lyl

C5 passe-partout.

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Le 10/11/2017 à 14:47, lyl a dit :

Je mets ma pierre dans la discussion : un des plus célèbres engins construits pour le planétaire dans le milieu amateur depuis 20ans.

Sacrée brochette de personnes autour.

C'est clair qu'elle tient pas sur mon balcon celle là. :P

TomRoland.jpgTheBoys1.jpg

203LensData.jpg

 

 

 

 

Le meilleur engin en planétaire actuellement et depuis un moment, c'est le 1m du Pic du Midi. Les clichés qu'ils sortent à chaque saison sont époustouflants. Parce que rien ne vaut plus que le diamètre et l'absence de chromatisme pour les détails planétaires. Et on ne peut pas parler de sensibilité à la turbulence, je doute que les cellules de cohérence même au Pic fassent un mètre de diamètre. Les images dans une lunette sont jolies, mais les détails seront dans le newton  de plus grand diamètre.

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u

Il y a 11 heures, Jean-Noel a dit :

 

Bonsoir Stanislas,

 

Merci pour ces références que je n'avais pas consultées depuis longtemps. Comme je le disais, dans ma première réponse, je suis allé revoir tous cela et les éléments déjà exposés sur d'autres sources d'informations. Je n'ai pas encore relu "Lunette et télescope" d'André Danjon et André Couder, le C.T.A. de Jean Texereau ni la "Conception et Construction de télescopes et Astrographes amateurs" sous la direction de Charle Rydel", ouvrages dans lesquel, je trouverais peut-être d'autres réponses. Il ne semble pas que l'atelier d'optique de la Société Astronomique de France par des effets liés à l'obstruction, je devrais peut-être mieux chercher. Voici mes remarques après lecture.

 

 

L’importance des autres facteurs comme l’impact de la qualité optique globale, sensibilité à la collimation, effets thermiques et dispersion de la lumière après réflexions multiples ne fait aucun doute et les effets sont certainement plus déstructeur de contraste que l'obstruction. L'expérience de l’observateur a également sont importance bien sûr. La mécanique de l'instrument doit également suivre.

 

 

Jean Texereau recommandait pourtant un télescope Newton ou Cassegrain de 500 à 800 mm d’ouverture, avec une obturation centrale aussi faible que possible, qui serait pourvu d’un verre de fermeture. Tu as toi même considéré l'importance de l'obstruction par cette citation : "Une petite règle empitique qui donne bien en visuel, à considérer le D-d pour le contraste c'est celui-la qui est le bon et avec optique moyenne inutile de pousser au-dela de (D-d)x2 ou x2.5, soit pour un sct de 200mm 270 à 330."

 

 

Glubs !  O.o

 

 

1 ) Vladimir Sacek (telescope-optics.net)

 

Merci de m'avoir rappelé cette excellente page. J’ai relu le chapitre 7 "LES EFFETS DE L'OBSTRUCTION DE L'OUVERTURE" dans lequel il est expliqué que "toute obstruction placée dans le trajet de la lumière d'un système d'imagerie empêche les ondes provenant d'une partie du front d'onde d'atteindre la zone focale. La conséquence est le changement de la contribution de l'onde à chaque point du diagramme de diffraction." Le changement de la distribution de l'onde à chaque point du diagramme de diffraction n’a t’il selon toi aucun impact sur la perception des petits détails peu contrastés ? je parle ici des ½ tons planétaires reliés au modèle MTF sinusoïdal et non au modèle MTF carré.

image.png.13b812e50cd1de9cb3467cdb11e2f1b3.png

Vladimir Sacek a écrit "L'effet est similaire à celui des aberrations du front d'onde en ce sens qu'il modifie la distribution d'intensité du motif", "et du contenu énergétique du disque d'Airy - d'un facteur (1- ο²)²". ok...

image.png.14307e7d7dd1ef9374ea702fee206cdc.png

cela se traduit par le tableau ci-dessous :

image.png.9aa98decdaddc33cc18ae477058bbf72.png

  et son impact :

image.png.c8ee7b55dfee067d539a184f1ce34dfc.png

 

On observe bien ici, un transfert d’énergie entre le disque d'Airy et le 1er anneau de diffraction. Le 2ème anneau de diffraction commence à bien être impacté à 0,5D d’obstruction. Cela ne devrait provoquer une dégradation assez notable de la fonction d’étalement PSF à la moindre turbulence, donc une plus grande sensibilité à l’agitation atmosphérique non ?

