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Affichage du contenu le plus aimé le 03/10/2022 dans Messages

  1. 23 points
    Hello il est temps que je publie mes Saturne des 21 et 22 septembre. J'ai du retard en traitement (ça commence à me gaver le traitement surtout sur Saturne). Bref je publie ça maintenant vu que @Thierry Legault en a fait aussi visiblement, et je risque de me prendre une tôle vues ses Jupiter. Et l'image du 22 avec le retour (discret) du spot polaire. Je vous mets des vidéos qui montrent les conditions. Le 21 avec le filtre g' (c'est rare que j'ose sur Saturne) Et le 22 directement en couleur pour cette vidéo. C'était bigrement stable. Et puis si vous galérez à traitement Saturne, quelques astuces ici, et si vous en avez d'autres je suis preneur, elle me gave franchement (en plus du fait qu'il ne se passe presque rien). Et dernière choses, si vous voulez comparer les Jupiter des mêmes nuits, c'est par ici : @+ JLuc
  2. 20 points
    Salut la compagnie Je continue à traiter les images de cet été, et on arrive aux meilleurs morceaux Voici donc la nébuleuse de l'IRIS, prise pendant une de mes meilleures nuits. Bon ce n'est pas l'objet qui va le plus profiter d'une telle définition... les fin détails ne sont pas légion dans cette nébuleuse toute en drapés et nuances subtiles. Mais bon, ça donne quand même une autre vision de cette nébuleuse je trouve. Vous remarquerez mes aigrettes particulières sur l'étoile centrale. Je pourrais sans doute masquer tout ça mais j'ai choisi de les laisser, ça donne un style particulier à l'image et j'aime assez bien Le gradient m'a donné un peu de mal... difficile de savoir ce qui est de la nébuleuse ou pas dans ces grands champs bien remplis. L'image date du 1er août 2022 6545 x 1s sur 10000 images environ, FWHM = 0.9" T560 à f4, correcteur GPU, Altaïr 26M Image à 200%, soit 0.17" / pixel La vignette est sympa, mais la full est bien plus intéressante n'oubliez pas de cliquer ! Bons cieux ! Romain
  3. 20 points
    Bonjour, Ce matin, plutôt que de m'intéresser à Jupiter qui commençait sérieusement à décliner, j'ai préféré me concentrer sur la planète Mars. Ce fut l'occasion pour moi de pouvoir enfin tester ma toute nouvelle caméra couleur. Comme premier essai, j'en suis plutôt satisfait et espère ne pas avoir eu la main un peu trop lourde sur les curseurs. Le matériel utilisé est le suivant : Dobson Orion XT10g + Caméra Player One NeptuneC II + Filtre Baader UV/Ir-Cut/L + Lentille de Barlow Televue 3x Film SER de 3 minutes / Traitement : Astrosurface
  4. 19 points
    A nouveau des captures cette nuit. Les nuages ont été peu dérangeant mais l'humidité...séche-cheveux sur le miroir, sur l'écran du PC, et mème sur les lunettes du mec Pour le seeing, ça allait sans ètre le top: Jupiter à 23h lc, deux images dérotées (j'aurais aimé plus): Trop d'humidité... plus qu'a rentrer le télescope pour le sécher. 1h30: sortie à nouveau, le télescope un peu plus chaud que la température ambiante. Io et son ombre en plein milieu: très beau en visuel ! Dérotation de deux images (avec trois, bougé de Io et son ombre) On notera l’étonnante couleur jaune de Io. Vixen VMC de 330mm, ADC, barlow 2x, ASI224mc Jean-Yves
  5. 16 points
    Salut Ici les nuits dégagées se succède! Mais, tous plus pourrîtes les une que les autres! La seul image potable s'y on peu dire potable! C'est une Mars! Celle du 30 sept dernier! Alors, question de participer La voici à sa taille d'acquisition et sans l'ADC pour limiter un trop fort tirage derrière la Barlow! Un seul film de 180sec centré sur 9H06,4 TU. C11 sur EQ8, Barlow 3x, IRCut, ASI224MC Martin
  6. 12 points
    bonsoir, déçu par ma semaine à St Véran en août (séjour et équipe très sympas mais turbulence très présente toute la semaine !), j'ai essayé de me venger avec une semaine au Restefond L'idée était surtout de faire la Lune en seconde partie de nuit, puis le Soleil au lever du jour. Les nuits passent, identiques : zéro vent, zéro humidité (je ne mettais même pas le pare-buée) et...zéro stabilité. Arrive à la nuit du vendredi 23, ma dernière sur place (de toute façon la nuit d'après les nuages et la pluie vont arriver). La Lune n'étant plus là, j'arrive tôt pour les planètes. Ca commence compliqué : vent soutenu qui fait vibrer le télescope, grosse humidité (je commence à avoir de la buée sur la lame malgré le pare-buée chauffant). Je rapproche la voiture pour que le hayon fasse pare-vent, un coup de sèche-cheveux sur la lame, résistances à fond. Par contre côté stabilité c'est nettement mieux, pas parfait mais assez pour bien peaufiner la collim. Vite quelques séries sur Saturne puis je profite d'une période moins bonne pour passer sur Jupiter avant que la tache rouge ne s'échappe. Si j'excepte Mars au Pic en 2020, ça fait bien 15 ans que je n'avais pas fait de planétaire (il faut dire qu'une dizaine d'années à en faire en mode JLD, toutes les nuits claires sur le pont, ça use ). Mais c'est comme le vélo ça ne s'oublie pas, et merci à JLD qui m'a bien rafraichi la mémoire sur Winjupos et autres astuces comme la balance auto, et à Lucien pour son Astrosurface très performant pour les traitements Bref, voilà déjà un premier jet sur Jupiter. Je ne sais pas si ça vous plaira, mais je suis content de ne pas être revenu bredouille ! Le traitement est sûrement perfectible, et je n'ai pas retouché les limbes. Comme j'ai une douzaine de séquences comme ça sur 3 heures, je dois pouvoir faire un planisphère et une anim, faut juste trouver le temps, et puis il y a Saturne à traiter aussi....
  7. 10 points
    Je me suis amusé à faire quelques calculs d'énergie. Énergie de l'impacteur (500 kg à 6 km/s) : 9 GJ Énergie de liaison de Dimophos (80m de rayon, densité de 2, masse d'environ 4 milliards de kg) : 9 MJ, soit... 1000 fois moins ! Donc l'impact dépose largement assez d'énergie pour éparpiller le truc façon puzzle si par exemple il est constitué de petits cailloux. De même on peut calculer l'énergie de liaison entre Dimorphos et Didymos. Je trouve dans les 65 MJ, soit moins de 1% de l'énergie de l'impacteur. Autrement dit, il suffit que 1% de l'énergie de l'impacteur soit globalement déposée sur Dimorphos pour que son orbite soit très significativement altérée. Si on se contente de modifier la période orbitale de 10 minutes comme annoncé par la NASA, il suffit de déposer 1% de l'énergie de liaison, soit moins de 0,01% de l'énergie de l'impacteur. Ce n'est pas grand chose. Cependant l'impact est localisé sur l'astéroïde (quelques m²) et l'énergie est surtout absorbée par quelques gros cailloux. Et à ce jeu là, il n'y a pas de quoi vaporiser grand chose : Énergie de l'impacteur par unité de masse : 18 MJ/kg Capacité calorifique de la roche (quartz) : 0,7 kJ/kg/K Donc si on veut élever la température de 1000 °C, on ne pourra le faire que sur 18E6 / (700 x 1000) = 26 kg à peine. Bref, tout est question de comment l'énergie de l'impact est redistribuée, en terme de dispersion des constituants, énergie cinétique globale de l'ensemble, et fracturation/chauffage des constituants individuels. Il y a une grosse littérature qui a été publiée récemment, je n'ai pas eu le temps de tout regarder. Mais en tout cas, la petitesse de Dimorphos assure qu'il ne faut pas grand chose pour un effet visible.
