Artemis : retour de la NASA sur la Lune en 2024 (?)

[Pepit0 114]

J'ai regardé le rollout en live il y a 10 jours (bon que le début parce que 11h c'est long).

Impressionnant !! OK c'est du déjà-vu mais je suis trop jeune pour avoir connu en direct. Je trouve que ça a gardé un peu de sa magie tout de même. 

Il me tarde vraiment de la voir voler. Les étages à poudre ça fait de beaux décollages, et ceux-là ont l'air mastoc. 

Dommage que ça soit retardé suite à "quelques petites fuites de rien du tout ..."  .

Mais bon c'est la vie, et en plus vus les systèmes complexes et le "peu" de gens qui restent pour plancher dessus par rapport à l'époque bénie d'Apollo... 

 

D'ailleurs au moment du rollout j'ai pensé à cet illustre inconnu, qui rame dans son bureau depuis 10 ans pour faire avancer le projet contre vents et marées,  alors que tout le monde lui dit que c'est trop cher, qu'il n'y a pas de progrès, qu'il doit sans cesse jongler avec avec des compromis pour espérer faire un tout petit pas en avant ... Il devait être content ce jour-là. Courage à lui pour attendre encore un peu avant de la voir voler. 

Modifié 21 avril 2022 par Pepit0

[jackbauer 2 13 761]

Thomas Pesquet un jour sur la Lune ?

 

 

[ALAING 58 895]

Hier on était le 7 juin ça commence mal

AG

[BobMarsian 2 762]

Ces accords Artemis ne me disent rien qui vaille vu qu'il s'agit notamment de créer des zones de sécurité (assurées par l'US Space Force ?) en vue de protéger (contre les chinois et les russes ?) l'exploitation de ressources minérales lunaires livrée en pâture à des intérêts commerciaux privés ! Point de science dans tout cela mais possiblement le risque d'une escalade vers une nouvelle guerre froide et aussi une menace pour l'environnement lunaire quand on sait que les infimes traces de l'atmosphère sélène proviennent essentiellement des gaz de combustion émis par les vaisseaux Apollo et co. ! Mais que fait donc l'ONU pour réglementer tout ça comme elle l'a fait pour l'Antarctique ?

Modifié 8 juin 2022 par BobMarsian

[symaski62 1 397]

 

[Optrolight 843]

90% des objectifs apparemment. Encore une fuite d'hydrogène. 

Pas encore de news pour la suite. 

[vaufrègesI3 15 137]

Le 08/06/2022 à 15:32, jackbauer 2 a dit :

Thomas Pesquet un jour sur la Lune ?

 

Non non.. faut être réaliste..

Il aura avant bien d'aut' chose à faire dès qu'il sera Premier Ministre..

[Pepit0 114]

Bonsoir,

 

Allez petite video de communication en attendant le décollage (franchement on n'y apprend rien, mais c'est un bon teaser !)

 

 

[symaski62 1 397]

météo   peut-être   ?   

 

 

 

[Huitzilopochtli 6 611]

Salut, 

La fusée lunaire Artemis 1 de la NASA retourne au "garage".

https://spaceflightnow.com/2022/07/02/artemis-1-rollback-to-vab/

La fusée de la mission lunaire Artemis 1 de la NASA roule sur High Bay 3 du bâtiment d'assemblage de véhicules le samedi 2 juillet. Crédit : Stephen Clark / Spaceflight Now

La puissante nouvelle fusée lunaire du système de lancement spatial de la NASA a été transportée de sa rampe de lancement au bâtiment d'assemblage de véhicules du Kennedy Space Center samedi, pour des réparations finales suivies de contrôles, se rapprochant ainsi de son décollage plus tard cet été, après avoir effectué un essai probant de ravitaillement le mois dernier.
La fusée lunaire de 98 mètres a quitté les tour du pad 39B à 04h12 (08h12 GMT) samedi, avec environ cinq heures de retard pour laisser le temps à des inspections supplémentaires. Un transporteur sur chenilles à moteur diesel (le crawler) a transporté la fusée du système de lancement spatial le long de la rampe et de la voie recouvert de roche pour son trajet de retour de 6,8 kilomètres vers le bâtiment d'assemblage des engins spatiaux.

