zirkel 2

Oups! Ça peut coûter cher un ADC...

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Il y a 19 heures, Olivier Meeckers a dit :

Tiens-nous au courant si tu trouves quelque chose de compatible. Merci.

Tu nous diras ça dans ton prochan livre, Thierry ? 

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Il y a 2 heures, Sébastien Lebouc a dit :

C'est la question que j'ai pas osé te posé hier...car je redoutais cette réponse.

J'ai pas utilisé mon ADC depuis cet automne, mais j'ai bien peur qu'il y ait plein de tour de réglage...

En ce qui me concerne je n'ai aucun problème ni avec le nombre de tour ni avec l'absence de graduation. Dans l'absolu je préfère un système à 2 manettes façon zwo, avec une molette à 2 paramètres on risque de changer là en touchant l'autre sans forcément aller dans le bon sens. Avec 2 molettes pour faire une mise à jour du réglage au bout de 1/2h par exemple il est souvent suffisant de ne bouger qu'un seul levier, on corrige ainsi l'angle de l'ADC et sa puissance simultanément dans le même sens. 
Mais bon après ce sont des questions assez subjectives selon les habitudes des uns et des autres. Et aussi de contexte, Thierry a été gêné surtout au Pic du fait de ne pas avoir l'écran et l'ADC au même endroit. 

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Il y a 2 heures, jldauvergne a dit :

Thierry a été gêné surtout au Pic du fait de ne pas avoir l'écran et l'ADC au même endroit. 

Un petit appel visio avec l’écran de l’ordinateur et hop :D 

 

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ça va quand tu es 2. Perso je fais à l'oculaire, mais passé le méridien il devient très haut, c'est casse gueule. 

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il y a 11 minutes, jldauvergne a dit :

Perso je fais à l'oculaire, mais passé le méridien il devient très haut, c'est casse gueule


Dans FireCapture, il y a un outil pour régler l’ADC. Ça marche bien ce truc et plus sensible que l’œil humain.

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il y a 26 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Dans FireCapture, il y a un outil pour régler l’ADC. Ça marche bien ce truc et plus sensible que l’œil humain.

Si tu surexpose la planète, l'oeil humain est bien plus efficace que FC. Il te laisse facilement une erreur de 1 pixel. Je n'utilise jamais la fonction du coup. 

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à l’instant, jldauvergne a dit :

Si tu surexpose la planète, l'oeil humain est bien plus efficace que FC


On fait comment pour surexposer à l’œil nu? 😬

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il y a 2 minutes, Olivier Meeckers a dit :

On fait comment pour surexposer à l’œil nu? 😬

Chez moi je règle à la caméra surexposé et au Pic à l'oculaire. A l'oculaire on est très précis surtout avec une ouverture de 1m devant, c'est ça la surexposition, prendre 10 fois plus de lumière qu'à la maison :) 
 

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il y a 7 minutes, jldauvergne a dit :

Chez moi je règle à la caméra surexposé et au Pic à l'oculaire

 

Tu devrais peut-être essayer avec FireCapture. En plus, tu visualises bien sur l'écran comment régler l'ADC pour qu'il soit parfaitement de niveau par rapport à l'horizon. 

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il y a 7 minutes, Olivier Meeckers a dit :

Tu devrais peut-être essayer avec FireCapture. En plus, tu visualises bien sur l'écran comment régler l'ADC pour qu'il soit parfaitement de niveau par rapport à l'horizon. 

Oui j'ai essayé. Je suis plus précis en me fiant à ce que je fais moi. Je le vois bien d'ailleurs que quand je suis bien réglé il me trouve souvent encore 0.5 à 1 pixels, parfois 2. Au traitement tu vois bien si ces pixels sont là ou pas. 
Essaye de surexposer (franchement), tu verras. 
 

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Le 4/5/2022 à 12:48, Olivier Meeckers a dit :

Retour aux choses sérieuses! Je viens enfin de réceptionner mon nouvel ADC GreatStar à 4 prismes. Il aura fallu patienter près d'un an et demi et envoyer pas mal d'emails, souvent restés sans réponse, pour l'obtenir.

