lyl

Danjon & Couder, les achromats en 1935

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Pour uranus j'ai calculé en prenant sa méthode:

(B+ éclairement sortie du tube, pour 200mm ouverture, m la magnitude limite visible à l'oeil nu au voisinage)

B+ = 0.15cd/m2 D 8” M 360x m: 5.0

B+ = 0.03 cd/m2 D 8” M 360x m: 4.0

 

For 8” aperture 360x magnification m:5.0: Brightness at the eyepiece: 0.15 cd/m2 Brightness of planet: 50 cd/m2 Requested magnification per inch: 45.6x therefore 365x for 8” Mesopic vision: Lighting level from 0.001 cd/m2 until 10 cd/m2 FOR A STANDARD EYE.

 Si le ciel est parfait, transparences, seeing, on approchera les 500x pour voir tout ce qui est possible avec 200mm et contraste limite 0.7%.

Ces 360x pour 200mm ciel parisien correct et bon on peut viser le 1% théorique.

1% ce n'est pas illusoire.

Un brit David Gray qui est expérimenté ne connait ces développement en termes de chiffres mais est arrivé à ces mêmes conclusions par l'expérimentation, pour en avoir échangé avec lui.

1% peut faire controverse, mais se limiter à 1mm de pupille le fait aussi et à juste titre.

 

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Il y a 4 heures, rvuti9 a dit :

C'est Dale P Cruikshank qui l'a établi dans les années 40-50 en prenant en compte les paramètres de conditions opératoires, transmission de l'optique, transparence du ciel  et seeing.

Ok pour l'éclairement surfacique, c'est certainement plus précis que la magnitude ponctuelle quand on grossit. C'est connu pour Jupiter : à 200X tu occupes la taille de la fovéa.

Peux-tu mettre la légende du contenu des cases, et que je comprenne le raisonnement.

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détails envoyés par MP, supprimé du post

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Bon je pense avoir la source qui va bien

http://atom.lylver.org/AstroSurf/lune/MARS/1907Obs____30___96W.pdf

L'irradiance solaire en w.m-2 pour Mars se calcule d'après l'émission solaire

P = 3,844.1026 watts. cf http://serge.bertorello.free.fr/optique/mesure/mesure.html

Elle est aussi disponible sur Wikipedia Mars :

Irradiance solaire Isol-mars     589,2 W/m2 (0,431 Terre)

phase martienne : angle θ

rayon rmars : 3390 km

distance opposition dmars : 56 Million km

albedo : 0.15 => beaucoup plus dans le orange-rouge (*3)

albédo de Bond : 0.25

La formule de retour énergétique : albedo . Isol-mars . rmars2 / dmars2 . π . ( 1+cos θ ) / 2

on va annuler θ en opposition.

=> Lreémis ~= 1,02 1,7 e-6 W.m-2 ~ 0.0007  0,00116  cd.m-2 à l'entrée de l'instrument. cf conversion candela

Pour 150 mm à *150 (1mm pupille) : 15.63 25,12 cd.m-2

 

On est proche de la courbe du haut et en fonctionnement visuel photopique.

CQFD.

 

Mon MN68 est à peu près à 90% transmission obstruction comprise. => je peux monter à 180x et je pense rester en photopique (seuil à 10cd/m-2 ).

Peut être plus dans le rouge car Mars éclaire plus dans la bande

à voir si vers 610nm (50% sensibilité, ~plus d'éclairement vers cette plage) je peux grimper plus pour le maxima de contraste ?

 

Je rappelle, comme donnée croisée, que CRISM (cf page précédente) donne le pic à partir de 610nm.

 

A conclure par rapport à tes chiffres de 2500 cd/m2 pour savoir d’où ils viennent / calculé. Dale P Cruikshank est célèbre mais j'aimerai comprendre.

 

-----------------------------

LMN68-1mm~22,6 => grossissement à 10cd.m-2 peut monter à sqrt (22,6/10) soit x1,5D : x225

C'est approximatif, peut-être que je peux trouver un oculaire plus proche de 5.5mm mais on verra.

Modifié par lyl
correction Albédo de Bond au lieu géométrique

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il y a une heure, lyl a dit :

Mon MN68 est à peu près à 90% transmission obstruction comprise. => je peux monter à 180x et je pense rester en photopique (seuil à 10cd/m-2 ).

Je ne comprends pas tout, mais c'est une discussion très intéressante.

Avec une APO de 150 mm et une transmission de 97%, est-ce que cela change quelques choses ?

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Bien sûr qu'une lunette change les choses car elle n'a pas d'obstruction centrale et la lumière ne fait qu'un aller simple dans l'instrument.

Tu auras donc toujours plus de piqué et de contraste que n'importe quel autre instrument. 

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D'accord avec toi. 