  8. 9 points
    Salut à tous, Avec @Jean-Paul OGER nous avons imagé durant la même nuit du 29 au 30 septembre dernier à environ 200km de distance. Le seeing était exceptionnellement bon cette nuit-là sur le Nord-Est de la France et la Belgique. Toutefois, le destin a voulu que les nuages soient présents chez Jean-Paul quand le ciel était parfaitement dégagé chez moi, et que mon disque dur soit full et que je sois transi de froid quand le ciel s'est dégagé chez Jean-Paul. Ainsi, mes premières images de Jupiter ont été capturées à 20h56TU et mes dernières vers 22h40TU alors que Jean-Paul a pu commencer à imager plus tard que moi et ce, jusqu'à 23h42TU. Après comparaison de nos résultats, il s'est avéré que nos images avaient une résolution et des traitements très similaires. J'ai alors proposé à Jean-Paul de réaliser une "animation collaborative" dont la première moitié comprend les images capturées avec le Rumak-300 et la seconde moitié avec le Cassegrain 254. Cette collaboration Rumak + Cassegrain nous permet de vous proposer une animation du transit de GTR de 20h56TU à 23h42TU, soit durant près de 3 heures quelques jours après l'opposition. Ce montage "mixte" constitue probablement une grande première mais le résultat est magnifique! Je vous laisse admirer le spectacle... Le planisphère à l'origine de l'animation :
  9. 9 points
    Bonjour a tous, cette nuit du 29 au 30 septembre a commencé avec beaucoup de nuages pour en fin de compte devenir très claire, j'ai donc sortie le Cassegrain, le ciel était d'une incroyable stabilité ! la meilleur que j'ai pu avoir comme habituellement : Cassegrain Kepler 254 sur monture CGX, Caméra ASI 462 MC et 290 MM, ADC MK3, TV x2 ici Saturne ! dont la division de Cassini était superbe à l'écran : on passe sur Jupiter ! et là le seeing était ouf ! ici un g' et une couleur on passe au finales et la rotation voila pour mon Cassegrain 254 !
  10. 8 points
    La pensée du jour : Quand les hommes qui ont un secondaire de 4,20m parlent, ceux qui ont un primaire de 4,20m écoutent...
  11. 7 points
    Bonjour, "C'est beau mais c'est loin comme disait le grand Jacques !" Beau, non ! Les résultats ne sont pas esthétiques mais c'était intéressant de le tenter. J'avais fait la manip l'année dernière avec un téléobjectif de 300 mm (j'étais sûr de l'avoir dans le champ de l'Eos...) Préparation avec Stellarium pour vérifier le champ avec les montages prévus : C8 avec réducteur 6,3 sur HEQ5 et Canon Eos 7D ou 6D non défiltrés. Coelix pour imprimer une carte et pouvoir vérifier à l'écran. Mon environnement est très pollué par l'éclairage urbain donc utilisation du GoTo sur une seule étoile (suffisant comme précision). Les photos ne sont pas de bonne qualité (ni homogènes) car mon but était de repérer Pluton par son déplacement et j'ai utilisé des montages différents étant à la recherche d'un compromis correct. Le 28/08/22 à partir de 22h47 : Eos 6D à 4000 ISO, 9 poses de 20s, 4 darks => Ce sera la première nuit planétaire de l'année qui se finira à 2h30 du matin avec Mars. Le 11/09/22 à partir de 21h38 : Eos 7D à 5000 ISO, 12 poses de 20s, 5 darks (n'ayant pas eu de difficulté à trouver le champ, je suis passé au 7D). Le 18/08/22 à partir de 21h39 : Eos 7D à 4000 ISO + filtre clip CLS, 5 poses de 45s, 5 darks Pas d'autoguidage pour les 3 soirs pour ne pas monter une usine à gaz car je continuais sur les autres planètes avec l'Altair 224C. Ce sera à tenter une autre fois pour avoir de meilleures images (montage identique, temps de pose plus long et autoguidage (il y a un défaut de suivi à 45s), filtre CLS d'office, ISO plus bas et flat à prévoir...) Désolé je n'ai pas fait une belle animation comme Goofy2 ou Compustar (avec Hauméa !). Bravo à vous deux! Hauméa, une prochaine cible... Bon ciel PS : Le filtre Eos clip ne se "clippe" pas dans l'Eos et a tendance à prendre le maquis dès que l'on incline le boitier. Si quelqu'un a une astuce (à part le coller dans le boitier ) , je suis preneur.
  12. 7 points
    Les prévisions météo annonçaient des nuages sur Toulouse dans la nuit de samedi à dimanche. Mais finalement on est rentré d'une soirée du club de sport des enfants vers 22h30 et aucun nuages. Comme j'étais en "manque" d'astro depuis quelques semaines, j'ai quand même sorti le C11 et pour une fois j'ai glissé l'ASI178 pour faire quelques images au 23A, une série RGB, de l'IR, bref un peu de tout mais finalement ... tout est parti à la benne. En fin de séance (vers minuit, j'étais crevé avec ma fille qui s'est blessé le WE dernier et qui s'est finalement faite opérer ce vendredi) j'ai quand même mis l'ASI 462 avec des images qui semblaient un peu meilleures. Je n'ai fait que quelques séries. Je voulais aussi tester le setup avec ma Bien m'en a pris mais du coup j'ai regretté ce matin de ne pas être resté plus longtemps, quitte à faire une grosse sieste ce dimanche ! Déjà la vidéo des 50 premières images en GIF (réduction 50%) Et le résultat de 3 vidéos traitées (21h47, 21h50 et 21h54 TU) avec AstroSurface + WinJupos (réduction 85%) h Loin du méridien (1h20 avant la culmination) le C11 s'en est bien tiré je trouve avec un peu de surface sur Ganymède en prime ! Marc
  13. 7 points
    Merci Gilles et COM423 Saturne aussi cette nuit:
  14. 6 points
    Bonjour à tous Il y a près de 2 semaines je suis parti 1 semaine en Norvège, plus précisément sur l'ile de Senja, au sud de Tromso. C'est un endroit que j'avais découvert rapidement il y a près de 10 ans et que j'avais trouvé magnifique. Elle est d'ailleurs surnommée "la petite Norvège", car visiblement on y retrouve tous les paysages typiques de Norvège. A cette saison, les couleurs automnales sont superbes et rendent les paysages encore plus somptueux. Mais bon, je ne suis pas là pour vous montrer mes photos de vacances… , mais plutôt des aurores. Ca faisait quelques années que je n'étais pas allé en voir et je dois dire que j'étais en manque… Pour moi, c'est l'un des plus beaux phénomènes naturels que l'on puisse observer et sans doute le plus féérique. Je conseille à tout le monde de voir de très belles aurores au moins une fois dans sa vie. Mais attention à l'addiction ! La météo a été… norvégienne , c'est à dire avec très souvent du ciel couvert. Ne vous fiez pas à la photo d'en haut, c'est le seul jour où j'ai eu du ciel bleu ! Sur une semaine, je n'ai eu que 2 nuits dégagées, mais avec de très belles aurores. Le premier soir, j'arrivais à mon gîte vers minuit et j'étais accueilli par de très belles aurores. Mais je n'ai pas eu le temps de choisir un beau premier plan, c'est donc directement pris de la cour. Et le problème de la Norvège, c'est l'abondance des lampadaires le long des routes, où il y a quelques maisons. C'est donc un premier plan rural et un peu lumineux , mais l'important, ce sont les aurores ! Et le dernier soir, devant un premier choisi, l'un des plus joli fjord de l'ile, le fjord de Bergsbotn. Dommage, il y avait beaucoup de vent (des rafales à 60 km/h, ça piquait un peu au bout de 3h...), car j'aurais aimé avoir les reflets du ciel dans la mer. Un pano de 3 photos Avec en prime une petite filante . Et puis comme les aurores ont mis un peu de temps à arriver, quelques photos d'ambiance depuis le même endroit, mais en tournant le dos au fjord. Un pano de 3 images. Toutes les photos ont été prises avec un Canon 6D refiltré Astrodon et un objectif Sigma 14 mm à f/1.8. Au passage, une très belle optique, un véritable entonnoir à photons , parfaitement adapté à la photo des aurores. Les boitiers refiltrés sont très bien adaptés à la photo des aurores, car ils enregistrent très bien le rouge correspondant à l'oxygène atomique, centré sur 630 nm (donc pas mal bridée par les APN non défiltrés). Mais cette couleur rouge n'est quasiment jamais visible à l'œil nu. Elle apparaît grise, mais le vert est parfaitement bien visible, même s'il est moins saturé qu'en photo. Patrick
