mikito

Où faire contrôler son miroir primaire

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Si c'est du PTV, c'est pas si mal...

 

J'ai eu un C14, qui a donné des images à tomber par terre, et qui est très bien exploité par un collègue qui l'a profondément modifié.

Il a eu l'occasion de le tester avec un test interfero, il était à guère plus que ça...

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Nous, a Alcor system, on arrive a controller des miroirs avec nos shack Hartmann jusqu'à 1m s'il faut ;-) en mesure directe, au centre de courbure.

On construit des shack hartmann aussi, on a fourni bcp de fabriquants européens, de optique-unterlinden , a ASA, officina stellare, Alluna etc.

Cependant, cela a un cout, et je ne sais pas si c'est compatible avec une prestation pour des amateurs. 

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Salut ! Tu es du Var c est pas très loin. Je te propose un bon test en autocollimation devant un plan reosc. Diamètre au choix, 500 ou 1100mm😁 

Si tu veux des chiffres on a un zygo avec les calibres qu'il faut.

J'ai fait partie de l équipe du LAM, c était qui qui devait te tester ça?

Et puis ça sera l occasion de se rencontrer et si tu as envie d observer dans un des instruments sur place avec un pont et un bon bout de comté 😁

 

Sympa Sed de penser à nous !😉

 

Seb

Modifié par Moindrot Sébastien
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seb lebouc> Cela rejoint ce que je répète souvent ; c'est pas le PtV qui fait une bonne image mais le RMS ! Le PtV n'a aucune espèce de relation avec le RMS (compendre qu'il n'existe pas de formule permettant de passer de l'un à l'autre, les deux mesurent des choses différentes). Un SC entre L/3 et L/5  PtV c'est quasiment normal, s'il reste un RMS à L/25 ou L/30 ... là ça cause !

Du coup, en tant que dobson "d'origine", il est possible que le PtV du miroir de notre hôte soit soit médiocre et pourtant dispenser d'un bon RMS propice à grossir beaucoup. Ou l'inverse d'avoir un PtV à L/5 mais un RMS à L/6 (je caricature) à peine capable de d'atteindre D/2 de grossissement !

 

C'est facile à voir sur le ciel en grossissant entre D et 2 ou 3x D ! Par contre c'est effectivement facile à dire, mais pas facile à faire car disposer d'une bonne nuit permettant de grossir à x900 sur le ciel, faudra être patient. Si les étoiles montrent le moindre scintillement, ce sera même pas la peine d'essayer !

 

Marc

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Il y a 13 heures, Moindrot Sébastien a dit :

Salut ! Tu es du Var c est pas très loin. Je te propose un bon test en autocollimation devant un plan reosc. Diamètre au choix, 500 ou 1100mm😁 

Si tu veux des chiffres on a un zygo avec les calibres qu'il faut.

J'ai fait partie de l équipe du LAM, c était qui qui devait te tester ça?

Et puis ça sera l occasion de se rencontrer et si tu as envie d observer dans un des instruments sur place avec un pont et un bon bout de comté 😁

bonjour Sébastien

C'est un programme intéressant tout ça:D

Je te contacte en mp

Modifié par mikito

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Il y a 3 heures, patry a dit :

seb lebouc> Cela rejoint ce que je répète souvent ; c'est pas le PtV qui fait une bonne image mais le RMS ! Le PtV n'a aucune espèce de relation avec le RMS (compendre qu'il n'existe pas de formule permettant de passer de l'un à l'autre, les deux mesurent des choses différentes). Un SC entre L/3 et L/5  PtV c'est quasiment normal, s'il reste un RMS à L/25 ou L/30 ... là ça cause !

