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Par laurent bourasseau
bonjour
en avant première sur les RAP : voici mon SLIM400
http://www.astrosurf.com/lbourasseau/pages/slim400.html
il ne me reste que la jupe et le sac de transport à faire demain et je serais prêt à le présenter
la suite bientôt , d'autres photos et vidéos suivront
laurent
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Par ndesprez
Question simple : comment ça fonctionne ? Quelle différence technologique
avec une Barlow ?
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Par Gilles Pascal
Bonjour,
ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission ;o)
1) Mes prises de vues avec le 500mm
Ma config :
Zoom Nikon 200/500mm FD5.6, réglé à 500mm.
Autofocus ON
Plage de mise au point : limitée
Stabilisateur : ON
Boitier : D7200 Nikon
Multiplieur de focale : 1.4
Focale résultante : 700mm
FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
Objet photographié : lune du 17 Avril
Réglage boitier :
ISO fixe : 100
Vitesse : 1/80s
Format : RAW
Prise de vue : à main levée bien-sûr
Heure : 21h20
Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
Par contre en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
J'ai pris 27 images à main levée.
a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
- la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
- Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
b) Traitement :
i) PIPP
- Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
- export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
ii) Autostakkert :
- drizzle : 3x
- dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
- toutes les images sont conservées.
iii) registax 6
Wavelets :
- réhaussement des contours
- contraste et luminosité
Résultat : voir image.
c) Mes impressions :
- mise en place du setup : 5mn
- Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
2) Conception d'un tube optique stabilisé
Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
Extrait :
"C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
Merci de vos retours,
Gilles
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Par Akelox
Bonjour je vais acheter mon premier télescope et je prévoit de faire de l'astrophoto du ciel profond principalement, j'aimerais donc savoir ce que vous pensez du matériel que j'ai choisi et si j'ai oublié des choses :
- https://www.astroshop.de/fr/telescopes/telescope-skywatcher-n-150-750-pds-explorer-bd-eq3-pro-synscan-goto/p,19164
- https://www.astroshop.de/fr/controleurs-et-cables/zwo-mini-ordinateur-d-astrophotographie-asiair-mini/p,77072
- https://www.astroshop.de/fr/cameras-astronomiques/camera-zwo-asi-662-mc-color/p,75719
Gabriel De Roover
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Par AlSvartr
Hello,
Je suis en train de faire le reverse engineering du coro de 160 Valmeca, et je pense que les doublets (lentilles de transfert) ont une focale trop courte (300mm) par rapport à celle de la lentille de champ (290mm). Ce n'est pas un énorme drame mais ça fait que le diaph de Lyot ne peut pas être positionné de manière optimale. Pour le dire autrement le coro fonctionne mais il y a moyen de faire mieux, surtout avec un filtrage large bande.
Idéalement il faudrait des doublets ayant une focale un peu supérieure à 400mm. Le hic: elle ont une diamètre de 31.5mm. Est-ce que quelqu'un connaît des fabriquants d'optiques dans ce diamètre?
Sinon je peux toujours faire faire un adaptateur pour mettre des doublets en 25.4mm, mais je ne sais pas encore si cela est rédhibitoire en terme de champ de pleine lumière.
Merci,
Simon
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Bonjour,
Trente ans après l’acquisition de ma première lunette (aussi performante qu’un cul de bouteille) et de mes premières jumelles 5x20 (dont je n’avais pas fait grand chose à l’époque), je m’intéresse à l’astronomie moderne. Après 6 mois de documentation et de réflexion, je pense enfin m’être décidé sur le matériel qui me conviendrait actuellement. Je souhaiterais donc m’équiper.
J’ai commencé le mois dernier par l’acquisition d’une raisonnable paire de jumelle TS Optics 20x80 triplet, soldée à 199 euros (-100 euros). Agréable pour découvrir mon ciel, en ville (pas mal de chromatisme par contre). Je dois néanmoins la fixer sur une petite monture au regard de son poids (2,4kg). Pas très pratique il faut l’avouer. D’ailleurs je me laisserais bien tenter si je trouve en occasion une monture Orion Paragon-Plus.
J’habite en pavillon dans le 78, assez proche de Paris. La pollution lumineuse ne me semble pas énorme apriori. Je suis également à 5mn en voiture d’une grande forêt et j’aimerais occasionnellement faire quelques sorties à la campagne. Mais pour le moment, mon usage principal sera @home sous forme de sorties rapides.
