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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 19/01/2024 dans toutes les zones

  1. 25 points
    bonjour à tous et toutes ! je vais bientôt imagé plus en une semaine que les 3 mois précédents !! les conditions bien hivernales avec un tapis de neige et un froid glacial , c'est moi qui n'ai pas tenu longtemps hier soir brr.brrr.! CFF 300 f/d de 20 asi 462c 31sers de 100s As4 + astrosurface ! turbu de haute fréquence ventusky : de 16h22tu à 17h 28tu: : à 16h42tu : 4x100s bon ciel à tous ! polo
  2. 18 points
    bonjour à tous voici LDN1622 , nébuleuse obscure proche du plan galactique dans la constellation d'Orion , qui est aussi appelée " the boogeyman nebula" C' est une nébuleuse par réflexion qui semble se diriger vers la boucle de Barnard , telle une flèche. j'ai eu beaucoup de difficultés à traiter cette photo , en sortant de ma zone de confort....... 161 poses de 300s en Ha avec filtre Antlia H 3nm et asi 2600 mm pro 122 poses de 300s avec filtre Optolong L pro et asi 2600mc pro duo Askar fra 400 sans réducteur monture ioptron GEM28 asiair plus siril, pixinsight, photoshop Bortle 6/7
  3. 17 points
    Hello, pendant que le Newton était sur Jupiter, petite détour vers cette conjonction au télé 200 mm sur EOS600D et pied photo. Mixage de 2 expos courtes et longues. Ca fait un petit souvenir.
  4. 15 points
    Salut, j'ai profité de la nuit dernière malgré le premier quartier de lune, avec une transparence correcte pour la saison (mag limite 21,2) et une turbulence plutôt faible (FWHM médiane de 1.9" sur la luminance). Évidemment la clarté lunaire, ainsi que la PL ont engendré des gradients tenaces (au début de la séance le champ était à 40° de hauteur dans la direction de la Tour Eiffel, à 22km de là). L'objet principal de ce champ est la galaxie de l'intégrale UGC 3697 dans la Girafe, une galaxie spirale par la tranche, peut-être vrillée par son interaction avec la galaxie UGC 3714 (PGC 20398 sur l'image annotée), toutes deux ayant un redshift du même ordre. En réalité pour que la forme de cette galaxie ressemble vraiment au signe de l'intégrale, il faudrait faire une manipulation que la morale et @ALAING réprouvent Le champ contient de nombreuses galaxies lointaines, en particulier l'amas Abell 565 dans le coin supérieur gauche (redshift z=0,105, soit environ 1,4 milliards d'a.l.) et l'amas Abell 571 dans le coin inférieur droit (redshift z=0,086, soit environ 1,2 milliards d'a.l.). Voici tout d'abord le champ complet (clic droit pour la full) : Un recadrage en 16/9 incluant UGC 3714 et Abell 565 : Et enfin la luminance annotée : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 360*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 33*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence correcte (FWHM médiane 1,9" après empilement), pollution lumineuse de l'IdF, premier quartier.
  5. 14 points
    Bonjour, On dirait presque le titre d'une fable de La Fontaine, je vous propose aujourd'hui l'image d'une petite conjonction qui s'est produite ce mois-ci dans le Lynx entre ces acteurs : 1. La comète 227P/Catalina-LINEAR Découverte en mars 2004, quatre mois après son passage au périhélie le 19/11/2003 à la magnitude 20, elle brilla au mieux vers m1=18.5. Avec une période de 6.8 années, elle est repassée au périhélie : le 03/09/2010 puis le 22/06/2017 atteignant au mieux dans les deux cas m1=19,5 On ne va pas se mentir, c'est donc tout sauf la comète du siècle, mais une banale chevelue assez faible intrinsèquement : sa magnitude absolue est mo=15, c'est l'éclat auquel elle brillerait si elle était à 1 ua à la fois du Soleil et de la Terre. Sauf que sa distance périhélique est de 1.8 ua, sa brillance dépend donc avant tout de sa distance à la Terre au moment du passage au périhélie : Comme le motre ce tableau, le passage en ce printemps 2024 est le plus favorable depuis 20 ans puisque le périgée a eu lieu au plus près en ce mois de janvier donc presque en même temps que le périhélie, c'était donc le bon moment de lui tirer le portrait ! Le compositage révèle d'ailleurs une petite queue de 40" de longueur vers PA=209°, peut-être en éventail jusque PA=237° (le NORD est vers le HAUT sur les images) : La chevelure est compacte, avec un diamètre de 17" à peine. Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 16.2 (rayon d'ouverture de 15") magnitude nucléaire : m2 = 16.5 (rayon d'ouverture de 6") Il faut remonter 27 ans en arrière pour le dernier passage près de la Terre : en 1997 elle s'approcha à 0.9 ua et fut d'ailleurs retrouvée a posteriori sur des images d'archive. 2. Le vagabond intergalactique NGC 2419 Appelé ainsi car il est particulièrement éloigné de nous, à 300 000 AL. A titre de comparaison, le Grand Nuage de Magellan est distant de 160 000 AL ! On se pose pas mal de questions sur son origine, d'autant que le HST a montré qu’il contenait 2 populations distinctes de géantes rouges dont une partiiculièrement riche en Helium (au centre de l’amas) Cela interroge puisqu’on pensait que les étoiles de l’amas s’étaient toutes formées en même temps et devraient donc avoir la même composition chimique. source : https://esahubble.org/images/potw1908a/ 3. Les galaxies Il y en a un certain nombre dans le champ, mais les deux vedettes sont : NGC 2424 distante de 168 millions d'années-limière et UGC 3954 (dont je n'ai pas trouvé la distance) Comme à chaque fois que l'on contemple une telle conjonction dans le ciel, le rapprochement n'est bien sûr qu'apparent puisque : les photons de NGC 2424 ont donc parcouru 168 millions d'années-lumières, contre 300 000 seulement pour NGC 2419 et à peine 7,5 Heure-Lumière pour la comète ! Voici à présent le champ complet si vous souhaitez vous balader dans la full La turbulence était un peu limite, pour NGC2419 j'aurais aimé un seeing un peu plus conciliant. Davantange de poses n'aurait pas été de trop non plus, mais avec l'arrivée des cirrus, celà n'a pas été possible... D'un autre côté, je ne vais pas me plaindre car je ne pensais pas au départ que la nuit tiendrait aussi longtemps et cette image est d'ailleurs une impro totale en cours de nuit, quand j'ai vu que 227P passait dans le champ de NGC2419 que j'avais sur ma ToDo liste de ciel profond depuis plusieurs années ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Haut Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering 1 pose sur 2 Nuit du 13 au 14 janvier 2024, de 01h45 à 03h21 utc 82 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 22 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel En espérant que cette composition sans vedette majeure vous plaira aussi, bonnes observations à toutes et tous
