RL38 881 Posté(e) 2 octobre 2022 Il y a 1 heure, VNA1 a dit : Bonjour, arrête(z) avec le complexe d'infériorité--encore une fois lire l'article dont j'avais mis le lien. Le JWST a due et continue a s'adapté ou ajusté à l'aide de ses 14 "actuators." Ces derniers ne sont pas fait pour être beau? D'ailleurs la France initialement avait développé cette technologie! "could it be a question of semantic?" Mais y'a pas d'histoire de sémantique, c'est juste que tu racontes n'importe quoi! Tu as affirmé que l'optique adaptative servait à faire varier le focus en fonction de la distance des objets à observer, c'est une gigantesque ânerie, point. Quel rapport avec la France, le fait que ça soit fabriqué ailleurs ou cette histoire de complexe d'infériorité? C'est usant de te lire, y'a jamais UN message pertinent et c'est à peu près toujours méprisant. Si ça ne compliquait pas la compréhension du forum, ça fait longtemps que tu serais passé en "ignoré". 1 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mercure 883 Posté(e) 2 octobre 2022 J'ai peur de me répéter mais la seule chose à faire pour arrêter l'idiot qui se croit d'autant plus intelligent que vous dialoguez avec lui c'est de l'ignorer complètement. Le pb dans ces forums c'est qu'à priori on pense, c'est naturel, qu'on est tous ou presque un peu pareil, honnête intellectuellement et de bonne volonté. C'est faux, c'est comme dans la vraie vie 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
olivdeso 1 861 Posté(e) 3 octobre 2022 Il y a 8 heures, RL38 a dit : Il y a 8 heures, RL38 a dit : Il y a 9 heures, VNA1 a dit : Bonjour, arrête(z) avec le complexe d'infériorité--encore une fois lire l'article dont j'avais mis le lien. Le JWST a due et continue a s'adapté ou ajusté à l'aide de ses 14 "actuators." Ces derniers ne sont pas fait pour être beau? D'ailleurs la France initialement avait développé cette technologie! "could it be a question of semantic? A je pense que l'idée initiale venait peut être plutôt d'un Russe qui avait inventé le marteau à bomber le verre. Ils sont forts ces Russes, très forts... 1 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Vesper 469 Posté(e) 3 octobre 2022 Il y a 5 heures, olivdeso a dit : A je pense que l'idée initiale venait peut être plutôt d'un Russe qui avait inventé le marteau à bomber le verre. Ils sont forts ces Russes, très forts... Et n'oublions pas la faucille, indispensable pour tailler l'optique adaptative ... 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Vivlepic 438 Posté(e) 3 octobre 2022 Vous êtes durs ! Vous allez le trop matiser. Un de ces quatre matins, en vérifiant la collimation de son télescope, il laissera tomber la clef à molettes à six trous sur le miroir. Vous aurez bonne mine alors. Pffff... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 5 octobre 2022 Le JWST et le télescope Hubble s'associent pour détecter la poussière interstellaire dans une paire galactique Thaddée Cesari, Posté le 5 octobre 2022 https://blogs.nasa.gov/webb/2022/10/05/webb-hubble-team-up-to-trace-interstellar-dust-within-a-galactic-pair/ Note de l'éditeur : Cet article met en lumière les données d'une étude scientifique en cours avec le JWST. Elles n'ont pas encore été soumises au processus d'examen par les pairs. Ici, le scientifique interdisciplinaire Rogier Windhorst et son équipe discutent de leurs observations. « Nous avons obtenu plus que prévu en combinant les données du télescope spatial James Webb et du télescope spatial Hubble ! Les nouvelles données du Webb nous ont permis de d'observer la lumière émise par la galaxie elliptique blanche brillante, à gauche, à travers la galaxie spirale sinueuse, à droite – et d'identifier les effets de la poussière interstellaire dans la galaxie spirale. Cette image de la paire de galaxies VV 191 comprend la lumière proche infrarouge du Webb et la lumière ultraviolette et visible de Hubble. Les chercheurs ont détecté la lumière émise par la galaxie elliptique à gauche à travers la galaxie spirale de droite. En conséquence, ils ont pu identifier les effets de la poussière interstellaire dans la galaxie spirale. Les données dans le proche infrarouge du Webb nous montrent également les bras spiraux plus longs et extrêmement poussiéreux de la galaxie de manière beaucoup plus détaillée, leur donnant l'impression de se chevaucher avec le renflement central de la galaxie elliptique