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Affichage du contenu le plus aimé le 05/05/2024 dans Messages

  1. 14 points
    Amis de l'extrême-Occident, bonjour ! Au Japon commence ce que les locaux appellent la Golden Week (ils parlent anglais, quand ils veulent. Donc jamais), soit une journée de congé généreusement offerte par les autorités aux travaill esclaves du pays. Une ! Pour mon épouse, par exemple, c'est demain Lundi. Mais oui, la week est golden parce qu'elle inclut un jour férié ! La plupart des japonais, en fonction dudit jour, font le pont s'ils le peuvent. Mais sérieux, quel pays de barbares Bref ! En conséquence, beaucoup de gens sont partis vaquer à leurs loisirs ce WE et la météo de ce Vendredi soir s'annonçant parfaite, notre club d'astronomie s'est joint aux agapes nationales. Sur la route menant au mont Myogi, j'ai croisé quelques chapelets de voitures et de Harleys coincées dans les bouchons, mais je suis passé au travers sans encombres. Mes collègues astronomes et moi nous sommes installés sur le vaste parking (haut) du temple Nakanotake alors que les visiteurs du jour quittaient les lieux. Je vous mets quelques photos d'ambiance, histoire de vous faire voyager en ma compagnie ? (Note : les trois premières sont en IR couleur. C'est involontaire... je fais tellement de photos de ce style que je n'ai pas pensé à retirer mes filtres ) Le parking du temple, notre spot habituel, à mi-chemin entre la haute montagne et la vaste plaine qui ouvre sur la baie de Tokyo. Nous sommes à 700m d'altitude : La plaine peut se deviner au loin, entre les reliefs du piedmont. Ses lumières ne gênent que l'horizon Est : Les membres présents de notre club (rien que d'y repenser, ma chair de nippon en tremble) : Notez la présence, à l'arrière-plan, de distributeurs automatiques de boissons : bien pratique pour s'offrir au café ou chocolat chaud en pleine nuit (à vil prix, de 60 centimes à 1,40 euros selon le format). Il y en a littéralement partout, au Japon (ici, personne ne les vandalise) ! Encore une fois, mille excuses pour les couleurs d'outre-espace ! En IR, la plupart des tissus sombres ou noirs apparaissent clairs (ici rouges), parce qu'ils rayonnent dans cette partie normalement invisible du spectre. Je notre d'ailleurs sur cette image un phénomène amusant : alors que tous les japonais ont naturellement les cheveux noirs, y compris en IR couleur, ceux d'Hija-san (troisième personne en partant de la gauche) sont pourpres... et je sais pourquoi, parce qu'il en va de même pour ma femme : c'est le signe d'une coloration, destinée à cacher l'apparition des premiers cheveux blancs ! Démasqué, l'imposteur On repasse en mode normal (j'ai soudain noté la présence des filtres, il était grand temps) pour la suite du reportage : la nuit tombe, on s'installe... Révisons les forces en présence : coté observateurs visuels, nous avons donc des binoculaires APM150ED (l'étendoir à linge, au premier plan à gauche), un dobson Flextube 350 goto (au fond) et un C11 (au milieu à droite). Coté imageurs, nous avons un C8, un Seestar et plusieurs lunettes de diamètres 60 à 80mm, équipées de leurs cameras rouges, ventilées et cylindriques (j'y connais rien, ça se voit, non ?). En fait, la plupart des astrophotographes sont installés hors champs, sur le parking situé en contrebas du nôtre. Nous ne nous sommes pas mêlés à ces individus, je rappelle aux distraits qu'ils puent (si vous voulez savoir pourquoi, la réponse est au bistrot. J'ajoute qu'étant dans une zone non-asphaltée, ces gens sortent de l'oeucumène et s'exposent à des attaques d'ours féroces. Après l'hivernage, ils ont bien les crocs). Intermède culturel : L'énorme nain jaune avec un bâton de marche, au loin, est un dieu du voyage (normalement ils sont deux, j'imagine qu'ils n'avaient plus le budget pour l'autre). Il invite les visiteurs à se taper la tétrachiée de marches de l'escalier de montagne qui mène au shrine (hors champs, très haut sur la droite). Vous aviez remarqué le Tori ? On plonge au coeur de l'action ! Ce n'est pas évident mais comme l'indique le rouge issu de ma frontale, il fait déjà presque nuit ! Un peu plus tard, je me relaxe sous l'oeil (de poisson) narquois de mon p'tit Sony Nex... on n'est pas bien, là, détendus du flan ? Vers 3h du matin, le lever de la Lune (et de Saturne) referme un très plaisant chapitre de ma vie d'astronome exilé au japon. Mais je ne saurais conclure ce post ainsi, vous n'êtes pas venu(e)s pour subir ma loghorrée textuelle, mais pour les astrophotographies promisent par la catégorie... Donc, place aux oeuvres ! J'entame les hostilités avec Messier 20. C'est une image qui mixe deux photographies de 20 minutes de poses chacune (120x10s) : une série sans filtre, pour récupérer un max de données dans le bleu, l'autre avec, pour affiiner les étoiles et bien saturer dans le rouge. En visuel (je vous fais le compte-rendu d'observation dans la foulée, c'est fromage et dessert !) aux 150ED : les nébulosités principales (en rouge) sortent beaucoup mieux avec un filtre UHC que sans. Les chenaux sombres sont bien visibles. A suivre !