 

La fusée a été transportée sur High Bay 3 jusqu'au célèbre hangar d'assemblage (Vehicule assembly building - VAB)  vers 14 h 00 HAE (18 h 00 GMT) et a été sécurisé à l'intérieur environ une demi-heure plus tard.

Le retour de la fusée lunaire SLS au bâtiment d'assemblage  rapproche la mission Artemis 1 du lancement pour un vol d'essai autour de la lune. Après une décennie de développement coûtant plus de 20 milliards de dollars, la mission Artemis 1 marquera le premier vol de l'énorme fusée lunaire SLS, envoyant une capsule d'équipage Orion sur une trajectoire en orbite autour de la lune.

Le vol d'essai ne transportera pas d'astronautes, mais sera le premier lancement d'une fusée et d'un vaisseau spatial (habitable) vers la Lune depuis le programme Apollo. Si ce vol se déroule comme prévu, la NASA a l'intention que la prochaine mission SLS / Orion – Artemis 2 – transporte un équipage pour réaliser une boucle autour de la Lune et un retour sur Terre en 2024, marquant le premier voyage d'astronautes  autour de la lune depuis 1972.

Ensuite, les futures missions Artemis intègreront un atterrisseur  pour transporter des astronautes, du vaisseau spatial Orion en orbite lunaire jusque sur la surface lunaire.

 

Le 20 juin, l'équipe de lancement de la NASA a entièrement rempli les réservoirs de la fusée lunaire avec de l'hydrogène liquide et de l'oxygène liquide lors d'un test de compte à rebours,  accomplissant un objectif majeur que les responsables voulaient conclure avant de procéder aux préparatifs finaux du lancement.

Une série de comptes à rebours d'entraînement en avril a été émaillé par des problèmes techniques qui ont empêché le ravitaillement complet de la fusée.

 

La répétition du compte à rebours du 20 juin n'a pas été exempte d'ennuis. Les ingénieurs ont détecté une fuite d'hydrogène dans un raccord à déconnexion rapide près du bas de l'étage central de la fusée, dans une ligne qui élimine l'excès d'hydrogène hors système pour conditionner thermiquement les quatre moteurs principaux RS-25 lors de leur allumage.

L'équipe de lancement a surmonté le problème et a poursuivi le compte à rebours jusqu'à T-moins 29 secondes, environ 20 secondes avant le moment que les ingénieurs voulaient atteindre lors de la répétition générale. L'un des objectifs finaux du test non réussi le 20 juin était essai fonctionnel des pompes hydrauliques alimentant les mécanismes de direction des deux propulseurs à combustible solide de la fusée, qui fournissent 80% du contrôle  d'orientation pendant les deux premières minutes de lancement.

Les équipes au sol  ont activé avec succès les unités de puissance hydraulique lors d'un autre test le 25 juin, ouvrant la phase préparatoire à la fusée pour son retour au bâtiment d'assemblage.

Le retour au hangar devait commencer tard jeudi, mais la NASA a repoussé cette opération d'une journée pour achever les travaux sur la rampe de la voie des chenilles menant au pas de tir. Les équipes ont terminé les préparatifs de la voie  à l'aide d'équipements lourds avant de procéder au retour de la fusée, le vendredi soir.

Le crawler a atteint une vitesse maximale de près de 1,5 km/h pendant le voyage le trajet jusqu'au VAB. La masse combinée de la fusée lunaire SLS, de sa plate-forme de lancement mobile et du véhicule à chenilles pèse environ 21,4 millions de livres (je vous laisse convertir en tonnes).

