Nouvelle petite caméra monochrome 2 Mpixels chez QHYCCD - pixels 4 microns
Par
xs_man, dans
Astronomie pratique
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Par exaxe17
La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage.
C’est un vieux dicton.
Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord.
La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc.
Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) :
Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging :
J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié.
les temps unitaires:
camera PO Saturn (imx533)
IR610: 1s x 6h, in 2 nights.
UV: 4sx2h.
camera PO Uranus (imx585)
Color: 2sx3h
Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide :
En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires.
Capture en IR610, 1sx3h
l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur.
C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes...
la meme animation mais avec 2 images: depart et fin
et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations:
Stephane
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Par FrancoisGAP
Malgré un temps capricieux, rien ne peut arrêter ma passion pour l’astronomie ! Ces derniers jours, j’ai bravé les nuages pour capturer la beauté céleste des amas globulaires et ouverts. Parmi mes cibles se trouvait le classique M13, mais laissez-moi vous dire que la précision de l’optique de mon télescope m’a étonné une fois de plus !
Ne pas hésiter à plonger dans la full
Vous trouverez mon article en cliquant ici !!!
Détail du matériel utilisé :
TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
ZWO EAF
ZWO EFW 5 positions 2″
Temps intégration total de 5,13h
113x10s Gain=100 (-20°C)
289x60s Gain=100 (-20°C)
40 Darks Gain=100
40 Darks Flat Gain=100
40 Flats Gain=100
Traitement PSD / Pixinsight
Zoom sur la partie Centrale !!!!
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Par FrancoisGAP
NGC 3718 : Pourquoi cette galaxie est-elle si spéciale pour moi ? Elle se trouve dans la constellation de la Grande Ourse, et malgré sa petite taille apparente, elle regorge de détails fascinants. J'adore sa forme et les superbes couleurs de cette galaxie.
Je n'ai pas la bonne focale pour l'imager correctement mais je trouve qu'elle est déjà sublime. Il me tarde de pouvoir faire plus de poses avec le Mak ou un futur RC.
Plus de détails sur mon site Web en cliquant ici !!!!
Même si les anciennes versions ne méritent plus d'être encore visible car le traitement avait été fait à vitesse grand V, je laisse les liens :
<planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2.webp>
<planetediy.fr/wp-content/uploads/2024/05/NGC3718_Final_V2_Zoom01.webp>
Détail du matériel utilisé :
TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4)
Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4)
EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY
ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″
ZWO EAF
ZWO EFW 5 positions 2″
Temps intégration total de 5,8h
35x180s Gain=100 (-20°C)
58x180s Gain=100 (-20°C)
23x180s Gain=100 (-20°C)
40 Darks Gain=100
40 Darks Flat Gain=100
40 Flats Gain=100
Traitement PSD / Pixinsight
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Par Astramazonie
Salut les Astros,
Ici en Guyane, depuis quelques jours, la pluie et le mauvais temps ne nous laissent pas sortir les instruments ...
En ce 1er Mai, je me suis dis ce que je pouvais bien réchauffer en attendant le retour du beau temps, j'ai choisi CENTAURUS A ( galaxie lenticulaire située dans la constellation du Centaure )
Je vous poste 1 photo, en 2 versions : large et crop, toujours faite au SEESTAR en Guyane, 15 minutes de pose, avec un léger traitement sur Photoshop pour la couleur, puis GraXpert pour le bruit.
PS : Ce n'est pas la meilleure photo de cet astre mais ça me fais quand même plaisir de partager avec vous.
J'espère qu'elle vous plaira, Bon 1er Mai à tout le monde ...
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Par Gilles Pascal
Bonjour,
ayant récemment testé un objectif photo 500mm stabilisé, j'ai été impressionné par le résultat.
Je me prends alors à imaginer un montage à lentilles stabilisées, qui viendrait s'insérer dans le chemin optique d'une lunette astronomique, de façon à pouvoir l'utiliser à main levée...
Mais la question est : comment faire ? Est-ce seulement envisageable ?