C'est un peu plus compliqué que ça Marc. 
Les deux chiffres sont utils et dans le détail il faut aussi examiner la carte de front d'onde pour voir si il n'y a pas de pentes trop fortes, ce qui est encore un autre facteur que le PTV et le RMS. 
Là où je te rejoint, c'est que si on ne doit prendre qu'une seule valeur, je trouve que le RMS est plus représentatifs. Mais dans certains cas le PTV est "mauvais" avec un RMS assez bon. Ca peut signaler justement la présence d'un défaut petit, mais à forte pente. Donc problématique. 

Il faut aussi faire attention aux moyens de mesure utilisés et la façon dont les données sont dépouillées dans les tests de Wolfgang Rohr par exemple, il lui arrive de décocher pas mal de polynômes.  

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Oui en effet. L'analogie de la rayure me plait bien ; on peut considérer une fine rayure de quelques µm d'épaisseur comme un défaut PTV (qui peut déjà être vu par certains moyens de mesure). Sauf que des µm cela fait beaucoup rapporté aux nm de la longueur d'onde. Conclusion le PtV s'effondre.

Alors OUI évidemment cela va diffuser un petit peu autour de ce défaut, mais finalement, rapporté au rapport des surfaces mises en jeu, le défaut ne sera peut être même pas visible (sauf pour l'égo du propriétaire mais c'est un autre débat).

 

Si on devait ne conserver qu'une mesure, le RMS est pour moi aussi le plus important. Sauf que le RMS c'est une mesure statistique qui nécessite beaucoup de points de contrôle. A l'époque des Foucault, on présentait le PtV ... parce qu'on avait que cela. Calculer un RMS ce serait de faire des dizaines de mesure par rayon, sur des dizaines de rayons différents. On voit la tâche titanesque que personne n'a voulu relever (à ma connaissance en tout cas, c'est déjà bien quand on fait deux mesures à 90° pour détecter de l'astigmatisme). C'est pourtant une image bien plus précise qui serait faite ainsi et qui ferait alors abstraction de l'aléatoire de la mesure au Foucault (tous les défauts ne sont pas des défauts de révolution, préambule de la mesure de Foucault). De là, un PtV global ... pourquoi pas ... mais pourquoi s'en contenter surtout !

 

Marc

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Le 19/10/2018 à 13:24, patry a dit :

Oui en effet. L'analogie de la rayure me plait bien ; on peut considérer une fine rayure de quelques µm d'épaisseur comme un défaut PTV (qui peut déjà être vu par certains moyens de mesure). Sauf que des µm cela fait beaucoup rapporté aux nm de la longueur d'onde. Conclusion le PtV s'effondre.

Oui mais non. C'est peut être pour ça que tu appréhendes mal la complémentarité entre PTV et RMS. 
Déjà pour un certain nombres de moyens de mesure, la rayure tu ne la vois pas. Problème réglé. Au Zygo oui tu la vois mais, d'une si c'est une vraie rayure, il n'y a plus d'aluminium donc plus de lumière réfléchie. Si c'est une rayure très superficielle elle peut contribuer à quelques points extrêmes, mais dans une mesure Zygo tu enlèves les points les plus extrêmes. Typiquement 20 de mémoire. Je suppose que c'est aussi une façon de filtrer des erreurs dues à du bruit dans la mesure. 
Au traitement tu peux dans tous les cas exclure des points de la mesure si tu as vraiment un défaut à isoler. 
Bref un PTV ne mesure pas les rayures. Si il est mauvais alors que le RMS est bon, c'est une indication d'un bord très rabattu par exemple (ou autre défaut très localisé).

Après le Foucault c'est une autre histoire. J'en sais bien plus sur une optique avec un star test qu'avec un Foucault amateur sur 10  points et un seul axe. La méthode reste intéressante pour contrôler la courbure, mais elle n'a pas beaucoup plus de prétention que ça. Avec n'importe quel autre moyen de mesure, on ajoute, astif+coma+trefoil+etc.... Il faut au moins prendre 15 polynômes pour commencer à décrire fidèlement une optique, mais dans certains cas monter à 30 n'est pas inutile. 

