guillau06

Mak 127 vs 100ED pour la lune

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il y a une heure, ValereL a dit :

 

xD xD Dis jm-fluo, confronter la thèse et l'anti- thèse ne te gêne pas plus que ça ?

Tu préfères ce contenu ou celui de l'astro-guide Michelin que tu as cité plus haut ? xD;)

Ce qui me gêne, je te l'ai dit, c'est la contradiction. 

 

Moi ce que j'aime, c'est la conclusion. Et si tu regardes bien la dernière ligne, on s'aperçoit que :

1-  le "commerciale" n'avait pas tord sur le plan résolution planétaire

2 - que la règle empirique du contraste est bonne.

L'obstruction du M603 INTES, MICRO est de 53 mm (35,3%), donc 150 mm - 53 mm = 97 mm

Ce télescope délivre image  en terme de contraste équivalente à une lunette de 100 mm :-)

3- sur la Lune en astro le 150 sera supérieur a la lunette de 100 mm 

 

NB : mes propos sont sur l'observation visuelle  ;-)

 

Conclusion.png

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il y a 8 minutes, jm-fluo a dit :

Sur la Lune en astro le 150 sera supérieur a la lunette de 100 mm 

 

ça tombe bien eu égard au sujet du post.

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Ouais jm-fluo mais la conclusion porte à confusion, tu écris :

"Ce télescope délivre image  en terme de contraste équivalente à une lunette de 100 mm :-)"

Oui le contraste, toujours le contraste, c'est ça que je disais au dessus, le sortilège des lunettes en visuel.

Après tu vois des gens qui font apparemment une confusion sur le contraste et la résolution effective...D'où les polémiques récurrentes tout ça sur les lunettes et les télescopes, qu'une lunette est supérieure à un télescope plus gros, et patati et patata. Je ne vois pas d'ailleurs en quoi les données de ce tableau sont intéressantes à part semer la confusion par ci par là.

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Pour répondre à Valère :) 

 

Oui mon M603 donne visuellement sur la Lune des images plus détaillées que ma fluo de 102.

Contrairement à mon ex Alter T, c'est une bête de concours. (ils ne sont pas tous comme ça)

Son ancien proprio me l'avait montré lors d'une soirée mémorable. Je pense bien à lui en ce moment ainsi qu'à sa famille... 

 

PJ

  • Merci 1

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Au fait Myriam, les gars, j'ai une question qui me taraude, le diamètre du miroir du C8 est bien de 203mm ? Pour quelle raison d'après vous ? L'écart de 3mm ne compense pas semble-t-il l'obstruction en terme de surface supplémentaire ( environ 9,5cm² ) pour classer le C8 dans les instruments d'un diamètre effectif de 200mm ?

Pour finir là dessus, A propos de l'obstruction, il y a quand même des limites j'en conviens.

 

 

Modifié par ValereL

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Il y a 3 heures, ValereL a dit :

Au fait Myriam, les gars, j'ai une question qui me taraude, le diamètre du miroir du C8 est bien de 203mm ?

Oui c'est de la dimension de découpe du verre, mais tu auras un chanfrein malgré tout, il faut lui enlever 1 à 2 mm.

 

J'avais commencé un long post mais je vire tout et je vais rester à ça :

 

Sur plusieurs instruments, j'arrive globalement en testant à être d'accord à la théorie présenté sur le site de Vladimir Sacek

Sous 6", c'est le flux disponible qui va être limitant. On y peut rien, l’œil a besoin de flux pour augmenter sa réponse au contraste. Pour peu que tu n'ai pas un cul de bouteille, tu grimpes à x2.5D les yeux fermés avec un réfracteur (enfin pas tout le temps)

Au-dessus de 6", c'est la turbulence et l'obstruction qui joue, l'augmentation de résolution grimpe lentement.

Les instruments fortement obstrués à plus de 30% sont les plus sensibles et les gros plus que les petits. J'ai pu le vérifier nombre de fois sur la plage 15-20cm de diamètre. Au-delà de 9" en taille, sur les sites dont j'ai fait le tour, je jette l'éponge quand c'est obstrué au-dessus de 32% pour du planétaire visuel.

J'ai eu avec surprise de belles images avec un VMC110L poussé dans ses retranchements.

Les célestrons sont bien calibrés mais ça ne passe pas toutes les nuits ; le C9.25 en particulier c'est une diva capricieuse pour du visuel, je suis patiente pour les trous de turbu mais là c'est un divorce assuré. (ce n'était pas mon instrument...>:()

J'attends patiemment regarder un jour à travers la lulu de 23cm du père Josset.

Modifié par lyl

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Citation

J'ai eu un Mak 150 Alter T qui ne donnait JAMAIS de meilleures images visuelles que ma fluo 102 Vixen.  J'ai fini par le revendre.

Si on me l'avait écrit sur un forum, je ne l'aurais jamais cru et pourtant je l'ai vu...  

Je l'ai remplacé par un M603 (qui a appartenu  à un ami très connu et qui est un brillant astrophotographe).

Bon là, tout est rentré dans l'ordre et ce modèle est excellent en visuel...

