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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 25/02/2023 dans toutes les zones

  1. 15 points
    Salut, Toujours profitant des belles nuits de février, j'ai pu imager, sans Lune, la nébuleuse IC 410. Une nuit d'abord avec la lulu ED80 ED80 TS-Optics, Sony a77, 140x2min 800isos En bas à droite, c'est un bout de IC 405. La nuit suivante étant belle (incroyable !), j'ai sorti le newton pour la voir de plus près. T200/1000 TS-Optics, Sony a77, 148x2min 800isos Un crop sur les têtards : Et voilà PS : Pour ceux qui trouveraient ces images trop saturées, dites vous que pour moi, c'est la limite d'apercevoir les couleurs...
  2. 15 points
    Bonjour, Après des semaines de disette, une petite éclaircie hier soir m'a permis de m'y remettre un peu. Quelques gros plans lunaires, que je rajouterais peut-être si ils ne sont pas trop moches ( mais les vidéos me laissent un peu perplexe, et j'ai même fait des vidéos de Vénus, Jupiter et Mars , mais celles là, je vais les garder pour moi ! ). Et une nouvelle mosaïque lunaire au foyer. Avec toujours la même impression, qu'est-ce que c'est difficile le premier croissant ! C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / IrCut. Une version 100 / 100 et une réduite au 2/3, plus agréable. Bonne Après-midi.
  3. 14 points
    Bonjour Du 14 au 21 février je suis retourné voir les aurores boréales, au nord de la Norvège, dans un coin que j'affectionne particulièrement, près de Tromso. Depuis 10 ans, j'avoue être accroc aux aurores et je considère que c'est l'un des spectacles naturels les plus féériques qu'il soit permis d'admirer. Comme souvent, la météo est toujours difficile au-delà du cercle polaire, mais en surveillant en permanence la moindre éclaircie, on finit par voir des trucs. L'activité solaire redevient importante, mais cette semaine, les quelques CME qui devaient rencontrer notre planète sont un peu passées à côté. Mais il y a quand même eu quelques jolis épisodes. Toutes les photos sont prises avec un Canon 6D refiltré Astrodon (important pour bien enregistrer le rouge des aurores) et un objectif Sigma 14 mm à f/1.8. Les temps de pose vont de 1 à 6 secondes entre 3200 et 8000 ISO. Patrick
  4. 13 points
    Un titre racoleur, j'aime pas trop faire cela. M'enfin, c'est pour la bonne cause je trouve : sans trop d'illusion tout de même, simplement vous faire part d'une réflexion perso concernant la façon de passer en douceur de l'astrophoto (avec le bagage technique classique de cette pratique) à la spectro astronomique. Donc, ce n'est pas tout à fait hors sujet, puisque cela s'adresse aux astrophotographes en fait (il est question des "petites" lunettes modernes apo, d'ASIair, etc). Un document PDF à télécharger ici pour entrevoir les autres possibilités qu'offertes par son instrument actuel : http://www.astrosurf.com/buil/forum28/La_spectrographie_20.pdf A vrai dire, pas plus loin que l'astrophoto, mais en parallèle, vous allez comprendre pour les plus curieux ! Christian Buil
  5. 10 points
    CROA du 18 février 2023 Redigé par Thibaut (@EleusisT) Lieu : Col du Soulor (65) Coordonnées : 42.960896,-0.261430 Participants : Philippe D(@cagou68), Johan (@John Deuxsource), Thibaut (@EleusisT), Florian (@adamckiewicz64), Laurent (@loub64), Philippe (@Berdouphil), Raphael (@Petit_Biscuit), Mael (@maelou65) Matériels : P.Tosi 620/2520, Arp83 506/1685, ES 405/1825, DIY 400/1600, Orion 305/1500, Orion 356/1650, Lunette Kermit DIY 80/600, Perl 254/1200 Relevé SQM maximum : 21.4 Après une magnifique semaine ensoleillée dans la région, il était temps pour notre petit groupe de repartir à l’assaut de nos belles montagnes afin de profiter un ciel d’altitude avec une météo qui paraissait clémente. Malheureusement, c’est également la période des écobuages, dont les fumées seront visibles tout le long du coucher du soleil, même si leur impact ne sera pas si terrible tout au long de la nuit. Figure 1: Vue aérienne du spot du Col du Soulor quelques mois auparavant J’arrive premier sur les lieux avec Raphael, où nous commençons à monter l’ES 400 et la lulu 80 sur SA en attendant les prochaines arrivées qui nécessiteront surement un coup de main. Les deux suivants, Philippe et Johan, les deux plus gros diamètre du groupe, arrivent et s’installent avec un coup de main de notre part, notamment pour le 600 qui pèse son poids ! Pour être finalement rejoint par Laurent et Philippe qui s’installeront à leur tour plus rapidement. Figure 2 : Installation du 500 Arp83 La soirée commencera par l’observation des planètes, qui brillent dans un ciel qui commence à s’assombrir. La vue au 620 de Jupiter s’avèrera décevante, même si des détails seront visibles, notamment lors des trous de turbulence, mais elle est désormais basse ... Du côté du 350, un groupe de touriste passant sur le parking aura son effet « waouw » lors de leurs observations, tout en profitant aussi de la vue de Vénus avec un filtre violet permettant de délimiter son croissant gibeux, ainsi que Mars, dont on aperçoit encore le relief de l’hémisphère sud. Les derniers arrivants débarquent, Florian s’installe très rapidement avec son 400 pour profiter du ciel devenu bien noir, suivi un peu plus tard par Mael. Figure 3 Florian dessine, Mael change d'oculaire La prochaine observation se tourne vers deux défis identifiés autour de M31, la galaxie d’Andromède : le nuage O-III récemment découvert, et le parachute d’Andromède. La recherche de ces objets est effectuée au 620 et au 500, afin de bénéficier d’un maximum de diamètre. Le nuage O- III restera invisible, malgré le diamètre et le filtre, après s’être assurée plusieurs fois de la bonne localisation, et le parachute ne sera pas trouvé suite à un mauvais repérage des étoiles périphériques, sans tentative de grossissement pour trouver l’objet. Des défis qui pourront être retentés une prochaine fois, mais sur lesquels nous n’avons pas voulu perdre trop de temps. Nous partons ensuite sur la nébuleuse d’Orion, impossible à louper lors d’une soirée d’hiver, ainsi que ces voisines, M43, la nébuleuse de la flamme et de la tête de cheval. La première est drapée de vert, les extensions sont de couleurs marrons, et on voit une belle bande de rouge sur la région du cœur. Raphael apercevra du bleu. Les 6 étoiles sont visibles sans problème. Cela sera également la cible photo de Raphael, pour tester sa lunette DIY ! La tête de cheval, grâce au filtre H-beta, sera visible par chacun, notamment au plus gros diamètre, mais sera également visible par tous les autres Dobson, avec forcément une difficulté un peu plus élevée en diminuant de diamètre. L’effet waouw est quand même toujours là, malgré l’expérience ! La soirée est bien entamée pour tout le monde, qui a préparé sa petite liste d’objet à observer, ainsi que quelques petits défis d’observations. La suite de ce CROA va donc présenter les objets principalement observés par plusieurs d’entre nous et ayant recueilli plusieurs commentaires, illustrés ou non, ainsi que la liste globale de tous les objets observés, qui ne sont pas triés par ordre d’observation. L’observation de M1 par Johan et Philippe D, avec et sans filtre UHC pour comparaison, laissera entrevoir différentes parties sombres à l’intérieur de la nébuleuse, ainsi que quelques petits « fils » lumineux qui seront entrevus dans les plus gros diamètres. NGC1999, ou encore la nébuleuse de la Tétine, une nébuleuse proche de M42, est également une cible qui devient commune à observer de notre petit groupe, elle sera ce soir-là, très bien visible et contrastée, observée à un grossissement de x457 à l’aide du Dobson 350 ! Première observation, pour