BobSaintClar

Bien SALOPER sa sortie astro : tous mes trucs & astuces

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Le 16/10/2023 à 01:08, BobSaintClar a dit :

à l'exception notable d'Evil Glob qui n'a pu s'empêcher de moquer ma voiture

Meuuuh non... elle est très bien ta voiture.   En plus elle a un capot assorti au museau de tes petits compagnons. Freins puissants ou bien ?

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Il y a 1 heure, Philippoïde a dit :

En plus elle a un capot assorti au museau de tes petits compagnons

expliquer la blague ...... :D

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Le 19/10/2023 à 22:15, serge vieillard a dit :

ça c'est une belle merde !!!!!

J'ai été témoin malgré moi et impuissant de la mésaventure...

La différence malheureuse, là, c'est que les soirées où tu fais 60km pour merdouiller (j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin...), tu finis par en rigoler après-coup :D, mais dans le cas où comme la soirée racontée par Serge, tu crois bien profiter du ciel, mais en pliant tu vois que tu t'es fait spolier, là le goût reste amer longtemps après >:(

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J'ai à une époque participé à de nombreuses soirées publiques sans inscription préalable où l'on accueillait plusieurs centaines de personnes sur quelques heures. Ca représentait entre 10 et 20 instruments allant le l'APO de 130 au dobson de 500, et tout les accessoires (oculaires, filtres, binos ,...) qui vont avec....Autant dire que le risque de vol était bien présent. Pour éviter les problèmes c'était un oculaire à la fois hors de la valise, aucun instrument sans surveillance ne fut-ce que 10 secondes,...on se relayait pour aller prendre un café ou faire une vidange.  C'était éreintant mais en même temps indispensable. A ma connaissance il n'y a jamais eu de vol.

 

 

Il y a 13 heures, biver a dit :

j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin

 

Ah elle mérite d'être contée celle-là :D

Modifié par AlSvartr
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Il y a 13 heures, biver a dit :

(j'aurais pu raconter celle ou je suis parti observer des comètes une fin de nuit de mai 2006, avec le T256mm dans la 106, et rentré en train de Rambouillet à versailles au matin...)

 

il y a 22 minutes, AlSvartr a dit :

Ah elle mérite d'être contée celle-là :D

Ah ben oui faut nous la raconter celle-là... Perso je suis tout ouïe... :)

Modifié par polorider

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J'imagine qu'en effet la plupart d'entre nous ont connu des soirées ou des nuits douloureuses ; mon propos était plutôt de narrer des évènements fantaisistes, des anecdotes burlesques, pas exactement des drames. Les histoires de vols et les agressions n'ont rien de distrayant et la plupart du temps, mieux vaut les oublier et passer à autre chose. Parfois cependant, il est bon d'en lire ou d'en entendre quelques-unes, à titre... préventif ! Inutile d'écrire qu'étant désormais nippon d'adoption, je me pose moins de question quand j'installe mon matériel à coté de gens dont j'ignore tout ! S'il n'y a que des japonais aux alentours, je peux partir dormir dans la voiture en laissant tout en vrac dehors :D

Modifié par BobSaintClar
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il y a 15 minutes, BobSaintClar a dit :

je me pose moins de question quand j'installe mon matériel à coté de gens dont j'ignore tout ! S'il n'y a que des japonais aux alentours

 

Et c'est la même chose en Thaïlande, c'est culturel... et même si tu oublies du matos dans le taxi on te le rapporte... sauf que là bas hélas c'est le ciel qui nous prive de ses richesses... on se plaint chez-nous, mais plus pourri que le ciel thaï, c'est difficile... turbu de malade, humidité et PL... c'est un peu mieux dans le nord, mais à peine...

Bref, heureusement à raz du sol ça reste le pays du sourire et rien que pour ça, en plus de leur tolérance et leur amabilité on a des leçons à prendre... :)

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Tu as bien raison !

