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Affichage du contenu le plus aimé le 28/10/2022 dans toutes les zones

  1. 30 points
    Salut Après Saturne et Jupiter du 24-25 octobre! Voici Mars faite le matin de cette superbe nuit! Cette image est issu d'une dérotation de 5x180sec avec 10% des images retenues. Bon visionnement! Martin
  2. 18 points
    Bonjour avec un peu de retard dans mes traitements je vous présente 2 images rescapées de ce 25 Octobre , je n'ai pu utiliser que 2 vidéos sur l'ensemble du phénomène à cause des passages nuageux incessant !!!!! première image le limbe lunaire très accidenté se rapprocher du groupe AR3131-3133 lien vers le full : https://www.astrobin.com/full/q3dti8/0/?mod=&real= La deuxième image et dernière de l'éclipse Solaire du 25 Octobre , film réalisé à travers les passages nuageux , on voit le limbe lunaire en train de "dévorer" petit à petit une protubérance Full : https://www.astrobin.com/full/ny03tj/0/?mod=&real= Refracteur Astro-Physics 155 mm F/D 8.5 ( 1986) Filtre H-Alpha Solar Spectrum 0.3A° Seeing 6/10 , transparence ( 5/10 ) JP
  3. 13 points
    Salut les amis, après avoir bien pris la tête à quelqu'un d'entre vous ce soir là , je m'occupais de Jupiter qui m'a bien pris la tête également. Comme les potes, des conditions de m.... J'ai quand même installé la barlow 1,6x pour une première animation, puis je passais au foyer car c'était vraiment horrible. - 1ère animation : Cassegrain de 250mm + barlow Antares 1,6x + ASI120MC. 14 sers de 1min10s de 23H29 à 23H50 local, 600 images retenues par ser dans AS3, Traitement Astrosurface, taille à 75% pour ne pas cacher la grande misère : - 2ème animation : 41 sers au foyer du scope de 23H54 à 0H24 local, du 1er au 17ème : durée de 45s, du 18ème au 41ème : durée de 30s, c'était archi osé Attention, comme AS3 compense la luminosité, la grosse perte de définition à mi parcours en gros est principalement dû au fait que Jupiter passait derrière des branches, j'avais largement dépassé mon temps imparti... Je vous propose quand même l'animation à la taille de 100% : On voit Europe et Ganymède à droite avec leur ombre respective et Io qui émerge à gauche.
  4. 12 points
    Salut tous, Voici quelques images prises quelques jours avant le Denier Quartier avec le RC 500 d'Astroqueyras. Malgré la hauteur de la Lune (> 60°), on n'a pas été gâté côté turbu, avec des conditions allant de moyen à franchement mauvais (notamment avec le passage du jet stream). Il n'y a donc pas cette fois-ci d'images faites avec le filtre vert, tout à été fait avec le filtre rouge. La caméra est toujours l'ASI 1600. La comparaison avec l'ASI533 (si Simon passe par là) ne semble pas indiquer que la vénérable 1600 soit hors jeu. On commence avec probablement la meilleure de la série. Il faut bien sûr cliquer sur les images pour les avoir à pleine résolution Deux jours après, Lacus Mortis était bien placé au terminateur. Poséidon est toujours assez difficile à imager : La résolution est un peu limite sur celle-là (pour un 500 mm), mais le terminateur très bien placé permet d'avoir une bonne vue des dômes de Cauchy, Sinas et Maleskyne. On peut s'amuser à les compter La suite des dômes un peu plus au Nord : Et pour finir, le Soleil couchant sur la Mer des Crises : Maintenant, je passe aux images de planètes ...
  5. 11 points
    Salut, Le temps n'étant pas très propice à l'astro (j'ai tenté avant-hier, turbulence infâme) c'est le moment idéal pour revoir ses méthodes de traitement et essayer de nouveaux outils. J'ai repris l'image de M33 en LRVBH postée le mois dernier, prise au 200/800 depuis la banlieue parisienne : et refait le traitement avec trois changements importants : déconvolution sans masquage (suivant le tuto de Jon Rista) qui fait de plus belles étoiles que la déconvolution avec masquage que j'utilisais jusqu'à maintenant. remplacement de la montée d'histo classique par le nouveau script "Generalised Hyperbolic Stretch" réduction de bruit en utilisant exclusivement le nouveau plugin NoiseXTerminator, une passe en fin de traitement. Ces deux derniers outils surtout sont d'une efficacité assez impressionnante tout en simplifiant grandement le traitement ("game changing" comme dirait les ricains) Je trouve que l'image claque plus et est plus propre que l'ancien traitement, mais je n'ai peut-être pas assez de recul pour avoir un avis objectif donc j'attends les vôtres (clic droir pour la full)
  6. 10 points
    Bonjour le groupe! Voici deux autres images de Jupiter du 24 octobre en soirée. À gauche dérotation de 6 images, à droite dérotation de 5 images. Sur celle de gauche, dans le disque jovien en bas à droite on voit bien l'ovale BA. En-dessous de la planète la sombre Callisto flotte. Dans l'image de droite, la Grande Tache Rouge est un peu plus loin dans sa progression que sur l'image que j'ai présentée hier et qui a été prise 23 minutes plus tôt. Selon la simulation WinJUPOS, il n'est pas exclu que la très vague zone un peu plus claire en haut à droite de Callisto soit réelle... Daniel
  7. 9 points
    Bonsoir à tous, je reprends quelques traitements en attendant que le ciel se dégage enfin... Petit souvenir de notre road trip Chilien de juillet 2019 - Lieu Paranal. Télé 135mm F/2 Samyang (grand nuage) Télé 300 mm F/2.8 Canon F/D (petit nuage) Poses de 60x30 sec sur Sony A7s Astrodon à 3200 iso / traitement Siril Phil : photoastro.com Et ma préférée : les nébuleuses du grand nuage au télé Nikon 200-500mm F/5.6+ Sony A7s astrodon + filtre duo narrow band Ha/OIII en 60 x 30 sec à 3200 iso. Incroyables bulles de gaz....