 

L'Article de Vladimir Sacek poursuit "Comme l'indiquent les graphiques ci-dessus, la plus grande partie de l'énergie perdue vers les maxima centraux est transférée au premier anneau brillant avec des obstructions de 0,4 D et moins, tandis que des obstructions plus grandes éclairent également le deuxième anneau lumineux." Je me pose également la question sur la visibilité d’un détail peu contrasté situé sur le premier anneau de diffraction comme Sirius B ou Procyon B perçu au T520 chez Michel Walbaum en 1975.

 

"La similarité s'étend à la chute de contraste pour la gamme de fréquences spatiales inférieure à ~ 0,5 (approximativement, côté gauche du graphique MTF ), qui est la gamme de détails résolvables à faible contraste" et  "résultant du CO est comparable au rapport de Strehl pour les aberrations du front d'onde par rapport à l'effet sur le contraste et la résolution". C’est intéressant quant on sait que un front d’onde) L/4 descend le Strehl à 0,8 et provoque une baisse de contraste bien perceptible par rapport au critère de Rayleigh.

 

image.png.b97e5015a52c6102d75a725c691ea08e.png 


La courbe ci-dessous montre l’équivalence de l’impact au modèle MTF entre une obstruction à 32.5% un front d’onde à 0.25L.

 

image.png.a417b29c1d20124b159ad342f748a4ca.png

 

Hors, il s’avère qu’une optique à L/4 PTV n’est qu’à 62% de l’efficacité d’une optique parfaite dans la distinction de ces contrastes. (voir http://airylab.fr/critere-de-francon/).

 

Vladimir Sacek finit par "l'effet global sur le transfert de contraste est similaire, avec probablement la différence la plus significative étant que la résolution à faible contraste est quelque peu réduite pour le modèle MTF sinusoïdal standard (https://www.gatinel.com/recherche-formation/acuite-visuelle-definition/frequence-spatiale/), mais pas pour le modèle à onde carrée.", cela me paraît évident à la détection de la division de Encke qui est à positionner dans la mire de traits à contour nets (Square wave MTF).  On parle ici des 1/2 tons planétaires et je ne lis aucunement dans les lignes de Vladimir Sacek, que l'obstruction sur les petits détails peu contrastés n'a pas d'effet. Ci-dessous l'impact sur les demi-tons planétaires selon le modèle MTF sinusoïdal standard.

 

image.png.41c74e63acad53c494a28e08b7c6852d.png

 

 

 

2) Star Testing Astronomical Telescopes de Harold Richard Suiter

 

image.png.e468d32a9f84d0eac12ec6bccc0c4bab.png

 

Page 156  Chapter 9. Obstruction and Shading : "These curves demonstrate that a little breathing room is available between 20% and 25% of the  perture. The negative effects of central obstruction have begun to show them selves, but they are saving their full fury for obstructions beyond 30%. Any aperture that is 25% obstructed can be very good, and telescopes  hat block 20% of the diameter can be excellent." Je ne lis toujours pas que l'obstruction sur les petits détails peu contrastés n'a pas d'effet mais simplement qu’une ouverture obstruée à 25% peut être très bonne, et les télescopes qui bloquent 20% du diamètre peuvent être excellents. Les termes « excellent » et « very good », utilisés par Harold Richard Suiter semblent suggérer une différence visible entre deux instruments obstrués à 20% et 25%.

 

 

Je ne dispose malheureusement pas de cet ouvrage. Mais j’ai par contre relu d’autres commentaires qui pourront peut-être paraître utiles comme ceux de :

 

3) Airylab

 

Airylab explique : "La seconde conséquence est d’entraîner une diffraction supplémentaire qui va transférer une partie de l’énergie lumineuse du pic central vers les anneaux de diffraction, et notamment le premier. Le pic central dépend de l’obstruction selon la formule approchée I'obstruction = (1-ο²)² . " et, "Cette redistribution va logiquement impacter le contraste de l’instrument et cela sera visible sur la partie gauche de la MTF. Cette redistribution de l’énergie sur les anneaux est comparable à une aberration sphérique qui a un effet similaire sur la réponse impulsionnelle d’un instrument. Ainsi une obstruction de 32% a le même effet qu’une aberration sphérique de troisième ordre L/4 PTV."