Ben pour la poilade, le Nicolas, ce coquinou, pourrait nous en raconter de bien bonnes, comme cette fois où, avec l'assiduité à nulle autre pareille, était seul comme une âme en peine dans la boue beauceronne à observer l'une de ses innombrables comètes répertoriées, quand, de part sa parfaite immobilité le faisant paraître pour un élément naturel du décor bucolique, une chouette pris sa tête pour un perchoir. Imaginez une seule seconde le tableau : la solitude en  Beauce, la paille et la boue, le télescope avec un quidam immobile dans sa concentration observationnelle à laquelle aucun moine bouddhiste ne peut prétendre atteindre avec une telle sérénité, fut-il sur la voie du Nirvana, comme mort, statufié, et une hulotte sur le bonnet.... Le coquinou ne nous a jamais dit si, blanchissant ses nobles épaules, l'oisel avait fait une chiure avant le décolage, chose fréquente chez les volatiles.

Merdum, ben j'ai raconté à sa place :)

 

PS : les oculaires envolés étaient pourtant dans leur valisette, couvercle clos. Quel infâme !!!!

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il y a 18 minutes, serge vieillard a dit :

, et une hulotte sur le bonnet....

 

Se retrouver avec sa petite hulotte sur la tête, voilà qui est très original, et bien peu révolutionnaire... les sans-hulottes avaient eux la tête près du bonnet... phrygien...:P:)

 

et pour rester dans le sujet, on ne dira jamais assez à quel point les oculaires sont volatiles... même à travers les valisettes ils peuvent s'évaporer... hélas...o.O

Modifié par Daniel Bourgues
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Le coup de la chouette (hulotte), c'est au contraire un bon souvenir de communion avec la nature (si elle avait laissé un souvenir sur le bonnet j'en aurais une preuve matérielle...) - bien moins stressant que l'aboiement d'un chevreuil à proximité... Les chouettes sont souvent présentes autour de nous/moi lorsqu'on observe, et font partie du cadre - parfois discrètes, parfois moins en faisant un peu d'animation sonore...

Mais la nature - surtout du côté de la forêt de Rambouillet en 2006 - fournit aussi une faune un peu plus rustre... que même les voitures (ma 106 de l'époque) n'aiment pas trop rencontrer (un autre Nicolas du club en a fait aussi l'expérience depuis!).

Donc en 2006 c'était un petit sanglier (ou gros marcassin) à la traine du groupe qui a tenté de rejoindre les autres (que j'avais pourtant vus) juste quand je passais... à 2km du point d'observation. La voiture a quand même pu finir de me conduire jusqu'au village proche (Poigny-la-forêt)... mais j'ai du me résoudre, une fois arrêté et voyant qu'elle ne redémarrait plus (du côté alimentation du phare / radiateur / ... ça ne tournait plus trop bien), d'utiliser la cabine téléphonique pour appeler l'assurance + dépannage. Le dépanneur du coin est de sortie toutes les nuits pour ramasser les véhicules qui font des rencontres nocturnes... :/! Il m'a déposé à la gare de Rambouillet et je suis rentré en train... le Dobson de 25cm a du attendre 3j pour que je vienne le récupérer avec un autre véhicule... et la voiture à la limite de l'économiquement réparable à dû laisser sa place à une nouvelle...!

C'était donc une des rares, voire unique, occasion ou je suis allé observer avec tout le matériel, et la météo favorable, mais n'en ai rien fait!

Nicolas

Modifié par biver
une faune... pour dire en fait sangliers...
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mon plus beau raté? difficile de choisir, 

J'ai un petit souvenir d'une image magnifique avec une jolie diapo, au bout de 30 minutes de pose (sans autoguidage ;)  ) , un signal d'alerte est arrivé dans mon cerveau, le genre de truc très rare chez moi, ensuite ,

en voulant réagir, j'ai heurté un pied, de mon trépied ,avec mon pied droit...

Encore une belle occase de raté, GG  ;)

Mon Takahashi 180 n'était pas content, et je l'ai revendu :)  

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Il y a 17 heures, biver a dit :

la nature - surtout du côté de la forêt de Rambouillet en 2006 - fournit aussi un faune un peu plus rustre...