  2. 10 points
    Cible suivante : La comète C/2023 Tsuchinshan-ATLAS A3, photographiée dans la Vierge (toujours au Seestar) en 10 minutes de pose totale En visuel (150ED) : la forme générale en virgule est facile, même en vision directe.
  3. 7 points
    Salut Bob, Super post et magnifiques images, j'ai hâte de pouvoir faire pareil avec mon Seestar Elle me rappelle une autre citation moins poétique dans un film qui parle de valseuses Bon dimanche, AG
  4. 6 points
    Salut, Comme toujours, les nuages sont présents, et ponctuellement, une éclaircie arrive pour nous narguer ! Et c'est là qu'il faut réagir vite Vu du ciel au moment de la capture Lunette 80ED + Astrosolar 3.8 + réducteur x0.87 + ZWO 178 mm + Baader K Line 2 traitements : Daniel
  5. 5 points
    Hello les surfers, Bien que les galaxies ne soient pas le fort de ce setup, j'ai tenté un plan large sur m81en essayant d'avoir le plus de détails possible sur les galaxies en elles même malgré l'échantillonage pas du tout adapté. Comme d'habitude, le Bortle 7 et les projecteurs de l'entrepôt à côté de chez moi on considérablement compliqué le traitement du fond de ciel et son gradient. Même GraXpert était aux fraises. Je ne vais pas dire que je suis cantoné aux bandes étroites, mais de chez moi le RVB est très compliqué et ça fausse pas mal la colorimétrie. Bref j'espère que vous apprécierez: 26 poses de 180s = 1h18 Epsilon 130ED Asi 2600 Duo AM5 Asiair Plus
  6. 4 points
    La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage. C’est un vieux dicton. Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord. La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc. Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) : Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging : J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié. les temps unitaires: camera PO Saturn (imx533) IR610: 1s x 6h, in 2 nights. UV: 4sx2h. camera PO Uranus (imx585) Color: 2sx3h Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide : En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires. Capture en IR610, 1sx3h l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur. C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes... la meme animation mais avec 2 images: depart et fin et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations: Stephane
  7. 4 points
    Bonsoir à tous, belle activité aujourd'hui encore ... AR 3663 qui a bien éclaté !!! Lunette 204mm H-alpha F/9 + barlow 3x + continuum Lunette 228mm H-alpha F/11.25 modifiée PST + BF-15 + Barlow 1.8x / Basler 1920-155 Phil : photoastro.com Je rajoute un lien sur ma première vidéo de l'éruption du 14 Avril avec l'aide très précieuse de Paul dit "Banjo" qui a stabilisé mes images qui partaient un peu dans tous les sens !
  8. 4 points
    bonsoir , Quelques heures improbables de ciel clair jeudi soir dernier 2 mai , prévues par la météo en Gironde , incroyable vu le temps de merde toute la journée !!! j'ai commencé tôt les poses à la fin du crépuscule Nautique , j'ai pu donc faire presque 3 h cumulées un exploit . donc 175 poses de 60s à 1000 iso , 166 retenues avec FS60 et son correcteur , et le Sigma FP. prétraitement Siril et Traitement PI je commence à bien m'amuser avec ce setup de poche bon Week-end Olivier
  9. 4 points
  10. 4 points
    Bonjour Bob Je suis d'accord avec @grelots, tes posts sont toujours tres sympas a lire ; il y a certes les belles images astros et la technique qui va avec (j'aime bcp ta trifide), mais aussi des être humains et de beaux endroits, qui rappellent que l'astro est aussi une activité sociale et très conviviale. Alors un grand merci !! Nicolas
  11. 4 points
    Oui Je ne suis pas certain que le temps de débâcher la monture et d'installer le tube en revérifiant l'équilibrage soit plus rapide que l'ouverture d'un abri roulant avec tout le matériel déjà installé Ce n'est que mon avis Bon dimanche, AG
  12. 3 points
    Bon, j'espère qu'il n'y aura pas de polémique comme il y a 20ans, c'est uniquement à vocation de rétro-engineering. Elle est en cours de réglage et rebafflage (il manque un baffle), c'est la version avec le PO en sortie M43/1"1/4 avec oculaire RKE 12mm à x96, j'ai volontairement choisi une zone riche dans les nuances bien gérées par l'objectif. Oculaire Tak LE 24 puis NVL 5mm, photo à main levée, la dernière est sans la composante bleue (canal B) décomposition RVB Après analyse et réglage, c'est un doublet de Baker, donc de champ limité avant apparition de couleur latérale. Une fois corrigée, l'espace entre les lentilles est de 2.5mm, les verres sont du FK5 et du F3 de CGDM (H-QK3L + H-F2) La particularité c'est que r2=r3, il n'y a quasiment pas d'anneau de newton, et les verres "collent" Les courbures sont plus relaxées dans l'entreverre qu'un doublet en BK7-F2 classique, le chromatisme est un poil meilleur (peu significatif). Alors quoi d'intéressant ? => le sphérochromatisme est mieux géré° sur la plage importante pour l’œil (de la raie e 535nm vert forêt à 620nm rouge clair, ça inclue la GTR de Jupiter et les sables de Mars). le calage est adapté à ça. Ça ressemble à ce que cherchait Zeiss avec l'objectif E en mode Steinheil (flint devant) Mais on est à un f/D bien plus court. ° le compromis proposé par les doublets de Baker : resserrer le sphérochromatisme et mieux gérer les reflets dans l'entreverre (pour le contraste) Ce n'est pas une lunette magique mais un instrument technique. Elle a clairement besoin que l'on utilise des filtres pour l'exploiter correctement : reportez-vous au-dessus sur la décomposition RVB de l'image à fort grossissement. Sinon pour le spectateur de base, cet instrument n'a aucun intérêt. La lunette présentée est l'ancienne de Gilbert Masse, même modèle que celle de Jean Dragesco.