sur la gauche, bien que la paire n'interagisse pas activement. Dans cette image, le vert, le jaune et le rouge ont été attribués aux données dans le proche infrarouge du Webb prises à 0,9, 1,5 et 3,56 microns (F090W, F150W et F356W respectivement). Le bleu a été attribué à deux filtres Hubble, les données ultraviolettes prises à 0,34 microns (F336W) et en lumière visible à 0,61 microns (F606W). Crédit : NASA, ESA, ASC . « VV 191 est le dernier ajout à un petit nombre de galaxies qui aide les chercheurs comme nous à comparer directement les propriétés de la poussière galactique. Cette cible a été sélectionnée parmi près de 2 000 paires de galaxies se superposant optiquement qui avaient été identifié par des participants citoyens du Galaxy Zoo. « Il est important de comprendre où la poussière est présente dans les galaxies, car la poussière modifie la luminosité et les couleurs qui apparaissent sur les images des galaxies. Les grains de poussière sont en partie responsables de la formation de nouvelles étoiles et de planètes, nous cherchons donc toujours à identifier leur présence pour des études ultérieures. L'image contient une deuxième découverte qu'il est moins évidente. Au-dessus de la galaxie elliptique blanche à gauche, un léger arc rouge apparaît dans l'encart à 10 heures. Il s'agit d'une galaxie très lointaine dont l'apparence est déformée. Sa lumière est courbée par la gravité de la galaxie elliptique de premier plan. De plus, son image est dupliquée. L'arc rouge étiré est déformé là où il réapparaît, sous forme de point, position à 4 heures. Ces images de la galaxie à lenticulaire sont si faibles et si rouges qu'elles ne sont pas reconnues dans les données de Hubble, mais sont indéniables dans l'image proche infrarouge du Webb. Des simulations de galaxies à lentille gravitationnelle comme celle-ci nous aident à reconstruire la masse de chaque étoile, ainsi que la quantité de matière noire au cœur de cette galaxie. Crédit : NASA, ESA, CSA, Rogier Windhorst (ASU), William Keel (Université de l'Alabama), Stuart Wyithe (Université de Melbourne), équipe JWST PEARLS "Comme de nombreuses images du JWST, cette image de VV 191 montre des galaxies supplémentaires plus lointaines en arrière-plan. Deux spirales inégales en haut à gauche de la galaxie elliptique ont des tailles apparentes similaires, mais apparaissent dans des couleurs très différentes. L'une est probablement très poussiéreuse et l'autre très éloigné, mais nous, ou d'autres astronomes, devons obtenir des spectres pour déterminer quelles sont les caractéristiques attribuables à chacune. À propos des auteurs : Le scientifique interdisciplinaire Rogier Windhorst de l'Arizona State University et son équipe ont obtenu les données utilisées dans cette image à partir des premiers résultats des programmes Prime Extragalactic Areas for Reionization and Lensing Science (PEARLS) JWST Guaranteed Time Observation (GTO), GTO 1176 et 2738 . Données supplémentaires du programme d'instantanés STARSMOG de Hubble (SNAP 13695 ) et GO 15106, ont été ajoutés. Jake Summers, également de l'université de l'Arizona, a effectué la réduction des données du pipeline. L'analyse de la poussière a été dirigée par William Keel de l'Université de l'Alabama, tandis que l'acquisition des données Hubble a été conduite par Benne Holwerda de l'Université de Louisville dans le Kentucky. L'analyse détaillée des lentilles gravitationnelles a été réalisée par Giovanni Ferrami et Stuart Wyithe, tous deux de l'Université de Melbourne, Australie et ASTRO 3D, Australie. Articles scientifiques connexes : Webb's PEARLS : atténuation de la poussière et lentille gravitationnelle dans le système de galaxie rétroéclairé VV 191 Webb's PEARLS : Prime Extragalactic Areas for Reionization and Lensing Science: Présentation du projet et premiers résultats 4 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
