BobSaintClar

Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

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Le 16/10/2023 à 01:08, BobSaintClar a dit :

à l'exception notable d'Evil Glob qui n'a pu s'empêcher de moquer ma voiture

Meuuuh non... elle est très bien ta voiture.   En plus elle a un capot assorti au museau de tes petits compagnons. Freins puissants ou bien ?

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Il y a 1 heure, Philippoïde a dit :

En plus elle a un capot assorti au museau de tes petits compagnons

expliquer la blague ...... :D

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Le 19/10/2023 à 22:15, serge vieillard a dit :

ça c'est une belle merde !!!!!

J'ai été témoin malgré moi et impuissant de la mésaventure...

La différence malheureuse, là, c'est que les soirées où tu fais 60km pour merdouiller (j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin...), tu finis par en rigoler après-coup :D, mais dans le cas où comme la soirée racontée par Serge, tu crois bien profiter du ciel, mais en pliant tu vois que tu t'es fait spolier, là le goût reste amer longtemps après >:(

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J'ai à une époque participé à de nombreuses soirées publiques sans inscription préalable où l'on accueillait plusieurs centaines de personnes sur quelques heures. Ca représentait entre 10 et 20 instruments allant le l'APO de 130 au dobson de 500, et tout les accessoires (oculaires, filtres, binos ,...) qui vont avec....Autant dire que le risque de vol était bien présent. Pour éviter les problèmes c'était un oculaire à la fois hors de la valise, aucun instrument sans surveillance ne fut-ce que 10 secondes,...on se relayait pour aller prendre un café ou faire une vidange.  C'était éreintant mais en même temps indispensable. A ma connaissance il n'y a jamais eu de vol.

 

 

Il y a 13 heures, biver a dit :

j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin

 

Ah elle mérite d'être contée celle-là :D

Modifié par AlSvartr
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Il y a 13 heures, biver a dit :

(j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin...)

 

il y a 22 minutes, AlSvartr a dit :

Ah elle mérite d'être contée celle-là :D

Ah ben oui faut nous la raconter celle-là... Perso je suis tout ouïe... :)

Modifié par polorider

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J'imagine qu'en effet la plupart d'entre nous ont connu des soirées ou des nuits douloureuses ; mon propos était plutôt de narrer des évènements fantaisistes, des anecdotes burlesques, pas exactement des drames. Les histoires de vols et les agressions n'ont rien de distrayant et la plupart du temps, mieux vaut les oublier et passer à autre chose. Parfois cependant, il est bon d'en lire ou d'en entendre quelques-unes, à titre... préventif ! Inutile d'écrire qu'étant désormais nippon d'adoption, je me pose moins de question quand j'installe mon matériel à coté de gens dont j'ignore tout ! S'il n'y a que des japonais aux alentours, je peux partir dormir dans la voiture en laissant tout en vrac dehors :D

Modifié par BobSaintClar
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il y a 15 minutes, BobSaintClar a dit :

je me pose moins de question quand j'installe mon matériel à coté de gens dont j'ignore tout ! S'il n'y a que des japonais aux alentours

 

Et c'est la même chose en Thaïlande, c'est culturel... et même si tu oublies du matos dans le taxi on te le rapporte... sauf que là bas hélas c'est le ciel qui nous prive de ses richesses... on se plaint chez-nous, mais plus pourri que le ciel thaï, c'est difficile... turbu de malade, humidité et PL... c'est un peu mieux dans le nord, mais à peine...

Bref, heureusement à raz du sol ça reste le pays du sourire et rien que pour ça, en plus de leur tolérance et leur amabilité on a des leçons à prendre... :)

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Tu as bien raison !

Ben pour la poilade, le Nicolas, ce coquinou, pourrait nous en raconter de bien bonnes, comme cette fois où, avec l'assiduité à nulle autre pareille, était seul comme une âme en peine dans la boue beauceronne à observer l'une de ses innombrables comètes répertoriées, quand, de part sa parfaite immobilité le faisant paraître pour un élément naturel du décor bucolique, une chouette pris sa tête pour un perchoir. Imaginez une seule seconde le tableau : la solitude en  Beauce, la paille et la boue, le télescope avec un quidam immobile dans sa concentration observationnelle à laquelle aucun moine bouddhiste ne peut prétendre atteindre avec une telle sérénité, fut-il sur la voie du Nirvana, comme mort, statufié, et une hulotte sur le bonnet.... Le coquinou ne nous a jamais dit si, blanchissant ses nobles épaules, l'oisel avait fait une chiure avant le décolage, chose fréquente chez les volatiles.

Merdum, ben j'ai raconté à sa place :)

 

PS : les oculaires envolés étaient pourtant dans leur valisette, couvercle clos. Quel infâme !!!!

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il y a 18 minutes, serge vieillard a dit :

, et une hulotte sur le bonnet....

 

Se retrouver avec sa petite hulotte sur la tête, voilà qui est très original, et bien peu révolutionnaire... les sans-hulottes avaient eux la tête près du bonnet... phrygien...:P:)

 

et pour rester dans le sujet, on ne dira jamais assez à quel point les oculaires sont volatiles... même à travers les valisettes ils peuvent s'évaporer... hélas...o.O

Modifié par Daniel Bourgues
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Le coup de la chouette (hulotte), c'est au contraire un bon souvenir de communion avec la nature (si elle avait laissé un souvenir sur le bonnet j'en aurais une preuve matérielle...) - bien moins stressant que l'aboiement d'un chevreuil à proximité... Les chouettes sont souvent présentes autour de nous/moi lorsqu'on observe, et font partie du cadre - parfois discrètes, parfois moins en faisant un peu d'animation sonore...

Mais la nature - surtout du côté de la forêt de Rambouillet en 2006 - fournit aussi une faune un peu plus rustre... que même les voitures (ma 106 de l'époque) n'aiment pas trop rencontrer (un autre Nicolas du club en a fait aussi l'expérience depuis!).