L'équipe au sol a brièvement arrêté le transport de la fusée lunaire SLS à l'extérieur du VAB samedi vers midi , laissant le temps nécessaire au bras d'accès de l'équipage, sur la tour de lancement mobile, de se positionner à côté de la capsule  Orion.
Le bras d'accès est rétracté contre la tour du lanceur mobile lorsqu'il est en mouvement, et ne peut pas être étendu une fois que la fusée est à l'intérieur du bâtiment d'assemblage.

Avec cette passerelle déployée, le crawler a continué à se déplacer à travers l'immense porte verticale du High Bay 3. Le système de levage et de mise à niveau du transporteur a abaissé la plate-forme de lancement mobile sur des socles à l'intérieur du VAB pour clore le voyage depuis le pad 39B.

L'agence spatiale n'a pas officiellement fixé de date de lancement  pour la première fusée lunaire SLS, mais les responsables visent à ce que le lanceur soit prêt à décoller lors du vol d'essai Artemis 1 fin août ou début septembre, lorsque l'alignement de la lune, du soleil et de la Terre permettront à la mission d'atteindre tous ses objectifs.

Une période de lancement s'ouvre le 23 août et se termine le 6 septembre. La NASA dispose d' une autre fenêtre de lancement commençant le 19 septembre et se prolongeant jusqu'au 4 octobre, suivie de trois autres périodes de lancement de deux semaines jusqu'à la fin de l'année. Selon le moment où la mission Artemis 1 décollera, le vol d'essai d'Orion pourrait durer environ de 26 jours jusqu'à 42 jours. La durée de la mission dépend de la position de la lune par rapport à la Terre, pour permettre au vaisseau spatial Orion d'effectuer une demi-orbite autour de la lune.

Les périodes de lancement sont limitées par un certain nombre de considérations, notamment donc, la position de la lune sur son orbite autour de la Terre, les limites de temps pendant lesquelles le vaisseau spatial Orion peut voler dans l'ombre, sans lumière directe du soleil sur ses panneaux solaires, et des règles de rentrée et d'amerrissage, incluant  l'exigence d'un retour de jour sur Terre pour aider aux opérations de récupération dans l'océan Pacifique.

Les fenêtres de lancement pour le 23 août-sept, 6 fenêtres sont affichées ci-dessous. Les 30 août, 31 août et 1er septembre ne sont pas des dates de lancement valides car toutes les contraintes de la fenêtre de lancement ne sont pas remplies pour ces jours.

Fenêtres de lancement pour Artemis 1 fin août et début septembre. Crédit : NASA / Spaceflight Now
Une fois la fusée de retour à l'intérieur du bâtiment d'assemblage, les travailleurs étendront 10 ensembles de plates-formes d'accès pour atteindre différents niveaux du lanceur et érigeront un support d'accès pour atteindre la conduite d'hydrogène défectueuse.

Outre les travaux déjà prévus pour préparer la fusée au lancement, les techniciens répareront le connecteur d'hydrogène qui fuit découvert lors de la démonstration de ravitaillement le mois dernier. Les travailleurs remplaceront les joints en téflon sur les raccords à déconnexion rapide dans l'ombilic du mât de service, la connexion qui achemine les propergols cryogéniques entre la plate-forme de lancement mobile et l'étage central du SLS.

Les responsables pensent que l'un de ces joints s'est desserré de qq cm  pendant la déconnexion rapide et a commencé à fuir lors de la répétition du compte à rebours du 20 juin. Phil Weber, responsable de l'intégration de l'équipe des opérations au sol d'Artemis, a déclaré la semaine dernière que les travailleurs remplaceront probablement un joint similaire sur une conduite de remplissage et de vidange de propulseur plus grande à titre préventif.