  6. 14 points
    Hello, Le week-end dernier, j'ai pu monter au-dessus du stratus pour observer et prendre quelques photos. Prendre une photo allant des Hyades aux Pléiades me trottait dans la tête depuis un moment, voilà qui est chose faite. Setup: Canon EOS 6D défiltré, Samyang 85mm f/1.2 fermé à f/2.8, star adventurer. Il y a 543 x 30s = 4h31 de pose C'est traité avec Pixinsight, ça m'a pris un peu de temps quand même. Pour le fun, voici l'autostretch en sortie d'empliement: Astronomicalement, José
  7. 13 points
    Hello, toujours le Newt 250 f/4 avec Barlow5, ADC et ASI385. Seeing moyen, en dégradation assez rapide, mauvais à partir de 19 heures 30 locales. 18h04 : 18h51:
  8. 12 points
    Bonjour, Une deuxième nuit froide qui s'annonçait super bien, avec un petit voile nuageux qui restait bloqué à l'horizon SUD mais rien au zénith. J'avais déneigé dans l'après-midi un coin de la terrasse en prévision d'une possible sortie, et vers 17h j'ai sorti le C8 et j'ai pu attaquer vers 19h30. J'ai été super déçu quand j'ai pointé Jupiter, au foyer c'était déjà pas dingue et à la barlow x2 pareil, les conditions de turbulence pas cool et un MAP compliqué, bref, j'étais dehors alors j'ai tenté ma chance quand même J'ai shooté la lune aussi, mais je n'ai pas commencé le traitement, et bizarrement ça semble meilleur déjà à la prise de vue, on verra. Matos: C8 200/2000 ASI462MC Filtre IrCut Barlow x2 Baader avec un peu de tirage (Elle devient trop petite pour mon C8 je trouve... ) Voici une animation à taille d'acquisition de 19h45 à 20h20 Et 2 dérotations de 3 photos (Rien de dingue...)
  9. 11 points
    Bonjour les amis, Ayant vu le post de ti_niko sur le traitement en ligne des images astro, j'ai voulu voir par moi-même http://www.astrosurf.com/topic/166355-traitement-automatique-en-ligne/ Ce matin, j'ai donc essayé ce site astrocooker.com et le résultat est . . . incroyable Il suffit de lui donner une image brute d'addition et . . . d'attendre patiemment le résultat. Je l'ai eu en moins de 5 mn J'ai donc téléchargé mon image.fit d'addition de 32 brutes sans prétraitement du 13/02/2023 Celle là que je vous montre en jpeg, l'image.fit faisant 53 Mo : Un clic sur Start et quelques minutes plus tard, j'ai obtenu ça ( que j'ai chargé en Tiff mais que je vous montre en jpeg pour raison de taille de fichier ) Passage par PSP, réduction de 50%, rotation 90°, saturation des couleurs et réglage des niveaux pour assombrir le fond de ciel. Un petit réglage d'histo pour atténuer les étoiles et le fond de ciel : Pas plus compliqué que ça A comparer avec ce que j'avais obtenu en 2023 : Et un petit GIF pour mieux se rendre compte : Impressionnant non ? Je pense que si un jour le ciel se dégage, je soumettrais volontiers mes brutes à cet astrocooker Bonne journée à vous, AG
  10. 10 points
    Salut à tous, loupé pour les captures lunaires ce soir, arrivé des nuages bas depuis 15min . Heureusement pas de problème hier soir: des captures au mak de 200mm avec un seeing bon de temp sen temps. Intes Micro 200/3000, ASI290mm au foyer, filtre vert. Jean-Yves
  11. 10 points
    Bonsoir, Voici trois images réalisées ce soir au moment de la belle conjonction Lune-Jupiter. L'image d'ensemble est surexposée pour faire apparaître les satellites de Jupiter. Les deux autres images sont faites à main levée derrière le dobson 250. Amitié Bruno
  12. 9 points
    La Lune, ce soir. Télescope de 150 mm, 4500 mm de focale, Nikon D4 en mode vidéo, 1600 ISO, PIIP, Autostakkert, Astrosurface, Photoshop. Pour y arriver, je misque deux traitements Astrosurface, Omelettes HF 12/12 et 16/16, avec Photoshop. S
  13. 7 points
    Bonjour... et bonne année ! L' observatoire Sélène n'a connu que trois ouvertures depuis le 15 octobre. Je n'ai jamais connu de période de ciel couvert aussi longue. Avec ces nuages et nos disponibilités ( pourtant studieuses ! ) le T300 Mallard - Burelle a servi une seule fois, la nuit du 11 au 12 janvier de la nouvelle année. Daniel Skywatcher arrivé à 22h30 officie avec une caméra planétaire car nous souhaitons cibler Jupiter. Le temps d'installer la grosse descend de trop. Alors nous allons vers les galaxies avec cette caméra non faite pour le ciel profond. Nous perdons beaucoup de temps à régler les mouvements de L'EQ8 (cela m'apprendra à négliger l'ajoût d'un chercheur). Cependant M42 et autres sont merveilleuses au Marcon avec la Binoculaire de François arrivé dès 20 h. Daniel Skywatcher commence à enregistrer vers 3 heures. Il y a M51 puis M101, en lieu de la comète P62 c'est un amas de galaxies lointaines du Lion qui apparait... sapristi ! l'EQ8 semblait bien conformée. Alors : pas de darks, de dithering, etc... , lunette de guidage non opérante pour raison d'allonge et -7°C. Bon j'arrête le catalogue de nos incompétences. Comme pour la première séance en septembre sur M33, nous nous disons qu'il a du potentiel le Mallard - Burelle ! Faudra bien une nuit que tout soit au point, et avec la 2600 d'Hadrien par exemple. Bon ciel et bonne année... astronomique. f. Daniel Skywatcher : Camera ZWO ASI 462MC + filtre IR, format vidéo SER M51 inclinée :addition de 100 poses de 5s, gain 376 M51 horizontale : addition de 200 poses de 5s, gain 376 M101 addition de 200 poses de 5s, gain 375 traitement SIRIL Francesco : Un peu de Photoshop Ah... meilleurs voeux pour la nouvelle année, avec du vert d'espérance... .