Dans la pratique j'ai vu pas mal de fois où avoir simplement le RMS ce n'est pas le bon critère pour définir l'optique. Elle est parfois très bonne à L/18 et parfois moyenne à plus de L/20. 

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JeanLuc, pourtant tu sais bien que le RMS est une information statistique (rappel pour les autres, toi tu sais, c'est la valeur quadratique moyenne) et que le PtV c'est simplement le maximum d'une série. dit comme cela, on comprend mieux qu'il n'y a VRAIMENT aucune espèce de relation entre un PtV et un RMS ! Dire que l'une est une fonction de l'autre c'est complètement bidon, à moins d'être capable de quantifier la réalisation et de dire que le process qui fourni une valeur maximale à L/5 donnera toujours exactement 5 fois mieux en RMS (L/25) mais cela tient de la magie là !

Après un RMS à L/25 moins bon qu'un autre instrument dont le RMS est à L/18 ça doit pas non plus être très courant et puis si c'est une impression dans un champ, de nuit, pas simultanément ... là encore il y a certainement beaucoup d'interprétation possible. Mais je suis d'accord avec toi pour admettre que le RMS n'est pas suffisant, c'est évident et je ne l'ai pas dit plus haut. Seulement si je n'ai que PtV et RMS, franchement je préfère considérer le RMS seul que le PtV seul ! Là je pense qu'on reste copain !

 

Marc

 

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Il y a 19 heures, patry a dit :

Dire que l'une est une fonction de l'autre c'est complètement bidon

C'est exactement ce que je suis en train de dire. Si l'une était fonction de l'autre de toute façon une seule valeur suffirait. Et c'est justement parce que l'une n'est pas fonction de l'autre que les deux ont un sens physique utile. 

 

Il y a 19 heures, patry a dit :

à moins d'être capable de quantifier la réalisation et de dire que le process qui fourni une valeur maximale à L/5 donnera toujours exactement 5 fois mieux en RMS (L/25) mais cela tient de la magie là !

C'est ce que prétendent certains profs d'optique malgré tout. Mais passons, je ne vais pas polémiquer :)
 

 

Il y a 19 heures, patry a dit :

Après un RMS à L/25 moins bon qu'un autre instrument dont le RMS est à L/18 ça doit pas non plus être très courant et puis si c'est une impression dans un champ, de nuit, pas simultanément ... là encore il y a certainement beaucoup d'interprétation possible

Je ne parle pas d'impression. C'est pour ça que l'on regarde le Strehl aussi, car il dépend du type de défaut, et lui sera plus représentatifs des pentes. A la rigueur si il n'y avait vraiment qu'une seule valeur synthétique à retenir c'est le Strehl. 
Tu n'as pas de raison de n'avoir que le PTV ou que le RMS sur une optique, ou alors il faut se demander comment elle a été testée. Mais si je ne devais avoir qu'une seule valeur ce serait le Strehl car il a directement un sens physique sur la qualité d'image, ce qui est moins le cas pour le PTV et le RMS. 

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C'est effectivement souvent qu'on utilise le rapport de Strehl.

Mais là pour le coup on trouve une fonction qui passe du rapport de Strehl au RMS !

le rapport de Strehl est défini comme ~ e^-(2.pi.sigma/lambda)

et sigma c'est l'écart type ... aussi nommé RMS en anglais !

 

Donc quand tu utilise le rapport de Strehl, en fait tu parle de RMS simplement rapporté en un terme qui vaut 1 à l'asymptote (lorsque le RMS devient très faible).


Par contre je t'accorde qu'on manipule plus facilement le rS car certains en font des produits ainsi :

une optique non obstruée de rS1 mais affublée d'une obstruction équivalente à un rS2 donne un instrument complet de rS3 = rS1 * rS2

Là je ne juge pas de la pertinence de l'opération, il faudrait décomposer l'opération pour juger de ce calcul et je ne sais pas si c'est si "facile" qu'un produit ou bien si cela donne une indication approximative suffisante.

