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Affichage du contenu le plus aimé depuis le 20/04/2024 dans toutes les zones

  1. 30 points
    bonjour à toutes et à tous Comme william avait ouvert un sujet avec Clavius , j'en ouvre un autre avec ce cratère pas si souvent imagé ! CFF 300 f/d de 20 ASI 178MM filtre rouge le 4 avril 2020 , ça date un peu .......... à vous ! polo
  2. 29 points
    Bonjour les amis, Les dernières semaines de vaches maigres pour les observations n'ont pas eu que des inconvénients (même si c'est mieux quand il fait beau). Elles ont laissé du temps au traitement et à la gestation d'images, dont particulièrement celle-ci. L'idée est née avec @GuillaumeGZ, avec qui nous partageons beaucoup, suite à la publication d'un travail colossal effectué par un groupe d'une quinzaine de photographes en plus de 250 heures. Ils ont détecté les extensions de M51 comme jamais, dont en Ha. Guillaume voulait tenter cette détection et de mon coté je voulais un truc avec plus de résolution. On a d'abord pensé à des poses rapides au T350 pour la galaxie... C'était déjà pas mal. Mais en voyant s'accumuler les poses en luminance, on a changé de calibre. Exceptionnellement, nous avons marié les données issues du T1000, publiées en 2021 par la team Omicron avec celles du T250 f/4 de Guillaume. Il y a au T1000 f/3.2 8h10 de luminance et 1h45 par couche RVB - Ancienne CCD STX. Au T250 f/4 il y a 58h de L conservée sur 69h + 18h de Ha et 3h de RVB avec une 2600 MM Pro. Soit environ 92 heures. Durant ces dix derniers jours, entre les transferts de données, les versions intermédiaires et les choix partagés de rendu, on a bossé dur et finalement on s'est arrêtés sur l'image suivante. Elle résulte des compromis et corrections à tous les 3 avec @Superfulgur. Ne ratez pas la FULL en 6000 pixels : C'est un résultat tout en compromis que nous proposons, dont les différentes étapes de mixage seraient bien trop longues à expliquer en détails. En gros, tout ce qui est LSB (extensions lointaines) provient du T250, ainsi que le Ha. La galaxie jusqu'aux moyennes lumières vient du T1000, ainsi que les étoiles faibles et pétouilles de fond de ciel. Les extensions proches sont du T1000 + T250. On est à MAG 24 environ avec l'ancienne STX contre un peu plus de 22,5 avec le T250. Ca reste cohérent. La dynamique est monstrueuse et pour garder un aspect visuel équilibré, la galaxie est laissée en hautes lumières et brille fort. Le Ha a été intégré dans la couche rouge. Enfin, la couleur RGB vient d'un mixage des 2 télescopes. L'image du T1000 a été un poil réduite et celle du T250 agrandie raisonnablement. Pour finir on a gardé du bruit dans les extensions. On peut lisser ces extensions encore plus, même complètement, mais ça dénaturerait trop ce signal, extrêmement ténu. Ca moutonne déjà un peu là. Pour partage voici la L de 58h, déjà débarrassée d'une grande part de halos en prétraitement "spécial" (il en reste encore). Montée d'histogramme en GHS avec SIRIL + un masque sur la galaxie. On voit bien les structures de marée et c'est déjà surprenant. Et le petit lien Astrobin : La team remercie infiniment Guillaume pour ce partage et cette réalisation. Nous n'aurons jamais le temps de télescope pour attaquer ce type de LSB. Mais comme c'est moins le diamètre que le rapport F/D, la noirceur du ciel et le temps de pose qui comptent pour ces extensions, ce partage nous permet d'y accéder quand même. Voilà... On en est assez contents. Espérons qu'elle vous fera voyager aussi. Bon ciel. JF
  3. 28 points
    hello, image pas fraîche (de l'année dernière), mais traitement plus frais Il y avait 12 heures de poses avec une 2600MM à f/3,8, ca devait être sa première sortie ou pas loin. Avec une vue de plus près.
  4. 26 points
    Bonjour à tous suite à mon image réussie de Théophile, Cyrille et Catherine du 14 février, j'ai consulté mes archives (pas très anciennes !) et trouvé une image quasiment identique point de vue résolution et éclairage mais...prise en phase descendante puisque réalisée en septembre 2023 au matin. Bon, celle du 14 févreier est quand même un cran au dessus... J'ai fait un petit montage pour les mettre côte à côte. C'est amusant et intéressant de les comparer ainsi sur des phases lunaires opposées Et j'en ai profité pour peaufiner le traitement de mon image du 14 février... Celle de septembre faite avec une caméra ZWO 178mm et la plus récente avec une QHY 678 Toutes les deux au filtre rouge; focale identique Traitement AS3, astrosurface, Gimp pour les 2
  5. 25 points
    bonsoir , cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant, mais ce coup ci sans la lune , toujours avec la FS60 et son correcteur et le Sigma FP refiltré. 147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100% bonne soirée Olivier
  6. 24 points
    Bonjour à tous, Alors hier au soir, j'avais trop envie de faire de l'astro (observation + imagerie) et avec cette lune bien présente, j'ai juste fait M5 que je voulais rajouter dans ma petite collection Pour cette image, j'ai fait 41 x 180s + 54 x 30s pour que je n'ai pas de surexposition au centre étant donné qu'il est déjà bien brillant au centre donc j'ai voulu assurer le coup pour pas le cramer. Bon, il n'y a rien d'extraordinaire mais je suis content d'avoir fait de l'astro cette nuit.
