biver

Première comète interstellaire de l'histoire?

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Ben l'explication la plus rationnelle c'est que rien ne nous preparait à un tel objet, qui n'est pas un OVNI, c'est le SETI qui doit être vert.

 

:D

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A priori la bonne formule liant la densité, période de rotation et rapport des axes ((a/b)2 ou a2/bc), en partant de l'hypothèse d'un ellipsoide homogène qui a une vitesse de rotation telle que l'accélération centrifuge à ses extrêmités soit égale à la gravité est donnée dans les articles de Jewitt et celui de Banister, et donne rho = 10900*(x/P)2 où x=a/b (ou racine de a*a/b/c) et P la période de rotation en heure, rho la densité en km/m3

Par exemple si vous l'appliquez à Haumea, un cas assez extrème, de 2320x1705x1025km tournant en 3.91h, cela donne une densité critique de 2.19 (2190 kg/m3), tout à fait compatible avec les valeurs annoncées de 2.6 à 3.

Mais dans le cas extrême d'un rapport x=10 comme dans l'article de Meech, pour une période de 7.34h, cela donne bien un densité de 20.2 !

Donc si on ne considère pas qu'il est en or ou platine massif, cela veut dire que c'est plutôt un objet monolithique type rocher allongé, de densité maxi de l'ordre de 3-4 (en grande partie rocheux (silicates) voir métallique) alors et donc sans régolite ni blocs à la surface (du moins près de ses extrémités).

 

Donc désolé JLD, mais l'illustration de Ciel et Espace avec un Itokawa allongé est mauvaise (:o) car c'est incompatible avec un objet si allongé qui tourne en moins de 8h - il serait déjà éclaté en plusieurs morceaux ou aurait éjecté tous ces blocs à la surface - à moins que ceux-ci soient dissociés et juste un paquet de débris en orbite autour d'un centre de gravité (si cela reste physiquement possible, mais je ne suis pas si spécialiste des "rubble piles" en rotation rapide) 

 

Après les idées un peu science fiction de vaisseau en perdition... pourquoi pas - s'il est brillant (peint en rouge clair ;)) il n'est peut-être pas beaucoup plus grand que nos premiers étages de fusées terrestres!

Et puis reste la possibilité de taches d'albédo très importantes...

Toujours est-il que cette courbe de lumière est aussi insolite que sa trajectoire!

 

A suivre,

 

Nicolas

 

Modifié par biver
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arf arf arf il y a des drôles à C&E

Je me demande qui a pu faire ressembler notre objet à un vieux saucisson cochonou !!!! xD

 

 

oumuamua-5a14.jpg

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Il y a 13 heures, biver a dit :

désolé JLD, mais l'illustration de Ciel et Espace avec un Itokawa allongé est mauvaise (:o) car c'est incompatible avec un objet si allongé qui tourne en moins de 8h - il serait déjà éclaté en plusieurs morceaux ou aurait éjecté tous ces blocs à la surface - à moins que ceux-ci soient dissociés et juste un paquet de débris en orbite autour d'un centre de gravité (si cela reste physiquement possible, mais je ne suis pas si spécialiste des "rubble piles" en rotation rapide) 

C'est l'hypothèse de Patrick Michel. Lui estime que la vitesse de rotation est compatible avec un rubble pie. A ce stade je pense que toute hypothèse est bonne à prendre et celle-ci ne me semble pas être la plus folle. 

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Je vais lui poser la question, car peut-on avoir un objet constitué de blocs juxtaposés avec une accélération centrifuge aux extrémités supérieure à la gravité qui tienne longtemps: soit cette forme résulte juste de son passage au périhélie il y a 2 mois et est temporaire (il est en train de se disloquer, mais on aurait vu un nuage de poussières autour), soit il existe une force de cohésion importante qui le tient depuis des millions d'années...

Nicolas

Modifié par biver

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Tu as déjà calculé qu'aux extrémité l’accélération centrifuge est plus forte que la gravitation ?
Ça dépend de la densité que l'on ne connaît pas je suppose aussi ? 