D'autres travaux à l'intérieur du VAB comprendront le changement d'un boîtier d'avionique sur l'étage supérieur SLS et un chargement de logiciel sur l'ordinateur de l'étage supérieur. L'équipe au sol rangera également l'équipement final à l'intérieur de la cabine pressurisée du vaisseau spatial Orion et installera des batteries de vol sur l'étage principal, les boosters et le deuxième étage, selon Cliff Lanham,  directeur pour  Artemis 1 de l'équipe des opérations au sol de la NASA.

"Ensuite, en fin de compte, nous voulons faire nos tests de système  terminaux de vol, et une fois que cela sera fini, nous pourrons effectuer nos dernières inspections sur tous les éléments du vaisseau et les valider", affirme Lanham lors de la conférence de presse du 24 juin.

Le système final de vol consistera en des charges pyrotechniques sur la fusée qui seraient tirées pour détruire le véhicule s'il déviait de sa trajectoire et menaçait des zones peuplées.

L'équipe au sol à l'intérieur du VAB armera ce système et effectuera un test de bout en bout (Espérons, pas jusqu'au déclenchement des charges explosives !!! ), démontrant la capacité de l'équipe de sécurité de la Force spatiale à envoyer une commande de destruction à la fusée lunaire SLS. Le système de destruction en vol n'est certifié que pendant 20 jours après la fin du test, et la fusée devrait être ramenée au VAB pour revalider ces mécanismes.

Selon Lanham, les travaux sur la fusée lunaire SLS à l'intérieur du bâtiment d'assemblage de véhicules prendront environ six à huit semaines.

Weber a déclaré que l'équipe au sol "s'empresserait" de ramener la fusée au pad 39B après la vérification du système d'arrêt de vol. La fusée devra passer 10 à 14 jours sur le pad avant la première tentative de lancement, et le calendrier montre actuellement que l'équipe Artemis 1 pourrait entreprendre trois tentatives de lancement avant l'expiration de l'horloge de certification du système d'arrêt de vol de 20 jours.

Les responsables de la NASA devraient fixer une date de lancement cible dès la semaine prochaine.

[eric g 128]

Bonsoir,

Il semblerait que la NASA a choisit le 29 août.

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/la-nasa-annonce-un-possible-decollage-vers-la-lune-le-29-aout-20-07-2022-2483897_1924.php

[VNA1 385]

Bonjour:

 

"NASA will hold a media teleconference at 11 a.m. EDT Wednesday, July 20. . . 

 

https://www.nasa.gov/press-release/nasa-to-discuss-status-of-artemis-i-moon-mission-

 

 

Modifié 20 juillet 2022 par VNA1

[jackbauer 2 13 761]

Enfin le lancement le 29 août (de cette année) ?

 

 

[VNA1 385]

erreur-sorry

Modifié 20 juillet 2022 par VNA1

[jackbauer 2 13 761]

J-13 pour le lancement ! On peut commencer à y croire !!

Cette nuit à 03h00 (en France) la fusée va être transférée dans la zone de lancement

 

 

[symaski62 1 397]

 

[jackbauer 2 13 761]

La voilà de nouveau sortie de sa tanière, cette fois pour la dernière fois (normalement). Pourquoi à la nuit tombée ?

 

 

 

 

 

Modifié 17 août 2022 par jackbauer 2

[VNA1 385]

Il y a 4 heures, jackbauer 2 a dit :

Pourquoi à la nuit tombée ?

 

Bonjour: drama?

[Superfulgur 16 103]

Le 08/06/2022 à 15:32, jackbauer 2 a dit :

Thomas Pesquet un jour sur la Lune ?

 

J'espère !

Il fera des photos fantastiques de la Terre !!!

[capt flam 639]

Bref, encore un projet américain mythomane, Artémis le fille  de Zeus et sœur d'Apollon tombe aux oubliettes.