Je voudrais savoir comment lyl a calculé son taux de transmission lumineuse pour son MN68 !

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La formule photométrique qui peut donner l'éclairement surfacique observé (sortie de tube)

B+ = (25 D2 µ B)/M2

D2: diamètre du scope au carré (si je me souviens bien en inch, D au carré)

µ: transmission globale du système optique, du ciel, encrassement, albédo à prendre en compte

B: éclairement surfacique de la planète (mesurée par les astro pro)

M: grossissement en usage (au carré).

Le tableau donne les grossissements en fonction du diamètre, du coefficient de transmission lumière, d'un niveau de turbulence.

Dans chaque carré il y a des coefficients qui permettent d'estimer le plus petit contraste accessible en fonction de la taille apparente de la planète en fonction de l'éclairement à l'oculaire.

Mais c'est un autre débat.

Myriam voir la fig 1 de la note.

La turbulence 1/3" (sec arc) cela peut représenter 4x1/3" soit 1.33" de résolution pour un objectif de 105mm soit des images fixes à tous les grossissements (140/D pour Rt).

Pour le 5" (127)  cela fait 3/10 Rt soit le premier anneau de diffraction qui commence à onduler, etc...pour d'autres diamètres.

Il y a bien des facteurs qui amoindrissent l'éclairement aussi, la hauteur au dessus de l'horizon, la brume, l'oeil de l'observant...

µ 0.5 c'est un bon ciel de montagne.

Comme quoi aussi les planètes sont altéres par la qualité de ciel sensiblement.

  • Merci 1

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Est-ce une apo de 97% de transmission change quelque chose.

Oui un petit peu, mais dans la rhur en pleine période de production ce sera peanuts, tout comme en ville.

Cela ne compensera pas une situation de montagne ou campagne.

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Il y a 17 heures, jm-fluo a dit :

Je voudrais savoir comment lyl a calculé son taux de transmission lumineuse pour son MN68 !

Tu cumules : un ménisque (.25%/face,0.1% transmission), un miroir principal(.96%), un miroir secondaire(idem), 16% d'obstruction. 152mm au lieu de 150mm

Petit exercice bon pour les méninges

 

Luminosité : bon on va se le faire à l'envers

http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/optigeo/anglesolide.html

2500 cd.m-2 dans un angle solide à l'opposition de 25" d'arc

Ω = 2 π (1 - cos θ)= 5 e-8 sr

L ~= 0,000125  lux

ça colle pas : c'est l'éclairement de Vénus d'après Pierre Strock.

 

Les seuils me paraissent élevés, il faudrait aller voir comment ils ont eu ça dans

“Observing the moon, planets and comets”

by Clark R. Chapman and Dale P. Cruikshank.

 

De mon avis le max de Mars avec l'albédo admis ça serait 1700 pas 2500 cd.m-2

Les contrastes en mésopique sont plus faibles qu'il n'y parait. Herbert Gross a sorti quelques études de masses plus récentes que 1950 et c'est plutôt du 3-4% max à 1,7cd.m-2 et 10% à .17.

Après faut voir ce qui est détecté : du relief (bino), deux points, un trait, une forme.

L'étude des "canaux" de Mars a été tellement polémique qu'il vaut mieux rester factuel, la polémique fut close en 1965 avec Mariner 4 et j'ai tendance à mettre en doute toute affirmation faite avant cette date sur les méthodes d'observation.

Je préfère cette référence

http://www.brayebrookobservatory.org/BrayObsWebSite/HOMEPAGE/forum/highmagnifications.html

Citation

For argument's sake, we will assume our
intermediate or advanced amateur is using a telescope of very good or excellent
optical quality, regardless of what its aperture or type may be. In other words,
optics whose wave front errors, as measured on the P-V (peak to valley) system,
do not exceed l/8 at the image plane.

 

Citation

If low contrast charts of 0.20 are substituted,
the eye's resolution drops to 2' or 3' arc or worse.

Lunar and Martian features have an average contrast of 0.20 while Jupiter will
range from 0.20 to 0.10 or less and Saturn from 0.15 to 0.05. The contrast on
Venus seldom exceeds 0.05 and is usually less, which taxes the contrast detection
abilities of both telescope and eye.

 

Citation

Supposons que nous utilisions maintenant un télescope d’ouverture de 4 1/2 pouces. La célèbre formule de Dawes R = 4.5 / D indique qu’un télescope de 4 1/2 pouces résoudra 1 arc / seconde. (diamètre en pouces)
En rappelant que 60 arc / seconde équivaut à 1'(minute) d’arc, on découvre que pour
agrandir les plus petits détails là où l’œil peut les voir à un angle de 3',
nécessite un grossissement de 180x. Même une limite plus libérale de 2' nécessite
120x. Donc, si vous êtes moyen et que vous utilisez moins de 180x sur votre télescope de 4 1/2 pouces,
vous ne voyez pas tous les détails point! Les exigences de puissance par pouce sont
soit 40x ou 27x basés sur une résolution de 3 'et 2'.