  15. 5 points
    Bonjour à tous, Les nuits exploitables sont rares pour moi mais je me suis concentré pour les 4 dernière d'entre elles sur un seul objet. C'était des nuits estivales donc courtes et je n'ai conservé que 12h50 d'acquisition pour ne garder que la crème de la crème (tri avec Siril sur la rondeur, la FWHM et valeur du FdC). Pour améliorer la netteté, je préfère la qualité des prises de vue au traitement. Pour réduire le bruit, je préfère le temps de pose au traitement. Sachant que trier les meilleures prises de vue ça réduit le temps de pose... Donc je me mange du temps de pose... Même école que @Mehdi La petite recette Pixel Math! J'ai un peu modifié les quantités de celle de @Colmic . Les étoiles du SHO, toujours aussi pénibles mais là, je ne suis pas trop mécontent . J'ai d'abord traité sans masque d'étoiles. Puis à la toute fin, j'ai fait un masque d'étoiles avec un des scripts de Uwe Kamin (sélection d'étoiles) pour reprendre la balance des couleurs des étoiles et réduire un peu leur saturation. Il n'y a quasiment plus d'étoiles magenta, les étoiles bleues sont moins turquoises et les étoiles rouges sont moins dorées. Voilà le résultat: S (filtre SII 6.5nm Optolong): 94x300s (7h50) / 49 darks et 30 flats H et O (filtre L-eXtreme 7nm): 60x300s (5h00) / 49 darks et 30 flats TS 76EDPH f/4.5 (f=342mm) ASI2600MC (CMOS couleur APS-C): gain=100 / T= -10°C Autoguidage DO / ASI290MM mini Ciel Bortle 4 Traitement Siril et PS. Les flats sont calibrés dans Siril avec des offsets synthétiques (valeur = 501). Si quelqu'un sait quelle est cet objet minuscule qui ressort d'un beau bleu, ça m’intéresse . Visiblement riche en OIII.
  16. 5 points
    Salut à tous, Voici une petit photo de Didymos prise le 1er Octobre vers 9h30TU. La queue de poussière qui s'est créée à la suite de l'impact avec DART est bien visible et s'étend sur ~6 minutes d'arc (à la grosse louche). 23 x 2 minutes avec une Atik 414ex sur C8 edge à F/7, le tout sur monture Avalon m-zero. J'ai utilisé le mode comète de PHD2 pour autoguider tout en suivant l'astéroïde, c'est hyper pratique ! Il suffit de connaître la vitesse de déplacement du machin en AD et DEC pour que PHD2 se charge de décaler le guidage en conséquence. Echantillonnage: 0.94"/pixel. L'image fait ~15 minutes d'arc de coté. Je ne sais pas pourquoi mes points chauds ne sont pas parti au traitement (trop fatigué ?). Je ne pense pas avoir le temps/courage de prendre d'autres images pendant la semaine... jf
  17. 5 points
    Bonjour, M31 avec lunette Takahashi 76 + réducteur de focale sur EQ6 photographié à Eus (66). 59 lights de 90" + 24 DOF J'utilise un canon 7D refiltré et pour faire le cadrage sur l'écran je me mets sur la plus haute sensibilité ISO (H: 12800). Or cette fois ci j'ai oublié de redescendre à une valeur "raisonnable" et voici ce que j'obtiens. Quel réglage ISO est-il optimal ? Merci,
  18. 5 points
    Bonjour, Mon premier envoi. M8 et M20 photographiés sur l’île de la Palma aux Canaries à 1100m d’altitude la nuit du 26 au 27 07 2022. J’ai utilisé mon matériel nomade, à savoir une lunette Takahashi 76 DCU avec réducteur de focale sur une star aventure et un boîtier Canon 7D refiltré Astrodon. 82 poses de 40’’ à ISO 125O + 32 DOF. Quelqu'un travaille-t-il avec ce type de matériel ?
  19. 5 points
    Bonjour à tous Qu'en pensez-vous ? 2 octobre, vers 20h00 Bon ciel. Pas de vent Québec, QC Mak 127/1540 Sony a6500 Vos commentaires sont les bienvenus Julie
  20. 5 points
    oh là, c'est du lourd, tu me mets une sacrée pression !
  21. 5 points
    J'ai peur de me répéter mais la seule chose à faire pour arrêter l'idiot qui se croit d'autant plus intelligent que vous dialoguez avec lui c'est de l'ignorer complètement. Le pb dans ces forums c'est qu'à priori on pense, c'est naturel, qu'on est tous ou presque un peu pareil, honnête intellectuellement et de bonne volonté. C'est faux, c'est comme dans la vraie vie
  22. 4 points
    Hier soir la météo annonçait du beau temps sur toute la chaîne des Pyrénées. Il fallait en profiter et offrir enfin au nouveau télescope un bon ciel! Les contingences des samedis après-midi avec des enfants nous ont fait partir tard, mais tant pis! A 22h30, après 1h30 de route on arrive à hautacam à 1500m d’altitude. la Voie lactée est splendide, à peine atténuée à l’horizon sud par un peu de brume et de pollution lumineuse. les enfants mangent leur sandwich pendant que j’installe le 400 et baby dob. le 400 est monté en moins de 5 minutes et la collimation est un jeu d’enfant avec l’araignée strock et les vis de collimation du primaire deportées sur les angles du barillet et orientées vers l’avant. Le ciel était pas mal, trop de turbulence pour profiter de Jupiter mais là n’était pas l’objectif. On a commencé avec m17 qui se couchait, très belle malgré sa faible hauteur et entourée de nébulosités très lumineuses. Un regard pour le principe vers m51 forcément décevante. Une vue rapide vers m81/82 mais au31mm l’image n’est pas formidable, trop de fond de ciel. Vu la position de m82, je n’ai pas poussé l’observation. A tord sans doute…. On se concentre alors sur m13 grouillante d’étoiles à 400x, avec le Y prononcée. J’en oublie d’aller chercher ngc6207. Puis m57 sur laquelle tout le monde a pu apprécier la couleur au 22mm et révélant sa centrale à 400x. On n’a pas essayé le filtre oiii. Le suivi n’est pas si évident mais se fait malgré tout bien à ce grossissement et proche du zénith. Hélix pour rester dans le thème , qui a étonné les enfants par sa taille. Avec le filtre oiii elle est bien contrastée mais ne montre pas tant de détails que cela. Tant que l’oiii est monté, on admire les deux dentelles et la zone intermédiaire pickering qui s’etend énormément sous ce ciel. Les dentelles sont extrêmement lumineuses, on profite bien du 31mm pour cet objet!! Je rêve de faire un dessin d’ensemble au 400! Ensuite le croissant , qui se révèle en entier et extrêmement lumineux, alors qu’il laissait deviner seulement sa partie principale au c8. être temps on admire les pléiades et le double amas de Persée avec le baby dob, piloté par son heureux propriétaire qui essaie de se dépatouiller du chercheur inversé. Ensuite ngc7331 qui montre une bande d’absorption et révèle tout de suite son compagnon. Je me rappelle alors que le quintet de Stephan n’est pas loin. Très vite retrouvé mais ténu au 22mm il se révèle en grossissant 250x. La cinquième galaxie est difficile cependant. Vérification de la collimation qui a tenu le coup. Enfin m33, déjà visible au chercheur 😄 . J’ai pas l’habitude moi!!! Au télescope elle montre sa structure en 2 spires et ses zones HII très denses et brillantes!!!! Un vrai bonheur. Je me suis risqué a un croquis pendant que les enfants fourbus se sont réfugiés dans la voiture. Je termine rapidement avec un coup d’œil a m27 et mars qui monte. Il est 2h . Heureusement le télescope est très vite rangé. En arrivant à Pau mars est très haute, j’ai hésité à le ressortir 😄 bref une soirée splendide avec un télescope qui ne m´a pas déçu. Reste à faire un passe filtres!