 

Un faune ou une faune?:P

 

En tout cas cette jolie coquille m'a remis en mémoire une soirée astro insolite... que Dubussy aurait pu mettre en musique en complétant son "Prélude à l'après midi d'un faune" par la soirée qui la suit...:P

 

Lorsque je dis que j'ai pratiqué l'astro exclusivement à l’œil nu, aux jumelles et bouquins depuis 40 ans avant de me décider à investir dans du bon matos il y a une bonne demi douzaine d'années, c'est faire abstraction de quelques appareils qui ne méritent sans doute même pas cette appellation... outre celui que j'ai fabriqué moi-même, sans doute le meilleur de cette série décevante, il m'est aussi comme tout débutant arrivé de m’illusionner en achetant quelques "trucs" bon marchés, mais très bien promus par des spécialistes marketing dénués de sens moral... "morale et marketing" me direz-vous, voilà bien un bel oxymore... bref ces quasi-jouets ont malgré tout eu l'intérêt de me faire rêver au moins tant que je ne les a pas essayés... et je dois aussi reconnaître qu'ils ont participé à me faire prendre patience jusqu'à ma retraite pour enfin m'orienter vers des instruments plus conséquents.

 

Bref, ce préambule pour dire que pourvu de l'un de ces ersatz à peine déballé et donc encore vierge de tout essai pratique, et moi même très néophyte en observation au delà de la limite offerte par mes 10x50 de base, je suis parti un soir avec un ami pour nous installer sur un petit promontoire girondin, "la butte de Launay"  si certains connaissent, une sorte de culminance de l'entre deux mers relativement isolée au milieu des vignes...

 

Je précise que bien que le lieu ne s'y prête guère, nous étions sobres... à peine installés, nous avons vu arriver une voiture qui s'est garée assez près de nous, il faut dire que sur la butte la place est chichement comptée parmi les buissons environnants, et n'ayant aucune habitude ni du lieu ni de l'observation nomade qui fait que nous pouvions être plusieurs à avoir eu la même idée, nous nous sommes regardés perplexes et avons immédiatement pensé, oh gens de peu de foi, que nous étions tombés par hasard sur un site de rencontres discrètes... ;)

 

Nous en étions là de nos réflexions, sous la lueur blafarde des étoiles et d'un quartier de lune montante, dans l'expectative, embarrassés et ne sachant trop quoi faire...

 

Pour amuser mes amis, j'ai trouvé depuis la bonne manière de conclure cette histoire à ce moment du récit, lorsqu'il m'arrive encore de la narrer... en disant que nous nous sommes sentis complètement rassurés lorsque nous avons vu ce visiteur intempestif déballer son gros engin... :)

 

Effectivement, il s'est avéré qu'un astram, mot dont j'ignorais alors la signification et même l'existence avait eu la même idée... et les mêmes doutes lorsque parvenu sur son spot d’observation il s'est trouvé nez à nez ou presque, avec deux noctambules suspects... il faut dire que notre équipement était si ridicule et à peine visible qu'il ne plaidait pas en notre faveur...

 

La soirée s'est très bien poursuivie, entérinant le fait que mon matos de pacotille ne valait pas un clou, nous avons en revanche fait la connaissance d'un aimable compagnon qui devant notre émerveillement nous a fait profiter de l'équipement imposant dont il disposait... et là je prie ceux qui ont l'esprit mal tourné de considérer que la convivialité est bien souvent à la base de notre passion, elle en est même le moteur essentiel.

 

Depuis que je suis moi même assez bien équipé et que j'organise de temps à autres pour mes amis des nuits "barbecue-étoilé", j'avais presque oublié cette anecdote insolite, et je remercie donc la Hulotte de Nicolas, ce très chouette volatile qui par le truchement de Serge a permis cette jolie coquille en forme de lapsus calami grâce à laquelle j'ai pu la graver dans le marbre de ce forum, inscrite pour l'éternité dans le grand livre des curiosités, fantaisies, cocasseries et autres loufoqueries qui nous réunit parfois...

Modifié par Daniel Bourgues
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il y a 55 minutes, Daniel Bourgues a dit :

Dubussy aurait pu mettre en musique en complétant son "Prélude à l'après midi d'un faune"

 

Selon les jours et les circonstances, il peut y avoir "Prélude à l'après-midi d'un aphone" aussi ;)

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Le 15/10/2023 à 16:03, Bruno- a dit :

CROA original mais très agréable à lire (puisque finalement ça a été un bon souvenir, j'ai l'impression :) ).