 

Un certain nombre d'autorités (Dollfus, Giffen, et al) ont montré que pour
résolvabilité minimale, le grossissement de la lunette doit être au moins égal à
à l'ouverture de l'instrument en millimètres. Cela équivaut à 25x par pouce.
Texereau donne un chiffre légèrement supérieur de 1,25 fois l’ouverture ou
légèrement plus de 31x par pouce. Des puissances de 25x à 40x ° par pouce sont couramment utilisées par
observateurs lunaires et planétaires expérimentés, généralement découverts par essais et erreurs
plus tôt dans leur carrière.

° ~ plage de 0,625 à 1mm de pupille

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J'ai retrouvé la formule pour calculer le taux de transmission lumineuse.

T=(1-L)R exposant x

T = la transmission lumineuse

L = la fraction de lumière perdue par l'obturation.

R = la réflexivité des surfaces

X= le nombre de surfaces

 

Ce qui donne pour le du MN68 avec une obstruction de 16 %

L = 0,16 au carré,  soit 0,026 %

R = 96 %

X = 2

Donc T=(1-0,026)0,96x0,96 soit une transmission lumineuse de 90 %

Reste à enlever la perte dû à la lame de fermeture qui peut être estimée à 2%

On serait donc à une transmission, totale au environ de 88 %, soit une différence de moins de 10% avec une APO ;-)

 

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non, le diamètre est un poil plus grand et la lame n'est pas à 2%, c'est du traitement FMC. à .25% par face, le verre c'est du K8 recuit fin à 0,1% interne.

Mettre du FMC ne pose pas de problème sur une lame sphérique ou asphérique, je me demande pourquoi tu parles encore de 2%, c'est de la vieille époque ça.

Quand je dis que c'est 90% d'une 150, c'est bon : sources indiquées Markus Ludes.

-----------------

Ca y est, j'ai compris pour Mars, ce n'est pas l'albedo géométrique qu'il faut prendre mais l'albédo de Bond.

.25 au lieu de .15, ça joue pas mal ça : x1.29 sur le grossissement.

Ca colle mieux avec la table des grossissements de @rvuti9 : je rectifie le post sur l'illumination.

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il y a une heure, lyl a dit :

je me demande pourquoi tu parles encore de 2%, c'est de la vieille époque ça.

J'étais pas sûr de mon "truc", je ne savais pas si la lame avait un traitement ou pas, j'ai pris une valeur moyenne entre le verre sans traitement (4%) et un multicouches (0,25%) Après ma formule de base est bonne j'arrive à 90% de transmission. Effectivement la perte de 0,25%  au niveau de la lame est négligeable, sur le résultat final  ;-)

 

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C'est bien l'albedo géométrique qu'il faut considérer, celui en regard  que l'on peut obtenir depuis ICI.

Dans vos évaluations, la transmission du scope c'est 20% du problème reste, l'oculaire, CO ou pas, le ciel, la diffusion de lumière du ciel (scattering), la hauteur de la planète au dessus de l'horizon, l'encrassement des optiques, etc, etc,...

Regardez ce tableau, µ0.1 par exemple, qu'est-ce: seulement 10% de la lumière de mars qui vient de mars qui arrive à notre œil, sans considérer cette hauteur au dessus de l'horizon.

Étonnant!

µ0.1 et 0.5, c'est quoi cette différence? essentiellement la qualité de ciel, seeing parfait.

Si cela peut faire sentir, le rôle du lieu d'observation, en termes de chiffres cela fait avancer un débat.

Et surtout le contraste accessible sur un lieu d'observation avec un scope donné, dont on ne connait presque jamais sa fonction transfert de contraste. L' aberration chromatique de doublet ou apo ce n'est que disons 30% du problème, global.

 

 

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L'albédo de Bond ou bolométrique est expliqué par l'effet d'opposition.

 

Citation

En astronomie, l'effet d'opposition est la brusque augmentation d'albédo d'un astre lorsqu'il est observé sous un angle de phase proche de 0°, c'est-à-dire lorsqu'il passe près de son point d'opposition au Soleil par rapport à l'observateur. On observe cet effet notamment lors de la pleine lune, qui est plus de douze fois plus lumineuse qu'un quartier de Lune alors même que la surface angulaire éclairée est seulement deux fois plus élevée

 

Les déserts très lumineux de Mars sont très affectés par cette propriété : gros changement entre les phases gibbeuses et la phase presque pleine. C'est dans le tableau.

Pathfinder a été étudié en fonction des propriétés des sols de Mars pour permettre de modéliser les conditions d'un atterrissage sur les conditions compliquées du sol de la planète.