[VNA1 385]

Le 8/17/2022 à 15:28, capt flam a dit :

Bref, encore un projet américain mythomane, 

 

Bonjour:

 

[Huitzilopochtli 6 611]

Salut,

Pour faire suite aux impressionnantes photos proposées par Jack' :

https://spaceflightnow.com/2022/08/17/nasas-artemis-1-moon-rocket-arrives-at-launch-pad-for-lunar-test-flight/

Traduction automatique corrigée de l'article de Stephen Clark.

L'imposante fusée lunaire du système de lancement spatial de 98 mètres et le vaisseau spatial Orion sont arrivés sur leur pas de tir, après un transport nocturne depuis un bâtiment d'assemblage du Kennedy Space Center, se rapprochant un peu plus du décollage qui se ferait plus tôt que le 29 août, pour d'un vol d'essai sans pilote autour de la lune.

Après quatre répétitions du compte à rebours ayant eu lieu cette année, les responsables de la NASA ont décidé de poursuivre les préparatifs du lancement inaugural de la fusée lunaire SLS. Lors des tests précédents, des fuites d'hydrogène s'étaient produites ainsi que le signalement de problèmes avec l'équipement d'assistance au sol du centre spatial. Les responsables affirment que, désormais, ces problèmes sont résolus, permettant à la campagne de lancement de se poursuivre.

Plus d'une décennie de développement, en termes de poussée totale, le Space Launch System est la fusée la plus puissante jamais construite par la NASA. Les 8,8 millions de livres de poussée, si Alain Moreau passe par là, il nous fera peut-être la conversion... ou nous gratifiera d'une de ses délicieuses plaisanteries produites par les quatre moteurs Aerojet Rocketdyne RS-25 à carburant liquide de la fusée et les deux propulseurs des booster construits par Northrop Grumman représentent près de 15% de puissance en plus que celle de la fusée lunaire Saturn 5 du programme Apollo.  

La fusée est au cœur du programme Artemis de la NASA, avec pour objectif de ramener des astronautes à la surface de la lune dans la décennie. Si ce vol d'essai se déroule bien, la NASA prévoit d'équiper la deuxième fusée lunaire SLS et un vaisseau spatial Orion avec équipage pour la mission Artemis 2 en 2024, afin d'envoyer quatre astronautes autour de la lune.
Plus tard, les futurs vols  impliqueront des atterrisseurs lunaires commerciaux et une mini-station spatiale à construire en orbite autour de la Lune.

Une fois les tests et les réparations terminés à l'intérieur du bâtiment d'assemblage (VAB), la NASA a placé l'un de ses transporteurs sur chenilles (crawler) sous la fusée lunaire SLS et sa plate-forme de lancement mobile, mais mardi soir, le départ a été retardé d'environ une heure pour attendre qu'une cellule orageuse s'éloigne du centre spatial.

La NASA a enregistré le premier mouvement du crawler à 21h55 HAE (01h55 GMT). Après avoir ouvert les hautes portes verticales du VAB, le robot s'est arrêté pour permettre aux équipes au sol de faire pivoter le bras d'accès de la tour de lancement mobile, l'éloignant du vaisseau spatial Orion. Avec le bras en position sécurisée pour le déplacement, la chenille a repris son mouvement et a atteint une vitesse de pointe juste en dessous de 1 mph.

La fusée lunaire, sa plate-forme de lancement mobile et la chenille pesaient environ 9700 tonnes et devait se déplacer de 6,8 kilomètres vers le complexe de lancement 39B, en suivant une voie recouvert d'un remblai de roches broyées pour atteindre le PAD.

Sur cette large piste aménagée, mercredi, le crawler a dû rouler sur une pente menant au pad 39B en utilisant son système de levage et de mise à niveau hydraulique pour maintenir la fusée lunaire SLS parfaitement verticale.

Une fois en position au-dessus du déflecteur de flammes du pas de tir, le crawler a abaissé la plate-forme de lancement mobile sur des socles de support. La fusée a été déclarée installée sur la rampe de lancement à 8 h 03 HAE (12 h 03 GMT),  déclare un porte-parole de la NASA. L' installation a duré 10 heures et 8 minutes.

