FranckiM06

que vaut cet ancien setup ?

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Et voici le prix d'époque. Sur le echos PERL N°3 d'avril 1980, (ah là là ! j'étais encore champion du monde de karaté en 500 cm3 sur gazon) le 318 mm est à  14 528 francs TTC. Dix-huit mois plus tard, le prix était exactement le même ; comme on peut encore le lire, le miroir de 10" Supermeade m'avait coûté, à l'automne 1981, 1847 francs, alors que le Perl JPM 115/900 coûtait 2426 F TTC.

 

Tarifs-Perl.jpg

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14500 francs soit environ un millier d'heures au smic de l'époque, six mois de salaire pour la plupart des gens. en comparaison le jpm 115/900 était encore plus loin en rapport qualité/prix.

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Déjà vu le prix que coutait un C8 (orange)... Fallait ajouter, la table éq., le trépied et le traitement des miroirs !

 

 

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... et pourtant ce sont les c8 qui ont envoyé tout ces gros newtons encombrants aux oubliettes.

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Citation

... et pourtant ce sont les c8 qui ont envoyé tout ces gros newtons encombrants aux oubliettes.

 

C'est quand même aller un peu vite en besogne... Oui les gros Newton Meade ont disparu et les gros

Newtons "de serie" de plus de 200 mm ont connu une traversée du désert pendant une vingtaine

d'années...Avant l'arrivée des instruments chinois. Et maintenant on trouve de gros "dobson" industriels :
400, 450 et même 500 mm. Simples et efficaces, juste retour en force !  

 

Évidemment si on compare un C11 de l'époque et un Supermeade de 300 mm, l'un se transporte

assez facilement en petite voiture, pour  l'autre il faut une camionnette... Après avoir passé
1:2  heure à tout dévisser puis s'être bien explosé le dos à démonter puis trimballer le tube optique

en Sonotube !

 

Au final Ces gros Newtons ont été surtout relégués aux observatoires en poste fixe d'amateurs

argentés ou de clubs qui ne voulaient pas entreprendre eux-même la fabrication d'un télescope

artisanal. Et pourtant il suffit de regarder la conception des DS10 et DS16 "Campus" pour voir

que Meade avait quand même tout fait pour réduire les coûts et les rendre accessibles :
- barillet/support de primaire en.... aggloméré !
- tube en carton,
- bagues de guidage des axes de la monture an téflon au lieu de
  roulement à bille,
- support de secondaire ultra-basique à 2 branches,
- qualité optique aléatoire

 

Une petite page de la grande histoire de l'astronomie amateur...

 

Albéric

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il y a 22 minutes, xs_man a dit :

support de secondaire ultra-basique à 2 branches,
- qualité optique aléatoire

 

Support de secondaire à une seul branche, sur le DS16 ; très astucieux système. Qualité optique bonne L/4 à L/8 sur les 406. Seul vrai problème, le secondaire collé qui introduisait beaucoup d'astigmatisme. Mon miroir de 409 vient d'un DS 16 repris pas Michel Bonnin. Mais c'est un miroir mince, délicat pour le barillet, avantageux pour la mise en température. Dans mon souvenir, ces Supermeade étaient optiquement bien meilleurs que les SC Celestron.

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Citation

Qualité optique bonne L/4 à L/8 sur les 406.

 

Sur le papier peut-être mais dans la réalité c'etait autre chose, mon primaire de Starfinder

(même tube que le DS 16) repris par Franck Grière était à 1.4 Lambda sur l'onde avec une

forme non parabolique !  
C'est peut-être le stagiaire du moment qui l'avait validé... xD
Je n'ai pas parcouru tout Cloudy Night mais l'un des intervenant indique que son primaire

a été mesuré à L/2. Par contre je ne sais pas de quelle année était chaque miroir, la qualité

de polissage a peut-être varié au cours du temps, mais surement pas dans le bon sens.  

 

Citation

Mais c'est un miroir mince, délicat pour le barillet, avantageux pour la mise en température.

 

Là 100% d'accord !

 

Citation

Support de secondaire à une seul branche, sur le DS16 ; très astucieux système.

 

Cette bouse infâme, un astucieux système  ? :o
Sur mon tube de Starfinder il avait été remplacé par une araignée digne de ce nom. 

 

Citation

Dans mon souvenir, ces Supermeade étaient optiquement bien meilleurs que les SC Celestron.

 

Pas impossible en effet mais perso, les SC ça n'a jamais été et ça ne sera jamais mon

tasse de thé....

Le génie c'est Newton, 4ever ! 

 

Albéric

Modifié par xs_man
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Hehe! 

Salut Albéric !

Cool ta venue ici !

Tu vas pas te retrouver avec un tube difficile à gérer sur ta monture, je pense à la prise au vent du f6?

Je me rappelle de ces pubs, elles faisaient rêver ...

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Oui, tout une époque ces Meade et super-Meade

 J'ai eus le petit frère  : Le Meade 152/760..

Le tube optique correct...Mais la monture livrée sans rien ..même pas de mouvement lents..