  14. 6 points
    Bonsoir, J'avance doucement mon projet d'imagerie del'intégralité du catalogue Messier (j'en ai fait 67% pour l'instant...) et l'autre nuit alors que le ciel se voilait j'ai tenté d'imager Messier 40, une entrée un peu particulière du catalogue puisqu'il s'agit en fait d'une simple étoile double qu'il observa en vérifiant une nébuloisté signalée au XVIIème siècle par Hevelius. Messier n'a pas vu de nébulosité et bien identifié l'étoile double mais du coup il l'a cataloguée. Un choix en adéquation avec les conditions météos de cette fin de nuit qui ne se couvrait pas complètement mais devenait voilée : inutile de rêver à lancer une longue séquence sur un astre, mais pour une simple étoile double, je me suis dit que c'était suffisant Voici donc le champ annoté : J'ai comme un bout de nébulosité rouge en haut à gauche que je n'ai pas réussi à identifier : Simbad ne m'indique rien à cette position (12h17m33s et +57°39'30"), je suppose que c'est un reflet (?). M40 semble assez peu imagé et, à ce stade, je n'ai pas trouvé de photo du champ pour comparer... Bilan de la manip : * M40 est dans la boîte : mais au final je reste un peu sur ma faim car on trouve de belles petites galaxies dans le champ, notamment : * NGC 4290 * et UGC 7534 qui me donnent envie de refaire le champ dans de meilleures conditions et avec plus de poses, car je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je trouve qu'elles valent le détour et voici le champ complet (avec le halo autour de 70 Uma lié aux passages de cirrus ) : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 13 au 14 janvier 2024, de 03h35 à 04h35 utc 26 poses de 02 min à -15°C, Temps d'intégration de 52 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel Bonne nuit et bon ciel !
  15. 6 points
    Bonsoir, Avant tout, permettez-moi de vous souhaiter une très bonne année 2024, mais aussi, et surtout, une excellente santé. Voici une capture du lever du Soleil sur Clavius, puis une autre de Jupiter. Matériel utilisé : Dobson Orion XT10g + Caméra Player One Mars-CII IMX462MM + Filtre Rouge Baader + Barlow Takahashi 2x et Teelevue Powermate 2,5x Pour la Lune : Film SER de 5000 images + 600 images retenues + Traitement : AstroSurface Pour Jupiter : Film SER de 2 minutes + 20% d'images retenues + Traitement AstroSurfa Lever de Soleil sur Clavius (Barlow Takahashi 2x) : Jupiter (Televue Powermate 2,5 x et Filtre Rouge Baader) :
  16. 6 points
    Voilà le 7e sursaut, commencé hier matin... La comète est à la magnitude 10 sur 1' de diamètre ce matin sous ciel pollué, m1=9 sur 3'et sans doute plus brillant sous un bon ciel. Nicolas
  17. 6 points
    C'est pour bientôt (direct dans un peu plus d'une heure) :
  18. 6 points
    Merci Jean-Pierre dont j'apprécie toujours le passage Merci mon Philou disons que je me débrouille pas trop mal Bises Merci Florian humm c'était pas gagné quand même avec cette brute toute verte Hé oui Bob voilà mes toutes premières sous vide intégral Je reviens tout de suite, j'ai à faire en cuisine
  19. 5 points
    hello, j'y connais rien en Lune, je ne l'image jamais et ne connaît pas le nom des formations, une honte Celà dit ce soir j'attendais Uranus qui n'est jamais venue à cause d'une descente de brumasse épaisse, et comme elle juste à côté de la Lune, j'étais en stand-by sur elle en attendant la tombée du jour. J'en ai profité pour faire quelques captures avec la config que j'avais préparée pour Uranus : Barlow5X, ASI178 bin1, filtre RG610. 5 SER de 60 s à 6 ms d'expo (60 fps), 10% retenues, empilement AS4!, un peu de déconvol et ondelettes Astrosurface (légères), finitions PS. N'étant pas expert, si le traitement ne va pas, me dire SVP (regarder en full bien sûr) Va falloir que je regarde les atlas pour identifier ce que j'ai photographié au pif Cette petite séance m'a donné envie, je vais en faire plus souvent !
  20. 5 points
    Puisque mon exemple perso n'était pas convaincant, vite fait avant le biathlon en moins d'une heure. Evidemment, à comparer de près. Si on trouve que c'est trop saturé, eh bien on peut désaturer en 5 secondes, hein. Les différences seront encore plus grandes sur des images plus complexes (HOO comme la mienne, forts gradients, pollum etc...)