  8. 8 points
    Bonjour, Voici ngc 660 , une galaxie polaire située a 44 millions d'annees lumiere. Particularité de ces galaxies , un anneau de gaz et d'étoiles tourne autour ses pôles presque perpendiculairement à son plan. Cette galaxie fait partie du groupe de M74. Classée comme une galaxie à faible brillance surfacique , on voit néanmoins quelques details de sa bande de poussiere ( du coup, je vous montre également un crop , c'est bien fait pour vous 😁). Il y a pas mal de galaxies plus lointaines en arriere plan , dont la galaxie irrégulière ic148 située a 30 millions d'annees lumieres. Set up : newton 250/1000 , asi 294mm Poses de 30 secondes : 2h30 de luminance et 30 minutes par couches couleur.
  9. 8 points
    Bonjour à tous, La soirée d'hier a été plus que compliquée avec la météo et j'ai failli abandonner à cause des nuages. Mais ceux ci ont bien voulu laisser un petit espace pour imager Jupiter et sa configuration sympa de ses satellites. Les images sont comme mentionnées dans un autre post, juste pour le souvenir d'avoir essayé! Et je confirme aussi comme d'autres que la turbulence était franchement pénible. Voici donc le maigre résultat avec ces 3 images. Elles sont issues de video de 90sec prises avec une ASI224MC et le Mewlon 250 avec barlow x2 et ADC. Traitement avec AutoStakkert et Astrosurface mode wavelet. Dominique
  10. 8 points
    Bonjour le groupe! Ma contribution du moment à la danse de Jupiter. C'est la nuit du 24 au 25 octobre. Seeing trompeur: on voit Jupiter comme à travers une vitre sur laquelle on fait couler de l'eau, MAIS en arrière de ça on voit que les détails fins sont souvent présents. Turbu de fréquence moyenne, donc. J'espérais qu'AS!3 maîtrise la question et je n'ai pas été déçu. Cela dit, le ciel était capricieux: passages nuageux, brume, seeing variable. Mais la patience a payé. Autour de 22h30 HAE (02h30 TU le 25) le seeing est devenu très stable et ça a duré une quinzaine de minutes. Comme je filme presque en continu (un film de 90 secondes - 30 secondes de délai - etc.) j'ai pu trouver dans mes brutes une séquence de 8 images (22h30 à 22h44) à traiter en douceur, déroter et finaliser pour vous présenter ce résultat. Un de mes meilleurs cette année et un de mes tout bons en général. L'animation, elle, est bio et couvre la période de 00h53 à 3h30 TU avec une interruption de 30 minutes due à des nuages. Le satellite visible sous le disque jovien est Callisto. Celestron 9.25 sur Astro-Physics 1200 GTO; PowerMate 2.5x, ADC, ASI462MC avec filtre IR/UV cut. Prise de vues par séquence automatisée et autoguidage par FireCapture. Empilement AutoStakkert!3, traitement AstroSurface, animation Photoshop CS3. Daniel
  11. 7 points
    Pour être en phase avec tout le monde... Pu...n de turbu hier soir, ça dansait la samba sur l'écran J'ai hésité à poster, mais, après tout ces positifs et négatifs de Ganymède et Europe sur Jup (qui est bien pourrie) sont sympas je trouve ... A la lulu 150, 290MC Pro, focal extender X3 ES. Faut p'têtre que je la retourne, non ?
  12. 7 points
  13. 6 points
    Hello, comme beaucoup d'entre vous, une turbu de ouf la soirée du 26, et donc vraiment pas possible de monter une animation longue durée. Une accalmie (relative) pour Saturne vers 20 h et une autre pour Jupiter vers 23h20 pour sortir juste 2 images (pas du siècle !), dommage, le spectacle était attrayant avec Ganymède et Europe :
  14. 5 points
    bonjour à toutes et à tous ! conditions difficiles de transparence et de turbulence très forte ! il a fallu jouer avec le gain et le temps de pose à chaque film , la mise au point très difficile ! peut-être une animation à la clef , le spectacle était prometteur en tous cas ! CFF 300 f/d de 20 asi 462c ser de 120s astrosurface wiener + wavelets à 19h35tu ; europe est juste en bas , à gauche près de la GTR 120sx1 à 20h42tu : les deux satellites et les 2 ombres .... 1x120s bonne journée et bon ciel ! paul
  15. 5 points
  16. 5 points
    Bonjour à tous. C'était le 09/10 en fin de journée. J'ai roulé pour trouver un coin dégagé vers l'Est et attendu la lune. Shooté sur trépied, Nikon Z9, téléobjectif Sigma 500mm F4 Sport et multiplicateur x1.4 pour les 5 premières, puis à sa focale native pour la dernière. 1/8s ISO64 Environ 7-8 photos empilées (simplement par calques dans Photoshop) par image pour gagner en dynamique sur le paysage même si il n'est pas spécialement beau. Les couleurs de la lune sont très fidèles à ce que je percevais à l'oeil nu, pour les arbres ils étaient beaucoup plus sombres sur les 2 dernières photos mais j'ai voulu sortir un peu de détails.
  17. 5 points
    vi vi vi... On pourrait rajouter la Pologne à la liste qui préférerait voir le gaz transiter par son territoire pour toucher les royalties... hum hum, tout cela est bien mystérieux... On a pourtant surpris l'engin lors de sa remontée après avoir saboté le gazoduc, mais impossible d'identifier les occupants...