Quand j'y ai mis le moteur (  avec une roue denté en bronze mais bien petite pour un entrainement précis  : 8cm) , celui-ci était équipé d'un embrayage... dont le grincement faisait peur...on avait l'impression que tout allait partir en morceaux.

Les axes en acier brut de 25mm rouillaient à vue d’œil.

Il fallait une clé allen pour bouger le contrepoids.

Le carton d'emballage avec un genre de papier journal était des plus sommaires..

Enfin les fonderies d'alu pas vraiment ébarbées après la fonte..

Un télescope très rustique.. Je ne l'ai pas gardé bien longtemps.

 

j'ose espérer que les super Meade étaient moins bâclés.. surtout que leur prix  étaient élevés.

HP

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Salut Stéphane,

 

Un 300 à F/6 avec tube carbone allègerait énormément les choses. Impossible de garder

le tube en carton, il pèse un âne mort !

Pour la prise au vent, de toute façon la haute résolution et le vent sont mutuellement

exclusifs sous nos latitudes ! Après sûr que ce sera too much pour une EQ-6 !

Mais la LXD 750 devrait encaisser....

 

Albéric

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Salut HP,

 

Citation

Oui, tout une époque ces Meade et super-Meade

 J'ai eus le petit frère  : Le Meade 152/760..

Le tube optique correct...Mais la monture livrée sans rien ..même pas de mouvement lents..

Quand j'y ai mis le moteur (  avec une roue denté en bronze mais bien petite pour un entrainement précis  : 8cm) , celui-ci était équipé d'un embrayage... dont le grincement faisait peur...on avait l'impression que tout allait partir en morceaux.

Les axes en acier brut de 25mm rouillaient à vue d’œil.

Il fallait une clé allen pour bouger le contrepoids.

Le carton d'emballage avec un genre de papier journal était des plus sommaires..

Enfin les fonderies d'alu pas vraiment ébarbées après la fonte..

Un télescope très rustique.. Je ne l'ai pas gardé bien longtemps.

 

j'ose espérer que les super Meade étaient moins bâclés.. surtout que leur prix  étaient élevés.

HP

 

 

Le tableau est encore pire que prévu ! xD

 

Albéric

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il y a 20 minutes, xs_man a dit :

Un 300 à F/6 avec tube carbone

super! pas de correcteur ! enfin disons que il aura plus d'efficacité!

il y a 21 minutes, xs_man a dit :

de toute façon la haute résolution et le vent sont mutuellement

exclusifs sous nos latitudes !

Tu devrait demenager, car parfois en bord de cote (la ou je suis ) c'est pas mal ...

 

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Cher Albéric

Je reste impartial dans mon descriptif.. surtout lorsqu'on compare le matériel Japonnais de l'époque.. même les Celestron (oranges) étaient luxueux à côté de ça dans leur malle noir et laiton .... Bien que je ne soit pas fan  de ces instruments catadioptriques.

HP

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Je suis toujours gré à Meade d’avoir permis, à l’époque, une chose que les autres fabricants n’ont pas tous faite ; on pouvait acheter, chez eux, absolument toutes les pièces séparément et “à la carte” et c’est ainsi qu’en automne 1981 je leur ai acheté, par l’intermédiaire de Médas, mon miroir de 10” et son barillet, le secondaire, son barillet, son araignée et un porte-oculaire à crémaillère en 31,75 mm ; le tout pour moins du prix d’un JPM 115/900. Restait à trouver un tube, pour moi ce fut et c’est toujours un tuyau d’assainissement en PVC, et fabriquer une monture que j’avais faite à berceau, pliable, démontable et facilement transportable, à partir de chevrons de pin et d’un cric de 2 CV. Avec un budget modeste, j’ai pu disposer, déjà, d’un très bon instrument, à base de SuperMeade. Et j'en ai conservé bien des images en tête.

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ce type d'instrument c'est pour les nostalgiques d'une autre époque dont je fait surement,  bien qu'inconsciemment partie.

j'avoue qu'au prix demandé la nostalgie fait vite place a la réalité!

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super! pas de correcteur ! enfin disons que il aura plus d'efficacité!

 

C'est exactement mon idée Stéphane, échantillonnage adapté à la haute résolution  en poses courtes, sans aucune lentille dans le chemin optique. Et à l'extrême, j'enlève le secondaire et j'utilise directement la caméra tel que fixée sur l'araignée. Imagine, une QHY5III de 40 mm diamètre à peu près (au niveau du radiateur) soit  avec un miroir de 318 mm une obstruction de seulement 13% ! Avec un miroir nouvellement aluminé  en très haute réflectivité, on peut récupérer le maximum de lumière !

 

Citation

Tu devrait demenager, car parfois en bord de cote (la ou je suis ) c'est pas mal ...

 

Quand  je serais à la retraite...A 70 ans... Peut-être... Si je suis toujours vivant ! :SxD

 

Albéric

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il y a 57 minutes, xs_man a dit :

Imagine, une QHY5III de 40 mm diamètre à peu près (au niveau du radiateur) soit  avec un miroir de 318 mm une obstruction de seulement 13% ! Avec un miroir nouvellement aluminé  en très haute réflectivité, on peut récupérer le maximum de lumière !

