AstronoSeb

RASA 8 & (Altair 26C vs 294C), qu'en pensez-vous ?

Messages recommandés

Bonjour, 

 

j'envisage de remplacer mon Altair 294C (pix 4.63um - 4/3" diagonal 23.2mm - 4128x2808) par une Altair 26C (pix 3.76 um - Diagonal 28.3 mm 26mp APS-C - 6224 x 4168px) sur mon RASA8.

 

Le jeu en vaut-il la chandelle et pourquoi ?

 

Merci pour vos retours...

 

Seb

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Comme ça a froid , tu vas rien gagner a part relancer l’économie !!

Le capteur de la 26C est un choia mieux car pas ampglow

Arf en fct de tes moyens , et si tu veux te faire plaisir !!

 

Modifié par ngc_7000

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Un meilleur échantillonnage ,  un bruit plus faible, du 16bits, un champ plus grand et une QE plus important.

Je suis étonné de te voir utiliser des pixels aussi gros avec un F/D de 2. T as une photo à montrer?

Bon ciel

Christophe

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Quand on parle d'un RASA l'échantillonage est une question secondaire. On ne cherche pas à faire de la résolution. Ceci dit tu échantillonneras mieux et c'est toujours ça de pris.

En gros tu vas gagner 50% de champ, ce n'est pas mal du tout. 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 2 heures, aubriot a dit :

Un meilleur échantillonnage ,  un bruit plus faible, du 16bits, un champ plus grand et une QE plus important.

 

oui échantillonnage plus fin et capteur (donc champ) plus grand, mais attention avec un RASA en particulier ces deux facteurs impliquent plus d'exigence sur la collimation et le réglage tilt capteur si on veut des étoiles qui ne partent pas en sucette dans un ou plusieurs coins (le tilt à f/2 ne pardonne pas, essayez de mettre une 6200 monochrome sur un RASA 11 et vous verrez :S)

 

16 bits : aucun intérêt sur ces capteurs d'aller au-delà de 14 bits (et encore il y a de la marge...), les bits supplémentaires ne font que saucissonner du bruit. Je suis étonné que ce genre d'argument commercial marche encore en 2023...xD

 

Rendement (QE) plus important ? Pour la 294 Altair dit "approx 90%" et  "> 90%" pour la 26, alors que ZWO dit respectivement "We estimate over 75%" et "We suppose that the QE peak value of the ASI2600MC Pro is above 80%". Avec ça, on est bien avancés et ça me fait penser à la pub des lessives qui lavent plus blanc que blanc (on va finir avec des rendements supérieurs à 100%:D). De toute façon, en l'absence de mesure fiable, on reste dans le "wishful thinking" :S

 

Edit : je vois que c'est pour un RASA 8, or Celestron indique :

Although the design was optimized for a 22mm diameter image circle, performance and field illumination is still quite good across a 32mm diagonal sensor. This makes the RASA 8 an excellent choice to use with APS-C size sensors, like those found in popular astronomical and mirrorless cameras

 

Il faut donc s'attendre, avec un capteur APS-C, à des étoiles sûrement moins piquées dans les coins et surtout à plus de vignetage (donc plus d'exigence aussi sur la qualité des flats !)

 

 

Modifié par Thierry Legault

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Bonjour Thierry, merci pour le commentaire complet ! (et bravo pour votre oeuvre, je suis fan !!! ;O) )

 

C'est vrai que la question à se poser, c'est surtout de savoir si le passage de la 294C à la 26C en terme d'exigences (tilt, collimation, flat) vaut le "coup" par rapport  au gain en terme de "qualité" d'image. Finalement, c'est aussi lié au niveau du gars qui prend la photo. C'est comme la différence entre une bonne bouteille de vin et un cru exceptionnel, est ce que je suis en mesure d'apprecier la difference par rapport à la différence de prix?  C'est vrai que si vous regardez mes images prises au Rasa 8 & 294C, sur https://www.astrobin.com/users/AstronoSeb/, je suis assez content du résultat, hormis certaines étoiles un peu carrées... Peut etre que vous pourriez juger aussi selon ce critere en estimant mon niveau au regard de ces quelques photos.