Donc en 2006 c'était un petit sanglier (ou gros marcassin) à la traine du groupe qui a tenté de rejoindre les autres (que j'avais pourtant vus) juste quand je passais... à 2km du point d'observation. La voiture a quand même pu finir de me conduire jusqu'au village proche (Poigny-la-forêt)... mais j'ai du me résoudre, une fois arrêté et voyant qu'elle ne redémarrait plus (du côté alimentation du phare / radiateur / ... ça ne tournait plus trop bien), d'utiliser la cabine téléphonique pour appeler l'assurance + dépannage. Le dépanneur du coin est de sortie toutes les nuits pour ramasser les véhicules qui font des rencontres nocturnes... :/! Il m'a déposé à la gare de Rambouillet et je suis rentré en train... le Dobson de 25cm a du attendre 3j pour que je vienne le récupérer avec un autre véhicule... et la voiture à la limite de l'économiquement réparable à dû laisser sa place à une nouvelle...!

C'était donc une des rares, voire unique, occasion ou je suis allé observer avec tout le matériel, et la météo favorable, mais n'en ai rien fait!

Nicolas

Modifié par biver
une faune... pour dire en fait sangliers...
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mon plus beau raté? difficile de choisir, 

J'ai un petit souvenir d'une image magnifique avec une jolie diapo, au bout de 30 minutes de pose (sans autoguidage ;)  ) , un signal d'alerte est arrivé dans mon cerveau, le genre de truc très rare chez moi, ensuite ,

en voulant réagir, j'ai heurté un pied, de mon trépied ,avec mon pied droit...

Encore une belle occase de raté, GG  ;)

Mon Takahashi 180 n'était pas content, et je l'ai revendu :)  

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Il y a 17 heures, biver a dit :

la nature - surtout du côté de la forêt de Rambouillet en 2006 - fournit aussi un faune un peu plus rustre...

 

Un faune ou une faune?:P

 

En tout cas cette jolie coquille m'a remis en mémoire une soirée astro insolite... que Dubussy aurait pu mettre en musique en complétant son "Prélude à l'après midi d'un faune" par la soirée qui la suit...:P

 

Lorsque je dis que j'ai pratiqué l'astro exclusivement à l’œil nu, aux jumelles et bouquins depuis 40 ans avant de me décider à investir dans du bon matos il y a une bonne demi douzaine d'années, c'est faire abstraction de quelques appareils qui ne méritent sans doute même pas cette appellation... outre celui que j'ai fabriqué moi-même, sans doute le meilleur de cette série décevante, il m'est aussi comme tout débutant arrivé de m’illusionner en achetant quelques "trucs" bon marchés, mais très bien promus par des spécialistes marketing dénués de sens moral... "morale et marketing" me direz-vous, voilà bien un bel oxymore... bref ces quasi-jouets ont malgré tout eu l'intérêt de me faire rêver au moins tant que je ne les a pas essayés... et je dois aussi reconnaître qu'ils ont participé à me faire prendre patience jusqu'à ma retraite pour enfin m'orienter vers des instruments plus conséquents.

 

Bref, ce préambule pour dire que pourvu de l'un de ces ersatz à peine déballé et donc encore vierge de tout essai pratique, et moi même très néophyte en observation au delà de la limite offerte par mes 10x50 de base, je suis parti un soir avec un ami pour nous installer sur un petit promontoire girondin, "la butte de Launay"  si certains connaissent, une sorte de culminance de l'entre deux mers relativement isolée au milieu des vignes...

 

Je précise que bien que le lieu ne s'y prête guère, nous étions sobres... à peine installés, nous avons vu arriver une voiture qui s'est garée assez près de nous, il faut dire que sur la butte la place est chichement comptée parmi les buissons environnants, et n'ayant aucune habitude ni du lieu ni de l'observation nomade qui fait que nous pouvions être plusieurs à avoir eu la même idée, nous nous sommes regardés perplexes et avons immédiatement pensé, oh gens de peu de foi, que nous étions tombés par hasard sur un site de rencontres discrètes... ;)

 

Nous en étions là de nos réflexions, sous la lueur blafarde des étoiles et d'un quartier de lune montante, dans l'expectative, embarrassés et ne sachant trop quoi faire...

 

Pour amuser mes amis, j'ai trouvé depuis la bonne manière de conclure cette histoire à ce moment du récit, lorsqu'il m'arrive encore de la narrer... en disant que nous nous sommes sentis complètement rassurés lorsque nous avons vu ce visiteur intempestif déballer son gros engin... :)

 

Effectivement, il s'est avéré qu'un astram, mot dont j'ignorais alors la signification et même l'existence avait eu la même idée... et les mêmes doutes lorsque parvenu sur son spot d’observation il s'est trouvé nez à nez ou presque, avec deux noctambules suspects... il faut dire que notre équipement était si ridicule et à peine visible qu'il ne plaidait pas en notre faveur...

 

La soirée s'est très bien poursuivie, entérinant le fait que mon matos de pacotille ne valait pas un clou, nous avons en revanche fait la connaissance d'un aimable compagnon qui devant notre émerveillement nous a fait profiter de l'équipement imposant dont il disposait... et là je prie ceux qui ont l'esprit mal tourné de considérer que la convivialité est bien souvent à la base de notre passion, elle en est même le moteur essentiel.

 

Depuis que je suis moi même assez bien équipé et que j'organise de temps à autres pour mes amis des nuits "barbecue-étoilé", j'avais presque oublié cette anecdote insolite, et je remercie donc la Hulotte de Nicolas, ce très chouette volatile qui par le truchement de Serge a permis cette jolie coquille en forme de lapsus calami grâce à laquelle j'ai pu la graver dans le marbre de ce forum, inscrite pour l'éternité dans le grand livre des curiosités, fantaisies, cocasseries et autres loufoqueries qui nous réunit parfois...

Modifié par Daniel Bourgues
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il y a 55 minutes, Daniel Bourgues a dit :

Dubussy aurait pu mettre en musique en complétant son "Prélude à l'après midi d'un faune"

 

Selon les jours et les circonstances, il peut y avoir "Prélude à l'après-midi d'un aphone" aussi ;)

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Le 15/10/2023 à 16:03, Bruno- a dit :

CROA original mais très agréable à lire (puisque finalement ça a été un bon souvenir, j'ai l'impression :) ).