  13. 3 points
    Premier test avec le tube d'un pote (cn 212 de Jérôme, alias messier 63). 7h sur M51 avec le cn 212 et reducteur 0.8. (flat et offset...pas eu le temps de faire les darks...) Asi 2600 MC duo Eq6 R piloté par asiair Le seeing n'était vraiment pas fou et il y a eu des voiles légers toute la nuit. Dites moi ce que vous en pensez! A plus et bon ciel
  14. 2 points
    On revient dans notre galaxie pour admirer Messier 67, un amas ouvert qui n'est pas si souvent imagé. Vaste et composé d'étoiles brillantes, peut-être est-il victime de sa facilité ? Je le trouve très esthétique, au Seestar comme aux binoculaires : En visuel, les nuances de couleurs sont évidentes. Ce sont surtout les étoiles rouges qui sortent du lot !
  15. 2 points
    Magnifique reportage, merci beaucoup pour ce partage, particulièrement réussi puisqu'on avait l'imprerssion d'y être aussi Les couleurs des premières photos donnent au final quelque-chose au lieu, la photo au fisheye est suréaliste et les images finales très réussies. J'ai dévoré du début à la fin, autant l'humour que les résultats
  16. 2 points
    Salut à tous, j'ai commencé une campagne de mesure des étoiles variables de l'amas globulaire M3. C'est un amas qui contient un grand nombre de RR Lyrae (environ 200, avec des périodes comprises entre 8 et 15 heures). Les plus brillantes sont de magnitude 15.5, facilement accessibles avec un petit télescope. Avec le T400 de l'Observatoire de Nice (télescope Schaumasse), et une QSI583ws au foyer primaire f/5, je fais des poses unitaires de ~90 secondes. J'ai repéré pour le moment 172 variables, qu'on voit bien avec cette animation (10.9 Mo, animation prise le 19 avril sur 4.5 heures, chacune des 18 images étant la somme de 6 poses individuelles). Ça clignote pas mal! Je vous joins la carte des étoiles que j'ai repérées: J'aurais bien voulu faire plus de mesures, mais la météo pourrie de ce printemps n'aide pas pour continuer les courbes de lumière... Voici quand même quelques courbes temporaires, faites sur 4 jours du 9 au 19 avril: Si le ciel veut bien se dégager avec une turbulence pas trop mal (on peut toujours rêver), je vous mettrai d'autres courbes plus complètes... Matthieu
  17. 2 points
    Bonjour à tous, Enfin un gros retour au traitement, grosse motivation avec toutes les bonnes nouveautés sous Pix. Full et plus d'infos d’acquisition ici : https://www.astrobin.com/2da8xx/0/ Une image parmi les plus difficile que j'ai traité en SHO, de par ses couches très distinctes, un nombre d'étoiles impressionnant et une dynamique énorme dans le champ, et le fait que l’on n’ait pas pu faire de couche RGB pour les étoiles. Ensuite des petits soucis qui sont venus s'ajouter comme le problème de coulure sur le capteur et des traces qui ne sont pas bien parties avec les flats. Une version HOO est à venir. Ha 264x300s, OIII 156x300s, SII 207x300s soit 52h15 de pose au total
  18. 2 points
    bonjour en avant première sur les RAP : voici mon SLIM400 http://www.astrosurf.com/lbourasseau/pages/slim400.html il ne me reste que la jupe et le sac de transport à faire demain et je serais prêt à le présenter la suite bientôt , d'autres photos et vidéos suivront laurent
  19. 2 points