Certains parmi-vous ont déjà imaginé/envisagé une telle réalisation ?
Quel groupe de lentilles faut-il implanter dans le chemin optique ?
Trouve-t-on des modules tout-faits (lentilles, capteurs, moteurs) pour pouvoir les monter soi-même dans des prototypes d'étude ?
Je détaille ci-dessous tout le cheminement qui m'a conduit à cette réflexion (je devrais plutôt dire transmission ;o)
1) Mes prises de vues avec le 500mm
Ma config :
Zoom Nikon 200/500mm FD5.6, réglé à 500mm.
Autofocus ON
Plage de mise au point : limitée
Stabilisateur : ON
Boitier : D7200 Nikon
Multiplieur de focale : 1.4
Focale résultante : 700mm
FD résultant : 8. à cette valeur, on est à la limite de ce que l'autofocus peut accepter. Il se peut qu'il ne fonctionne pas bien. Et en effet, les prises de vues vont le confirmer.
De plus comme le boîtier est au format DX, on peut alors considérer que la focale finale obtenue est de 1.5 * 700 soit 1050mm.
Objet photographié : lune du 17 Avril
Réglage boitier :
ISO fixe : 100
Vitesse : 1/80s
Format : RAW
Prise de vue : à main levée bien-sûr
Heure : 21h20
Orientation : lune très haute dans le ciel. L'appareil est donc en visée presque verticale, ce qui n'est pas très agréable.
Mais le maintien dans l'axe de la lune est sans doute plus facile que si la visée était horizontale, car le bras gauche qui soutient l'objectif par l'avant, n'a pas à exercer un couple de rappel trop important. En visée horizontale le couple de rappel serait beaucoup plus important et ajouterait davantage de micro-mouvements que devrait compenser le stabilisateur de l'objectif.
Par contre en visée verticale, la main droite qui tient le boîtier et dont l'index appuie sur le déclencheur, doit supporter tout le poids de l'appareil et rester souple pour ne pas provoquer de crampe par exemple.
J'ai pris 27 images à main levée.
a) Plusieurs problèmes constatés lors de la prise de vues
- la mise au point est très laborieuse : l'autofocus est vraiment à la peine. Lors de l'appui à mi-course du déclencheur, l'autofocus fait de nombreux va-et-vient. Mais lorsque soudainement la mise au point est bonne, j'appuie alors vigoureusement pour prendre la vue. Parfois cela prend plus de temps pour certaines vues.
Évidemment je pourrais éliminer ce défaut en retirant le multiplieur 1.4. Mais dans ce cas je réduirais aussi la résolution atteinte.
- Tentative de prise de vue en live view : on suit l'image alors directement sur l'écran arrière du boîtier.
Problème : on n'est pas capable d'apprécier aussi bien la mise au point qu'à travers le viseur optique. Des vues sont floues, il faut alors les rejeter.
Autre possibilité : On bloque la mise au point en manuel.
Malheureusement elle bouge légèrement. Je pense que je n'ai pas encore bien la maîtrise de ce zoom qui requiert un certain apprentissage.
L'autre souci dans ce type de prise de vue, ce sont les sollicitations importantes que subit la mécanique du boitier. J'aurais pu prendre 100, voire 300 images, mais l'idée n'est pas de faire usage du boîtier Nikon comme d'une caméra astro pour le planétaire, comme on fait en prenant des centaines d'images. Car on éprouverait alors sérieusement la mécanique de l'obturateur et du miroir.
b) Traitement :
i) PIPP
- Cropp avec centrage sur lune pour réduire la taille des images.
- export en Tif pour traitement ensuite dans Autostakkert 3.
ii) Autostakkert :
- drizzle : 3x
- dans la fenêtre de visualisation, en passant en revue les 27 images, on voit qu'il y a de la rotation de champ, car à main levée, on bouge imperceptiblement. Et cela se voit parfaitement dans Autostakkert. L'avantage avec Autostakkert, c'est qu'il est justement capable de compenser la rotation de champ entre chaque vue. Un régal de la savoir à l'avance.