On a un moyen de la déterminer la densité ?
Est ce qu'il ne peut pas y avoir une cohésion liée à la friction des blocs entre eux ?
Itokawa tient alors qu'il fait 600m et tourne en 12h. Il a plus de masse car il n'est pas aussi fin, mais la force centrifuge est 50% plus forte aux extrémités de Itokawa (sauf erreur de ma part avec 600 m vs 400 m et 12 h vs 8h). 

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Bonjour,

 

Il y a 3 heures, jldauvergne a dit :

C'est l'hypothèse de Patrick Michel. Lui estime que la vitesse de rotation est compatible avec un rubble pie. A ce stade je pense que toute hypothèse est bonne à prendre et celle-ci ne me semble pas être la plus folle. 

 

Tiré d'un article du Figaro, les propos de P. Michel m'avait conduit à penser qu'il ne favorisait pas l'hypothèse  rubble pile mais qu'il évoquait une idée émise outre atlantique.

Mais peut-être ai-je mal compris ?...

 

Extrait de l'article :

«Il existe des objets allongés dans le Système solaire, mais pas de façon aussi extrême», souligne Patrick Michel. Cette forme est intrigante. Elle suppose que ‘Oumuamua est relativement solide pour ne pas s'être désintégré au moment où il a été chassé de son propre système planétaire. Selon toute vraisemblance, cela se serait produit assez tôt dans son histoire. «Son spectre (l'analyse de la lumière qu'il renvoie, NDLR) est très rouge et semble pointer vers un objet très primitif si on le compare à notre propre Système solaire», poursuit le spécialiste. «Il contiendrait beaucoup de métal et de matière organique.»

 

Toujours est-il qu'on comprend mal comment un agrégat, quelque soit sa composition, aurait pu conserver sa cohérence au moment de l'éjection de son système d'origine.

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Patrick m'a répondu que les forces de friction peuvent effectivement suffir à maintenir entre eux les blocs du "rubble pile" dans le cas présent a priori, mais on les laisse travailler sur leur article...:)

Il m'a aussi dit que dans ses simulation il ne créait pas d'objets aussi alongés... Sinon comme dit plus haut, avec la physique de base de lycée, l'accélération centrifuge vaut v2/r = (2pi.a/P)2/a à l'extrémité de l'objet de demi grand-axe a, et la gravité g=-G.M/r2 = -G.rho.4/3pi.abc/a2 pour l'ellipsoide traxial a.b.c (rho = masse volumique)... pour le cas limite je dis que l'un est égal à l'autre, qui me donne la relation entre rhocritique, P et a2/bc... ou (a/b)2 si on n'a que le rapport de 2 axes (et suppose c=b).

Alternativement, on pourrait supposer que l'objet a une densité raisonable (mais pas plus que 5.5 qui est celle de la Terre ou Mercure les plus denses du sytème solaire, riches en Fer), disons 5 maxi, et calculer les accélérations aux extrémités: g =  -0.6.10-5 ms-2 et acentrifuge=+2.3.10-5 ms-2 ... (pour a=400m, mais le rapport des 2 n'en dépend pas), et c'est effectivement des forces très faibles que la friction peut peut-être contrecarrer (1 n sur un bloc de masse 60 tonnes, 2.3m de côté)!

 

Nicolas

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Jean-Luc, si c'est bien 600m/12h d'un côté, et 400m/8h de l'autre, alors l'accélération centrifuge (rϖ²) aux extrémités du premier est 2/3 de celle du deuxième (-33%).

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Fini (?) l’hypothèse d’un astéroïde métallique, on en revient à l’idée plus classique d’un objet cométaire rendu inactif par une épaisse couche de matière organique :

 

http://www.lecosmographe.com/blog/ʻoumuamua-de-la-glace-sous-une-couche-de-matiere-organique/

 

"...En s’appuyant sur des observations de la lumière du Soleil réfléchie par ʻOumuamua, réalisées avec le VLT et télescope Herschel de La Palma, Alan Fitzsimmons et son équipe concluent que l’objet venu d’ailleurs a des caractéristiques communes avec certains corps célestes des confins de notre Système solaire. Des planétésimaux riches en glace et couverts d’une couche de matière organique.