    Bonjour avec un peu de retard , je vous propose une animation que j'ai réalisé le 14 Avril dernier avec la Lunette de 230mm H-Alpha Alors que le groupe d'AR3628 se raprochait du limbe une énorme protubérance se déchainait !!!! j'ai eu la chance d'avoir un seeing relativement stable avec la 230 pendant une heure ce qui est relativement rare par chez moi j'ai composité 75 séquences entre 08H47 et 09H53 ( SER de 15 sec espacés de 30 sec ) Set-Up Réfracteur H-Alpha 230mm F/D 27 ( FL : 6200 mm ) Monture AP1600 GTO Filtre Solar Spectrum 0.3A° Caméra Basler Aca 1920-155 ( 160 fps -6 ms ) Genika Astro - IMPPG -PSP - RGTX6 - Virtual Dub Lien vers l'animation : https://www.astrobin.com/full/wwuvil/0/?mod=&real=
  20. 2 points
    Merci pour vos sympathiques retours ! Ecrire, c'est un peu comme cuisiner : ça n'est vraiment plaisant qu'en-cas (uhuh) de partage ! Voici l'image suivante, à l'instant sortie de l'ordinateur, même pas sèche. Vedette du ciel printanier, NGC 4565 est une galaxie de belle taille qui n'est pas revêche - en visuel - aux petits diamètres. Dans mes 150, elle apparaît fine, très étendue en vision indirecte, et montre sans trop de mal sa structure en deux tranches dissymétriques. (Pose totale de 45 minutes) Tu feras mieux ! Comme on dit au Japon : "Si l'élève ne dépasse pas le maître, ce dernier a échoué" Combien de fois suis-je sorti - surtout en hiver - parce que je savais qu'en sus d'observer des trucs sympas, j'allais retrouver les potes... De mémoire, c'est quelque part dans le Topic "Lost in translation" C'est un contrepet sournois, créé pour la circonstance. Le plaisir d'offrir
  21. 2 points
    Et surtout bien ventilé
  22. 2 points
    bonjour, enfin un peu de ciel bleu mais ça n'a duré que 2h avant de repartir en sucette . une animation de ce groupe très actif et quelques images . Paul
  23. 2 points
    +2 pour l'avis d'Alain. Moi, si j'avais un observatoire hé bien je laisserais tout le matos sur la monture. Par contre, j'aurai tendance à dire que pour l'humidité, vaut mieux que ton abris de jardin soit isolé à l'intérieur pour éviter tout problème d'humidité sur l'équipement.
  24. 2 points
    Oops, my bad... J'allais intervenir en écrivant que l'info était quelque peu réchauffée, puisque j'avais parlé de GraphXpert 3.0 et de sa réduction de bruit au mois d'Avril. Je viens de vérifier et en effet... j'en ai informé une poignée d'amis via message privé J'ai loupé une belle occasion de me rendre utile à la communauté Merci d'avoir pensé aux autres, Com !
  25. 2 points
    @COM423 1000x merci pour nous avoir fait découvrir ce Freeware Open Source Peut-être les réfractaires par principe à l'IA, changerons d'avis Mon premier test avec GraXper pour vraiment apprécier le avant/après, la comparaison est à observer plein écran et au zoom x1 après téléchargement des 2 images L'image "bio" : Version corrigée bruit avec GraXper : Ce logiciel constitue une avancée extraordinaire en imagerie ! CPI-Z
  26. 2 points
  27. 2 points
    Éternelle question. Le made in Europe avec le respect de normes sociales et environnementales Chez zeiss il peuvent aller jusqu'à 70 couches sur les faces de prisme là où tu en as une seule sur une paire d'entrée de gamme et 10 à 30 en milieu de gamme. Ce qui est injuste c'est que le gain de qualité n'est pas proportionnel au prix. Si tu passes de 1000 à 2000e tu vas pas passer de 50% de transmission à 100% mais plus probablement de 88 à 92%. C'est un peu comme comparer une Renault à une BMW standard. Ça fait la même chose mais en mieux, et plus confortable. En partie on paye la marque aussi. Swaro et encore plus Leica se mettent dans une logique du luxe. Moins chez Zeiss qui est pourtant dans les mêmes prix. Donc ça relativise la part de bling bling là dedans.
  28. 2 points
    Au final, elle était filmée. Je vais essayer de récupérer le film.
