banjo

Diaphragmer devant l'objectif bonne ou mauvaise idée

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Bonjour,

peut-on diaphragmer un objectif de lunette  quand il y a beaucoup de turbulence diurne et surtout où le placer .

Devant - derrière  l'objectif - plus prés du foyer ?

Le meilleur rendement diaphragme à 10%>20% ?

c'est sur on perd en lumière (là pas d'importance en solaire puisque qu'on rajoute des filtres neutres ) et résolution ( mais si c'est plus stable avec filtre bleu on peux compenser ) 

 

Paul

 

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Retour à la lunette de 40mm Paul ? Le top en fait :)

Bonne journée,

AG

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il y a une heure, ALAING a dit :

 

Retour à la lunette de 40mm

 

Quand meme.pas forcément , mais de 200 à 180-170mm , je voudrai avoir une réponse plus optique qu'empirique surtout sur la position du diaphagme .

tu as vu que sur 300 Ser j'ai déjà du mal à avoir 2 images nettes toutes les 30s alors mettre ou enlever le diaphragme pour les essais c'est trop subjectif.

Paaul

 

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Sur un télescope à miroir, outre la baisse de luminosité et de résolution il va avoir une augmentation de l'obstruction centrale et donc une baisse du contraste.

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il y a 34 minutes, babar001 a dit :

Sur un télescope à miroir, outre la baisse de luminosité et de résolution il va avoir une augmentation de l'obstruction centrale

merci pour ta réponse , je vais changer le texte car c'est pour une lunette , donc pas d'obstruction centrale . 

Paul

 

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Bonjour Paul,

 

s'il y a de la turbulence, en visuel il existe un diamètre optimal , Jarry Desloge grand observateur de Mars au début du 20ieme siècle diaphragmait ses objectifs (lunettes de 16 à 50cm de diamètre) pour améliorer  le rendement et le contraste de ses observations alors que ses optiques etaient de premiere classe .

Le diaphragme (en canson noir par exemple) doit être placé en haut de la lunette au niveau de l'objectif, il faut le centrer sur l'axe optique, tu peux faire un support qui te permet d'échanger facilement des diaphragmes de diamètre différents. Sinon 4 morceaux de scotch sur l'extérieur du diaphragme peuvent faire l'affaire mais c'est plus délicat pour modifier le diamètre.

Pour un télescope un peux grand, on peut faire des diaphragmes hors axe pour supprimer l'obstruction centrale .

Bon essais et bon ciel

 

jean

 

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il y a 6 minutes, jean dijon a dit :

s'il y a de la turbulence, en visuel il existe un diamètre optimal

Certains disent que quelque soit la turbulence, une plus grande ouverture permet de mieux voir les couleurs donc qu'il ne faut pas diaphragmer...

Maintenant en diurne (je suppose que c'est pour le soleil et pas les oiseaux ;) ), je sais pas.

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il y a 1 minute, babar001 a dit :

Certains disent que quelque soit la turbulence, une plus grande ouverture permet de mieux voir les couleurs donc qu'il ne faut pas diaphragmer...

oui certain disent cela, c'est vrais que l'on voit mieux les couleurs mais je te renvois à "telescope optics  evaluation and design H Rutten and M Van Venrooij page 218 figure 18.10   optimum magnification (and diameter) versus scintillation.

J'ai cité J Desloge qui a observé les planètes pendant prés de 50 ans .

 

jean

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il y a 18 minutes, jean dijon a dit :

Le diaphragme (en canson noir par exemple) doit être placé en haut de la lunette au niveau de l'objectif,

Merci pour ces infos , mais comme je ne fait plus que du solaire je pense donc faire une face brillante (extérieur) et noire (intérieur )  du diaphragme  pour un peu chasser la turbulence que pourrait occasionner une face noire juste devant l'objectif et donc en position avant l'objectif de la lunette .

j'abuse avec une autre question , quel serait le meilleur compromis en % de diamétre  ou faut-il faire plusieurs diamétres empiriquement ?

 

Paul

 

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il y a 27 minutes, jean dijon a dit :

Pour un télescope un peux grand, on peut faire des diaphragmes hors axe pour supprimer l'obstruction centrale .