 

Tiens, ça c'est marrant, il m'est arrivé exactement la même mésaventure, sauf que je suis passé ensuite à un mak Orion 150 après, qui s'est révélé très nettement supérieur ! J'espère pour notre ami qua ça n'est qu'un hasard...

Et sinon, bien sûr que visuel et photo, c'est pas pareil. Mais même en visuel, le diamètre, ça compte pour beaucoup !

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Il y a 10 heures, PierreJL a dit :

Oui mon M603 donne visuellement sur la Lune des images plus détaillées que ma fluo de 102.

Contrairement à mon ex Alter T, c'est une bête de concours. (ils ne sont pas tous comme ça)

J'imagine alors les performances du M615 ;-)

Par contre il y a un truc que j'ai pas compris. Comme il existe une relation entre l'obstruction et l'intensité Strehl, comment un instrument obstrué à 31% avec des miroirs à Lambda 1/6 peut-il avoir un rapport de Strehl de 96% alors qu'une lunette avec la même précision sera à 91% ?

NB : seul un TN à 15% d'obstruction et avec une optique parfaite peut arriver à un tel résultat !!

152:2280.png

Modifié par jm-fluo

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Invité lunetteapo75

Il y a un m603 à vendre chez TS pour 1000.

ceci dit le dit le D-d, empirique, a une représentation physique pour dire qu'une allure de courbes ftm donne la réponse en contraste selon la fréquence ou la dimension d'un détail allongé.

ce n'est valable que pour la partie gauche gauche des courbes, au delà et bien cela dépend de l'optique, de sa précision déjà.

Autrement dit, un 150 surclasse une 100 même parfaite et c'est ce que l'on voit à l'oculaire.

Un 127 avec haute précision fera mieux que la 100 (intes 127 MC ou MN mieux, même MC130 bosma), avec images mieux que 7/10. C'est ce que l'on voit à l'oculaire aussi.

Le D-d ce n'est que pour les gros détails contrastés et moyens, ce qui reste plutôt dans la turbulence assez forte.

Cette règle D-d il faudrait la pondérer avec le strehl réel de chaque scope

100mm x strehl: diamètre efficace

(150mm- 53mm) x strehl: diamètre efficace

pour comparer les contrastes à priori, sans turbulence. (cf W. Sacek et de Suiter) avec turbulence diminuer les contraste de 23% par step de Danjon sur l'échelle des turbu (cf Danjon, Texereau).

On pourra évaluer une résolution limite avec contraste nul, juste une évaluation (ce n'est pas rigoureux, mais cela permet d'en avoir une idée pour comparer).

Empirisme en apparence mais qui colle assez bien avec une théorie de la diffraction optique.

Le r0 français de 100-200mm, j'aimerais savoir où, ici c'est plutôt divisé par 2 et plus en ce moment.

Bon we, je sors.

 

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Il y a 14 heures, Kaptain a dit :

Sans doute, il n'empêche qu'on en verra toujours plus en planétaire dans un mak 150 que dans une APO de 100. Le diamètre et son pouvoir séparateur supérieur rattrape beaucoup de choses...

 

Moins vrai quand l'écart en diamètre entre deux instruments est faible : Mak127 (obstrué/trajet lumineux indirect) vs 100 ED (non obstruée/trajet lumineux direct).

 

Il y a 12 heures, ValereL a dit :

Faudrait m'expliquer pourquoi ce sont des SC qui font la loi dans les images lunaires et planétaires avec une résolution en accord avec l'ouverture depuis des lustres ?

 

Par rapport aux Lunettes? si oui, une réponse assez simple : le prix/diamètre disponible !!!!

Si demain, on pouvait sortir des Lunettes de 203 mm au même prix qu'un SC de même diamètre/focale... pas sûr que les SC continuent de faire la loi ;-) après je t'accorde que de telles Lunettes seraient très encombrantes :-))

Cela n'enlève rien à la qualité des images produites par des SC mais j'ai vu des images planétaires/lunaire magnifiques avec des Lunettes aussi... il ne faut pas longtemps pour en trouver sur la toile...

Modifié par zirkel 2
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Plusieurs choses me dérangent avec cette approche de détermination du contraste :

- elle est empirique plutôt que démontrée par le calcul

- il n'existe comme seule source qu'une personne l'ayant écrit dans un livre, sans démonstration

- elle est entachée de biais cognitifs, notamment :

-- l'attachement émotionnel de l'évaluateur à son instrument (confer les possessifs et diminutifs fréquents du type "ma lulu")

-- l'assimilation entre le prix de l'instrument et sa performance optique, toujours ici en faveur des lunettes apochromatiques

- il est difficile de mesurer visuellement le contraste en faible flux sans banc optique. L'oeil voit ce qu'il a envie de voir, cf point 3

 

Cela offre un boulevard à l’interprétation qui rend selon moi cette approche douteuse.

 

Voici plusieurs simulations de Jupiter à travers différents instruments d'obstruction et d'ouverture différentes, hors turbulence. Une seule de ces vues est obstruée et perd donc en contraste. Laquelle ?