 

Quant à discuter des fois où on est sorti pour rien à cause de la météo, j'ai un exemple mais j'ai pas envie d'en parler (une observation du Soleil où un gros nuage est passé devant deux minutes avant la totalité).

Tiens, toi aussi tu étais à Alésia ??? 

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Il y a 2 heures, Daniel Bourgues a dit :

vu ce visiteur intempestif déballer son gros engin...

Il y a 2 heures, Daniel Bourgues a dit :

je suis moi même assez bien équipé

Je sens que ce fil va partir en sucette...:P

 

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il y a 40 minutes, olivier a dit :

Tiens, toi aussi tu étais à Alésia ??? 

 

il y a 36 minutes, Bruno- a dit :

On peut dire ça :)


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La butte de Launay, je connais aussi, c'est un des points culminants de la gironde : 143m !! On ne rit pas s'il vous plait, surtout du coté du Restefond.

Et ça a été aussi le théâtre d'une déconvenue lors d'un événement astro que ma mémoire a bien oublié, une occultation d'étoile il me semble mais pas sûr. Rendez vous au club de Vayres et vue la masse de brouillard, avec le seul courageux qui est venu au rendez vous, on hésite pour partir vers l'océan ou vers l'intérieur des terres. Bien sûr, je vous parle d'un temps sans portable ni internet. Gros malins que nous sommes, on se dit qu'en allant vers le point le plus haut de cette partie de la gironde, on va passer au dessus de la couche crasseuse. En l'occurence, le plus gros malin des deux, c'était moi, des idées lumineuses comme ça je peux en avoir à la pelle !

On s'est retrouvé sur la butte en plein brouillard sans aucun espoir que ça s'améliore. Bien entendu le lendemain, on a appelé tous les copains et du coté de l'océan le ciel était parfaitement dégagé comme il se doit. Banal mais efficace.

Modifié par olivier
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Je viens de lire ce fil avec beaucoup d'interet et il est passionnant ! Il m'est aussi arrivé quelques anecdotes qui ont suscité plusieurs frayeurs ou crises de rage.

Je vais vous en narrer quelques unes...

Jeune, J'habitais en banlieue sud de Rouen et la pollution lumineuse battait son plein. Quelques lampadaires aux vapeurs de mercure illuminaient le pied de mon iimmeuble d'une lumière blafarde.

j'allais donc m'installer dans le champ en face et le ciel était suffisament noir pour y faire de belles observations.

Puis sont arrivés les lampadaires boules aux vapeurs de sodium haute pression...Mon site était fichu. Le pire étant qu'à l'époque, même les bourgs plus reculés se sont équipés du même éclairage de folie.

Il a fallu que je trouve un endroit pas trop mauvais dans un chemin qui mène aux champs, à une centaine de mètres d'une route assez peu fréquentée, à l'ouest de Bourtheroulde et au sud-est de Bourg-achard, bien éclairés eux aussi. Soit environ 35km de chez moi. Ce jour de Mai 2002 je vais m'y installer pour photographier une conjonction de planètes et lune. Personne de l'association n'a voulu venir. Il faut dire qu'il y avait un match de foot important ce soir là. Bon, pas grave, La passion est là et je mitraille la conjonction en argentique. Il y a quand même un nouveau faisceau de boite de nuit qui balaie le ciel un peu plus loin. Grrrr. Je me dis qu'il faut que je profite vite de ma passion avant d'en changer radicalement au train ou ça va.

Arrivé presque au bout de la pellicule, je me retourne vers le nord et là de grands faisceaux lumineux rouges zèbrent le ciel au dessus de Bourg-acchard ! ho rage, ho desespoir ! Encore une nouvelle pollution ! Je vois déjà d'immenses spots au néon dirigés vers le ciel pour distraire les habitants du coin ! Le temps que les bons neurones s'allument  et un grand sourire me monte aux lèvres. Cependant il ne me restait plus que 2 photos.

wa-aurore1.jpg

wa-aurore2.jpg

Modifié par heliescope
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il y a une heure, heliescope a dit :

Le temps que les bons neurones s'allument

J'adore... ^_^

 

il y a une heure, heliescope a dit :

et un grand sourire me monte aux lèvres.

Tu m'étonnes...!!! 9_9

Merci pour ce partage  ;)

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J'ai eu quelques autres histoires qui m'ont bien fichu le trouillomètre à zéro :

Quelques temps plus tard, toujours au fond de ce chemin de labour qui est perpendiculaire à la route peu fréquentée, et toujours seul, j'entends venir une voiture au moteur en survitesse. S'ensuit un cycle de freinages et d'accélérations me faisant penser que le propriètaire ne malmènerait pas son véhicule ainsi s'il était aux commandes. Arrivé quasiment à l'embouchure du chemin, un type sort un fusil de chasse par la fenêtre arrière et troue un panneau de signalisation ! Oups ! La aussi j'ai fait vite à remballer, souhaitant que, si ces individus revenaient dans l'autre sens, ils ne verraient pas les catadioptres de ma voiture !

Une autre fois c'est un furet qui est venu renifler mes cartes du ciel  posées par terre au moment ou jétais plongé dedans ! une belle frayeur aussi !

Il fallait décidément trouver une autre solution que cet emplacement. Et puis je m'étais juré de ne pas revenir seul ici.

J'ai donc prospecter de jour un peu partout et fini par trouver un autre chemin de labour mais cette fois au nord de Rouen. Bon. Pas fameux car la pollution de la ville envahit tout le sud. Mais cette fois on y va en petit groupe de 4 ou 5. La nuit venu on s'installe avec les instruments. Pas pratique pour faire demi-tour car c'est un cul-de-sac, comme l'autre.

Une heure plus tard on voit arriver dans le chemin 3 voitures dont la première n'appartient sûrement pas à un astronome car elle est plein phares. Gloups...

6 ou 7 individus en descendent armés de bâtons. "Regloups" et même "gros gloups" ! Je m'arme de mon seul courage et vais à leur rencontre.

"Quick vous faites là" dit le premier sur un ton péremptoire. Heu...j'explique mon cas en toute bonne foi et en me disant que j'aurais peut-être du m'armer d'un trépied de téléscope.