La poussière de Mars, parfois en suspension dans l’atmosphère (tempêtes) explique les gros problèmes de contraste ponctuel que l'on rencontre.

L'été dernier : "L'atmosphère présente une teinte rose pale due à la présente des particules fines de poussière dans la basse atmosphère"

800px-PIA02405.jpg

Photo Pathfinder.

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l'albedo géométrique est celui qui prends en compte la réflexion de lumière globale en fonction des positions respectives planètes, soleil, terre.

En phase gibbeuse il n'y a pas pleine réflexion de la lumière solaire dans la direction de la terre (une réflexion sur une sphère).

Avec cette affaire de déserts et "continents" de mars avec sa rotation propre il y bien sur une petite variation mais d'une valeur assez négligeable par rapport à cette caractéristique globale qu'est l'albédo géométrique, qui globalise les détails de surface.

C'est différent.

L'albédo des détails de mars est une chose bien mesurée même tabulée aussi.

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il y a une heure, rvuti9 a dit :

l'albedo géométrique est celui qui prends en compte la réflexion de lumière globale en fonction des positions respectives planètes, soleil, terre.

Non

Citation

En astronomie, l'albédo de Bond ou albédo bolométrique mesure la capacité d'un corps astronomique à réfléchir la lumière reçue, en tenant compte de tous les angles sous lesquels cette lumière parvient à sa surface du corps. En d'autres termes, il s'agit de la fraction d'énergie totale réfléchie dans l'espace par la surface d'un astre

Le chiffre donné par la NASA pour Mars est l'albédo de Bond maximum, précisément pour expliquer la luminosité plus forte quand on approche de l'opposition. L'albédo de Bond est ce récapitulatif des valeurs tabulées, devenue une fonction de l'angle de phase.

C'est expliqué, faut lire les liens. Ensuite l'intérêt d'une donnée précise, au vu du min et max, je ne suis pas sûre que ça soit très utile, ma gamme d'oculaire est déjà bien serrée comme ça.

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Sans doute du wording sur la signification des termes mais l'éclairement surfacique reste bien ceux du tableau fourni avec en corollaire l'albédo géométrique considéré à 0.154 à l'opposition quand les astres sont alignés.

A la phase gibbeuse il y aurait l'angle de phase de 47° ce qui donne un facteur de phase de 62% et un albédo effectif de 0.095. On a aussi un facteur d'éclairement de 1.5 entre le périhélie et l'aphélie. Avec ces points de situation de planètes, le grossissement variera selon.

Ces niveaux d'éclairement surfacique sont ceux pour un mars en opposition moyenne, disque de 13-15".

Ce ci dit il reste cette idée de contraste minimum accessible pour une ouverture et le grossissement . Cela me parait intéressant de le connaitre eu égard le diamètre de son scope d'une part et pour un objectif de 1% de contraste minimum si le doublet est capable de l'atteindre: pour la majorité j'en doute.

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Dans le sens de plusieurs notions découvertes et implémentées dés la fin du 19eme siècle. Le CIE a confirmé une évolution des normes sur la vision. Ca va probablement changer quelques normes sur l'éclairage.

1° la première confirmation : la "blancheur" ou les pics de sensibilité à la variation colorée.

La courbe représente la notion de pureté couleur par rapport à l'arrière plan.

La première étude a été réalisée par Evans en 1974

Citation

Par rapport à une perception de "blanc", l'intensité nécessaire pour qu'une lumière monochromatique ajoutée vienne perturber cette sensation.

 

evans1974.JPG

 

L'étude récente des dix dernières année sur la population a fait glisser la conclusion d'Evans de 1974.

En vision de jour (photopique) la population ressent plus de différence de couleur vers 573nm et un second pic de sensitivité à 492nm. C'est très proche des raies O III que l’œil discrimine donc très bien de Hbeta 486nm la raie F.

 

white-sensation.JPG

--------------------------------------------------

 

2° La discrimination couleur en photopique est représentée par la roue ci-dessous qui rend importante, à défaut de sensation de contraste, la sensation colorée entre 460-500nm, nous avons une perception particulière des nuances bleues, plus précise que la plage 550-600nm. vert-jaune-orange.

 

discrimination-couleur-photopic.JPG

 

-----------------------------------------------------------

 

3° Quand la luminosité décroit et que l’œil transitionne dans la zone mésopique : des surprises !

La sensitivité à la couleur change : la zone O III est encore accentuée (activation des bâtonnets dans la périphérie de la fovéa, dont le max est à 507nm).  Il est perçu comme le bleu céruléen ou cyan ou parfois vert-bouteille suivant le diamètre de l'instrument : la couleur fréquemment perçue dans les nébuleuses.

 

Et glissement vers le rouge : une nuance à 625nm provoque plus d'impact qu'à ~535nm.