  7. 23 points
    Très belle image Polo ! Pas souvent imagé en effet, je suis rarement tombé sur une bonne nuit pour celui-là, il n'est stratosphérique mais c'est tout ce que j'ai, il date, comme toi de 2020 mais du 4 avril, en ces premiers 6 mois de l'année, je ne peux imager qu'en fin de premier quartier, avant c'est le jour où c'est trop haut la nuit !
  8. 22 points
    Salut, il ne faut pas être bien sain d'esprit pour imager de minuscules galaxies de magnitude 14 sous la Lune à 98%, à 20km de Paris Après les résultats satisfaisants obtenus la nuit dernière, j'ai adopté la même stratégie, en m'éloignant encore plus de la clarté lunaire vers le nord. J'arrive à une magnitude limite de 20,8, soit un dixième de perdu par rapport à la nuit dernière. Arp 104, appelé aussi Système de Keenan, est un couple de galaxies (NGC 5216 et NGC 5218) en interaction dans le nord de la Grande Ourse, à environ 17 millions d'a.l., et reliés par un pont de matière galactique de 22000 a.l. de long. Le champ contient aussi la galaxie spirale à faible brillance de surface NGC 5205 située à environ 89 millions d'a.l. ainsi que de nombreuses autres plus petites. Le champ complet : Un recadrage : Et enfin la luminance annotée : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 250*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence passable (FWHM médiane 2,2" après empilement), lune presque pleine (98%), pollution lumineuse de l'IdF
  9. 22 points
    un cratère rarement imagé pour ma part ma dernière image remonte à 2019 avec le CFF 350 Double clic
  10. 21 points
    Bonjour à tous Debutant en astrophoto, c'est mon premier post sur ce forum, que je suis depuis longtemps. Je vous propose ma version du rapprochement du 10 avril ( Comete 12P / Jupiter / Lune cendrée / Uranus) Photographié pres de Montpellier, avec un Canon 60D, 5*20sec + 1sec, F5, 153mm, ISO 800, sur monture Star Adventurer. Bon ciel à tous.
  11. 20 points
    Pôle Sud et Mons Mouton Pas souvent imagé, le Pole Sud lunaire présente quelques belles cibles, notamment les cratères Moretus (avec son éjectat remarquable), Démonax et Schomberger mais on trouve aussi une petite chaine montagneuse très intéressante mais assez difficile à imager, formée par la réunion des remparts des cratères météoritiques environnants (Malapert, Nobile et Scott). Cette formation se situe à une latitude d'environ 5° Sud et a été baptisée récemment, en mai 2022 : Mons Mouton Cette chaine a été nommée en l'honneur de Melba Roy Mouton ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Melba_Roy_Mouton ), mathématicienne afro-américaine (1929 - 1990). Elle a été programmeuse en chef au Goddard Space Flight Center et s'est occupé des calculs de trajectoire des premiers satellites US. Pour en savoir plus: https://planetarynames.wr.usgs.gov/Feature/16070 Vue globale du Sud lunaire (bon l'image est à l'envers, mais c'est moi qui décide de ce qui rend le mieux ) Recadrage sur la région du Pole Sud Zoom sur Mons Mouton qui laisse apparaitre un petit impact sur la crête Nord Melba Roy Mouton (1929-1990) Captures réalisées le 17 avril 2024, setup : C11 XLT + ASI178MM + filtre rouge + AstroSurface V2 bon ciel a toutes et a tous Lionel
  12. 20 points
    Bonjour, C'est une cible peu commune et assez difficile que je vous propose aujourd'hui, un couple de galaxies en interaction Arp83 composé des deux galaxies NGC3799 et NGC3800 qui dessine un héron, rappelant fortement la plus célèbre galaxie du même nom alias le couple NGC 5394/5395 (ou Arp 84) mais c'est 2x plus petit en taille... ! NGC 3800 fait à peu près 1.7' x 0.5' NGC 3799 environ 1.1' de diamètre Pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai accumulé les poses mais le seeing peu coopératif du moment ne m'a laissé au final que 6 à 10h d'exposition selon le degré de sélection des images. Pour le traitement, j'ai tenté la totale en explorant deux pistes que j'avais tendance à délaisser jusqu'à présent : la correction de gradient appliquée à chaque image prétraitée, plutôt qu'une correction appliquée uniquement au compositage et la registration en dithering pour essayer de grignoter un peu de résolution Voici donc le résultat obtenu : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Sur 6 nuits durant les lunaisons des 10 mars puis 08 avril 2024 : * 13/14 mars 2024 * 03/04, 05/06, 11/12, 12/13 et 14/15 avril 2024 184 poses retenues sur 297 poses de 02min, Temps d'intégration de 06 h 08 min Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage porté à 0,83"/pixel (75% du dithering) Outre la vedette (Apr83), le champ regorge de petites tâchouilles, je vous invite à le parcourir sur la full Pour ma part, j'aime bien : * la faible UGC 6669 * le belle PGC 36366 : Voici une autre version, sans dithering, avec l'échantillonnage natif de 1.25"/pixel qui résulte d'un mix entre un traitement classique (avec correction de gradient uniquement sur l'empilement) et le résultat obtenu avec retrait de gradient sur chaque image prétraitée avant empilement. Mix des deux, car j'obtenais une image certes plus propre mais aussi plus sombre par la seconde voie, je ne sais pas pourquoi (?). 297 poses de 02min, Temps d'intégration de 09 h 54 min et de quoi identifier les tâchouilles : Ce n'était pas une cible facile et je suis plutôt content du résultat obtenu, j'espère que çà vous plaira aussi Bon week-end et bon ciel à toutes et tous
  13. 20 points
    Coucou ! texte court cause gamelle moto et épaule droite en vrac ! Newton 158x1220 barlow x2 et fuji xt20 mode4k A plus tard les ami(e)s !