  29. 2 points
    Selon le modèle reconnu il y a peu, on estimait que "l’âge de l’eau" sur Mars se situait avant -4,2 milliards d’années et que dès -4,1 milliards d’années Mars était aussi sèche qu’aujourd’hui ! Dès cette époque il n’aurait plus existé d’océan nulle part car il n’y avait plus de dynamo, plus de magnétosphère, plus d’atmosphère épaisse. Dans ce cadre les écoulements massifs qui ont provoqué les deltas et les vallées fluviales jusqu’à -3,6 milliards d’années maxi seraient restés transitoires (quelques milliers d’années seulement) et témoigneraient surtout de phénomènes climatiques ponctuels. On sait aujourd’hui que c’est beaucoup plus compliqué que ça, et surtout beaucoup moins linéaire. En effet, le hiatus c’est que pour le/les lac du cratère Gale le remplissage s’est produit (principalement par les rivières) sur une période d’environ 500 à 700 millions d’années et très probablement jusqu’à -3,3 milliards d’années voire au delà, même s’il semble acquit qu’il y ait eu des intervalles où ces écoulements ont pu se tarir transitoirement. Les "roches ondulées", "les rides" trouvées par Curiosity sur la "Bande de marquage" au pied de la vallée "Gediz" témoignent de la présence d’un lac datant de 3,2 à 3,5 milliards d’année (on est ici 650 m plus haut que le site d’atterrissage, donc les roches sont plus jeunes) Déjà lors de la 49ème"Lunar and Planetary Science Conference" (LPSC) à Houston, au Texas qui s’est tenue du 19 au 23 mars 2018 et qui permettait de faire le point de la recherche planétaire menée partout dans le monde, deux scientifiques, Sharon Wilson et Alex Morgan, ont donné les conclusions de leur étude visant à comprendre le début de l’histoire géologique et climatique de Mars à travers les caractéristiques fluviales observées depuis l’orbite par MRO. Une étude qui confirme et conforte les éléments fournis par Curiosity in-situ. Extrait : ".. des vues largement répandues de l’histoire géologique et climatique de Mars dans la communauté indiquent que la majeure partie de l’activité fluviale sur la surface martienne était concentrée dans le Noachien (plus de 3,7 milliards d’années), avec une activité fluviale très limitée dans les époques hespérosienne et amazonienne. Dans ces dernières périodes, les chances pour la stabilité de l’eau liquide à la surface sont devenues rares et éloignées pendant que Mars a fait une transition vers le désert hyperaride et hypothermique que nous observons aujourd’hui". Cependant, cette session avait démontré l’inventaire croissant des formes fluviales de terrains qui se sont formées pendant et après le Noachien, indiquant ainsi des épisodes ultérieurs d’activité aqueuse. Ces caractéristiques ont été récemment identifiées dans les données d’images à plus haute résolution renvoyées par Mars Reconnaissance Orbiter, et une vague de cartographie a suivi..." "Nous considérons généralement Mars comme une planète où la plupart des processus géologiques ont cessé après le Noachien. Cependant, ce nouveau travail montre que dans de nombreux endroits de la planète, une telle affirmation dissimule une histoire géologique plus compliquée. Mars a peut-être été plus active sur le plan hydrologique que nous le pensions, et de tels processus ont pu fonctionner beaucoup plus tard que ne l’indique notre compréhension actuelle de l’évolution du climat martien". Le terrain autour du rover est encore aujourd'hui parsemé de caractéristiques rocheuses "diagénétiques", c'est-à-dire des roches qui ont été chimiquement modifiées par une interaction probable avec l'eau dans un passé lointain (une eau probablement plutôt acide). Curiosity évalue actuellement la persistance de l'habitabilité en explorant deux caractéristiques du Mont Sharp qui sont supposées être la preuve de transitions environnementales majeures. La première est l'unité de sulfate de magnésium hydraté de 400 mètres d'épaisseur qui pourrait être associée à un changement à l'échelle planétaire de conditions plus humides à des conditions plus sèches. Également dans cette unité se trouve un ensemble de reliefs qui peuvent représenter l'étape la plus récente de l'activité hydrique à Gale : un canal fluvial possible, sculpté par le vent, et un canal de la rivière du même nom "Gediz Vallis", et une grande crête probablement déposée par des coulées de débris. Vers 2025, si tout va bien, Curiosity atteindra son objectif sans doute ultime, un champ de fractures cimentées de taille décamétrique (structures en caisson) qui pourraient présenter la meilleure opportunité d'évaluer l'enregistrement d'un environnement autrefois habitable préservé dans le sous-sol. L'approche de ces roches et débris est le seul moyen pour Curiosity d'étudier des matériaux plus jeunes provenant de plus haut sur la montagne, là où le rover n'ira jamais. L'un des objectifs de la mission est d'évaluer si, et comment, l'eau et l'habitabilité ont persisté après la formation du Mont Sharp. Désormais Curiosity s'approche de l’extrémité de la crête "Gediz Vallis" et de la vallée d'environ 9 km de long, de 500 à 800 m de large et de 100 à 250 m de profondeur. Tout au long de "Gediz Vallis" on trouve une série de formes de relief : un chenal, "une