En fait ils se sont radoucis comprenant que nous ne faisions aucun mal. Nous leur avons montré Quartier de Lune, planètes et objets évidents du ciel profond et ils sont partis. Ils avaient peur que nous n'étions là que par malveillance comme, selon leurs dires, cela s'était produit peu de jours auparavant. Nous n'y sommes jamais retourné car l'expérience n'avait pas été très agréable sur le coup !

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Je ne sais pas si c'est le bon terme du sujet mais plutôt des évènements qui ont "raccourci" la sortie sur le terrain. Une autre expérience de ce type m'est revenu en tête.

A la suite de ces mauvaises expériences nous avons trouvé un lieu dans le parc d'un château, détenu par une association de la banlieue parisienne, contre des animations pour les camps d'été  de colonies de vacances. Nous avions beaucoup gagné en sécurité ! Faisant parti des plus acharnés, il m'est arrivé d'y allé seul et une fois d'avoir à nouveau une grosse frayeur qui m'a fait partir en vitesse.

La nuit était calme et sans aucun vent. Les chouettes répondaient aux hiboux et seul une petite nappe de brouillard s'étalait en contrebas, curieusement bien délimitée, à une cinquantaine de mètres de ma position.

Je n'y prète guère attention et continue tranquillement mes observations, l'oeil rivé à l'oculaire. Combien de temps s'est il écoulé, je ne saurai le dire. Dans mon souvenir, assez peu. 5 ou 10 minutes, pas plus.

Je me retourne. la nappe était montée jusque derrière moi à 1 mètre tout au plus, et semblait figé là !  Ce qui semblait étrange sur le moment s'était le manque de transition entre la partie brouillard et non brouillard.

J'aurai pû y plongé une règle de 20 centimètres, y voir disparaitre les 10 premiers cm et parfaitement lire les 10 cm restants. Enfin c'est l'impression que j'ai eu. Ma frayeur a été telle que j'ai quasiment jeté le trépied en vrac sur le siège arrière, le C8 à fourche sur le siège de devant, Le classeur et les oculaires sur la couverture du coffre et suis rentré chez moi à toute allure ! 

Il est certain que je n'aurai pas eu la même réaction si nous avions été plusieurs. De plus quelq'un d'autre aurait pû voir monter la nappe plus tôt.

Par la suite le château a été vendu à un particulier et nous avons été prié d'aller observer ailleurs. Actuellement nous disposons d'un terrain aimablement prété par une commune, non loin d'un cimetière (seuls les morts ne demandent pas d'éclairage !). J'ai souvent prospecté le long des cimetières. Depuis, plus de grosses frayeurs mais je n'y vais plus seul. J'ai déménagé à la campagne et je peux faire désormais mes observations en solitaire sur la terrasse.

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      Allez j'envoie...
       
      NAT2024, récit d'aventure astronomique:
       
         Ça faisait des mois qu'il pleuvait, nous avons eu peur que les cinq jours à l'observatoire de Tauxigny se passent les pieds dans l'eau. Premier miracle, la météo nous a annoncé un séjour ensoleillé, chaud, avec des nuits claires quelques temps avant et c'est ce qui s'est passé ! Alors il a fallu tout charger, faire la route, installer le campement et monter les télescopes. Les deux jumeaux de 460 mm se jouxtaient et les télescopes de Fred, Paolo et Christophe furent disposés en T. Heureuse surprise, nos voisins d'à côté n'étaient autre que les Astrams de magnitude 78: Yannick, Nicolas, Cyril et leur acolytes étaient donc de la partie. Un peu plus loin au sud Loïc avec son Stellarzac 560mm plus une lunette H alpha double stack était posé; ça tombait bien en se 25ème cycle solaire! Au nord de notre campement une joyeuse bande  s'affairait gaiement dont Yves muni d'un Dobson de 600 mm . À l'ouest, Xavier Camer Astro dessinateur frénétique était installé avec son Dobson 500 ainsi que Jonathan avec ses  bino à vision amplifiée OVNI B.
          La première nuit s'est passée derrière nos télescopes respectifs pour reprendre en main le ciel que nous n'avions exploré que de rares fois depuis des mois. J'avais une liste étendue d'objets sur toutes les heures; Des classiques et des exotiques glanés au cours de l'année. Yannick m'interpellait régulièrement pour venir voir dans leur 600 mm. M51, superbe galaxie aux bras  spiraux cassés et régions de formation d'étoiles se dévoilait franchement. Ou la Galaxies  du cigare,  très lumineuse, arborant ses bandes sombres caractéristiques. Il m'a aussi fait observer les galaxies des antennes dont un bulbe m'apparut directement, puis le second bien plus tenu à ses côtés; Leur danse cosmique ira jusqu'à la fusion. Tout ce petit monde plein de détails, de réaux,  avec une lumière incroyable. Leur gros télescope, voila une très belle réalisation associative! Les images sont formidables. Du coup je comparais avec mon 460mm  qui ma foi ne déméritait pas. Le sombrero et l'aiguille y sont passés aussi. C'est alors que Sylvie du club d'Amboise et de la SAT est arrivée pour nous accompagner avec sa propre liste d'objets. Juste après, j'ai pointé la comète du moment C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS). Très joli noyau entouré d'une coma suivi d'une assez longue queue (pas vu la courbure), perdue au milieu des multiples étoiles de la constellation de la Vierge. Nicolas Biver m'as dit qu'elle pouvait être un beau spectacle pour la fin de l'année... Grâce à mon par buée jai pu explorer toute la nuit alors qu'aux alentours les copains finissaient par arrêter en pestant car leurs secondaires étaient couverts d'humidité. Tout cela nous a emmené jusqu'à l'aube, c'était la première nuit blanche, le télescope était bien repris en main, le ciel m'avait enchanté et le séjour était déjà gagné après cette longue disette hivernale. 
      Voici ma liste :
      22h30 NGC 3067 + 3C232 (=Ton 469 5 Giga AL) Léo 
      .C/2022 E2 (ATLAS) (Gem)
      . 23h15 +HCG 57, le Sextette de Copeland  Lion NAV7
      . 23h20 Antennes NGC4038 (corbeau) S  22°
      . 23h30 hcg61 (com) the box NAV7
      . 23h30 C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) (vir)
      . 00h T CrB super Nova 
      .hcg68 (ccv) 5gal +étoile orange NAV7
      . 00h30abell 39 (Her)astro surf mag 
      .2h30 hcg79 sextet syfert  NAV7
      . 3h X-nebula (cygne) SIMEIS57  nag20 +UHC /Hbeta exité par HD193793
      .3h30 C/2021 S3 (PANSTARRS) (cyg)
      . 04h M57Asurf maga F. Morat
      . 04h30 M27 N biver
      . 4h45 FENÊTRE DE BAADE NGC6522/6528 
      . 05h Little gem NGC6818 + Gal ngc 6822(SAG)
      . 05h M54 (sag)  AG accrété par voie lactée appartient Galaxie Sagittaire (cur) (NGC4147[Com23h], 5634[Vir1h], 6284[Oph3h30] aussi Galaxie Sag).
      Plus les listes des copains il y en avait largement assez!
       