  14. 20 points
    Ce n'est peut-être pas mon meilleur mais les autres ont une libration moins favorables, trop d'ombres, donc va pour celui-ci, dans une division inférieure. C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / Barlow Ultima x2. @ALF, tu peux venir !
  15. 19 points
    Bonjour les amis la meteo clemente a duré 2 jours soit le 18 et 19 avril ciel clair mais turbulences tres presentes j ai quand meme fait quelques photos doctelescope 460 f 4.2 barlow 2 fois et filtre ir 742 et parfois filtrre rouge
  16. 19 points
    Coucou Paul Un pour tous les shoots Et voili voilou mon shoot
  17. 19 points
    Bonjour À tous, pour le fun une nouvelle fois , une petite Saturne sans prétention à trente degrés, donc jour bien levé. pas de dérotation, PSF et un peu de cosmétique. 30% de 9000 images Bon week end à tous! Quentin
  18. 18 points
    Bonjour à tous, Une très jolie galaxie qu'on aime refaire, surtout avec une nova. Bon ciel, Jérôme
  19. 18 points
    Hello, Après presque un an sans dessiner, j'ai eu l'opportunité d'observer la semaine passée depuis le col du Marchairuz, à 1400m. La première nuit m'a gratifié d'un ciel cristallin, et d'une bonne noirceur (avec un SQM à 21.57). Malheureusement, une migraine m'a contré à rentrer prématurément. Le ciel était plutôt bon, mais la nuit très humide. J'ai eu une très belle vision de NGC 4490, que je dessinerai une prochaine fois. Pour éviter d'avoir à m'embêter avec la rotation de champ due au passage au zénith, j'ai décidé de temporiser en visitant M64. Je ne suis pas super satisfait du dessin, je n'ai pas assez marqué l'angle de la bande de poussières, alors que j'ai pourtant identifié que la zone était moins claire autour du noyau... Il faut dire que plus le temps avançait, plus j'avais de la peine à déchiffrer l'image, à ma grande incompréhension. La raison s'est ensuite clarifiée : l'humidité est tombée d'un coup et la moitié de mon miroir primaire était embuée. J'ai donc été malheureusement contraint de plier. C'est mon premier dessin de 2024, j'espère pouvoir en produire d'autres de meilleur acabit. Astronmoicalement, José
  20. 18 points
    La 2ème édition d'Astronomie solaire arrive ! Une édition revue et largement augmentée avec 128 pages en plus par rapport à l'édition originale Disponible à partir du 29 avril La pratique de la passion solaire peut revêtir des formes bien diverses, de l’observation visuelle à l’imagerie à haute résolution, de l’usage d’instruments du commerce "clefs en main" à la conception et la réalisation complète de télescopes spécialisés, de l’observation en lumière blanche à celle offerte par les filtres à bande étroite. L’objectif de ce livre est de servir de guide pour chacun de ces aspects, en offrant une multitude de conseils et d’exemples, adaptés à différents niveaux de lecture. La 2ème édition d'Astronomie solaire est arrivée ! Une édition revue et largement augmentée avec 128 pages en plus par rapport à l'édition originale www.astronomiesolaire.com
  21. 18 points
    Un Schiller & Hainzel du 23 avril 2021 au mewlon 250 Barlow 2 et ZWO174MM.
  22. 17 points
    Bonsoir à toutes et tous, Je vous poste quelques plans lunaires pris avec un Doctelescope de 382 mm / focale native de 1722mm /f4.5 La caméra est un e QHY5-III-678MM sous un filtre Astronomik rouge car la turbulence était bien présente ce soir là. j'avais utilisé aussi une barlow APM avec un tirage allongé à 3.13 donnant une focale de 5228 mm. Bon visionnage ...et très bon ciel à vous Bruno
  23. 17 points
    Salut, Je rajoute une nouvelle capture solaire de cet après midi, Le montage habituel : Skywatcher 80ED + Astrosolar 3.8 + Réducteur x0.87 + ZWO 178 mm + Baader K Line Et l'animation sur 4 jours : Daniel
  24. 17 points
    Bonjour, 12P/Pons-Brooks s'en est quasiment allée à présent et la prochaine sur les rangs, comme vous le savez, est C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS). J'avoue avoir été surpris par son aspect au début de mois, j'ai même pensé sur le coup à un sursaut tellement il y avait du changement par rapport au mois précédent, jugez plutôt : ou en animation : Le gain en brillance est flagrant, la chevelure s'est bien développée et la queue est de plus en plus marquée tout en montrant une rapide rotation dans le sens anti-horaire. La première image de cette série date donc du 06 mars au matin et vous la retrouverez ici : Voici la seconde image de la série : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 01 au 02 avril 2024, de 00h01 à 01h42 utc 88 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01h 22 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à : 2"/pixel et la troisième : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 03 au 04 avril 2024, de 00h50 à 02h07 utc 68 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01h 08 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif : 1,25"/pixel Voici l'évolution des différents paramètres mesurés sur ces 3 nuits : Après discussion sur la liste comets-ml, il en ressort qu'il n'y a pas eu de sursaut, la comète suit d'ailleurs parfaitement la courbe prévisionnelle publiée sur le site de Seiichi YOSHIDA, selon la formule : m1 = 4.5 + 5 log d + 10.0 log r donc avec : une magnitude absolue mo=4,5 et un indice d'activité n = 4 Mais elle vient de franchir la distance héliocentrique des 3 ua qui marqe le début de la sublimation de la glace d'eau (merci à Sam DEEN pour avoir mis en avant ce point) ce qui explique donc le regain d'activité. Quand à la rotation ant-horaire rapide de la queue, cela s'explique par le fait que la Terre a croisé début avril la ligne joignant le Soleil et la comète (merci cette fois à Andreas KAMMERER ). La bonne nouvelle, c'est donc que C/2023 A3 ressemble désormais a une vraie comète et son éclat la rend dores et déjà accessible à tous les instruments Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
  25. 17 points
    Bonjour à tous Voici des nouvelles de la construction : j'ai fini le "gros œuvre" et j'ai passé pas mal de temps sur les rails et leurs ajustements . Voici un gif "à la volée" pour donner une idée de la cinématique du l'ensemble. Maintenant un autre phase va commencer : démontage complet des 6 sous ensembles et stratification . A bientôt Philippe
  26. 17 points
    Bonsoir les petits lapins (et autres mammifères) ! Une image de ce soir au vieux newton 158/1220 et son irréductible Fuji XT20, mode vidéo bien sûr et barlow Televue x2 Presque pas de vent (ouf !) turbulence un peu frétillante mais fin détails perceptibles. Plusieurs mosaïques en prévisions, en empilage d'images ou vidéo 4k...on dirait que ce n'est pas trop mal, juste un crop pour voir... On verra tout ça demain ! Dormez bien
  27. 16 points
    Bonsoir Un des miens : Bonne nuit. Luc avec un Mistral de fou.