 

Ceci dit, je m'étais dit qu'en augmentant l'échantillonage, j'aurai pu tenter (avec un bon flitre antipollution) quelques prises de galaxies, chose que j'avais adoré faire avec mon C8 Edge. Qu'en pensez vous ? Peut-etre que le gain en echantillonage reste de toute facon insuffisant pour cela...Ou alors garder le C8 Edge et passer de l'un a l'autre au gres des saisons, c'est peut etre le plus simple. Et tant pi pour l'amélioration de la qualité au Rasa 8.

 

Seb

Modifié par AstronoSeb

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Tu devras aussi faire attention au BF de la cam de la 2600mm pro qui est de 17,5mm.

Le full fullwell  est aussi un peu plus faible mais franchement j ai jamais vu d impact sur des poses longues.

Modifié par aubriot

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 5 heures, jldauvergne a dit :

Quand on parle d'un RASA l'échantillonage est une question secondaire. On ne cherche pas à faire de la résolution. Ceci dit tu échantillonneras mieux et c'est toujours ça de pris.

 

J'utilisais un C9 en Hyperstar puis Rasa11 avec mes ASI183 et j'ai jamais été tellement ultra impressionné par le gain de résolution de la plupart des images prises avec des focales plus longues ou beaucoup plus longues sauf chez des fins techniciens avec du matos placé sous des ciels de bonne qualité ou une maîtrise de la pose courte.

Voici quelques liens:

- M27 à 515mm de focale: https://www.astrobin.com/full/lqm328/E/?mod=&real=

- NGC4565 à 620mm : https://www.astrobin.com/full/hmwwbo/B/?mod=&real=

- NGC6888 à 620mm: https://www.astrobin.com/full/0hvrgs/0/?mod=&real=

 

Donc pour moi au contraire la question de l'échantillonnage était très importante. J'aurais aimé une version modernisée de ce capteur sans amp glow etc..

J'avais déjà pas mal de peine à caler parfaitement ce capteur 1" donc un APS-C j'y serais certainement jamais allé.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 2 minutes, CB7751 a dit :

J'utilisais un C9 en Hyperstar puis Rasa11 avec mes ASI183 et j'ai jamais été tellement ultra impressionné par le gain de résolution de la plupart des images prises avec des focales plus longues ou beaucoup plus longues sauf chez des fins techniciens avec du matos placé sous des ciels de bonne qualité ou une maîtrise de la pose courte.

tout va dépendre du site d'observation. Mais déjà tu parles de télescopes plus gros utilisés avec une caméra dont les pixels sont plus petits, donc ta comparaison est limitée. Tu étais déjà à 0.8"/pix ce qui est bien dans beaucoup de situations. 
Dans le cas discuté ici, en échantillonnage on passerait de 2.4"/pix à 1,9"/pix. Il est probable que le gain en résolution soit notable. 

Là ici le plus important me semble être le gain en champ.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 3 heures, AstronoSeb a dit :

C'est vrai que la question à se poser, c'est surtout de savoir si le passage de la 294C à la 26C en terme d'exigences (tilt, collimation, flat) vaut le "coup" par rapport  au gain en terme de "qualité" d'image. Finalement, c'est aussi lié au niveau du gars qui prend la photo. C'est comme la différence entre une bonne bouteille de vin et un cru exceptionnel, est ce que je suis en mesure d'apprecier la difference par rapport à la différence de prix?  C'est vrai que si vous regardez mes images prises au Rasa 8 & 294C, sur https://www.astrobin.com/users/AstronoSeb/, je suis assez content du résultat, hormis certaines étoiles un peu carrées... Peut etre que vous pourriez juger aussi selon ce critere en estimant mon niveau au regard de ces quelques photos.