symaski62 1 452 Posté(e) 6 octobre 2022 C/1995 O1 (Hale-Bopp) 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 264 Posté(e) 8 octobre 2022 Traduction automatique : Un petit extrait de nos nouvelles données #JWST , montrant un système planétaire en devenir, flottant dans l'espace et se découpant sur la lumière de fond brillante de la nébuleuse d'Orion. Le système comprend une jeune étoile, âgée d'environ 1 million d'années, entourée d'un disque dense de gaz et de poussière à partir duquel des planètes peuvent être construites. Vue de profil depuis notre point de vue, la poussière dans le disque bloque la lumière provenant de la nébuleuse d'arrière-plan brillante, créant une silhouette. Le disque poussiéreux bloque également la lumière provenant directement de l'étoile, bien qu'une partie de la lumière qui brille au-dessus des pôles de l'étoile soit diffusée dans la ligne de visée, produisant la petite nébuleuse par réflexion vue de chaque côté du plan du disque. Le disque est grand : à environ 300 UA (1 unité astronomique = la distance entre le Soleil et la Terre) de diamètre, il est environ 5 fois plus large que notre système solaire jusqu'à Neptune. Bien sûr, notre système solaire est également plus grand, s'étendant jusqu'à Pluton et la ceinture de Kuiper au-delà, donc globalement similaire. En utilisant un filtre à bande étroite dans le NIRCam de JWST centré sur la ligne d'émission d'hydrogène brillante de Paschen-alpha à une longueur d'onde de 1,87 microns, nous obtenons un bon contraste dans la silhouette. La forme évasée du disque est cependant trompeuse, car les nébuleuses à réflexion polaire le "rongent" Cependant, ce n'est pas une nouvelle découverte : nous avons d'abord trouvé Orion 294-606 (le nombre encode les coordonnées de l'objet) dans des images visibles prises avec le télescope spatial Hubble, comme publié dans un article que j'ai écrit avec John Bally & Bob O'Dell, publié en 2000. 4 3 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Pascal C03 4 137 Posté(e) 9 octobre 2022 C'est pas du tout rassurant tout ça. 1) Ils existent 2) Ils sont pas si loin 3) Leurs vaisseaux sont bien plus grands que ce que l'on pensait... Moi ce qui me dégoute dans cette histoire de Jwst, c'est qu'avec mon Celestron C11 made in USA, avant, je pouvais tenter de challenger Hubble... voire un tout p'tit bout de ce que Hubble nous montrait en grand. (genre arc gravitationnel) Mais là avec le JWmachinchose !? Terminé. Que fait Celestron ? 1 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 12 octobre 2022 Bonsoir, L'image JWST révélée pour cette semaine nous était déjà connue, et, à ce titre, pourra décevoir certains d'entre nous. Wollf-Rayet 140 par l'instrument MIRI : Des "ondes" de poussière cosmique créées par l'interaction d'étoiles binaires apparaissent comme des cernes autour de Wolf-Rayet 140. La remarquable régularité de l'espacement de ces "ondes" indique qu'elles se forment avec parfaite régularité pendant le cycle d'orbite de huit ans des étoiles, lorsque ces deux membres stellaires binaires se rapprochent l'un de l'autre. L'image est un composite d'expositions séparées acquises par le télescope spatial James Webb à l'aide de l'instrument MIRI. Plusieurs filtres ont été utilisés pour échantillonner différentes gammes de longueurs d'onde infrarouges. La couleur résulte de l'attribution de différentes teintes (couleurs) à chaque image monochromatique (échelle de gris) associée à un filtre individuel. Dans ce cas, les couleurs attribuées sont : Rouge : F2100W Vert : F1500W Bleu : F770W. 5 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 12 octobre 2022 Article dans le Blog JWST, pour des précisions supplémentaires : Le Webb révèle des coquilles de poussière entourant un système d'étoile binaire. https://blogs.nasa.gov/webb/ Posté le 12 octobre 2022 La dernière image du télescope spatial James Webb donne une nouvelle perspective de l'étoile binaire Wolf-Rayet 140, révélant les détails d'une structure sous un nouveau jour. L'astronome Ryan Lau du NOIRLab de la NSF, chercheur principal du programme Webb Early Release Science qui a observé l'étoile, partage ses réflexions sur les observations. "La nuit où les observations de mon équipe Early Release Science de l'étoile binaire massive Wolf-Rayet (WR) 140 ont été prises, j'ai été intrigué par ce que j'ai vu dans les images de prévisualisation de l' instrument à infrarouge moyen (MIRI). Il semblait y avoir un motif de diffraction étrange, et je craignais que ce soit un effet visuel créé par l'extrême luminosité des étoiles. Cependant, dès que j'ai téléchargé les données finales, j'ai réalisé que je ne regardais pas un motif de diffraction, mais plutôt des anneaux de poussière entourant WR 140, au moins 17 d'entre eux. https://webbtelescope.org/contents/media/images/01GEJB2906TM9VR2FSJ4TFMNQM Une succession d'enveloppes de poussière cosmique créées par