         Le lendemain matin après le petit déjeuner offert par l'organisation je me suis arrêté voir Loïc avec Yannick. Dans sa lunette double stack la vision fut dantesque! Sur le soleil une protubérance énorme, d'une dimension d'au moins une dizaine de terres était formée de plusieurs panaches mis côte à côte,  ils m'ont fait penser à quatre arbres plasmatiques s'élançant dans l'espace. Sur le disque, l'énorme tache AR 3664 faisait une taille d'une quinzaine de terres à peu près. Christophe me l'avait montré en lumière blanche quelques heures avant, et là en H alpha des rivières de plasma  serpentaient, écartelaient la tache en une soixantaine de sous-unités. Loïc passait du simple au double stack, de la vision monoculaire à la vision binoculaire pour notre plus grand plaisir. Il est d'une grande gentillesse dans ses explications, c'est un vrai régal de parler avec lui.
      Un moment assez fort aussi fut l'échange avec Julien Crespin d' ''Immersive Adventure'', qui utilise un planétarium mobile pour faire des séances au public et dans les écoles. Il nous a montré les possibilités du système au planétarium de Tauxigny, comme par exemple conduire la jeep lunaire d'Apollo. Je me suis bien éclaté... Au-delà de l'astronomie Julien propose un authentique cinéma immersif avec des films sur les sciences, historiques, sous-marins, et encore bien d'autres.
       Nico du cercle de l'hyper rouge, un astram habitant près de Tours, est passé à notre campement, nous avons échangé sur les années passées. Il fait du visuel assisté, c'est très intéressant pour plus tard si mes yeux deviennent défaillants.
       La première journée s'est passée avec nos voisins autour de bonnes victuailles, réglage de nos télescopes, observations solaires en lumière blanche et H alpha.
       Avec Christophe on est allé faire la conférence de Fabrice Mottez, chercheur spécialiste des étoiles à neutron, dans le bestiaire galactique elles sont très surprenantes avec leur caractéristiques hors norme.
      Avec Jonathan nous avons projeté qu'il vienne  à la nuit tombée avec sa bino à vision nocturne scruté le duo NGC 3067 + 3C232… Après avoir mangé ensemble, sans prévenir, il m'a mis entre les mains le joystick de contrôle de son drone, c'était la première fois que je pilotais ce genre d'engin. Au début je n'étais pas très fière puis j'ai pris de l'assurance et me suis aperçu que c'était très maniable. J'ai quand même fait un tour des campements autour de l'observatoire puis une balade d' un bon kilomètre! 
      Après quelques débats passionnés avec les copains et copines, nous avons eu le plaisir de voir arriver Fred Géa . Maïcé  quand à elle était en balade sur les campements.
       À la nuit tombée, direction le 460mm, NGC 3067 tomba rapidement à 250X, son fuseau trapu d'un rapport 1/3 contenait des zones plus ou moins lumineuses. Juste à côté j'ai repéré le petit triangle d'étoiles, le quasar 3C 232 apparaissait par intermittence au milieu. Au gré de la turbulence je pouvais admirer des photons qui avaient mis 5 milliards d'années à me parvenir (quelle fin lamentable !). Je me sens toujours petit devant ces objets vertigineux. Ce quasar est étudié par les astrophysiciens car c'est à cette époque que l'expansion de l'univers s'est remise à accélérer.  Jonathan est arrivé, il a fait le réglage de sa bino et tout le tableau était maintenant très clair. La galaxie très lumineuse et le quasar évident. Arrivé entre-temps Sylvie aussi a pu profiter de l'étonnant dispositif. Fred Géa avait envie de voir des galaxies en interaction, bonne idée, nous sommes donc allés admirer les siamoises dans la Vierge, elles m'ont fait penser aux antennes vu la veille. Oh, une belle apparition de Maïcé... Elle  voulait voir sa danseuse de flamenco dans la grande Ourse, NGC 3718 plus la petite NGC3729 et Hickson 56 dans le même champ. Belle découverte que cette  grande galaxie déformée faisant penser a une danseuse accompagnée de son partenaire et  ses enfants. L'image était bonne, même le compacte Hickson 56 s'est laissé détailler.
      J'ai eu le plaisir de multiples visites, aussi bien des amis avec qui j'étais venu mais aussi des autres clubs et des inconnus, tous profitaient  des cibles du moment. Comme par exemple M16, la nébuleuse de l'Aigle, dans laquelle nous avons contemplé les fameux piliers de la création, comme ils sont peu lumineux l'observation à l'ovni B  prend tout son sens, on voit bien leur pourtour lumineux.
      J'ai pu voir M51 dans la nouvelle petite lunette grand angle de Fred Farrugia, puis nous sommes allés avec sa compagne Marine sur le hibou et la planche de surf dans la grande Ourse. N'arrivant pas à voir le hibou je suis retourné à mon 460mm pour en avoir le cœur net. Là je l'ai observé, belle nébuleuse planétaire avec deux échancrures noirâtres formant les yeux de l'animal. Toute la nuit nous avons eu des discutions passionnées, enthousiasmées en riant sous les étoiles. Pierre Vesper  dans un de ces fameux comptes-rendus, Carpe Noctem ll, m'avait mis l'eau à la bouche sur la fenêtre de Baade. C'est ainsi que peut avant l'aube nous nous sommes rendus dans une déchirure de la Voie lactée. Un trou qui nous montre la région centrale non masquée par les poussières interstellaires. Ici dans le Nagler 16  deux amas globulaires se laissent observer. NGC6522 et NGC6528 un peu ovales sont assez lumineux dans le 460mm. Avec L'OVNI B de Jonathan ils deviennent bien sûr très évidents. Encore une nouveauté pour lui comme pour moi!  À l'aube, nous sommes allés nous coucher, c'était la deuxième nuit blanche.
       