 

Ceci dit, je m'étais dit qu'en augmentant l'échantillonage, j'aurai pu tenter (avec un bon flitre antipollution) quelques prises de galaxies, chose que j'avais adoré faire avec mon C8 Edge. Qu'en pensez vous ? Peut-etre que le gain en echantillonage reste de toute facon insuffisant pour cela...Ou alors garder le C8 Edge et passer de l'un a l'autre au gres des saisons, c'est peut etre le plus simple. Et tant pi pour l'amélioration de la qualité au Rasa 8.

 

tout ça me paraît sensé, je pense qu'il faut repartir de ce que ça donne avec la caméra actuelle : s'il n'y a pas de problèmes pour obtenir de bons flats ni des images brutes bien homogènes (étoiles fines partout), alors le changement de caméra peut être tentant, en restant conscient qu'il y a aura peut-être quelques points un peu plus délicats. Les étoiles un peu carrées c'est encourageant, ça veut dire qu'il y a de la marge. Le C8 c'est vraiment un tout autre échantillonnage et un tout autre champ, plus vraiment les mêmes cibles (ni les mêmes temps de pose !).

 

Et puis il n'y a pas que des arguments rationnels, il y a l'envie aussi...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci Thierry, effectivement si j'ecoute l'envie....

 

En ce qui concerne la pertinance d'imager des galaxies avec un champs aussi large et une resolustion de 1,9"/pix avec la 26c ? Est ce que c'est peine perdue ? Par exemple, M51, si je ne me trompe pas a une dimension apparente de 11arcmin environ dans sa plus grande largeur, soit 660 arcsec. A environ 2 arcsec par pixel ca fera 330 pixel sur l'image... Je pense que c'est cuit non ? A moins que je me trompe quelque part...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est pas cette caméra qui va te donner de la polyvalence pour faire des galaxies. Ou alors ça sera plus frustrant qu'autre chose.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 4 heures, CB7751 a dit :

C'est pas cette caméra qui va te donner de la polyvalence pour faire des galaxies. Ou alors ça sera plus frustrant qu'autre chose.

D'un autre côté, le RASA8 pour les galaxies, ce n'est pas le tube le plus adapté.

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 26 minutes, Bretoc a dit :

D'un autre côté, le RASA8 pour les galaxies, ce n'est pas le tube le plus adapté.

Pas le plus adapté bien sûr, mais on a chacun nos techniques, j'ai toujours fait du CP avec des focales courtes et les caméras ZWO ASI183, entre 105 et 620mm de focale.

Ma maîtrise a évolué avec le recul et si je devais traiter des fichiers aujourd'hui, je suis certain que je ne verrais pas de différence sur la résolution pure en pose longue entre mon téléobjectif de ~490mm (focale réelle) et le RASA 11 à 620.. 1" vs 0.8"/px..

 

A 400mm de focale l'échantillonnage est de 1.25".. en mettant vraiment tout dans la balance y compris la tolérance à des petits défauts de suivi j'ai envie de dire que c'est une solution parfaitement envisageable.

En ce moment je pense sérieusement à une solution avec un téléobjectif 400mm F2.8 qui servirait en diurne et en CP.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 02/05/2023 à 15:04, CB7751 a dit :

J'aurais aimé une version modernisée de ce capteur sans amp glow

Tout à fait d accord avec toi.

le ampglow s enleve certes mais il enleve aussi les étoiles qui y sont aussi . Au final ton champ se réduit et cela implique à bien positionner ton capteur

C est ce qui m a conduit à abandonner l idee et a passer sur la 2600.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pour m'amuser, j'ai posé la question à CharGPT. Je crois que la réponse est débile...

 

"Le choix entre la caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC et la caméra Altair Hypercam 26C Color pour l'astrophotographie sur un RASA 8 dépend de plusieurs facteurs, tels que vos objectifs photographiques, les conditions d'observation, votre budget, etc. Cependant, voici quelques éléments de comparaison pour vous aider à prendre une décision informée :

Résolution : La caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC dispose d'un capteur CMOS de 11,6 mégapixels avec une résolution de 4144 x 2822 pixels, tandis que la caméra Altair Hypercam 26C Color dispose d'un capteur CMOS de 6,2 mégapixels avec une résolution de 3358 x 2024 pixels. En général, une plus grande résolution permet de capturer plus de détails et de réaliser des agrandissements plus importants. Cependant, cela nécessite également plus de puissance de traitement et peut augmenter le temps de téléchargement des images.