Laurent et moi, de NGC2403, une belle galaxie spirale qui nous donnera de beaux détails, notamment un bras visible en vision décalée. On y observe aussi les étoiles de plus forte magnitude, à l’intérieur de la galaxie, qui contient également l’objet NGC2404, de magnitude 14.5, mais qui ressemblera plus à une étoile dans le 300 et le 400. Philippe et Johan, qui adore chasser les petites nébuleuses planétaires pour les observer au plus fort grossissement possible, auront ce soir, entre autres, NGC2022 dans pour cible, qui apparait sous la forme d’une jolie petite sphère lumineuse et uniforme, donc on discerne bien l’anneau central à partir de x200, mais l’étoile centrale ne sera pas aperçue. Une nébuleuse bien connue ensuite, surnommée le Casque de Thor, NGC2359, qui apparait superbe avec filtre, avec les deux parties supérieures du casque ailé bien visibles et définies, on voit également bien la « jugulaire » ou « barbe » sous le casque, qui n’est pas forcément perceptible si le ciel est moyen. Les diamètres croissants montreront également de plus en plus de détails ! Nous continuons avec nos 2 chasseurs de nébuleuses planétaires, qui ont ensuite ciblé NGC2371 et IC418 ! La première, constituée de deux lobes bien visibles ainsi que la visibilité claire de son étoile centrale, offre une meilleure visibilité sans le filtre UHC, mais Philippe l’observe avec son filtre O-III. Elle reste difficile à très fort grossissement, et s’apprécie mieux avec un grossissement moyen (x183). Pour IC418, l’étoile centrale est bien visible, Johan y trouve un petit liseré rougeâtre, quand Philippe trouve cette couleur plutôt orange pâle. Avec un grossissement de x457, on observe aussi une coloration de sa partie externe. M101 sera jugée fade et décevante en premier coup d’œil avec deux spires mal définies selon Florian, qui observera après coup deux condensations et des spires supplémentaires , les bras spiraux sont mal définis pour Philippe D. Au 350, Philippe sera satisfait de son observation après avoir accompagné les observations précédentes à plus fort diamètre. NGC2392, nébuleuse de l’esquimau, sera détaillée avec et sans filtre UHC, son étoile centrale sera parfaitement visible. Son anneau interne sera nettement observable, une forme oblongue discernable, avec une belle nébulosité externe et de jolies nuances de contraste dans le fond de la nébuleuse. Elle sera comparée de moins bonne qualité que les jours précédents, mais n’empêchera pas de pousser le grossissement à x1000 ! Plus compliquée, car nécessite pour une bonne observation le filtre H-Beta, la nébuleuse de la Mouette, IC2177. Nous observerons en particulier la zone de la tête de la mouette, où une zone de nébulosité très contrastée proche d’une étoile est bien visible. Une autre nébuleuse, qu’on ne présente plus, autant en visuel qu’en photo : NGC2237, la nébuleuse de la Rosette ! Aussi fou que cela puisse paraitre, je l’ai très souvent vue en photo mais jamais en visuel ... Elle m’apparaitra très vaste avec beaucoup de nébulosité faisant des formes de N reliés entre eux avec un centre très noir. L’Ethos 13 permettra de profiter d’une magnifique vue avec un grand champ laissant apparaitre des zones plus brillantes et filamenteuse. Laurent observe, dans sa partie basse, que les zones sombres ressemblent à des piliers La soirée continue de tourner, et la Grande Ourse a entamé une magnifique montée dans le ciel, ce qui signifie qu’il est temps d’aller jeter un œil à M51, qui a déjà été observée par curiosité plus tôt dans la soirée. Bien que décevante en début de soirée, avec un pont de matière difficilement discernable malgré de jolis bras spiraux, elle va grandement s’améliorer en remontant à partir du milieu de la soirée. Elle prend presque tout le champ de l’oculaire avec le bon grossissement, et le bras spiraux sont très bien visibles ! Ça grouille d’étoiles au travers de la galaxie, avec des magnitudes élevées (autour de 15), Raphael apercevra même une étoile de mag 16+ ! Florian fait remarquer la partie sombre sur la galaxie satellite NGC5195, une encoche sombre dans M51B, des bandes d'absorption très marquées dans les spires de M51A avec des granulosités. La soirée se terminera autour de plusieurs cibles, notamment des galaxies, et sur une petite nouveauté : une nébuleuse planétaire, Abell21 ou Sh2-274. Sans grandes attentes, la nébuleuse apparait avec beaucoup de détails et de belles nébulosités, surement grâce au filtre H-beta, et va surprendre la plupart d’entre nous. Mais ces précédents objets ne sont pas les seuls qui ont été observés et la soirée a été riche en diverses observations sous un beau ciel, même s’il nous a déjà fait profiter de mieux ! La liste de tous les autres objets observés : M3, M33, M35, M41, M46, M47, M50, M53, M64, M65, M66, M78, M81, M82, M94, M95, M96, M97, M101, M104, M106, M108, M110, NGC772, NGC891, NGC1491, NGC1499, NGC1501, NGC1788, NGC1931, NGC2024, NGC2071, NGC2146, NGC2158, NGC2174, NGC2175, NGC2207, NGC2261, NGC2264, NGC2359, NGC2362, NGC2419, NGC2436, NGC2438, NGC2467, NGC2903, NGC3077, NGC3115, NGC3628, NGC4244, NGC4449, NGC4490, NGC4559, NGC4565, NGC4627, NGC4631, NGC4656, NGC6543, NGC7662, IC443, IC2162, SH2-276, Aro220 (abell 12) Je vous rajoute la photo de Thibaut, devant “dobzilla”, le 620 de Philippe Tosi qui prend abondamment l’air et les photons dans nos belles Pyrénées chez un autre Philippe
  6. 10 points
    Je me suis décidé tardivement à rejoindre la soirée d'observation du club de Monein. Nous étions peu nombreux mais le ciel était bon. Je suis arrivé à 22h45, accompagné de mes deux plus grands. Le est 400 vite monté, et j'admire ma première cible avant 23h : Orion toujours aussi belle et bien colorée dans les Nagler 22 qui a un peu abusé des emphétamines... Je regarde rapidement M51 qui n'est pas à son avantage au dessus d'un halo lumineux très présent. Je monte un peu plus vers M108 et M97 qui sont très jolis dans le même champ. M97, à 4,6mm de pupille apparait légèrement verte et ces deux yeux se devinent. Ils deviennent francs avec le filtre OIII. Cela plait beaucoup aux enfants. Puis je choisis d'observer la galaxie du cocon, Arp 269 ou NGC 4490/4485 . Un duo très lumineux des chiens de chasse, qui laisse facilement voir l'interaction gravitationnelle. Elle est belle dès 88x à l'ethos 21 mais se dévoile mieux à 230x (ethos 8mm). Le grossissement de 400 n'apporte rien. Puis je me tourne vers la galaxie de l'aiguille, que j'ai laissé de côté la semaine dernière, faute de temps. Elle est déjà fantastique à faible grossissement, le ciel assez protégé de la pollution lumineuse laisse paraitre la bande d'absorption très fine. La galaxie prend toute le champ du 8mm mais elle est encore plus belle à 140x (13mm). Le noyau très brillant (dans un bulbe moins proéminent que celui de NGC891) est à moitié caché par le bras spiral qui passe devant. La galaxie est légèrement inclinée, laissant apparaitre une asymétrie. J'observe rapidement M109 dans la grande ourse mais me dirige vers Arp 214 (NGC 3718/3729) EDIT : Correctif : Arp 214 c'est NGC3718 et NGC 3729 est en interaction avec Arp214 sans en faire partie . Les deux galaxies apparaissent séparément dans le champs, assez éloignées l'une de l'autre. Elles sont assez diaphanes et je ne pousse pas trop le grossissement. NGC 3718 présente deux début de bras spiraux, NGC 3729 simplement une forme ovale avec un noyau moins contrasté. Voilà pour les observations qui se terminent vers 1h30. Nous aurons aussi observé rapidement M101, M81/82, M105/95 et leurs voisines, la Rosette et le casque de Thor (ou d'Asterix pour les enfants!). L'air n'était pas trop humide, le SQM environs de 21,2.