 

Alors ça, j'ai essayé un paquet de fois sur mon 500 et le résultat est assez nul. L'impression que ça donne est de réduire la résolution + la lumière, mais  sans réduire la turbu. Et en plus, l'image n'apparait que sur une partie du champ ce qui est très moche.

Quand à diaphragmer une grande lulu, ça me fait un peu l'impression de couper un Pommard avec de l'eau...

Personnellement, j'ai un petit tube pour pouvoir tester la turbu en début de soirée. Et si c'est moche eh bien y a Netflix !

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il y a 7 minutes, banjo a dit :

Merci pour ces infos , mais comme je ne fait plus que du solaire je pense donc faire une face brillante (extérieur) et noire (intérieur )

 

Une bonne partie de ton problème vient aussi de la taille du tube et de la turbulence que le Soleil engendre sur cet objet.

Pas sûr qu'un diaphragme y changera quoi que ce soit. Mais cela me semble une expérience intéressante. Je ferai l'essai de comparer sur le Soleil la 185 diaphragmée à 100 avec ma FC 100.

Tiens-moi au courant STP et j'en ferai de même.

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il y a 32 minutes, JD a dit :

turbu en début de soirée. Et si c'est moche eh bien y a Netflix !

xD

sauf que chez moi faudrait que je change passion ( cette année cinquantième anniversaire ) vu que mon site soit devenu l'un des plus pourri de France , je ne peux me résoudre à abdiquer ( ben oui , les vieux résistent :) ) .

cette réflexion ressemble à celle de mon petit fils , quî dit " pourquoi regarder dans un télescope quand Google permet de voir de meilleures images au chaud devant un écran avec  une bouteille de co... et des cookies " O.o

après comparer une fluorite à son diamètre nominal  à une bête achro .....

Paul

 

 

 

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Je pense que ça ne peut être une bonne idée que sur un instrument mal réglé ou avec une optique de qualité moyenne. 

Si l'instrument est bon je ne vois pas de raison objective de faire ça, ou alors je veux bien que l'on me l'explique avec des arguments théoriques solides. 

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il y a 1 minute, jldauvergne a dit :

Si l'instrument est bon je ne vois pas de raison objective de faire ça, ou alors je veux bien que l'on me l'explique avec des arguments théoriques solides

Ben ,c'est ce que j'attend de ce message , Jean a apporté un argument documenté , je pense que des experts des essais de lunette doivent bien avoir aussi des réponses .

Paul

 

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Je fais le comparatif entre ma lunette de 50/500 des années 70 et ma ts optics 125/975.

Sur la première la turbulence se voit moins que sur la seconde; mais on voit malgré tout davantage de détail dans la seconde.

En fait la turbulence se comporte comme un élément réducteur de résolution à intervalles très serrés, typiquement en fraction de seconde. Du fait que l'on a des couches d'air de formes et de tailles diverses qui se comportent comme des éléments optiques déformants.

Conclusion : à grossissement égal, comme dit jldauvergne, ne pas diaphragmer du tout!

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il y a 3 minutes, banjo a dit :

Ben ,c'est ce que j'attend de ce message , Jean a apporté un argument documenté , je pense que des experts des essais de lunette doivent bien avoir aussi des réponses .

Paul

Je vois bien, mais j'attends un développement. Le crédit à apporter à un observateur d'il y a 100 ans, ... Il peut entrer dans la case que je décris d'instruments dont la qualité optique est améliorée par le diaphragme. C'est le cas classique du bord rabattu et de toutes les aberrations de sphéricité sur les lunettes. Les instruments d'il y a un siècle étaient bien dotés du côté de ces défauts.

 

Je ne connais pas l'autre référence, mais je suis curieux de voir comment c'est argumenté, ...  Il parle d'un grossissement optimum en fonction des conditions, je ne suis pas certain que ça implique que monter en diamètre au même grossissement pénalise la qualité d'image. 