 

Quant à discuter des fois où on est sorti pour rien à cause de la météo, j'ai un exemple mais j'ai pas envie d'en parler (une observation du Soleil où un gros nuage est passé devant deux minutes avant la totalité).

Tiens, toi aussi tu étais à Alésia ??? 

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Il y a 2 heures, Daniel Bourgues a dit :

vu ce visiteur intempestif déballer son gros engin...

Il y a 2 heures, Daniel Bourgues a dit :

je suis moi même assez bien équipé

Je sens que ce fil va partir en sucette...:P

 

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il y a 40 minutes, olivier a dit :

Tiens, toi aussi tu étais à Alésia ??? 

 

il y a 36 minutes, Bruno- a dit :

On peut dire ça :)


IMG_9314.png.a893be11401132070634033999d52d87.png

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La butte de Launay, je connais aussi, c'est un des points culminants de la gironde : 143m !! On ne rit pas s'il vous plait, surtout du coté du Restefond.

Et ça a été aussi le théâtre d'une déconvenue lors d'un événement astro que ma mémoire a bien oublié, une occultation d'étoile il me semble mais pas sûr. Rendez vous au club de Vayres et vue la masse de brouillard, avec le seul courageux qui est venu au rendez vous, on hésite pour partir vers l'océan ou vers l'intérieur des terres. Bien sûr, je vous parle d'un temps sans portable ni internet. Gros malins que nous sommes, on se dit qu'en allant vers le point le plus haut de cette partie de la gironde, on va passer au dessus de la couche crasseuse. En l'occurence, le plus gros malin des deux, c'était moi, des idées lumineuses comme ça je peux en avoir à la pelle !

On s'est retrouvé sur la butte en plein brouillard sans aucun espoir que ça s'améliore. Bien entendu le lendemain, on a appelé tous les copains et du coté de l'océan le ciel était parfaitement dégagé comme il se doit. Banal mais efficace.

Modifié par olivier
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Je viens de lire ce fil avec beaucoup d'interet et il est passionnant ! Il m'est aussi arrivé quelques anecdotes qui ont suscité plusieurs frayeurs ou crises de rage.

Je vais vous en narrer quelques unes...

Jeune, J'habitais en banlieue sud de Rouen et la pollution lumineuse battait son plein. Quelques lampadaires aux vapeurs de mercure illuminaient le pied de mon iimmeuble d'une lumière blafarde.

j'allais donc m'installer dans le champ en face et le ciel était suffisament noir pour y faire de belles observations.

Puis sont arrivés les lampadaires boules aux vapeurs de sodium haute pression...Mon site était fichu. Le pire étant qu'à l'époque, même les bourgs plus reculés se sont équipés du même éclairage de folie.

Il a fallu que je trouve un endroit pas trop mauvais dans un chemin qui mène aux champs, à une centaine de mètres d'une route assez peu fréquentée, à l'ouest de Bourtheroulde et au sud-est de Bourg-achard, bien éclairés eux aussi. Soit environ 35km de chez moi. Ce jour de Mai 2002 je vais m'y installer pour photographier une conjonction de planètes et lune. Personne de l'association n'a voulu venir. Il faut dire qu'il y avait un match de foot important ce soir là. Bon, pas grave, La passion est là et je mitraille la conjonction en argentique. Il y a quand même un nouveau faisceau de boite de nuit qui balaie le ciel un peu plus loin. Grrrr. Je me dis qu'il faut que je profite vite de ma passion avant d'en changer radicalement au train ou ça va.

Arrivé presque au bout de la pellicule, je me retourne vers le nord et là de grands faisceaux lumineux rouges zèbrent le ciel au dessus de Bourg-acchard ! ho rage, ho desespoir ! Encore une nouvelle pollution ! Je vois déjà d'immenses spots au néon dirigés vers le ciel pour distraire les habitants du coin ! Le temps que les bons neurones s'allument  et un grand sourire me monte aux lèvres. Cependant il ne me restait plus que 2 photos.

wa-aurore1.jpg

wa-aurore2.jpg

Modifié par heliescope
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il y a une heure, heliescope a dit :

Le temps que les bons neurones s'allument

J'adore... ^_^

 

il y a une heure, heliescope a dit :

et un grand sourire me monte aux lèvres.