Ce transport nocturne de mercredi  la troisième fois que la NASA déplaçait l'énorme fusée vers son PAD, après des déploiements en mars et juin pour des tests de démonstration de compte à rebours. Le 20 juin dernier, la NASA avait déjà réussi à remplir complètement les réservoirs de la fusée avec plus de 2 840 000 litres d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide.
Les validations finales, les inspections et les tests sont prévus au cours des deux prochaines semaines. Les équipes au sol chargeront le carburant hydrazine dans les unités de puissance hydraulique des booster, qui dirige le système de contrôle du vecteur de poussée sur chaque propulseur. Le système de guidage est le principal responsable de la direction dans les deux premières minutes du vol de la fusée .

Un compte à rebours de deux jours commencera le 27 août, la fenêtre de lancement de deux heures devant s'ouvrir à 8 h 33 HAE (12 h 33 GMT) le 29 août.

Le premier étage de la fusée lunaire SLS, construit par Boeing, déclenchera ses moteurs pendant environ huit minutes, puis un second étage, produit par United Launch Alliance allumera à deux reprises ses moteurs pour envoyer le vaisseau spatial Orion vers la lune. La capsule Orion, fabriquée par Lockheed Martin, manœuvrera sur une orbite rétrograde autour de la lune pour les vérifications avant les futures missions humaines.

En supposant que le lancement ait lieu le 29 août, le vaisseau spatial Orion reviendrait sur Terre pour un amerrissage dans l'océan Pacifique au large des côtes de la Californie le 10 octobre.

La NASA a des opportunités de lancement de secours disponibles les 2 et 5 septembre. Si le lancement n'a pas lieu d'ici la première semaine de septembre, la NASA devra renvoyer la fusée lunaire SLS au bâtiment d'assemblage de véhicules pour un nouveau test  sur le système de destruction, un mécanisme de sécurité qui détruirait le lanceur s'il s'écartait de sa trajectoire et menaçait des zones peuplées.

Ce test retarderait probablement le lancement  jusqu'à fin septembre ou début octobre, bien avant la prochaine période de lancement de deux semaines de la mission, ou peut-être même jusqu'à la série suivante d'opportunités  à la mi-octobre.

Les périodes de lancement d'Artemis 1 sont déterminées par les exigences, telles que la position de la lune sur son orbite de 28 jours autour de la Terre. Les responsables de mission exigent également que la trajectoire ne place pas le vaisseau spatial Orion dans l'ombre pendant plus de 90 minutes, pour garantir que les panneaux solaires du vaisseau spatial puissent produire suffisamment d'énergie tout au long du vol. Les responsables souhaitent également que la capsule Orion amerrisse dans le Pacifique pendant la journée à la fin de la mission.

Ces impératifs conduisent les périodes de lancement  à des cycles d'environ deux semaines puis deux semaines de pose.
Le vol d'essai SLS est une étape importante du programme qui a commencé en 2011, lorsque le Congrès a ordonné à la NASA de concevoir et de construire une gigantesque fusée en utilisant une technologie issue des navettes spatiales qui avaient été mise à la retraite. À cette époque, la NASA espéraient lancer le premier vol d'essai SLS en 2017.

La NASA a attribué à Lockheed Martin le contrat de développement du vaisseau spatial Orion en 2006 dans le cadre du programme Constellation Moon de l'agence, qui a été annulé en 2010.

La NASA a maintenu le programme Orion grâce à deux restructurations majeures des efforts d'exploration de l'espace lointain, d'abord sous l'administration Obama, lorsque le Congrès et la Maison Blanche ont convenu de réorienter l'agence spatiale vers l'objectif d' une mission humaine sur Mars, avec une mission intermédiaire d'un équipage vers un astéroïde. 

L'administration Trump a recalé le programme d'exploration de la NASA vers la Lune. On a surnommé le programme lunaire Artemis, en référence à la sœur jumelle d'Apollon dans la mythologie grecque.