  28. 16 points
    Hello hello ! La petite ED 70/420 au foyer, Fuji vidéo 4k Et puis c'est tout, et vue la vitesse à laquelle elle descend je crois que ce sera tout pour cette lunaison ! C'est mon épaule qui va être contente ! Belles journées et nuits à vous Fred
  29. 15 points
    Je viens vous embêter ds astrophoto, mais une éruption qui vaut le coup , un moment que l on n en n a pas eu comme ça . Sa bouge sa bouge la haut début de la protue en gros vèrs midi et la suite , finie en a peine une heure ça a été assez rapide et une vue rapprochée du limbe du grand groupe de taches qui vont passer derrière .....pleins de détails avec une formation en forme de croix ..étonnant
  30. 15 points
    bonjour , une comparaison du continuum et du OIII sur ma lunette. Paul 2024-04-20-09h06mn-TU-OIII.tif
  31. 15 points
    Hello, très belle éclaircie de longue durée ce matin. Des mois que j'en avais pas vu Grosse turbu au début par contre, le résultat est myen en Ha et continuum. Par contre ca s'est calmé en Champ magnétique par la suite, j'ai intégré sur... 40 minutes ce qui donne un super résultat, enfin de mon point de vue (à gauche SDO, à droite Sol'EX)
  32. 15 points
    Premier soleil Suite à mon post "débutant solaire", j'ai beaucoup lu sur le forum et regardé beaucoup de vidéos sur Youtube (la Chaine Astro a une très belle série de mon point de vue de débutant). J'ai équipé mon setup principal et ma lulu de guidage avec des filtres OD 5.0, j'ai suivi les différents conseils. Pour mes toutes premières images solaires, je suis très contente. Bien sûr, on a pas tous ces détails que l'on a avec des filtrages nanométriques, mais c'est déjà pas mal pour moi. Au final: - ma monture AM5 fonctionne très bien sans auto-guidage pour du lucky imaging - mon setup principal donne de bien meilleures images avec la caméra mono Acquisition: 18 Avril Setup: ZWO AM5, 130PDS (Newton 130/650), ASI 533MM, filtre L2 Astronomik, filtre OD 5.0 Acquisition: Asiair en mode ROI vidéo Post-traitement: Autostakkert (AS3) + Astrosurface + Photoshop Autostakkert: selection des 3% Astrosurface: ondelette de Wiener Photoshop: couleur Lien sur astrobin: https://astrob.in/63kafp/0/ zoom (le zoom sur l'image astrobin rend mieux que ce crop)
  33. 15 points
    Salut, malgré la Lune presque pleine l'envie d'imager était trop forte J'ai donc choisi un objet relativement contrasté, et aussi éloigné que possible de la Lune. NGC 4605 est une galaxie spirale barrée naine dans la Grande Ourse à environ 18 millions d'années-lumière, membre du groupe de M81. Elle est d'une taille similaire au Grand nuage de Magellan. Dans Stellarium elle est affublée du nom du curieux de Galaxie de l'œuf de Fabergé. Un détail intéressant est la galaxie très lointaine en arrière-plan visible sur le bord droit. Le champ complet : Un recadrage : Et enfin la luminance annotée : Bon dimanche, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 250*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence passable (FWHM médiane 2,1" après empilement), lune presque pleine (90%), pollution lumineuse de l'IdF
  34. 15 points
    Pas facile a retrouver dans les fichiers. Trop dans l'ombre mais il est la pour le partage.