J’aimerais pouvoir découvrir le ciel en me baladant à la main, simplement aidé d’une carte du ciel sur smartphone. Je souhaite néanmoins pouvoir de temps en temps cibler et suivre un point précis avec le GoTo. Pour le moment, je ne suis pas intéressé par l’astrophoto (et je ne suis pas convaincu par le concept de l’eVscope Unistellar, qui affiche des images basse définition dans un écran à l’oculaire). Mais c’est vrai que ça doit être sympa de voir apparaître en live les galaxies sur PC, avec l’empilement des photos. Je ne veux donc pas me fermer à cette éventualité, si un jour j’ai envie de m’y mettre.
Je me suis donc arrêté sur une monture Az-eq6, histoire d’avoir de la marge en termes de charge admissible pour mon matériel futur, et qui reste une monture agréable en utilisation manuelle (sans GoTo). Je souhaite aussi que celle-ci puisse servir à plusieurs instruments, parfois même en parallèle. J’ai déjà loupé 2 ventes à 1200 euros.
D’ailleurs, j’ai bien saisi que le matériel parfaitement polyvalent n’existe pas et que l’idéal est de disposer de deux instruments. Côté optique, compte tenu de mon ciel trop souvent turbulent qui me limitera en magnitude, je me suis donc intéressé tout d’abord aux lunettes. Relativement à mes moyens et mes goûts à l’oculaire, une Takahashi Fs128 semble un engin exceptionnel. Je regarde sans cesse les PA, en vain pour le moment. Mais entre 2200 et 2500 euros, je n’ai trouvé que des FC100dl et FS102 NSV. Du matériel fantastique, mais correspondant au budget que je souhaite allouer à leur grande sœur. Ne soyons pas trop pressé. J’attends la bonne occasion.
Quoi qu’il en soit, restera à résoudre les objets du ciel profond à l’oculaire lorsque les conditions le permettront. En l’occurrence pour l’heure, je recherche donc en occasion un engin economique et polyvalent (à f/d moyen pour du visuel planétaire et CP). Il sera monté sur ma future Az-eq6 (je ne veux donc pas d’un Dob 300, même Flextube, qui en outre se révèlera incapable de viser l’horizon par une fenêtre). Je préfère la visée dans l’axe plutôt que latérale et je ne suis pas enchanté non plus à l’idée de manipuler un énorme Newton 250. Je préfère l’idée d’un C11 bien plus compact (et esthétique). Ou bien un Meade LX200 10 pouces à la limite si je tombe sur une bonne affaire (autour de 1200 euros avec quelques oculaires et une Barlow). Dans les deux cas, j’opterais plutôt pour une version basique, non Edge (ou non ACF) sachant que cela n’est pas crucial en visuel (et qu’à terme, le tube sera épaulé d’une bonne lunette). Je conçois néanmoins que je devrai apprendre la collimation mais ça fait parti du jeu. Je conçois aussi que l’obstruction de ce dernier le rendra moins performant qu’un Newton 250. Mais s’il m’en offre assez en visuel (détails planétaires et quelques galaxies), cela devrait suffire à me satisfaire.
Ainsi, au début je pourrai m’en mettre plein les yeux au C11 moyennant quelques efforts et limitations. Puis à terme je pourrai sortir la Taka pour une observation rapide sous mon ciel urbain. Le C11 quant à lui ressortira pour récolter davantage de lumière, lorsque je n’aurai pas à me lever le matin pour travailler. Il aura alors aussi le loisir de prendre tout son temps pour se mettre à température. La Taka sera également parfaite pour l’astrophoto, pour en voir toujours plus. Ensuite, il me restera toujours une évolution possible via une tête binoculaire.
Bref, même si mes envies évoluent, tout ce matériel acheté d’occasion se revendra avec très peu de perte semble-t-il. Que pensez vous de cette réflexion ? Pour résumer : AZEQ6 avec C11 pour commencer, épaulé par mes jumelles 20x80, puis ultérieurement par une Fs128. Est-ce que je me plante quelque part dans mes choix ? Peut-être que finalement une Taka FS102 NSV se révèlerait plus complémentaire au C11 que la FS128 ? C’est certain qu’elle serait plus pratique. Y a t-il alors un intérêt dans ce cas à investir dans un C11 edge plutôt que classique ? Si je pense à la revente j’imagine que oui, mais à l’usage ?
Merci,
Stéphane
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