« Nos données ont révélé que sa surface était rouge à la lumière visible mais semblait plus neutre ou grise dans la lumière infrarouge explique l’astrophysicien, ajoutant que « c’est le genre de lecture que vous attendez [l’auteur principal de cette étude a réalisé des expériences en laboratoire dans ce domaine, NDLR] d’une surface faite de glaces et de poussière cométaire qui a été exposée à l’espace interstellaire durant des millions ou des milliards d’années ».

La surface de ce morceau de glace errant dans la galaxie depuis peut-être des milliards d’années aurait donc été asséchée par les rayons cosmiques. Et les réactions chimiques crées par ceux-ci auraient progressivement formé une croute rougeâtre riche en matière organique qui, pour ʻOumuamua, serait épaisse de 50 cm. Une sorte de cuirasse qui protégerait l’intérieur des agressions externes et expliquerait pourquoi aucun gaz ne s’en est visiblement volatilisé lors de son passage au plus près du Soleil, le 9 septembre dernier, à seulement 37 millions de kilomètres..."

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Après A/2017 U1 `Oumuamua, le 4 mars, coup sur coup, deux nouveaux astéroïdes hyperboliques viennent s'ajouter à la liste.
Cependant, à contrario du premier, ils apparaissent trop faiblement hyperboliques pour susciter une réelle provenance interstellaire.

 

 A/2017 U7, découvert le 29/10.2017 (Pan-STARRS 1, Haleakala)
 q = 6,419 UA,    e = 1,00176,   incl. = 142,64 °
 H = 10.6,   mag.V actuelle = 20,6 (8,23 UA)
 87 observations du 18/08/2017 au 10/02/2018,  périhélie le 10/09/2019
https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18E17.html
https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2017 U7
https://en.wikipedia.org/wiki/A/2017_U7

https://twitter.com/RonBaalke/status/970724567172898816

 

 A/2018 C2, découvert le 05/02/2018 (Mt. Lemmon Survey)
 q = 1,956 UA,    e = 1,00146,   incl. = 34,45 °
 H = 15.1,   mag.V actuelle = 19,0 (1,57 UA)
 148 observations du 28/01 au 27/02/2018,  périhélie le 02/06/2018
https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18E18.html
https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2018 C2
https://en.wikipedia.org/wiki/A/2018_C2

https://twitter.com/RonBaalke/status/970725896557510656

 

5aa1c2797f07c_A-2017U7_JPL-SBDB_20180308.png.c36722a32e1060ac1a57b4edf1df5d14.png

5aa1c291dd153_A-2018C2_JPL-SBDB_20180308.png.1e4cd05149d673c6b6001b0d88991220.png

Modifié par BobMarsian
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Oui, mais il faut rajouter les lignes - les orbites sont plutôt paraboliques voir définitivement elliptique pour le 2e sur le long terme:

A/2017 U7:

The original barycentric 1/a value is +0.00011957 au^-1 and the future barycentric 1/a value is -0.00000374 au^-1.

 

A/2018 C2:

The original barycentric 1/a value is +0.00007024 au^-1 and the future barycentric 1/a value is +0.00041881 au^-1.

 

Des circulaires MPEC citées ci-dessus, qui précisent donc que les aphélies respectives sont à 16730 et 28476 UA (+- ....), donc dans le nuage de Oort.

Ce sont deux astéroides (pour l'instant dans la mesure où ils apparaissent inactifs) qui viennent du nuage de Oort, ou comètes éteintes, mais pas des objets extérieurs au système solaire

 

Un des records précédents était A/2017 MB7 (aphélie 5300 UA)

 

Nicolas

 

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Il y a 11 heures, biver a dit :

Des circulaires MPEC citées ci-dessus, qui précisent donc que les aphélies respectives sont à 16730 et 28476 UA (+- ....), donc dans le nuage de Oort.

