Nathanael

Aigrettes et diffraction

Messages recommandés

Bonjour,

Je suis en train de réfléchir au tube de mon 450 mm. Pour des raisons de conception, j'aurais préféré avoir une araignée à trois branches plutôt qu'à quatre branches, mais cela fait 6 aigrettes au lieu de 4. Toutefois, au-delà du problème esthétique (un peu d'originalité ne peut pas faire grand mal ;) ) je voudrais savoir si la quantité de lumière diffractée est supérieure ou inférieure, car ce que je crois comprendre c'est qu'il y a en fait 8 aigrettes dans une araignée à 4 branches, confondues deux à deux. Si tel est le cas, l'énergie dispersée serait plutôt moindre avec 3 branches, mais répartie en six aigrettes.

Ça ne va pas chercher bien loin sans doute, mais si c'est plus pratique (et pour moi ça l'est) et moins "photonvore", je pourrais bien m’accommoder du côté esthétique...

Nathanaël

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

J'ai pas la réponse, mais quitte à avoir des aigrettes, je préfère les étoiles avec 6 aigrettes plutôt que 4 :)

Je trouve ça plus esthétique ;)

Bonne journée,

AG

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les masques anti-aigrettes, comment dire.... c'est de la m...! En fait, à épaisseur égale, le contraste (c'est à dire la capacité à distinguer par exemple des nodosités à la surface de Jupiter -WOS, du moins si l'instrument est collimaté correctement) dépend de la somme cumulée des longueurs de branches de l'araignée. Les considérations esthétiques tant sur le plan de l'aspect visuel de l'araignée que sur le nombre d'aigrettes visibles à l'oculaire n'entre pas en considération dans l'évaluation de la diminution du contraste consécutive aux branches d'araignée, sachant que ce n'est pas la composante principale générant de l'obstruction. Après pour de gros instruments (à la grosse louche > T450...), une araignée 4 branches s'impose souvent pour des questions de rigidité. Il ne faut pas transiger la dessus. A cet égard, on a vu parfois des instruments avec des lames courbes... là c'est défense de rire: outre que cela rallonge les longueurs de branches, on a la nécessité impérieuse qu'elles soient suffisamment épaisses pour conserver certaines propriétés de rigidité... Si visuellement on a disparition des aigrettes, la diffraction se répartira alors sur tout le champ, entravant la magnitude limite potentiellement observable pour un oculaire donnée... Les masques anti-aigrettes, on en parle même pas! Autant cacher complètement le tube de son instrument :D Pour conclure, pour un instrument moyen 3 branches c'est bien (et j'aime aussi l'esthétique de 6 faibles aigrettes à l'oculaire ;) , pour un instrument "méchant" genre T600 je m'orienterais vers une 4 branches. Sur le lien cité, il y a beaucoup de théorie parfaitement clair mais en pratique si l'araignée est faible elle peut plier en se décolimatant un poil au raz de l'horizon, donc la condition qui doit primer avant tout c'est la RIGIDITE.

Modifié par maire

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nathanaël les images de la PSF fonction des différentes araignées présentées plus haut, montrent bien les influences sur la géométrie de la PSF, mais pas leurs intensités, ce qui est aussi un facteur important en imagerie. 3 branches c'est mieux que 4, seul pb c'est la rigidité mécanique à résoudre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le truc a bien comprendre, c'est que l'énergie diffractée dépend de la surface frontale de l’araignée, pas du nombre de branche ou de la forme de l'araignée.

Donc ce qui est mieux, ce n'est pas trois ou quatre banches, c'est l’araignée qui présente la surface frontale la plus faible.

Autrement dit, la question est : pour une surface donnée, quelle araignée donne la plus grande rigidité ?

 

Je laisse la réponse aux mécaniciens ;-)

 

Sinon, les simu donnent bien l'intensité (sinon, elles n'auraient aucun intérêt). Les tableaux donnent les valeurs numériques.

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 39 minutes, christian viladrich a dit :

pour une surface donnée, quelle araignée donne la plus grande rigidité ?