crête inversée" ressemblant à un chenal qui est le premier relief de ce type rencontré sur le sol de Mars. En géomorphologie le "relief inversé" désigne un paysage dont les parties en élévation correspondent à des parties autrefois en creux. Différents processus peuvent rendre le fond d'une dépression plus résistant à l'érosion éolienne que les pentes et escarpements qui l'environnent. Par exemple, les sédiments situés au fond d'une dépression, comme celle de canaux d’écoulement, peuvent être cimentés par des minéraux dissous dans l'eau. Les minéraux à l'origine de la cimentation peuvent provenir d’eaux souterraines. Le point bas d'une vallée peut concentrer un flux d'eaux minéralisées plus important et ainsi avoir un phénomène de cimentation plus important. Une fois cimentés, les sédiments résistent mieux à l'érosion éolienne que le paysage environnant. Ils se trouvent ensuite dégagés pour créer une crête, une colline ou un plateau. Autre exemple, des sédiments à gros grains tels que des graviers ou des débris rocheux qui s'accumulent au fond d'une dépression (vallée, rivière, bassin d'un lac). L'érosion éolienne supprime ensuite les sédiments à grains fins dans les zones environnant la dépression mais laisse émerger les sédiments de tailles plus importantes qui finissent par former une colline, un plateau ou une crête. Ce qui semble correspondre à une bonne part de la crête "Gediz Vallis". Image de "chenaux inversés" sur Mars (formés ici dans cette vallée fluviale par l’eau d’écoulement de rivières et affluents) qui après érosion éolienne dessinent aujourd’hui de nombreuses crêtes sinueuses : La longue traversée de Curiosity l'a amené au plus haut de la vallée et beaucoup plus près de ce probable chenal inversé, ce qui pourra permettre d'approfondir l'interprétation des coulées de débris et des clastes transportés depuis les hauteurs du Mont Sharp, donc entre autres d'accéder à des lithologies situées plus haut, là où le rover n'ira jamais.
  30. 2 points
    Le 25 avril (sol 4166) Curiosity s’était positionné devant une roche sombre vésiculaire, ici très atypique, située dans la pente de "Pinnacle Ridge", une crête latérale secondaire issue de la "crête Gediz Vallis", face au rover. Cette roche maintenant baptisée "Bilko Pinnacle" a suscité l’intérêt des géologues, mais sa texture a compliqué son analyse physico-chimique. HAZCAM AVANT – 25 AVRIL 2024 (SOL 4166) : La cible "Bilko Pinnacle" Le 28 avril (sol 4169) le rover s’est repositionné en marche arrière, puis en marche avant, sur environ 10 mètres pour contourner "Bilko Pinnacle" et pouvoir aller examiner un autre bloc très proche et plus clair. Suite au constat que l'une des roues de Curiosity ne reposait pas sur un sol ferme, le 30 avril (sol 4171) l’équipe du rover a décidé d’effectuer une petite manœuvre de recul de 15 cm, suffisante pour assurer la stabilité nécessaire aux manœuvres du bras robotique. POSITION AU 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : DÉTAILS des dernières étapes : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : Je cite Emma Harris (c'est moi qui surligne) : "Nous sommes garés au pied de la crête "Pinnacle", avec un bloc sombre intéressant nommé "Bilko Pinnacle" dans notre espace de travail. C'est le premier bloc qui fait partie de la crête "Pinnacle" de la partie supérieure de la crête "Gediz Vallis" que nous avons pu examiner de près. Après une sieste, Curiosity se réveillera et commencera à effectuer des mesures de contact sur la cible "Bilko Pinnacle". Cette cible était très difficile à atteindre car elle est très haute et les côtés sont abrupts, ce qui rend difficile le placement du bras sur le bloc sans que la tourelle n'entre en collision avec le sol ou d'autres parties de la roche. Il s'agit également d'une surface très rugueuse avec des bosses et des creux, ce qui la rend (malheureusement) impossible à brosser. Nous prenons des images MAHLI à 25 cm au-dessus de la cible "Bilko Pinnacle" à partir de 3 orientations différentes, ce qui nous permet de réaliser des images 3D de haute qualité de la roche. Nous avons également réalisé un couple stéréoscopique standard de 5 cm et une image rapprochée de 2 cm. La surface bosselée ne nous a pas permis d'atteindre 1 cm en toute sécurité. Curiosity effectuera ensuite un court trajet pour amener un bloc de couleur claire (situé à 2 mètres) dans l'espace de travail. L'équipe scientifique sera intéressée par la comparaison avec le bloc sombre d'aujourd'hui. Parfois, les déplacements courts sont les plus difficiles. Sur ce terrain, nous devons faire très attention à l'endroit où nous nous garons pour être sûrs de pouvoir détacher le bras en toute sécurité. Nous devons également veiller à ne pas nous garer dans une direction où des parties du rover pourraient bloquer la vue de l'antenne sur la Terre et empêcher la communication. Enfin, nous devons nous assurer que nous ne roulons pas sur le grand bloc "Bilko Pinnacle", qui se trouve entre nous et le bloc de couleur claire." FIN DE CITATION HAZCAM AVANT – 28 AVRIL 2024 (SOL 4169) : Position initiale instable avant de reculer HAZCAM AVANT – 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : Position finale après un recul de 15 cm NAVCAM - 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : La pointe Est de "Pinnacle Ridge" Pointe Est de "Pinnacle Ridge" qui a comblé ici une partie du canal qui se prolonge ensuite Dans l'espace de travail des roches stratifiées aux tons clairs et des roches aux tons plus foncés La partie centrale de "Pinnacle Ridge" - plus loin à droite la butte "Texoli" Au Nord Au Nord Ouest PANO NAVCAM - 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) – Jan van Driel : Je cite Emma Harris : "L'équipe scientifique de Curiosity s'est connectée et s'est retrouvée face à la crête "Pinnacle" qui fait partie de la crête supérieure de "Gediz Vallis". Nous avons vu deux types de roches dans notre espace de travail : des roches stratifiées aux tons clairs et des roches aux tons plus foncés. Les roches qui ont un aspect aussi différent sont très intéressantes pour un géologue : cela signifie qu'elles ont pu se former dans des environnements différents et qu'elles peuvent être composées de choses différentes... Mais comment ces deux types de roches se sont-elles retrouvées l'une à côté de l'autre ? C'est à notre astucieuse équipe de scientifiques de le découvrir, et nous avons besoin de toute notre panoplie d'instruments pour y parvenir. Malheureusement, l'une des roues de Curiosity ne reposait pas sur un sol ferme et nous n'avons donc pas pu détacher le bras en toute sécurité. Mais ces roches sont si intéressantes que nous avons décidé de reculer d'environ 15 cm pour réajuster les roues afin de pouvoir, nous l'espérons, effectuer une étude scientifique en contact direct. Curiosity a prévu 2 heures 30 d'activités scientifiques ! Cela inclut la spectroscopie laser induite par le substrat rocheux (LIBS) ChemCam et une image de documentation Mastcam sur l'une des roches les plus claires de l'espace de travail ainsi qu'une observation passive d'une roche plus foncée. ChemCam prendra également une image RMI de la crête "Pinnacle" et une image RMI à longue distance de la base de la butte "Kukenan". Les membres de l'équipe qui s'intéressent à la Mastcam tirent le meilleur parti du temps imparti à la science en programmant une mosaïque massive de la crête "Pinnacle" pour étudier la répartition des roches claires et foncées que nous observons, ainsi que deux mosaïques plus petites à l'intérieur de la crête "Pinnacle", dont un escarpement". PANOS MASTCAM – 27 AVRIL 2024 (SOL 4168) - Neville Thompson : À droite la pointe Est de "Pinnacle Ridge" https://www.gigapan.com/gigapans/234691 L'ensemble de "PinnacleRidge" - en arriière plan la butte "Texoli" https://www.gigapan.com/gigapans/234693
  31. 1 point
    Bonjour, La dernière version de GraXpert, logiciel bien connu de retrait de gradient, intègre désormais un module de débruitage par IA : Il a l'avantage d'être standalone (même s'il peut être interfacé à PixInsight), Open Source et multi-plateformes (Linux, Mac et Windows) bref il est parfait ! Et, pour ma part, je le trouve très efficace Je l'avais utilisé pour l'image de M100 postée récemment, et à titre d'exemple voilà ce que çà donne sur une reprise de NGC3521 que j'avais postée en mars : À gauche, la version d'origine, À droite, la reprise après utilisation de GraXpert L'essayer c'est l'adopter Si vous voulez voir par vous-même, c'est ici : https://www.graxpert.com/ Très bon week-end et bon ciel aux chanceux !
  32. 1 point
    Bonjour, La comète C/2024 C4 (ATLAS) a été découverte le jour de la Saint Valentin à la la magnitude 17,4, deux semaines après son passage au périhélie (q=1.5 ua). C'est un astre faible (magnitude absolue : mo=13) qui est passé au périgée à la mi-avril. Je l'avais tentée une première fois le 7 mars à l'aurore et faiblement détectée (m1=17,0) : et j'ai pu y retourner le 02 avril, dans de meilleures conditions, mais toujours immergée en pleine Voie lactée (Oph). Invisible sur les poses individuelles, sa traînée est toutefois décelable sur le compositage stellaire (elle filait à 3"/min) : Voici le montage qui la montre avec sa belle petite bouille de comète, dans son environnement , en bordure d'une nébuleuse obscure : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 01 au 02 avril 2024, entre 01h46 et 03h34 utc 173 poses de 30s, à -15°C, gain 120, Temps d'intégration de 01 h 26 min 30s Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert Échantillonnage ramené à 2"/pixel La chevelure fait 1' de diamètre, peut-être davantage mais elle devient alors trop faible... On voit une queue en éventail, de 2.1' de longueur vers PA=236°. Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 15.2 ( rayon d'ouverture de 1.0' ) magnitude nucléaire : m2 = 17.4 ( rayon d'ouverture de 6" ) Bon, c'est pas la comète qui restera la plus marquante mais les nouvelles chevelues découvertes depuis ce début d'année sont soit trop australes, soit vraiment faibles (au-delà de la 20ème), alors on fait pas trop le difficile Très bon ciel à toutes et tous
  33. 1 point
    C'est un post qui fait voyager et partager une ambiance différente ; un vrai plaisir, merci A+ Eric
  34. 1 point
    Vraiment très belle en grand champ Olivier, une éclaircie parfaitement exploitée !