  21. 5 points
    Diou, je n'avais jamais vue la Lyre comme ça C'est coaaaa ta palette ?🤪 Ta méduse est superbe, ta démo pertinente, la richesse de l'échange de ce post super intéressante, mais ta Lyre ananas .... Pffffff 😋 Stéphane Édit : que nenni, point de nanas ici, juste des oranges 🤪
  22. 5 points
    Hé bé, j'étais loin de me douter que ce petit comparatif créerait un tel retour Merci à toi Jeff sincèrement Oui bien sûr à condition de disposer de ces supers logiciels dernier cri ce qui n'est pas mon cas Bravo Bob c'est toutafai ça par contre j'ai été un des pionniers du passage à la CCD Pas de souci Franck Comme toi j'ai utilisé IRIS mais sache qu'avant lui il y a eu MIPS du même auteur ( et payant ) et encore avant mes propres logiciels d'acquisition et de traitement d'images GSI Systems était le nom de ma société C'est un peu pour ça aussi qu'aujourd'hui l'informatique me gonfle un tantinet Mais non mais non Franck l'avantage de l'âge est qu'il apporte une certaine sagesse Bonne journée à vous les amis, mais je reviens tout de suite AG
  23. 5 points
    C'est pour aujourd'hui (si tout va bien) (cliquez sur l'article pour l'agrandir)
  24. 4 points
    Bonsoir à toutes et à tous Je partage avec vous ma dernière prise qui remonte à décembre 2023, la célèbre nébuleuse Californie (NGC 1499) Plusieurs versions effectuées sur plusieurs jours de traitements, avec une inspiration du style du clair obscur de Caravage, réalisé accidentellement sur le premier jet que j'ai décidé de décliner en plusieurs mixages 3 versions SHO et une version HOO presque spécialement réalisée pour notre ami Alain qui préfère les couleurs plus naturelles en espérant que ce soit pas trop saturé Petite préférence personnelle pour la version 3 ! Données techniques rapides : - FS60 - ASI183 mono refroidie - EQ5 - Astrodon SHO 5nm dans RAF 1,25" - Environ 6h30 de data dont 4h de Ha - Traitement full pixinsight Merci de m'avoir lu
  25. 4 points
    Merci Alain pour le partage... Enfin je sais pas si je dois te remercier, je ne résiste pas à cette jolie méduse, et pendant ce temps le reste n'avance pas. Une petite version en essayant de m'inspirer de ton rendu de début de fil qui semblait te plaire. J'y ai pas passé des plombes pour rester dans l'esprit du post . Tes données sont propres. Faudrait peaufiner un poil les étoiles peut-être, mais j'aime bien comme ça. JF
  26. 4 points
  27. 4 points
    Vu que ce qui sort d'astrocooker est plutôt pas mal (même si peut-être perfectible), je trouve con dommage que l'éditeur du logiciel qui est derrière ne profite pas ce "service" comme moyen de se faire connaître auprès des débutants plutôt que de le dézinguer. Il est clair que le débutant (ou pas) qui commence avec Astrocooker a une bonne probabilité de partir un jour sur du traitement fait maison avec ledit logiciel si ce dernier est bien indiqué sur le site web d'astrocooker (voir en mini watermark sur les images). Bref je trouve que c'est une occasion manquée.
  28. 4 points
    Peut être que les devs de Pix sont vexés ne ne pas avoir trouvé un moyen/process/script qui arrive à tout automatiser pour partir d'une image linéaire et arriver à une image développée, un peu comme le mode Auto d'un APN qui se charge de trouver les bon réglages ouverture/expo/iso.... En tous cas ça anime bien le forum et ça reste courtois, ça c'est cool aussi ... (manquerait plus qu'on découvre qu'il y ait un bout de code de Turbu là dedans.... )
  29. 4 points
    oui je pense que pour les debutants en ciel profond comme moi c est top mais ca n empeche pas d apprendre le traitement d images surtout si les traitements clasiques sont superieurs au final on a le choix et c est tres bien comme ca !!
  30. 4 points
    je me demande si ce cliché n'est pas issu de l'atlas lunaire de Loewy et Puiseux clichés pris entre 1895 et 1910
  31. 4 points
    C'est ça ! C'est un sujet qui touche à plein de choses et sans pour autant partir dans le décor, on peut débattre de l'aspect purement technique - que fait Astrocooker avec nos fichiers ? - et dériver sans effort sur la question de l'automatisation des tâches complexes dans une société de plus en plus perméable à l'IA. Nous sommes concernés en tant qu'astronomes amateurs, mais nous le sommes surtout en tant que citoyens. Je réagissais à la remarque lasse d'Alain (faut l'excuser, il picole à cette heure du jour et sa carapace de gentillesse légendaire se fissure, laissant apercevoir sa vraie personnalité de sociopathe) parce que je pense qu'il a sinon le même, du moins un parcours similaire au mien : le gars qui a commencé l'astro poulbot, s'est frotté au traitement d'images au laboratoire, à mélanger des produits chimiques dans le noir et à faire des ondelettes - pardon, des masques flous - sous l'agrandisseur, est passé au digital avec scepticisme puis enthousiasme, a usé une partie de sa jeunesse à se niquer les yeux sur des milliers images travaillées sur des écrans bombés et trop petits... Tout ça est bel et bon, mais tu te rends compte après toutes ces années, ou décennies, que le progrès technique a un effet insidieux, je dirais même pervers (en ce qui concerne notre passion) : le temps passé sous un bon ciel, au détriment du temps consacré à l'exploitation des données recueillies, n'a cessé de se réduire. Grâce au filtres interférentiels et à des traitements numériques extraordinairement performants, tu n'as même plis besoin d'un "bon ciel". Le Seestar s50 fonctionne aussi bien de mon jardin que du sommet du mont Miyogi, quand mes jumelles sont complètement à la ramasse dès qu'on taquine du Bortle 4+. C'est ce que j'aime, chez les astro-dessinateurs : ils travaillent leurs images essentiellement sous les étoiles ! Quand j'ai coché la case "astronomie" dans la rubrique "hobby" du formulaire fourni par les fées à ma naissance, je n'avais pas en tête d'admirer des pixels... du coup, si un soft ou un site (ou un pote ) me permettent de m'en affranchir, j'applaudis des deux yeux ! J'entends bien qu'une poignée de débutants en profiteront - les salauds - pour s'éviter la partie apprentissage/découverte du traitement d'images, mais si ce n'est pas leur tasse de thé, s'ils le vivent comme une corvée, et bien soit : ils consacreront leur temps de cerveau disponible à d'autres tâches, et c'est très bien ainsi
  32. 3 points