 

Salut,

 

Je déterre ce post de quelques mois, Olivier ça donne quoi ta "user experience" avec l'ADC GreatStar? Je galère un peu avec mon newton de 400 et PA MK2 (bon je savais que ça n'allait pas être simple...), donc je lorgne sur celui-la.

 

Merci,

 

Simon

Modifié par AlSvartr

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Le 28/03/2022 à 15:35, jldauvergne a dit :

Finis ta phrase. C'est très efficace .... pour décollimater le télescope :)

C'est juste.
Je fais la collim avec l'ADC (ZWO) dans le train optique avec le réglage nécessaire à l'observation du moment.
Il faut donc recollimater à chaque modif des prismes lors de la session.
En revanche, je me demande s'il suffirai de corriger la collim en recentrant l'objet à l'endroit du capteur où il était avant correction, sans toucher à la monture mais à l'aide des vis de collimation.
Je suppose que ce n'est pas si simple, mais si c'était une solution approchante, ça ferait gagner du temps.
Je ferais bien le test un jour si du temps précieux à observer n'était pas gâcher car collimater en stackant l'image est souvent nécessaire dans les conditions fréquentes de turbulences belges 😫

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Il y a 4 heures, xmeex a dit :

vanche, je me demande s'il suffirai de corriger la collim en recentrant l'objet à l'endroit du capteur où il était avant correction, sans toucher à la monture mais à l'aide des vis de collimation

Oui. Si ca suit bien

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C est l idée aussi avec une platine xy. Tu recentre et ca prend 2s sans perdre la collimation.

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Bonjour

 

Il y a 5 heures, xmeex a dit :

Il faut donc recollimater à chaque modif des prismes lors de la session.

 

Euh non, je ne pense pas, je ne vois pas pourquoi. Le correcteur de dispersion en théorie corrige la dispersion et dévie légèrement le faisceau de sortie et donc la position du centre de champ. Mais pour moi, il ne modifie pas la collimation.

Le soucis c'est de recentrer à la raquette la planète une fois le réglage du correcteur fait car alors ça revient à placer la planète en dehors du centre de champ et donc avec le risque de se payer les aberrations dans le champ, comme par exemple la coma sur les Dall Kirkham qui vient assez vite. Dans ce cas, il faut déplacer tout le train optique derrière le correcteur pour refaire coincider le centre de champ et le centre de la caméra : d'où la platine XY dont parle @jldauvergne.

 

Quant à recentrer avec les vis de collim : pas convaincu que ça marche effectivement, je n'ai jamais fait ça donc je ne saurais conclure ... mais ça me semble bizarre de toucher à ces vis. Et d'ailleurs lesquelles ? primaire ou secondaire ?

Et pour moi ce n'est pas la même chose que l'utilisation de la platine. Avec la collim on corrige en amont du correcteur et avec la platine on recentre en aval ... donc ce n'est pas équivalent ?

 

JP

 

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En effet, mais le réglage de l'ADC joue sur un axe (il va déplacer le champ verticalement). Il est possible de corriger en décalant le ROI du capteur mais cela implique 1) d'avoir un gros capteur, capable de suivre le déplacement (ce qui n'est pas le cas avec de petits capteurs typ ASI464 et avec de grosses focales) et 2) de ne faire que du planétaire car en lunaire c'est une (très) mauvaise solution.

C'est une hérésie de retoucher la collimation à cause de l'ADC, c'est parfaitement contre productif. La platine XY c'est bien mieux, et mieux encore, une platine en Y seulement avec un "point zéro". C'est ce que j'ai conçu en 3D et ça marche très très bien. Parce que la platine XY, pour identifier le "zéro" sur X ET sur Y c'est pas évident.

 

Marc

 

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Tout à fait d'accord avec Marc. Ca me paraît très hasardeux - et accessoirement assez pénible - de rendre la collimation dépendante du réglage de l'ADC. 

Pour ma part, voila comment je procède, à toutes fins utiles.