  35. 15 points
    Bonjour à tous Je me décide à vous présenter une image de la nébuleuse du Crabe résultant de l'empilement de 1100 images de 30s réalisées avec un filtre IDAS NB1 (Nebula booster). Soit une durée totale d'un peu plus de 9h. Les images ont été prises en octobre 2023 sur 2 nuits à l'aide du newton 300 F/d4, du correcteur TS Wynne 3" et de la caméra ASI2400MC. Le tout sur la GM2000HPS sans autoguidage. Les acquisitions ont été effectuées avec NINA. Le pré-traitement avec APP en Drizzle 2 et le traitement avec Pix. La FWHM est de 3,3" en moyenne pour la séquence complète, ce qui constitue une valeur moyenne chez moi. Je suis mitigé sur le résultat obtenu dans le sens où je ne suis pas arrivé à bien mettre en évidence la partie éjecta de gaz qui se situe en partie supérieure de la nébuleuse. Ça sent la V2 à venir ! Le champ complet à la résolution graphique de 3200 x 2160 pixels : Un crop de M1 à la résolution de 2800 x 2000 pixels : Bon dimanche. Jean-Pierre
  36. 15 points
    Salut à tous Je vous présente ma dernière image de notre satellite prise hier toujours avec le même setup (100ed+oculaire SPWA de 15 mm + POCO X3 NFC). J'ai tenté avec un oculaire de 5 mm mais sans succès en raison de la turbulence. Ci-dessus une morceau de la lune prise au 15 mm. On devine déjà que ça bougeotte pas mal pour 100 mm d'ouverture. Et pour ceux que cela intéresserait, j'ai une pris une photo du système "très" sophistiqué pour réduire le problème de flexion causé par le poids du portable (un fil tendu entre l'extrémité de l’adaptateur et une vis du PO). Bon, ce n'est pas très académique mais cela reste assez efficace quand même. L'image traitée (addition de 20 brutes) est montrée avec sa taille d'acquisition. Pascal
  37. 14 points
    Décidément le Soleil éjecte pas mal de matière. Là, il valait mieux avoir un Soleil grand-champ. Le contexte : Une séquence : Christian
  38. 14 points
    Allez c'est bien parce que c'est vous Celle de ce soir, avec un seul bras et la petite 70/420 (je ne pouvais porter plus) en x2 quand même s'il vous plait, et le Fuji qui n'est pas bien lourd Et ce juste au moment où cette folle de tramontane déboule à 80 kmh avec son horrible turbulence...fatigante celle ci J'étais un peu énervé, j'avais mal, j'ai poussé les couleurs Dormez bien
  39. 14 points
    Pour la comète du précédent chapitre, j'ose vous dire que notre dernière soirée d’observation au lendemain de l'éclipse était des plus charmantes, revenu dans les mangroves au point (A) de la veille, au milieu d'un foultitude d’oiseaux et d'un ciel merveilleux. La comète avait vraiment bonne bouille, avec une queue particulièrement complexe. Mais il est des jours- ou des nuits - où l'on se botterait copieusement le cul : j'avais tout emporté.....sauf la lunette Alors foin de ces turpitudes, la reprenons le récit (de-diou, rude besogne que ces remises au propre...) Étant venu ici pour le Soleil qui se fera éclipser dans quelques jours, Phébus fut l'objet de toutes nos attentions, et cela dès le début du périple. Nous le choyâmes, le chouchoutâmes, nous l’idolâtrâmes et lui firent maintes offrandes en vue du phénomène, mais aussi nous l'observâmes en amateurs consciencieux. Notre premier hébergement à Puerto San Carlos, dans la baie de Magdalena, était des plus sympathiques, au bord de la mangrove avant d'arriver au village. Nous y étions vraiment tranquille et c'était un bon point d’observation, tant pour une multitude d'oiseaux qui batifolaient sous notre terrasse (allez voir ce que sont les Callipepla californica, ou les Melanerpes uropygialis, les Aphelocoma californica ou les Pyrocephalus obscurus), que pour voir la comète comme cela a été décrit, ou observer à la L80x60 et Astrosolar le disque Solaire histoire de se mettre en jambe, avec la disparition prochaine sur le limbe d'un gros groupe de tâches (AR 3615 ?) Mais plus amusant fut la traque aux rayons verts. J'avais perçu à l’œil nu quelques beaux spécimens lors de mon périple plongée sur le bateau et ici sur la terre ferme, les conditions me semblaient toutes autant idoines. C’est ainsi que nous en vîmes de sublimes d’une rare évidence. Mais la flemme des premiers jours du séjour on fait que le matériel à dessin n'était pas encore d'actualité à proximité de la longue vue. Aussi, celui du 28 mars fut réalisé juste après l'observation et de mémoire, ce qui fut bien ballot car assurément l'un des plus spectaculaire que je n'ai jamais vu. Tout d'abord un Soleil fortement tourmenté, déformé, comme une poire la tête en bas, voire un champignon bizarre, avec de fortes ondulations et échancrures sur le pourtour, forme évolutive trop complexe pour la dessiner après coup - dommage.... Ces effets de mirage dès le toucher sur l'horizon n'augurent que du très bon à venir. Et en effet, la partie supérieure se scinda franchement, se sépara du disque cabossé du Soleil, et cela à de nombreuses reprises. On comptera plus de sept itérations successives tout au long de l'immersion du Soleil à l'horizon. Et à chaque fois, les teintes perçues s'affirmaient d’avantage, les premières tirant sur un vert classique, mais les dernières virant sur un bleu affirmé. L'ultime détachement restera gravé dans ma mémoire car de grosse taille, d'un bleu soutenu comme jamais vu auparavant, avec une bordure franchement outremer sur un cœur plutôt turquoise. Une merveille. Fort de cela et de ce manque de préparation, je me promis d'être au rendez-vous le lendemain 29 mars. Mais, comme une sorte de punition d'un nonchalance trop avérée, le phénomène fut alors infiniment plus timide, comme on le remarque sur le second dessin. Nous en vîmes un autre assez spécial plus tard à La Paz, car le dernier éclat perçu par tous était franchement violet. Mais pas de dessin de cela, juste celui de la comète du 5 avril du précédent chapitre. Yen reste encore un peu, la suite à venir
  40. 13 points
    Quelques années après l'achat d'un 31cm "Mosser" en config NC. 1550 mm de focale en Newton F/d 5 et petit capteur donc pas de correcteur environ 6000 mm de focale en Cassegrain (sans doute peu utilisé dans cette config) La CAO est finalisée à 90%. (malgré tout quelques centaines d'heures au gré des versions, hésitations) Quelques achats sont encore en cours. Mais l'essentiel est là Le cahier des charges était : Pas d'ensemble de plus de 10kg C'est presque réussi mais avec un primaire de plus de 7kg c'est un peu dur. L'ensemble Première étape, centrage rapide, appui plan et maintien en position rapide du tube balsa carbone sur le raccord Astrophysics à ce moment le tube est en mode parking et vise la polaire. Le tube est assez léger (dans les 7 kg) Ensuite le sous ensemble primaire (10.6 kg) est glissé et bloqué en position L'équilibrage se fait par coulissement de la caméra guide sur son rail (non représenté) pour un usage Cassegrain, le baffle est introduit par l'arrière L'ensemble PO + RAF et caméra est positionné (type baïonnette) et maintenu en position par des écrous au cul du barillet Le baffle est serré dans cette opération Usage Newton Le tiroir Newton dans les 4 kg avec PO et RAF caméra, est glissé dans ses rails, positionné et bloqué par rapport au tube principal Pour l'usage Cassegrain, un autre tiroir sur glissières est prévu. Le changement de configuration sera en théorie rapide. Aucune pièce à visser dévisser avec un outil. Les serrages se font sur des boutons, écrous moletés. Collimation du primaire et des secondaires avec vis micrométrique Thorlabs Encore quelques heures de réalisation à venir Merci d'avoir lu !