4 branches fines comme ça : (>o<), ou 3 branches un peu plus épaisses comme ça : (>o--), moins rigide en torsion ; réservé à ceux qui tiennent absolument à leurs 6 aigrettes ;) ou construisent délibérément un serrurier minimaliste à seulement 6 tubes  :)

Cependant un autre facteur est à prendre en compte que cette diffraction idéale théorique, comme on n'observe pas ici dans le vide de l'espace : la réfraction dans la couche limite de quelques mm d'épaisseur au contact de chaque côté des branches, qui se superpose et interfère avec la diffraction...

C'est pourquoi la solution mécanique la moins perturbante dans le chemin optique au final, reste une araignée à 4 branches déportées comme schématisée ci-dessus.

Il est préférable que ces branches soient ajourées s'il faut en augmenter la hauteur (dans le sens de l'axe optique) en particulier si elles doivent soutenir un secondaire quelque peu massif, ou un ensemble imageur au foyer primaire, afin de leur conserver la meilleure résistance possible aux porte-à-faux et couples de torsions tout en minimisant l'épaisseur à traverser par le flux optique de cette fameuse couche-limite ;)

Mes deux sous (sexy j'espère :D)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Arrêtez toutes vos salades : le mieux, c'est la fine aigrette...! :D

  • Haha 4

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ok, j'ai lu pas mal de vos post sur le sujet, que pensez-vous de la solution ci-dessous, pour une caméra au foyer?

Avec 3 "branches", c'est forcément "aligné" et ça permet en outre de faire la collimation "secondaire", étant entendu que chacun des 6 fils peut-être tendu indépendamment. Avec un tube "porte-caméra" aussi long qu'on le souhaite ou du moins seulement limité par le couple obstruction (diamètre) / vignettage (longueur).

Nathanaël

araignee%20en%20fils.JPG

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il y a quand même un gros paradoxe à vouloir optimiser, d'une façon ou d'une autre, le support et l'araignée, et dans le même temps, mettre une caméra avec roue à filtres et câbles, au milieu du tube... dans mon cas (primaire 450mm) ça se discute, un secondaire pour une modeste caméra ne ferait que 100mm. La moindre roue à filtre (5 positions) en fait autant, elle est excentrée et il y a des câbles partout (ci-dessous).

Du coup, je me demande s'il ne vaut pas mieux choisir entre caméra dans le tube avec montage "à l'arrache" ou secondaire avec montage aux petits oignons... ;)

Nathanaël

P1010774.jpg

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 28/10/2018 à 17:53, christian viladrich a dit :

Le truc a bien comprendre, c'est que l'énergie diffractée dépend de la surface frontale de l’araignée

 

Surface frontale ??? Épaisseur des branches de l'araignée en regardant le tube de face (partie la plus fine des branches) ou surface des branches parallèlement à l'axe optique du tube ?

 

Je déterre ce post  car j'envisage d'acquérir un tube pour de l'observation planétaire. Quand on observe une planète lumineuse comme Jupiter ou Mars la présence d'aigrettes dégrade- t-elle vraiment l'image ou est-ce simplement esthétique ? Perso cela me gêne dans ma concentration pendant l'observation.

On perd vraiment optiquement ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il est vieux ce post :-)

Surface frontale, c'est bien la surface vue du trajet des rayons lumineux. Il s'agit donc bien de l'épaisseur de l'araignée, par exemple 1 ou 2 mm. Et pas de leur hauteur, par ex 20 - 30 mm.

La dégradation dépend de la surface interceptée (voir les simu).

Le principe est donc d'avoir une araignée suffisamment rigidité, mais pas trop "épaisse". Cela étant posé, on fait avec en observation planétaire. L'essentiel étant d'avoir du diamètre, une bonne qualité optique et mécanique, une bonne collimation, et une obstruction raisonnable.

 

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le 29/10/2018 à 10:07, Toutiet a dit :

Arrêtez toutes vos salades : le mieux, c'est la fine aigrette...!

C'est vrai que la G...astronomie c'est de la fine...aigrette !!  :ph34r:

.......