         Quelques heures après vers 9h30 je me suis réveillé, il commençait à faire chaud sous la tente et puis les gens autour commençaient à s'agiter. Même fatigué, les belles images de la nuit m'assaillaient et les pensées d'une nouvelle journée riche me levèrent. Le ciel bleu ne nous avait pas quitté...Après la douche et un solide petit déjeuné avec les copains du club nous sommes retourné voir Loïc et sa double stack . Les protubérances hérissaient tout le pourtour du soleil, l'énorme appendice lui avait un peu baissé. Mais la grosse tache était toujours  bien là, avec ses chenaux de plasma modifiés par rapport à la veille. Cyril Blanchard nous a rejoints et après avoir observé, je lui ai posé la question de la restauration de la grande lunette de Meudon. Il nous en a raconté les diverses étapes, c'est extraordinaire de pouvoir travailler sur un tel télescope ! Jai pris son contact pour pouvoir faire cette belle visite. Un peu plus tard, Nicolas Biver m'a montré des bandes dessinées de science-fiction auxquelles il avait participé, les dessins sont superbes, les planètes réalistes et à la fin de chaque ouvrage quelques pages plus scientifiques sont là pour camper les connaissances. Sûr que j'essaierai de nous les procurer pour l'association.
       En me reposant j'ai repensé qu'il y a deux ans  avec Fred Burgeot, nous avions observé ''the box'' l'amas Hickson au-dessus de la chevelure de Bérénice. Je l'ai rajouté à ma liste pour le soir. À la nuit venue, je me suis mis à l'observation de ces quatre galaxies groupées. Je commençais à les détailler lorsqu'une envie pressante me fit aller le long du champ d'à côté. À peine fini que j'entendis une voix féminine derrière moi me criant ''les aurores boréales arrivent!''. Un peu gêné, J'ai regardé au nord et une forme rosâtre grandit, je me suis précipité au campement pour prévenir tout le monde. Nicolas est sorti de sa tente et il m'a expliqué les prévisions que donnait Cyril d'après un site spécialisé de mesures. Un BZ négatif et un  KP à 9 signifiaient que l'épisode durerait et qu'il serait plutôt intense. Sur l'appareil photo de Nicolas  le fond de ciel était rose. Effectivement je me suis aperçu que tout le nord devenait rose criard puis il s'est envahi de colonnades roses violettes brillantes. Jamais je n'avais vu un tel spectacle… J'ai téléphoné à ma femme pour qu'elle puisse voir ses lueurs fantasmagoriques avec ma fille mais elle n'a pas réussi depuis chez nous. Pourtant Jean-Pierre et Anne ont pu les observer et les photographier depuis les environs de Troyes. De notre côté Christophe photographiait sous tous les angles. Marine me montrait en temps réel les photos prise avec son Iphone, c'était vraiment beau. Beaucoup d'astrams photographiaient et d'autres comme moi admiraient le spectacle à l'œil nu. Philippe a monté son APN sur son 460mm, il était sur M51 que je voyais au travers de la lumière rouge. En visuel, au travers des piliers nous pouvions voir les constellations de Cassiopée, de la grande Ourse, du dragon... Au-dessus de l'horizon à la lueur fantômatique verdâtre, les colonnes lumineuses avaient maintenant envahi les trois cinquième du ciel. Elles montaient plus haut que le zénith derrière nous en se rejoignant vers Arcturus du Bouvier. Fabrice Motez qui campait non loin de nous, celui qui nous avait fait la conférence sur les étoiles à neutrons est aussi spécialiste des aurores boréales. Il nous dit que nous étions devant un orage géomagnétique d'une ampleur exceptionnel. Et nous pouvions juger de l'aspect hors du commun du phénomène. Quand même, être devant des aurores boréales en sweat-shirt avec un  punch coco à la main ce n'était pas banal... Des deux clairières contenant les campements d'astro-amateur des acclamations montaient à chaque fois que le phénomène se renforçait. Quatre vagues aurorales se succédèrent durant la nuit, formant des rideaux en nuances de rose et bleu, se déplaçant imperceptiblement devant les constellations. Deux blobs lumineux de chaque côté Est et Ouest apparaissaient puis disparaissaient suivant les épisodes. À un moment donné un bolide a fendu les piliers sur le côté gauche et a explosé dans une traînée persistante verte électrique. Quelle chance de pouvoir voir un tel spectacle! Au  nord  il y avait une forêt, les lueurs  étaient tellement intenses que les oiseaux se mettaient à piailler croyant que le jour était de retour. A chaque fois que la luminosité générale était forte nous les entendions et jai même vu mon ombre projeté au sol. En avant plan le paysage se découpait en ombre chinoise, les arbres  lointains, les bosquets, les campements et  le drapeau de Jonathan en forme d'aileron de requin. Dans cette ambiance magique nous avons observé jusqu'à l'aube. Tous les télescopes  étaient orphelins, leurs propriétaires ébahis, subjugués devant les tableaux offerts par dame nature. Puis vers 4h30, il ne restait plus grand monde, les observateurs s'étaient couchés petit à petit. Avec Régis, dans un dernier baroud d'honneur, nous avons vu une dernière fois les aiguilles lumineuses au dessus de l'aube naissante. Quelle nuit fantastique! C'était la troisième nuit blanche. 
       