 

Donc pour résumer (j'ai l'impression qu'on discute tous les deux seulement)

 

Le PtV c'est le plus grand des défauts, mais on ne dit pas si le défaut immédiatement inférieur est proche du plus grand ou pas donc si c'est un "accident" localisé ou si c'est général à l'instrument.

Le RMS c'est une statistique de l'ensemble des défauts sur toute l'optique. On considère que la population est statistiquement représentative et on ne mentionne pas la population (on devrait peut être) car attention, le RMS de 16x16 mesure n'est certainement pas le même que le RMS sur 256x256 mesures ! Dans le second cas, on échantillonne plus finement donc on peut voir des catégories de défauts. C'est un peu comme la mesure d'une jetée. Sur une carte au km, on y arrive à peu près, avec un double décimètre c'est galère mais on arrive pas au même chiffre, à l'échelle microscopique on va tenir compte de la rugosité des rochers, et à l'échelle nanométrique de la forme des atomes. La précision de la mesure est une fractale qui dépend de la finesse de la mesure.

 

Le Strehl c'est une fonction du RMS, on parle grosso modo de la même chose que le RMS sous une autre forme.

 

Marc

 

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Il y a 8 heures, patry a dit :

Mais là pour le coup on trouve une fonction qui passe du rapport de Strehl au RMS !

le rapport de Strehl est défini comme ~ e^-(2.pi.sigma/lambda)

et sigma c'est l'écart type ... aussi nommé RMS en anglais !

Non, ce n'est pas sa définition. Sa définition c'est le rapport entre l'énergie concentrée dans le disque d'airy de l'instrument mesuré par rapport à un instrument parfait. Dans un logiciel de métrologie il n'est pas calculé avec la formule approchée que tu donnes. 

Et c'est toujours pareil, dans 9 cas sur 10 la formule approchée est une bonne description, de même que dans 9 cas sur 10 un RMS à L/18 et plus est un bon indicateur de qualité, mais pour le cas sur 10 restant, c'est plus compliqué que ça. 

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

une optique non obstruée de rS1 mais affublée d'une obstruction équivalente à un rS2 donne un instrument complet de rS3 = rS1 * rS2

Non plus. L'obstruction n'est pas prise en compte par le rapport de Strehl. Si tu veux tenir compte de l'obstruction il faut prendre l'energy encercled ratio, l'EER

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

Là je ne juge pas de la pertinence de l'opération, il faudrait décomposer l'opération pour juger de ce calcul et je ne sais pas si c'est si "facile" qu'un produit ou bien si cela donne une indication approximative suffisante.

EER=Rs x (1-p²)². 
p c'est le pourcentage d'obstruction. 

 

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

Le PtV c'est le plus grand des défauts, mais on ne dit pas si le défaut immédiatement inférieur est proche du plus grand ou pas donc si c'est un "accident" localisé ou si c'est général à l'instrument.

Exact

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

le RMS de 16x16 mesure n'est certainement pas le même que le RMS sur 256x256 mesures

En général si. Dans certains cas particulier non en effet. Tout dépend aussi tout simplement du diamètre de l'optique mesurée. 16x16 sur un télescope de 16 cm ça fait 1 cm par point de mesure alors que ça en fait 2 cm sur un télescope de 32 cm. 

Le nombre de point d’échantillonnage va surtout impacter le PTV, assez peu le RMS (sauf à franchement sous échantillonner, mais 16x16 ça fait déjà 200 points de mesure, statistiquement ça fait sens. 
Mais surtout, dans la pratique avec un Shack Hartmann par exemple tu as au moins 30x30 points donc 700 mesures. Ca devient assez robuste même sur le PTV (sauf cas très particulier ou très grande optique). 

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

Dans le second cas, on échantillonne plus finement donc on peut voir des catégories de défauts.