  41. 13 points
    Bonsoir, Ayant beaucoup de difficultés à sortir mon matériel habituel à cause de problèmes de santé j'ai décidé d'acquérir un Seestar. Eh bien lui au moins il sort souvent, dès qu'il fait beau, et les premiers essais ont été concluants, sans vouloir rivaliser bien sûr avec du matériel plus gros. Pour mes premiers clichés solaires je me suis satisfait des "one shot" sans traitements supplémentaires. Mais la possibilité de sauvegarder les films en RAW et de les traiter permet quand même de sortir quelque chose d'assez correct. Il est vrai que le diamètre de l'objectif fait 50mm, mais en solaire avec le filtre d'origine le diamètre n'est plus que de 41mm ! Voici donc l'image de ce jour, 102 images retenues sur 300 avec le prétraitement sous AS3 (un peu meilleur qu'avec Siril où j'ai quelques problèmes d'alignement), très légères ondelettes (uniquement niveau 25 sur la deuxième ligne) sous Registax6 et cosmétique sous Gimp. L'image est en pleine résolution: Le résultat est assez remarquable pour une focale de 250mm, mais bien en-dessous de mon matériel habituel pour l'imagerie solaire (lunette 80ED SW + Astrosolar + Asi178mc), dont voici un "crop" en pleine résolution sur une tache solaire: Luc
  42. 13 points
    Bonsoir à Tous, M97 le 21 avril. 24 Poses de 300s donc 2h avec caméra ASI2600MC + filtre Ha03 5nm. RC 16" F/8. Focale 3250 mm. Traitement Siril. Robin
  43. 13 points
    ça y est ils ont réussi à contourner le problème de Voyager 1 la sonde Voyager 1 transmet de nouveau ses données L'explication détaillée ici, ils sont contents ! https://www.jpl.nasa.gov/news/nasas-voyager-1-resumes-sending-engineering-updates-to-earth
  44. 13 points
    Ce n'est pas ma cible préférée, mais j'ai retrouvé celui ci fait un peu a la va vite le soir du réveillon de Noel
  45. 13 points
    Bonjour, Un premier jet de quelques images obtenues hier soir. Plutôt basée sur le sud de la Lune, plus j'allais vers le nord et plus les résultats sont passables. A retraiter donc pour ceux là. C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / Barlow Ultima x2 . Rien que du classique pour l'instant, encore d'autres vidéos à traiter et peut être une mosaïque de la Lune gibbeuse si je n'ai pas de trous et que j'arrive à harmoniser les tuiles, ayant fait les vidéos avec beaucoup de différences de luminosité . Clavius : Moretus : Tycho : Longomontanus : Une mosaïque : Et ça se gâte en montant plus au nord, tentative de mosaïque sur Mare Nubium, mais obligé de faire plein de crops à cause des trous ! Et redimensionnés aux 3/4 ( à retraiter ) : Autre crop : Ce soir la mosaïque, peut-être ! Bonne fin de journée.