  18. 5 points
    Bonjour, Suite à certains posts, j'ai largement accéléré mon animation de 3h30 pour donner plus de mouvement à tout ça. Je suis passé à 20img/s L'assombrissement régulier par les nuages donne un côté rétro 🙂 Bon c'était pas la soirée du siècle mais j'ai tout dans la même bande... Bon ciel Samuel
  19. 4 points
    bonjour à toutes et à tous ! Difficiles conditions hier avec une transparence toujours changeante et une turbulence forte la configuration était vraiment belle mais la forte turbulence m'a fait abandonner , il restait la sortie des ombres d'Europe et de Ganymède ainsi que la sortie de Io derrière l'ombre de la planète ..... CFF 300 f/d de 20 Asi 462c 80sers de 90s à 120s As3 + Astrosurface batch :wiener + wavelets + white balance ! merci @Lucien de 18h13tu à 21h35tu : bon ciel ! polo
  20. 4 points
    Non, les satellites galiléens n'ont pas été capturés par Mars ! Observation martienne le matin et jovienne le soir. Pour Mars, seeing assez moyen en dépit d'une planète haut perchée, j'ai trouvé un gain à mettre le filtre rouge RG610. C'est toujours étonnant de voir comme cette planète supporte bien le grossissement grâce à sa forte luminance, malgré une atmosphère pas hyper calme passer de 440x à 660x permet une observation plus confortable du petit disque d'à peine plus de 14'' d'arc. Bon, c'est pas la foule de détails non plus. Dessin de mercredi 26/10 à 5hTU, T400 à 660x en bino et filtre RG610 (sans filtre pour les couleurs et la brume sur le pôle nord). Pour le soir, j'avais repéré sur SkySafari qu'il était attendu un transit des satellites Europe et Ganymède, suivis de leurs ombres respectives. Il a fallu choisir l'instant du dessin, l'ombre de Ganymède n'apparaissant que juste après la sortie de celui-ci. Turbu très changeante et essentiellement moyenne, par rapport à mon dessin de lundi soir les détails sont notablement moins fins. Le contraste sut Ganymède permet de soupçonner quelques formations, à confirmer ; sa teinte marron était assez frappante juste avant sa sortie du globe jovien, au moment où il se projetait devant le gris du limbe. Un mois après l'opposition son ombre projetée en bord de globe n'est pas circulaire mais prend la forme d'une goutte, étonnante vision ! A l'instant du dessin Europe apparaissait tout juste, quelques instants plus tôt je ne la devinais même pas car de même luminance que l'arrière plan. C'est l'approche du limbe qui, par obscurcissement du fond, a permis de la détecter à la limite. Un seeing meilleur aurait peut-être autorisé de la voir un peu plus tôt. Une grosse bulle claire apparaît facilement à une latitude élevée (en bas du dessin), d'autres moins évidentes se laissent deviner de proche en proche. T400 à 440X en bino, mise en place à 20h27TU. Fred.
  21. 4 points
    Salut Juste après avoir fait Saturne! Que vous avez partiellement vue J'ai shooté Jupiter! Le seeing devenait de mieux en mieux. Mais, les nuages sont arrivés! Alors, j'ai fait une image avec mes 5 dernières captures de 90sec juste avant les nuages!!! Bon visionnement Martin
  22. 4 points
    Bonsoir à tous Ma petite contribution au max de l'éclipse dans le loiret, nous avons eu de la chance de n'avoir pas de nuage durant toute la durée du phénomène. Après ça c'est gaté. L'image a été prise à 12h06 SetUp habituel Lunette TS optics 90 avec SM60DS et camera Basler ACA1920. 200 images de gardées sur une video de 10s soit 1550 images Alignement As!3, ondelettes registax 6, colorisation sous Gimp
  23. 4 points
    Bonjour Faute d'eclipse partielle invisible ici (mais on aura la totale lunaire dans 15 jours!!) je vous propose des variations autour du petit croissant de dimanche dernier (env 4%). C'est fait avec mon fidele 7DII au 70-200 - 320 isos - poses entre 1,6 et 3,2 sec. La derniere est un pano de 4 images faites a 70mm. Inutile de presenter le decor que tout le monde connait.... Nicolas
  24. 4 points
    bonjour et merci daniel ! c'est vrai , mais la régularité des prises me fait aller + vite : voici 2 autres versions : encore plus lente : bon ciel ! paul
  25. 3 points
    Bonjour, Début de soirée très humide et avec quelques trainées nuageuses mais pas trop froide hier soir. J'ai mis le scope à refroidir pendant que Jupiter prend de la hauteur, au cas où ... Un peu après, quand j'ai mis l'oeil à l'oculaire, un satellite était très près du disque Jovien, mais encore agité. J'ai installé l'ordi et commencé à faire quelques acquisitions mais le satellite avait déja disparu, probablement Io pour filer à cette vitesse. Mais que vois-je ? une tache grisatre ... serait-ce Ganymède qui se balade devant Jupi ? ah oui, alors let's go ! je me dis que je vais le suivre jusqu'à sa sortie et après on verra. Ganymède commençait à peine à sortir qu'une encoche se forme sur le bord Ouest, probablement son ombre mais bizarement petite et pas dans le bon axe. Ahhhh mais oui, le petit point blanc près de la GTR c'est un autre satellite, Europe en l'occurrence. Bon on va suivre son déplacement aussi. Puis un peu plus tard une nouvelle ombre, très étirée vient entamer le bord Est. Vous l'aurez compris, je n'avais pas consulté les éphémérides et j'ai eu un gros coup de bol de tomber sur ce phénomène (J'ai pas eu de bol pour l'éclipse partielle de Soleil ) Voila donc une vue de 22h17 Et une animation (dont les images ne sont pas à intervalles réguliers) et une vue à la fin du passage d'Europe à 23h13 à plus courte focale Glob