  7. 9 points
    Voici une caméra très efficace et pourtant relativement méconnue. Pixels de 3.30µ bien adaptés aux moyennes focales (< 800mm), plus que les 294 et autres 533, un QE de 81%, pas d'ampglow. On utilise cette caméra sur l'un des deux setups de l'observatoire, et elle se marie très bien avec un 200/800. Voici quelques exemple d'images acquises avec cette 269C, sur un SW 200/800 quattro utilisé a F3.8 (correcteur de coma TS Maxfield 0.95x) avec très peu de cumul: M33 Tri - 150x8s (20mn) gain 585/offset 48 - darks/flats - Altair 269C - Quattro 200/800F4 @F/3.8 - Correcteur de coma TS Maxfield 0.95x - AZ6GT non guidée - Siril/PS B33 Ori - 40x30s (20mn) gain 282/offset 34 - darks/flats - Altair 269C - Quattro 200/800F4 @F/3.8 - Correcteur de coma TS Maxfield 0.95x - AZ6GT guidée - PHD2 - Siril/PS (quelques reflets probablement provoqués par Alnitak) M108 et M97 Uma - 120x30s (60mn) gain 282/offset 34 - darks/flats - Altair 269C - Quattro 200/800F4 @F/3.8 - Correcteur de coma TS Maxfield 0.95x - AZ6GT guidée - PHD2 - Siril/PS M78 Ori - 70x30s (35mn) gain 282/offset 34 - darks/flats - Altair 269C - Quattro 200/800F4 @F/3.8 - Correcteur de coma TS Maxfield 0.95x - AZ6GT guidée - PHD2 - Siril/PS Toutes les images sont réalisées sans filtre spécifique, juste avec un IRCut. Je trouve que cette caméra gagne a être connue, beaucoup plus propre qu'une 294, un champ plus large qu'une 533, un échantillonnage adapté aux focale < a 800mm, bref une bonne caméra! Je connaissais déjà ce capteur, puisqu'on le trouve dans les µ4/3 Olympus (j'ai un EM-1 Mark ll) et il donne de très bon résultats sous les étoiles dans un apn.
  8. 8 points
    Bonjour tout le monde . 2ème essai d'acquisition CP et Siril avec les tutos et les conseils passés malgré la Lune le ciel était à nouveau magnifique . ED80+Aplanisseur + EOS600D non défiltré , Pas d’autoguidage 80poses de 6s soit 8mn, 150 poses de 12s =30mn, 120 poses de 24s =48mn soit 1h25 de pose , avec les Dof bien comme il faut ...... **le souci que j'ai c'est qu'en sortie du stack puis application du tuto traitement je n'arrive a rien avec "transformation de l'histogramme" , l'image couleur reste plate sans contraste ?? du coup j'ai utilisé "courbes" et "niveaux" de photoshop en gros j'ai du mal depuis l'image stackée issue du script Siril "couleurs_pré-traitement" Bernard_Bayle
  9. 7 points
    Bravo l'équipe ! ... pour plus de détails ...
  10. 6 points
    Bonjour à tous. Un star trail comme les autres... Mais pas tout a fait. Ce star trails a entièrement été réalisé avec un iPhone 14 Pro en utilisant l'App Even Longer pour iOS qui permet de faire des poses longues de jour (Frame Averaging), des filés de phares (Light Trails) et des filés d'étoiles (StarTrails). J'ai profité de la vue sympa de ma location au ski pour tester cette App. J'ai fusionné une photo prise à la fin de l'heure bleue en utilisant le mode Frame Averaging pour une pose de 5 minutes pour effacer les baigneurs présents dans la piscine et lisser le bruit (856 images à 1/3" ISO 50) avec une image prise plus tard avec le mode Star Trails sur 1h30 (5085 images à 1" ISO 640). La prise en mains de l'App est très simple et permet de shooter en RAW moyennant une poignée d'Euros. La consommation de la batterie est étonnamment faible. Il faut bien entendu utiliser un trépied et un clamp permettant d'y fixer l'iPhone. iPhone Star Trails by jean-paul mission, sur Flickr
  11. 6 points
    La validation du nouveau site de forage "Tapo Caparo" dans la zone située immédiatement devant le rover s’est poursuivie ces derniers jours et a donné les résultats espérés : roche plus tendre, minéralogie intéressante. Ce jour, 25 février (sol 3752) sera exclusivement consacré au forage.. Je cite Natalie Moore, spécialiste des opérations de mission : "L'image MAHLI du test post-précharge est arrivée tôt et a montré quelque chose que nous n'avions pas vu depuis un moment : Des rayures DRT [brosse Dust Removal Tool)] et une marque [foret] du test de précharge !" MAHLI – 23 FÉVRIER 2023 (SOL 3750) : NAVCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) : Opération de brossage en cours Vue élargie de la zone de forage depuis une position intermédiaire, inverse à la position actuelle Citation Natalie Moore (suite) : "C'était un bon signe ; ce bloc n'était pas aussi dur que nos dernières cibles de forage (qui n'étaient pas assez profondes pour recueillir des échantillons). A midi, les données géochimiques de l'APXS et de la ChemCam sont arrivées et les deux équipes se sont mises au travail pour analyser la chimie de "Tapo Caparo" afin de déterminer si la minéralogie était suffisamment distincte pour justifier le prélèvement d'un échantillon. Après une discussion productive ce vendredi matin, l'équipe a décidé sans hésiter de poursuivre le forage et d'atteindre enfin (espérons-le) la profondeur d'échantillonnage avant de quitter définitivement la zone de la bande de marquage." /../ "Le forage demande beaucoup d'énergie au rover et la planification préalable au forage est réduite au minimum. Ainsi, nous utilisons le sol 3752 [25 février] pour notre forage complet, y compris de nombreuses images de documentation pendant et après. Les seules activités non liées au forage au cours de ce sol seront des mesures atmosphériques DAN et un relevé des nuages crépusculaires Navcam, puisque nous sommes encore dans la saison des nuages sur Mars. Le Sol 3753 [26 février] sera rempli d'activités scientifiques à distance : Mastcam prend la tête pour le volume de données avec >60 images complètes prises au milieu du sol, ChemCam suit de près avec 21 images RMI, quelques images Mastcam de l'après-midi montrant l'opacité atmosphérique près du soleil, et enfin une image MARDI [MARs Descent Imager – caméra montée sous le châssisdu rover] à 19h00 pour espérer obtenir une meilleure exposition sur ce qui est sous le rover. Au milieu de toutes ces activités scientifiques à distance, en début d'après-midi il est prévu le dépôt d'échantillons au labo SAM, en supposant que la foreuse réussisse et que des échantillons soient collectés". MOSAÏQUES MASTCAM - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) – Robert Charbonneau : PANO NAVCAM – 22&23 FÉVRIER 2023 (SOLS 3749&3750) – Jan van Driel : (Ajout de deux images au pano précédent - message du jeudi 23) HAZCAM ARRIÈRE - 22 FÉVRIER 2023 (SOL 3749) : Difficile d'exprimer mon ressenti... mais c'est toujours quelque chose de spécial, et en tout cas loin d'être banal de voir une roue, invention éminemment humaine, ainsi posée sur le sol d'une autre planète. Aucune invention (3500 ans avant J.C. ?) n’est plus chargée de symboles que la roue. Selon la mythologie indo-européenne, le disque solaire est une roue qui entraîne un char divin.. c'est aussi parfois le symbole de la vie, du temps, du destin. Selon Anacréon, grand poète grec de l'antiquité : "La vie de l’homme roule, instable, comme les rayons d’une roue de char". Plus concrètement, l'invention de la roue annonce l'avènement.. de la technologie.. Depuis les sumériens, ça a un peu évolué... mais comment dire.. "marginalement" : les roues de Curiosity sont en alu, les éléments de flexion et le moyeu sont en titane. Mais ça ne change rien, l'émotion demeure.
