bricodob300

Mersenne Nasmith, qques interrogations.

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Et sur ce concept, que je trouve épatant pour de gros diamètres avec un f/d assez long, donc plus faciles à réaliser et avec moins d'aberration, me suis toujours demandé quelle était la résolution atteinte, si c'est celle du m1 ou celle de la lunette ?????

 

Sinon oui, je suis étonné qu'il n'y ait pas un baffle pour éviter la vision "double" qui devrait sinon se superposer ???? J'pige pas...

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Il y a 2 heures, serge vieillard a dit :

vision "double" qui devrait sinon se superposer ???? J'pige pas...

Idem, intriguant. J'ai relu plusieurs fois le ressenti d'Al Nagler. Dans une premier temps je pensais que les "2 champs" se superposaient. Puis il m'a semblé que un champs... était entouré par un autre plus large... bref c'est quoi un kaléidoscope ce truc ?

Au départ un Mersenne ne permet-il pas simplement d'observer sans oculaire ?

Modifié par bricodob300

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Il y a 3 heures, serge vieillard a dit :

Et sur ce concept, que je trouve épatant pour de gros diamètres avec un f/d assez long, donc plus faciles à réaliser et avec moins d'aberration

Et en augmentant la focale sans rallonger le tube ça permettrait d'échapper à l'escabeau et la parabolisation serait moins difficile car le miroir moins creusé ?

Dobson avec échelle.JPG

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Ben c'est ce que j'imagine, ce qui serait assez pratique à l'usage. Juste une structure triangulee plus longue, du confort les 2 pieds au sol sans contorsion et un miroir moins pénible à sortir correctement, mais avec un seul miroir plan et sortie dans l'axe de hauteur 

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il y a 29 minutes, serge vieillard a dit :

, mais avec un seul miroir plan et sortie dans l'axe de hauteur 

Le secondaire est compliqué à mettre en forme, proche d'un cassegrain.

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Question naïve : puisque le mirroir primaire concave et le mirroir secondaire convexe ont des courbes "qui s'annulent" pour produire un faisceau  lumineux "cylindrique", n'est-il pas possible de le faire avec des miroirs de surfaces sphériques plutôt que paraboliques ?

Pour de gros diamètres, ce devrait être plus faciles à réaliser.

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il y a 6 minutes, eliot a dit :

des miroirs de surfaces sphériques plutôt que paraboliques ?

euh la non, on ne verrait que du flou... à essayer de trouver la bonne position de l'autre sphère convexe.

sphere vs parabole : l'aberration sphérique est trop grande, seule la parabole est stigmatique (convergence vers un seul foyer).

raytracing-sphere.pngray-tracing-parabole.png

Modifié par lyl
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ça paraît un bon concept pour un gros diamètre en solaire Ha. Secondaire avec traitement qui va bien pour faire un ERF par reflection puis faisceau colimaté comme il faut pour un ou 2 Fabry Perot, ou bien lunette Ha directement. 

A creuser, ça me plait!

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... oui mais quelqu'un aune réponse quant à la résolution de ce système ? Celle du miroir primaire ou de la lunette ???? Ça m'interroge.

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Le 15/09/2023 à 21:34, bricodob300 a dit :

particulièrement le fait que la partie du ciel hors axe soit accessible au miroir de renvoi Nasmith et vienne se "superposer " à l'image issue du primaire dans le réfracteur. 

@serge vieillard : c'est dans l'énoncé du sujet.

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@lyl oui mais ce qui est incompréhensible (pour mon petit cerveau du moins...) c'est qu'à  priori  alors que toutes les surfaces réfléchissantes sont à fd 5 il serait possible d'utiliser un refracteur à  fd 7 ou8 par exemple ? Ch'ais pas mais mais y a comme une incohérence 

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les deux paraboles réfléchissantes ont le même foyer, elle font une image à l'infini d'un objet à l'infini. elles transportent l'infini en quelque sorte mais en compressant le diamètre du faisceau et en divisant le diamètre du champ dans le rapport de leurs distances focales respectives.

il n'y a pas de miracle la dedans, c'est ce que fait n'importe quel instrument visuel pointé vers les étoiles.

 

j'avais donné à dessein l'exemple d'un chercheur que tu tiendrais derrière un instrument pointé vers une étoile (entendre que ce dernier doit être préalablement réglé "à l'infini"): il faut que son diamètre soit supérieur à la pupille de sortie de cet instrument pour ne pas le diaphragmer mais par contre on ne s'occupe pas de ce qui se passe dans ce chercheur ensuite (d'ailleurs celui ci c'est peut être ton oeil, une petite lunette ou une caméra avec un objectif, etc.).

 

tu ne fais qu'enquiller successivement deux instruments, le premier regarde dans le second.

Modifié par asp06
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Le 15/09/2023 à 21:34, bricodob300 a dit :

Nagler décrit la superposition des champs de faible et de forte puissance comme se mélangeant presque imperceptiblement — jusqu'à ce que vous déplaciez la lunette pendant l'observation. L’effet est alors « époustouflant ». En effectuant un panoramique, vous voyez des objets se déplacer lentement au bord du champ, puis passer soudainement à une « explosion d'ouverture » rapide dans le champ central de haute puissance

@asp06 ok c'est pigé, je comprends mieux dans le cas "simple" ou le réfracteur récupère ce faiceau compressé dans l'axe du primaire, SANS miroirs plans avec un bafflage bien conçu. Bien conçu de façon à  ce que la lumière hors axe ne puisse pas pénétrer dans ce réfracteur. 

 

  Mais le "phénomène" décrit par Nagler me paraît bizarre. Et que ce "mélange de champ de faible et de forte puissance" soit apparemment recherché par cette lumière parasite en quelque sorte, continu de m'interroger...