 

comparjup_obs.jpg

 

Réponse :

1 - Newton 200mm obstrué à 25%

2 - APO 180mm

 

Avec Deff=D-d, l'image 1 devrait avoir le contraste de l'image 4 (APO 150mm), alors qu'elle approche de l'image 3 (APO 166mm), tel que constaté sur l'histogramme. On mesure ici Deff=D-2/3d.

 

Or même entre les deux, il reste difficile pour l'oeil d'apprécier la différence, et encore plus de la mesurer précisément. Qui ici peut estimer la différence "empirique" de contraste entre la 2 et 5, et même évaluer un pourcentage ?

 

Cela peut induire en erreur un novice à qui on "explique" qu'un Mak 127 offre le visuel planétaire d'une APO 85mm en contraste, alors qu'il y a un écart qualitatif majeur en faveur du Mak par les lois de l'optique.

 

Pour ne rien arranger, l'obstruction a aussi ses effets positifs, elle réduit le vignetage et elle accroît légèrement le pouvoir séparateur, qui peut être interprété comme du contraste par l'oeil. Simulation d'une étoile double défocalisée avec obstruction à 33% à gauche, et aucune obstruction à droite :

 

double.jpg

 

On en conclu que le rôle de l'obstruction centrale est souvent sur-considéré et conduit à des interprétations parfois douteuses, comme l'exagération non mesurable de la performance d'instruments très modestes ou le rabais d'instruments optiquement plus performants par les lois de l'optique.

 

Quote


 

La "règle" Deff=D-d est trop simple pour refléter la complexité pratique et théorique des différents paramètres à considérer

 

 

http://www.astrosurf.com/laurent/magnitude.htm#5

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J'apprécie beaucoup la démarche même si mes lunettes sont mes préférées. Bien des choses exactes sont abordées (t'as vu : j'ai la plus grosse ; achète ça, j'ai la même ; nan mais fô économiser, c'est pas dans ton budget (sous entendu "c'est dans le mien" ...) :) . Bon, je n'ai pas encore observé dans une lulu achro à f/D court en étant satisfait ...

En bref : il y a tant de chose à observer sur la Lune et souvent accessible dans les formules les plus courantes et des diamètres très modestes (c'est même là que je kife grave ; expression soufflée par mes enfants :D )

 

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il y a 26 minutes, spectrahm a dit :

Cela peut induire en erreur un novice à qui on "explique" qu'un Mak 127 offre le visuel planétaire d'une APO 85mm en contraste, alors qu'il y a un écart qualitatif majeur en faveur du Mak par les lois de l'optique.

Parce que le Mak 127 n'a pas une obstruction de 25 % comme dans les exemples cités, mais 33 % !

"au delà de 25% l'instrument commence à réellement perdre du contraste," Laurent

nb :  Deff=D-d c'est plutôt pour les télescopes à 30% et plus, d'obstruction

Deff= D-2/3d c'est plutôt pour les télescopes de 20% à 25% d'obstruction

Jusqu'à 15%, l'obstruction est négligeable.

Modifié par jm-fluo

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il y a 38 minutes, spectrahm a dit :

Voici plusieurs simulations de Jupiter à travers différents instruments d'obstruction et d'ouverture différentes, hors turbulence. Une seule de ces vues est obstruée et perd donc en contraste. Laquelle ?

 

comparjup_obs.jpg

 

Réponse :

1 - Newton 200mm obstrué à 25%

2 - APO 180mm

 

Ca c'est une approche douteuse, elle n'est valable que dans le vide.

 

Il y a toujours de la turbulence dans l'atmosphere à moins de tomber statistiquement à une absence sur une distance considérable, autant dire jamais.

De plus ça dépend beaucoup de l'angle au-dessus de l'horizon qui implique la traversée +/- grande d'atmosphere.

 

Il faut tenter de rendre compte du cumul de tous les effets : c'est multiplicatif quand tu utilises les courbes de type MTF et/ou le strehl à une fréquence spatiale donnée.

Voici une approximation très fiable autour d'un critère extrêment variable dans le temps qu'est le r0.

SEEING_STREHL.PNG

Voir cette page : https://www.telescope-optics.net/seeing_error.htm

Citation

Hence, an average ~2 arc second seeing at the zenith, for λ=0.00055mm, results from r0~57mm (2 arc seconds in radians is 2/206,265). Note that the averaged turbulence limited stellar resolution is often cited as somewhat inferior to the above: α~1.2λ/r0, or α~1.27λ/r0 (Schroeder). Obviously, if these are taken to represent seeing, the value of r0 corresponding to the given nominal seeing figure will be proportionally larger as well.

Since r0 is changing in proportion to λ1.2 and (cosγ)0.6, γ being the zenith angle in degrees, a more complete expression for its size is given by:

Thus, the extracted limiting stellar resolution is:

where r0 is the atmospheric coherence length for λ=0.00055mm corresponding to the zenith angle γ.

 

So, for instance, at 30° from zenith (γ=30°) and the wavelength λ=0.0005mm, atmospheric coherence length r0=100mm for 0.00055mm wavelength results in r0'=(0.0005/0.00055)1.2(cos30)0.6=0.77r0=77mm coherence length for 0.0005mm wavelength. The corresponding limiting stellar resolution ("seeing") at this wavelength is α'~0.0005/77 radians, or 1.34 arc seconds (after multiplying by 206,265).