  46. 13 points
    Salut, Le temps d'une capture, avec juste une courte éclaircie, j'ai vite sorti la 80ED + réducteur 0.85x + astrosolar 3.8 + ZWO + Baader Kline, histoire de figer ces belles taches ! Quelques minutes plus tard, les gros nuages recouvraient le ciel et j'ai eu droit à une bonne averse ! L'image résultante Daniel
  47. 12 points
    Bonjour! Bon je vais traité les brutes j'attend d'accumuler assez de temps de pose mais je vous fais une petite mise en bouche Bon Un test pour un ami qui a des problème de connection bien sans carte Sim ca marche il faut lui donnée le wifi le temps que le Seestar vois la connection apres ça roule ma poule Donc un peu de psychédélique hi hi hi Il a trouver le soleil a travers les branche ! En faite il fait un balayage on peut faire stop quand ca passe devant Fait au Seestar sans traitement mise au point auto Des que ca passe l'arbre re mp auto Je vais rajouter des poses et traité La c'est toujours traitement Zwo g Bon ca marche bien même sans slim Zwo vs temps de poses plus long c'est pas fait hier traitement en manuel siril en drizzle mix L Lextrem mais faut que je retente Bonne journée et bon ciel
  48. 12 points
    Salut à tous Hier, tout semblait au vert côté météo : ciel d'un bleu azur, légère brise d'ouest, température clémente et pas de jet stream au-dessus. Mais cela n'a pas suffit pour dompter complètement le filtre Edmund Optic à 394 nm (10 nm de bande passante) avec le 254 qui est manifestement très exigeant côté seeing. D'ailleurs, ci-dessous un court extrait de mon premier SER qui au final s'est avéré le meilleur de la série (pris à 9h07 TU). J'avais fait quelques prises auparavant avec ma petite lunette de 66 mm pour avoir une vue d'ensemble. Là, vue l'échantillonnage, pas de soucis à 394 nm . Image prise au foyer à 08h26 TU. Matériel : lunette TS 66/400 ed + caméra QHY5III200M + filtre Astrosolar (D3.8) et filtre EO à 394 nm. Le gros plan sur le groupe central a été réalisé au 254 un peu plus tard. Matériel : newton SW 254/1200 + barlow APM 2.7X + caméra PO MARS-II-MONO + filtre Astrosolar (D3.8) et filtre EO à 394 nm. Les deux images et le gif sont présentées avec leur taille d'acquisition. Pascal
  49. 12 points
    Bonjour à tous, Un classique où il est bon de retourner après quelques années. Bon ciel, Jérôme
  50. 12 points
    Petit résumé très simplifié des (super)cordes 1. Les cordes On part d'une idée pas débile issue d'observations en physique des particules : les particules fondamentales ne seraient pas des objets ponctuels, mais des objets à 1 dimension (les cordes). Pour que cela ait du sens en physique des particules, il faut décrire quantiquement ces objets. Ce n'est pas très compliqué à faire. Là, on constate des anomalies qui obligent à dire que pour que la théorie ait du sens, il faut que ces objets vivent dans un espace-temps à plus de 4 dimensions, il en faut 26 ! On nomme cet hyperespace le bulk. Ce n'est pas très compliqué à faire non plus, et ce n'est pas débile non plus. On sait depuis les travaux de Kaluza et Klein que l'on peut unifier les forces en ajoutant des dimensions aux équations de la relativité générale par exemple. On sait aussi que l'on peut faire "disparaître" en apparence les dimensions supplémentaires par un processus que l'on nomme "compactification". Le hic, c'est que ces théories ne passent pas la quantification : il apparait alors des infinis dans les calculs que l'on ne sait pas éliminer, c'est ce que l'on nomme un problème de renormalisation. Dans le cas des cordes, surprise, on trouve des modes de ces cordes qui correspondent à des particules de spin 2 et dont les équations à basse énergie permettent de retrouver les équations de la relativité générale. On a donc potentiellement une théorie qui quantifie la gravitation, et effectivement, on arrive à gérer les problèmes d'infinis traditionnels quand on essaye de quantifier la RG. Comme la théorie incorpore des dimensions supplémentaires, cela donne l'espoir en plus d'unifier les 4 forces d'interactions fondamentales. C'est tellement beau et élégant que l'on a envie que cela soit vrai ! (c'est mon propre ressenti de théoricien). Au passage, on voit apparaître un nouveau concept : la brane. Pour la faire en raccourci, il y a deux types de cordes : les cordes ouvertes et les cordes fermées. Les cordes fermées sont libres de se propager dans le bulk. Les cordes ouvertes ont leurs extrémités piégées sur une hypersurface que l'on nomme une brane. Cela n'est pas un truc parachuté, l'existence des branes s'impose mathématiquement. Notre propre univers serait une brane à 3 dimensions d'espace évoluant dans le bulk. 2. Les supercordes Problème : la théorie des cordes ne contient que des bosons, pas de fermions, il n'y a pas les champs de matière. Or, dans les tentatives de quantifier la RG, est apparu un drôle de truc, la supersymétrie (SUSY pour les intimes). En imaginant que l'on puisse transformer un boson en un fermion et réciproquement (dans une idée d'unification), on constate que les opérations mathématiques associées aux processus physiques qui permettent ces transformations, ont une propriété remarquable : elles sont associées aux transformations du groupe de Poincaré. En essayant d'introduire de manière ad hoc SUSY dans la théorie des cordes, on obtient une nouvelle théorie, la théorie des supercordes, qui contient à la fois les bosons et les fermions. Cette fois-ci, la théorie est à 10 dimensions. Jusque là, mathématiquement, rien de bien méchant. Mais tout de même une première objection : Il y a un vœux pieux, celui de la validité de SUSY en tant qu'approche apte à décrire la réalité. Mais admettons... L'objectif à ce stade est donc à minima de retrouver dans la théorie des supercordes le modèle standard de la physique des particules comme théorie de basse énergie. Cela signifie que l'on doit retrouver les mêmes symétries. Cela tombe bien, quand on compactifie les 6 dimensions supplémentaires, et à l'aide des branes, il est possible de construire des théories avec tout un tas de groupes de symétries possibles, et donc littéralement de créer tout un monde avec des particules diverses et variées... On se dit qu'il doit bien y avoir moyen de retrouver le modèle standard là-dedans !? 