Je fais le réglage de l'ADC avec l'ASI 224. Je place d'abord la planète au centre du capteur (là où j'ai peaufiné la collimation). Je joue ensuite sur les réglages de l'ADC pour supprimer le liserés rouge et bleu. Bien entendu, avec un ADC à simple paire de primes, cela déplace la planète. L'astuce consiste à tourner le caméra de telle sorte que ce déplacement se fasse selon le plus grand axe du capteur de telle sorte que ladite planète ne sorte pas dudit capteur. Puis, sans toucher à raquette (et donc sans recentrer la planète, ce qui reviendrait à introduire de la coma), je place la ROI d'acquisition autour de la planète. Si je dois par la suite changer de caméra (en passant à l"ASI 290 dans mon cas), je mémorise visuellement où se trouve la planète sur le premier capteur et je la replace approximativement au même endroit sur le second (il ne faut pas être au pixel près ici !).  Avec mon setup (CN-212 @ F/D=18, ASI 224 et 90), la manip fonctionne sans pb pour Jupiter et juste pour Saturne. Pour Vénus, je dois parfois "extrapoler" la position sur le capteur couleur car la planète à tendance à sortir mais c'est gérable.

J'imagine qu'avec des capteurs plus gros, ca doit être plus facile.

Le seul inconvénient - si on peut dire - c'est qu'avec cette approche, on fait l'acquisition avec la planète tournée de 90° par rapport à l'image "normale". C'est un peu perturbant au début - surtout pour Saturne - mais on s'y fait. Et de toutes façons, c'est facile à rectifier au traitement. 

 

Il est clair qu'une platibe XY est une solution plus propre et plus simple, mais ca reste cher (et diffciile à trouver de ttes façons).

 

Just my two cents comme disent les anglais.

 

Jocelyn

http://www.astrosurf.com/blogs/blog/21-les-pieds-dans-leau-mais-la-tête-dans-les-étoiles/

 

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Ca marche bien, et effectivement c'est la solution la plus "facile".

Toutefois cela ne marche qu'en planétaire et, surtout, en petit champ.

 

En lunaire (ou en grand champ) le déplacement du ROI fait perdre énormément de surface utile au capteur (parfois plus de 70 à 80% sur une ASI178) et la platine revient alors en force.

Sur mon montage (ADC PA Mk3) j'ai placé le bouton à angle droit du déplacement et un niveau est fixé sur le haut. Ainsi je peux à tout moment re-orienter le montage pour rester vertical.

Le bouton permet de régler l'ADC sans changer l'orientation (c'est la plaie avec 2 boutons, c'est pour cela que j'ai fait la migration Mk2 -> Mk3). La platine sur "zéro", la cible au centre, mes réglages (C11 + barlow) peuvent engendrer un offset d'environ 5mm, ce qui est le réglage maximum de mon montage. Je règle donc l'ADC, puis je "vais rechercher" la planète avec le réglage platine.

 

J'ai fait un excel pour évaluer le défocus engendré par le tilt et une fois corrigé, le résidu aux extrémités du capteur sont généralement confondus dans le cercle de confusion. Donc pas trop de soucis à se faire. Par contre, quand on réduit le F/D, assez vite le champ (qui n'est plus plan à cause du tilt) montre un différentiel "haut/bas" assez sensible, et revient limiter la surface "utile" du capteur.

A mon boulot j'ai failli avoir accès à une machine CNC pour usiner ma platine en alu (plutôt qu'en impression 3D) mais je vais changer sous peu donc cela me passe sous le nez, tant pis !

 

Une photo de mon montage initial avec le niveau dans le prolongement de l'axe

IMG_20210614_055732.jpg

Trop fragile je l'ai déplacé au dessus de la platine (le truc rectangulaire qui suit l'ADC).

Le plan du montage

Clipboard 1.jpg

Une paire de ressorts pour le rappel, et une vis pour tirer la platine (verte). L'entrée et la sortie sont en T2. Les graduations (rouge) pour le réglage mais en pratique seul le "zéro" est utile. Le trou transversal était pour maintenir l'orientation de l'ensemble vissé, mais c'est inutile.

A refaire : il manque un peu de filetage sur la sortie (verte) pour permettre de placer une contrebague en T2. Pour mettre une grosse charge (ou pour la pérennité du truc) au bout, le refaire en métal.

 

Marc

 

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    • Par lpalbou
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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
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      ----
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      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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