 

eq69.PNGeq70.PNG

 

L'effet de l'angle au zenith la référence est 550nm, ce sont les valeurs calculées pour un seeing de 2" d'arc.

Moi je rentre aussi sec dans ce cas.

seeing2sec.jpg.8d6ed0b0ac8b2b1e2300ee9d0ba87aa4.jpg

 

Quand on dit en France c'est du 100 à 200mm, c'est pas compliqué de faire un ratio à ce tableau...

En restant conservatif, tu prends à 30° du zenith et on extrapole : 1.15" à .6" en moyenne

 

En France, c'est flagrant, la Lune remonte au-dessus de 45° en dernier quartier, les détails sont de mieux en mieux résolus même si le ciel est pas terrible.

=> ça fait un r0 entre 80 et 160mm (aproximatif)

Par contre chez moi, Jupi au-dessus de Grenoble et à 15° de l'horizon, j'abandonne : en ce moment si on voit une bande c'est bien...

=> entre 30 et 60mm ouch...

Il y a un mois j'avais Saturne en travers entre 45 et 60, j'ai pu sortir un x250 avec une 90mm de qualité et voir la forme hexagonale au pôle.

 

 

 

Modifié par lyl
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17 minutes ago, jm-fluo said:

Parce que le Mak 127 n'a pas une obstruction de 25 % comme dans les exemples cités, mais 33 % !

"au delà de 25% l'instrument commence à réellement perdre du contraste," Laurent

 

Voici deux vues de Mars, aucune obstruction à gauche, 33% d'obstruction à droite :

 

img_33p.jpg

 

En visuel, à cause de la turbulence et du faible flux, cela ne fait pas de différence.

 

En prenant une obstruction délirante de 50%, cela commence à se voir et à se ressentir comme une perte de résolution car l'oeil peine à accrocher les détails, mais même là avec la turbulence, la différence en visuel doit surtout se constater par bon seing.

 

img_50p.jpg

 

Personnellement je tiens surtout compte de l'obstruction pour déterminer la surface efficace donc la luminosité.

 

http://www.beugungsbild.de/diffraction/diffraction.html

Modifié par spectrahm
source + lien

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il y a 7 minutes, lyl a dit :

Il y a un mois j'avais Saturne en travers entre 45 et 60, j'ai pu sortir un x250 avec une 90mm de qualité et voir la forme hexagonale au pôle.

 

Chapeau bas ;-)

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il y a 59 minutes, zirkel 2 a dit :

Moins vrai quand l'écart en diamètre entre deux instruments est faible : Mak127 (obstrué/trajet lumineux indirect) vs 100 ED (non obstruée/trajet lumineux direct).

Je suis d'accord avec toi, j'ai fait quelques calculs dans ce sens en p2 ;-)

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Voici des comparatifs plus précis qui vont contre la règle du D-d.

 

Je dois avouer quand même que c'est assez compliqué de suivre Vladimir car ses instruments de référence et plus précisément la taille en pouce est dans d'autres documents de référence, c'est un peu agaçant jusqu'à ce que je trouve un commentaire de sa part sur dans le sujet pour le 6" et à chaque fois qu'il mentionne un catadioptre obstrué : ça colle à peu près avec les C8/C6, les Mak russes courants. Il reste dans les plages de diamètres fréquents. 2.3D pour lui quand on réfléchit c'est 350mm obstrué à 25%... faut chercher. Mais bon, c'est ce que j'ai appliqué sur un scope et ç'est valable.

 

co3.PNG

 

voir là : https://www.telescope-optics.net/telescope_central_obstruction.htm

 

Image de gauche : on peut prendre le gros instrument comme étant un C6 et le non obstrué une 102mm (4")

 

En mauvaise condition, la 102mm est proche du C6, verticale 5 (31% du maximum) contre 3 (34%) pour la discrimination visuelle estimée des faibles contrastes.

 

En bonne condition de seeing : le C6 s'envole verticale 4 (35%) contre verticale 1 (50%)

 

=> La 100mm est relativement stable, le C6 peut s'affaiblir nettement.

 

Autres courbes : milieu et droite, en faible contraste sur objet lumineux, le 25% d'obstruction donne une limite raisonnable. (instrument de 150mm)

Ensuite si on augmente la taille de l'instrument, là ça empire. (tout à droite c'est probablement pour un 350mm avec ce fabuleux rebond théorique qui est validé souvent sur les dobs. Ex.: dob 305 ES avec son secondaire à 75mm et son f/D à f/5)

 

J'ai pu valider ça nettement quand j'ai réduis la taille du secondaire de mon ancien TAL-2 remis en état : 150/750 de 50mm (33%) à 42,5mm (Zen) -> réduit à 28,33%

---------------------

Pour info, le TAL-2 d'origine c'était un f8 avec un miroir de 40mm soit : 26.7% obstruction... si c'est pas ajusté aux petits oignons ça...