  26. 3 points
    Bonsoir, Poursuite de la balade dans Sgr, après le plan général au petit 50 mm, puis le zoom au Téléobjectif de 200 mm sur M7, voici le duo M8 - M20 capturé au téléobjectif de 300 mm. C'est toujours en toute simplicité : Canon 600D de base, non défiltré sans aucun filtre spécifique, en // sur le C5 avec juste le suivi de base de la monture, sans guidage et donc sans dithering : ( Clic doit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à sa taille de 100% ) EOS600D avec Objectif Olympus-Zuiko 300 mm ouvert à F/4.5 (pleine ouverture) Monture AZ-EQ6 - Suivi de base Nuit du 28 au 29 Août 2022 73 poses de 02min à +20°C et 800 ASA, Temps d'intégration de 02 h 26 min Traitement Siril 1.0.3, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 9"/pixel Le Nord à peu près en Haut Pour le coup, on ne pas faire plus classique comme cible d'été, mais ce coin de ciel est si beau que c'est toujours un plaisir d'y revenir Bonne soirée
  27. 3 points
    J'ai repris le traitement de mes images faites avec le Sol'Ex, pour avoir une animation de la Lune qui vient manger la protu. Dommage, jai été géné par les passages nuageux qui m'ont obligé à constamment adapter le gain de la caméra. Jean-Pierre
  28. 3 points
    Ben oui les satellites étaient de l'autre côté Bonne journée, AG
  29. 3 points
    Hé non ! C'est Huitzi qui avait bien vu ! traduction automatique : https://www.nasa.gov/feature/jpl/nasa-s-insight-lander-detects-stunning-meteoroid-impact-on-mars L’atterrisseur InSight de la NASA détecte un impact de météoroïde époustouflant sur Mars L’atterrisseur InSight de la NASA a enregistré un séisme martien de magnitude 4 le 24 décembre dernier, mais les scientifiques n’ont appris que plus tard la cause de ce séisme: une frappe de météoroïde estimée être l’une des plus importantes vues sur Mars depuis que la NASA a commencé à explorer le cosmos. De plus, le météoroïde a excavé des morceaux de glace de la taille d’un rocher enterrés plus près de l’équateur martien jamais découverts auparavant – une découverte qui a des implications pour les futurs plans de la NASA d’envoyer des astronautes sur la planète rouge. Les scientifiques ont déterminé que le séisme résultait d’un impact de météoroïde lorsqu’ils ont regardé des images avant et après du Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) de la NASA et ont repéré un nouveau cratère béant. Offrant une occasion rare de voir comment un impact important a secoué le sol sur Mars, l’événement et ses effets sont détaillés dans deux articles publiés jeudi 27 octobre dans la revue Science. On estime que le météoroïde s’étendait sur 16 à 39 pieds (5 à 12 mètres) – assez petit pour qu’il ait brûlé dans l’atmosphère terrestre, mais pas dans la mince atmosphère de Mars, qui n’est que 1% aussi dense que celle de notre planète. L’impact, dans une région appelée Amazonis Planitia, a fait exploser un cratère d’environ 492 pieds (150 mètres) de diamètre et 70 pieds (21 mètres) de profondeur. Certains des éjectas projetés par l’impact ont volé jusqu’à 23 miles (37 kilomètres) de distance. Avec des images et des données sismiques documentant l’événement, on pense qu’il s’agit de l’un des plus grands cratères jamais vus se formant dans le système solaire. De nombreux cratères plus grands existent sur la planète rouge, mais ils sont nettement plus anciens et antérieurs à toute mission sur Mars. « C’est sans précédent de trouver un nouvel impact de cette taille », a déclaré Ingrid Daubar de l’Université Brown, qui dirige le groupe de travail sur la science de l’impact d’InSight. « C’est un moment passionnant dans l’histoire géologique, et nous en avons été témoins. » InSight a vu sa puissance diminuer considérablement ces derniers mois en raison de la poussière qui s’est déposée sur ses panneaux solaires. Le vaisseau spatial devrait maintenant s’arrêter dans les six prochaines semaines, mettant fin à la science de la mission. InSight étudie la croûte, le manteau et le noyau de la planète. Les ondes sismiques sont essentielles à la mission et ont révélé la taille, la profondeur et la composition des couches internes de Mars. Depuis son atterrissage en novembre 2018, InSight a détecté 1 318 tremblements de Mars, dont plusieurs causés par des impacts de météorites plus petits. Mais le séisme résultant de l’impact de décembre dernier a été le premier observé à avoir des ondes de surface – une sorte d’onde sismique qui ondule le long du sommet de la croûte d’une planète. Le deuxième des deux articles de Science liés au grand impact décrit comment les scientifiques utilisent ces ondes pour étudier la structure de la croûte de Mars. Chasseurs de cratères Fin 2021, les scientifiques d’InSight ont signalé au reste de l’équipe qu’ils avaient détecté un séisme majeur sur Mars le 24 décembre. Le cratère a été repéré pour la première fois le 11 février 2022 par des scientifiques travaillant chez Malin Space Science Systems (MSSS), qui a construit et exploite deux caméras à bord de MRO. La caméra contextuelle (CTX) fournit des images en noir et blanc de résolution moyenne, tandis que l’imageur couleur Mars (MARCI) produit des cartes quotidiennes de la planète entière, permettant aux scientifiques de suivre les changements météorologiques à grande échelle comme la récente tempête de poussière régionale qui a encore diminué la puissance solaire d’InSight. La zone de l’explosion de l’impact était visible