l'interaction d'étoiles binaires apparaissent comme des cernes autour de Wolf-Rayet 140. La remarquable régularité de l'espacement des coquilles indique qu'elles se forment pendant le cycle d'orbite de huit ans des étoiles, lorsque les deux membres de les binaires se rapprochent l'un de l'autre. Dans cette image, le bleu, le vert et le rouge ont été attribués aux données MIRI (Mid-Infrared Instrument) de Webb à 7,7, 15 et 21 microns (filtres F770W, F1500W et F2100W, respectivement). Crédit : NASA, ESA, CSA, STScI, JPL-Caltech. Téléchargez/Affichez la version pleine résolution et les visuels à l'appui du Space Telescope Science Institute. "J'étais émerveillé. Bien qu'ils ressemblent à des anneaux dans l'image, la véritable géométrie 3D de ces éléments semi-circulaires est mieux décrite comme une coque. Les coquilles de poussière se forment chaque fois que les étoiles atteignent un point de leur orbite où elles sont les plus proches l'une de autre et que leurs vents stellaires interagissent. L'espacement régulier entre les coquilles indique que les événements de formation de poussière se produisent cycliquement, une fois par orbite de huit ans. Dans ce cas, les 17 coquilles peuvent être comptées comme des cernes d'arbres, montrant plus de 130 ans de formation de poussière. Notre confiance dans cette interprétation de l'image a été renforcée en comparant nos découvertes aux modèles géométriques de poussière de Yinuo Han, doctorant à l'Université de Cambridge, qui ont montré une correspondance presque parfaite avec nos observations. "L'une des plus grandes surprises a été le nombre de cernes que le télescope a pu détecter. Les coquilles les plus éloignées de l'étoile binaire ont parcouru plus de 70 000 fois la distance Terre - Soleil, à des vitesses d'environ 6 millions de miles par heure, à travers l'environnement spatial autour d'une étoile WR, certaines des étoiles les plus chaudes et les plus lumineuses connues. La survie de ces coquilles lointaines montre que la poussière formée par les binaires WR comme WR 140 résistera probablement pour enrichir l'environnement interstellaire environnant. Cependant, il ne nous suffisait pas de voir ces coquilles poussiéreuses. Nous voulions connaître leur signature spectroscopique et leur composition chimique. Que vont-elles ajouter au milieu interstellaire ? «Avec le mode de spectroscopie à moyenne résolution (MRS) sur MIRI, nous avons obtenu les premiers spectres infrarouges moyens résolus spatialement d'une binaire WR générant la poussière dans notre observation de WR 140, et avons pu sonder directement ses signatures chimiques. Des caractéristiques larges et proéminentes dans les raies spectrales à 6,4 et 7,7 microns nous ont indiqué que la poussière contenait des composés compatibles avec des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Ce matériau carboné joue un rôle important dans le milieu interstellaire et la formation des étoiles et des planètes, mais son origine demeure un mystère depuis longtemps. Avec les résultats combinés des spectres MRS et de l'imagerie MIRI du JWST, nous avons maintenant la preuve que les binaires WR peuvent être une source importante de composés riches en carbone qui enrichissent l'environnement interstellaire de notre galaxie, et probablement des galaxies au-delà de la nôtre. À propos de l'auteur : Ryan Lau est assistant astronome au NOIRLab de la National Science Foundation. Les observations de son équipe sur WR 140 sont les résultats du programme scientifique de libération anticipée discrétionnaire 1349 . Note de l'éditeur : cet article met en évidence les données d'un article paru aujourd'hui dans Nature Astronomy . 2 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 12 octobre 2022 Même si cela n'est pas écrit dans l'article, il a fort à parier que le problème technique s'étant produit sur le mode MRS de MIRI soit intervenu au cours de cette observation. Pour l'instant nous n'avons pas de nouvelles sur l'enquête menée à ce sujet. 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