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  36. 1 point
    bonjour je n ai rien contre Pierre, il le sait très bien je propose même aux débutants à l atelier d optique sa structure pour commencer , j en ai 5 déjà qui vont le faire . mais cela serait intéressant d avoir d autres plans pour varier un peu et répondre à d autres cahier de charge et non l inverse . bref revenons au slim400 si tu le veut bien .
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    La suite ? Que nenni, une simple double édition qu'un modérateur aura vite fait de supprimer !
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    Bravo Stéphane, belle manip @+ Christian
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    Salut, Toujours entre les nuages, un petit Soleil à la 80 ED + Astrosolar + ZWO 178 mm + baader K Line 2 traitements différents : Daniel
  43. 1 point
    Bonjour, Il y en a une de 4kg mise au enchères par son découvreur sur catawiki : https://www.catawiki.com/en/l/83422933-saint-aubin-french-iron-meteorite-3943-g
  44. 1 point
    Merci "ah, il y a encore des chanceux qui voient un ciel clair, tout n'est pas perdu" première nuit depuis des mois ! "C'est quoi la caméra ?" ZWO ASI DUO couleur 2600 MC Marc.
  45. 1 point
    bonjour à tous, après plusieurs jours de pluie sur la provence (j'étais venu passer la semaine à l'observatoire Sirene sur le plateau d'Albion mais la météo n'était pas de mon coté), on voit enfin le ciel bleu aujourd'hui ! Mais encore pas mal de vent et beaucoup de turbulence. A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 12h15 HL et en lumière blanche avec l'hélioscope TS sur la fs60 vers 15h HL a+ stéphane
  46. 1 point
    Je viens vous embêter ds astrophoto, mais une éruption qui vaut le coup , un moment que l on n en n a pas eu comme ça . Sa bouge sa bouge la haut début de la protue en gros vèrs midi et la suite , finie en a peine une heure ça a été assez rapide et une vue rapprochée du limbe du grand groupe de taches qui vont passer derrière .....pleins de détails avec une formation en forme de croix ..étonnant
  47. 1 point
    Content que cette photo vous plaise. Ça n'a pas été simple, j'ai posé plus de 100h sur cette cible. JF a parfaitement mixé ça avec les données de la team Omicron et du super T1000. Le rendu est superbe, les extensions longuement acquises ont été parfaitement mises en valeur. Du bon travail !!! Guillaume
  48. 1 point
    Ce 24 avril, lors de tests sur une configuration particulaire de Sol'Ex en mode SunScan, j'ai remarqué un détail dans le spectre : une protubérance non pas dans la raie Halpha, mais loin en longueur d'onde dans le continuum. Le décalage Doppler est énorme, j'ai mesuré jusqu'à 270 000 km/h (75 km/s). Pas très commun je crois - mon record en vitesse Doppler sur le Soleil (je ne parle pas des protubérances au limbre, ici c'est sur le disque que l'on observe) ? Le phénomène dure plusieurs heures, comme une fontaine ou un volcan permanent. D'autres observateurs ont vu des choses du même genre ces jours-ci. Faut y préter attention, ce sont des événement majeurs. C'est peut être lié à la curieuse activité actuelle, avec un peu un n'importe quoi coté champ magnétique (?). Attention les images sont très petites, et pas aussi belles que le standard actuel (fort vent sur un pied photo + turbu), mais la beauté est ailleurs, on en recausera je pense. Une vue classique Halpha, avec une belle activité au limbe : Comparaison continuum Halpha (la vue continuum est importante) : Et maintenant un gros Dopplet à 1 A où l'on voit le phénomènes (flèches) : Et encore plus loin en Doppler : Etonnant le Soleil ! Christian B
  49. 1 point
    Salut, Pour finir et après quelques tests, j'ai choisi de modifier l'objectif pour mettre le 180 Degrés FOV 1/2” 1.55mm f2 CS. Il demande plus de précision dans le réglage de netteté, mais j'ai quand même constaté que la qualité est légèrement meilleure que la lentille ZWO. Elle permet d'avoir le champ plus large, mon but étant cette fois de voir tout le ciel, dans l'éventualité d'imager une aurore boréale. La qualité des images des derniers jours n'est pas terrible... les nuages sont pratiquement 100% présentes, en voici une qui est passable :
  50. 1 point
    Oui c’est assez normal le capteur de la 224 est plus petit, et donc demande des focales très faibles pour couvrir un champ large, difficiles à corriger de tout un tas d’aberrations. Je vais essayer avec la 290 et l’objectif de 2.5mm ça devrait aller bien mieux.