    20 ans après l’atterrissage : comment les rovers jumeaux de la NASA ont changé la science martienne https://mars.nasa.gov/news/9535/20-years-after-landing-how-nasas-twin-rovers-changed-mars-science/ Ce mois-ci marque le 20ième anniversaire de l’atterrissage de Spirit et Opportunity sur Mars, dans le cadre d’une mission dont l’héritage s’étendra loin dans le futur. En janvier 2004, les rovers jumeaux de la NASA nommés Spirit et Opportunity ont atterri de part et d’autre de Mars, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle ère d’exploration robotique interplanétaire. Ils sont arrivés de manière spectaculaire à trois semaines d’intervalle, chacun niché dans un groupe d’airbags qui ont rebondi sur la surface environ 30 fois avant de s’arrêter et de se dégonfler. La mission des rovers de la taille d’une voiturette de golf : rechercher des preuves que de l’eau a déjà coulé à la surface de la planète rouge. Leurs découvertes allaient réécrire les manuels de science, y compris la découverte d’Opportunity peu après l’atterrissage des célèbres « myrtilles » – des cailloux sphériques de l’hématite minérale qui s’étaient formés dans l’eau acide. Plusieurs années après le début de la mission, Spirit, imperturbable mais traînant maintenant une roue endommagée, a découvert des signes d’anciennes sources chaudes qui auraient pu être des habitats idéaux pour la vie microbienne il y a des milliards d’années (si tant est qu’il en ait jamais existé sur la planète rouge). Les scientifiques soupçonnaient que Mars avait depuis longtemps été radicalement différente du désert glacial qu’elle est aujourd’hui : des images orbitales avaient montré ce qui ressemblait à des réseaux de canaux sculptés par l’eau. Mais avant Spirit et Opportunity, il n’y avait aucune preuve que l’eau liquide avait formé ces caractéristiques. « Nos rovers jumeaux ont été les premiers à prouver l’existence d’une Mars primitive humide », a déclaré l’ancien scientifique du projet Matt Golombek du Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie du Sud, qui a géré la mission Mars Exploration Rover. « Ils ont ouvert la voie à l’apprentissage d’encore plus de choses sur le passé de la planète rouge avec des rovers plus grands comme Curiosity et Perseverance. » Un héritage durable Grâce en partie à la science recueillie par Spirit et Opportunity, la NASA a approuvé le développement du rover Curiosity de la taille d’un SUV pour déterminer si les ingrédients chimiques qui soutiennent la vie étaient présents il y a des milliards d’années sur ce qui était autrefois un monde aquatique. (Le rover a découvert peu de temps après son atterrissage en 2012 qu’ils l’étaient.) Perseverance, qui est arrivé sur la planète rouge en 2021, s’appuie sur le succès de Curiosity en collectant des carottes de roche qui pourraient être apportées sur Terre pour vérifier les signes d’une vie microbienne ancienne grâce à la campagne Mars Sample Return, un effort conjoint de la NASA et de l’ESA (Agence spatiale européenne). Alors qu’ils travaillaient sur Spirit et Opportunity, les ingénieurs ont développé des pratiques d’exploration de la surface qui se poursuivent aujourd’hui, y compris l’utilisation de logiciels spécialisés et de lunettes 3D pour mieux naviguer dans l’environnement martien. Et après avoir perfectionné des années d’expertise au cours des voyages des rovers jumeaux sur la surface rocheuse et sablonneuse de Mars, les ingénieurs sont en mesure de planifier des trajets plus sûrs et plus longs, et de mettre rapidement en place les plans quotidiens beaucoup plus complexes nécessaires à l’exploitation de Curiosity et Perseverance. Les membres de l’équipe scientifique sont également devenus plus habiles dans leur rôle de géologues de terrain virtuels, s’appuyant sur des années de connaissances pour sélectionner les meilleurs moyens d’étudier le terrain martien à l’aide des « yeux » robotiques et des outils portés par leurs partenaires itinérants. Marathon martien Conçu pour durer seulement 90 jours, Spirit a atterri le 3 janvier ; Opportunity le 24 janvier. Les rovers d’exploration de Mars ont persévéré pendant des années – dans le cas d’Opportunity, près de 15 ans, pour finalement succomber à une tempête de poussière enveloppant la planète en 2018. Cette durabilité a dépassé les rêves les plus fous des scientifiques et des ingénieurs, qui ne s’attendaient qu’à une exploration localisée sur une distance ne dépassant pas 600 mètres. Au lieu de cela, grâce à leurs substituts robotiques à longue durée de vie, l’équipe a eu la chance de parcourir une grande variété de terrains martiens. Opportunity, le premier rover à parcourir une distance de la longueur d’un marathon sur une autre planète, couvrirait finalement près de 45 kilomètres au total – la distance la plus longue parcourue sur une autre planète. « C’était un changement de paradigme auquel personne ne s’attendait », a déclaré l’ancien chef de projet John Callas du JPL. « La distance et l’échelle de temps que nous avons parcourues ont été un saut de portée qui est vraiment historique. » La chance de voir tant de choses a été essentielle pour révéler que non seulement Mars était autrefois un monde plus humide, mais aussi qu’elle abritait de nombreux types d’environnements aquatiques différents – eau douce, sources chaudes, piscines acides et salées – à des moments distincts de son histoire. Une inspiration continue Les jumeaux itinérants ont également inspiré une nouvelle génération de scientifiques. L’une d’entre elles était Abigail Fraeman, qui était une lycéenne invitée au JPL la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. Elle a pu observer l’excitation lorsque le premier signal est revenu, confirmant qu’Opportunity avait atterri en toute sécurité. Elle a poursuivi une carrière de géologue martienne, retournant au JPL des années plus tard pour aider à diriger l’équipe scientifique d’Opportunity. Aujourd’hui scientifique adjointe du projet Curiosity, Fraeman appelle de nombreux collègues proches de nombreuses personnes qu’elle a rencontrées la nuit de l’atterrissage d’Opportunity. « Les personnes qui ont fait fonctionner nos rovers jumeaux pendant toutes ces années forment un groupe extraordinaire, et il est remarquable de voir combien d’entre eux ont fait de l’exploration de Mars leur carrière », a déclaré Fraeman. « Je me sens tellement chanceuse de pouvoir travailler avec eux tous les jours alors que nous continuons à nous aventurer dans des endroits qu’aucun humain n’a jamais vus dans notre tentative de répondre à certaines des plus grandes questions. » Meilleurs résultats scientifiques https://mars.nasa.gov/mer/mission/science/results/ 'Myrtilles' martiennes https://mars.nasa.gov/resources/6944/martian-blueberries/ Spirit détecte des preuves surprenantes d’un passé plus humide https://www.jpl.nasa.gov/news/mars-rover-spirit-unearths-surprise-evidence-of-wetter-past
  33. 3 points
    Merci Alain. Pour mieux voir le sol de Ptolémée:
  34. 3 points
    Hello, pas sûr de comprendre la question. Mais en gros oui les bosses au centre sont en relatif de cet ordre. Surtout on voit ici ce que fait un superflat par rapport à un flat normal ou synthétique. Il y a des structures de fdc très complexes qui sont corrigées. Pour info le halo stellaire de la galaxie a été estimé par le CFHT au voisinnage de 31mag/arcsec2. C'est une folie en termes de detectivité LSB. Et c'est ça qui les intéresse dans nos images pour le coté science. Et JC Cuillandre a un faible en plus pour mes rendus d'images (pas scientifiques du coup). Je suis content de ces échanges 😉 JF
  35. 3 points
    Peut-être même ressentira-t-on la pression des Nipons sur la Chine ...
