roland

Moisissure sur lame de fermeture

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Bonjour,

 

J'ai constaté depuis quelque temps une tâche bizarre sur l'intérieur de la lame de fermeture de mon lx200. Ca  ressemble à un flocon du coup j'ai peur que ce soit un champignon. La tâche n'est  pas très étendue  (1 à 2mm de diamètre) mais que vaut il mieux faire à ce stade: rien tout en faisant attention  au stockage et à l'humidité ou nettoyer dès à présent pour  éviter toute extension ou contamination du miroir?

Le démontage de la lame pour nettoyage à l'air très  délicat.

 

Merci pour vos conseils.

 

Salutations 

 

Roland 

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Salut je pense pas que se soit si délicat de démonté la lame avec un bon repérage de sa position et des cales de celle ci devrait t'aidé  :)

un passage au bain d'eau savonneuse et si possible rinçage a l'eau distillé devrait venir a bout de cette saleté sinon une finition au pursol  si cela ne part pas 

Sauveur

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Bonjour Roland.

C'est un champi, oui.

Nettoyage sans attendre qu'il attaque le coating ni qu'il s'étende.

Nettoyer une lame est extrêmement facile et simple, puisque après démontage on accède en toute sécurité et confortablement à la face interne.

Il faut juste être organisé et soigneux, et opérer à l'écart de toute turbulence domestique (enfants ou animaux) source de déconcentration, ou pire de catastrophe potentielle en cas de maladresse.

Donc : faire ça au calme et rester décontracté, mais concentré.

Bien étudier au préalable les nombreux tutos publiés sur le net à ce sujet.

Tu verras elle sort comme neuve si tu es soigneux ;)

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Si tu as vraiment peur de démonter la lame, tu peux peut-être tenter les vapeurs de  formol o.O

 

ça s'achète en pharmacie ( en très petite quantité ça reste légal ).

 

on enferme l'objet dans un récipient  hermétiquement avec le formole au fond et on attent plusieurs jours.

 

étonnament, ça n'empêche pas seulement la croissance du champignon, mais le fait aussi en grande partie disparaitre.

 

J'ai fais ça sur un 400mm f/5.6....... est-ce que la même quantité de formol peut traiter un volume d'air beaucoup plus grand ?????

 

EDIT :  il y a aussi la solution de l'exposition prolongée aux UV....

            je l'avais éliminée car on ne peux pas pointer le soleil avec un SC (avec un objectif, si)...

           mais tout compte fait, ça reste une piste (par exemple avec une fenêtre qui n'expose que la petite moisissure ????

Modifié par FroggySeven

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On peut très bien pointer à quelques degrés du Soleil pour le sortir du champ et laisser suivre la monture ainsi à longueur de journée, mais enfin c'est vraiment se compliquer la vie pour pas grand chose tandis qu'il est si simple de nettoyer la lame.

Sur mon île c'est devenu une opération de routine rendue obligatoire par l'humidité et la salinité ambiantes durant l'hiver austral, ainsi qu'après chaque période cyclonique : je démonte et nettoie ainsi les lames de nos 2 SC + ceux des copains 2, voire 3 fois par an en moyenne.

Je le fais en tout cas dès que je repère l'apparition des premières dendrites, qui prolifèrent immédiatement en période chaude/humide.

La seule fois où cela n'a pas été possible sur notre C14 après le passage d'un cyclone - car je bossais en France à l'époque - l'instrument est resté sans soins pendant plusieurs mois : les champis ont proliféré et attaqué le coating (faiblement heureusement, mais les traces indélébiles restent visibles après des années, prouvant une attaque chimique bien réelle)

En France, je n'ai eu de mémoire besoin de le faire que 2 fois en une dizaine d'années, sur mon C14 qui séjournait il est vrai sous coupole...

Les traitements anti-reflets de la lame n'ont pas la fragilité mécanique d'une aluminure : on peut la nettoyer sans danger dès lors qu'on procède dans les règles de l'art, et sans non plus s'exciter sur la moindre trace résiduelle totalement sans incidence sur la performance optique.

Par contre les moisissures et autres dépôts organiques (chiures de mouches ou de cacaziaux, spores, marques de doigts, etc.) doivent être éliminés rapidement pour éviter toute agression chimique.