  23. 4 points
    Bonsoir à toutes et à tous Voler le chapeau de Yensid, faire danser des balais, puis perdre le contrôle. L'Homme est un apprenti sorcier. L'actualité le démontre sans cesse... Je commence doucement à traiter mes photos de ciel profond du mois de septembre Voici donc une version de la nébuleuse du Sorcier, NGC7380, captée sur 2 nuits les 18 et 19 septembre, et traitée en HOO avec un vert synthétique composé de 40% de Ha et 60% de OIII, puis une légère réduction d'étoiles. Config : lunette APO 130 f/7 (correcteur de champ 1x), caméra ZWO ASI533MC Pro à -10°C, filtre L-eXtreme, guidage OAG + mini ASI290MM, monture EQ6-R Pro. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro, 112 x 300s, 45 darks, 60 offsets, 60 flats. Traitement : SIRIL (HOO avec vert synthétique, sorti tif 16 bit), Starnet++, Photoshop puis Lightroom Classic (Jpeg en traitement final). Cordialement, Stef.
  24. 4 points
    De magnifiques filaments formant de gigantesque boucles sur la surface solaire et des zones actives ou des geyser de plasma forment des fontaines . Lunette 150 mm halpha avec double étalon PST et camera DMK 41 La modification double PST m'a ouvert une dimension Insoupçonné de notre étoile, tout n'est plus que relief avec des pics , des vagues, des montagnes et des plaines , tout est mouvement et vertige , car la contemplation de ce plasma en fureur et d'une fascinante monstruosité .
  25. 4 points
    Bonjour à tous, Après avoir retravaillé cette image je me décide à la poster, cette énorme Nébuleuse est intéressante à tous points de vue ;sa taille gigantesque devrait suffire à créer quelques milliers d'étoiles ,elle est accompagnée de la célèbre Trifide éclatante de beauté. 3heures trente de pose pour l'immortaliser, Optique Rasa11'' et Asi094mc , filtre Idas nbz beaucoup d'étoiles cernent ces Nébuleuse nous sommes en pleine voie Lactée. Merci à vous
  26. 4 points
    Hello, Voici une prise de Mars du 30/09 tôt le matin, entre 5H30 et 6H. Belle configuration avec 4 volcans + la tempête il me semble. Toujours avec le SCT Meade 10". Détails sur les images
  27. 4 points
    Salut à tous, Il y a deux jours je vous proposais des images de Jupiter capturées lors d'une soirée très favorable à la haute résolution. Grâce à l'aide de @Jean-Paul OGER je peux vous proposer une animation de Jupiter et du transit de GTR de 20:56TU à 22:21TU imagée avec le Mak-300 à f/21 + ASI462MC. C'est toujours plus sympa de visionner une animation que des images statiques .
  28. 4 points
    Merci dg2 (comment se fait-il qu’on ait autant de mal à se le représenter spontanément alors que ça semble si limpide quand tu l’expliques ainsi ? ) Par contre si j’ai bien suivi, il s’agit potentiellement d’élever de 1000K 26kg de roche/kg d’impacteur : la masse de ce dernier étant donnée à l’impact pour ~ 550kg, ça représente quand même au total dans les 14 tonnes de roches vaporisables, c’est déjà moins négligeable même si ça reste modeste
  29. 3 points
    Première tentative de 48H de poses cumulées, sur la belle M27 Je me suis bien amusé avec, tant en capture, avec 372 images prises en 30 sessions entre Avril et Aout qu'en traitement, en jouant avec Pix puis Photoshop Quelques info tech: Setup; - Asi6200MM derrière mon C11 edgeHD, posé sur ma 10Micron petit modèle (GM1000HPS) - le tout autoguidé par une 290MM mini sur l'OAG M68 de zwo vissé sur le corps de la RAF, elle même vissée sur le corps de la cam - à travers les filtres LRVB et SHO 6nm Astronomik - Piloté à -longue- distance par mon Eagle, actionnant notamment un focusser Esatto - Depuis mon obs en Remote chez un pro en Estremadure au sud de l'Espagne Coté réglages: - Optique à sa pleine focale de 2800mm@F10 - Cam en Bin2 pour toutes les couches - images R,V,B poses de 60s pour les étoiles - images Ha et OIII de 600s pour la nébuleuse Coté traitement: C'est une traitement en 2 phases avec la nébuleuse en HOO d'un coté et les étoiles en R/V/B de l'autre. J'ai tenté de réconcilier un centre avec des extensions qui sont trèèès éloignées en terme de signal - un HDR manuel en quelque sorte - afin d'offrir une vision qui, si elle n'est exacte, représente l'ensemble des composantes de cette belle nébuleuse J'ai visé une version plutôt douce, pour ne pas trop m'éloigner des aspects nébuleux constatés au centre, en poussant un peu plus les moutonnements en proche périphérie, en contrastant un peu autour, en adoucissant beaucoup, pour éliminer le bruit inutile, tout en gardant un peu de niveau, pour apporter une contribution au fond de ciel Vous en pensez quoi ? Edit : Création d'un Hub regroupant les autres images Ciel Profond :
  30. 3 points
    Bonjour à tous, Voici la deuxième image prise avec la 533mm à 2972mm de focale hier. L'image a été binnée x2 au traitement, ce qui la rendra trop petite pour certains qui ont des grands écrans! Cette galaxie vous est donc présentée à 0.52"/p, la nuit était très mitigée en turbulence et transparence. De plus des passages nuageux ne m'ont laissé que 2h de luminance et 1/2h par couleur. Je suis néanmoins satisfait du résultat, avec une fwhm de 2.1" sur l'empilement. Newton 245/2972 (paracorr2 + powermate) et asi 533mm pro. Nathanaël
  31. 3 points
    Superbe série de Jupiter ! Pour les "tachouilles" (des spots de jetstream) voilà ce que montre la sonde Juno: (légende par J Rogers BAA) Il y a bien un coeur vert (ou gris, rendu vert par une capuche marron)
  32. 3 points
    Bonsoir et merci à Jean-Yves, Patrick, Marie, René, Alain, Paul, Jean-Pierre, Christophe et Sauveur celle d'hier et de ce soir . avec toutes mes excuses et, cordialement
  33. 3 points
    C'est certain, de base je ne sorts le capteur n&b que si c'est franchement stable. Sinon c'est beaucoup se compliquer la vie pour gagner pas grand chose.