Les bâtonnets actifs et très sensibles, change la palette couleur dans le cerveau : effet Purkinge. Mais aussi et c'est inattendu, la sensitivité dans la plage de l'orange-rouge est accrue, non pas dans la zone centrale de forte acuité mais juste autour. On y mesure 50% de l'acuité car présence de bâtonnets et de cônes S diminue la densité de 2.3um entre cônes L et M à 3.2um L,M,S + bâtonnets et donc => pleine perception couleur mais peu de perte d'acuité.

 

Note : l’éclairement rétinien, exprimé en Trolands, est l’éclairement reçu par la rétine. Il est égal à la luminance de l’objet regardé multipliée par  la surface d’ouverture de la pupille (en mm2).

La limite mésopique est à 10 cd.m-2, la pupille optimale est alors entre 2 et 3mm => 70 trolands sont à la limite mésopique, la baisse de luminosité déclenchant une augmentation du diamètre pupillaire induisant une compensation de la quantité de "trolands" reçus. En observation astronomique, avec les instruments de taille sous 200mm, la taille de la pupille de l’œil est à décorréler de la taille de la pupille de sortie de l'instrument qui est souvent plus petite, sauf en observation lunaire à cause de la forte luminosité.

luminosite-discrimination-couleur.JPGtrolands.JPG.a35a73e8ac902e89fa50c6a4cf051811.JPG

 

 

En grand champ : la correction couleur doit être optimale vers O III - Hbeta, (les bleus et cyan), les jaunes-orange, et curieusement, il ne faut pas négliger H-alpha qui influence autant que le violet et qui est bien plus présent en intensité émise que ce dernier.

OrionSpectre.png.4afc7c6785587141413eaac2d2c3e9af.png

 

En planétaire, le fait de grossir fait très souvent utiliser la zone mésopique de la vision donnant une plage à la fois pour laquelle le contraste est important mais aussi la nuance couleur à une degré à peine plus faible en terme d'acuité.

                   L'observation lunaire est à part à cause de la forte luminosité même avec des petits instruments.

A vue de nez la zone 570-620 est importante. La différence sur la plage 520-550 en terme d'intensité nécessaire pour percevoir une couleur différente est d'environ 3 en ordre de grandeur, c'est ... énorme.

Par contre la forte sensitivité à 490-500nm est dans le trou de contraste de l’œil. Je pense que c'est là que la règle d'environ 3 fois la taille du disque d'Airy prend son sens : pas besoin de tasser plus car de toute façon la densité de capteurs (cônes S et bâtonnets) est nettement moins dense, de 1 S pour 15 L+M et des bâtonnets en encore plus petit nombre mais très sensibles.

 

On revient donc encore aux réglages pertinent de nos anciens. calage F-C pour la couleur, calage raie d/D sodium pour le piqué (aberration sphérique minimale).

La définition de l'aberration sphérique calée à 555nm n'est opportune que pour les lunettes apochromatiques avec du verre ED pour lesquelles le chromatisme a tendance à être équilibré sur cette longueur d'onde.

Le maintien d'un piqué certain, élevé entre 570-620 est possible pour un apochromat, par contre, la limite diffraction limited à 656nm ne permet probablement pas d'assurer un contraste élevé à 620nm, le tautochronisme l/12 façon Danjon et Couder est irréalisable pour les instruments "doublet moyenne gamme" à f/D trop court ou les triplets très ouvert dédiés à la photo.

 

Modifié par lyl

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C'est approximatif.

Le raisonnement de capabilité en terme de résolution accessible est trop dépendant de la dimension d'un objet lorsque le contraste reste très faible.

Un point qu'il faudrait ajouter c'est la capacité à encaisser l'éblouissement.

On pense évidemment à une forte clarté qui masque un petit détail. Mais en poussant cette idée vers les contrastes très faibles il faut atteindre une zone de confort, le bon éclairement, pour discriminer cette petite différence.

Il n'y a que le grossissement qui permet de l'obtenir. Non par utilisation de filtres de densité car il faut une dimension à l'oeil suffisante (plusieurs minutes d'arc, valeur selon la couleur et les capacités oculaires propres.

Ce que l'on trouve dans la littérature ce ne sont que des chiffres "standard" avec capacité standard.

Même les courbes de sensibilité oculaire ne sont que standard, ce n'est pas un ccd.

La physiologie de l'oeil est un aspect important pour y voir un mécanisme de perception mais on peut encore utiliser ces chiffres émanant du contrôle d'une population qui donnent une bonne tendance globale, après il peut rester tous les cas particuliers.

J'avais discuté le cas de l'ashen light AL sur vénus versus les capacités techniques, instruments et oculaires. Le directeur de section, RMcKim me disait qu'il avait rencontré des observateurs ayant une vision développée sur le rouge profond avec acuité. Cependant cela n'explique pas la vision de l'AL mais tente d'ouvrir une explication.