Tu m'étonnes...!!! 9_9

Merci pour ce partage  ;)

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J'ai eu quelques autres histoires qui m'ont bien fichu le trouillomètre à zéro :

Quelques temps plus tard, toujours au fond de ce chemin de labour qui est perpendiculaire à la route peu fréquentée, et toujours seul, j'entends venir une voiture au moteur en survitesse. S'ensuit un cycle de freinages et d'accélérations me faisant penser que le propriètaire ne malmènerait pas son véhicule ainsi s'il était aux commandes. Arrivé quasiment à l'embouchure du chemin, un type sort un fusil de chasse par la fenêtre arrière et troue un panneau de signalisation ! Oups ! La aussi j'ai fait vite à remballer, souhaitant que, si ces individus revenaient dans l'autre sens, ils ne verraient pas les catadioptres de ma voiture !

Une autre fois c'est un furet qui est venu renifler mes cartes du ciel  posées par terre au moment ou jétais plongé dedans ! une belle frayeur aussi !

Il fallait décidément trouver une autre solution que cet emplacement. Et puis je m'étais juré de ne pas revenir seul ici.

J'ai donc prospecter de jour un peu partout et fini par trouver un autre chemin de labour mais cette fois au nord de Rouen. Bon. Pas fameux car la pollution de la ville envahit tout le sud. Mais cette fois on y va en petit groupe de 4 ou 5. La nuit venu on s'installe avec les instruments. Pas pratique pour faire demi-tour car c'est un cul-de-sac, comme l'autre.

Une heure plus tard on voit arriver dans le chemin 3 voitures dont la première n'appartient sûrement pas à un astronome car elle est plein phares. Gloups...

6 ou 7 individus en descendent armés de bâtons. "Regloups" et même "gros gloups" ! Je m'arme de mon seul courage et vais à leur rencontre.

"Quick vous faites là" dit le premier sur un ton péremptoire. Heu...j'explique mon cas en toute bonne foi et en me disant que j'aurais peut-être du m'armer d'un trépied de téléscope.

En fait ils se sont radoucis comprenant que nous ne faisions aucun mal. Nous leur avons montré Quartier de Lune, planètes et objets évidents du ciel profond et ils sont partis. Ils avaient peur que nous n'étions là que par malveillance comme, selon leurs dires, cela s'était produit peu de jours auparavant. Nous n'y sommes jamais retourné car l'expérience n'avait pas été très agréable sur le coup !

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Je ne sais pas si c'est le bon terme du sujet mais plutôt des évènements qui ont "raccourci" la sortie sur le terrain. Une autre expérience de ce type m'est revenu en tête.

A la suite de ces mauvaises expériences nous avons trouvé un lieu dans le parc d'un château, détenu par une association de la banlieue parisienne, contre des animations pour les camps d'été  de colonies de vacances. Nous avions beaucoup gagné en sécurité ! Faisant parti des plus acharnés, il m'est arrivé d'y allé seul et une fois d'avoir à nouveau une grosse frayeur qui m'a fait partir en vitesse.

La nuit était calme et sans aucun vent. Les chouettes répondaient aux hiboux et seul une petite nappe de brouillard s'étalait en contrebas, curieusement bien délimitée, à une cinquantaine de mètres de ma position.

Je n'y prète guère attention et continue tranquillement mes observations, l'oeil rivé à l'oculaire. Combien de temps s'est il écoulé, je ne saurai le dire. Dans mon souvenir, assez peu. 5 ou 10 minutes, pas plus.

Je me retourne. la nappe était montée jusque derrière moi à 1 mètre tout au plus, et semblait figé là !  Ce qui semblait étrange sur le moment s'était le manque de transition entre la partie brouillard et non brouillard.

J'aurai pû y plongé une règle de 20 centimètres, y voir disparaitre les 10 premiers cm et parfaitement lire les 10 cm restants. Enfin c'est l'impression que j'ai eu. Ma frayeur a été telle que j'ai quasiment jeté le trépied en vrac sur le siège arrière, le C8 à fourche sur le siège de devant, Le classeur et les oculaires sur la couverture du coffre et suis rentré chez moi à toute allure ! 