Pour le dire assez simplement. Mettons que dans un instrument de 40 mm on voit la figure d'Airy, on peut grossir 80x. Mais c'est une mauvaise soirée, cette figure est dégradée en montant en diamètre. Dans un 300 mm on a un agglomérat de speckles assez décourageant.  Cette figure pleine de Speckle ne va pas être plus grande que la PSF de l'instrument de 40 mm et du coup à 80x dans le 300 mm l'image ne sera pas moins bonne que dans l'instrument de 40 mm. 
Et puis en cas de fluctuation de la turbu qui sait si fugacement le 300 mm ne va pas en montrer plus. 
Et pour faire l'avocat du diable on peut jouer à faire de l'interférométrie des tavelures sur le 300 pour atteindre sa capacité de résolution. 

Pour ceux qui comprennent mal la turbu, un peu de lecture : 
https://www.btregon-astro.org/interferometrie-des-tavelures/

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il y a 7 minutes, jldauvergne a dit :

 Cette figure pleine de Speckle ne va pas être plus grande que la PSF de l'instrument de 40 mm et du coup à 80x dans le 300 mm l'image ne sera pas moins bonne que dans l'instrument de 40 mm. 

je confirme ça , le problème " j'ai fait 300 films .Ser séparés de 30s "  puis même traitement AS3!  j'en arrive a 2 - 3 images exploitables et encore pas top complètement bouffées par la turbulence , le grandissement étant toujours le même car  la focale ne changera pas (on peut considérer que c'est similaire au grossissement par oculaire ) , il y a t-il un intérêt à diaphragmer dans ce cas précis pour avoir moins de déchets ?

attention !!! je parle en solaire .

Paul

Ps: très instructif ton lien , je vais approfondir 

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Salut à tous,

 

Comme Jean-Luc, je n'ai pas vu aucun papier pro récent justifiant qu'un diamètre plus petit donnerait une meilleure résolution (hors problème optique bien sûr). Mais je n'ai pas tout lu bien sûr ;)

 

Jean, la référence que tu donnes de Rutten me semble un peu "ancienne" comme approche, malgré tout le respect que l'on peut avoir pour les auteurs. Depuis, la compréhension que l'on a de la turbulence a largement évolué, notamment du fait de tous les travaux sur l'évaluation des sites, et sur l'optique adaptative.

 

Pour ma part, je m'en tiens plutôt aux travaux des pro (par ex : Paul HICKSON. Fundamentals of Atmospheric and Adaptive Optics. University of British Columbia (2008)) :

 

image.png.84557c41b69bec361b9ebd59146c2d1a.png

  

 

On ne voit pas de façon évidente pourquoi un instrument plus petit aurait une meilleure résolution.

 

Pour en revenir à ta question Paul, le problème que tu rencontres est surtout le résultat de la turbulence importante que tu as sur le Soleil du fait de sa faible hauteur. C'est pareil chez moi si cela peut te consoler ;)

 

En général, je ne démarre pas l'imagerie solaire avec le mois de mars.

 

En revanche, diaphragmer une lunette pour faire des images en proche UV a du sens, pour limiter l'aberration chromatique des lunettes.

 

 

image.png

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En fait pour le dire plus simplement, dans le cas d'une lunette, plus on diaphragme, plus le Strehl est élevé. Si on part d'un Strehl très mauvais à pleine ouverture diaphragmer a du sens. Je pense que c'est ça que nos anciens avaient compris. Et c'est ce que l'on continue à faire sur des optiques avec défaut de bord prononcé. Il vaut mieux un T280 avec un Strehl de 0.85 qu'un T300 avec un Strehl de 0.6 (si l'obstruction reste raisonnable). Sur ces cas de figure il s'agit en plus de défauts avec une pente très forte, donc la lumière est très dispersée. 

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En tout cas, avec l'instrument non diaphragmé et beaucoup de turbulence il va te falloir des temps d'exposition extremements brefs pour "congeler" la turbu au niveau des capacités de l'optique. En diaphragmant tu réduis la résolution et tu auras plus de chance, avec les même temps d'expo précédents, de congeler la turbu au niveau du diamètre diaphragmé...

 

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il y a 11 minutes, christian viladrich a dit :

En revanche, diaphragmer une lunette pour faire des images en proche UV a du sens, pour limiter l'aberration chromatique des lunettes.

C'est sur qu'avec mon objectif Istar plus je descend vers le le bleu ,moins c'est exploitable , le ha aide bien si ce n'est une résolution bien inférieure.