Il n'y a pas que le mécanisme en cause il y a aussi les chiffres qui combinés avec un instrument permettent de définir une capabilité standard. C'est ce qui me parait être sur ce point quelque chose d'important.

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On 12/06/2019 at 7:38 PM, oliver55 said:

 

Bien sûr qu'une lunette change les choses car elle n'a pas d'obstruction centrale et la lumière ne fait qu'un aller simple dans l'instrument.

Tu auras donc toujours plus de piqué et de contraste que n'importe quel autre instrument. 

 

Et des performances médiocres dans le bleu/violet et  dans l’IR :)

 

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Il y a 5 heures, rvuti9 a dit :

me disait qu'il avait rencontré des observateurs ayant une vision développée sur le rouge profond avec acuité

Il existe des mutations sur le gêne L occasionnant un décalage vers le rouge, avec comme indications 8 couleurs nettes visibles dans un arc-en-ciel, une bande jaune clair ou bleu clair bien différencié après le violet. Ce n'est pas rare ni une maladie.

GourasFig%2014.jpgGourasFig%2020.gifmutations-41598_2017_15868_Fig6_HTML.jpgslide_77.jpg

Attention, il y a parfois des erreurs de graphes, de classification ou omission d'afficher le fonctionnement effectif des cônes et bâtonnets. Le but du graphe 3 est d'afficher la liste des mutations existantes répertoriées.

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Il y a 1 heure, chonum a dit :

Et des performances médiocres dans le bleu/violet et  dans l’IR :)

la solution: télescope non obstrué mais des aberrations optiques à gérer (facile, pas facile à faire, moi pas savoir)….Lichtenknecker Optics N.V. avait un temps fourni ce type de télescope.

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il y a une heure, STF8LZOS6 a dit :

la solution: télescope non obstrué mais des aberrations optiques à gérer (facile, pas facile à faire, moi pas savoir)….Lichtenknecker Optics N.V. avait un temps fourni ce type de télescope.

... pas le sujet ici : achromats 1935 -> raie F-C

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il y a 5 minutes, lyl a dit :

achromats 1935

Ok Myriam mais plus 2019 alors…..

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Je me disais encore comment se fait-il qu'il n'y ai pas eu encore des commentaires la dessus.

Je n'aime pas l'astro avec considérations B/W. Tout ce fait dans le gris nuancé 16 ou 32bits, en visuel.

A mon avis il faut illuster bien des propos ici sur des cas concrets, par exemple venus observé dans le bleu profond voir dans l'uv proche.

Les caractéristiques des optiques ne sont pas encore 0 dans ces segments même avec un très bon achromat.

Faut pas croire qu'une apo excellera dans ces domaines, peut-être un peu mieux avec le bon design, construction polissage, asphérisation de surfaces, etc...

On voit tant de data en uv avec des sct perfectibles, si c'est B/W ce serait donc discutable?

Je veux bien entendre ici ou là le point de vue B/W mais faudra quantifier le rendement du tube sur le cas d'observation précis. Pour l'instant on attend d'en avoir par les chiffres, les impressions ne font que des échanges de forum..

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    • Par Christophe H
      Bonjour à tous,
       
      Et pour finir, la nuit dernière avec le SW254/1200 sur EQ8. Les prises de vues sont faites avec la Caméra Player One Apollo-M MAX PRO (IMX432) Monochome, équipée d'une roue à filtres et d'un correcteur de coma.
       
      Et pour débuter la nuit, 3h sur NGC 5907, avec 88 poses de 1 minutes en L et 30 en R, V et B. Je perds 2 L à cause d'une envie irrépressible de NINA de faire des slewing, on ne sait pour quoi. En plus, PHD2 en perd son étoile guide et ça part se promener.
       

       
      Vers 2h du matin, changement de cible avec 90 L de 1 minute et 30 pour le R, le V et le B, sur NGC 6820-23.
       

       
      Bon après midi.
       
    • Par Astramazonie
      Salut,
       
      Après presque 2 semaines de pluies non-stop … Hier soir dans la nuit, une petite pause, ciel étoilé vers 3h du matin je sors le petit Seestar qui dormait depuis plusieurs jours …
       
      J’ai pris la nebuleuse de l’haltère - M27, avec 25 minutes de poses ( 145 photos ) … Juste une petite retouche sur GraXpert.
       
      Rien de super top mais ça fait toujours plaisir à voir et à partager, en espérant que vous apprécierez.
       