Ce sont deux astéroides (pour l'instant dans la mesure où ils apparaissent inactifs) qui viennent du nuage de Oort, ou comètes éteintes, mais pas des objets extérieurs au système solaire

 

Merci Nicolas ;) pour ces importantes précisions sans être certain d'avoir tout compris dont les déductions pour obtenir les valeurs d'aphélie selon les données des deux MPECs :/ ---> OK, pigé le calcul, au temps pour moi :$

 

A noter la magnitude absolue relativement importante de A/2017 U7 ---> H = 10,644, ce qui implique une fouchette typique de taille allant de 18 km (si albédo 30 %) à 45 km (si albédo 5 %), .... peut-être un peu élévée pour correspondre à un noyau cométaire, non ?
J'espère que quelques grands télescopes vont être mis à contribution pour justement déterminer ces valeurs d'albédo ...

Modifié par BobMarsian

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Merci pour ces infos Bob et Nicolas !

Une aphélie à 28476UA, ça fait environ 4.271milliards de km du soleil, c'est ...dingue !

Martial

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Le rythme des découvertes d'astéroïdes hyperboliques semble s'accéléré avec le dernier en date :
A/2018 F4, repéré la 1ère fois le 17 mars dernier au télescope Pan-STARRS 1 (Haleakala).
Depuis, 66 observations réparties sur 11 jours jusqu'au 28 mars.

 

e = 1,0562,  q = 3,422 UA,  i = 79,2 °,  périhélie le 21 novembre 2019
H = 11,9 ===> dimension entre 10 km (si albédo 30 %) et 26 km (si albédo 5 %)

 

En fait, davantage hyperbolique que les deux précédents découverts A/2017 U7 et A/2018 C2*, il pourrait bien le rester à terme à l'instar de  1I/2017 U1 ('Oumuamua), d'origine interstellaire.

* A/2018 C2 est apparu depuis de nature cométaire et prend la désignation C/2018 C2 (Lemmon)

 

https://minorplanetcenter.net/mpec/K18/K18FD9.html

https://ssd.jpl.nasa.gov/sbdb.cgi?sstr=2018 F4

https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?object_id=A/2018 F4&commit=Show

https://twitter.com/RonBaalke/status/979052599293833216

 

5abd27d472d18_A-2018F4_JPL-SBDB_20180329.png.7a8493dcde7503f8ba80e1a31445d1c0.png

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il y a 2 minutes, BobMarsian a dit :

Le rythme des découvertes d'astéroïdes hyperboliques semble s'accéléré avec le dernier en date :

 

Si cela se confirme, avec LSST dans quelques années, on aura plusieurs découvertes par an, et du coup... le fantasme d'aller en visiter un deviendra - peut-être - réalité...............

OK, c'est pas pour demain, mais quand même, ça fait rêver...

 

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Il y a 3 heures, Superfulgur a dit :

le fantasme d'aller en visiter un deviendra - peut-être - réalité...............

En quoi ça serait différent des objets de notre système ??

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Il y a 9 heures, jackbauer 2 a dit :

En quoi ça serait différent des objets de notre système ??

 

Le fait qu'on ne les connaisse pas avant de les détecter, qu'il faille s'adapter à leur orbite "au dernier moment" , qu'utiliser des "frondes gravitationnelles" sera dans la plupart des cas impossible et surtout le fait que leur vitesse soit très grande (supérieure aux sondes, par exemple, dans le cas de Umuamua.

 

Bref, on en est pas encore là...

 

 

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arf, malentendu : je voulais parler de la composition chimique d'un tel objet par rapport à ceux qui gravitent dans notre système !

 

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/asteroides-projet-lyra-sonde-explorer-asteroide-oumuamua-69335/

 

Concernant une mission spatiale vers un tel objet, certains ont imaginé une mission vers Oumuamua : le projet LYRA

 

Extrait :

« …des scénarios de missions avec une date de lancement à l'horizon 2025, utilisant comme lanceur le Space Launch System de la Nasa ou le Big Falcon Rocket de SpaceX, permettraient de donner suffisamment de vitesse à une sonde pour rattraper l'astéroïde. Ainsi, avec une vitesse d'environ 70 kilomètres par seconde, `Oumuamua serait rejoint en 2039, à une distance de 85 (UA)… »

 

Mais bon, le jeu en vaut il la chandelle ?