Il est certain que je n'aurai pas eu la même réaction si nous avions été plusieurs. De plus quelq'un d'autre aurait pû voir monter la nappe plus tôt.

Par la suite le château a été vendu à un particulier et nous avons été prié d'aller observer ailleurs. Actuellement nous disposons d'un terrain aimablement prété par une commune, non loin d'un cimetière (seuls les morts ne demandent pas d'éclairage !). J'ai souvent prospecté le long des cimetières. Depuis, plus de grosses frayeurs mais je n'y vais plus seul. J'ai déménagé à la campagne et je peux faire désormais mes observations en solitaire sur la terrasse.

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    • Par Malaman
      Bonjour à tous
       
      Debutant en astrophoto, c'est mon premier post sur ce forum, que je suis depuis longtemps. 
      Je vous propose ma version du rapprochement du 10 avril ( Comete 12P / Jupiter / Lune cendrée / Uranus)
      Photographié pres de Montpellier, avec un Canon 60D, 5*20sec + 1sec, F5, 153mm, ISO 800, sur monture Star Adventurer.
       
      Bon ciel à tous.
       

    • Par COM423
      Bonjour,
       
      12P/Pons-Brooks s'en est quasiment allée à présent et la prochaine sur les rangs, comme vous le savez, est C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS).
      J'avoue avoir été surpris par son aspect au début de mois, j'ai même pensé sur le coup à un sursaut tellement il y avait du changement par rapport au mois précédent, jugez plutôt :

      ou en animation :

       
      Le gain en brillance est flagrant, la chevelure s'est bien développée et la queue est de plus en plus marquée tout en montrant une rapide rotation dans le sens anti-horaire.
       
      La première image de cette série date donc du 06 mars au matin et vous la retrouverez ici :
       
      Voici la seconde image de la série :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
      Nuit du 01 au 02 avril 2024, de 00h01 à 01h42 utc
      88 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01h 22 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage ramené à : 2"/pixel
      et la troisième :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux
      Nuit du 03 au 04 avril 2024, de 00h50 à 02h07 utc
      68 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01h 08 min
       
      Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28
      Échantillonnage natif : 1,25"/pixel
       
      Voici l'évolution des différents paramètres mesurés sur ces 3 nuits :

       
      Après discussion sur la liste comets-ml, il en ressort qu'il n'y a pas eu de sursaut, la comète suit d'ailleurs parfaitement la courbe prévisionnelle publiée sur le site de Seiichi YOSHIDA, selon la formule :
      m1 = 4.5 + 5 log d + 10.0 log r
      donc avec :
      une magnitude absolue mo=4,5 et un indice d'activité n = 4  
      Mais elle vient de franchir la distance héliocentrique des 3 ua qui marqe le début de la sublimation de la glace d'eau (merci à Sam DEEN pour avoir mis en avant ce point) ce qui explique donc le regain d'activité.
       
      Quand à la rotation ant-horaire rapide de la queue, cela s'explique par le fait que la Terre a croisé début avril la ligne joignant le Soleil et la comète (merci cette fois à Andreas KAMMERER ).
       
      La bonne nouvelle, c'est donc que C/2023 A3 ressemble désormais a une vraie comète et son éclat la rend dores et déjà accessible à tous les instruments
       
      Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
    • Par colomboc

       
      questa immagine è analogica, spesso mi sono domandato se avessi avuto una camera digitale, sono un semplice astrofotografo dal 1984, se vi fa piacere vorrei cominciare con voi yna pubblicazione di immagini, cieli sereni  Carlo colombo.
       
    • Par RIGEL33
      De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245.
       
      C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte.
       
      Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne.
       
      12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ».
       
      Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ;
       
      Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

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      Avec les satellites de passages…

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      Version annotée

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      Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW
       

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      Avec le public venu en profiter

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      Avec le public venu en profiter (annotée)

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    • Par serge vieillard
      Yo !
       
      de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir.
      Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo.
      Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps.
      Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude,  (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison"  bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique.
      Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale.
      Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage  en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal !
      Reste à peaufiner ce dessins que voilà :
       

       
      La suite à venir, restez à l'écoute
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