      Bon ciel et bon week end.
       😎
       

       

       
    • Par Christophe H
      Bonjour à tous,
       
      Hier, j'ai mis dehors l'EQ8 et je lui ai collé  le petit 150/420. La dernière fois que je l'ai utilisé, j'avais des étoiles bizarres en bord de champ et des problèmes de flat. Pour les étoiles bizarres c'est résolu. Le tube reçu neuf en novembre était complètement dé-collimaté, pire, une des 3 vis de blocage du primaire n'était pas serrée. Donc ce problème est résolu. Reste encore le problème de flats. Je viens de calculer que les filtre de diamètre 25-26 mm, interceptent une partie du cône de lumière qui tombe vers les bords du capteur. Du coup, si les filtres ne tombent pas pile-poil à la même position, l'ombre par le bord des filtres change. C'est mort.
       
      J'ai donc commencé par M106 et son voisinage avec des poses de 60 s sur 4h, pour moitié en, le reste se partageant en parts égales pour R, V et B. Aucun slewing intempestif de la NINA.

       
      Un peu avant 3h du matin, j'ai pointé NGC 7000. J'avais commencé la session tardivement après vérification, recalibration du viseur polaire numérique de l'EQ8 et vérifié le tilt de la caméra. Du coup il ne restait pas beaucoup de temps pour finir la nuit. J'ai donc fait 60L de 60 s et 20 poses de 60s par filtre R, V et B. La couleur est inexploitable à cause des flats. J'ai quand même sorti une L "douteuse".

       
      Bonne soirée.
       
    • Par chantepierre
      Bonjour,
       
      Je suis heureux de vous partager notre (asp06, EleusisT, gehelem, Pollux la loutre et moi) tentative de concevoir collectivement une table "XYZ" ou 3 axes pour interféromètre de Bath, imprimée en 3D. En voici quatre, destinées à recevoir un testeur que Pollux nous a fabriqué. Après une sacrée quantité de prototypes, je considère le modèle viable, même si l'assemblage (45 minutes) pourrait être amélioré.
       

       
      Le testeur que Pollux a fabriqué en petite série en intégrant nos demandes et suggestions est un combiné Foucault + Ronchi + Bath, avec capot anti-poussières pour le Bath (ahem).
       

       
       
      Pourquoi encore un modèle ? Il existe déjà celles de Dale Eason et Gr5
       
      Ce modèle n'utilise que de la quincaillerie métrique (3 tiges M4, 16 vis M4, une poignée d'écrous M4, 3 vis M3), du plastique, et de la superglue. Pas de paliers, de tiges lisses, d'inserts filetés. La course est assez longue (en gros, 40mm par axe), ce qui est confortable à l'usage, et des poignées amovibles permettent une prise en main facilitée. La seule difficulté est que les axes étant imprimés, il faut connaître sa machine, bien déshydrater son filament, et idéalement imprimer un test de tolérance (j'en fournis trois différents) pour sélectionner le jeu de pièces à imprimer. Il y a un pas Kodak sur la pièce du bas de l'axe X pour la monter facilement sur un trépied.
       

       
      Les pièces sont fournies en trois versions tolérancées différemment : un jeu dans les glissières (l'espace le plus fin sur cette image) de 0.07mm, 0.10mm, ou 0.12mm en fonction des machines.
       
      Une fois le filament bien séché, la version à 0.07mm n'a eu aucun souci à sortir de manière répétable à condition de bien préparer les fichiers. Le danger est que le slicer mette la "couture" dans les glissières. Il faut utiliser la fonction de peinture de couture pour peindre les coutures hors des glissières. Je vous conseille d'utiliser du PETG pour sa tolérance aux huiles, car ça tourne évidemment mieux huilé :-) .
       
      Les fichiers de la table sont disponibles sur Printables : https://www.printables.com/fr/model/860316-xyz-platform-for-bath-interferometers
      Et un guide de construction (très sommaire certes, mais bon, ce n'est rien de trop sorcier non plus) est dispo sur Github : https://github.com/Lucassifoni/xyz-table/blob/main/Assembly guide/README.md
       
      J'espère que cela pourra être utile à quelques amateurs de tests.
       
      Bons tests !
       
       
       
    • Par Andromedae93
      Bonjour tout le monde,

      Reprenant l'astrophotographie aussi vite que les nuits claires en Alsace, j'ai pu pour la première fois depuis longtemps sortir le matériel hier soir pour une nuit quasi complète.
      6°C et une énorme humidité jusqu'à 5h du matin, les yeux picotent à l'heure d'écrire ces lignes.