 

  • Haha 2

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 9 minutes, JML a dit :

C'est vrai que la G...astronomie

Plagieur :)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 2 minutes, ALAING a dit :

Plagieur

Oui, je m'en suis rendu compte ....

  • Haha 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Merci pour cette précision.

Pourtant je me souviens avoir possédé un Vixen VMC260 qui avait des branches d'araignée fines  (vues de face) mais très larges car le secondaire, qui comporte une lentille, est assez lourd. On avait des aigrettes qui ne me plaisaient pas du tout......J'ai vendu l'engin....

Donc préjudice uniquement esthétique pour vous ? Je parle toujours en observation visuelle planétaire.

Modifié par mustagh

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je ne pense pas que la largeur de l'araignée influence la tache d'airy. Son épaisseur (rigidité), et sa longueur (faut bien s'accrocher au tube) oui, mais pas le reste.

Après tu dis que c'est fin ... je ne me rend pas bien compte mais sur cette image l'araignée semble faire plus d'1 mm d'épaisseur non (peut être bien 2) ?

710990-1.jpg

(image source astromart pour illustrer le propos).

Sur CN, certains disent avoir retravaillé les branches pour les réduire à 1,5mm (contre 5mm ce qui me semble exagéré, après le système métrique échappe sans doute aux américains :) ).

 

Par contre, j'aurais eu tendance à penser que la couleur (noir mat) serait le mieux, mais dans certaines lectures, "on dit" que le métal brossé "nu" serait le meilleur.

 

Marc

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 15 minutes, patry a dit :

"on dit" que le métal brossé "nu" serait le meilleur.

Parait-il...pour réduire l'émission thermique

  • J'aime 1

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Pas brossé : poli brillant - le plus brillant possible !

L'araignée du VMC, désolé, cumule les défauts de conception, et n'est pas d'une finesse exemplaire vu ses performances :

1) pour éviter toute flexion du support de secondaire, et donc conserver de parfaits alignements optiques quelle que soit la hauteur de pointage du tube, chaque branche devrait avoir un profil triangulaire, avec un côté le plus haut possible solidaire du support secondaire ; soit au moins 2 points de fixation côté secondaire, écartés au maximum en hauteur, afin de combattre les flexions dues à son poids en porte-à-faux.

On fait alors d'une pierre deux coups, car on peut dès lors réduire l'épaisseur des branches, sans réduire significativement leur raideur dans le seul sens qui nous intéresse. 

(contrairement à un newton, on se fout ici d'empêcher la rotation du support secondaire, puisqu'on renvoie le faisceau dans l'axe optique du tube, au centre du primaire)

Sur le VMC, chaque branche n'est fixée que sur 1 point côté secondaire : impossible dans ce cas, quelle que soit la tension appliquée, d'empêcher le support de basculer sous le poids du bloc optique secondaire, dès qu'on incline le tube.

Ceci a forcé Vixen à épaissir ses branches et à les rendre pleines et massives - avec cette forme d'ailette profilée peu efficiente - sans parvenir pour autant à une rigidité optimum.

2) pour limiter cette fois la formation d'une lame d'air d'indice de réfraction différent de part et d'autre de chaque branche, qui a des effets délétères sur l'image, on doit respecter deux impératifs :

   a) minimiser l'émissivité de la lame de façon à ce que la couche limite affectée par ses effets thermiques soit la plus mince possible (en effet cette couche se comporte optiquement comme un "épaississement" de la lame dans le champ : c'est ainsi qu'on se retrouve avec des aigrettes beaucoup plus présentes que l'épaisseur physique des branches ne le laisserait prévoir)

Ce critère est atteint, comme souligné par JML, en bannissant toute peinture noire sur les lames, mais en les polissant finement au contraire, afin de les rendre les plus réfléchissantes possible.

(si elles sont métalliques ; mais d'autres matériaux plus émissifs mais moins conductifs peuvent aussi être employés avec profit - composites carbone notamment)

On agit là sur l'épaisseur de cette couche limite perturbatrice.

   b) réduire autant que possible la hauteur des branches (donc vues de profil) toujours dans le but d'atténuer les effets de cette lame d'air réfringente indésirable.