  12. 5 points
    bonjour, quelques animations regroupées Paul https://filedn.eu/l2nPBH98WiObh3PvvEdlhNQ/animations/animatio.htm
  13. 5 points
    cet image avait pour ambitions initiales de la faire en mode SHO. L'effroyable pauvreté du signal en OIII nous a résolu à la sacrifier pour finalement faire une version HA - HA-SII-SII https://www.astrobin.com/5eh1ha/ je crois qu'on a poussé la petite zwo183 et redcat dans leur retranchement Lâchez un ptit j'aime sur astrobin si vous aimez ps une version with stars est dispo sur la page technique de l'image
  14. 5 points
    Bonsoir, Certains faits de cette ambitieuse mission nous sont déjà connus. Dans ce post, nous disposons de sa plus récente présentation sur le site de la NASA. J'en ai traduit quelques passages et y ai ajouté quelques commentaires personnels qui m'ont paru pertinents. https://mars.nasa.gov/msr/ L'atterrisseur (Sample Retrieval Lander) : Un atterrisseur de récupération d'échantillons serait lancé sur Mars en 2028, emportant avec lui une fusée pour un lancement à partir de la surface martienne, et une paire de petits hélicoptères Martiens et d'un bras robotique pour de transfert des échantillons dans le MAV. L'atterrisseur atterrirait en 2030 près du lieu d'atterrissage de Persévérance dans le cratère Jezero. Dès maintenant, je tiens à vous signaler une erreur importante et récurrente dans les commentaires du site officiel. Sauf circonstances très improbables, l'atterrisseur ne se posera certainement pas "près du lieu d'atterrissage de Persévérance dans le cratère Jezero". Selon toute probabilité, il atterrira hors du cratère Jezero, près de la position où se trouvera Perseverance au terme de sa mission de récolte d'échantillons. Actuellement nous ne savons pas encore exactement déterminer ce lieu, ce d'autant plus qu'une panne majeure pourrait immobiliser le rover au cours de son exploration. Les dates indiquées pour l'ensemble de l'opération sont naturellement susceptibles d'être décalés en fonction de l'avancement du projet. https://mars.nasa.gov/msr/multimedia/videos/?v=523 Points importants concernant l'atterrisseur ( SRL pour Sample Retrieval Lander) ainsi que le retour d'échantillons martiens : 1) Pour la première fois, plusieurs véhicules un atterrisseur SRL, une fusée (Mars Ascent Vehicle -MAV) et plusieurs hélicoptères atterriraient à la surface de Mars en même temps. 2) Premier lancement depuis la surface d'une autre planète avec le Mars Ascent Vehicle. 3) Premier effort international de relais interplanétaire utilisant plusieurs missions pour ramener des échantillons d'une autre planète. 4) Le retour de la première série d'échantillons sur Terre à partir d'un endroit connu pour être favorable à la vie dans un passé lointain . 5) L'ensemble d'échantillons le plus soigneusement sélectionné et le mieux documenté jamais revenu d'une autre planète. Avec une largeur de 7,7 m, hauteur de 2,1 m et une masse de presque 3400 kg, l'atterrisseur sera équipé d'un bras robotique pour récupération des tubes de prélèvement. Ce sera de loin le lander le plus lourd posé sur Mars et même sur toute autre planète. Cela nécessitera l'emploi d'un parachute de 24,5 m de diamètre qui doublera la capacité de portage qu'avait celui équipant la capsule d'atterrisage de Perseverance. L'atterrisseur sera alimenté en énergie par cinq panneaux solaires de 2,2 m de diamètre chacun et d'une batterie secondaire. Un atterrissage ultra-précis : L'atterrisseur doit être proche du rover Persévérance pour faciliter le transfert des échantillons. Il doit atterrir à moins de 60 mètres de son site cible, donc beaucoup plus précisément que les précédents rovers et atterrisseurs martiens. L'atterrisseur tirerait parti d'une version améliorée de la navigation relative de terrain réussie de la NASA qui a permis de faire atterrir Persévérance en toute sécurité. Le nouveau système de vision Enhanced Lander ajouterait, entre autres améliorations, une deuxième caméra, un altimètre et de meilleures capacités d'utilisation de la propulsion pour un atterrissage de précision. Véhicule d'ascension martienne (MAV) : Mars Ascent Vehicle (Illustration): Cette illustration montre le Mars Ascent Vehicle (MAV) de la NASA en vol propulsé. Le MAV transportera des tubes contenant des échantillons de roche et de sol martiens en orbite autour de Mars, où le vaisseau spatial Earth Return Orbiter de l'ESA les enfermera dans une capsule de confinement hautement sécurisée et les livrera sur Terre. Le Mars Ascent Vehicle (MAV) est une fusée légère qui transporterait le conteneur de retour d'échantillon (Orbiting Sample - OS), en orbite dans le cadre du programme de retour d'échantillons martiens de la NASA et de l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce serait la première fusée jamais lancée depuis la surface d'une autre planète. Elle transporterait les tubes d'échantillons contenant des échantillons de roche et de sol martiens en orbite autour de Mars. La fusée et le conteneur d'échantillons en orbite se rendraient sur Mars à bord du Sample Retrieval Lander et resteraient à bord jusqu'à ce qu'ils aient été chargés d'échantillons et préparés pour le lancement. Une fois en orbite, l'Earth Return Orbiter (ERO) de l'ESA les capturerait et les stockerait dans une capsule de confinement sécurisée pour une livraison sur Terre. Le MAV aura une longueur de 3 m, un diamètre de 50 cm et une masse de 450 kg. Il devrait atteindre une vitesse max de 4 km/s et rejoindre son orbite en une dizaine de minutes. C'est une fusée à propergol solide comprenant deux étages. Le départ du Véhicule d'Ascension Martien ne sera pas un lancement de fusée traditionnel Afin de le lancer, l'atterrisseur éjectera mécaniquement en l'air le MAV de plusieurs mètres, moteurs éteints. La tête de MAV poussée un peu plus fort que l'arrière, faisant pointer la fusée vers le haut dans le ciel martien. Le premier étage à propergol solide de la fusée s'allumera et la fusée décollera alors pour de bon ! Le véhicule ascensionnel utilisera une combustion en deux étapes pour atteindre l'orbite. Une première étape est contrôlée par vecteur de poussée avec un temps de combustion nominal d'environ 75 secondes. Le MAV se sépare du premier étage. Le deuxième étage est stabilisé en rotation avec un temps de combustion nominal d'environ 20 secondes qui est utilisé pour injection en orbite, où il déploiera le conteneur Orbiting Sample. Le deuxième étage du MAV et le système de transport d'échantillons restera en orbite martienne , mais le premier étage, lui retombera sur Mars. Hélicoptères de récupération d'échantillons : Cette illustration montre un concept pour l'un des deux hélicoptères de la NASA qui fournirait une capacité secondaire pour ramasser des échantillons supplémentaires entreposés sur la surface martienne par le rover Persévérance. Les hélicoptères de récupération d'échantillons sont inspirés du succès de l'hélicoptère Ingenuity, transporté sur la planète rouge par le rover Perseverance. Ces giravions spécialisés seraient une méthode secondaire de récupération d'échantillons pour la campagne de retour d'échantillons NASA/ESA, cela dans l'hypothèse où, pour une raison ou une autre, l'atterrisseur (Sample Retrieval Lander) ne pourrait accéder aux échantillons stockés dans Perseverance. Actuellement, le rover Perseverance, qui a déjà collecté un ensemble diversifié d'échantillons scientifiquement choisis pour un potentiel retour sur Terre, est prévu comme principale méthode de livraison d'échantillons au Sample Retrieval Lander. Les hélicoptères de récupération d'échantillons étendent les capacités d'Ingenuity, en ajoutant des roues (pour des manoeuvres au sol) et un petit bras robotique pour ramasser les tubes d'échantillons mis en cache et laissés en surface par Persévérance. Dans ces circonstances seulement, les giravions transporteraient les tubes d'échantillons vers l'atterrisseur. Caractéristiques des giravions : De tailles proche de celle d'ingénuity, ils auraient une masse de 2,3 kg, vitesse max de 5 m/s, avec au plus des distances de vol de 700 m à une altitude max de 20 m Pour rappel : Les hélicoptères de collecte d'échantillons ne sont pas prévus pour être la principale méthode de récupération d'échantillons sur Mars. Les plans actuels prévoient que le rover Persévérance transporte des tubes d'échantillons directement vers l'atterrisseur (SRL pour Sample Retrieval Lander) . Cependant, si le rover devenait incapable de livrer ses échantillons à bord, les hélicoptères seraient prêts à collecter d'autres tubes d'échantillons précédemment laissés par Persévérance dans des dépôts à la surface Les hélicoptères de récupération d'échantillons seraient nouvellement équipés de roues pour traverser le sol sur de courtes distances et de bras de préhension pour sécuriser les tubes pendant le vol. Prélèvement d'un échantillon en quatre jours : Chaque hélicoptère suivrait une procédure de quatre jours pour récupérer les tubes d'échantillon. Jour 1 : Envol vers une zone proche du tube échantillon. Jour 2 : Approche au sol près du tube et ramassage. Jour 3 : Vol de retour vers une zone proche de l' atterrisseur de récupération d'échantillons. Jour 4 : Conduite près de l'atterrisseur et dépose du tube dans l'espace de travail du bras de transfert d'échantillon de l'atterrisseur. Les scientifiques étudient actuellement d'autres utilisations scientifiques ou d'exploration potentielles des hélicoptères après l'achèvement de l'effort de retour d'échantillons sur Mars. En cas de non utilisation pour la récupération des prélèvements, ou après le décollage du MAV, on pourrait donc envisager qu'une mission de surface soit prolongée, notamment une étude aérienne de la topographie environnante (accompagnement, pourquoi pas, d'un Perseverance encore en état de rouler ?!?!...)