Sensibilité : La caméra Altair Hypercam 26C Color a un capteur CMOS plus petit que celui de la caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC, ce qui signifie qu'il recueille moins de lumière par pixel. Cependant, la caméra Altair Hypercam 26C Color utilise des pixels plus grands de 5,6 µm ?????, comparativement aux pixels de 4,63 µm de la caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC. Des pixels plus grands peuvent permettre une meilleure sensibilité à la lumière et donc une meilleure qualité d'image.

Bruit : Les deux caméras ont des niveaux de bruit de lecture similaires, avec une moyenne de 1,2 électron par pixel pour la caméra Altair Hypercam 26C Color et 1,4 électron par pixel pour la caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC.

Connectivité : Les deux caméras peuvent être connectées au télescope RASA 8 via un câble USB 3.0.

En conclusion, si vous cherchez à capturer des images avec une résolution plus élevée, la caméra Altair Hypercam 294C PRO TEC pourrait être le meilleur choix. Cependant, si vous cherchez à maximiser la sensibilité et la qualité d'image dans des conditions de faible luminosité, la caméra Altair Hypercam 26C Color pourrait être plus appropriée. Dans tous les cas, il est important de tenir compte de tous les facteurs pertinents et de consulter les avis d'autres astrophotographes pour prendre une décision éclairée."

 

Bon, je prefere votre analyse...

 

Avec le Rasa8 et l'Altair 26C, je serais sur une resolution de 1.94 arcsec/pix, correct ?

  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 23 minutes, AstronoSeb a dit :

Avec le Rasa8 et l'Altair 26C, je serais sur une resolution de 1.94 arcsec/pix, correct ?

Oui c'est bien ça.

 

il y a une heure, aubriot a dit :

Tout à fait d accord avec toi.

le ampglow s enleve certes mais il enleve aussi les étoiles qui y sont aussi . Au final ton champ se réduit et cela implique à bien positionner ton capteur

C est ce qui m a conduit à abandonner l idee et a passer sur la 2600.

Shootant au maxi à F2.8 jusqu'à présent, l'ampglow ne m'a jamais trop posé de problème concretement mais il y en a c'est un fait..

J'ai eu aussi une 294MC pro pendant un moment, j'ai aime la profondeur des fichiers beaucoup moins bruités, mais bien sûr au prix d'une grosse perte de détails à focale égale.

Un espoir avec la caméra ASI678MC, pixels de 2µ, pas d'amp glow, une bonne résolution 4K UHD... avec des déclinaisons refroidies / mono / plus grand capteur on peut imaginer que ça marchera bien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

ASI678MC, le capteur est petit... Ce ne serait pas plutot pour du planetaire ?

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 4 minutes, AstronoSeb a dit :

ASI678MC, le capteur est petit... Ce ne serait pas plutot pour du planetaire ?

Oui plutôt planétaire mais c'est à peu près sûr qu'elle s'en sort bien en CP, le capteur est petit mais haute résolution. Ca cadre large tu fais entrer la pleine lune sans problème à 400mm de focale

 

Je voulais surtout dire que des versions plus orientées CP avec cette base de pixels de 2µ ça ferait de la très très bonne caméra pour les focales courtes et F/D rapide comme ça.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 6 heures, CB7751 a dit :

cette base de pixels de 2µ

Donc, quite à changer, plutot passer de l'Altair 294C (4.63um) vers du 2um que vers du 3.7 comme l'Altair 26C ?

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ah non la cam qui me semble idéale n’existe pas ou pas encore.

J’ai envie de te dire étudie la piste d’un capteur IMX183 à 2.4um, le RASA c’est typiquement l’instrument qui permet d’en tirer le maximum, c’est une config très polyvalente.

Entre les 2 que tu cites dans ton post j’ai pas l’impression que la différence soit très marquée.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

la 183 mc pro a un soucis c’est que son fullwell est très faible moins de 15ke  avec un gain de 0 .