  36. 3 points
    Pour moi. C'est : Graxpert pour le gradient SIRIL pour la montée d'histogramme hyperbolique généralisée Starnet pour le masque d'étoiles Topaz denoise pour le bruit sur starless Photoshop pour les montages, les masques avec un passage en mode LAB pour le rehaussement des couleurs (incrustation des couches a et b). Déconvolution avec l'outil netteté optimisée et incrustation d'un passe haut. Et oui, les étoiles méritent d'être peufinées, je sais. Mais j'ai trop de trucs sur le feu, comme toi en cuisine 😉 JF
  37. 3 points
    Je ne peux pas jouer avec ton fichier fits, Alain, faute de soft adapté. Je n'utilise que Photoshop et en partant de l'image fournie par Astrocook, j'obtiens ce résultat. C'est très proche de ce que tu as fait
  38. 3 points
    Je suis de la vieille école. J'ai adoré le virage numérique, mais passant déjà beaucoup de temps derrière un PC au travail, rapidement j'ai trouvé très pénible de à nouveau passer des heures à peaufiner des images derrière un PC à la maison. Perso, presque tant mieux : j'ai réappris le plaisir visuel pur et dur 😋 Aussi, que d'être trop pris par la main n'est pas 100 % bénéfique. C'est un peu comme ceux qui se pensent "bon photographe" avec un smartphone, sans jamais avoir eu une approche des bases indispensables à la construction d'une image via une optique et une gestion de la lumière. Je vois la même chose avec Photoshop. Il y a plus de 20 ans je passais un temps fou à lire chaque année des livres indigestes pour comprendre le pourquoi du comment. Maintenant, il y a moult filtres et scripts qui automatisent tout et n'importe quoi. C'est bien mais, par exemple, de moins en moins de personnes comprennent le comment, et pire, le côté destructif de certaines actions. Par contre, ceux qui ont des bases solides deviennent bien plus productifs. C'est la définition première des scripts : ce ne sont pas des philtres magiques. L'intérêt principal est ici : faciliter, augmenter la productivité, ne pas chercher pendant des heures à taton, mais je pense qu'il est indispensable de comprendre la mixture. Les tutos de @jldauvergne, entre autres, ont ouvert la voie qui va mener à des scripts tels qu'Astro Cooker. Puis tout ça sans PC de course, sans pléthore de softs, et sans y passer des heures ... Astro 2.0.1 😋, avec, comme prérequis indispensable, une compréhension minimale des bases. Stéphane
  39. 3 points
    Dis donc Alain, tu ne serais pas en train d'astrocooker par hasard?
  40. 3 points
    Mak 100/1000 + Oc DCL28 + Smartphone
  41. 3 points
    Bordel, avec Astrocooker qui bat de l'aile et Hisagawa-san qui tourne gâteux, c'est pas le moment de se mettre mal avec Jeffbax ! Alain, pionnier dans la CCD ? Ben j'admire, parce que pour ma part, aux débuts, je n'y croyais guère ! J'ai jamais eu le nez creux, pas plus pour les CCd que pour les bitcoins...
  42. 3 points
    Ah, c'est encore ouvert ici. Super, j'ai eu accès au PC. Voici un exemple de superflat pour ceux qui ont demandé. C'est celui qu'on a employé (en division hein on recommence pas) sur la première détection du halo de NGC 5982 confirmée par l'équipe du CFHT avec qui on a partagé les données. ici : Avec ce résultat au final : Ca ressemble à ça, 120x 60 secondes autour du champ (la visualisation est stretchée pour bien voir ici) : JF
  43. 3 points
    Bonjour à tous, J'avais envie de partager une découverte que j'ai faite en me baladant à Paris. Je marche dans la rue, et soudain, dans une vitrine, le choc : une grande photo de Lune, en noir et blanc, avec la mention "1905"... J'entre, et le propriétaire m'espique qu'il s'agit de négatifs de environ 5x5 centimètres, datant, donc, de 1905, qui ont été numérisés, et tirés, ils sont vendus environ 200 euros, j'ai oublié le prix, bref, les tirages sont magnifiques et nous replongent dans l'ambiance des grandes lunettes... Si il y a des amateurs de vieilles images, allez voir, il y a plusieurs phases, la qualité est à peu près ce qu'on obtient aujourd'hui avec une lunette de 100 mm en numérique, d'ailleurs, c'est ce qui m'a frappé, le "piqué" relatif de ces vieilles images. Le proprio n'a pu me donner aucun détail technique, hélas. Voilà, je poste ça, parce que voir dans cette vitrine cette vieille image m'a fait un choc. Bizzzzzzzz à tous S
  44. 3 points
    Ou pas 😀. Produisons des images, régalons nous... Construisons, donnons corps à ce rapport intime entre l'univers et nous. Il nous contient et nous avons la troublante chance de le contempler. Bref au boulot, je vais pas écrire du @Superfulgur quand même, ça c'est sa partie. J'en suis incapable, autant que lui de produire mes Illusions imagesques. C'est pour ça que la rencontre est magnifique. Aller, dodo 😴
  45. 3 points
    traduction automatique : https://eventhorizontelescope.org/M87-one-year-later-proof-of-a-persistent-black-hole-shadow M87* Un an plus tard : la preuve de la persistance de l’ombre d’un trou noir La collaboration Event Horizon Telescope (EHT) a publié de nouvelles images de M87*, le trou noir supermassif situé au centre de la galaxie Messier 87, en utilisant les données d’observations prises en avril 2018. Avec la participation du télescope du Groenland nouvellement mis en service et un taux d’enregistrement considérablement amélioré sur l’ensemble du réseau, les observations de 2018 nous donnent une vue de la source indépendante des premières observations de 2017. Un article récent publié dans la revue Astronomy & Astrophysics présente de nouvelles images des données de 2018 qui révèlent un anneau familier de la même taille que celui observé en 2017. Cet anneau lumineux entoure une profonde dépression centrale, « l’ombre du trou noir », comme le prédit la relativité générale. Fait intéressant, le pic de luminosité de l’anneau s’est déplacé d’environ 30º par rapport aux images de 2017, ce qui est cohérent avec notre