  15. 4 points
    Bonjour tout le monde, Changement de méthode : avant le blabla, le flash compulsif direct, comme ça vous aurez repris votre souffle pour lire : La team Omicron est très fière de vous présenter une image exceptionnelle de Jones-Emberson 1. Aussi connue sous le nom de nébuleuse du casque, c'est une nébuleuse planétaire de 14e magnitude dans la constellation du Lynx à une distance de 1600 années-lumière. C'est une grande nébuleuse avec une faible luminosité surfacique, généralement imagée en bandes étroites. L'étoile centrale de magnitude 16,8 est une naine blanche très bleue. L'objet a été lancé par @Superfulgur avec 9 heures de RVB le mois dernier, lors de ses papillonnages souvent bien inspirés. Puis, après un premier traitement "maison" qui a montré un gros potentiel, nous nous sommes mis d'accord avec @DVernet pour aller plus loin avec de la luminance et "exploser" une image présentée comme la plus belle du monde, faite avec du Ha et un "petit" T1200 . Je ne vous mets pas le lien vers cette image qui "était" la plus belle du monde 🥱 Nous avons eu la chance d'avoir 3 nuits avec un seeing exceptionnel. La FWHM sur les images prises sans filtre était comprise entre 0,85" et 1,2". Il faut ici souligner la qualité exceptionnelle de ce télescope (T1000 Omicron) et de son correcteur. On arrose de l'IR proche au bleu sans une once de défaut optique ! L'image résulte d'un choix de rendu assumé : nous n'avons utilisé aucun filtre anti-IR ni de Ha. On voit donc l'univers à travers la nébuleuse grâce à l'infrarouge. Comme le filtre Ha n'était pas monté, nous avons fait 7 heures de couche rouge supplémentaire pour les extensions. Je les ai fusionnées dans la luminance et la couleur. Il y a 22h de lumière conservées (dont 9h de luminance) prise avec la QHY 600M Pro au foyer du T1000 à F/3.3 et un peu plus de 25h de traitement avec SIRIL, Photoshop, STARNET et un peu de Topaz denoise sans sharpen. Nous sommes en admiration devant cet objet. Comme un œil ouvert sur l'univers profond. La version ci-dessus est un recadrage 4K (oui, vous pouvez déjà zoomer). Ne ratez pas le plein format 8K ici. Il contient des milliers de galaxies jusqu'à une magnitude proche de 26 : Et enfin, le petit lien Astrobin (IOTD du 02/03/2023) : EDIT : APOD 24/02/2023 Merci infiniment et bravo au C2PU, à David et à Serge pour ce partage Bon ciel à tous, et baladez-vous bien PS : spéciale dédicace à @messier63 que j'ai aidé sur le même objet récemment, alors que j'étais sur cette image . Mais je pouvais pas te le dire à ce moment. JF
  16. 4 points
    Salut à tous, comme beaucoup d’entre vous j’ai dernièrement tenté de profiter de l’anticyclone qui a eu la bonne idée de se pointer en même temps que les nuits sans Lune. On est lundi 13 février et le ciel est totalement dégagé, allez hop direction mon nouveau spot à moi que j’ai depuis presque un an maintenant. J’installe le 400 dans les dernières lueurs du crépuscule et je constate qu’il n’y a pas un pet d’humidité qui se dépose sur les surface qui y sont habituellement sensibles. Et cela durera jusqu’à mon départ, qu’est-ce que c’est agréable de ne pas avoir à surveiller l’arrivée de la buée sur les optiques et de dessiner sur du papier bien sec. En attendant l’arrivée de la nuit totale je contemple le ciel à l’oeil nu, c'est l’occasion de se laisser surprendre par un défilé en rang serré des satellites ‘Starlink’ envoyés la veille (je l’ai vérifié après coup). Il est presque 20h et je fais le tour des halos lumineux lointains. Vers l’ouest il y en a un qui monte haut dans le ciel tout en finissant en une longue pointe un peu penchée vers le sud presque jusque sous les Pléiades. Pas normal ce halo, ça serait quand-même pas la lumière zodiacale ? Purée c’est elle, l’axe formé par Vénus et Jupiter est confondu avec celui du halo. Je ne pensais pas la voir depuis la Vendée, l’atmosphère très sèche a en partie aidé à faire cette observation inattendue. Ca promet pour les images à l’oculaire ! NGC 2537 (Arp 6, la Patte d’Ours) dans le Lynx T400 à 295x. Je l'ai déjà pointée plusieurs fois auparavant mais sans jamais la dessiner. Galaxie complexe, au départ on perçoit bien des condensations lumineuses mais il faut un examen assez long pour démêler la structure particulière de cette galaxie pas bien lumineuse ni étendue. IC 2233 dans le Lynx, juste à côté de la Patte d’Ours T400 à 295x. Bien qu'extrêmement discrète elle est très esthétique car elle prend la forme d'un trait de lumière diaphane se faufilant entre les étoiles. NGC 2936-37 (Arp 142) dans l’Hydre Femelle T400 à 295x. Couple de petite taille, on perçoit bien les deux noyaux ainsi que la forme en fuseau de 2937. Un jet lumineux part du noyau de 2936 dans une direction perpendiculaire au grand axe de 2937. La portion de 2936 qui est "à gauche" est très diaphane. NGC 2444-45 (Arp 143) dans le Lynx T400 à 295x. Duo (en interaction) faiblement lumineux, le noyau de 2444 est vu le premier. L'allongement de 2444 est perceptible après un examen attentif. Une condensation est perçue entre les deux noyaux, de laquelle part l'étalement de 2445. NGC 5278 (Arp 239) dans le Grande Ourse T400 à 295X. Couple de petite taille et pas bien lumineux, on distingue tout de même une ample spire émergeant de NGC 5278 et se dirigeant vers la petite NGC 5279. Cette dernière laisse entrevoir l'allongement correspondant à sa barre, mais pas de spire. Au rayon des NP : NGC 1501 (l’Huître) dans la Girafe T400 à 295X. Nébuleuse assez diaphane d'où un grossissement modéré. Pas de halo, le contour de la coquille est bien défini, ovalisé mais pas régulier. Centrale bien ponctuelle et lumineuse. NGC 1535 (l’Oeil de Cléopâtre) dans l’Eridan T400 à 440X. Belle nébuleuse bleutée dont la coquille et le halo sont facilement vus grâce à leurs délimitations nettes. La coquille est cabossée et la centrale est un peu excentrée. Des détails à l'intérieur de la coquille mais confus. Sensation de texture rayonnante dans le halo. Cette NP m'a fait penser à la Blue Snowball. HDW2 dans Cassiopée T400 à 88X et OIII. J'avais déjà commencé deux croquis de cette NP auparavant. Vaste nébulosité dissymétrique difficile dont on perçoit tout d'abord le cerne qui relie les étoiles formant un arc caractéristique. La vision décalée aide à percevoir le reste. C'est tout pour cette session. Sur la route du retour j'ai le plaisir de constater que toutes les communes traversées ont coupé 100% de l'éclairage public. La