Modifié par jackbauer 2

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Bien vu pour A/2018 F4... mais pas de précipitation, car visiblement il n'est pas encore sur que l'objet ne vienne pas du système solaire (nuage de Oort), car le 1/a-original est à 1-sigma de valoir 0.0 (orbite initialement parabolique): -0.0088 +- 0.0090 (en haut à droite de la page)

(https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?utf8=✓&object_id=A%2F2018+F4 - lien déjà donné au-dessus ;))

donc attendons un peu plus de mesures pour savoir si ce n'est pas une comète du nuage de Oort encore bien loin avant d'être active.

Nicolas

Modifié par biver
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Le 31/03/2018 à 20:03, biver a dit :

Bien vu pour A/2018 F4... mais pas de précipitation, car visiblement il n'est pas encore sur que l'objet ne vienne pas du système solaire (nuage de Oort), var le 1/a-original est à 1-sigma de valoir 0.0 (orbite initialement parabolique): -0.0088 +- 0.0090 (en haut à droite de la page)

(https://www.minorplanetcenter.net/db_search/show_object?utf8=✓&object_id=A%2F2018+F4 - lien déjà donné au-dessus ;))

donc attendons un peu plus de mesures pour savoir si ce n'est pas une comète du nuage de Oort encore bien loin avant d'être active.

 

Des news ?

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"Première comète interstellaire de l'histoire?"

 

Dans ces quatre pages j'espère que quelqu'un a demandé "vraiment?"

De quelle histoire je me demande?

La rendition de cet objet me fait pensé plutôt à une vieille baguette rassis de campagne!

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    • Par COM423
      Bonjour,
       
      La 130ème comète périodique a été découverte en juin 1991 et revient au périhélie tous les 6 ans. C'est une banale périodique (mag absolue de l'ordre de 12) qui flirte au mieux avec la magnitude 14.
      Cette année, elle est passée au périhélie le 14 avril 2024, mais elle ne passera au périgée que vers la mi-octobre, ce qui a prolongé son pic de brillance :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/0130P/2024.html )
       
      Trop faible pour être observée visuellement avec un télescope de 20cm, elle prend une autre dimension au travers d'une caméra car malgré son éclat très modeste, elle est très photogénique , ce n'est pas @airbus340 qui me contredira
       
      La voici donc capturée lors de la dernière Nouvelle Lune, danc un champ parsemé de galaxies :

       
      La chevelure ne fait que 48" de diamètre, mais la queue de poussières en éventail peut être suivi sur près de 9' vers PA=249°.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 15.6 (rayon d'ouverture de 25.1") magnitude nucléaire : m2 =16.7 (rayon d'ouverture de 6")  
      La nuit a malheureusement été un peu turbulente et quelques passages nuageux ont réduit le temps d'exposition que j'avais prévu, mais on la voit bien, accompagnée de pas mal de galaxies et de quelques nébulosités (IFNs ?), voici de quoi vous balader dans la full, si le coeur vous en dit
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering
       
      Nuit du 06 au 07 septembre 2024 entre 00h12 et 02h10 utc
       
      49 poses de 02min à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 38 min
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage ramené à 2"/pixel
       
      et pour identifier la plupart des tâchouilles, c'est ici :

       
      J'espère que la composition sera à votre goût
      Bon ciel à toutes et tous.
    • Par symaski62
      http://astro.vanbuitenen.nl/comet/2024G3
       
      C/2024 G3 (ATLAS)
       
        1 à -1.3 mag    janvier 2025    dans 4 mois  
       
       

       
    • Par COM423
      Bonjour,
       
      Les conjonctions cométaires restent assez rares et ça faisait quelque temps que je n’en avais plus à vous proposer…
      Mais dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier, une nouvelle opportunité s’est dessinée et, à ma grande joie, le challenge est réussi
       
      Bon, je dois vous prévenir qu'il n'y a aucune vedette en action dans cette conjonction; à vrai dire l’une des protagonistes est même si faible pour le T200mm que je n’étais pas du tout certain du résultat final.
      La présence de la seconde comète a même été une émulation pour imager le champ, grâce à elle je savais que dans tous les cas je ne serais pas bredouille, j’en aurais au moins une !
       
