de nombreuses solutions pratiques et révolutionnaires. L'exemple de son chercheur qui fait office de poignée en est une, le chercheur dont le réticule est réglable en est une autre, les écoutilles dans le barillet pour adapter un ventilateur, une ouverture du primaire à f/2,9 et une amplification du secondaire à 4,1x qui augmentent la stabilité d'image et diminuent l'obstruction à 32,88% en diamètre,...

 

il y a 30 minutes, jldauvergne a dit :

Et accessoirement sur les Mewlon les primaires font 1 cm de plus en diamètre donc à minima tu gagnes en champ de pleine lumière. 

 

Le miroir primaire du TSC-225 fait 235mm de diamètre, donc 10mm de plus que l'ouverture effective de l'instrument. La lame de Schmidt fait quant à elle 225mm de diamètre.

Modifié par Olivier Meeckers
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il y a 25 minutes, jldauvergne a dit :

C'est encore pire vue l'illustration

je voulais pas remettre un sous dans la machine, mais bon :D 

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il y a 23 minutes, Olivier Meeckers a dit :

le TSC-225 a apporté de nombreuses solutions pratiques et révolutionnaires. L'exemple de son chercheur qui fait office de poignée en est une, le chercheur dont le réticule est réglable en est une autre, les écoutilles dnas le barillet pour adapter un ventilateur, une ouverture du primaire à f/2,9 et une amplification du secondaire à 4,1x qui augmentent la stabilité d'image et diminuent l'obstruction à 32,88% en diamètre,...

Révolutionnaire, bah, si tu veux. Pratique oui pour la poignée en particulier.  Ce tube a de la gueule et se démarque des autres et surtout c'est du Takahashi, et ça, ça n'a pas de prix ... .

Sinon, j'en ai souffert avec des veines d'airs qui remontaient sans cesse et qui ont gâché les observations.

Tout a changé avec mon Dob 300, que du bonheur!

Cela dit, on ne va quand même pas refaire une séance nostalgie pour faire de l'ombre à cette magnifique lunette de 200 ... .:D

Modifié par rolf

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il y a 6 minutes, rolf a dit :

Sinon, j'en ai souffert avec des veines d'airs qui remontaient sans cesse et qui ont gâché les observations.


Ca existe dans tous les instruments a fortiori fermés. C’est un faux problème. Il faut savoir gérer la mise à température. 

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Il y a 3 heures, Olivier Meeckers a dit :

J’ai juste appris grâce à certains d’entre vous le « pourquoi du comment » des échanges thermiques et comment les maîtriser. Ça semble fonctionner.

Olivier, tu peux nous en dire un peu plus sur ce que tu as fait pour maîtriser les échanges thermiques sur ton mak?

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Il y a 2 heures, rolf a dit :

Si donc ce TSC 225 est un sérieux concurrent de cette belle lunette superlative, le 300 serait-il considéré comme un concurrent déloyal?

 

1,5x est pour moi le ratio de jeu égal en planétaire visuel entre une très bonne lulu et un très bon télescope. A chaque fois que j'ai fait de sérieuses comparaisons, je suis retombé sur ce ratio.

Donc, oui, le bon 300 devrait faire jeu égal avec la 200 et un 400 la mettrait à genou.

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il y a 13 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Il faut savoir gérer la mise à température. 

Evidemment, mais c'est plus facile avec un tube ouvert.

Modifié par rolf

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il y a 32 minutes, Olivier Meeckers a dit :

L'exemple de son chercheur qui fait office de poignée en est une, le chercheur dont le réticule est réglable en est une autre, les écoutilles dans le barillet pour adapter un ventilateur, une ouverture du primaire à f/2,9 et une amplification du secondaire à 4,1x qui augmentent la stabilité d'image et diminuent l'obstruction à 32,88% en diamètre,...

Bon, je voulais pas mettre les pieds dans le plat mais.

L'idée c'est qu'a la combinaison à m=4.1, même en sphérique, tu te mets une balle dans le pied pour la précision, ça rend la fabrication de la lame plus difficile comme je dis Jean-Luc.

on y arrive plus difficilement que sur les Célestron et c'est déjà pas simple.

https://www.telescope-optics.net/SCT_off_axis_aberrations.htm

SCT_conic.PNG.01b32e86432f68a04e08118e0d95267f.PNG

L'avantage du f/3, c'est que la mise au point est un peu plus facile que le très compact C8. Il me semble que les russes font ça aussi pour les Rumak et parce que le ménisque corrige moins bien un primaire très court.

Une histoire de compromis comme d'hab. Malheureusement, c'était ambitieux, ces catadioptres sont vraiment fait pour la photo, la formule est dérivée de la chambre de schmidt.

Modifié par lyl

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il y a 27 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Ca existe dans tous les instruments a fortiori fermés. C’est un faux problème. Il faut savoir gérer la mise à température. 

Je ne vise pas Taka en particulier mais ça pourrait être un peu plus anticipé à la conception dans le choix des matériaux et pourquoi pas si nécessaire un système de stabilisation thermique (passif ou actif). Ca rend quand même un paquet de tubes compliqués à utiliser. J'ai vu sur le M809 par exemple, ...
Si il y a une recette qui fonctionne, le fabricant devrait la donner dans la documentation avec une procédure selon les conditions météo, et les éventuels accessoires si nécessaire. 

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il y a 28 minutes, JD a dit :

Donc, oui, le bon 300 devrait faire jeu égal avec la 200 et un 400 la mettrait à genou.

Dans la pratique avec des instruments habituels sans doute. 
Dans l'absolu, un MN obstrué à 15% ou un Rumak à 20% doit pouvoir égaliser quasi à diamètre égal. Il faut mettre 10% de plus en diamètre sur le télescope si on veut compenser la luminosité du réfracteur non obstrué.
Et si tu prends un 300 très obstrué avec une surface optique très moyenne, je pense qu'il n'y aura rien à faire la lunette restera devant (si elle est de qualité bien entendu). Rien que par rapport à la turbu ça se comportera beaucoup mieux avec un front d'onde plus propre. 
Bref, les fabricant seraient malin de sortir un beau Mak peut obstrué et un Cassegrain f/20 peu obstrué aussi dans la zone 270/280 mm.

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    • Par lpalbou
      Bonjour à tous,
       
      Je suis dans les expérimentations ces jours-ci, notamment car je viens tout juste de racheter un Takahashi 76-DC à Simon (merci Simon !). A priori, ce scope est idéal avec un Quark puisqu'à F7.5, on atteint F31.5. Sans doute un peu d'over sampling avec la 174mm, mais ça dépend aussi des conditions d'observations, comme toujours. L'avantage du scope : sa taille (53cm), sa portabilité (1.5kg) et bien sûr, son optique.. 76mm n'aura jamais la même résolution qu'un 120 ou 150, mais c'est assez pour voir des détails assez fins et surtout, ça rentre dans mon sac à dos.
       
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      Commençons par l'une des meilleures captures.
       
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      Et en sortie photoshop (stretch / contraste):

       
      Avec couleurs:

       
       
      PS : pour ceux qui sont curieux et parce qu'il y a 1001 façon de traiter l'image sur IMPPG:


       
       
       
    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
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      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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