Ce critère, qui semble contradictoire avec le point 1), est tout simplement atteint en ajourant les lames (tout en maintenant leur profil triangulaire pour - comme son nom l'indique - la triangulation).

Il s'agit cette fois de réduire la hauteur cumulée de la lame d'air perturbée, à savoir la profondeur totale affectée par cette perturbation dans le faisceau optique.

Nous avons déjà, dans des fils plus anciens, discuté abondamment de ces sujets ; une petite recherche ne fera pas de mal, pour avoir toutes les réponses sans qu'il soit besoin de se répéter sans fin ;)

Modifié par Alain MOREAU
précision
  • J'aime 3

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Çà c'est de la réponse  :)

Et je confirme les aigrettes du VMC260 étaient , pour moi, gênantes en visuel.......

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
il y a 47 minutes, mustagh a dit :

Çà c'est de la réponse 

Jean Marc

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il y a 4 heures, Alain MOREAU a dit :

en bannissant toute peinture noire sur les lames, mais en les polissant finement

 

Une peinture spéciale (métallisée ???) sur les lames serait-elle efficace ?

........Pour ceux qui ont déjà des branches noires..

Modifié par mustagh

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Voir la réponse très nette de Pierre ici : http://www.astrosurf.com/topic/33573-effet-de-peau-thermique-lames-daraignématériau/

Sinon, je te propose de lire à tête reposée les 4 pages de l'échange suivant, en t'efforçant de bien saisir chaque argument apporté par les intervenants (dont les compétences sont indiscutables ;)) :

http://www.astrosurf.com/topic/59657-effets-de-la-diffraction-par-laraignée-du-secondaire/

 

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



  • Contenu similaire

    • Par chantepierre
      Bonjour,
       
      Je suis heureux de vous partager notre (asp06, EleusisT, gehelem, Pollux la loutre et moi) tentative de concevoir collectivement une table "XYZ" ou 3 axes pour interféromètre de Bath, imprimée en 3D. En voici quatre, destinées à recevoir un testeur que Pollux nous a fabriqué. Après une sacrée quantité de prototypes, je considère le modèle viable, même si l'assemblage (45 minutes) pourrait être amélioré.
       

       
      Le testeur que Pollux a fabriqué en petite série en intégrant nos demandes et suggestions est un combiné Foucault + Ronchi + Bath, avec capot anti-poussières pour le Bath (ahem).
       

       
       
      Pourquoi encore un modèle ? Il existe déjà celles de Dale Eason et Gr5
       
      Ce modèle n'utilise que de la quincaillerie métrique (3 tiges M4, 16 vis M4, une poignée d'écrous M4, 3 vis M3), du plastique, et de la superglue. Pas de paliers, de tiges lisses, d'inserts filetés. La course est assez longue (en gros, 40mm par axe), ce qui est confortable à l'usage, et des poignées amovibles permettent une prise en main facilitée. La seule difficulté est que les axes étant imprimés, il faut connaître sa machine, bien déshydrater son filament, et idéalement imprimer un test de tolérance (j'en fournis trois différents) pour sélectionner le jeu de pièces à imprimer. Il y a un pas Kodak sur la pièce du bas de l'axe X pour la monter facilement sur un trépied.
       

       
      Les pièces sont fournies en trois versions tolérancées différemment : un jeu dans les glissières (l'espace le plus fin sur cette image) de 0.07mm, 0.10mm, ou 0.12mm en fonction des machines.
       
      Une fois le filament bien séché, la version à 0.07mm n'a eu aucun souci à sortir de manière répétable à condition de bien préparer les fichiers. Le danger est que le slicer mette la "couture" dans les glissières. Il faut utiliser la fonction de peinture de couture pour peindre les coutures hors des glissières. Je vous conseille d'utiliser du PETG pour sa tolérance aux huiles, car ça tourne évidemment mieux huilé :-) .
       