 

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Banjo, tu n'as pas précisé au départ si ta problématique était visuelle ou imagerie.

Si c'est de l'imagerie, je pense que tu n'as aucun intérêt à diaphragmer car ton échantillonnage te permet de combattre la turbu.

 

En visuel (solaire), on en revient toujours au sempiternel débat...

 

il y a une heure, jldauvergne a dit :

Cette figure pleine de Speckle ne va pas être plus grande que la PSF de l'instrument de 40 mm et du coup à 80x dans le 300 mm l'image ne sera pas moins bonne que dans l'instrument de 40 mm. 

 

Voilà, mais moins bonne ça veut dire quoi ?

Moins détaillée, certainement.

Moins esthétique, ça se discute.

Et en observation solaire sur spectre visible, les règles habituelles sont un peu chamboulées parce que la lumière ne fait pas défaut et que donc l'apport de contraste par l'apport de lumière du grand diamètre ne fonctionne pas autant que sur Jupiter ou Mars.

Donc si la turbulence, un jour donné, est limitée à la résolution d'un instrument de 130. Je suis certain qu'en visuel l'image sera meilleure dans une TOA que dans un 300.

Parce qu'en plus, le Soleil fout une merde noire en chauffant les instruments ce que le télescope, par essence n'aime pas.

 

Quant à l'idée que le soleil est encore un peu trop bas, oui, mais je commence à avoir de bonnes images ces jours-ci. Mars et avril sont souvent idéal en effet. Le créneau c'est 10h-12h l'hiver et 9h-10h30 l'été. Après, le soleil a trop chauffé le sol et c'est mort.

Le soleil visuel c'est compliqué mais quand ça marche c'est une tuerie. Et avec un hélioscope, c'est sans égal.

Modifié par JD

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il y a une heure, JML a dit :

En tout cas, avec l'instrument non diaphragmé et beaucoup de turbulence il va te falloir des temps d'exposition extremements brefs pour "congeler" la turbu au niveau des capacités de l'optique. En diaphragmant tu réduis la résolution et tu auras plus de chance, avec les même temps d'expo précédents, de congeler la turbu au niveau du diamètre diaphragmé...

 

En fait non, le temps de cohérence ne dépend que du r0, et en aucun cas du diamètre. Autrement dit, le temps de pose permettant de geler la turbu est indépendant du diamètre de l'instrument.

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il y a une heure, JD a dit :

Je suis certain qu'en visuel l'image sera meilleure dans une TOA que dans un 300.

Parce qu'en plus, le Soleil fout une merde noire en chauffant les instruments ce que le télescope, par essence n'aime pas.

Là tu ajoutes un paramètre qui n'a pas beaucoup à voir avec la question de départ. Un 300 bien conçu et isolé fera mieux qu'une lunette noire, si on va par là.

Mais un télescope est en double passage donc plus sensible qu'une lunette au problèmes internes, ça c'est certain. 
Si tu prends un 300 qui se comporte mal au Soleil je pense que tu ne résoudras pas le problème en le diaphragmant à 100 mm. Si ça chauffe, ça chauffe. 

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absolument d'accord.

Et c'est pour ça qu'il est assez rare que mon 500 avec filtre pleine ouverture fasse mieux sur le soleil que la 185 avec filtre pleine ouverture (avec hélioscope sur la lulu c'est encore plus rare).

Toutefois, bien protégé de la chaleur en étant dirigé vers le soleil avec le filtre dès 9h le matin (où donc 99% de la chaleur tape le filtre et repart) il m'est arrivé d'avoir des images incroyables. (Sur un Newton serrurier c'est encore plus compliqué, voire impossible, car il faut totalement obscurcir le tube sous peine d'un effondrement du contraste. Je suis donc obligé de mettre une seconde jupe tissus noire... O.o)

 

En planétaire en revanche, l'apport de lumière et l'absence de chaleur fait que le gros scope prend très facilement le dessus.

Le soleil c'est donc un truc un peu à part, qui ébranle quelque peu les règles classiques.

 

 

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    • Par lpalbou
      Bonjour à tous,
       
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      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
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      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
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      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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