Modifié par lyl

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J'ai eu un C6 comme ça. Par temps calme, il était vraiment super. Mais dès que ça commençait à bouger un peu, il se faisait défoncer en visuel par le petit mak 127 d'à côté. Je parle bien de comparaison en parallèle, mêmes cibles, même moment, même lieu. En photo en revanche, il aurait été parfait pour son diamètre.

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Il y a 3 heures, spectrahm a dit :

Pour ne rien arranger, l'obstruction a aussi ses effets positifs, elle réduit le vignetage et elle accroît légèrement le pouvoir séparateur, qui peut être interprété comme du contraste par l'oeil. Simulation d'une étoile double défocalisée avec obstruction à 33% à gauche, et aucune obstruction à droite :

Qui observe en mode défocalisé ? ;-)

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il y a 43 minutes, jm-fluo a dit :

Qui observe en mode défocalisé ? ;-)

moi, diluer ce qui gêne est parfois utile. Technique de microscopie binoculaire.

Modifié par lyl

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Moi qui ai investi dans un Moonlite -Crayford motorisé pour avoir une mise au point parfaite avec la Perl-Vixen Fluo de 102 mm  !!

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1 hour ago, jm-fluo said:
4 hours ago, spectrahm said:

 

Qui observe en mode défocalisé ? ;-)

 

La tâche d'Airy défocalisée permet ici de mieux mettre en évidence le pouvoir séparateur légèrement supérieur permis par l'obstruction, qui revient à augmenter légèrement l'ouverture de l'instrument. Il est vrai que l'effet est plus discret avec l'étoile focalisée, mais il en va de même avec le contraste.

 

Quote

In effect, point-object-resolution-wise, central obstruction makes the aperture act as larger by a 1/(1-ο2) factor with added equivalent of (1-ο2)2 Strehl of primary spherical aberration.

 

https://www.telescope-optics.net/obstruction.htm

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il y a 2 minutes, spectrahm a dit :

La tâche d'Airy défocalisée permet ici de mieux mettre en évidence le pouvoir séparateur légèrement supérieur permis par l'obstruction,

Oui et alors ?

 

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25 minutes ago, jm-fluo said:

Oui et alors ?

 

J'ai apporté une réfutation de croyances un peu "rapides" et non vérifiées par les lois de l'optique. En guise de contre-argumentation, tu relativises maintenant ce qui semblait pourtant être le point d'orgue de ta critique sur l'obstruction.

 

Cela m'amène à penser que tu ramènes en fait cet échange à toi, qu'il n'y a donc pas échange technique mais partisanisme en faveur de la formule optique que tu as retenu pour tes observations.

Peut-être souhaites-tu juste une validation de groupe, je tiens donc à te rassurer à ce sujet : tu as fais le bon choix avec ton APO. Pas la peine de se sentir "insecure" au point de vouloir surclasser un C11 avec. ;)

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    • Par Goofy2
      Bonjour   
       
      Une autre façon plus traditionnelle de réaliser la collimation. Cette méthode itérative est utilisée par plusieurs utilisateurs de Smart télescope Unistellar.
      Cette méthode est dérivée de la méthode que j'utilise pour collimater mes Schmidt-Cassegrain, mais à très fort grossissement et sur la tache d'Airy d'une étoile située sur l'axe de la chaîne optique.
       
      Nous réalisons une VA de 2 à 4 minutes dans la voie lactée (pour avoir un maximum d'étoiles sur le capteur) et on regarde la coma des étoiles sur tout le bord du champ de la capture, surtout dans les quatre coins (c'est l'endroit où la coma est la plus forte, car la plus éloignée du centre du capteur). Il est normal d'avoir de la coma sur les étoiles en bord de champ, car nos Smart Télescope ne possèdent pas de correcteur/aplanisseur de champ.
      Si la coma des étoile est homogène, de même intensité et pointent toutes en direction du centre du capteur: c'est collimaté, pas besoin d'ajuster la collimation Si ce n'est pas le cas, alors la collimation doit être ajustée (un ou deux bords de champ montrent une coma stellaire plus prononcées que le ou les bords de champ opposés et les coma ne pointent pas en direction du centre du capteur)  
      ----
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      Il s'agit d'une méthode itérative.
      Bonne collimation...
    • Par Close-to-focus
      Salut à tous,

      voici quelques images faites au newton trusstube désaluminé skywatcher 150/750.
      Camera apollo-m mini (imx429) et mars-m en bin2 (imx290). avec barlow 2.7x, 4x, 5x.. et filtre continuum 8nm, des combinaisons qui me donnent un échantillonnage entre 0.40" et 0.24" suivant le montage.