      Les fichiers de la table sont disponibles sur Printables : https://www.printables.com/fr/model/860316-xyz-platform-for-bath-interferometers
      Et un guide de construction (très sommaire certes, mais bon, ce n'est rien de trop sorcier non plus) est dispo sur Github : https://github.com/Lucassifoni/xyz-table/blob/main/Assembly guide/README.md
       
      J'espère que cela pourra être utile à quelques amateurs de tests.
       
      Bons tests !
       
       
       
    • Par Andromedae93
      Bonjour tout le monde,

      Reprenant l'astrophotographie aussi vite que les nuits claires en Alsace, j'ai pu pour la première fois depuis longtemps sortir le matériel hier soir pour une nuit quasi complète.
      6°C et une énorme humidité jusqu'à 5h du matin, les yeux picotent à l'heure d'écrire ces lignes.

      J'avais pour objectif plusieurs points :
      - Affiner la collimation qui m'a posé quelques problèmes de reproductibilité avec le cat's eye et l'Octoplus de Lacerta
      - Trouver le backfocus idéal du nouveau correcteur de coma TS Maxfield x0.95
      - Réglage du tilt qui m'a fait désespérer depuis 1 et demi, mettant l'astro entre paranthèses car n'y arrivant pas
       
      Voici le setup :
       
      Lacerta Newton 200/800 Carbon
      Monture AZ-EQ6
      Guidage Altair 60/240 + asi 120
      TS Maxfield x0.95 + RAF 7*31mm + bague de tilt Gerd Neumann + ASI 1600 mm pro
       
      1) La collimation
       
      Cet aspect là m'a semblé être bien maitrisé. Suite à un précédent post avec Danielo, j'ai pu constater que si je pré-serrais déjà la bague de serrage annulaire pour faire rentrrer le cat'seye dans le PO en laissant le moins de jeu possible au départ, j'arrivais à quelque chose de reproductible plus facilement.
      Cela m'a pris environ 5-10 minutes sur le terrain afin d'obtenir un résultat qui me semble idéal.

      2) Réglage du backfocus (sur M13 pour la suite également)
       
      Le backfocus constructeur est annoncé à 55mm sur l'ensemble des sites (visiblement peu importe la focale). En ajoutant 0.8mm correspond à 1/3 de l'épaisseur d'un filtre, je me place à 55.8mm en partant de chez moi.
      Une fois sur le terrain et que tout est lancé, je fais un auto-focus de NINA :
       

       
      MAP ok, belle courbe en V selon moi.

      Je lance ensuite le module Aberration Inspector et voilà ce que j'obtiens :
       


      Après plusieurs essais afin de voir si c'est une information répétée, il m'indiquait qu'il fallait rajouter 0.2mm. Une fois cela fait, il m'indique que je suis bien dans la zone critique avec mes 56mm. C'était également la valeur qui m'avais été confiée par un ami.
      Au passage, on peut voir un plan du capteur pas bon du tout qui me donne ce tilt ...
      Cela me semble bon sur les photos, le backfocus est correct apparemment.
       
      Je relance avec 56mm :
       
      +
       
      Je pense être pas mal du tout, je suis dans la CFZ et pour l'instant ça me convient.

      3) Réglage du foutu satané tilt
       
      C'était la partie que je redoutais le plus. Malgré le fait que la bague de tilt Gerd Neumann est assez simple à utiliser (1 tirante + 2 poussantes), il n'y a que 3 vis à 120° pour un capteur à 4 côtés.
      J'ai donc eu l'impression de jouer à la loterie en regardant à chaque fois ce que donnais le résultat d'un réglage.
      Néanmoins, ce que je constante, c'est que le capteur à son côté bas trop en arrière et son côté haut trop en avant.

      Après pratiquement 4-5h de réglage, voici l'historique auquel je parviens :
       

       
      Je me suis dit qu'arrivé à ce stade là, le réglage était plutôt bon et que de tenter à l'améliorer aurait certainement dégradé (comme au niveau de la 17ème prise).
      D'autant plus qu'un soft comme BlurXterminator permet de redonner encore un peu de rondeur à des étoiles légèrement ovalisées.

      Entre temps, j'ai affiné les réglage du tilt sur la nébuleuse du croissant (NGC6888) me permettant d'avoir plus d'étoiles dans le champ.
       