seule pollution lumineuse qui subsiste provient des entrepôts et des zones industrielles qui n'ont rien changé à leurs habitudes nocturnes. Cette réduction de la pollution lumineuse a peut-être aidé à voir la lumière zodiacale. On passe à la soirée du 19 février, le ciel est un peu moins transparent que le 13, la lumière zodiacale est toujours là vers 20h mais moins visible que lors de la session précédente. IC 289 dans Cassiopée T400 à 295X et UHC. Détectable sans filtre sous la forme d'une tache faible et diffuse, la structure en anneau ovale est plus facilement analysable avec un UHC. La coquille prend une forme de citron aux extrémités plus lumineuses que le reste. Une portion de halo peut être détectée dans l'axe perpendiculaire aux extrémités. NGC 2207 et IC 2163 dans le Grand Chien Merci à Alexandre pour l'idée vue dans le dernier AS mag . T400 à 220x et 295x. 22° de hauteur au passage au méridien sud donc la luminosité apparente de ce duo en souffre. Pourtant la structure de NGC2207 se révèle en partie, d'abord le noyau et l'étoile qui en est très proche, puis le bulbe (de petite taille), puis un bout de spire à 1h du noyau, dont on devine ensuite qu'elle enveloppe le tout en partant vers 'la gauche'. IC2163, très faible et diffuse, ne révèle que peu de structure. Hickson 30 dans l’Eridan T400 à 220x et 295x. Les composantes (a) et (b) sont faciles, (c) ne se révèle que par instants et (d) idem mais les instants sont plus rares. (a) est un disque diffus mais il montre aussi une barre. (b) est un fuseau. (c) est un court fuseau et (d) m'a paru quasi ponctuelle. Hickson 51 dans le Lion T400 à 220x. A 220x les composantes (a) et (c) se détachent bien du fond de ciel, la (d) demande plus de patience. La (e) est quasi stellaire et se voit assez bien, la (b) est diffuse mais se laisse attraper par instants assez fréquents. La (f) n'est pas séparée et seulement vue que comme un allongement de la (a) et la galaxie (g) n'a pas été vue. Hickson 54 dans le Lion T400 à 440x. Courte chaîne difficile à distinguer à 220x en raison de la faible luminosité combinée à la petite taille, pour comprendre sa forme j'ai dû grossir assez fortement. On devine d'abord la portion 'gauche' de la chaîne, avec de l'attention elle s'avère être composée de deux taches, la composante (b) étant celle qui ressort le mieux à cause de son aspect ponctuel. La composante (a) arrive ensuite, plus large et diffuse. Puis le reste de la chaîne est deviné mais sans séparer les composantes (c) et (d). Encore plus difficile que HCG 55 du Dragon qui a une structure similaire. NGC 7253 A et B (Arp 278) dans Pégase Ce dessin date de novembre 2022 en compagnie de mon astropote Pascal, mais à ce moment-là je n’ai pas ouvert de post sur Astrosurf juste pour ce dessin. T400 à 295X. Joli couple, petit et faiblement lumineux mais qui montre tout de même des détails intéressants. Les soirées suivantes ont été couvertes, c'est donc tout pour la nouvelle Lune de février
  17. 4 points
    En fait elle est en bande étroite... Hem...
  18. 4 points
    Un casse féérique, pour moi, ce serait plutôt d’aller piller les coffres du Trésor Public à la Banque de France, histoire d’offrir à boire du bon pinard à tous les clodos (ou un truc enfin utile du genre - vous voyez l’esprit - rincer le gosier du petit peuple plutôt que financer les dépenses somptuaires de l’Elysée avec nos impôts !) Sinon, le papier avance des preuves décisives en faveur du cratère d’impact en effet
  19. 4 points
    C'est vrai qu'ils le font exprès Je vais faire un montage que je publierai ici et on le critiquera tous ensemble
  20. 4 points
    Bonjour, Voici une autre galaxie prise au newton 150/750 en poses courtes: NGC925 dans le Triangle. NGC 925 est une galaxie spirale barrée rapprochée et située dans la constellation du Triangle. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 326 ± 16 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 4,81 ± 0,41 Mpc (∼15,7 millions d'a.l.)1. NGC 925 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784. Avec une brillance de surface égale à 14,58 mag/am2, on peut qualifier NGC 925 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant. (Source: Wikipedia) Les infos: Newton Skywatcher 150/750 + correcteur de coma Skywatcher Player One Neptune-c II IMX464 + filtre IRcut. Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 1200 x 5s Gain 400/650 Traitement Sirilic, GraXpert, Siril, Photoshop (APFR, Astropanel X). une brute de 5s: (on voit (presque) rien ) Pas la cible adaptée pour les poses rapides L'essentiel est de s'amuser.
  21. 4 points
    Dans la foulée du fil précédent et en rapport avec d’autres sujets déjà ouverts ici, je me permets de relayer cette vidéo d’Hugo Lisoir sur le monde de Jupiter, que je trouve pédagogique et bien documentée :
  22. 3 points
    Bonjour. Pour information nous avons relâché dans la nature une version beta de la future 1.2.0. Cette mouture embarque un nombre important de nouveautés, que je ne pourrais pas citer ici, ni même dans la release notes que personne ne lirait. Nous avons donc fait un résumé, visible ici, que je vous invite tous a aller voir. De plus, cette version vient avec une toute nouvelle documentation. Alors je vous vois venir : - oui mais c'est presque tout en anglais Oui c'est vrai, seul 50% de la doc est traduite à ce jour : je compte donc sur la communauté pour la traduire. Personnellement le projet Siril (qui n'est plus seulement un logiciel, mais tout ce qui gravite autour) est devenu trop gros pour moi pour que je me tape toutes les traductions. J'ai déjà rédigé une bonne partie de ces pages en anglais et je fais la traduction de l'application (alors que personnellement je l'utilise en anglais). Je vous avoue qu'on a vécu un mois de folie avec @Vincent-FA et @cissou8. Ca va donc être l'heure de souffler un peu, et de regarder les rapports de bogues s'empiler. Bonne journée.
  23. 3 points
    Hello ! Je vous propose ma version de la tête de cheval un objet que je repousse chaque année pour en faire d'autres depuis fort longtemps Cette fois je l'ai eu sur la fin de saison in extremis ... en Ha RVB Le tout en bin 1 avec la 533Mono @ -5°, TN200 F5.2 + Paracorr II sur AZ-EQ6 Filtre Ha 7nm Baader en 15 x 5 min + Filtres RVB Baader 3 x 30min Acquisition NINA guidage PHD2 Process : Pix & PS Pas un seeing de fou fou mais l'image passe enfin c'est mon avis ! Dommage pour les aigrettes qui polluent mais c'est le Newton !