         Le samedi matin en nous levant tout le monde ne parlait que de cela, les anecdotes fusaient de toutes parts. La fatigue des trois nuits blanches était oubliée. En fin de matinée, Fred et Marine nous ont quitté pour faire un vol en hélicoptère au-dessus de la Loire et ses châteaux. De mon côté, j'ai installé mon matelas à l'ombre d'un camion, il faisait au moins 40 degrés sous ma tente. Je me suis reposé quelques heures puis avec Philippe et Christophe nous sommes allés acheter quelques rillettes chez les exposants producteurs locaux. Il y avait aussi l'exposition d'une artiste qui se servait du verre et d'oxydes métalliques pour faire des sculptures. Dans son style on pouvait voir certaines analogies avec l'astronomie. J'ai discuté avec elle et lui ai suggéré le nom de quelques objets astronomiques ressemblant à ses créations. Ensuite nous sommes allés voir le collectionneur Gérard Odile qui exposait ses impressionnantes météorites, nous avons longuement parlé avec lui, notamment sur le rassemblement à Ensisheim. 
      Et vint l'heure de l'apéro collectif où Jean-Louis Dumont a fait ses remerciements. Puis il est revenu sur les aurores boréales de la nuit passée. C'était un peu les bougies pour fêter les 10 ans des NAT. Un autre membre de la SAT m'a dit que ça allait être difficile de faire mieux l'année prochaine. Mais qu'il projetait de nous mettre deux Lunes dans le ciel ou qu'ils essaieraient de prévoir un écrasement de météorite dans le champ d'à côté avec une battue à l'issue. Nous pourrions ramener chez nous les trouvailles météoritiques... 
      Plus tard dans l'après-midi, Fabrice Mottez a changé le thème initial de sa conférence pour en faire une sur les aurores boréales. J'essaierai d'avoir son livre sur le sujet. Durant le souper Marine et Fred nous ont expliqué ce qu'ils avaient survolé en hélicoptère et nous ont montré quelques vidéos à couper le souffle. Puis après la soirée ce fut la dernière nuit du séjour. Le ciel était beaucoup moins clair que les trois nuits précédentes. J'étais sur M27 lorsqu'un grand colosse passa à côté de moi. Je l'ai interpellé pour qu'il jette un œil à l'oculaire. Puis il m'expliqua qu'il ne faisait pas partie du rassemblement mais que la veille avec ses deux copains ils étaient dans un chemin à côté et qu'ils avaient observé eux aussi les aurores boréales toute la nuit en fêtant l'anniversaire de leur copain Sofiane. Justement ceux-ci arrivèrent, ils me dirent qu'ils ne connaissaient personne et qu'ils aimeraient en savoir plus sur la voûte céleste. Nous avons fait le tour de quelques étoiles intéressantes et le ciel s'est vite couvert. Je leur ai dit que l'association de Tauxigny les accueillerait certainement pour leur en montrer d'avantage. Il était déjà deux heures du matin et avec Philippe nous avons démonté les deux 460mm puis nous sommes allés nous coucher. Le  lendemain matin tout le monde rangeait les campements, nous sommes allés déjeuner, avons fait le tour des divers amis pour leur dire au revoir et sommes repartis pour Troyes.
      Cette édition des NAT est la meilleure à laquelle nous ayons participé depuis 2015, nous avons pu observer tous les soirs et les aurores en auront été l'événement magistral. Les 10 ans de ces rencontres ont été extraordinaires et resteront gravés dans la mémoire des 150 participants. 
      Aux RAP à Craponne-sur-Oson c'est 300 astrams qui ont profité du spectacle ! 
      À l'heure où je finis ce récit nous sommes le samedi d'après le séjour et hier je me suis rendu avec Anne à Épinal pour prendre des renseignements pour notre association. Là-bas Didier Mathieu nous a reçu, nous a expliqué pendant environ 4 h sa vision du monde des planétariums mobiles, il est plein de bonnes idées. À la fin, il nous a fait une projection 12k dans son superbe planétarium fixe de Dark side of The Moon. Réalisé pour les 50 ans de l'album par l'équipe artistique de Pink Floyd ! L'album sur système d'enceinte Focal et le montage vidéo sont parfaits. Superbe cadeau, je n'oublierai pas ce voyage psychédélique dans notre galaxie ! 
       
      Par moment l'univers se rappel fortement à nous quand même...
       
       

       
      Lolodobs le dévoreur de monde 👽 
       
       
       
       
       
       
    • Par Astramazonie
      Salut les Astros,
       
      Ce soir j'ai pu enfin prendre ma première comète avec mon seestar, petite séance de 20 minutes de poses, faite très rapidement avant que la pluie ne revienne.
      Je partage avec vous une petite photo, puis une crop ... En espérant que vous apprécierez.
       
      Affaire à suivre ... Bon ciel à vous.
       

       

    • Par COM423
      Bonjour,
       
      J'ai promis à @Tromat2 de faire un petit post sur la détection de la comète qui doit être ma plus faible, à ce jour, au Quattro 200, et çà va venir...
      Certaines périodes sont propices à une sorte de bilan et ce "record" m'en a rappelé un autre, bien plus ancien : la plus faible comète observée visuellement au C8, si faible que la détection n'a été confirmée que grâce à une photo prise le même soir.
       
      C'est donc cette hsitoire que je vous propose, dans un premier temps, un récit de bolosse du temps de l'argentique
       
      Faut-il vraiment présenter la comète D/Shoemaker-Levy 9, je vais faire court car son histoire a marqué les mémoires.
      Découverte le 24 mars 1993 par le couple mythique de Palomar, Carolyn et Eugène Shoemaker, son aspect interpella immédiatement puisqu'elle avait la forme d'une barre diffuse...
      Dès les premiers calculs d'orbite, on se rendit compte qu'elle était a priori en orbite autour de Jupiter !
      On démontra, par la suite, qu'elle s'était approchée très près de la planète géante, en juillet 1992, sous la limite de Roche et qu'elle fut alors disloquée en une vingtaine de fragments.
      Ceux qui ont survécu jusque là, se sont écrasés sur Jupiter moins d'un an plus tard, entre le 16 et le 22 juillet 1994.
      C'est pourquoi, elle est désormais désignée avec la letter "D" et non plus "P".
       
      En 1993, elle portait la désignation provisoire "1993e", c'était avant le changement de désignation mis en place pour les comètes début 1995 (elle est désignée aujourd'hui comme D/1993 F2).
       