      Pour aller à l'droit au but, voici déjà le crop de la conjonction :

       
      Mais commençons par une petite présentation des deux comètes :
       
      1. P/2024 L4 (Rankin)
       
      Découverte le 15 juin 2024, à la magnitude 20.9 avec le télescope de 1.50m du mont Lemmon, sous la forme d'une petite boule diffuse de 8" de diamètre, sans queue apparente.
      Bref, une banale faiblarde sans grand intérêt, sauf quand on regarde de près ses éléments orbitaux : elle s’avère périodique avec une distance périhélique q=0,67 ua mais surtout  une période d’à peine 3,33 ans.
       
      Ce serait donc la comète de plus courte période connue, à égalité ou battant de peu que la célèbre 2P/Encke détentrice de ce record depuis plus de 200 ans !
       
      Étonnant dans ces conditions qu’elle ne soit découverte qu’en 2024, d’autant que si on extrapole sa courbe photométrique, elle aurait été très facile au printemps :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/2024L4/2024L4.html )
       
       
      Mais les recherches sur les images d’archives (ZTF notamment) se sont avérées infructueuses.
      Il est donc clair que P/2024 L4 a été découverte à la faveur d’un sursaut.
       
      On voit bien son aspect diffus, avec une petite chevelure de 12"  de diamètre sans aucune queue apparente.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 20.3 (rayon d'ouverture de 12") magnitude nucléaire : m2 = 21.0 (rayon d'ouverture de 6")  
      Elle est passée au périhélie le 14 avril 2024. C’est un astre très petit (magnitude absolue mo=21), qui a donc rapidement faibli, il fallait absolument la tenter dans la foulée de sa découverte.
      Pour autant, une comète de magnitude 21 reste tout de même un challenge pour un petit télescope de 200 mm…
       
      D’ailleurs, il semblerait qu’elle soit redevenue d’aspect totalement stellaire un mois après à peine.
      Au final, cet astre est probablement un simple astéroïde.
      Il avait été envisagé qu’il soit en rotation rapide et que l’aspect cométaire révélerait sa désintégration par effet Yorp.
      Le fait qu’il soit toujours visible fin juillet, à la magnitude 21, indiquerait plutôt l’occurrence d’un impact non catastrophique juste avant sa découverte, comme celui provoqué par la NASA sur Dimorphos (?).
       
      2. 125P/Spacewatch
       
      C’est une vieille copine imagée régulièrement depuis mes débuts en CCD en 1995. 125P a été découverte en septembre 1991 par Tom Gehrels avec le télescope de 91 cm de Spacewatch.
      Elle revient au périhélie tous les 5 ans et demi, culminant vers la magnitude 16.
      C’est le 07 mars dernier qu’elle est passée au périhélie, elle avait donc entamé son déclin au mois de juillet :

      ( http://aerith.net/comet/catalog/0125P/2024.html )
       
      Pour autant, c’est une comète photogénique avec une belle queue de poussières, intéressante à imager du coup dès lors qu’on y consacre un bon temps d’exposition.
       
      Comme il fallait que je pose le plus longtemps possible pour P/2024 L4 (Rankin), même si elle s‘avérait trop faible pour le Quattro, ce long temps d’intégration serait donc profitable pour 125P/Spacewatch.
       
      Voici les mesures photométriques :
      magnitude totale, m1 = 17.0 (rayon d'ouverture de 19") magnitude nucléaire : m2 = 17.4 (rayon d'ouverture de 6")  
      La chevelure fait 21" de diamètre et la queue de poussières est visible sur 5 à 6' de longueur, vers PA=257°.
       