  24. 3 points
    Bonsoir à toutes et tous , Remis ça hier soir , du mieux côté ciel mais encore des avions entre moi.........et Mars , bien calculer son coup.......pas encore ça Newton maison de 400 F/D 4 , miroir SkyVision en Zerodur , capture avec Genika Astro , traitement AS!3 - R6 , AstroSurface et PIPP . animation de Mars le 20/02/2023 de 9 img , de 19h44 à 20h30 TU , caméra ASI 224 MC , no ADC , image avec resize factor de x1.200 . avec A R . image 2 de l' animation du dessus , à la taille de capture . animation de Mars ( première version , traitée un peu hard ) , le 20/02/2023 de 17 img , de 18h48 à 20h30 TU , caméra ASI 224 MC , no ADC , image avec resize de x1.30 . simulation avec Winjupos le 20/02 à 19h22 TU , Olympus Mons pile au milieu . une petite en B à 20h40 TU , peu d'images car le toit était là , caméra ASI 290 MM + filtre B Astronomik , no ADC , traitement avec AstroSurface et resize de x1.30 PS ; je viens de remplacer les deux premières animations du début , par ces deux nouvelles vidéos retravaillées et réduites aussi Michel
  25. 3 points
    Bonjour à tous bon, je pensais ne plus m'occuper de mars avant sa prochaine opposition, mais hier, elle me narguait tant, là, tout en haut dans le ciel, que je n'ai pas pu résister Faut dire que les conditions étaient particulièrement propices..;Dommage d'ailleurs que cette soirée n'ait pas coïncider avec un premier quartier de lune, je pense que j'aurais fait des images extra Lieu: Savoie, 850m Ciel clair, légèrement voilé température douce (trop même pour la saison...), environ 5°C humidité faible vent nul seing très bon voire excellent, enfin ! D'ailleurs en visu, les observations en CP ont été les meilleures que j'ai pu faire depuis un certain temps...notamment sur les nébuleuses planétaires type neb du clown, fantôme de jupi, ou encore le trapèze d'orion à 460x...étoiles E et F très faciles, et pleins d'autres plus faibles dans le secteur... Mais revenons à notre planète rouge: t500/2000 + poweermate 4x ZWO 385c + IRcut 5000 images retenues sur 23000. Voulait en faire plus mais soucis de suivi avec ma table équato; après 4 minutes d'acquisition, la planète se barre du champ (tout petit certes) de la caméra... traitement autostakkert, astrosurface, gimp Image prise à 19h46; diamètre environ 9" voilà, j'ai un peu transformé ce post en CROA mais bon, c'était si bien Et si je pouvais avoir les mêmes conditions lors de la prochaine lunaison...
  26. 3 points
    Bonsoir à tous, Petite nébuleuse de la méduse jpeg d'il y'a 2 semaines. Bien cropée car mon filtre OIII me fait une sorte de vignettage clair non identifié. SV 300 ASI 6200MM Pro Fitres Antlia Luminance = 80%Ha 20%OIII SII 24*3 minutes Ha 23*3 minutes OIII 25*3 minutes Beaucoup d'humidité et seeing proche de 2. J'espère que vous apprécierai! Bon ciel à tous!
  27. 3 points
    Salut à tous Je ne vous présente pas cette galaxie de la constellation de la girafe, dont plusieurs images ont été postées récemment ici. Ce n'est pas la première image pour mois également de cet objet, je l'ai imagé avec mes différents setups depuis mes débuts en Astrophotographie (çà commence à dater!!) C'est donc une version actualisée de cette galaxie avec la 2600mc et pour relever les couleurs de cette spirale , j'ai utilisé une image faite à la ST10 et le même télescope. L'apport de ce capteur m'apporte plus de pêche dans le rouge, domaine spectral où elle excelle. Les données techniques : pour l'ensemble du champ : CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI2600MC 203 poses de 300 secondes à -10°c (1x1) Pour la galaxie : CTA 320 f/d 7.2 (Barlow ASA 1.8x) Caméra SBIG ST10-XME Luminance : 32 poses de 600 secondes à -15°c (1x1) Couleurs : Couleurs : R 7x600sec, G 6x600sec, B 8x600 sec (binning 2x2) cliquez sur l'image pour la voir à 100% @+ Christian
  28. 3 points
    https://arxiv.org/pdf/2302.07256.pdf JADES NIRSpec Spectroscopy of GN-z11: Lyman-α emission and possible enhanced nitrogen abundance in a z = 10.60 luminous galaxy Our NIRSpec spectroscopy confirms that GN-z11 is a remarkable galaxy with extreme properties seen 430 Myr after the Big Bang.
  29. 3 points
    C'est moi qui suis désolé Alain ! J'ai pris ça au premier degré, je dois être très fatigué. Venant de toi, ça m' a beaucoup surpris, d'où ma réaction
  30. 3 points
    Oui promis, c'est ma dernière image de comète, enfin du moins E3 ZTF. C'est un peu la galère pour avoir les étoiles nettes. Même si à l'empilement avec rejet on peut jouer sur les sigmas, il reste toujours des trainées. ou alors c'est la queue qui disparait. D'autant plus délicat quand le champ est très riche en étoiles comme cette fois. Moi aussi, je tiens à remercier @Victoria - Elsasstronomy pour son excellent (et vivant) tuto sur le traitement des comètes avec Siril qui m'a été bien utile. Donc voici, avec la petite 80ED, le Sony a77, 150x1mn, 800isos je m'aperçois que la queue ionique est presque invisible sur le post par rapport à mon original
  31. 3 points
    Merci à tous, vous me rassurez pour les couleurs que je voie si mal. Merci Glob et Raphaël ????????? Je n'ai jamais eu l'intention (ni la prétention) de présenter la poindre photo à l'APOD ou autres concours. Effectivement, c'est plus esthétique une fois recadrée. En fait comme je l'avais faite au 200, j'ai un peu négligé cette vue. Peut-être un prochain pano avec IC 405, si la météo le permet. Merci PETIT OURS et Philippe, c'est sympa Merci beaucoup Patrick Merci COM423
  32. 3 points
    A poil!! à poil!! à poi l!! Et David aussi. Et j'aimerais faire la photo. Salut Serge Pedro
  33. 3 points
    Salut skuenlin On peut commencer, ou il faut vraiment attendre ta publication? A+ Pierre
  34. 3 points
    Bonjour a toutes et a tous Oui nous etions chanceux ici au chili d avoir cette occultation visible (ou presque) Il faisait encore jour l orsque jupiter disparu , N étant pas visible de chez moi(trop basse j ai du me déplacer, et un peu avant de l émersion une trainée de nuage m'a empecher de voir celle ci😬 la je pense que la j ai dis des gros mots .... Bon j ai quand meme réussis a sortir queques photos souvenir de ce moment magique. Les prise de vues ont été faites sur un trépied photo avec le canon 600D les vues 487 avec un 24/105mm a 24mm f4 Les autres avec le 70 -200 de canon( sur les trois premiéres venus est visible Bons cieux a vous
  35. 3 points
    dû au shifting ? Si oui c'est violent là. Tenter de faire 2 allers retours complet du primaire le long de baffle pour étaler la graisse, et si cela ne corrige pas, peut-être envisager un changement de graisse pour repartir sur une solution plus stable. Perdre un objet du champs en agissant sur la map avec un 9mm, cela ne me semble pas normal, même avec un peu de shifting.
  36. 3 points
  37. 3 points
    Voilà qui me semble mieux, en tout cas sur cet ordi (qui n'est pas le même que celui où je traite mes photos, plus puisant et surtout sans internet !