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      si je reste sur les valeurs théoriques d’échantillonnage (si j'ai bien calculé elle se situe autour de 0.25") les résultats ne sont pas top.

      merci à vous

      voici les photos en question:
      imx 429

       

       
      imx 290 bin2

       


       
    • Par Papy lulu
      Bonjour,  je débute,  la photo (M51) est le résultat de 261 fichiers empilés par le seestar S50 je présume que ce sont 261 prises de vues de 10" chacune.
      Bonne journée à tous.
      Papy lulu


    • Par BobSaintClar
      En direct du japon, je vous présente un compte-rendu succinct de mon week-end au Festival des étoiles d'Hoshi No Mura
       
      il s'agit d'un rassemblement annuel (premier WE de Juin suivant la nouvelle lune) se tenant dans un observatoire public posé dans les montagnes de la préfecture de Fukushima !
      Ceci dit, ladite préfecture est vaste et nous sommes loins de la côte : lors de ma première édition, avant les années Covid, j'avais emporté mon radiomètre : la radioactivité du site était parfaitement normale...
      Le séisme de 2011 a pourtant eut des conséquences dramatiques pour l'observatoire, j'y reviendrai.
       
      Commençons par présenter les lieux : nous sommes à 650m d'altitude, à 20km de la côte Est du japon, dans une région de moyenne montagne. De mon domicile, il faut compte trois heures de voiture. Sur place résident un observatoire, deux parkings, un restaurant, diverses boutiques et une grotte ouverte aux visiteurs.
      Sur la route menant au site, je reconnais un "magasin" déjà vu les années précédentes : il expose des sculptures religieuses, notamment...
       

      ... mais oui, des bites géantes en pierre (note : j'ai servi de modèle pour l'artiste )
       
      Le Site
       
      Sur place, deux parkings sont réservés aux astronomes amateurs : le premier, "en haut", est généralement préféré au second, "en bas", parce qu'il est moins parasité par les lumières de l'évènement.
      Je me suis installé sur le premier
       

       
      Kurita-san, un ami de club arrivé plus tard, a du se contenter du second :
       

      Nous sommes Vendredi après-midi, l'évènement n'a pas encore officiellement commencé, le parking est encore vide. J'ai pris cette image depuis le toit de l'observatoire. Notez l'impressionnante falaise, qui abrite plusieurs grottes !
       
      L'observatoire en question, le voici :
       

      Le bâtiment, coté gauche, propose des toilettes, un dortoir, quelques pièces réservées au staff et une boutique de souvenirs "astro". Au centre, vous avez un vaste hall dédié à l'exposition de différents matériels & objets. 
      L'espèce de tour carrée cache essentiellement un escalier en spirale permettant d'atteindre le toit ET le pont menant au télescope de 650 abrité sous la coupole.
      Sur le parvis, la plupart des exposants sont déjà installés.
      Vendredi après-midi, le ciel n'est guère rassurant...
       
      Au rez-de-chaussée (que les japonais appellent le premier étage, pour l'anecdote) de l'espèce de ziggourat qui soutient la coupole se trouve une exposition permanente :
       

      Et au-dessus - avant d'arriver au troisième étage (celui du télescope) - se trouve un planetarium. Voilà, vous avez fait le tour !
       
      Les exposants
       
      Le festival aux étoiles d'Hoshi No Mura est un évènement "classique" : les exposants y tiennent une place centrale !
      Les marques les plus connues sont représentées (Takahashi, Vixen, SVbony, etc) et l'on trouve beaucoup de matériels "occasion / exposition / fins de série" intéressants. Dès mon arrivée, je suis tombé sur une offre que je n'ai pas su refuser... un oculaire Morpheus de 9mm bradé à 27000 yens (ça fait 158 euros, au taux de change actuel). Bordel, il m'en faut un deuxième, maintenant 
       
      Je ne les ai pas tous pris en photo, je pense que vous savez à quoi ressemble un stand de marque :
       

      Avec la dépréciation du yen, les bonnes affaires sont légion ! Les binos Vixen BT80, qui ont plutôt bonne presse, sont ici à 235 euros...
       
      Lui, il a tout un stock de jumelles de randonnée, de loupes, de chercheurs 8x30 et de bordel divers (filtres, caches, boites à oculaires, etc.) à 59 centimes d'euro pièce 
       

      (Notez le poster d'un personnage Moe, nous sommes bien au japon...)
       
      Coté matos, je n'ai pas repéré grand-chose de spécial, d'original ou de vraiment nouveau... mais bon, je ne suis pas le mieux placé pour en juger : je ne m'intéresse guère qu'à l'équipement dédié au visuel. J'ai quand même vu deux-trois trucs que vous ne connaissez peut-être pas, ou pas encore ? 
      Voyons cela :
       
      Sur le stand Vixen, je me suis attardé sur ces deux versions à diamètres réduits - 70 et 90mm - de l'astrographe VSD100SS.
      Je ne connaissais pas ces modèles, je suppose qu'ils sont plus abordables que leur ainé : de mémoire, le tube de 100mm est hors de prix (je n'en ai d'ailleurs jamais vu dans les rangs amateurs, même au Japon) !
       

      Malgré la déprise du yen, le VSD90SS est à plus de 4000 euros... mais sérieux, qui va acheter ça ??
       
      Les amateurs
       
      Autant j'avais vu des équipements remarquables au rassemblement d'Aichi (celui consacré aux grosses binos, aux dobsons et aux réalisations personnelles), autant le festival d'Hoshi No Mura est basique : les visiteurs sont avant tout venus avec... des lunettes équipées pour l'astrophoto, ad nauseum !
      Je n'ai vu que deux dobsons : le 660 déjà remarqué dans des rassemblements antérieurs (comme celui d'Aichi) et le 500 décrit dans mon compte-rendu sur la star-partie de Koumi.
       
      il y avait aussi ce Ninja :
       

      Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal : ce tube était présent lors du rassemblement d'Aichi, comme en témoignent ses autocollants Moe (décidément...)
       