Sauf cas très particulier encore une fois, dans 9 cas sur 10 les défauts dominants sur une optique sont contenus dans les premiers ordres (astig, spéhricité du 3eme ordre, trefoil, coma), et ça il n'y a pas besoin d'un échantillonnage fin pour les caractériser .

 

 

Il y a 8 heures, patry a dit :

C'est un peu comme la mesure d'une jetée. Sur une carte au km, on y arrive à peu près, avec un double décimètre c'est galère mais on arrive pas au même chiffre, à l'échelle microscopique on va tenir compte de la rugosité des rochers, et à l'échelle nanométrique de la forme des atomes. La précision de la mesure est une fractale qui dépend de la finesse de la mesure.

Non ce n'est pas équivalent car ce qui est nettement en dessous de la longueur d'onde de la lumière observée n'a pas d'impact. 

Modifié par jldauvergne

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il y a une heure, jldauvergne a dit :

bon indicateur de qualité, mais pour le cas sur 10 restant, c'est plus compliqué que ça. 

Tu pensais aux anomalies casse-pied comme le bord rabattu ?

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il y a 4 minutes, lyl a dit :

Tu pensais aux anomalies casse-pied comme le bord rabattu ?

Exactement ! Pas que, mais c'est le cas compliqué le plus répandu je pense.:) 
 

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Le 22/10/2018 à 16:20, patry a dit :

on comprend mieux qu'il n'y a VRAIMENT aucune espèce de relation entre un PtV et un RMS

 

Le ptv ne permet même pas de donner une borne supérieure du rms (un ptv petit ne peut engendrer un gros rms) et inversement (un grand rms ne peut pas etre compatible avec un petit ptv) ?

Modifié par DOLGULDUR

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Il y a 21 heures, DOLGULDUR a dit :

Le ptv ne permet même pas de donner une borne supérieure du rms (un ptv petit ne peut engendrer un gros rms) et inversement (un grand rms ne peut pas etre compatible avec un petit ptv) ?

Non. Dans le cas extrême où il n'y a pas de défaut PTV=RMS. Pour une surface en dents de scie le RMS est environ égal à 3,5xPTV (c'est un critère parfois pris par les opticiens il me semble comme première approche). 
Dans la pratique, quand tu as un miroir à mieux que mettons 100 nm ptv il est très rare qu'il soit mauvais. C'est une valeur difficile à atteindre techniquement donc il y a peu de chance que le rms soit mauvais. 
De même si tu es à mieux que 25 nm RMS, il y a peu de chance que le PTV soit catastrophique. 

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Pour préciser à propos du ratio : par recoupement sur les mesures d'objectifs disponibles sur le net et avec un document que l'on m'a fourni : j'ai vu un critère minimal similaire chez Zeiss pour les APQ et sans doute pour d'autres objectifs (pas les miroirs). L/8 et RMS 1/28

Carl Zeiss Jena Testreport Information.pdf

 

Citation

Une optique est considérée à diffraction limitée lorsque la qualité de la définition (strehl) atteint ou dépasse la valeur de 80%. Cela correspond à une valeur efficace du front d'onde gagné lambda / 14 (longueur d'onde du test lambda).

Les objectifs Astro sont basés sur les normes de qualité très strictes de Carl Zeiss Jena. Celles-ci garantissent une valeur efficace d'au moins lambda / 28 pour les objectifs APQ, ce qui correspond à une qualité de définition (strehl) supérieure à 95% et se rapproche donc de la valeur idéale.

RatioRms/PtV = 3.5

Cela donne : 8 * 3.5 => 28

C'est cohérent avec pas mal de mesure.

Pour les instrument commerciaux, c'est assez proche également pour les miroirs chinois en diff. limited : PtV l/4 mini et RMS l/14 mini.

 

De plus comme disait Jean-Luc plus haut : pour les grands miroirs, il faut prendre plus de points de mesure pour le RMS.