 

4) Damain Peach

 

Damain Peach explique dans cette page "Trois graphes MTF montrant comment, plus l'obstruction est grande, plus les performances sont dégradées dans les moyennes et basses fréquences (comme les détails des nuages joviens). Au niveau du détail fin élevé (comme les divisions de Saturne), la performance du télescope obstrué est légèrement supérieure à une ouverture non obstruée. Les obstructions supérieures à environ 35% se dégradent à la fréquence moyenne et basse jusqu'à un niveau non acceptable dans l'imagerie planétaire."

 

image.png.2b36064f9a5e24f920aa4a2531f56c58.png

 

 

5 ) J'ai relu deux discussions intéressantes sur le sujet :

obstruction scope > 50% = - cher + top !        

Rapport de strehl et obstruction

 

 

Mes tests et observations, effectués depuis 1970 avec plus de 60 instruments, sont assez en accord avec l'ensemble des constats ci-dessus.

 

 

 

Tu parles peut-être de celle-ci, je lirai cette étude avec intérêt.

J'aime beaucoup ta série de dessins sur l'alpo jpn. Jean Dragesco écrivait, dans la revue Pulsar n°690 de Mai-JUIN 1992, que "Dans un bois sombre je ne pourrais différencier des détails peu contrastés sous tendant 3 minutes d'arc". Comment opères-tu pour obtenir des détails planétaires sur Uranus avec un C8  et Neptune au MC180 ? C'est très impressionnant et bien meilleur que les résultats obtenus au T520 F/D 6. 

 

image.png.d7bb01467d3a34ab3fcbb6ac3234b391.png

 

Here is the observation of Neptune with the MC180 under good images in spite of the planet elevation. Notes are given on the sketch.

image.png.cd6b4e6f8e12f7c96357af6a6f8ea4dc.png

 

 

Merci de m'avoir lu.

Jean-Noël

 

 

 

 

Beaucoup de travail, lecture et reflexion dans ce post.

Je vous propose quelque liens après pour poursuivre.

Je pense que vous êtes convaincu que dans ces courbes FTM le LCB n'est que conventionnel pour construire une réflexion.

Ce n'est aussi qu'un raccourci.

Dans les années 70-80, des professionnels de l'observation planétaire avaient étudié cette capacité de l'oeil  en termes de résolution.

C'est repris dans ce qui suit

http://alpo-j.asahikawa-med.ac.jp/kk14/u140304rp1.pdf

Il y a ce faisceau de courbes qui donne le contraste accessible en fonction des objets observés compte tenu de leur clarté surfacique et leur taille

Chapman et Cruikshank l'ont établi à partir d'une population de personnes communes.

C'est autre chose que ce LCB conventionnel.

A titre perso il est nécessaire de pouvoir se placer par rapport à ces courbes à titre de capacité perso: des tests en labo le permettent.

Ensuite une capabilité sur le papier doit être confrontée à une situation en vraie grandeur cad à des tests simulant une réalité. Cela a été des tests sur cibles placées à grande distance.

Ce n'est pas une idée perso, mais celle reprise de pratiques effectuées par Pickering en son temps, tant l'observation de Mars apportait des controverses.

Uranus aussi aujourd'hui et il est heureux qu'il n'y ait pas sur la période de publication pro sur ce sujet. Faut se "mouiller" un peu.

Ce style d'évaluation intègre aussi l'effet de la turbulence qui y est présente.

 

Ensuite, ce lien

http://www.cloudynights.com/page/articles/cat/user-reviews/findings-on-a-home-built-refractor-with-a-150mm-f10-achromat-doublet-from-istar-r2378

qui est une évaluation d'une ouverture de 150 placée dans un site moyen.

Il y aces courbes FTM couleurs qui donnent pour 3 ouvertures parfaites, et 3 niveaux de turbulence, la réponse en contraste au travers de FTM.