 

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tu te fais un cache avec seulement un trou qui expose le champignon avec une lampe UV. au pire tu as perdu quelques € au mieux tu as éviter une décollimation avec un champipi mort xD

 

là ou tu te trouves tu utilises des résistances chauffantes pendant tes observations ?

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Bonjour,

 

J'utilise une résistance chauffante autour de la lame, je ne la mets pas systématiquement en route, ceci dit j'ai toujours fait attention à attendre que la buée soit partie avant de ranger l'instrument . Il est stocké dans un garage depuis 13 ans, le garage est non chauffé certes mais je n'ai jamais eu de soucis d'humidité sur quoi que ce soit entreposé dans ce garage d'ailleurs.

Je vais quand même tenter le démontage, d'autant qu'en inspectant de près la lame, j'ai vu d'autres tâches étranges à l'intérieur également, bien moins étendues que celle en photo mais je me demande s'il n'y a pas contamination.

Merci pour l'article,.

 

Salutations.

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Comme Alain, le mieux c'est de démonter, sinon, mettre l'objectif à la lumière du soleil, les champignons détestent ça. ça peut être curatif, ou préventif.

A l'armée, les optiques sont entreposées à l'année dans des grandes armoires vitrées, en dehors de leur sacoches, objectif vers l'extérieur.

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Bonjour à Tous,

 

 

Il y a 7 heures, Sébastien Lebouc a dit :

A l'armée, les optiques sont entreposées à l'année dans des grandes armoires vitrées, en dehors de leur sacoches, objectif vers l'extérieur

 

Je comprends donc pourquoi je devais aligner les théodolites sans bouchon lors de mon service militaire !!!!

 

Donc, pour parer les champignons : c'est lentilles (et miroirs) à la lumière. Question : si on place un morceau de vitre devant le bloc optique (histoire de limiter la poussière sur la lentille), devons nous choisir un verre spécial qui laisse passer les UV ou bien, par défaut, tout verre standard (style Casto) laisse passer les UV ?

 

merci !

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Le 28/09/2018 à 05:35, Alain MOREAU a dit :

je démonte et nettoie ainsi les lames de nos 2 SC + ceux des copains 2, voire 3 fois par an en moyenne.

Et on appelle ça un Paradis : quelle galère:D  Mais comment fais tu pour garder le sourire ? Bon, je te taquine bien sûr ...

 

  • Haha 1

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Il me semble aussi que c'est un champignon.

Alain, tu as une recette à préconiser?

De mon côté, je vois souvent H2O2 +ammoniac (séparément sinon, je ne réponds de rien...) Sauf que c'est devenu  difficile à obtenir (pour un particulier en tous cas).

Voire tout simplement du vinaigre...

Sinon, il y a aussi des traitements enzymatiques (produits pour le bois, souvent).

Dans chaque cas, le verre supporte, mais le coating, je ne sais pas s'il apprécie...

 

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J'ai eu une 80 Apo avec des champignons entre les 2 lentilles du doublet

démontage du bloc optique , trempage pendant une heure des 2 lentilles dans la Javel

rinçage sous le robinet puis eau distillée

Les champignons ne sont jamais revenus :)

 

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Il y a 18 heures, bulot a dit :

Question : si on place un morceau de vitre devant le bloc optique (histoire de limiter la poussière sur la lentille), devons nous choisir un verre spécial qui laisse passer les UV ou bien, par défaut, tout verre standard (style Casto) laisse passer les UV ?

Eh bien si le verre ordinaire flotté filtrait bien les UV, on ferait des lunettes de soleil avec j'imagine ? B|

Donc à mon avis, un bout de verre à vitre convient à cet usage (lyl : help ! :)) ce que tend à prouver aussi la méthode de conservation adoptée par les militaires et que rapporte Sébastien (qui si je me souviens bien a opéré des années en Guyane : un endroit réputé pour ses conditions impitoyables pour l'optique !...)

il y a une heure, Jijil a dit :

Alain, tu as une recette à préconiser ?

Rien de particulier : je surveille attentivement (facile : le matos sert souvent !) surtout en période cyclonique lorsque toutes les conditions critiques sont réunies : 100% d'humidité + chaleur ininterrompue + air ambiant chargé d'embruns salins corrosifs et de matières organiques à cause d'un vent violent qui, après avoir ratissé une mer formée voire déchaînée en soulevant les embruns, vient décoiffer brutalement la végétation environnante !