dans les données MARCI, ce qui a permis à l’équipe de déterminer une période de 24 heures au cours de laquelle l’impact s’est produit. Ces observations étaient corrélées avec l’épicentre sismique, démontrant de manière concluante qu’un impact météoritoïde avait causé le grand séisme martien du 24 décembre. « L’image de l’impact ne ressemblait à aucune de celles que j’avais vues auparavant, avec le cratère massif, la glace exposée et la zone d’explosion dramatique préservée dans la poussière martienne », a déclaré Liliya Posiolova, qui dirige le groupe des sciences et des opérations orbitales au MSSS. « Je ne pouvais pas m’empêcher d’imaginer ce que cela a dû être d’assister à l’impact, à l’explosion atmosphérique et aux débris éjectés à des kilomètres en aval. » Établir la vitesse à laquelle les cratères apparaissent sur Mars est essentiel pour affiner la chronologie géologique de la planète. Sur les surfaces plus anciennes, comme celles de Mars et de notre Lune, il y a plus de cratères que sur Terre; Sur notre planète, les processus d’érosion et de tectonique des plaques effacent les caractéristiques plus anciennes de la surface. De nouveaux cratères exposent également des matériaux sous la surface. Dans ce cas, de gros morceaux de glace dispersés par l’impact ont été observés par la caméra couleur HiRISE (High-Resolution Imaging Science Experiment) de MRO. La glace souterraine sera une ressource vitale pour les astronautes, qui pourraient l’utiliser pour une variété de besoins, y compris l’eau potable, l’agriculture et le propergol de fusée. La glace enfouie n’a jamais été repérée aussi près de l’équateur martien, qui, en tant que partie la plus chaude de Mars, est un endroit attrayant pour les astronautes. Le cratère d’impact, formé le 24 décembre 2021 par une frappe de météoroïde dans la région Amazonis Planitia de Mars, mesure environ 150 mètres (490 pieds) de diamètre, comme le montre cette image annotée prise par la caméra HiRISE Ce cratère d’impact météoroïde sur Mars a été découvert à l’aide de la caméra contextuelle en noir et blanc à bord du Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA. La caméra contextuelle a pris ces images avant et après de l’impact, qui s’est produit le 24 décembre 2021 dans une région de Mars appelée Amazonis Planitia
  30. 2 points
    Bonjour à toutes et tous. Je vous présente ci-dessous une nouvelle étude Star'Ex + Lunette 72ED. α Dra (Thuban, HD 123299) est une binaire spectroscopique de type spectral A0III bien étudiée en tant que système SB1 - Single-lined Spectroscopic Binary - Seul le spectre de la composante principale est détecté. J’avais réalisé son spectre afin de calculer ma réponse instrumentale pour la toute première lumière du spectrographe Star’Ex (Voir le spectre de Phecda ici) La première détermination des paramètres orbitaux d’α Dra à été réalisée par Harper en 1907, puis affinée avec des études plus récentes : Kallinger et al. (2004), Bischoff et al. (2017). L'étoile a également été résolue pour la première fois avec l'interféromètre optique de précision Navy (NPOI). En 2019, Bedding et al., découvre en analysant les courbes de luminosité du satellite TESS que α Dra est également une binaire à éclipse. Une des plus brillante actuellement découverte (V=3.68). En 2021, K Pavlovski et al., publient une première analyse de la binaire en tant que système SB2 (Double-lined Spectroscopic Binary). Ils ont pour cela utilisé le spectrographe haute-résolution (R=85000) HERMES, installé sur le télescope Mercator (1,2m) à La Palma et les données du satellite TESS. Je vais tenter ici de redéterminer les paramètres orbitaux de l’étoile à l’aide du spectrographe Star’Ex monté sur une lunette de 72mm en fixant la période du système avec P=51.41891 (K Pavlovski et al. 2021) obtenue à partir des courbes de luminosité de TESS. Les observations sont réparties sur 8 nuits entre mai 2022 et octobre 2022. Une fois toutes les positions des raies mesurées (avec ISIS) et vitesses radiales calculées, j'ai utilisé le programme BinaryStarSolver pour trouver les paramètres orbitaux. BinaryStarSolver est une librairie python qui résout les éléments orbitaux des étoiles binaires, à partir d’une séries temporelles de vitesse radiale. Plus d'info sur les calculs et la méthode ici : https://guillaumebertrand.notion.site/L-toile-double-spectroscopique-Draconis-c670d118b6f54954976394648e3ee456 Les résultats obtenus à partir de seulement 8 spectres sont cohérents avec les études récentes. Cependant il serait maintenant intéressant d’ajouter de nouvelles nuits d’observation afin d’avoir suffisamment de donnée pour déterminer la période du système. Si je laisse ce paramètre libre j’obtiens pour le moment P=51.56 jours et une amplitude pour la composante principale K= 46.983 km s-1. Vive la spectro & Bon ciel ! Guillaume
  31. 2 points