Courbes du site de W.Sacek qui résument au final le comportement d'un diamètre dans une situation.

On pourra s'amuser à combiner obstruction, précision optique, etc... pour n'y voir au global peu de transfert en contrastes et l'influence +/- forte de paramètres.

La précision optique est le plus influent.

150 peuvent faire aussi bien que 300 et parfois mieux que 600.

Ce ne sont que des prévisions et cela fait aussi réfléchir sur l'opportunité d'investir dans un design qui apporte assez peu en considérant un usage très fréquent comme le suivi planétaire.

Quand on a toutes ces notions quantifiées avec des chiffres et le moyen de les combiner, c'est tranché au final.

Alors,

le book de de Suiter est tjs en librairie

le book de Rutten et Van venrooij aussi

le Chapman et Cruikhank est accessible au Arkansas sky observatory, entre autres. Je l'ai trouvé en 80 aux us.

 

Désolé Lyl mais il fallait une réponse ici.

Je clos.

 

 

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Juste un petite aparté à Stanislas.

Le rapport d’opposition d’Uranus 2013-2014 répond à une partie de mon interrogation sur l’adéquation entre la visibilité des demi-tons planétaires de Neptune/Uranus et le constat de Jean Dragesco sur la visibilité des détails peu contrastés en milieux sombre. Je reste cependant en désaccord (après tests factuels) sur l’affirmation qu’une lunette de 150mm, si bonne soit-elle, puisse faire aussi bien qu'un 300 mm et parfois mieux qu'un 600mm (sauf si ce sont des culs de bouteilles). Désolé Lyl d’avoir de nouveau pollué ton beau post. :|

Je clos également.:)

Jean-Noël

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Absolument rien d'étonnant dans la comparaison de la lunette 232 et du dobson 300, à partir du moment ou vous titiller les 1xD ou plus, surtout Nagler en main...

Pour ma part avec un tel tromblon à f/12, j'aurais laissé le Nagler de côté et tenté sans hésiter un mono, un ortho Abbe voire même un plossl Clave 9-10mm ou moins si le ciel était content. Faudra qu'on ouvre un post à part un de ces 4 sur les combinaisons optimales d'oculaires et d'instruments. (Je préjuge de rien, je connais juste le Nagler 31 et le RKE 15 en champ profond)

Modifié par lyl

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Il y a 13 heures, Maïcé a dit :

mais les détails seront dans le newton  de plus grand diamètre.

Bonjour Maïcé,

 

Je pense que tu voulais dire le Cassegrain de plus grand diamètre et non le Newton !

 

En effet, ce n'est pas pour rien que la formule Ritchey Chrétien est la formule optique plébiscitée par les astros pro !

 

bon ciel à toi

 

Frank

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il y a 5 minutes, FRANKASTRO64 a dit :

Ritchey Chrétien est la formule optique plébiscitée par les astros pro !

Pour le planétaire ? Je ne pense pas.

Hubble reste une exception de RC (choisi je pense pour des raisons de température dans l'espace) à f/D=24 et à obstruction faible (12,5%)

Si t'en vois d'autres comme ça, tu peux les citer.

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il y a 15 minutes, lyl a dit :

Si t'en vois d'autres comme ça, tu peux les citer.

 

Bsr Lyl,

 

Suite à ta demande, les télescopes ci-dessous ne sont-ils pas des Ritchey Chrétien :

  • Les deux télescopes de 10 m de l'observatoire Keck
  • Les quatre télescopes de 8,2 m du Very Large Telescope au Chili
  • Les deux télescopes de 8 m de l'observatoire Gemini
  • Le Gran Telescopio Canarias de 10,4 m à l'observatoire du Roque de los Muchachos
  • Le télescope Subaru de 8,2 m à l'observatoire du Mauna Kea
  • Le télescope spatial Hubble de 2,4 m actuellement en orbite autour de la Terre
  • Le télescope spatial Herschel infrarouge de 3,5 m
  • le télescope T106RC de l'observatoire de PUIMICHEL (04) http://puimichel.obs.free.fr/puimichel-t1m.htm

Si tu le souhaites, je pourrai demander un listing plus complet à mon collègue de la commission Instruments de la SAF : fais le moi savoir !