  34. 3 points
    Bonjour à tous, image réalisé sur la terrasse au mois de septembre au zénith équipement objectif samyang 135mm avec camera atik 383 monochrome filtre h alpha baader monture HEQ5PRO et le kit rowan sans autoguidage 45poses de 3mns logiciel prism10 pour le traitement un aide précieuse de Kamard viguon bon dimanche PS normalement ngc 6888 doit être en bas
  35. 3 points
    Toujours là Mr Legault Très belles images ! Mais entre nous c'est pas un peu chiant à imager ces astres quasi immobiles ?
  36. 3 points
    Il est lié à la diffraction. On peut traiter autrement pour qu'il se voit moins. Mais c'est une information contenue dans l'image, ce n'est pas un défaut lié au traitement ou à la prise de vue. Je déteste ce rebond soit dit en passant. Déjà je l'ai moins qu'avec le 250. Sans doute que la PSF utilisée joue aussi pour qu'il soit plus ou moins discret.
  37. 3 points
    Pour les doughnuts, voici ce que ça donne en RVB au RC 500 : On voit effectivement du vert à l'intérieur. Pour ma part, j'utilise des filtres ZWO qui ont un profil de transmission carré. Est-ce que pour autant cela correspond à un rendu colorimétrique plus juste, et bien tout dépend ce que l'on appelle un rendu colorimétrique plus juste. Cette question est un peu un puits sans fin Maintenant, si on revient à la comparaison entre C14 versus autre chose, il faut aussi avoir en tête que chacun à sa "patte" dans le traitement des images (colorimétrie, gestion du bruit et du contraste, etc.). Autrement dit, si on voulait faire une comparaison précise, il faudrait que cela soit la même personne qui traite les images à comparer.
  38. 3 points
    Bonjour, Les astéroïdes sont à la fête en ce moment. Un article tout à fait passionnant a été publié dans la revue Science le 23 septembre dernier. En voici un compte-rendu détaillé en français qui nous donne moult détails de l'histoire de Ryugu et du corp principal dont il est issu, détails obtenus par la deuxième phase d'analyses d'échantillons rapportés sur Terre par la mission Hayabusa2. https://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/galleries/ryugu/pages/fig9-2_fm40km.html La lecture est longue, je nous l'accorde. Mais quelques pages de l'histoire des débuts du système solaire sont entrouvertes et cela, je trouve, à un côté miraculeux. Vive l'exploration spatiale! https://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/galleries/ryugu/pages/fig28_touchdown.html Formation et évolution de l'astéroïde carboné Ryugu : preuves directes à partir des analyses d'échantillons. https://global.jaxa.jp/press/2022/09/20220923-1_e.html Traduction automatique non corrigée : https://www.hayabusa2.jaxa.jp/en/galleries/ryugu/pages/fig23_onc20180921_0404_scale.html L'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA) vient de terminer la première année de l'étude analytique d'échantillons retournés de l'astéroïde Ryugu. Ces explorations de pointe ont été entreprises par les six sous-équipes de l'équipe d'analyse initiale et deux équipes de conservation de la phase 2. Nous sommes heureux d'annoncer qu'un article résumant les résultats de recherche de la "Stone Analysis Team" de l'équipe d'analyse initiale Hayabusa2 a été publié dans la revue scientifique américaine "Science" le 23 septembre 2022. Analyse initiale des échantillons de l'astéroïde Ryugu Les échantillons de l'astéroïde Ryugu qui ont été renvoyés sur Terre par l'explorateur d'astéroïdes Hayabusa2 le 6 décembre 2020 ont d'abord fait l'objet d'une description de catalogage (curation de phase 1) dans l'installation établie à l'Institut des sciences spatiales et astronautiques de la JAXA. Une partie de l'échantillon renvoyé a été distribuée à "l'équipe d'analyse initiale Hayabusa2", composée de six sous-équipes et de deux instituts de curation de phase 2. Vidéo d'un moment exceptionnel : L'équipe d'analyse initiale est conçue pour révéler les caractéristiques multiformes de l'échantillon grâce à un plan d'analyse de haute précision, avec des sous-équipes spécialisées chargées de s'attaquer aux objectifs scientifiques de la mission Hayabusa2. Les rapports des six équipes impliquées dans l'analyse initiale, ainsi que de deux instituts de curation de phase 2, seront annoncés séparément au fur et à mesure que les résultats seront publiés dans des revues scientifiques. Après la publication de tous les premiers résultats, un nouveau résumé global de la science Hayabusa2 est prévu. Formation et évolution de l'astéroïde carboné Ryugu : preuves directes à partir d'échantillons retournés Points clés du papier : Nous avons découvert que les échantillons de l'astéroïde Ryugu contiennent des particules (telles que des inclusions riches en Ca et en Al 1) qui se sont formées dans des environnements à haute température (>1000°C). On pense que ces particules à haute température se sont formées près du Soleil, puis ont migré vers le système solaire externe, où on pense que Ryugu s'est formé. Cela indique qu'un mélange à grande échelle de matériaux s'est produit entre le système solaire interne et externe au moment de sa naissance. Sur la base de notre détection du champ magnétique laissé dans les échantillons de Ryugu, il est fort probable que l'astéroïde d'origine dont est descendu le Ryugu actuel (corps parent de Ryugu 2) ) soit né dans l'obscurité du gaz nébulaire 3) , loin du Soleil , où la lumière du soleil ne peut pas atteindre. De l'eau liquide emprisonnée dans un cristal à l'intérieur de l'échantillon a été découverte. Cette eau était de l'eau gazéifiée contenant des sels et de la matière organique, qui était autrefois présente dans le corps parent Ryugu. Des cristaux en forme de récifs coralliens poussaient à partir de l'eau liquide qui existait à l'intérieur du corps parent de Ryugu. Dans le corps parent de Ryugu, le rapport eau / roche différait entre la surface et l'intérieur, les roches plus profondes contenant plus d'eau. La dureté, le transfert de chaleur et les propriétés magnétiques des échantillons ont été mesurés. Les résultats ont montré que l'échantillon de Ryugu était suffisamment mou pour être coupé avec un couteau. L'échantillon contenait également des minéraux magnétiques qui ressemblent à de nombreux petits aimants et se comportent comme un disque dur naturel, enregistrant le champ magnétique du passé. Une simulation informatique du processus depuis la naissance du corps parent Ryugu jusqu'à sa destruction par un impact catastrophique a été réalisée. C'est la première fois que des mesures de la dureté et de la diffusivité thermique d'échantillons réels d'astéroïdes sont intégrées à une simulation de la formation et de l'évolution des astéroïdes. La simulation montre que le corps parent de Ryugu s'est accumulé environ 2 millions d'années après la formation du système solaire, puis s'est chauffé jusqu'à environ 50 °C au cours des 3 millions d'années suivantes, entraînant des réactions chimiques entre l'eau et la roche. La taille de l'impacteur qui a détruit le corps parent Ryugu, qui mesurait environ 100 km de diamètre, avait au plus 10 km de diamètre , et que le Ryugu actuel est composé de matériaux provenant d'une région éloignée du point d'impact. Résumé du papier Un groupe de recherche dirigé par le professeur Nakamura Tomoki de la Graduate School of Science de l'Université du Tohoku a analysé des échantillons de l'astéroïde Ryugu récupérés par l'astéroïde Explorer Hayabusa2 (17 particules dont le troisième plus gros grain d'échantillon récupéré par le vaisseau spatial ( Figure 1)) utilisant des méthodes cosmochimiques et physiques dans un certain nombre d'universités et d'instituts différents, dont cinq installations de rayonnement synchrotron au Japon, aux États-Unis et en Europe. Figure 1 : (A) Micrographie optique du plus grand échantillon C0002 analysé et (B) Vue CT de l'intérieur de l'échantillon obtenu par analyse CT aux rayons X par rayonnement synchrotron à SPring-8. On peut voir que l'ensemble de l'échantillon est composé d'un matériau à grain fin (gris). (Crédit : SPring-8, Tohoku Univ.) En conséquence, l'histoire de Ryugu depuis sa formation jusqu'à sa destruction par collision (c. de l'astéroïde, effets des collisions, etc.) ont été déterminées. Il a été découvert que les échantillons de Ryugu contenaient un mélange de matériaux près de la surface du corps parent avant la destruction par impact et de matériaux provenant de l'intérieur du corps. La dureté, le transfert de chaleur, la chaleur spécifique, la densité, etc. des échantillons de Ryugu ont été mesurés Description détaillée du papier L'histoire de la formation de Ryugu, telle que déterminée à partir de l'analyse de ces échantillons de Ryugu, peut être divisée en six phases présentées ci-dessous. La figure 2 montre les résultats de la simulation numérique en utilisant les résultats d'analyse. 