À travers tout cela, le programme Orion a survécu. La NASA a engagé 14,2 milliards de dollars pour développer le vaisseau spatial Orion de 2012 jusqu'à la fin de cet exercice le 30 septembre, plus 6,3 milliards de dollars supplémentaires dépensés pour le programme au cours de la décennie précédente dans le cadre du programme Constellation.

La NASA a prévu un budget de 22,4 milliards de dollars pour le programme SLS de 2012 à la fin de cet exercice. Au cours de la même période, 5,4 milliards de dollars supplémentaires ont été consacrés à la préparation de l'infrastructure au sol du Kennedy Space Center pour les missions SLS et Orion.

 

Modifié 22 août 2022 par Huitzilopochtli

[jackbauer 2 13 761]

 

[Huitzilopochtli 6 611]

Dernière semaine avant le lancement d'Artemis 1, comprenant les derniers préparatifs  de la capsule Orion des boosters.

https://spaceflightnow.com/2022/08/22/final-week-of-artemis-1-preps-include-orion-closeouts-and-booster-servicing/

Extraits traduits de l'article :

Les équipes au sol du Kennedy Space Center vont charger du carburant dans le système  directionnel de la fusée lunaire et finaliseront les opérations de fermetures de la capsule Orion au sommet du lanceur, cette semaine, préparant le début de la séquence de compte à rebours de deux jours samedi avec un décollage prévu lundi.

La NASA a autorisé la fusée lunaire de 322  pour son premier vol après qu'elle ait réussi un examen complet des ses système, mais des étapes importantes restent à faire au cours de cette semaine, avant le décollage du vol d'essai non habité d'Artemis 1.

Un membre de l'équipe au sol Artemis est vu à l'intérieur de la salle blanche près de l'écoutille du vaisseau spatial Orion lors du retour de la fusée lunaire vers le bâtiment d'assemblage de véhicule, le 2 juillet. Crédit : Stephen Clark / Spaceflight Now

"Obtenir votre autorisation de vol représente une étape capitale", nous dit Mike Sarafin, responsable de la mission Artemis 1. 
« La fusée est-elle prête ? Le vaisseau spatial est-il prêt ? Est-ce que toutes les équipes sont prêtes ?

Les gestionnaires ont conclu que tous les systèmes sont prêts à passer à la phase finale des préparatifs de lancement. Les responsables de la NASA espèrent que tout sera nominal pour le lancement lundi à 12h33 GMT. Cette première fenêtre de lancement sera d'une durée de 2 heures.

Mais il reste encore des étapes à franchir. Le compte à rebours de deux jours devrait commencer samedi à 14 h 23 GMT.
SLS est le lanceur le plus puissant jamais développé par la NASA. La fusée est au cœur du programme Artemis de la NASA, dans le but de ramener les astronautes à la surface de la lune vers la fin de cette décennie. 

Les deux propulseurs à fusée solide de la fusée lunaire Artemis 1, dont l'un est visible ici, utilisent des unités de puissance hydraulique pour entraîner leur système de cardan de buse afin de diriger le lanceur après le décollage. Crédit : Stephen Clark / Spaceflight Now

La NASA a fait transporter la fusée lunaire SLS vers le complexe de lancement 39B à Kennedy la semaine dernière depuis le bâtiment d'assemblage de véhicules, où les techniciens avaient effectué les dernières vérifications du véhicule impossibles à réaliser sur la rampe de lancement.

Charlie Blackwell-Thompson, directeur du lancement d'Artemis 1 à Kennedy, explique que les équipes au sol du pad 39B ont déjà connecté les systèmes de propulseurs, électriques, de commande et de contrôle entre le pad 39B et la plate-forme de lancement mobile après l'arrivée de la fusée sur le pad, mercredi dernier.