 

bien à toi

Frank

Modifié par FRANKASTRO64

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Ce sont des RC ... non dédiés à du planétaire.

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Bonsoir lyl

 

pour en revenir à ton choix de départ, je pense que l'avantage est l'ouverture et la possibilité de monter des 2", l'inconvenient par rapport à un mak 127 l'obstruction peut-être, et une legére perte en diamètre.

J'ai un mak 127 celestron, j'ai de la chance, pas de shifting, en Cp il m'a surpris plus d'une fois !! sincèrement !!

je l'ai acheté pour les vacances,  il est très exploitable pour de nombreux objets, et le piqué est excellent !

 

bien à toi

 

fred:)

 

 

Modifié par fredo38

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il y a 21 minutes, lyl a dit :

Ce sont des RC ... non dédiés à du planétaire.

 Re-Bsr,

 

Quels sont alors les télescopes pro dédiés au planétaire ?en fait, la question devrait plutôt être : existe-t-il des télescopes pro dédiés au Planétaire ?

 

car il me semble que les télescopes cités dans mon post vont aussi du planétaire même si je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il fasse plus de CP !

 

en effet, tu trouveras ci-dessous les liens pour des images planétaires pro faites par ces RC pro :

Donc, selon moi, l'on ne peut pas dire que les RC pro ne font pas de planétaire !

 

Bien à toi

Frank

 

Modifié par FRANKASTRO64
exemples d'images planétaires faites par des RC pro

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Le T1M a été crée sous financement NASA pour la cartographie préliminaire de la Lune pour la mission Apollo

Pas équipé pour les même images.

VLT :

eso0204a.jpg

Hubble : Cassini projet

image_4331-Saturns-Rings.jpg

T1M : cet été

s2017_06_11picdp.jpg

 

 

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il y a 5 minutes, lyl a dit :

Le T1M a été crée sous financement NASA pour la cartographie préliminaire de la Lune pour la mission Apollo

Pas équipé pour les même images.

 

Donc, il s'agit bien de Cassegrains qui ont pris ces photos et pas des Newtons ! le T1M en est un bel exemple, non?

 

Merci de ces belles photos ! Lyl !

 

good night

 

frank

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il y a 2 minutes, fredo38 a dit :

 

OUUFFFF !!!!!

effectivement !! ça c'est du planétaire !:)

 

 

Bsrr Fredo,

 

Si tu veux en voir plus sur du planétaire pro : suit les liens de mon avant-dernier post !

 

Bon Ciel à toi

Frank

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il y a 6 minutes, FRANKASTRO64 a dit :

voir plus sur du planétaire pro

 

Je pense quand même que Frank n'a pas tout à fais tord, Ritchey Chrétien est une bonne combinaison pour le planétaire. Cela dit il ne vaudra pas une bonne lunette à diamètre égale :)

 

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il y a 11 minutes, capt flam a dit :

Cela dit il ne vaudra pas une bonne lunette à diamètre égale :)

 

Merci Capt Flam,

 

Tu viens de me donner une idée :

a la prochaine réunion de mon club astro breton, je leur proposerai que l'on fasse un match planétaire entre mon futur RC 203 et une Apo Triplet  de 200mm dans les mêmes conditions d'observations, même si mon spot astro basque des vacances est plus propice à ce genre de comparaison car pas de PL et à 1.600m!

 

Bon Ciel à toi

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Il y a 7 heures, Jean-Noel a dit :

Je reste cependant en désaccord (après tests factuels) sur l’affirmation qu’une lunette de 150mm, si bonne soit-elle, puisse faire aussi bien qu'un 300 mm et parfois mieux qu'un 600mm (sauf si ce sont des culs de bouteilles).

 

Cela me semble une évidence à moi aussi !

Même si, dans l'absolu, le contraste maximal d'un réfracteur "plait" à l'observation, l'observation visuelle étant flattée par le contraste. Mais passé cet instant, la résolution est et restera celle d'un instrument de diamètre modeste semblable à n'importe quelle résolution de diamètre semblable.