 

tu prends une Asi (QHY) 294 mm pro en bin 1 soit 2,3 µm mais cela impose de faire du mono .

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 3 heures, aubriot a dit :

la 183 mc pro a un soucis c’est que son fullwell est très faible moins de 15ke  avec un gain de 0 .

 

tu prends une Asi (QHY) 294 mm pro en bin 1 soit 2,3 µm mais cela impose de faire du mono .

Le fullwell capacity en bin 1 des 294MM est identique.

Et en bin 2 il est à ~15Ke aussi à 120 de gain (niveau HCG) , idem pour la 2600MC à gain 100, qui me semblent les valeurs de gain les plus logiques à utiliser.

 

Sur mes 183 je suis toujours resté à 0 de gain, j'ai tiré les histogrammes de plusieurs fichiers et je n'ai vu aucune différence de signal gagné entre 0 et 111 que suggère l'ASIair, à part qu'effectivement on crame plus facilement les hautes lumières en montant le gain.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

- Pour la asi 183mm pro zwo recommande un gain à 120 mais le bruit reste >2 et le Fw est < 8000. Pour avoir un FW de 15k le  gain est mis a 0 mais le read noise est > à 3.

- Sur une 2600 zwo recommandé un gain à 100 pour un read noise de 1,5 et un FW presque à 15k. A gain 0 le FW est de 50k et le read noise > 3

A FW de 15k sur ces deux cams  le bruit est 2x plus important  sur la 183mm. Ou dit autrement à un gain presque identique le FW est divisé par 2.

J ai les trois caméras et c est ce que je constate.

Les images sont nettement plus bruitée sur la 183mm pro et la 183 mc pro que sur la 2600 mm pro

 

tu es aussi limité en pose longue à 300s avant que le ampglow ne se voit réellement. Sur une 2600 rien de tout ça même avec 20mn de poses.

 

Avec une 294 mm pro en bin 2 sur un gain de 120 tu est suivant player one  à un FW de 15k avec 1,8 e de read noise. Bruit plus faible et FW 2x supérieur en 12 bits

En bin 1 au gain 120 tu as un read noise > 2,6 avec un FW de 15k. Le FW reste deux fois supérieur et  là tu es  en bin 14

L avantage c est que tu peux l utiliser en bin 1 sur des tubes avec des F/D courts et en bin 2 sur des tubes avec des F/D longs.

tu n as pas des étoiles carrées en bin 1 ,le rendement quantique est un peu plus supérieur mais par contre tu as toujours ce maudit ampglow.

Modifié par aubriot
  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par lpalbou
      Bonjour à tous,
       
      Je suis dans les expérimentations ces jours-ci, notamment car je viens tout juste de racheter un Takahashi 76-DC à Simon (merci Simon !). A priori, ce scope est idéal avec un Quark puisqu'à F7.5, on atteint F31.5. Sans doute un peu d'over sampling avec la 174mm, mais ça dépend aussi des conditions d'observations, comme toujours. L'avantage du scope : sa taille (53cm), sa portabilité (1.5kg) et bien sûr, son optique.. 76mm n'aura jamais la même résolution qu'un 120 ou 150, mais c'est assez pour voir des détails assez fins et surtout, ça rentre dans mon sac à dos.
       
      Ce n'est pas un test complet car nous n'avons que de la pluie et des nuages et je n'ai pu faire que de l'imagerie opportuniste entre les nuages.. et parfois même au travers de nuages fins.. Les conditions sont donc bien loin d'être idéales, mais en attendant, j'ai testé ce que j'ai pu.
       
      Commençons par l'une des meilleures captures.
       
      Original sans gamma, sortie AS4 :

       
      Même image traitement simple avec IMPPG:

       
      Et en sortie photoshop (stretch / contraste):

       
      Avec couleurs:

       
       
      PS : pour ceux qui sont curieux et parce qu'il y a 1001 façon de traiter l'image sur IMPPG:


       
       
       
    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


  • Évènements à venir