    Nous avons le plaisir de vous annoncer que le kit optique Sol’Ex/Star’Ex évolue. Rassurez-vous, cela ne change en rien la disposition technique des instruments Sol’Ex et Star’Ex : les STL sont les mêmes, la forme est la même, les performances sont les mêmes (avec quant même un petit plus du côté de la spectrographie stellaire basse résolution). Les modifications sont du côté de l’offre Shelyak pour le kit optique. Elles sont le fruit d’un large retour d’expérience et aussi d’une réflexion sur l’avenir du projet. Pour faire bref, il y a aujourd’hui une proposition plus distincte entre Sol’Ex d’une coté (Solar Explorer) et Star’Ex d’un autre coté (Star Explorer), même si un pont existe toujours entre les deux. L’avantage est de mieux clarifier la fonction de ces instruments, mais aussi de maîtriser les coûts, voir même les abaisser. Malgré tout, Sol’Ex/Star’Ex demeure un système très modulaire, dans l’esprit « kit ». Vous avez attaché à ce message une planche PDF montrant une vue synthétique de la nouvelle offre. Du côté de Sol’Ex rien de neuf, vous êtes en terrain connu. Du côté de Star’Ex, si vous voulez tenter l’aventure de la spectrographie des étoiles et autres galaxies, vous avez à dispositions deux options, l’une spécialisée pour l’observation spectrale du ciel en haute résolution (Star’Ex HR), l’autre spécialisée pour l’observations spectrale basse résolution (Star’Ex BR). Ol le répète, ces configurations demeurent tout à faire compatible avec tout ce qui exposée sur le site Sol’Ex d’origine et vos propres investissements en matériel et apprentissage (impression 3D, caméras, etc). Par exemple, l’objectif collimateur, qui se trouve juste après la fente, est le même qu’antérieurement et le même pour toutes les versions. La spécificité du kit optique Star’Ex HR, outre un prix très étudié, est de proposer en standard une fente particulière à partir de laquelle vous pouvez choisir 4 largeurs distinctes pour une souplesse maximale vis-à-vis de la taille de votre télescope et votre projet observationnel. C’est une avancée importante. Vous bénéficiez même d’une fente large de seulement 10 microns pour vous essayer à la spectrographie de pointe avec une petite lunette de 60 à 80 mm seulement (par exemple) ! Le kit optique Star’Ex BR vous permet de saisir l’ensemble du spectre visible en une seule image. L’objectif de 80 mm que l’on place devant la caméra fait l’objet d’une amélioration pour une couverture de qualité depuis 390 nm jusqu’à 740 nm. Notez l’apparition d’un kit basse résolution « spécial infrarouge », qui offre un beau spectre depuis 650 nm jusqu’à 1000 nm au moins. Une option qui va vous permettre de scruter le spectre des atmosphères planétaire ou encore celui des étoiles froides. L’interchangeabilité entre les versions visible et infrarouge est très rapide, de quoi multiplier votre champ d’observation du ciel. Enfin, si vous souhaitez transformer votre Sol’Ex en un spectrographe haute résolution à moindre coût, un kit spécifique est aussi proposé. Pour plus détail, consultez le site Shelyak : https://www.shelyak.com Noter que pour le lancement des nouveaux kits, Shelyak Instruments propose une réduction de -5% jusqu’au 14 novembre. N’hésitez pas à demander des éclaircissements si nécessaire, et veuillez noter l’annonce d’une conférence zoom pour le 8 novembre à 21H heure Française (20H UTC), au cours de laquelle seront détaillées cette nouvelle offre et ces possibilités. Vous êtes tous invités à vous inscrire depuis cette adresse : https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZIscuitrz0iEtwOnJcms_3IEogYiT4Xcx_L Notez enfin que la version 2 du logiciel specINTI est en cours de finalisation. Celui-ci vous permettra de traiter les spectres d’étoiles (presque) aussi facilement que le fait INTI pour les images du Soleil ! Christian Buil et Olivier Garde
  32. 2 points
    Bonjour, ne ne trouve nule par où me présenter..du coup je le fait ici. Alors voilà, j'ai 64 ans et j'ai toujours été passionné par less astres, l'espace et tout le toutim...en 97 j'avais acheté un petit newton a un de mes fils, puis une lulu perl vixen 93.1000 sur monture GP, lunette qu'il a toujours, c'est une apo mais elle donne de superbes images...le temps a passé et j'ai délaissé l'astronomie, aujourd'hui je m'y remet et je possede un Newton 100.1000 Perl Vixen et une lunette skywatcher 80ed 600 black diamond sur monture SP motorisé AD et Map...voilà voilou.
  33. 2 points
    Bonjour, Un petit film que nous avons terminé. Initialement nous l'avons réalisé en Mai et Juin pour une projection au planetarium de Montpellier fin Juin (merci à Xavier Girard) . Nous avons finis par y ajouter des séquences de l'été jusqu'à fin septembre. Toutes les séquences ont étés acquises avec un étalon Daystar quark combo et une lunette de 125 à f/d30 depuis le même site de plaine littorale prés de Montpellier. 1s du film à 12 images par seconde équivaut à 9 minutes réelles. Chaque image est le résultat du compositage d'une vidéo de 5s acquise toutes les 45s. Un projet qui a été très motivant, d'abord pour la projection publique et puis pour nous tenir chaud tout l'hiver. A voir en très grand écran, idéal sur un téléviseur. Bon ciel à tous
  34. 2 points
    Encore de jolis montages Patrick bien réalisés Mais pour ce qui est de Halloween , je rejoins @COM423 , je trouve ça complètement débile . Je ne parle pas de ta réalisation Patrick mais de cette soit disant fête.
  35. 2 points
    Les piliers https://esawebb.org/images/weic2218a/?fbclid=IwAR2QDPfD_2BNUBhamdpKD_6v34oY39sqlJ-uhQlVU25QJczuH682FCS_-YU
  36. 2 points
    Salut Patrick, oui et je l'ai regardé intégralement . Très sympa aussi au niveau de la bande son, tu m'as donné envie de composer à nouveau une musique mystérieuse et inquiétante, y'a longtemps que j'en ai faite une, peut-être que ça pourrait t'intéresser ? C'est pas pour tout de suite à priori, ça dépend de l'inspiration qui peut être longue, voire très longue à venir . Bon, je commence à y reflechir, c'est déjà pas mal...