 

J'avais lu, ici même, un rapport FTM non normalisé, bien plus apte à rendre compte de ce que l'on voit réellement (typiquement L150 vs SC200). Là les courbes ne sont plus du tout les mêmes et on voit que l'obstruction, si on lui ajoute un tant soit peu de diamètre, l'emporte toujours. Après je conviens qu'une lunette de 150 c'est un beau bébé, un peu long pour la balade, un peu (euphémisme en APO/ED/FL) cher ... mais beau quand même.

Un C5 ou un mak, c'est pas si beau mais c'est aussi beaucoup moins cher, plus compact, plus léger, et nettement plus évolutif (surtout le C5).

Allez, je remet une pièce : Pour de la balade, et si la compacité n'est pas un problème, un petit dobson de 200/F5 ou F/4 sera quand même supérieur à n'importe quel réfracteur de 150 ! Et si on cherche de l'évolutivité, il faudrait mieux partir sur un instrument avec sa monture EQ et le "dobsoniser" pour l'emporter presque partout. La monture servira bien un jour pour de la photo.

 

Marc

 

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il y a une heure, patry a dit :

 

Allez, je remet une pièce : Pour de la balade, et si la compacité n'est pas un problème, un petit dobson de 200/F5 ou F/4 sera quand même supérieur à n'importe quel réfracteur de 150 !

 

Salut

On va pas relancer le débat apo contre réflecteur (quoique...) mais si je dois chosir pour une observations planétaire dans une star party entre un dobson 200/f5 ou f/4 (pire!) et une apo de 150,  je choisis l'apo (et je devrai faire la file! ;) ).

 

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Oui, mais un dob de 200 c'est abordable alors que la lunette coute la peau . . . :D

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Il y a 8 heures, Jean-Noel a dit :

Juste un petite aparté à Stanislas.

Le rapport d’opposition d’Uranus 2013-2014 répond à une partie de mon interrogation sur l’adéquation entre la visibilité des demi-tons planétaires de Neptune/Uranus et le constat de Jean Dragesco sur la visibilité des détails peu contrastés en milieux sombre. Je reste cependant en désaccord (après tests factuels) sur l’affirmation qu’une lunette de 150mm, si bonne soit-elle, puisse faire aussi bien qu'un 300 mm et parfois mieux qu'un 600mm (sauf si ce sont des culs de bouteilles). Désolé Lyl d’avoir de nouveau pollué ton beau post. :|

Je clos également.:)

Jean-Noël

Pas besoin de culs de bouteille pour ces comparatifs.

Il suffit d'une bonne 150 style L/6+ (pas le résultat de tets interféro souvent optimisé) et de diamètre supérieur avec L/4 +/-(trouvé le + souvent sur le market) dès que le seeing va au-delà de 2", plus que souvent le cas dans la bouillie du ciel parisien.

J'ai connu Dragesco et ses constats perso en 80...

La démarche de tests donnés pour ces capacités de vision ne vaut que sur un point, la convergence entre l'estimation sur le papier et ces tests en vraie situation, tests de vue perso en plus. Si ce n'était pas le cas c'est que quelque chose ne va quelque part.

 

Concernant les RC, les japonais les utilisent très souvent en planétaire, avec les obstructions que l'on connaît.

La dominante est que ce sont des tubes avec précision optique élevée.

Dans nos commentaires ici et là trop peu, amène la valeur de précision optique de tubes utilisés de sorte qu'une certaine légende persiste sur des modèles surévalués.

J'ai beaucoup observé avec un VC200L, 42% de CO ces planètes visuellement. Optique L/6, global.

Curieux de constater que le banding sur Vénus et Uranus apparaisse sur ces disques à l'oculaire, grossissements à l'optimum.

Ce n'est pas le plus approprié mais cela peut donner aussi valablement.

 

 

 

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Il y a 2 heures, babar001 a dit :

 

Salut

On va pas relancer le débat apo contre réflecteur (quoique...) mais si je dois chosir pour une observations planétaire dans une star party entre un dobson 200/f5 ou f/4 (pire!) et une apo de 150,  je choisis l'apo (et je devrai faire la file! ;) ).

 

 

Effectivement ce n'était pas le débat !

Simplement de trouver un instrument pour débuter (et progresser) entre 100 et 150mm. Il se trouve que dans cette plage on peut trouver des réfracteurs, mais de là a proposer une APO de 150 à un débutant je ne m'y risquerais pas.