1. Formation du corps parent Ryugu, 2. Fonte de la glace due à la chaleur de désintégration des éléments radioactifs, 3. Progression des réactions eau-roche due à une augmentation supplémentaire de la température interne du corps parent, 4. Refroidissement du corps parent en raison de l'épuisement des éléments radioactifs, 5. Destruction du corps parent par un événement de collision à grande échelle, 6. Formation de Ryugu par réassemblage de fragments de roche générés par la collision. Les preuves de chacune de ces étapes de formation ont été obtenues à partir d'échantillons de Ryugu, comme indiqué ci-dessous. Figure 2 : Processus de formation et d'évolution de Ryugu déduit de l'analyse d'échantillons de Ryugu. La distribution de température, l'âge et le processus de destruction par collision de l'objet ont été obtenus par simulation numérique. (Crédit : MIT, Chiba Tech, Tokyo Tech, Tohoku Univ.) Naissance du corps parent de Ryugu Sur la base de l'aimantation résiduelle dans les échantillons, il est fort probable que le corps parent de Ryugu soit né dans la nébuleuse solaire primordiale 3) , qui n'existe pas aujourd'hui. Ryugu est né dans l'obscurité du gaz nébulaire loin du Soleil, où la lumière du soleil ne peut pas atteindre. Le corps parent Ryugu est né à une température extrêmement basse de -200℃ ou moins. Dans cette région, il existait non seulement de la glace d'eau mais aussi de la neige carbonique (glace CO 2 ). Le corps parent Ryugu a été formé en incorporant les particules de roche et de glace qui existaient dans la région. Nous avons trouvé des particules (telles que des inclusions riches en Ca et en Al 1) ) qui se sont formées à des températures élevées près du Soleil ( Figure 3 ). Figure 3 : Particules formées dans des environnements à haute température (>1000°C) trouvées dans les échantillons de Ryugu (toutes les images sont prises au microscope électronique). (A, B) inclusions riches en Ca et Al, (BD) chondres 7) constitués d'olivine (Ol), de fer métallique (FeNi) et de sulfure de fer (FeS), (F) particules poreuses ressemblant à des agrégats d'olivine amiboïde. (Crédit : Université Tohoku) Le Ryugu nouvellement né contenait, en plus des matériaux à basse température (glace et neige carbonique), une petite quantité de matériaux formés à haute température près du Soleil. On pense que ces particules à haute température ont migré de la proximité du Soleil vers le système solaire externe. Ceci est la preuve d'un mélange à grande échelle de matériaux entre le système solaire interne et externe au moment de sa naissance. La composition chimique de 10 particules des échantillons de Ryugu (126 mg au total) a été déterminée pour les éléments légers à l'aide d'un faisceau de muons 4) (@J-PARC). L'abondance des éléments légers azote et carbone est proche de celle de la météorite la plus primitive (chondrites carbonées CI), indiquant que l'abondance élémentaire de Ryugu est très primitive. Réactions entre les roches et l'eau liquide après la formation du corps parent Ryugu Les matières premières du Ryugu étaient de la glace et divers agrégats de particules solides (Figures 2 et 4 ). Figure 4 : Fragments de roche trouvés dans l'échantillon C0002 qui conservent des caractéristiques primitives avant l'altération aqueuse (images prises au microscope électronique). (A) Vue d'ensemble du fragment de roche poreuse à grain fin. (B) vue agrandie d'une partie du fragment de roche. (C) distribution élémentaire dans la même zone qu'en B. Les particules rouges indiquent l'olivine ou le pyroxène, indiquant que ces minéraux sont abondants. (D) Vue d'ensemble d'un fragment de roche poreuse à grain fin. (E) vue agrandie d'une partie de D. Les principaux constituants sont des particules de silicate amorphe et de sulfure de fer de moins de 1 micron (indiquées comme GEMS (Glass-Embedded-Metal and Sulfide)-like sur la photographie), et l'olivine ( Ol). (Crédit : Université Tohoku.) Ces matières premières ont réagi avec l'eau et le CO 2 à l'intérieur du corps d'origine (altération aqueuse) pour former des silicates hydratés et des minéraux carbonatés qui constituent la majorité de l'échantillon. La température de l'eau pendant le métamorphisme aqueux est estimée à environ 25°C sur la base de la stabilité des minéraux formés lors de l'altération aqueuse. De l'eau liquide emprisonnée dans des cristaux dans l'échantillon a été trouvée ( Figure 5 ). L'eau était retenue dans des lacunes de l'ordre du micron. Les espèces moléculaires ont été déterminées par spectrométrie de masse et l'eau a été gazéifiée contenant des sels et de la matière organique. Figure 5 : Liquide composé principalement d'eau et de CO 2 trouvé à l'intérieur d'un cristal hexagonal de sulfure de fer (sulfure de fer) dans un échantillon de Ryugu. (A, B) Images CT des lacunes dans les cristaux de sulfure de fer. (C) Diverses espèces d'ions contenues dans les lacunes mesurées par spectromètre de masse (les deux images de la même espèce moléculaire montrent les espèces d'ions contenues dans la partie supérieure de la vacance à gauche et dans la partie médiane à droite). La température du cristal a été fixée à -120°C et le liquide dans les lacunes a été congelé pour analyse. (D) Après l'analyse, le liquide dans les lacunes a été évaporé et l'intérieur des lacunes a été observé. Les résultats indiquent qu'il n'y a pas de composants solides autres que le liquide dans la lacune. (Crédit : Tohoku Univ. NASA/JSC, SPring-8) L'échantillon Ryugu était composé de petits fragments de roche (~ 1 mm de diamètre). La diversité des minéraux dans ces fragments de roche s'explique par les différentes conditions de réactions chimiques avec l'eau. Les fragments de roche peuvent être divisés en deux types principaux : les matériaux formés dans des milieux à faible teneur en eau (rapport de masse eau/roche < 0,2) et les matériaux formés dans des milieux à forte teneur en eau (0,2 < rapport de masse eau/roche < 0,9) . Les premiers sont des fragments de roche formés près de la surface du corps parent où il était facile de se refroidir et la glace était difficile à fondre ( Figure 4 ), et le second est considéré comme un matériau formé à l'intérieur du corps parent. Par conséquent, le Ryugu actuel contient un mélange de matériaux provenant de la surface et de l'intérieur de son corps parent. À l'intérieur du corps parent de Ryugu, des cristaux tabulaires ressemblant à des coraux se sont développés à partir d'eau liquide ( Figure 6 ), suggérant qu'un environnement similaire aux océans de la Terre existait à l'intérieur de Ryugu. Figure 6 : Cristaux de forme similaire aux coraux de table trouvés à la surface de l'échantillon de Ryugu (image au microscope électronique). Les petits cristaux en forme de plaque sont empilés pour former le cristal global. (Crédit : Université Tohoku.) Propriétés physiques de l'échantillon Ryugu formé par réaction avec l'eau Les propriétés physiques (dureté, transfert de chaleur, chaleur spécifique, densité, etc.) des échantillons de Ryugu ont été mesurées. Le volume des échantillons a été déterminé avec précision par analyse CT par rayonnement synchrotron (@SPring-8) avec une résolution spatiale inférieure à 1 micron, et la masse a été mesurée dans un environnement sans atmosphère pour éviter l'influence de l'eau adsorbée sur les échantillons . La densité moyenne de l'échantillon était de 1,79 ± 0,08 g/cm3, ce qui est beaucoup plus élevé que la densité de l'ensemble