  38. 2 points
    Salut à tous Cela fait un long moment que je n'ai pas posté ici Mai voici un retour avec un tout nouveau setup qui fonctionne pas mal même si il reste encore quelques trucs a régler Une cible bien connue mai dont ont ce lasse pas toute la technique décrite dessous alors a bientôt jéjé Condition Météo: Température EXT: 5° à 1° Humidité 50% à 70% SQML: 19.5 Lune: en Vierge et Sagittaire de (95% à 90% à 35%) Imaging information Mount: EQ6 R-Pro2 Optics: ASKAR FRA-600 Camera: ZWO Asi-6200 MM PRO Echantillonnage: 1.30 (''/pix) Refroidissement: CCD -10° Filter: HA 6nm AstronomiK Gen2 Software: N.I.N.A Exposure: H.Alpha 72 x 300sec ( 6h ) Février: 7/8/14 Binning1x1 Gain: 100 Offset: 50 Guiding via N.I.N.A pulse guide ZWO ASI-120 mini 1 sec Binning x2 Bias x101 Dark x51 Flat x21 Treatment Pixinsight and Photoshop cs6 FULL ici : ngc.2024_3.tiff
  39. 2 points
    Bonjour, Suite au post de @Pipime ici, je trouve qu'il pourrait être intéressant d'échanger sur vos différents montages et optimisations pour du visuel sur Schmidt Cassegrain. Nous avions déjà échangé avec certains à ce sujet en face, mais comme d'autres ne passent qu'ici, c'est très dommage de ne pas avoir leurs retours également Je profite du post pour demander à @BL Lac (qui utilise trois crayford différents - JMI, Moonlite et Baader - sur chacun de ses 3 tubes) quels sont leur tirages respectifs tube rentré au maximum de ces différents crayford, et surtout quel montage il ajoute derrière (rc 1.25, ou autre) pour du visuel. Bien entendu nous pouvons aborder aussi bien les montages plus adaptés au ciel profond que ceux plus spécifiques aux observations planétaires. Pour apporter en vrac quelques premières pistes d'échange, j'utilise parfois le réducteur .63 en visuel car je ne dispose que d'oculaire en 31.75 (10 14 24 35mm). Le réducteur m'offre la possibilité d'obtenir avec mes oculaires actuels de nouvelles pupilles de sortie (panel de 1 à 5,5mm) et d'utiliser un filtre Oiii Astronomik 1.25 moins onéreux qu'un 2". Selon les courbes de Ken Hutchinson (Celestron SCT Vignetting Analysis, Version 1.5) la perte d'ouverture arrive assez rapidement derrière le réducteur. Rien d'étonnant quand on voit la compensation qu'il faut déjà appliquer sur le focuser une fois le réducteur monté. Du coup, je garde un tirage très maitrisé derrière : bague sct t2 très courte, renvoi t2 miroir, et porte oculaire : Je parviens ainsi à maintenir mes miroirs assez proches du calage d'origine. Pour les observations planétaires, la question reste la même mais j'ajoute cette fois un adc et une bino (merci encore à @Olivier Meeckers et @jldauvergne), montés sur un porte oculaire fiable en sortie de SC. Le tirage augmente de manière conséquente évidemment, et la télécentrique 2x de chez ES compense tout. Les miroirs se maintiennent à leur exacte position d'origine (visualback et renvoi prisme celestron d'origine). Moins de 15 degrès de rotation de focuser, pourtant le montage est extrêmement différent : Un petit regret de ne pas avoir de bague M54 (je crois) vers t2 pour retirer le très lourd PO de la telecentrique (comme il est possible de le faire aisément chez TV) Voilà pour un début d'échange Olivier
  40. 2 points
    @Cyril Richard, @Vincent-FA, @cissou8. Ceux que je connais. C'est génial ces nouvelles fonctionnalités. J'y ai passé un peu de temps aujourd'hui sur une future image du T1000 pas encore mûre... Vous êtes à l'écoute et totalement en phase avec ce qui se fait de mieux. A nous maintenant d'en tirer le meilleur... Comptez sur moi pour ça 😉 Bravo JF
  41. 2 points
    Ah ? Pour une fois c'est moi qui te fais découvrir un objet céleste ! Merci pour ta visite, Laurent. Décidément, quel succès pour cette Hart-Dengel-Weinberger 2 ! J'imagine que tu étais au traditionnel rassemblement de Blieux ? Ca serait la Patte d'Ours au T1m alors... j'attends de voir le résultat Merci Olivufu. Moi j'y vois une bonne bouille hirsute :
  42. 2 points
    @jeffbax Vous savez que je n'ai rien contre les couleurs qui flashent...
  43. 2 points
    Je te laisse les courbes du c14, ce sera interessant d'en savoir plus quand on connaitra ton tirage complet oui, et Celestron propose toujours un montage d'origine vraiment très (trop) risqué (serrage à vis, même en 2023, et renvoi en plastique) bien que ce dernier me donne de belle image étonnamment. Il demeure utilisable uniquement avec un oculaire petit, léger voire peu onéreux en effet car un montage serré par vis qui tourne peut aisément conduire à la chute du contenant, contrairement à l'annulaire ou au clicklock. Ma limite est que je ne monte justement jamais trop les pattes du trépied, limitant les observations de ce genre. L'habitude aussi, sur la lune surtout. Lorsque l'on commence à prendre ses marques avec le renvoi, il est difficile de repasser sans, sans se torturer la tête pour pointer Merci en tout cas pour ce premier partage d’expérience de montage visuel sur SCT.
  44. 2 points
    Merci une fois encore Daniel ! Toutes ces images sont fabuleuses Mais plus encore qu’en elles-mêmes, c’est pouvoir les contempler que je trouve bouleversant : l’empreinte que laissent ces tours de roues sur un autre monde symbolisent ô combien l’aventure palpitante de l’esprit humain, ses potentialités, ses capacités parmi les plus impressionnantes et prometteuses ! Puissions-nous n’en être encore qu’aux prémisses de l’aventure humaine, aux balbutiements de nos explorations et de nos découvertes ! Puissions-nous grandir assez et à temps en tant qu’espèce (en sagesse j’entends) pour vivre encore et encore, malgré nos terribles erreurs de jeunesse, afin de nous offrir une nouvelle chance de futur... Parce que dans sa version (gros) bêta actuelle, le temps de l’homme moderne - Homo Numericus - est compté : va falloir débuguer fissa ses monstrueuses contradictions et ses petites frustrations avant qu’elles ne lui soient fatales !
  45. 2 points
    Quelle série folllllle, je n'avais pas vu !! Merci de nous rapporter tout ça de tes voyages nocturnes. Quel délice ! Je retiens immédiatement les ngc 2537, 5278 qui me touchent, mais alors c'est surtout HDW2 qui me tape dans le collimateur. Notée au programme pour une future observation, mais je ne l'aurais très probablement jamais au regard des éléments discrets qui ressortent d'un t400 Oiii et de l'oeil de son observateur surtout. HDW2 a quelque chose de sensationnel sur ton dessin, j'en imagine l'observation qui devait être vraiment touchante. Cette dysmétrie type comète et ce pont d'étoiles, quelle beauté !!!!
  46. 2 points
    Merci infiniment Christian Merci Olivier Moi aussi sur mon écran calibré c'est la première que j'ai faite. C'est quand j'ai vu que tout, ou presque, avait disparu que j'ai monté les niveaux. Merci beaucoup Martin @COM423 La prise de vue à été faite la nuit du 10 au 11 février. Dans le Taureau, elle "s'approchait" de Mars. Merci Patrick pour ton appréciation
  47. 2 points
    Bonsoir à toutes et à tous C'est avec un peu de retard que je partage de nouveau avec vous ce souvenir de notre belle comète qui nous a tant régalés. Le 13 février dernier, en première partie de nuit, j'ai pu bénéficier d'une belle fenêtre météo pour l'imager à proximité de l'amas ouvert NGC1647 dans le Taureau. C'est également la première fois que je publie une image issue d'une session cométaire, au terme d'un traitement sous SIRIL, "comète et étoiles nettes" (au passage, je te renouvèle mes remerciements, Victoria, pour ton excellent tuto sur ce sujet). L'image est loin d'être parfaite et j'ai perdu un peu de signal sur la comète lors du traitement, notamment sur la très faible queue de plasma ; soyez indulgents Setup : Newton 201/900 avec correcteur-réducteur TS-Optics Maxfield 0.95x sur monture Orion Atlas EQ-G sans autoguidage, avec imageur APN Canon 700D non défiltré, pour un temps d'intégration de 25mn30s par empilement de brutes de 30s à ISO 1600. Traitement SIRIL-Starnet avec DOF (15/15/15) et cosmétique GIMP pour la fusion des calques. Bon ciel à toutes et à tous. Patrick
  48. 2 points
    Le Kenko comme le Nisi et bien d’autres (Hoya…) sont des filtres au « Didyme » (verre dopé aux oxydes de praséodyme et de néodyme). Ils coupent donc la même chose. Il y a d’ailleurs fort à parier que le verre vienne du même fabricant et que seul le porte filtre vienne d’ailleurs. Un peu de lecture : https://www.webastro.net/forums/topic/168745-les-filtres-au-didymium-pour-lutter-contre-la-pl/
  49. 2 points
    C'est très beau, surtout les draperies faibles qu'on ne remarque pas forcément quand il y a les étoiles...
  50. 2 points
    C'est largement mérité. Bravo à l'équipe.