 

ça c'est une idée géniale....un 300mm f/d6 et une caméra au coulant 31.75 mm au foyer

Modifié par STF8LZOS6

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Cher Albéric

Je reste impartial dans mon descriptif.. surtout lorsqu'on compare le matériel Japonnais de l'époque.. même les Celestron (oranges) étaient luxueux à côté de ça dans leur malle noir et laiton .... Bien que je ne soit pas fan  de ces instruments catadioptriques.

HP

 

Pour comparer ce qui peut l'être, il y avait le Perl AE 2000sur Perl AE type B. Un télescope à l'épreuve des balles  !!  Là encore il fallait s'appeler Hulk pour le soulever !

Et au top du top, la PERL AE type C, 76 kg et une énorme roue dentée de 300mmen AD !

Et motorisation double axe.

 

Albéric

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Je suis toujours gré à Meade d’avoir permis, à l’époque, une chose que les autres fabricants n’ont pas tous faite ; on pouvait acheter, chez eux, absolument toutes les pièces séparément et “à la carte” et c’est ainsi qu’en automne 1981 je leur ai acheté, par l’intermédiaire de Médas, mon miroir de 10” et son barillet, le secondaire, son barillet, son araignée et un porte-oculaire à crémaillère en 31,75 mm ; le tout pour moins du prix d’un JPM 115/900. Restait à trouver un tube, pour moi ce fut et c’est toujours un tuyau d’assainissement en PVC, et fabriquer une monture que j’avais faite à berceau, pliable, démontable et facilement transportable, à partir de chevrons de pin et d’un cric de 2 CV. Avec un budget modeste, j’ai pu disposer, déjà, d’un très bon instrument, à base de SuperMeade. Et j'en ai conservé bien des images en tête.

 

Un bricolage maison : Meadator plastique (optiques 150/750 origine Meade) sur une EQ-6 transformée en monture manuelle.

Juste pour le fun :  ^_^

 

https://www.webastro.net/forums/topic/161428-un-croissant-du-21022018-au-meadator-plastique/

 

image.png.515065b29ef867b3c4179ee32b584347.png

 

Albéric

Modifié par xs_man

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ce type d'instrument c'est pour les nostalgiques d'une autre époque dont je fait surement,  bien qu'inconsciemment partie.

j'avoue qu'au prix demandé la nostalgie fait vite place a la réalité!

 

Pour moi ce Supermeade n'est rien de plus qu'un vieux télescope. Juste une vieille occasion...

Ce serait une lunette ou télescope du 18e, du 19e siècle  ou première moitié du 20e, là on change de catégorie, on est dans les instruments anciens, donc de collection. Et les prix ne sont plus les mêmes...

 

Albéric

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Il y a 1 heure, xs_man a dit :

Pour comparer ce qui peut l'être, il y avait le Perl AE 2000sur Perl AE type B. Un télescope à l'épreuve des balles  !!  Là encore il fallait s'appeler Hulk pour le soulever !

Et au top du top, la PERL AE type C, 76 kg et une énorme roue dentée de 300mmen AD !

Et motorisation double axe.

 AE 2000 :

 

AE_2000.jpg

 

AE 2500 :

 

AE_2500.jpg

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Bonjour à tous,

A ce qu'il m'a dit la dernièrement, c'est qu'il avait une proposition à 2300 euros. J'avoue que quand il m'a dit ça, j'en revenait pas qu'il puisse trouver un collectionneur (à ce qu'il m'a dit) qui pourrait mettre cette somme dans un télescope aussi lourd et encombrant. En tout cas, c'est sûrement pas moi qui aurait fait cette proposition car pour la même somme, on peut avoir mieux (moins lourd et moins encombrant surtout) ou alors un bonne ccd. :) 

Modifié par FranckiM06

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bonjour . voici ma petite contribution pour la gamme supermeade  c était le haut de gamme de chez meade dans les années 1980  optique controlé miroir épais colliers rotatifs raquette de contrôle et bien d autres options ........  bref j ai eu le 250mn a 6 une véritable tuerie en visuel mécaniquement c est du solide aussi  il n y a pas le goto et tout le blaba   avec ,,,,,,,,,,, cependant cela reste un super télescope comme l indique son nom supermeade   simple robuste efficace avec une très bonne optique qui donne beaucoup de plaisir et qui fait le boulot a chaque fois  .ps ce n est pas un boudzin ni un set up genre ....   mais un télescope qui a une très bonne optique  pour ceux qui on de quoi le stocké  et très rare en france surtout le 1266 . bon ciel a vous 

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En tout cas, pour ma part je n'ai jamais pensé que c'était un bouzin mais tout ce que je dis, c'est qu'à ce prix là, on peut trouver mieux et moins chère et surtout surtout moins lourd car dans les années 80, j'avais mon 1er Newton 254 sur monture à fourche et pied identique mais le tout faisait près de 80Kgs alors je peux dire que tu réfléchis à deux fois avant de faire du nomade.

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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