de l'astéroïde Ryugu (1,19 g/cm3). Cela suggère que l'intérieur de Ryugu contient plus de 30% d'espaces poreux. La dureté des échantillons de Ryugu est très faible par rapport à celle des roches ignées sur Terre, ce qui les rend tendres. Les pierres de Ryugu étaient en fait facilement coupées à l'aide d'une lame. L'échantillon de Ryugu contient une grande quantité de magnétite, et une distribution caractéristique des lignes de champ magnétique (structure de domaine magnétique en spirale : Figure 7 ) a été confirmée à l'intérieur de ces cristaux. Cette structure est plus stable que les disques durs ordinaires et peut enregistrer des champs magnétiques pendant plus de 4,6 milliards d'années. Les champs magnétiques à l'intérieur et autour de la magnétite enregistrent le champ magnétique au moment où ces cristaux se sont formés, et il est fort probable que la nébuleuse solaire (avec un champ magnétique) était présente lorsque le corps parent de Ryugu s'est formé. Figure 7 : Enregistrement paléomagnétique conservé dans des cristaux sphériques de magnétite (Fe 3 O 4 ). (A) Image au microscope électronique à transmission et (B, C) images de distribution de flux magnétique obtenues par holographie électronique de magnétite coupée à partir d'un échantillon de Ryugu. Les flèches et les couleurs indiquent la direction de l'aimantation. Le motif de bandes concentriques observé à l'intérieur de la particule indique que les fils du champ magnétique s'enroulent dans le sens de la flèche (appelée structure de domaine magnétique en spirale). Les fils de champ magnétique vus à l'extérieur de la particule sont des champs de fuite de la particule, reflétant l'environnement de champ magnétique de Ryugu lorsque l'intérieur du corps parent de Ryugu s'est réchauffé et que des réactions d'altération aqueuse se sont produites. (Crédit : JFCC, Hokkaido Univ., Hitachi, Tohoku Univ.) Simulation numérique de l'histoire thermique et de la destruction collisionnelle du corps parent Ryugu Les auteurs ont réussi à reproduire l'histoire de Ryugu depuis la naissance du corps parent jusqu'à la perturbation du corps parent via une collision à grande échelle en modélisant le processus dans un ordinateur. C'est la première fois que les résultats de dureté et de diffusivité thermique d'un échantillon d'astéroïde réel sont utilisés pour simuler la formation et l'évolution d'un astéroïde. Une simulation numérique du changement de température à l'intérieur de l'astéroïde parent dû à la chaleur de désintégration des éléments radioactifs a été réalisée. En conséquence, nous avons pu reproduire le processus depuis la formation du corps parent Ryugu dans un environnement en dessous de -200°C environ 2 millions d'années après la formation du système solaire, jusqu'au début de la réaction eau-roche environ 3 millions d'années plus tard, à la température maximale (~50°C) atteinte à l'intérieur du corps environ 5 millions d'années plus tard, à la formation des matériaux constitutifs de l'actuel Ryugu. Nous avons effectué des simulations numériques de la destruction par collision du corps parent de Ryugu. On pense que Ryugu appartenait autrefois à la famille Polarna ou Eularia 5) des familles d'astéroïdes 6) , et que tous les astéroïdes appartenant à ces familles ont été formés par la destruction du corps parent de Ryugu. Sur la base de cette inférence, le corps parent Ryugu aurait eu un diamètre d'environ 100 km. Lorsqu'un autre corps d'un diamètre d'environ 1/10e du corps parent entre en collision avec le corps parent, le corps parent est détruit, formant un corps d'un diamètre maximum d'environ 50 km (environ la même taille que Polana et Eularia) et de nombreux petits éclats de roche. On pense que le Ryugu actuel a été formé par le réassemblage de certains fragments de roche produits par la collision. Des simulations de perturbation par collision indiquent que des pressions et des températures élevées ne sont atteintes que près de l'épicentre de l'impact (seulement environ 0,2 % en volume du corps parent subit des pressions d'impact de 10 GPa ou plus), et la majorité du corps parent se brise sans subir de hautes pressions. pressions et températures. Nous avons trouvé peu de preuves d'impacts forts dans les échantillons de Ryugu. Cela indique que les fragments de roche qui ont formé le Ryugu actuel sont des matériaux éloignés de l'épicentre de la collision avec le corps parent de Ryugu. On pense que le Ryugu actuel a été formé par les processus ci-dessus ( Figure 2 ). Les astéroïdes contenant de l'eau tels que Ryugu sont plus largement distribués dans le système solaire que les objets sans eau. Cette étude montre comment de tels astéroïdes se sont formés, ont évolué, ont été détruits par collision pour créer leur forme actuelle dans la région à basse température à l'extérieur de Jupiter, loin du Soleil. Cela a fourni une voie vers des solutions à certaines des nombreuses questions non résolues concernant la formation du système solaire. Cette recherche a été soutenue par Grant-in-Aid for Scientific Research (20H00188 et 21H00159), dont Nakamura est le chercheur principal, et de nombreuses subventions distinctes accordées à des co-chercheurs par d'autres agences. Explication des mots et des phrases 1) Inclusions riches en Ca,Al : Les particules solides les plus anciennes du système solaire. On pense qu'il s'est formé par condensation de gaz nébulaire à haute température près du soleil lors de la formation du système solaire. 2) Corps parent Ryugu : Astéroïde d'origine Ryugu au moment de sa naissance. On pense que le diamètre était d'environ 100 km. Ce corps parent a été détruit pour former le Ryugu actuel. 3) Nébuleuse solaire primordiale, gaz nébulaire : Un disque de gaz entourant le soleil qui aurait existé dans le système solaire il y a 4,5 milliards d'années. Il n'existe pas dans le système solaire actuel et on pense qu'il a disparu au début de la formation du système solaire. 4) Muons : Particules chargées négativement dont la masse est environ 200 fois supérieure à celle d'un électron. 5) Famille d'astéroïdes : les familles d'astéroïdes sont des groupes d'astéroïdes avec des éléments orbitaux intrinsèques similaires tels que le rayon orbital, l'excentricité et l'inclinaison. Les astéroïdes appartenant à la même famille sont considérés comme un groupe de débris formé par la destruction par collision d'un corps parent commun. 6) Sugita et al, (2019) Science 364, eaaw0442. doi : 10.1126/science.aaw0422/ 7) Chondrules : particules de morphologie sphérique ou quasi sphérique qui sont abondantes dans les météorites d'origine astéroïde. On pense qu'ils se sont formés par refroidissement rapide après chauffage à plus de 1200°C dans la nébuleuse solaire. https://www.agences-spatiales.fr/retour-dhayabusa-2-sur-terre/
  39. 3 points
    merci à tous, ça m'encourage à renouveler ça à la prochaine opposition ahhh, je me demandais qui allait enfin poser ces questions la caméra est une 662MC, les images sont donc du one-shot couleur. Pas de caméra mono, pas de luminance, pas de LRVB. Je suis à F/D 19, ce qui peut sembler relativement peu avec un capteur couleur. En partant du pitch des photosites, je suis à Rayleigh*3,1 en vert, *2,7 en rouge et *2,1 en bleu. l'ADC c'est le Greatstar, bien pratique pour l'absence de décalage d'image. Je continue de penser que la focale pas excessive me permet d'optimiser le couple expo/gain, et ainsi de stacker moins d'images dans AS3 : seulement 13% sélectionnées. D'autant que je peux enquiller les prises couleur en continu, sans avoir à passer d'un filtre à l'autre ou changer de caméra. Bref, vu le rapport performance/confort, pas sûr que le prochain coup je m'embête avec un capteur mono
  40. 3 points
    je pense qu'on voit bien le mix des deux : les grandes taches de contraste de Ganymède, avec l'effet d'anneau dû à la diffraction. C'est sur ce genre de cible qu'on voit bien l'influence du diamètre instrumental : plus le diamètre du télescope est grand, plus la tache de diffraction est petite en comparaison du satellite, et moins la diffraction impacte l'image. Bref, quand est-ce que tu passes à 300 ?