apricot 1 595 Posté(e) 13 octobre 2022 Le 29/08/2022 à 15:40, jackbauer 2 a dit : ...Eh bien c'est dingue La structure bleue à six pointes est un artefact dû à la diffraction optique de l'étoile brillante WR140 dans cette image MIRI #JWST . Mais les trucs rouges tout en courbes sont réels, une série de coques autour de WR140. En fait dans l'espace. Autour d'une étoile. Un beau papier vient de paraitre dans Nature sur WR140 https://www.nature.com/articles/s41586-022-05155-5 c'est le couple binaire de l'étoile O et de la WR qui sculpte la poussière en forme de spirale 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kaptain 5 939 Posté(e) 13 octobre 2022 (modifié) A l'occasion de la Fête de la Science, le documentaire James Webb, voyage aux origines de l'Univers, réalisé par Martin Gorst, est diffusé jeudi 13 octobre à 21 heures sur France 5. Ça a l'air pas mal ! https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/on-voulait-aller-encore-plus-pres-de-la-naissance-de-l-univers-comment-le-telescope-james-webb-a-revolutionne-l-astronomie_5395159.html Modifié 13 octobre 2022 par Kaptain 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
symaski62 1 452 Posté(e) 13 octobre 2022 (modifié) https://arxiv.org/abs/2210.06452 WR 140 Modifié 13 octobre 2022 par symaski62 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Mercure 883 Posté(e) 13 octobre 2022 'Cosmic dust rings' Pfff... comme disait machine l'autre jour c'est juste qu'il est pas bien réglé. Le disque d'Airy est carrément pourri! 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Diziet Sma 2 203 Posté(e) 17 octobre 2022 Quelques éclaircissements sur le traitement en fausses couleurs des photos Hubble et JWST : https://scilogs.fr/questions-de-couleurs/les-images-de-lespace-vraies-ou-fausses-couleurs-3-ces-etonnantes-nebuleuses-multicolores/ 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bruno beckert 765 Posté(e) 17 octobre 2022 Un podcast du journal Le Monde : https://www.lemonde.fr/podcasts/article/2022/10/17/le-telescope-james-webb-tient-il-ses-promesses_6146073_5463015.html#origin=podcast_home 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 18 octobre 2022 Bonjour, Passionnant article du Doc' Eric Simon sur son Blog. Les 19 galaxies démultipliées par l'amas SMACS 0723 imagées par Webb... https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/10/les-19-galaxies-demultipliees-par-lamas.html On se souvient de la première image de champ profond du télescope Webb qui avait été dévoilée le 11 juillet dernier par le président américain en personne, et qui montrait de nombreuses galaxies très lointaines et de nombreuses lentilles gravitationnelles autour de l'amas SMACS J0723.3-7327. Aujourd'hui, une équipe publie une analyse complète de toutes ces galaxies subissant une déflection et/ou une démultiplication pour affiner le modèle de masse de l'amas lentille. Ils observent 14 nouvelles galaxies démultipliées qui s'ajoutent aux 5 qu'avait pu identifier Hubble dans le même champ. L'étude est publiée dans The Astrophysical Journal Letters. 1. Identification des 19 galaxies lentilles par l'influence gravitationnelle de l'amas SMACS J0723.3-7327 (Pascale et al.) Massimo Pascale (Berkeley) et ses collaborateurs ont analysé en détail la fameuse image du télescope Webb qui restera dans l'histoire de l'astronomie du 21ème siècle. Cette image, ou ces images, car il y en a eu plusieurs, centrées sur l'amas de galaxies SMACS J0723.3-7327 révèlent une multitude de nouvelles images de galaxies à des longueurs d'onde infrarouges inexplorées, avec une profondeur et une résolution sans précédent. Les astrophysiciens ont identifié de manière robuste 14 nouveaux ensembles de galaxies à images multiples, totalisant 42 images, qui s'ajoutent aux cinq ensembles de galaxies brillantes et à images multiples déjà connues à partir des données du télescope spatial Hubble. Ils trouvent également des exemples d'arcs, permettant un suivi détaillé en spectroscopie pour des déterminations précises du décalage vers le rouge, ainsi que des mesures des abondances chimiques et de la dynamique interne détaillée des gaz de jeunes galaxies très éloignées. Un de ces arcs contient une paire de nœuds compacts qui sont amplifiés par un facteur de plusieurs centaines. Ils observent également un candidat de croix d'Einstein autour d'une galaxie (il s'agit de quatre images d'une galaxie très lointaine apparaissant symétriques de part et d'autre de la masse lentille parce qu'exactement sur la ligne de visée) et qui est uniquement visible grâce à la superbe résolution de JWST. 2. Distribution de la lumière intra-amas comparée avec la carte de masse de l'amas (Pascale et al.) Parmi les 19 galaxies qui se trouvent démultipliées par l'effet