- toutes les images sont conservées.
iii) registax 6
Wavelets :
- réhaussement des contours
- contraste et luminosité
Résultat : voir image.
c) Mes impressions :
- mise en place du setup : 5mn
- Prise de vue assez tranquille et même excitante car on se dit qu'en si peu de temps de mise en place, on est alors déjà en capacité de saisir un phénomène, ce qui est un exploit avec une focale résultante de un peu plus d'1m. Je me dis alors que je vais attendre le passage d'un avion. Mais malheureusement, après environ 20mn d'attente, les avions me narguent tous en passant parfois tout près, mais jamais devant la lune.
Le traitement avec seulement 27 vues est très satisfaisant. Mais pas à la hauteur de ce que l'on pourrait avoir si l'on avait plusieurs centaines de vues.
En contemplant l'image finale, je voie quand même que je suis bien loin de ce que pourrait faire un tube de 90mm d'ouverture et 1m de focale.
Mais pour un premier essai c'est déjà satisfaisant.
J'imagine alors une caméra astro montée en lieu et place du boitier Nikon D7200.
Mais peut-être qu'avec un peu d'entraînement, je devrais pouvoir améliorer l'utilisation du mode live view.
En lisant le manuel du boitier D7200, je voie qu'en mode miroir relevé, l'autofocus ne fonctionne plus. Il faut donc parvenir à bien verrouiller la mise au point une fois pour toutes aussi.
Je me dis que la solution idéale consisterait à reproduire la mécanique du stabilisateur du Zoom 200/500, dans un tube optique dédié pour l'astro.
2) Conception d'un tube optique stabilisé
Une lunette est constituée d'un objectif et d'un oculaire.
Comment parvenir à stabiliser l'image dans le chemin optique d'un tel instrument ?
Le stabilisateur optique fonctionne comment ?
Sur le site "les numériques" un schéma montre le principe implémenté dans les objectifs photos nikon :
https://www.lesnumeriques.com/photo/la-stabilisation-pu101497.html
Extrait :
"C’est le procédé le plus ancien. Il est apparu avec le Nikkor VR 38-105 mm f/4-7,8 en 1994, suivi l’année d’après par le Canon EF 75-300 mm f/4-5,6. Deux gyromètres piézo-électriques détectent les vibrations, et une lentille flottante qui leur est asservie se déplace perpendiculairement à l’axe optique pour rétablir la fixité de l’image.
Ce type de système a depuis connu des progrès importants, par exemple pour permettre de supprimer les vibrations lorsqu’on suit un sujet en mouvement.
Dans ce cas, les capteurs différencient les mouvements volontaires des trépidations qui ne le sont pas, et adaptent en conséquence la stabilisation.
Cette différenciation est évidemment indispensable pour un appareil tenue à main levée. Celle-ci était moins efficace sur les premiers objectifs stabilisés, le gain de stabilité était ainsi moins important.
Le système anti-bougé des zooms Fuji de la série X comme le 18-55 mm ou le 40-150 mm est destiné à supprimer à la fois les vibrations rapides de l’appareil et les mouvements involontaires un peu plus amples, tout en ignorant les mouvements volontaires que le photographe veut imprimer à son appareil, par exemple pour suivre un sujet qui se déplace. Illustration *
Les objectifs stabilisés sont maintenant bien au point, de telle sorte qu’ils se sont imposés. Ce qui ne veut pas dire qu’ils soient sans inconvénients par rapport aux objectifs classiques… lorsque ces derniers sont encore en vente. Ils sont un peu plus fragiles, nettement plus lourds et plus encombrants que leur équivalents non stabilisés. On perd aussi, dans le cas de certains zooms, un bon demi-diaphragme sur la plus longue focale. Ils sont également un peu plus chers. C’est bien entendu dans le cas des téléobjectifs que la stabilisation est la plus intéressante."
Merci de vos retours,
Gilles
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Évènements à venir
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04 mai 2024 22:00
Jusqu’au 22:00
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28 juin 2024 19:00
Jusqu’au
29 juin 2024 21:00
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