      J'avais pour objectif plusieurs points :
      - Affiner la collimation qui m'a posé quelques problèmes de reproductibilité avec le cat's eye et l'Octoplus de Lacerta
      - Trouver le backfocus idéal du nouveau correcteur de coma TS Maxfield x0.95
      - Réglage du tilt qui m'a fait désespérer depuis 1 et demi, mettant l'astro entre paranthèses car n'y arrivant pas
       
      Voici le setup :
       
      Lacerta Newton 200/800 Carbon
      Monture AZ-EQ6
      Guidage Altair 60/240 + asi 120
      TS Maxfield x0.95 + RAF 7*31mm + bague de tilt Gerd Neumann + ASI 1600 mm pro
       
      1) La collimation
       
      Cet aspect là m'a semblé être bien maitrisé. Suite à un précédent post avec Danielo, j'ai pu constater que si je pré-serrais déjà la bague de serrage annulaire pour faire rentrrer le cat'seye dans le PO en laissant le moins de jeu possible au départ, j'arrivais à quelque chose de reproductible plus facilement.
      Cela m'a pris environ 5-10 minutes sur le terrain afin d'obtenir un résultat qui me semble idéal.

      2) Réglage du backfocus (sur M13 pour la suite également)
       
      Le backfocus constructeur est annoncé à 55mm sur l'ensemble des sites (visiblement peu importe la focale). En ajoutant 0.8mm correspond à 1/3 de l'épaisseur d'un filtre, je me place à 55.8mm en partant de chez moi.
      Une fois sur le terrain et que tout est lancé, je fais un auto-focus de NINA :
       

       
      MAP ok, belle courbe en V selon moi.

      Je lance ensuite le module Aberration Inspector et voilà ce que j'obtiens :
       


      Après plusieurs essais afin de voir si c'est une information répétée, il m'indiquait qu'il fallait rajouter 0.2mm. Une fois cela fait, il m'indique que je suis bien dans la zone critique avec mes 56mm. C'était également la valeur qui m'avais été confiée par un ami.
      Au passage, on peut voir un plan du capteur pas bon du tout qui me donne ce tilt ...
      Cela me semble bon sur les photos, le backfocus est correct apparemment.
       
      Je relance avec 56mm :
       
      +
       
      Je pense être pas mal du tout, je suis dans la CFZ et pour l'instant ça me convient.

      3) Réglage du foutu satané tilt
       
      C'était la partie que je redoutais le plus. Malgré le fait que la bague de tilt Gerd Neumann est assez simple à utiliser (1 tirante + 2 poussantes), il n'y a que 3 vis à 120° pour un capteur à 4 côtés.
      J'ai donc eu l'impression de jouer à la loterie en regardant à chaque fois ce que donnais le résultat d'un réglage.
      Néanmoins, ce que je constante, c'est que le capteur à son côté bas trop en arrière et son côté haut trop en avant.

      Après pratiquement 4-5h de réglage, voici l'historique auquel je parviens :
       

       
      Je me suis dit qu'arrivé à ce stade là, le réglage était plutôt bon et que de tenter à l'améliorer aurait certainement dégradé (comme au niveau de la 17ème prise).
      D'autant plus qu'un soft comme BlurXterminator permet de redonner encore un peu de rondeur à des étoiles légèrement ovalisées.

      Entre temps, j'ai affiné les réglage du tilt sur la nébuleuse du croissant (NGC6888) me permettant d'avoir plus d'étoiles dans le champ.
       
      Voici le résultat obtenu sur une pose de 60s à la fin de ma session :
       
      https://uploadnow.io/f/FM964Hh
       

       
      L'image me semble plutôt bonne dans les coins. Setup avec un F/D à 3.8 en raison du correcteur de coma.
      Mise au point refaite juste avant la prise de cette photo.
      Avec un petit coup de BlurXterminator, voici le résultat :
       

       
      https://uploadnow.io/f/cWBpfxW
       
       Et finalement je me dis que là, l'image est propre pratiquement partout. Les étoiles sont fines et ponctuelles même dans les coins ! La mission me semble remplie 😃 
       
      4) Problème rencontré sur l'autoguidage
       
      Cette soirée en revanche m'a fait entrevoir quelques soucis sur la partie guidage.
      Voici une capture d'écran de PHD2 pour vous montrer les courbes & valeurs :
       

       
      Plusieurs soucis :
       
      - Valeur totale RMS à 0.73" (mon échantillonnage est de 0.96" avec mon setup), il faudrait qu'idéalement je sois à 0.5" sur PHD2 si je ne dis pas de bêtises.
      - Des sauts apparaissent de temps en temps sans qu'il n'y ait la moindre raison
      - Les étoiles apparaissent avec un halo énorme et ne sont pas bien contrastée (pourtant pas de buée car système anti buée en marche et optique propre)
      - Pas de vent
      - Beaucoup d'humidité dans l'air hier
       
      Serait-il possible que ces problèmes proviennent des réponses suivantes :
       
      - Zwo asi 120mm mini trop peu sensible
      - Monture AZEQ6 toujours entreposée dans sa sacoche à plat, mais non révisé depuis 6 ans (date d'achat chez Pierro) et non utilisée depuis 1 an et demi
      - Mauvais réglages de PHD2 ?

      Merci pour vos retours !!
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