de lentille de l'amas de galaxies, 2 d'entre elles sont juste dédoublées, 14 sont triplées, deux sont quadruplées, et une d'entre elles a cinq images. Le modèle de lentille de l'amas qui est reconstruit par Pascale et ses collaborateurs est contraint par 16 de ces ensembles de galaxies à images multiples, dont trois ont des décalages vers le rouge spectroscopiques mesurés. Cela permet des estimations précises de l'amplification des galaxies à décalage vers le rouge élevé. La masse de l'amas dérivée des observations de Planck était de 8,39 × 1014 M⊙, mais la masse obtenue par le modèle de lentille gravitationnelle dérivée des observations de Hubble était de 4,15 ± 0,58 × 1013 M⊙ et la valeur qui matche le mieux pour reproduire les différentes galaxies démultipliées détectées par Webb que trouvent Pascale et son équipe vaut 5,91 ± 0,83 × 1013 M⊙, presque 60 000 milliards de masses solaires... En fait, en pointant le JWST vers les lentilles gravitationnelles, on obtient un télescope combiné plus puissant, dont le diamètre effectif est √|µ| fois plus grand que le diamètre réel, où ∣μ∣ est le grandissement absolu de l'objet de fond soumis à la lentille. Pour les galaxies, les grandissement typiques peuvent atteindre des facteurs de quelques dizaines, ce qui rend le JWST+l'effet lentille similaire à un télescope spatial ayant un diamètre de 20 à 30 m. Pour des objets d'arrière-plan beaucoup plus petits, comme des étoiles magnifiées près des caustiques * ou en général pour des structures de dimensions subparsecs près des caustiques, le facteur de grandissement peut être de l'ordre de 1000. Cela se traduit par un diamètre effectif pour le JWST de 200 mètres ! Mais même sans les grandissements ultra élevés près des lignes critiques de la lentille forte, le phénomène de distorsion de l'espace-temps a permis à Pascale et ses collaborateurs de sonder les champs vierges plus profondément que jamais, c'est-à-dire, jusqu'aux luminosités correspondant à des galaxies de masses stellaires aussi petites que à 1 million de M⊙. 3. Localisation de la croix d'Einstein dans l'image de Webb Une caractéristique de cette image de JWST obtenue avec l'instrument NIRCam qui a étonné Pascale et son équipe est la morphologie de la composante baryonique responsable de la lumière intra-amas (ICL). Elle présente une caractéristique en forme de boucle dans la composante nord-ouest et un grand lobe dans la composante sud-est. Les chercheurs, après analyse et traitement du bruit de fond, montrent que l'ICL est due à des étoiles arrachées à leurs galaxies mais toujours liées gravitationnellement à l'amas. Des travaux antérieurs avaient suggéré que l'ICL était un bon traceur de la distribution de la matière noire puisque les étoiles de l'ICL et les particules de la matière noire sont censées se comporter comme des particules sans collision et donc répondre uniquement à la gravité. Le modèle initial de lentille de l'amas présente une macrostructure similaire à celle de l'ICL. La lumière intra-amas s'étend également au-delà de l'ensemble actuel de contraintes de la lentille, mais selon les chercheurs, en combinant avec l'effet de lentille faible dérivé des images de Webb, il devrait être possible de produire un modèle de lentille qui couvre l'ensemble de l'ICL. La présence de ces caractéristiques à grande échelle dans l'ICL va certainement motiver des simulations détaillées pour examiner les scénarios de fusion galactique. Ces caractéristiques à grande échelle suggèrent en effet une perturbation dynamique passée significative. Ce travail représente un premier aperçu de la puissance accrue que JWST aura pour les études liées aux lentilles gravitationnelles. Les surprises ne vont pas manquer dans le futur. * Définition spécifique de "caustique" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Caustique Source : Unscrambling the Lensed Galaxies in JWST Images behind SMACS 0723 Massimo Pascale et al. The Astrophysical Journal Letters, Volume 938, Number 1 (13 october 2022) https://doi.org/10.3847/2041-8213/ac9316 8 3 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