      Voici le résultat obtenu sur une pose de 60s à la fin de ma session :
       
      https://uploadnow.io/f/FM964Hh
       

       
      L'image me semble plutôt bonne dans les coins. Setup avec un F/D à 3.8 en raison du correcteur de coma.
      Mise au point refaite juste avant la prise de cette photo.
      Avec un petit coup de BlurXterminator, voici le résultat :
       

       
      https://uploadnow.io/f/cWBpfxW
       
       Et finalement je me dis que là, l'image est propre pratiquement partout. Les étoiles sont fines et ponctuelles même dans les coins ! La mission me semble remplie 😃 
       
      4) Problème rencontré sur l'autoguidage
       
      Cette soirée en revanche m'a fait entrevoir quelques soucis sur la partie guidage.
      Voici une capture d'écran de PHD2 pour vous montrer les courbes & valeurs :
       

       
      Plusieurs soucis :
       
      - Valeur totale RMS à 0.73" (mon échantillonnage est de 0.96" avec mon setup), il faudrait qu'idéalement je sois à 0.5" sur PHD2 si je ne dis pas de bêtises.
      - Des sauts apparaissent de temps en temps sans qu'il n'y ait la moindre raison
      - Les étoiles apparaissent avec un halo énorme et ne sont pas bien contrastée (pourtant pas de buée car système anti buée en marche et optique propre)
      - Pas de vent
      - Beaucoup d'humidité dans l'air hier
       
      Serait-il possible que ces problèmes proviennent des réponses suivantes :
       
      - Zwo asi 120mm mini trop peu sensible
      - Monture AZEQ6 toujours entreposée dans sa sacoche à plat, mais non révisé depuis 6 ans (date d'achat chez Pierro) et non utilisée depuis 1 an et demi
      - Mauvais réglages de PHD2 ?

      Merci pour vos retours !!
    • Par belier1762
      Bonjour à tous
      J'ai deux filtres solaire en verre avec des poussières collées ... ma question est la suivante  :
      Peux t'on nettoyer un filtre solaire en verre des deux cotés , si oui avec quel produit et comment le faire ...
      sans risquer de rayer ou dégrader le filtre solaire définitivement  inutilisable
      Merci
      Marc
    • Par soleil rouge
      L'observatoire de Rocbaron organise la 3eme édition de la Journée du Soleil 
      LE 8 JUIN 2024 sur le site de l'observatoire !
      Cette manifestation est entièrement gratuite et ouverte aux astronomes et au public pour partager et échanger nos
      connaissances et notre passion dans une ambiance sympathique !
       
      Au programme observations et photographies du soleil sous différentes longueurs d'ondes !
      ( Halpha - Calcium - Lumière Blanche ... ) 
      Différents instruments  de 40 mm a 185 mm seront disponible sur place avec des équipements différents 
      Coronado - Lunt - PST modifié - Quark Halpha - Hélioscope d’Herchell .....Double stack Fabry Perot PST Modifié ....
       
      Vous pouvez participer et apporter vos instruments pour que cette journée soit une grande Fête du Soleil  et partager 
      votre expérience avec nous et le public 
       
      Repas Auberge espagnole , le soir sur place !
       
      Parking , électricité sur place !
       
      le soir bien sur , nous restons sur place pour observer le ciel du printemps 
       
      contact / 0674325988
       
       
       
       
       
       
       

    • Par BenjDob
      Salut à tous, 
       
      Question certainement basique, mais je ne trouve pas la réponse.
       
      Possesseur d'un dobson 300/1500 sans suivi, je me pose la question d'acheter un correcteur de coma pour mieux profiter de mes occulaires grand champ ES 9mm 100°, APM 13mm 100°, et quelques chinois à 80°.
       
      Cependant j'ai lu, et je constate, que des occulaires de qualité ont deja une correction sur les bords correcte. D'où ma question: ajouter un correcteur sur ces occulaires ne va-t-il pas au final degrader l'image en surcompensant?
       
      Merci pour vos retours et bon ciel, malgré les conditions actuelles...
  • Évènements à venir