  37. 2 points
    Bonsoir, Les deux publications dans Science à l'origine de cette dernière annonce de la NASA. Je n'en donne pas de traduction intégrale. 1) Ondes de surface et structure crustale sur Mars Résumé : Nous avons détecté des ondes de surface provenant de deux impacts de météorites sur Mars. En mesurant la dispersion de la vitesse de groupe le long de la trajectoire allant de l'atterrisseur à l'impact, nous avons obtenu une contrainte directe sur la structure de la croûte loin d'InSight. La croûte au nord de la dichotomie équatoriale avait une vitesse d'onde de cisaillement d'environ 3,2 kilomètres par seconde dans la plage de profondeur de 5 à 30 kilomètres, avec peu de variation de profondeur. Cela implique une densité crustale plus élevée que celle déduite sous l'atterrisseur, suggérant soit des différences de composition, soit une porosité réduite dans les zones volcaniques traversées par les ondes de surface. Les vitesses plus faibles et la stratification crustale observées sous le site d'atterrissage jusqu'à une profondeur de 10 kilomètres ne sont pas une caractéristique globale. Les variations structurelles révélées par les ondes de surface ont des implications pour les modèles de formation et d'épaisseur de la croûte martienne. https://www.science.org/doi/10.1126/science.abq7157?adobe_mc=MCMID%3D65827271936840370123532394248571359425|MCORGID%3D242B6472541199F70A4C98A6%40AdobeOrg|TS%3D1666640581&_ga=2.141958005.693483360.1666596999-1230426272.1639469061 Les données sismiques liées à 2 impacts qui ont permis d'étudier la différence de structure de la croûte martienne entre l'hémisphère nord et sud. © KIM ET AL. 2022, SCIENCE Coupe transversale du trajet des ondes de surface S1094b à travers Mars. La topographie de surface et l'épaisseur de la croûte avec une exagération verticale de 20 × sont indiquées le long du chemin de R1 et R2, avec les principales provinces géologiques marquées à la surface et les structures souterraines potentielles qui affectent la vitesse des ondes de surface. La profondeur d'échantillonnage approximative des ondes de surface observées est indiquée par une ligne pointillée grise. La carte contextuelle en médaillon montre la topographie le long des trajectoires des ondes de surface. Les arcs colorés indiquent la ou les longueurs de chemin à travers les régions avec des édifices volcaniques de surface (rouge), la stabilité de la glace à des latitudes > 30° (cyan) et des hautes terres cratérisées (gris). 2) Plus grands cratères d'impact récents sur Mars : imagerie orbitale et co-investigation sismique de surface https://www.science.org/doi/10.1126/science.abq7704?adobe_mc=MCMID%3D65827271936840370123532394248571359425|MCORGID%3D242B6472541199F70A4C98A6%40AdobeOrg|TS%3D1666640581&_ga=2.134150089.693483360.1666596999-1230426272.1639469061 Résumé : Deux cratères d'impact de plus de 130 mètres de diamètre se sont formés sur Mars dans la seconde moitié de 2021. Ce sont les deux plus grands cratères d'impact récents découverts par Mars Reconnaissance Orbiter depuis le début des opérations il y a 16 ans. Les impacts ont créé deux des plus grands événements sismiques (magnitudes supérieures à 4) enregistrés par InSight au cours de sa mission de 3 ans. La combinaison de l'imagerie orbitale et du mouvement sismique du sol permet l'étude de la répartition de l'énergie souterraine et atmosphérique du processus d'impact sur une planète à l'atmosphère mince et le premier test direct de modèles sismiques martiens profonds avec des distances d'événements connues. L'impact à 35°N a creusé des blocs de glace d'eau, qui s'avère être la latitude la plus basse à laquelle de la glace a été directement observée sur Mars. Carte de localisation des événements d'impact. L'emplacement des cratères d'impact (losanges) et l'atterrisseur InSight (triangle jaune) sont indiqués. Le cratère S1094b est situé à 34.80°N, 189.92°E dans Amazonis Planitia. Le cratère S1000a est situé à 38.11°N, 280.12°E à Tempe Terra. Les trajectoires orthodromiques entre les nouveaux cratères et InSight sont superposées à l'image du globe sous-jacente dérivée des données MARCI, Mars Orbiter Camera et Mars Orbiter Laser Altimeter (MOLA). Les estimations de la distance épicentrale sismique sont indiquées par les lignes blanches en pointillés qui s'étendent sur l'estimation de l'incertitude azimutale. L'encart montre des images MARCI d'avant et d'après les impacts. Les images MARCI ont une résolution d'environ 2 km par pixel au nadir. Images orbitales du cratère d'impact et de la zone environnante. Image CTX (panneau principal ; ID d'image U05_073077_2154_XI_35N170W) : l'impacteur à hypervitesse s'est déplacé du sud-ouest au nord-est à un azimut déduit d'environ 60 ° (fig. S3), créant une onde de choc à cône de Mach qui a modifié l'albédo de surface jusqu'à la plage de l'impact , région marquée A sur la figure. L'anneau sombre intérieur, près de B, est interprété comme étant le résultat de la mobilisation par onde de souffle des fines de surface, des matériaux dérivés de l'impact directement déposés sur la surface, ou des perturbations induites par les éjectas de la poussière de surface. L'absence de perturbations des éjectas en amont indique un impact oblique (~ 30 ° d'élévation). De faibles rayons arqués, étiquetés C, émanant de la trajectoire transversale de l'impacteur ont probablement été causés par la superposition du cône de Mach et du souffle atmosphérique, indiquant que les deux ondes de souffle se sont propagées sur au moins 18 km. Les perturbations induites par les éjectas à longue portée sont concentrées dans la direction descendante, région D, s'étendant sur au moins 37 km. Image HiRISE (en médaillon ; ID d'image ESP_073077_2155) : Le cratère a un diamètre bord à bord d'environ 150 m. Le fond du cratère a une forme irrégulière, avec une profondeur d'environ 21 m. Le matériau de couleur claire, par exemple, les zones indiquées par des flèches marquées E, autour du cratère est supposé être de la glace d'eau éjectée lors de l'impact.CRÉDIT : (IMAGE CTX) NASA/JPL-CALTECH/MSSS ; (IMAGE HIRISE) NASA/JPL-CALTECH/UNIVERSITÉ D'ARIZONA Observation sismique de S1094b, à l'aide de données à large bande corrigées. ( A ) Spectrogramme de vitesse de composante verticale. L'événement s'est produit à la fin d'une période bruyante typique des après-midi martiens. ( B ) Série temporelle de vitesse de composante verticale passée en bande entre 1 et 10 s et l'enveloppe spectrale dérivée. Les sélections de phase pour les arrivées d'ondes P , S et Rayleigh (R1) sont indiquées avec l'incertitude de sélection indiquée par des barres noires dans la série chronologique. ( C ) Détails de la forme d'onde des ondes de corps P et S (à gauche) et de l'onde de Rayleigh (à droite). ( D ) Spectres de déplacement pour les ondes P , S et Rayleigh et le bruit pré-événement. Voir fig. S1 pour une analyse similaire de S1000a. Analyse de la source sismique pour l'impact S1094b. ( A ) Moment sismique extrapolé à différentes profondeurs de source et dans l'air (gris). Les barres bleues sont le moment MQS et le moment de l'amplitude des ondes de surface. Pour plus de détails sur la relation moment/profondeur et la méthodologie de modélisation, voir les fig. S5 et S6. Les barres brunes montrent trois calculs de moment : deux moments sismiques estimés à partir de la taille du cratère en supposant différents matériaux cibles et un moment acoustique à la surface. Notez le chevauchement entre le moment prévu de l'explosion atmosphérique et le moment acoustique estimé (barres brunes et grises, respectivement). La région ombrée en orange indique la plage de profondeur estimée pour la transition du choc aux ondes élastiques. ( B) Simulation par hydrocode iSALE-2D d'une onde de choc provoquée par un impact vertical à 12 km/s d'un météoroïde de 5 m de diamètre (180 tonnes) dans du basalte fracturé. Deux clichés, à 50 et 160 ms, montrent la zone de génération d'ondes sismiques où la pression de choc ( P choc ) est sensiblement supérieure à la pression lithostatique ( P lith ).