 

Merci encore de votre patience ;)

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Il y a 7 heures, lyl a dit :

c'est dans l'énoncé du sujet.

Désolé, mais j'ai rien trouvé à ce sujet dans ledit énoncé . D'où ma question.

A priori, je suppute que la résolution soit celle de la lunette, le M1 n'ayant pour fonction que de faire un entonnoir à photons.

Modifié par serge vieillard
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la résolution dépends du diamètre utile du M1. si tu regardes dans un 600 qui équipé d'un oculaire réglé à l'infini pour ton oeil, avec un chercheur 6x30, tu auras le champ du chercheur divisé par le grossissement de ton 600+oculaire avec la résolution du 600.

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Le 23/09/2023 à 15:06, bricodob300 a dit :

@lyl oui mais ce qui est incompréhensible (pour mon petit cerveau du moins...) c'est qu'à  priori  alors que toutes les surfaces réfléchissantes sont à fd 5 il serait possible d'utiliser un refracteur à  fd 7 ou8 par exemple ? Ch'ais pas mais mais y a comme une incohérence 

 

Merci à Alain @asp06 d'avoir pris la peine de réexpliquer et d'avoir fait l'analogie avec le compresseur d'image.

Le Mersenne transporte de l'infini vers l'infini, les rayons sont parallèles en entrée et en sortie avec l'avantage d'une compression des informations intéressantes.

Un gigantesque multiplicateur de diamètre pour l'instrument qui se branche dessus, sans contrainte de f/D.

 

Si le champ couvert par l'instrument branché est un peu plus grand, on a un effet de loupe centrale qui vient remplacer l'image qui serait vue normalement. Le pourtour est géré normalement.

Modifié par lyl
retrait de propos inappropriés

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l'histoire du double champ est expliqué en petits caractères dans le premier encadré: le champ de la lunette est tel qu'elle voit directement le ciel sans passer par les paraboles

il y a un fondu, une superposition, entre le champ étendu de la lunette qui disparaît progressivement quand l'objet observé s'approche de l'axe optique, et le champ réduit et centré sur l'axe de la combinaison complète.

 

si les plans vous embêtent dans le raisonnement, vous pouvez imaginer observer directement le ciel derrière un primaire troué.

d'ailleurs pour reprendre mon exemple du chercheur, ça doit fonctionner avec n'importe quel télescope cassegrain (sct, rc, mewlon, etc.): vous mettez un oculaire de grande focale, sans renvoi coudé (!), et faites le point à l'infini, puis vous observez avec un chercher derrière l'oculaire et vous devriez avoir la vision de ce double champ

Modifié par asp06
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Au départ j'ai précisé que j'avais quelques interrogations et j'ai dit que l'histoire du faisceau compressé  reprise par un refracteur c'était pigé. Merci d'ailleurs d'avoir pris ce temps d'explication.

 

Dans mon intervention qui précêde je revenais juste sur la partie de la lumière entrant dans le refracteur hors axe directement, sans passer par M1 ni M2, et qui ne  se retrouve pas "compressée" ou *traitée" de la même manière que le faisceau collimaté. 

 

C'est pour cela que je pensais qu'il était important que le refracteur soit impérativement du même rapport fd que M1. Apparemment pas.

 

J'ai évoqué la possibilité d'utiliser un bafflage, afin que cette lumière hors axe, non collimatée ne pénètrent pas ds le refracteur  je crois que Serge m'a suivi à un moment donné sur ce point.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Modifié par bricodob300

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D'accord @asp06

Je comprends mieux. Cette formule "à champ double" me semble être une curiosité qui tout au long d'une nuit d'observation doit être un peu pénible... Hormis le fait d'être assis, mais pour cela, il y a plus simple.

 

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Lyl,

Tes incontestables compétences en optique que nous apprécions tous ici ne t'obligent pas forcément à ce ton condescendant, c'est assez désagréable - merci pour le poisson rouge et cette réponse lapidaire ...

le sujet de cette formule optique est passionnant et nous y avons même pensé dans notre projet de club quant à la réalisation de notre 600. Et cette question de la résolution se posait. Ce qui ne nous empêcha pas de mener notre projet à terme en version standard newton, polissage du miroir compris. Comme quoi, on sait concevoir de beaux engins et polir des miroirs , mais avoir des lacunes dans 'autres domaines. Merci à ASP d'avoir répondu en précisant les choses, qui ne sont pas forcément si évidentes que ça, et qui souligne tout l'intérêt de ce forum où sans cesse, on en apprend toujours. Tant mieux si tu sais tout, je n'ai pas cette prétention.

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Le ratio des focales des 2 miroirs produisant dans le cas présent un allongement de la focale effective de l'instrument, exactement comme le fait aussi la combinaison des miroirs d'un Schmidt-Cassegrain qui est aussi une association de miroir convexe et concave.

 

Il semble exister d'ailleurs plusieurs types de Mersennes :https://www.researchgate.net/publication/358520031_Two-mirror_aplanatic_telescopes_with_a_flat_field/fulltext/6205d49987866404a15eb109/Two-mirror-aplanatic-telescopes-with-a-flat-field.pdf?_tp=eyJjb250ZXh0Ijp7ImZpcnN0UGFnZSI6Il9kaXJlY3QiLCJwYWdlIjoicHVibGljYXRpb24ifX0

 

image.png.7340286f0330dc08736b301edb7c264c.png

source : https://www.researchgate.net/publication/358520031_Two-mirror_aplanatic_telescopes_with_a_flat_field

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
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      ----
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    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

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    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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