      Le T500 (à F/D beaucoup trop, ouch, échelle de pompier obligatoire) du festival de Koumi, encore une pièce rapportée :
       

       
      Vous vous souvenez du proprio ? Non ? 
      Indice : Un homme inverti en vaut deux (sur les blagues de boomer, je ne crains personne )
      Bref, le voici  :
       

      Lorsque j'ai pris cette photo, l'évènement n'avait pas commencé, tout le monde s'installait tranquillement. Donc, notre gaillard n'est pas prêt... mais quelques heures plus tard, en soirée, il l'était ! 
      Au menu : mocassins noirs brillants à talons, longue robe grise plissée, haut bustier noir échancré et chapeau canotier à ruban rose orné d'un flot en forme de coeur...
      Ça y est, vous le remettez ??
       
      Le télescope suivant, je ne pouvais pas le manquer :
       

      Nous sommes toujours en territoire connu : c'est le 200 - diaphragmé à 198mm - F8 de Okubo-san. Le seul télescope amateur de moins de 200mm d'ouverture nécessitant l'usage d'un escabeau... 
       
      Coté binoculaires, ce n'est guère folichon :
       

      Des Miyauchi 20x100 (oculaires fixes) : j'ai eu la chance de posséder ce modèle l'année du passage de la comète Hyakutake, en 1996.
      Elle repasse dans 70.000 ans mais cette fois, j'ai des 150ED : j'ai hâte !
       
      Par le plus grand des hasards (non pas du tout, j'ai évidemment fait exprès), je me suis installé juste à coté du seul gars bien équipé en jumelles : il avait 7 ou 8 modèles, à minima, dont des Zeiss 7x50 antiques (très bonnes, une vraie surprise), des Zeiss stabilisées 20x60 (une autre bonne surprise, je les aurais pensé plus lourdes) et des Nikon 20x120 anciennes en provenance directe... d'un bâtiment de guerre (il m'a donné un nom que je n'ai pas su mémoriser) :
       

      (Oui, pardon, c'est de l'infrarouge couleur)
       
      Le CROA
       
      Et coté astronomie, me direz-vous ?
       
      La nuit du vendredi au Samedi était plutôt mal partie (cf images) mais dès 22h, les nuages sont sont espacés, puis évaporés ! J'ai profité de mes jumelles jusqu'à minuit environs, puis je suis passé en mode "monteur d'étoiles" lorsque diverses personnes - essentiellement des résidents du coin, venus en famille - sont venu dans notre secteur :
      Le ciel était très bon, peu pollué, la transparence excellente, les principales vedettes de l'été - du sagittaire au Cygne, pour faire court - en pleine ascension... succès garanti !
       
      Jusqu'à une heure et demie du matin, j'ai ainsi partagé notre passion avec les gens du cru, jusqu'à ce qu'un gars presque obèse (une rareté, au Japon), s'emmêlant les pinceaux dans le noir, s'assoit un rien brutalement sur ma chaise : CRAAACK ! Plus de chaise ! 
       
      Imaginez la scène, compte tenu de la culture du pays : le pauvre type ne savait plus où se mettre, il s'est répandu en excuses plus dramatiques les unes que les autres, je ne savais pas quoi dire ou faire pour l'arrêter !! Il ma fallut des trésors de patience pour lui faire comprendre, in fine, qu'une seule pièce de bois de 10x10cm avait lâché, que la refaire serait un jeu d'enfant (et en effet, j'ai réparé ma chaise ce Dimanche matin)... purée, il voulait absolument me dédommager en argent... oh wait, j'aurais peut-être du me laisser faire ? 
       
      Anecdotes
       
      J'ai quelque peu écorné ce chapitre, avec l'astronome transformiste (une combo rare, avouez) et le sculpteur de giga-bites (non, rien à voir avec l'informatique)... 
      Il vous reste quand même quelques curiosités à découvrir :
       
      1/ Les japonais sont honnêtes et très confiants ! On ne le dira jamais assez, le pays est sûr et au quotidien, l'on perd assez vite ses repères et ses habitudes ! L'observatoire d'Hoshi No Mura est ouvert aux quatre vents, il n'y a pas de caméras dans le bâtiment, vous pouvez vous y promener et ramasser ce qui vous plaît sans aucun problème...
      Par exemple, en montant au deuxième étage via la tour carrée, vous pouvez choisir le modèle de loupe binoculaire qui vous convient :
       

      Le détail qui tue : l'observatoire a acheté l'exemplaire du milieu (juste à droite de la caisse orange), sans doute pour le mettre à disposition du public (notamment des écoliers) il y a encore l'étiquette avec le prix affiché (20.000 yens)...
      Non seulement rien n'est sous clé ni même surveillé mais en sus, la valeur du matériel est commodément indiquée 
       
      Un peu plus haut, dans ce qui s'apparente à un débarras sans porte, vous avez tout un tas d'instruments en vrac, avec des caisses d'oculaires et de jumelles à même le sol :
       

      J'ai pris la photo sans arrière-pensée ni gêne aucune : j'étais absolument seul, dans la tour et sur le toit ! Je rappelle que le site, pour l'évènement, reçoit plusieurs centaines de personnes, de tous âges, qui vont vaquer dans tous les sens : et bien, comme d'habitude, rien ne sera volé. Les organisateurs ne sont pas des idiots : s'il en allait autrement, soyez sûrs que tout serait surveillé, ou hors d'accès. Mais ici, à quoi bon ?? 
       