Le 24/10/2018 à 15:55, jldauvergne a dit :

dans la pratique avec un Shack Hartmann par exemple tu as au moins 30x30 points donc 700 mesures

Autrement dit les erreurs marginales doivent rester limitées dans leur amplitude

Modifié par lyl

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il y a 34 minutes, lyl a dit :

Pour les instrument commerciaux, c'est assez proche également pour les miroirs chinois en diff. limited : PtV l/4 mini et RMS l/14 mini.

Ton chiffre Zeiss confirme la règle empirique oui. Mais dans la pratique j'ai toujours eu des ratios supérieurs à 3,5 je pense dans les mesures que j'ai fait. Le RMS est en général meilleur que L/14, et le PTV est en général moins bon que L/4.

 

 

il y a 36 minutes, lyl a dit :

De plus comme disait Jean-Luc plus haut : pour les grands miroirs, il faut prendre plus de points de mesure pour le RMS.

Je disais ça pour le PTV surtout. Mais pour un grand miroir il faut plus de points dans l'absolu que ce soit pour le ptv ou le rms. 

 

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Plutôt que PTV ou RMS, il faudrait considérer la MTF, sinon le Strehl (ou l'EER) sont assez synthétiques.

Sinon comme Jean Luc, stricto sensu PTV et RMS ne sont pas liés.

 

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la relation entre 1/4 ptv et 1/14 rms sort d'un calcul rigoureux mais cela correspondant à de l'aberration de sphéricité pure ou du défocus peut être( je ne sais plus exactement): je me souviens avoir lu quelque chose la dessus dans "optique" de bruhat (pas jeune comme référence) mais ça a du être traité dans des bouquins plus récents aussi.

edit : le rapport de 3.5 correspond également à celui qui existe entre l'étendue et l'écart type d'une suite aléatoire bornée de nombres.

Modifié par asp06
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Il y a 8 heures, asp06 a dit :

la relation entre 1/4 ptv et 1/14 rms sort d'un calcul rigoureux mais cela correspondant à de l'aberration de sphéricité pure ou du défocus peut être( je ne sais plus exactement): je me souviens avoir lu quelque chose la dessus dans "optique" de bruhat (pas jeune comme référence) mais ça a du être traité dans des bouquins plus récents aussi.

c'est plutôt 2,8 le rapport dans ce cas je pense. Ca doit faire un genre de sinusoïde la différence entre deux courbures non ? 
3,5 ça correspond à un surface avec des défauts réguliers droits (triangles), c'est une configuration un peu analogue à une suite aléatoire de nombres entre deux bornes. 

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je n'ai pas le bouquin mais en cherchant un peu sur le web j'ai trouvé que c'est relié au critère de Rayleigh : un défocus de l/4 ptv correspond à un rms de l/14 (en fait l/sqrt(192)  et un strehl de 0.81. c'est seulement un cas limite pour une optique parfaite et l'usage d'un ratio par défaut de 3.5 entre rms et ptv parait peu justifié dans la pratique où coexistent toujours plusieurs défauts simultanés.

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ce n'est pas étonnant en même temps, pendant longtemps la majorité des contrôles étaient faits sur un seul axe au Foucault et n'évaluaient pas grand chose d'autre que la précision de la courbure. Mais du coup si on prend L/4 PTV au Foucault, ce n'est pas très contraignant en fait. 

J'ai l'impression que pas mal de choses qui traînent dans les vieux grimoires mériteraient une mise à jour. 
Et quoi qu'il en soit un star test de base fait avec une caméra est déjà bien plus instructif que le Foulcault sur un axe. On peut même évaluer les ordres de grandeur dans Aberrator (à condition d'avoir des défauts classiques).

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    • Par lpalbou
      Bonjour à tous,
       
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      ----
      Ajustement de la collimation:
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      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

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      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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