      Il y a quelques pétouilles dans le fond de ciel, si vous voulez vous balader pour les voir, voici l'image du champ complet :
       
      ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% )

      Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut,  Nord à peu près en Bas
      Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour 1 pose sur 2
       
      Nuit du 12 au 13 juillet 2024 entre 22h17 et 02h46 utc
       
      160 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 04 h 00 min pour les étoiles et 125P/Spacewatch
      132 poses de 90s à -10°C, Temps d'intégration de 03 h 18 min pour P/2024 L4 (Rankin)
       
      Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0
      Échantillonnage natif de 1.25"/pixel
       
      Voilà, j'espère que cette petite conjonction vous plaira, merci de m'avoir lu jusqu'ici et très bon ciel à toutes et tous
       
       
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      Appendum (pour les plus courageux )
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      Quelques détails sur la détection positive de P/2024 L4 (Rankin)
       
      Sur le montage présenté ci-dessus, j’ai un peu boosté la visibilité de la comète et elle semble facile, mais c’est le résultat d’un long cheminement que je vais partager ici avec les plus courageux ( s'il y en a ? ), je confesse que la joie de cette détection me rend vraiment bavard, l'envie de partager
       
      Une comète aussi faible n’est bien sûr absolument pas visible sur les poses de base. Je l’ai imagée avec une séquence de pose de 90s : ce choix prend en compte le déplacement apparent de la comète (1,86"/min) et le FWHM du setup (vers 3"). Même si elle avait été plus lente et qu'il avait  été possible de poser plusieurs minutes, elle aurait toujours été totalement indétectable sur les images de base.
      ==> Il faut donc passer par un compositage cométaire calculé.
       
      Autrefois, en argentique, il fallait savoir se montrer patient : on ne voyait le résultat qu’après avoir développé le négatif. Même suspens du coup en numérique, pour ce genre d’observations : la réponse ne tombe qu’à l’issue du traitement des images, on peut donc dire que celui-ci prolonge les observations nocturnes
       
      Je retrouve d’ailleurs la même émotion quand Siril achève l’empilement, en découvrant l’image finale sur l’écran de l’ordinateur, que celle que je ressentais quand j’étais plus jeune à la lueur du néon de la salle de bain quand je pouvais enfin sortir le bout de 2415 hyper de son bain de fixateur pour découvrir le résultat de la nuit passée !
       
      Dans un premier temps, voulant optimiser les chances de détection j’ai bêtement empilé l’intégralité des poses (160 images) et le résultat fut décevant : la comète n’était pas visible, rien d’autres à se mettre sous la dent que les traînées d’étoiles générées par le compositage cométaire Grosse déception le poisson était donc trop gros pour le petit Quattro ?
       
      Quand une comète suffisamment brillante vient à se superposer devant une étoile du champ :
      l’empilement somme la montrera simplement transpercée par la traînée de cette étoile et souvent l’empilement moyenné sera exploitable (la traînée de l’étoile étant alors atténuée par le calcul de la moyenne avec rejet). Mais, pour une comète faible, toute proximité avec une étoile du champ s’avère fatale en la faisant totalment disparaître…
       
      Or, ici P/2024 L4 (Rankin) a frôlé une étoile de magnitude 15,2 vers 02h00 UTC :

       
      et voici la conséquence sur l’empilement des 160 poses :

      Le bout de carré bleu montre l’étoile effaceuse de comète, le cercle rouge la position théorique de la comète.
      A gauche, c’est le compositage stellaire
      A droite, le compositage cométaire somme
       
      La déception passée, après avoir pris conscience de ce problème, j’ai donc relancé le compositage mais avec seulement les 132 premières poses (images prises avant 02h00 utc) et le miracle s’est produit : P/2024 L4 (Rankin) apparaissait cette fois en direct sur l’écran

      C'est couillon de dire çà pour une comète faiblarde de mag 21, mais j’ai alors béni Siril et sauté de joie sur mon fauteuil
      Voilà, cette fois vous savez vraiment tout
    • Par Adamckiewicz
      Quelques dessins issus des observations trop rares mais fort riches du printemps!
       
      Une soirée du 6 mars dans des conditions médiocres, avec pour commencer un aperçu de Pons Brooks au T150 entre les lampadaires, 
       
      Puis après l'extinction des feux,  M97 au 400, avec deux étoiles en vision indirecte <50% :

       
      et la baleine avec le baleineau, laissant apparaitre de multiples nodosités en grossissant correctement :

       
      Ensuite, nuit en montagne au col d'Issarbe, le ciel se découvrant après une journée très couverte, laissant un ciel clair mais très humide. Le ciel semblait très stable mais impossible de grossir, et une perte de transparence trop pénalisante pour mon programme de petites galaxies...