la louche du Nord 864 Posté(e) 19 octobre 2022 ça claque aujourd'hui : 10 4 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Sirius 110 Posté(e) 19 octobre 2022 aie... ça se précise !! 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 264 Posté(e) 19 octobre 2022 (modifié) Webb est en train de refaire peu à peu la galerie de notre imaginaire (sorry Hubble...) Il y a une version de 163 MB ! https://webbtelescope.org/contents/media/images/2022/052/01GF423GBQSK6ANC89NTFJW8VM Hubble à gauche Modifié 20 octobre 2022 par jackbauer 2 2 2 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
VNA1 410 Posté(e) 19 octobre 2022 Bonjour, https://www.planetary.org/articles/jwst-versus-hubble https://www.jwst.nasa.gov/content/about/comparisonWebbVsHubble.html 1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jackbauer 2 14 264 Posté(e) 20 octobre 2022 Les piliers avec NIRCAM et différents filtres : 7 1 7 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Huitzilopochtli 6 666 Posté(e) 23 octobre 2022 Bonsoir, Le JWST poursuit ses recherches aux temps les plus reculés de notre Univers, révélant la formation surprenante d'un amas massif de galaxies autour d'un puissant quasar rouge. https://esawebb.org/news/weic2217/ Ce champ couvert par le télescope spatial Hubble de la NASA/ESA est centré sur le quasar SDSS J165202.64+172852.3. C'est un quasar « extrêmement rouge » qui existe au début de l'Univers, il y a 11,5 milliards d'années. Cette image montre une vue à large champ de plusieurs galaxies dans le champ de vision, centrée sur le quasar qui fait l'objet de cette étude. Des astronomes qui étudient l'univers primitif ont fait une découverte surprenante en utilisant le télescope spatial NASA/ESA/CSA James Webb. Les capacités spectroscopiques du Webb, combinées à sa sensibilité dans l'infrarouge, ont permis de découvrir un amas de galaxies massives en cours de formation autour d'un quasar extrêmement rouge. Cette étude élargira notre compréhension de la façon dont les galaxies de l'Univers primitif ont fusionné dans le réseau cosmique que nous voyons de nos jours. Le quasar en question, SDSS J165202.64+172852.3, est un quasar "extrêmement rouge" qui existait au début de l'Univers, il y a 11,5 milliards d'années. Les quasars sont des objets incroyablement lumineux de noyau galactique actif (AGN). Ce quasar est l'un des noyaux galactiques connus les plus dynamique jamais observés à une distance aussi lointaine. Les astronomes avaient émis l'hypothèse que l'émission extrême pourrait provoquer un "vent galactique", poussant le gaz libre hors de sa galaxie hôte et influençant peut-être considérablement la future formation d'étoiles. Un AGN est une région compacte au centre d'une galaxie , qui émet suffisamment de rayonnement électromagnétique pour éclipser toutes les étoiles de la galaxie. Les AGN, y compris les quasars, sont alimentés par du gaz tombant dans un trou noir supermassif au centre de leur galaxie. Ils émettent généralement de grandes quantités de lumière dans toutes les longueurs d'onde, mais celui dont nous parlons fait partie d'une classe inhabituellement rouge. En plus de sa couleur rouge intrinsèque, vient s'ajouter celle issue du redschift. Le JWST ayant une sensibilité inégalée dans les longueurs d'onde infrarouges, il s'avérait ainsi parfaitement adapté pour l'observation détaillée de la galaxie. Pour étudier le mouvement du gaz, de la poussière et de la matière stellaire, l'équipe a utilisé le spectrographe proche infrarouge (NIRSpec) du télescope. Cet instrument puissant peut collecter simultanément des spectres dans tout le champ de vision du télescope (au lieu d'un seul point à la fois ) une technique connue sous le nom de spectroscopie d'unité de champ intégrale (IFU). Cela a permis d'examiner simultanément le quasar, sa galaxie et l'environnement autour. La spectroscopie était essentielle pour comprendre les divers mouvements de matière entourant le quasar. Le déplacement des gaz affectent la lumière qu'ils émettent et qu'ils réfléchissent, provoquant un décalage vers le rouge ou vers le bleu en proportion de leurs vitesses et de leurs directions. L'équipe a pu observer et caractériser ces mouvements en suivant l'oxygène ionisé dans les spectres NIRSpec. Les observations de l'IFU ont été particulièrement utiles, l'équipe tirant pleinement parti de la capacité de collecter des spectres dans une large zone autour du quasar lui-même. Des études antérieures menées, entre autres, par le télescope spatial Hubble et le spectromètre de champ intégral proche infrarouge du télescope Gemini-North, ont attiré l'attention des scientifiques sur les puissants flux jaillissants du quasar. Les astronomes