Les spores s'invitent dans les tubes optiques malgré le soin qu'on met à les emballer-protéger (elles y séjournaient déjà depuis longtemps en fait) et elles ont soudain tout sous la main pour germer : les moisissures peuvent alors apparaître en moins de 48h, tandis que toute mécanique non protégée va nécessiter un rinçage rapide à l'eau douce suivi d'une lubrification soignée !

Donc je ne chôme pas en cette période, bien que toute observation soit proscrite !

D'autant que ce pourrissement accéléré touche absolument tout : fringues dans les armoires et penderies, couchages, outillage, provisions de bouffe "cyclonique" ou pas, véhicules,

C'est un combat pour maintenir le matos en état dans ces conditions, il ne faut rien lâcher jusqu'à ce que ça passe !

Le dernier cyclone s'est anormalement éternisé sur l'île, avec un oeil qui ne se déplaçait qu'à 4km/h en moyenne - pour des vents de 135km/h avec rafales à 165-170km/h : banal ici, mais il a fallu lutter ainsi pendant 3 semaines ! Ce qui reste toutefois exceptionnel.

C'est un climat particulier j'en conviens, qui induit des conditions un peu extrêmes pour le matos dans ces circonstances précises ;)

Il y a 5 heures, ndesprez a dit :

Et on appelle ça un Paradis : quelle galère:D  Mais comment fais tu pour garder le sourire ?

Ben parce que  tout le reste du temps ce n'est que du bonheur ! :D Tout se mérite - d'une façon ou d'une autre.

Pour finir de répondre à Jijil : j'opère sitôt que le régime d'alizé se rétablit et que le taux d'humidité relative retombe sous les 70% - idéalement 60% - si ça peut attendre quelques jours de plus sans se dégrader (afin de ne pas enfermer trop d'humidité dans les tubes)

Là, je démonte, nettoie, remonte.

Et c'est tout.

Dès que le soleil paraît, j'expose tout le matos au plein soleil, je pointe les optiques à 10° du Soleil plusieurs heures d'affilée, je ventile abondamment dès que l'humidité relative est correcte, et j'entretiens très régulièrement les instruments, les accessoires optiques et mécaniques, les montures, la connectique, qui vieillissent plus en un seul cyclone durant quelques jours qu'en une année entière d'usage intensif !

Grâce à cette maintenance soutenue, les problèmes sérieux ne concernent jamais l'optique ni la mécanique.

En revanche j'envie souvent les électroniques durcies et tropicalisées des militaires, c'est clair ! 9_9

Pour nettoyer les lames, comme je le fais souvent, je n'ai pas besoin d'y aller au Scotch-Brite ! :) : un simple rinçage léger à l'eau de pluie (d'avant le cyclone ;)) pour virer le sel et les poussières, un essuyage "aérien", et si je note quelques résidus plus tenaces ou l'apparition de dendrites, je les traite par vaporisation de Purosol, que je laisse agir 10mn au moins sous film plastique pour empêcher son évaporation avant d'essuyer au micro-fibre optique (ce n'est pas un produit très volatil de toute façon, mais j'en utilise ainsi très peu :)).

Aucun autre secret donc, que d'entretenir régulièrement son matos ;)

Après, démonter et remonter propre une lame de SC est une opération triviale qui prend moins d'une demi-heure tout compris, sans la moindre précipitation (surtout pas d'ailleurs !) et qui ne nécessite aucune compétence particulière, que d'être précautionneux, informé et méthodique.

Malgré 45 ans d'astro, il y a encore un tas d'optiques que je ne démonterais pas, parce que je suis incapable de les régler en particulier, sauf en cas d'urgence pour tenter de les sauver ; c'est le cas notamment de pas mal de lunettes et objectifs modernes qui nécessitent un ajustement parfait des éléments et blocs optiques entre eux, ce qui implique des connaissances et du matos de réglage dont je ne dispose pas : il faut connaître et accepter humblement ses limites, et faire appel à un pro plutôt que de faire n'importe quoi.