       

       
      On commence avec C/2023 A3 Tchansinchan qui croise devant NGC 4904 :
       

       
      et plus en detail :

       
       
      Quelques galaxies ensuite :
       
      La crosse de Hockey NGC 4656 à 230x :
       

       
      et NGC 4559 :
       

       
      Enfin, la fameuse nuit du 10 mai, au club de Monein, marqué évidemment par l'aurore boréale qui nous a retournée de l'oculaire !!! :

       
      pose automatique de 3s au téléphone :

       
      une version retraitée pour essayer de rendre la vision réaliste :

       
      Et M64 malgré tout , dans le halo rosâtre du fond de ciel :
       

    • Par BobSaintClar
      J'ignore à quelle sauce vous avez été mangés cet été mais au Japon, cette saison - d'ordinaire pénible, mais supportable - fut dantesque : nous n'avons pas eu de nuit claire sur près de trois mois. Excédé par l'attente, un joyeux drille du club qui m'héberge et moi-même avons tenté l'aventure en moyenne montagne hier soir, appâtés par des prévisions météo un poil moins dégueulasses que les autres : une alternance de nuages et d'éclaircies étaient attendues, nous avions bon espoir de pouvoir viser dans les trous !
       
      Las ! Ce que le bulletin ne précisait pas, c'est que des nuages d'altitude doublés d'une brume tenaces (brume qui a viré brouillard en fin de nuit) allait pourrir la transparence des trous susdits. Bref, les conditions furent médiocres. Et pourtant ! Nous étions tellement en manque que cela nous a suffit, et nous avons fait tout ce qui était humainement possible pour engranger quelques visions... et quelques images.
       
      Mon collègue opérait avec une FSQ106 montée sur une EM200, j'augure qu'il aura des résultats supérieurs aux miens : j'ai utilisé mon Seestar, qui commençait à s'empoussiérer dans le garage. Je n'ai jamais pu poser plus de 20mn d'affilée (de temps réel, pas de temps de pose), dans un ciel qui ne méritait pas notre attention : au mieux, la voie lactée était visible dans ses grands contours, sans aucun détail. Au bino 150, les nébuleuses apparaissaient fadasses, filtrées ou non. Même les amas manquaient de pep's...
       
      Bref, place aux images. Je vous les montre surtout parce que c'est tout ce que j'aurai pu faire en trois mois, sur une seule (mauvaise) nuit ! 
      Je vais tenter de vous les présenter dans l'ordre chronologique (sachant que les conditions se sont progressivement dégradées, jusqu'à ce que nous remballions tout vers 1h30, lorsque Jupiter lui-même n'a plus réussi à percer la couche de crasse) :
       
      0/ Juste pour le fun : la comète 13P/Olbers
      Deux images cumulant une pose totale de... 4 minutes ! C'est tout ce que la météo m'a permis de faire avant que la belle disparaisse derrière les crêtes. Dois-je préciser que ce n'est pas assez ?

       
      1/ M22, amas superbe s'il en est. Je l'ai pris lorsque la voie lactée - moribonde - était encore visible. Pour lui, j'ai pu poser 20 minutes sans interruption : le record de la soirée !

       
      2/ M16 : la soirée commence à partir en sucette. Après 16 minutes de pose (je voulais rester 1h sur cette nébuleuse...), elle disparait derrière une enfilade de nuages  

       
      3/ La nébuleuse Helix. Vu les conditions, fallait oser !! Je voulais poser deux heures dessus, j'aurai pu l'enregistrer pendant 18 minutes.
      Elle baignait dans un tel halo de pollution lumineuse que je n'ai pas cherché à l'observer.

       
      4/ Les Pleiades, en mosaïque (deux images assemblées).
      Temps de pose approximatif pour chaque image : 5 minutes. En réalité, je suis resté trois quarts d'heure dessus, c'est vous dire à quel point j'ai tapé dans les nuages 

       
      Voilà, fin du calvaire !
      Il y a quand même une bonne nouvelle : je ne ferai jamais pire.
       
       
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