      2/ Dans le grand hall / salle d'exposition du bâtiment principal, j'ai remarqué cet objet, quelque peu incongru dans un observatoire  :
       

      Vous l'aurez deviné en observant l'image en détail : c'est une sorte de glaive court dont la lame a été forgée à partir d'une météorite ferreuse. Cette arme n'est pas historique, elle a été faite sur commande de l'observatoire il y a quelques décennies, mais elle est néanmoins représentative d'un phénomène réel, dans l'histoire dujapon : les minerais de fer du pays étant de qualité médiocre, les artisans locaux ont du développer des techniques très élaborées pour forger leurs célèbres lames (on pense surtout au katana, évidemment). Du coup, lorsqu'ils avaient la chance de tomber sur un beau morceau de météorite ferreuse, bien plus riche en métal que n'importe laquelle de leurs pauvres caillasses, ils ne se privaient pas d'en faire une arme (sans même parler du coté "on ne va pas gâcher ce précieux cadeau des dieux")...
       
      3/ Pour transporter son matos astro et son nécessaire de camping, rien ne vaut une Keycar coupée sport :
       

      Voici la voiture de mon "autre" voisin (pour le distinguer du possesseur de jumelles, venu en minibus Totyota). Dans cet équipage minimaliste à deux places, ledit voisin a transporté une petite lunette (une 80mm à FD court), son trépied photo et une tente une place intégrée à son lit pliant !
      Mieux vaut être célibataire, sans enfants... et sans dobson !
       
      4/ L'été japonais est caniculaire. nous sommes toujours au printemps, officiellement, mais nous avons souffert de la chaleur en journée. Pourtant, une créature était bien plus à plaindre :
       

      Il ne fait pas bon être un gros chien à poils longs, au pays du soleil levant : sauf à habiter haut en altitude et latitude, la chaleur humide des mois d'été est très pénible. De plus, la loi du pays impose de ne jamais laisser divaguer votre toutou, en ville comme à la campagne, même s'il n'y a personne en vue : les chiens sont donc toujours attachés et ne sont jamais libres de leurs mouvements.
      C'est moyen, pour ces lointains cousins du loup  
       
      5/ Le séisme de 2011 dans la région de Fukushima, de sinistre mémoire, a eut des conséquences désastreuses sur l'observatoire d'Hoshi No Mura :
       

      Au plus fort de la secousse, le t650 et sa monture, installés dans la coupole, ont traversé trois étages avant de s'écraser au rez-de-chaussée, infligeant les dégâts qu'on imagine ! La carcasse de l'ancien télescope est toujours exposée dans le bâtiment, au pied de l'escalier menant au pont.
       
      Cette petite sculpture est un monument commémoratif de l'accident :
       

       
      6/ La photographie dans l'infrarouge proche, c'est beau, mais c'est aussi utile !
      Par exemple, pour discriminer le couvert végétal :
       

      on distingue beaucoup mieux les feuillus des conifères, entre autres...
       
      Clôturons ce rapport comme il convient : par une photographie astronomique !
      Voici donc la planète terre, observée depuis l'observatoire d'Hoshi No Mura, préfecture de Fukushima, Japon :
       
       
       
      Owari desu !


    • Par lpalbou
      Hello à tous,
       
      Petite vue du soleil prise le 07 juin - j'ai une vidéo de 3h qui process depuis deux jours pour faire le timelapse, mais j'essaierai de la poster quand ce sera fini.
       
      Equipement:
      - Askar FMA 180
      - Quark Chromosphere (tellement d'aventures et de mésaventures, mais ce sera pour un autre post si j'ai le courage)
      - Player One Apollo M
      - Filter ERF 2" en premier élément du Askar
      - Réducteur après le Quark
      - Tilt Rowan
      - Daystar Flatcap
      - AZ GTI aligné avec un compas + tracking firecapture
       
      Traitements:
      - AS4! + ImPPG + Photoshop

       
      J'ai encore un petit problème de Tilt, la partie gauche / bas gauche étant plus flou, mais le setup se stabilise.
      Mon autre difficulté, c'est diminuer la luminosité du limb pour que ce soit plus naturel, notamment pour mieux voir la continuité des filaments sur / hors soleil
       
       
      Même équipement mais avec un Nikon 300mm F4 avec une bague 77 - 48mm pour mettre le ERF devant. Ca permet également de diminuer l'ouverture et augmenter le f-ratio pour le contraste:

       
       
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