compréhension théorique de la variabilité des matériaux turbulents autour des trous noirs. « L’une des exigences fondamentales de la science est d’être capable de reproduire les résultats », explique le Dr Keiichi Asada, chercheur associé à l’Institut d’astronomie et d’astrophysique de l’Academia Sinica à Taïwan. « La confirmation de l’anneau dans un tout nouvel ensemble de données est une étape importante pour notre collaboration et une indication forte que nous regardons une ombre de trou noir et le matériau en orbite autour d’elle. » En 2017, l’EHT a pris la première image d’un trou noir. Cet objet, M87*, est le cœur battant de la galaxie elliptique géante Messier 87 et vit à 55 millions d’années-lumière de la Terre. L’image du trou noir a révélé un anneau circulaire brillant, plus brillant dans la partie sud de l’anneau. Une analyse plus poussée des données a également révélé la structure de M87* en lumière polarisée, ce qui nous a permis de mieux comprendre la géométrie du champ magnétique et la nature du plasma autour du trou noir. La nouvelle ère de l’imagerie directe des trous noirs, menée par l’analyse approfondie des observations de M87* en 2017, a ouvert une nouvelle fenêtre qui nous a permis d’étudier l’astrophysique des trous noirs et de tester la théorie de la relativité générale à un niveau fondamental. Nos modèles théoriques nous indiquent que l’état du matériau autour de M87* devrait être décorrélé entre 2017 et 2018. Ainsi, de multiples observations de M87* nous aideront à placer des contraintes indépendantes sur la structure du plasma et du champ magnétique autour du trou noir et nous aideront à démêler l’astrophysique compliquée des effets de la relativité générale. Afin d’aider à accomplir des recherches scientifiques nouvelles et passionnantes, l’EHT fait l’objet d’un développement continu. Le télescope du Groenland a rejoint l’EHT pour la première fois en 2018, cinq mois seulement après l’achèvement de sa construction bien au-delà du cercle polaire arctique. Ce nouveau télescope a considérablement amélioré la fidélité de l’image du réseau EHT, améliorant ainsi la couverture, en particulier dans la direction nord-sud. Le grand télescope millimétrique a également participé pour la première fois avec sa surface totale de 50 m, ce qui a considérablement amélioré sa sensibilité. Le réseau EHT a également été mis à niveau pour observer dans quatre bandes de fréquences autour de 230 GHz, contre seulement deux bandes en 2017. Des observations répétées avec un réseau amélioré sont essentielles pour démontrer la robustesse de nos résultats et renforcer notre confiance dans nos résultats. En plus de la science révolutionnaire, l’EHT sert également de banc d’essai technologique pour les développements de pointe en matière d’interférométrie radio à haute fréquence. « Pour faire progresser les efforts scientifiques, il faut améliorer continuellement la qualité des données et les techniques d’analyse », a déclaré Rohan Dahale, doctorant à l’Instituto de Astrofísica de Andalucía (IAA-CSIC) en Espagne. « L’inclusion du télescope du Groenland dans notre réseau a comblé des lacunes critiques dans notre télescope de la taille de la Terre. Les observations de 2021, 2022 et celles de 2024 à venir témoignent d’améliorations apportées au réseau, alimentant notre enthousiasme à repousser les frontières de l’astrophysique des trous noirs. L’analyse des données de 2018 fait appel à huit techniques d’imagerie et de modélisation indépendantes, y compris les méthodes utilisées dans l’analyse précédente de M87* en 2017 et de nouvelles méthodes développées à partir de l’expérience de la collaboration dans l’analyse de Sgr A*. L’image de M87* prise en 2018 est remarquablement similaire à ce que nous avons vu en 2017. Nous voyons un anneau lumineux de la même taille, avec une région centrale sombre et un côté de l’anneau plus brillant que l’autre. La masse et la distance de M87* n’augmenteront pas sensiblement tout au long d’une vie humaine, de sorte que la relativité générale prédit que le diamètre de l’anneau devrait rester le même d’une année à l’autre. La stabilité du diamètre mesuré dans les images de 2017 à 2018 soutient solidement la conclusion que M87* est bien décrit par la relativité générale. « L’une des propriétés remarquables d’un trou noir est que son rayon ne dépend fortement que d’une seule quantité : sa masse », a déclaré le Dr Nitika Yadlapalli Yurk, ancien étudiant diplômé de l’Institut de technologie de Californie (Caltech), aujourd’hui boursier postdoctoral au Jet Propulsion Laboratory en Californie. Étant donné que M87* n’accréte pas de matière (ce qui augmenterait sa masse) à un rythme rapide, la relativité générale nous dit que son rayon restera relativement inchangé au cours de l’histoire humaine. C’est assez excitant de voir que nos données confirment cette prédiction. Bien que la taille de l’ombre du trou noir n’ait pas changé entre 2017 et 2018, l’emplacement de la région la plus brillante autour de l’anneau a changé de manière significative. La région brillante a tourné d’environ 30º dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour s’installer dans la partie inférieure droite de l’anneau à environ la position 5 heures. Les observations historiques de M87* avec un réseau moins sensible et moins de télescopes ont également indiqué que la structure de l’ombre change chaque année (Wielgus 2020, ApJ, 901, 67) mais avec moins de précision. Bien que le réseau EHT 2018 ne puisse toujours pas observer le jet émergeant de M87*, l’axe de rotation du trou noir prédit à partir de l’emplacement de la région la plus brillante autour de l’anneau est plus cohérent avec l’axe du jet observé à d’autres longueurs d’onde. « Le plus grand changement, à savoir le déplacement du pic de luminosité autour de l’anneau, est en fait quelque chose que nous avions