Tôt mardi (hier), les équipes du pad 39B devaient commencer à charger les mécanismes de direction sur les deux propulseurs à combustible solide de la fusée, avec de l' hydrazine, afin d'alimenter les unités de puissance hydraulique dans le système de contrôle vectoriel de poussée.

Sur le vaisseau spatial Orion, au sommet de la fusée, les équipes au sol ont installé des expériences biologiques, des dosimètres de rayonnement et un démonstrateur de technologie d'interface d'équipage à commande vocale nommée Callisto.
Les équipes ont fermé lundi l'écoutille latérale du vaisseau spatial Orion. Celle-ci sera réouverte dans la semaine pour permettre aux techniciens d'entrer dans la cabine de  pour les vérifications finales, telles que le retrait des protections des hublots, selon Howard Hu, responsable du programme Orion au Johnson Space Center de Houston.

L'équipe au sol placera également «l'indicateur zéro g» de la mission à l'intérieur de la capsule de l'équipage d'Orion. Les missions spatiales humaines transportent traditionnellement un jouet en peluche pour flotter dans la cabine une fois que le vaisseau spatial atteint l'orbite. L'indicateur zéro g d' Artemis 1 est un Snoopy en peluche.

L'écoutille d'Orion sera fermée en fin de semaine pour la dernière fois avant le lancement, ouvrant la voie au début du compte à rebours samedi matin.

Le bras d'accès de l'équipage sur la tour de lancement mobile SLS sera rétracté dimanche, et les responsables se réuniront tard dimanche soir pour décider s'il faut commencer à charger 750 000 gallons d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide dans le premier et le second étage de la fusée. 

Si les autorités donnent leur approbation pour le ravitaillement, nous commenceront à remplir les réservoirs du premier étage peu après 05 h 00 GMT du lundi.

Crédit image : Alex Polimeni / Spaceflight Now.

Blackwell-Thompson, le directeur du lancement d'Artemis 1, a déclaré que l'équipe de lancement testera la fonction de purge d'hydrogène liquide une fois que le réservoir d'hydrogène liquide de l'étage central sera plein, quelque temps après 0800 GMT si le compte à rebours se déroule comme prévu. Cette procédure doit fonctionner pour permettre au lancement de se poursuivre.
Une autorisation finale est prévue à T-moins 10 minutes, lorsque les membres de l'équipe de lancement exprimeront leur dernier "go" ou "no go" pour le lancement. L'ordinateur de séquence lancement au sol prendra le contrôle du compte à rebours à T-moins 10 minutes et se déclenchera, supervisant les étapes finales pour configurer la fusée lunaire SLS et le vaisseau spatial Orion pour le décollage.

L'ordinateur de séquence du lancement passera par plusieurs contrôles majeurs pendant le compte à rebours. 
Les quatre tuyères du moteur RS-25 issus du programme des navettes spatiales, subiront une vérification des variations directionnelles dans les trois dernières minutes.

L'ordinateur de bord de la fusée prendra le contrôle du compte à rebours à T-moins 30 secondes. C'est à ce moment que la répétition du compte à rebours du 20 juin s'était terminée. Il s'était arrêté automatiquement à T moins 29 secondes lorsque l'ordinateur de la fusée avait détecté que les moteurs n'étaient pas correctement conditionnés pour l'allumage, en raison de la fuite dans la conduite de purge d'hydrogène.

La NASA espérait alors atteindre T moins 9 secondes.

Les moteurs s'allumeront à T moins 6 secondes et fonctionneront à pleine puissance, chacun produisant 418 000 livres de poussée. Si les quatre moteurs sont okay, l'ordinateur enverra la commande pour allumer les deux booster pour  le décollage.

Vapété, vapapété ?... 

[Alain MOREAU 7 318]

Il y a 2 heures, Huitzilopochtli a dit :

Vapété, vapapété ?... 

 

Je ne leur souhaite pas.

Mais quitte à péter, vaut mieux maintenant que la prochaine fois.