Et de là a proposer une achro de 150 (histoire d'économiser 10~15k€ d'un coup) et de le trouver meilleure qu'un N200, là non plus je ne m'y risquerais pas.

 

Je plussoie stanislas (comme quoi ça arrive), comme quoi l'obstruction n'est qu'un défaut mineur qui finalement n'est gênant que dans des conditions d'observation particulières. Et évidemment, ce n'est pas un problème en photo car le post-traitement va permettre de retrouver le contraste perdu. N'est-ce pas là le rôle des ondelettes (et équivalent) ?

Il est bien plus important d'avoir un RMS au top qu'un peu d'obstruction d'après moi.

 

Marc

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Mais lol, ouvrez des fils en dehors de celui-là si vous voulez vous crêpez le chignon mais pitié restez dans le sujet !

 

... Un C5 disponible présenté dans ce fil a changé de main : il va sans doute faire le bonheur du récipiendaire et un peu d'argent de poche pour le vendeur.

 

Sujet clos pour moi

 

 

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il y a 20 minutes, patry a dit :

 

Il est bien plus important d'avoir un RMS au top qu'un peu d'obstruction d'après moi.

 

Marc

 

Oui mais comme l'obstruction agit  comme un défaut (je sais plus lequel , aberration de sphéricité???)  qui fait diminuer le RMS ;)

 

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      Bonjour à tous,
       
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      Commençons par l'une des meilleures captures.
       
      Original sans gamma, sortie AS4 :

       
      Même image traitement simple avec IMPPG:

       
      Et en sortie photoshop (stretch / contraste):

       
      Avec couleurs:

       
       
      PS : pour ceux qui sont curieux et parce qu'il y a 1001 façon de traiter l'image sur IMPPG:


       
       
       
    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
      Ajustement de la collimation:
      Au préalable faites une bonne mise au point de l'optique avec le masque de Bahtinov fourni avec l'instrument.
      Faire un Goto sur une étoiles brillantes située dans la Voie Lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur et avoir une étoile centrale comme référence bien visible). Puis faire une VA de 2 minutes (ou plus). Analyser la coma stellaire en bord de champ sur la capture de la VA (ne pas hésiter à zoomer). Repérer le bord ou le coin qui présente la plus forte coma stellaire En vision temps réelle et uniquement avec les vis de collimation, déplacer l'étoile de référence située au centre du capteur en direction du bord ou du coin présentant la plus forte coma stellaire. L'amplitude du déplacement est fonction de l'amplitude de la décollimation. Puis avec les mouvements lents de l'application, replacer l'étoiles de référence au centre du capteur. Refaire une VA de 2 minutes (ou plus) et recommencer les étapes 2, 3 et 4 jusqu'à ce que la coma stellaire en bord de champ soit homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur.  
      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

      Je trouve que j'ai de meilleurs résultats avec un échantillonnage proche de 0.40", mais d'un jour à l'autre le seeing évoluant, pas sûr que mes "tests" soient cohérents avec la réalité.
      Les poses sont de l'ordre de la milliseconde, voire moins (ce matin j'étais à 0.5ms).

      J'image sous un ciel la plupart du temps plus ou moins voilé, ciel gris/bleu pour vous donner une idée (ce matin c'était bien bleu, mais plein de vent ), dans une cour ombragée mais située dans une (toute) petite ville, donc bitume et pavés à proximité.
      Je n'arrive pas à avoir plus de netteté, du coup je me demande si changer de setup pourrait améliorer mes images ou si mon ciel me limitera de toute façon.

      J’envisageais, à qualité optique égale, de passer sur un 200 / 1000, (en truss tube pour limiter le poids et la turbu interne), le max que ma monture devrait accepter de porter correctement.
      Mais vais-je gagner beaucoup en résolution?

      j'envisageais aussi la possibilité de rester sur mon diamètre de 150mm (vu mon ciel, est-ce bien utile d'augmenter le diamètre?) mais avec un miroir d'artisan (zen ottiche en fait en petits diamètres).

      Autre question : quel échantillonnage serait  le plus approprié sous un ciel moyen à bon?
      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


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