  41. 3 points
    A je pense que l'idée initiale venait peut être plutôt d'un Russe qui avait inventé le marteau à bomber le verre. Ils sont forts ces Russes, très forts...
  42. 3 points
    Merci Francki! J'ai trouvé dans Stellarium: On en parle ici aussi: https://www.cloudynights.com/topic/779231-identifying-tiny-nebula-close-to-garnet-star-in-ic-1396-photo/
  43. 3 points
    comme quoi on peut faire mieux pour 10% du budget.
  44. 3 points
    Nouvelle version, pour mieux distinguer les nébulosités Ha sous et à gauche de la nébuleuse, vs le fond de ciel : Avec un cadrage moins serré et au format 3/2 natif de la cam Version Starless, où l'on devine ces nébulosités Ha, qui vont venir contribuer au fond de ciel dans l'image suivante La version avec étoiles: dont le la "couche" étoile est calibrée en niveau global pour qu'elle n'apporte plus aucune contribution de signal au fond de ciel rééquilibrée pour atteindre une neutralité de sa moyenne globale, et avec une saturation limitée Vous en pensez quoi ?
  45. 2 points
    Bonjour à tous. Cette nuit était très particulière avec des qualités de seeing très différentes tout au long de la nuit, mais vraiment des fossés dans la stabilité. Sur le coup j'ai cru que toutes mes images seraient floues, pourtant certaines sortent pas trop mauvaises ! Là on pouvait passer à côté de quelques films si on était pas patient, j'ai passé la nuit dehors donc je l'ai été Skyvision 350 MT à F/D 20, Zwo ASI 462MC et ADC PA. J'ai réussi à faire une bonne collimation malgré les conditions, c'est ce qui m'a certainement sauvé dans les périodes plus calmes. Je commence par celle qui me paraît être la plus belle mais pas la plus résolue, à 2206_6 TU, dérotation de 3 images (3X140 sec), dans ces conditions c'est vraiment bénéfique. La turbulence a bien gommé les détails des pôles moins contrastés : La plus résolue de la nuit mais son traitement me plait moins que la première (trop fatigué pour recommencer) à 2307_3 TU, dérotation de 6 images en 3 groupes d'images façon JLD (2 avant la référence, la référence et 3 après la référence, le tout composité avec AS!3!) : Petite animation : La dernière parce que c'est lune autre partie de la nuit exploitable, en fait il s'agit en fait de la première série de la nuit, image issue de 4 images dérotées normalement, temps de référence 2137_4 : Très bonne idée de Jean-Yves @CASTOR78 et de @ValereL qui en est à l'origine il me semble, j'ajoute un gif crée avec SER player pour poser les conditions très variables, heureusement pour cette dernière ça s'est un peu améliorer, je sens que certains vont me dire que c'est un seeing de 8/10 chez eux : Voici les dernières images prises très proche de l'opposition, maintenant ça va pas être simple de recommencer vu le temps... Tout de même bon ciel à tous ! j'ai ajouté Saturne la planète que je n'image jamais à cause des conditions vraiment bof, j'ai à chaque fois des problèmes sur la division qui saute dans tous les sens et donne donc un résultat trop marqué sur l'anneau
  46. 2 points
    Le chiffre que j'ai donné concernait uniquement le chauffage de 1000 °C, insuffisant pour atteindre le point de fusion et à plus forte raison la vaporisation, qui nécessite plus de chauffage (2000 °C) et la prise en compte des chaleurs latentes de fusion puis vaporisation. Donc on est sans doute très en-dessous des 26 kg/kg. A noter que l'impact se fait ici à une vitesse plutôt modérée ici (6 km/s). Sur Terre, c'est minimum 11,2 km/s (un truc immobile près de la Terre accélère jusqu'à cette vitesse) et maximum dans les 72 km/s dans le cas d'une comète venant du nuage de Oort, atteignant la Terre à 42 km/s et la heurtant de front alors qu'elle se déplace à 30 km/s. La destructivité des impacts sur Terre est bien plus grande (et encore plus sur Mercure).
  47. 2 points
    temps que j'y suis j'ai remouliné une version couleur, en alignant bien dans AS3 les couches. C'est la partie que je n'ai pas pris le temps de faire dans ma première mouture. Je suis à 69% d'image conservées du coup il y a plus de dynamique, mais ton 13% Thierry me titille. Il faudrait que j'essaye de mettre moins pour voir. La nuit était très bonne ceci dit. En tout cas ton 13% dit au moins une chose, c'est que ça ne t'a pas été servi tout cuit, et du coup le Edge en a peut être encore sous le pied non ?
  48. 2 points
    Magique, bravo Jean-Luc. La comparaison promet d'être encore très intéressante...
  49. 2 points
    Bonjour, j'ai fait un essai sur un tube d'alu de 19,5mm de diamètre extérieur. La patte en alu fait 3mm d'épaisseur. J'ai imprimé une pièce sur le modèle montré plus haut en PETG et j'ai coulé de la résine époxy chargée de microbilles de verre (mais on doit pouvoir utiliser d'autres choses). Le dosage a été fait pour avoir un mélange un peu épais mais qui reste quand même liquide. Le résultat est pleinement satisfaisant. La fixation est très solide. J'ai fixé une charge de 10kg sur la patte et j'ai secoué le tube dans tous les sens : rien ne bouge. Je garde le principe pour l'adapter en plus gros sur les tubes carbone du bino600. Il faudra juste que je fasse un peu plus attention aux coulures.
  50. 2 points