3. Compactification et variétés de Calabi-Yau Une remarque sur la compactification. L'idée est que les dimensions supplémentaires sont enroulées sur elles-mêmes. Une feuille de papier a 2 dimensions : si je l'enroule, je vais obtenir un tube, qui est toujours une surface à deux dimensions. A l'extrême, mon tube pourra se réduire à une tige très fine, voir à une ligne à une dimension ! Seule une observation à petite échelle prouvera que ma ligne est en réalité un objet à deux dimensions. Ainsi, on a le bénéfice de l'existence de dimensions supplémentaires, sans en avoir la perception directe à notre échelle. On pourrait alors se demander : qu'est-ce qui est responsable de cet enroulement ? En fait, rien ! Une dimension enroulée est dite "compacte". On suppose que les dimensions de notre espace usuel sont non compactes, mais elles pourraient l'être. Si on reste dans le domaine de la RG, il y a des solutions des équations d'Einstein qui correspondent à un contenu vide de matière, mais où les dimensions sont compactes. On parle de solutions Ricci-flat. En théorie des (super)cordes, les dimensions sont enroulées d'une manière telle qu'elles forment ce que l'on nomme des variétés de Calabi-Yau, qui sont Ricci-flat. 4. Là où ça commencent à merder... Le problème est qu'il existe un nombre de variétés de Calabi-Yau potentiellement compatibles avec la physique connue absolument colossal ! C'est déjà un problème en soi. Mais pour couronner le tout, on voit apparaître tout un tas de configurations sur la manière dont les cordes peuvent s'enrouler et interagir. Cela a donné lieu à toute la question de l'usage de la théorie mathématique des nœuds en théorie des cordes ou encore ce que l'on nomme les théories conformes. Et là, la théorie des (super)cordes commence à devenir très très compliquée. Déjà sur certains aspects mathématiques pointus, ensuite en terme de lourdeur des calculs. Un calcul est lourd quand il ne présente pas forcément de difficultés techniques, mais qu'il est très pénible à dérouler. En somme, on enchaine un grand nombre de lignes de calculs faisant intervenir des expressions mathématiques longues, faisant intervenir de nombreux paramètres, indices, etc... Il n'y a pas de subtilité mathématique, rien que des opérations communes, mais agencées et répétées d'une manière qui rend le calcul pénible et fastidieux, et très long à entreprendre. Cela donne dans les publications des phrases du style "after a tedious but straightforward calculation, one gets", sous entendu : "après un calcul pénible mais sans subtilité, on obtient". Il s'en suit le résultat. Si les programmes d'aide à la démonstration et les logiciels de calculs symboliques ont grandement aidé, cela ne fait pas tout ! Et on en est là. La théorie des (super)cordes, dès que l'on essaye d'aller vers du concret en lien avec le réel connu, est un édifice dont la lourdeur et la difficulté des calculs échoue à aboutir à quelque chose de réellement testable. Pire, on n'a jamais réellement retrouvé le modèle standard ! Cela ne signifie pas que la théorie des cordes ne marche pas, mais elle est trop compliquée pour être utilisable en l'état ! 5. Il n'y a vraiment rien de testable ? La théorie des cordes, à l'origine, est une théorie valide jusqu'à l'échelle de Planck. Mais on s'est assez vite demandé ce qu'elle donnerait à basse énergie (avant même d'essayer de retrouver le modèle standard). De fait, on retrouve des équations de Yang-Mills qui sont susceptibles de décrire les interactions fortes ou électrofaibles. C'est des choses de ce genre qui ont fait dire que la théorie des cordes retrouvait le modèle standard, mais c'est aller vite en besogne. De même, on s'est aperçut de certaines équivalences (correspondance AdS/CFT) avec certaines théories visant à quantifier la RG en incluant SUSY. Par ailleurs, la théorie des (super)cordes fait apparaître des champs typiques (les champs de Ramond-Ramond et de Kalb-Ramond). Dès lors, on a commencé à chercher des modèles qui sont des sortes de versions à basse énergie de la théorie des cordes, mais qui ne sont pas la théorie des cordes. Il s'agit de théories du champ mais incorporant des concepts inspirés de la théorie des cordes. Et c'est ce genre de choses que l'on cherche à tester ! Au mieux, on aurait confirmation que certaines idées inclues dans la théorie des cordes sont recevables, mais cela ne serait pas une démonstration de la théorie des cordes. Ce dernier point mérite que je détaille à travers un exemple. En théorie des (super)cordes, on montre que toute brane (que j'ai évoqué plus haut) peut se décrire par un champ ou un ensemble de champs scalaires décrivant ce que l'on nomme un mur de domaine. Or, toute brane décrite par un mur de domaine en terme de théorie des champs n'a pas nécessairement de contrepartie en théorie des cordes ! En somme, les branes décrites en terme de théorie des champs, sont plus générales dans leur description que les branes des cordes. En tout cas à basse énergie. Donc, prouver l'existence des branes n'est pas nécessairement une preuve de la théorie des cordes. 5. Qu'en disent les théoriciens des cordes ? Certains, pas tous, on tendance à tout ramener aux cordes. Il n'est pas rare de discuter avec un physicien des cordes qui confond "dimensions supplémentaires" avec "théorie des cordes". Ou comme je l'ai évoqué "brane" avec "théorie des cordes". Le terme de brane vient bien des cordes, mais les branes vivent aujourd'hui leur propre vie en dehors de ce cadre. Idem avec les dimensions supplémentaires... Donc, il y a chez certains un côté mauvais joueur, en mode : "tout ce que l'on trouve ailleurs et qui est aussi présent en théorie des cordes, fait partie de la théorie des cordes". Il y a aussi ceux pour qui "la théorie est tellement belle qu'elle est forcément vraie", au point que certains n'ont pas hésité à défendre l'idée que le principe de Popper était dépassé et qu'il fallait lui substituer l'élégance mathématique. Enfin, d'autres justifient la justesse de la théorie des cordes par le volume de publications qu'elle a produit !!! Face à ce genre de discours, j'ai souvent entendu des physiciens dire que les théoriciens des cordes n'étaient pas des physiciens ! Il faut tout de même soulever que cela a eu le mérite de pousser au développement d'outils mathématiques (théorie des nœuds, théories conformes,...) qui ont des retombées dans des domaines qui n'ont rien à voir avec la théorie des cordes, notamment en physique de l'état condensé.