prédit lorsque nous avons publié les premiers résultats en 2019 », a déclaré le Dr Britt Jeter, chercheur postdoctoral à l’Institut d’astronomie et d’astrophysique de l’Academia Sinica à Taïwan. Alors que la relativité générale dit que la taille de l’anneau devrait rester assez fixe, l’émission du disque d’accrétion turbulent et désordonné autour du trou noir fera vaciller la partie la plus brillante de l’anneau autour d’un centre commun. La quantité d’oscillation que nous observons au fil du temps est quelque chose que nous pouvons utiliser pour tester nos théories sur le champ magnétique et l’environnement du plasma autour du trou noir. Bien que tous les articles de l’EHT publiés jusqu’à présent aient présenté une analyse de nos premières observations en 2017, ce résultat représente les premiers efforts pour explorer les nombreuses années supplémentaires de données que nous avons recueillies. En plus de 2017 et 2018, l’EHT a effectué des observations réussies en 2021 et 2022 et devrait effectuer des observations au cours du premier semestre de 2024. Chaque année, le réseau EHT s’est amélioré d’une manière ou d’une autre, soit par l’ajout de nouveaux télescopes, d’un meilleur matériel ou de fréquences d’observation supplémentaires. Dans le cadre de cette collaboration, nous travaillons très dur pour analyser toutes ces données et nous sommes ravis de vous montrer plus de résultats à l’avenir. Plus d’informations La collaboration EHT implique plus de 300 chercheurs d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord et du Sud. La collaboration internationale s’efforce de capturer les images de trous noirs les plus détaillées jamais obtenues en créant un télescope virtuel de la taille de la Terre. Soutenu par des investissements internationaux considérables, l’EHT relie les télescopes existants à l’aide de nouveaux systèmes, créant ainsi un instrument fondamentalement nouveau avec le pouvoir de résolution angulaire le plus élevé jamais atteint. Les télescopes individuels impliqués sont ALMA, APEX, le télescope de 30 mètres de l’IRAM, l’observatoire NOEMA de l’IRAM, le télescope James Clerk Maxwell (JCMT), le grand télescope millimétrique (LMT), le réseau submillimétrique (SMA), le télescope submillimétrique (SMT), le télescope du pôle Sud (SPT), le télescope Kitt Peak et le télescope du Groenland (GLT). Les données ont été corrélées au Max-Planck-Institut für Radioastronomie (MPIfR) et à l’observatoire Haystack du MIT. Le post-traitement a été réalisé dans le cadre de la collaboration par une équipe internationale de différentes institutions. Le consortium EHT est composé de 13 instituts parties prenantes : l’Institut d’astronomie et d’astrophysique de l’Academia Sinica, l’Université de l’Arizona, l’Université de Chicago, l’Observatoire de l’Asie de l’Est, la Goethe-Universitaet de Francfort, l’Institut de radioastronomie millimétrique, le Large Millimeter Telescope, l’Institut Max Planck de radioastronomie, l’Observatoire de la botte de foin du MIT, l’Observatoire astronomique national du Japon, l’Institut Périmètre de physique théorique, l’Université Radboud et le Smithsonian Astrophysical Observatory. DOI papier A&A : https://doi.org/10.1051/0004-6361/202347932 L’Event Horizon Telescope Collaboration a publié de nouvelles images de M87* à partir d’observations prises en avril 2018, un an après les premières observations en avril 2017. Les nouvelles observations de 2018, qui mettent en vedette la première participation du télescope du Groenland, révèlent un anneau d’émission familier et brillant de la même taille que celui que nous avons trouvé en 2017. Cet anneau lumineux entoure une ombre centrale sombre, et la partie la plus brillante de l’anneau en 2018 s’est décalée d’environ 30º par rapport à 2017 pour se trouver maintenant à la position 5 heures. Crédit : EHT Collaboration
  46. 3 points
    En fait ce site est parfaitement dans l'air du temps. Je pense qu'il faut l'accueillir avec bienveillance (quand il aura obtenu les droits hein 🥺). Il est parfaitement dans la continuité du tout cuit et des images IA qu'on fabrique sur le net. Il aura son public, aidera beaucoup d'amateurs à profiter de leurs données et créra des passions. Pas que des vieux comme nous @ALAING. Et ça c'est essentiel pour l'avenir de l'astro. En ce sens, c'est très bien et ça va forcément se développer. Après, quand les fast foods sont apparus les restaurants gastronomiques n'ont pas disparu pour autant. Moi ça m'inquiète pas du tout. Les velocicaptors ont failli tous disparaître en raison d'un cataclysme planétaire une fois déjà. Il en reste pourtant un. C'est pas un astronome - geek bien inspiré sur internet qui les menacera 😅 JF PS Alain : c'est une superbe méduse, elle est difficile 👍
  47. 2 points
    Merci beaucoup @COM423, @ALAING, @astrogatel, @Achaim, @Etacentauri @polo0258 et @Haltea pour vos messages qui font bien plaisir ! Je pense justement que pour ce genre d'objets les filtres anti-PL sont plutôt contre-productifs... La bonne approche (je n'ai rien inventé) c'est de multiplier les poses semi-courtes. Je pourrais sans inconvénient descendre à 30sec en luminance mais le stockage et le temps de traitement augmenteront d'autant...
  48. 2 points
    "...La JAXA vient de déclarer en direct qu'elle essaie toujours de confirmer la situation. Entre-temps, il semble que les signaux de SLIM et du petit rover LEV1 soient captés par une station DSN à Madrid et une station amateur à Bochum..."
  49. 2 points
    Oui mais ça c'est pour l'APOD
  50. 2 points
    Amusant de vérifier la phase pour cette date sur skysafari , elle est bien exacte et la Lune était joliment encadré par Neptune, Pluton, Jupiter et Vénus le tout tenant dans un champ de 84°. Pluton à 56° de hauteur entre Taureau et Orion, faudra attendre quelques temps avant de le revoir(prochain passage par là en 2151)