      La comète Shoemaker-Levy a toujours été un astre difficile, de magnitude globale proche de m1=14 et elle n'a été accessible visuellement que quelques mois au printemps 1993, devenant très basse juste avant l'été.
      Et quand elle ressortit dans le ciel du matin début 1994, elle avait fortement faibli.
       
      Pour ma part, je l'ai tentée 6 fois en 1993 et détectée une seule fois, mais c'est un souvenir qui reste gravé tant la joie de l'avoir vue fut intense
       
      C'était le vendredi 23 avril 1993, entre 21h00 et 22h30 TU, voici un bout du CROA de l'époque :
       
      "
      La journée fut plutôt couverte, avec de nombreux développements convectifs, auxquels s'ajoutait un voile de cirrus, qui ne laisser présager rien de bon...
      Pourtant, en soirée, le ciel s'est superbement dégagé !
       
      J'ai commencé par une tentative photographique avec du TP2415 fraîchement hypersensibilisé, que je n'ai sorti de la cuve que quelques heures à peine avant de faire la photo (A881) : il avait donc un rendement maximal !
      Et c'est grace à cette photo que j'ai pu confirmer ma détection visuelle limite : sur la pose de 40 min (21h14 à 21h54 utc), en guidage stellaire, 1993e apparaît sous la forme d'une faible traînée de 1' de longueur (et 0.2' de largeur) orientée 77°/257°. La résolution du C8 est malheureusement insuffisante pour séparer les noyaux, mais ce sont bien eux qui forment cette traînée. En effet, on ne peut l'attribuer ni au déplacement de la comète (17" en 40 min, vers PA=290°), ni à la queue (la direction antisolaire étant donnée par un PA de 111°).
       
      Visuellement, j'ai attentivement recherché la comète, de 22h00 à 22h20 TU, du C8x62.5 au x250 : j'ai vu des étoiles très faibles et, par intermittences seulement, j'ai vaguement cru aperecvoir quelque-chose de très faible, légèrement flou, mais ce fut une vision tellement extrême que sur le coup, je n'y ai pas cru.
      Sans cette photo qui m'a montré la comète a posteriori, pile à la même position, je n'aurais pas validé la détection.
       
      Elle a été aperçue bien trop indirectement pour faire une estimation précise de magnitude, ou délimiter ses contours. Elle était plus faible que la mag 13.3
      Sans l'abri qui m'a bien protégé des rafales de vent et permis d'observer dans une parfaite obscurité, je ne sais pas si je l'aurais vue.
      "
       
      Et oui, à l'époque on ne découvrait le résultat de sa photo que le lendemain, après avoir dormi un peu, en développant le négatif dans la salle de bain
      J'avais une platine qui me permettait de faire les photos une par une, le 2415 était prédécoupé, pas besoin heureusement de devoir attendre la fin d'une pellicule !
       
      En photo argentique, il n'y avait pas d'écran et la prise de photos n'avait donc aucune incidence sur la rétine qui était donc parfaitement dilatée au moment de la tentative visuelle faite dans la foulée de la photo.
       
      La traînée qualifiée de "faible" à l'époque était relative à ce qu'on voyait directement sur le négatif, mis dans un cache à diapo pour le projeter sur grand écran.
       
      Depuis, j'ai pu le numériser et travailler un peu l'image, du coup la traînée n'est plus si faible que çà (Nord à peu près en bas) :

       
      La photo a été prise avec le réducteur de focale F/D=6,3 Celestron et l'observation faite dans les Hautes-Alpes à 1835m d'altitude.
       
      Désolé pour cette disgression dans le passé, promis le prochain post sera numérique et relatera un record de détection toujours avec un T200, avec un bon de 8 magnitudes au passage
       
      Très bon week-end à toutes et tous.
    • Par Jackocotte
      Bonjour à tous, je viens d'arriver sur ce forum donc je vais me présenté en bref. Je m'appelle Jack, je suis éducateur et je vis en plein centre de la France. Amateur en photo et pire encore pour l'astrophoto, disons que je fais avec les moyens du bord..
       
      Je n'ai que peu de budget à accorder à l'astrophoto, donc je suis simplement armé de mon APN, et d'un trépied ! 
       
      J'ai tenté de prendre la comète Nishimura en septembre, y allant sur un coup de tête je n'ai pas prit le temps de bien me renseigner sur comment photographier une comète, de plus la campagne ou je vis serait parfaite pour l'astrophoto si il n'y avait pas de très nombreuses éoliennes qui pourrissent le paysage. J'ai lu après qu'il y avait une histoire de photo en DARK et je ne sais plus quelle autre manipulation à faire, mais ce n'est pas le sujet actuel, j'apprendrai de moi-même pour des prises convenables.
       
      Je souhaiterai savoir si il y a moyen tout de même de rattraper un peu le peu de photo que j'ai pu prendre dont voici un exemple en pièce jointe, j'en ai cumulé 15 de la sorte mais je ne sais pas du tout comment les traiter si il y a possibilité de les traiter car la qualité est plus que décevante. Je souhaiterai offrir cette photo à ma belle-mère qui à perdu sa mère le jour de l'apparition de la comète, du moins de sa visibilité en France.
       
      Merci d'avance pour votre aide ! 
      IMG_7160.CR2
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Comme plusieurs astrams sur le forum, moi aussi j'ai immortalisé la conjonction, en mai, entre la prometteuse et de plus en plus belle C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) et la petite galaxie NGC 4904 :

       
      La chevelure est bien visible avec un diamètre de 2.3', et la queue est visible sur 8' de longueur, vers PA=100°, un peu incurvée : çà se voit mieux sur le gradient rotationnel :

      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 10.6 (rayon d'ouverture de 1.2') magnitude nucléaire : m2 = 12.7 (rayon d'ouverture de 6")  
      Et, juste pour le plaisir, le champ complet :
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Haut
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
       
      Nuit du 08 au 09 mai 2024 entre 21h58 et 00h08 utc
       
      92 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 32 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage ramené à : 2"/pixel
       
      Rien à voir avec le show promis cet automne bien sûr, mais C/2023 A3 est déjà très facilement observable et il faut en profiter rapidement car son élongation baisse chaque soir un peu plus, elle n'est plus observable qu'en toute première partie de nuit à présent
       
      Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
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