  38. 2 points
  39. 2 points
    Ca dépend vraiment de l'utilisation qu'on en fait.. Mon 200mm "strockisé" a été réalluminé à la SAF en 2010, et je m'en suis encore servi en argentine en 2019... il est surtout utilisé pour les voyages lointains, donc peu utilisé, et c'est juste l'usure sur le bord où le miroir frotte contre les patins qui est notable... Mais sinon, tant que la forme du miroir est bonne (à contrôler), ce serait vraiment idiot de vouloir remplacer le miroir à cause d'une aluminure usée... Nicolas
  40. 2 points
  41. 2 points
    Merci pour vos encouragements, ça fait plaisir 😉 Merci bien 😊. Il y a beaucoup d'etoiles bleues car je pense que c'est la population stellaire de ce coin de galaxie . Je retrouve ces geantes bleues sur d'autres clichés, par contre je pourrai les desaturer un peu pour que cela Pete moins, c'est vrai.
  42. 2 points
    N'exagérons rien Les voitures sont livrées sans cercueil pourtant souvent bien utiles ...
  43. 2 points
    Si ici beaucoup sont amoureux des vieilles lunettes aux noms prestigieux - ou inconnus-, je trouve ton instrument remarquable, témoignage d'une autre époque, engin assez rare. De ce fait et si tu veux l'utiliser, je "rénoverais" le miroir, mais ne le remplacera pas ce qui retirerait un cachet indéniable à l'engin. Dans ce cas : - soit tu relèves les manches et tu contrôles, repolis le miroir - opérations gratifiantes et relativement aisées pour ce diamètre et focale, (pourquoi pas l'occasion d'aller à la SAF) - soit tu fait appel à un artisan qui le fera pour toi, Mais ne remplace rien !!!! Car quitte à remplacer, ben achète un nouvel instrument. oui, une aluminure sans protection c'est environ 2 ans
  44. 2 points
    Salut les joviens, Hier soir, comme par miracle, une éclaircie de quelques heures pile pendant le transit d'Europe et Ganymède. J'avais donc ouvert l'abri dans l'espoir d'attraper cette sympathique configuration jovienne. Parce que côté météo, l'astro c'est pas encore pour demain : Toujours au M809 ( 200mm à F10 ) barlow 2x, barrette à filtres avec IrCut, ADC à zéro et ASI 224MC. Température agréable autour de 12°C, mais 100 % d'humidité, et l'horreur côté turbu De la bouillie rendant quasiment impossible toute tentative de mise au point fine. Un petit aperçu : J'ai quand même tenté quelques prises de 22h57 à 23h25 locales mais juste pour le souvenir Je vous propose ce que j'ai fait de mieux à 23h15 TL : 3000 images sous AS3, wavelets AstroSurface, finitions PSP, satellites traités à part. Mais bon, les habitués reconnaitront la planète Et je me suis même fendu d'un petit GIF : Mais bon, c'est juste pour le souvenir parce qu'on est très loin de l'image du siècle Je vous souhaite une excellente journée, AG
  45. 2 points
  46. 2 points
    Bravo Valère. Même si la résolution n'est pas au rendez-vous, le ballet des satellites est bien là. Petite rectif : c'est Europe qui est à droite et Io en fin d'éclipse à gauche. On s'y perd dans ce jeux de boules Glob
  47. 2 points
    salut a tous voici la star du moment prise en cak et ha jean marc
  48. 2 points
    C'est qui est au moins équivalent à couler un navire marchand ou militaire dans les eaux internationales. C'est donc un acte de guerre. Et ils le savent ! Donc ils ne feront rien !
  49. 2 points
    Sur le site de C&E un article (pour les abonnés) parle de 2 impacts ! https://www.cieletespace.fr/actualites/la-sonde-insight-detecte-deux-gros-impacts-meteoritiques-sur-mars La sonde InSight détecte deux gros impacts météoritiques sur Mars Le sismomètre SEIS de la sonde martienne InSight a mesuré les secousses provoquées par les impacts de deux astéroïdes de plusieurs centaines de tonnes. Confirmées par des images de Mars Reconnaissance Orbiter, ces observations permettent de faire évoluer nos modèles de l’intérieur de la planète rouge.
  50. 2 points
    Il est correct. L'ADEME chiffre le rendement de la chaine hydrogène à environ 25 % contre 70 % pour le stockage batterie. Il faut toutefois garder en tête que par exemple, un moteur à essence a un rendement de 36%. Par ailleurs, le rendement énergétique de l'essence, i.e. le rapport entre l'énergie chimique disponible dans l'essence et l'énergie nécessaire pour produire cette essence (de l'extraction du pétrole jusqu'à la production d'essence), est de 81%. Donc, si on partait du pétrole, le rendement est de 29 %. Donc, de ce point de vue, l'efficacité de l'hydrogène est comparable à celle du pétrole. A cela, il faut rajouter le problème de la longévité des batteries, de leur recyclage (très gourmant), de leur production, etc... Je cite par ailleurs l'ADEME : Sinon, concernant les batteries : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/10/24/imerys-annonce-l-ouverture-de-la-premiere-production-de-lithium-en-france-qui-fera-de-l-entreprise-un-acteur-de-poids-du-marche-europeen_6147060_3234.html