On en connait tous ici plusieurs, parfaitement compétents ;)

  • Merci 1

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bonjour,

 

Je n'ai jamais eu  de soucis avec mes optiques, même si je ne possède pas à proprement parler de lame de fermeture qui est en fait une lentille, quoiqu’il en soit je laisse aéré la lunette et tous les accessoires optique utilisés quelque soit la température . La poussière c'est plus facile a retirer qu'un champignon.

D'ailleurs je vais nettoyé quelques accessoires,  me débarrasser de quelques traces et tâches dû à l'utilisation.

 

Bon nettoyage optique

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Le 9/27/2018 à 23:49, FroggySeven a dit :

EDIT :  il y a aussi la solution de l'exposition prolongée aux UV....

            je l'avais éliminée car on ne peux pas pointer le soleil avec un SC (avec un objectif, si)...

           mais tout compte fait, ça reste une piste (par exemple avec une fenêtre qui n'expose que la petite moisissure ????

Pas bête, mais encore faut-il que la moisissure soit du bon côté du verre: s'il ne transmet pas les UV (soit la plupart des verres), c'est inutile (hélas).

Les UV-C "biocides" peuvent etre générés artificiellement à l'aide des lampes pour traitement de l'eau (tubes fluo). Il n'y a pas de solution LED encore efficace et éprouvée, sinon.

 

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il n'y a pas que la composition du verre , mais aussi son épaisseure. Or une lame de fermeture est fine. à voir...

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Puisque tu le démontes, profites-en pour floquer l'intérieur du tube et pour monté 3 ventilos à l'arrière du barillet ... :-)

 

Fred

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Bonjour,

 

J'ai démonté la lame hier et nettoyé, le champignon est parti sans soucis et pas de traces d'endommagement du coating ou autre.

Effectivement le démontage n'est pas compliqué, j'appréhendais que les cales en liège qui permettent le calage radial ne se décollent et du coup perdre le centrage du secondaire et de la lame mais ça n'a pas été le cas.

La lame est montée avec un peu de jeu radial. Le plus compliqué est de bien nettoyer l'intérieur sans laisser de traces, même en changeant de coton à nettoyer fréquemment c'est pas facile. Je me suis aperçu après remontage de quelques traces persistantes et je me suis dit que le mieux étant l'ennemi du bien j'ai laissé comme ça.

Le soir vérification de la collimation, quelques retouches légères à faire mais avec la turbulence qu'il y avait j'ai pas trop poussé l'exercice.

 

Mon stockage est peut être à revoir: dans un garage (au noir), le télescope est dans une caisse en bois dans laquelle je place du dissécant que je régénère de temps en temps. Le cache est toujours sur l'objectif. Par contre après une sortie je ne le rentre jamais directement dans la caisse, je laisse d'abord l'humidité s'évacuer naturellement soit dehors au soleil soit dsans la pièce pendant quelques heures.

 

Salutations.

 

Roland

 

 

 

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Bonjour Roland,

 

Merci pour ce retour d'intervention, j'étais attentif aux commentaires puisque je stocke mon C11 un peu à ma maniére, dans le fond du garage. Et ce genre de mésaventure peut très bien m'arriver. 

Bref je vois qu'avec un minimum d'attention le démontage de la lame n'est pas trop problématique, et c'est rassurant.

 

 

Christian

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Merci pour ces retours :) Pour l'instant, ma lulu est stockée dans ma cave chaudière (à l'abri de conditions idéales pour moisissures et apparemment pas de suies qui passent), mais avec l'hiver, ca va mettre une plombe pour la mise en température...

 

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Hello, 

 

Mon C11 est à poste fixe sous coupole et par chez moi c'est humide ...

Il y a des chances que j'en ai aussi ...

Et le coton tige imbibé de Purosol , en y allant très délicatement ?

 

Ph 

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Bonjour à tous,.

 

Bon...

Je viens de nettoyer la lame de Schmidt sans la démonter . Elle n'était pas sale à l'intérieur .

Pulvérisation de Purosol sur toute la surface . J'ai laissé agir 2 à 3 mn puis passage de coton démaquillant du bord du tube vers le centre sans appuyer .

Puis re pulvérisation et séchage avec lingette microfibre.  

Tout propre! 

 

Ph

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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