avaient émis l'hypothèse que sa galaxie hôte pourrait fusionner avec certains partenaires invisibles. Mais l'équipe ne s'attendait pas à ce que les données NIRSpec du Webb indiquent clairement qu'ils ne regardaient pas seulement une galaxie, mais au moins trois autres tournant autour d'elle. Grâce aux spectres IFU, les déplacements de tout ce matériau environnant ont pu être cartographiés, ce qui a permis de conclure que SDSS J165202.64 + 172852.3 faisait en fait partie d'un nœud dense de formation de galaxies. Il existe peu de proto-amas galactique connus pour cette période précoce de notre univers. Il est difficile de les trouver, et très peu ont déjà eu le temps de se former depuis le Big Bang », explique l'astronome Dominika Wylezalek de l'Université de Heidelberg , qui a dirigé l'étude de ce quasar. « Cela pourrait éventuellement nous aider à comprendre comment évoluent les galaxies dans des environnements denses… C'est un résultat passionnant. ” En utilisant les observations IFU de NIRSpec, l'équipe a pu confirmer trois compagnons galactiques de ce quasar et montrer comment ils interagissent. Les données d'archive de Hubble suggèrent qu'il pourrait y en avoir encore d'autres. Les images de la caméra grand champ de Hubble avaient montré un matériau étendu entourant le quasar et sa galaxie, incitant à sa sélection pour cette étude. Maintenant, l'équipe pense qu'elle a pu étudier le cœur de tout un amas de galaxies, seulement révélé maintenant par l'imagerie exceptionnellement nette du JWST. "Notre premier regard sur les données a rapidement révélé des signes clairs d'interactions majeures entre les galaxies voisines", declare Andrey Vayner, membre de l'équipe de l'Université Johns Hopkins à Baltimore. "La sensibilité de NIRSpec était immédiatement apparente, il est clair que nous sommes dans une nouvelle ère de la spectroscopie infrarouge." Les trois galaxies confirmées sont en orbite à des vitesses incroyablement élevées, ce qui indique qu'une grande quantité de masse est présente ici. Combiné à la proximité avec laquelle elles se sont concentrées dans la région autour du quasar, l'équipe pense que cela marque l'une des zones de formation de galaxies les plus denses connues dans l'Univers primordial. « Même un nœud dense de matière noire n'est pas suffisant pour l'expliquer », dit Wylezalek. « Nous pensons que nous pourrions voir une région où deux halos massifs de matière noire fusionnent. ” L'étude menée par l'équipe de Wylezalek fait partie des enquêtes du Webb sur l'Univers primitif. Avec sa capacité sans précédent à remonter dans le temps, le télescope est déjà utilisé pour étudier comment les premières galaxies se sont formées et ont évolué, et comment les trous noirs se sont formés et ont influencé la structure de l'Univers. L'équipe prévoit des observations de suivi dans ce proto-amas de galaxies surprenant et espère que son étude permettra de comprendre comment des amas de galaxies denses et chaotiques comme celui-ci se forment et comment il est affecté par le trou noir supermassif actif en son centre. Les chercheurs visent d'abord à revenir sur la question des vents galactiques et de la rétroaction des quasars. Les quasars ont longtemps été soupçonnés être responsables de réduire le processus de formation stellaire dans leurs galaxies hôtes par ce mécanisme de rétroaction, mais des preuves solides pour lier les deux ont été difficiles à trouver. Les présentes observations ne sont que les premières d'une série qui étudiera trois quasars avec le JWST, chacun pour des périodes différentes de l'Univers. "Etudier la lumière incroyablement brillante d'un quasar distant, différente de celle de l'hôte galactique beaucoup plus faible et de ses compagnons est presque impossible depuis le sol. Découvrir les détails des vents galactiques susceptibles de produire des réactions est encore plus difficile », nous dit David Rupke, membre de l'équipe, du Rhodes College de Memphis, aux États-Unis. " Maintenant, avec le Webb, cela devient remarquablement accessible ." Cette recherche a été réalisée dans le cadre des programmes Early Release Science (ERS) du JWST. Ces observations ont eu lieu au cours des 5 premiers mois des opérations scientifiques du télescope. Les observations du Webb qui ont donné ces résultats ont été extraites du programme ERS # 1335 . 7 2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites