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Affichage du contenu le plus aimé le 03/05/2024 dans toutes les zones

  1. 22 points
    La lune est souvent présente lorsque le ciel se dégage. C’est un vieux dicton. Donc pour optimiser ces nuits j'ai fait quelques captures d’un objet brillant, l’amas globulaire M3, connu sous la désignation NGC 5272. Il est un des amas globulaires les plus brillants et les plus grands visibles depuis la Terre. Situé dans la constellation des Chiens de Chasse, M3 se trouve à une distance d'environ 33 900 années-lumière. Il est positionné dans la constellation des chiens de chasse. Cette localisation le rend relativement facile à trouver, en particulier pendant les mois de mars, avril et mai, qui sont les meilleurs moments pour l'observer depuis l'hémisphère nord. La taille réelle de M3 est impressionnante : il s'étend sur environ 180 années-lumière, ce qui correspond à un diamètre apparent de 18 minutes d'arc. Juste pour se rendre compte de la taille de l'objet, comparé à la lune (capture du jour même) : Avec une magnitude apparente de 6.2, M3 est à la limite de la visibilité à l'œil nu dans des conditions d'observation idéales, mais il apparaît pleinement défini dans un télescope de taille moyenne. L'âge estimé de M3 varie entre 8 et 11,4 milliards d'années, ce qui en fait un des plus anciens amas globulaires connus. Il contient environ un demi-million d'étoiles, dont la luminosité est environ 300 000 fois celle du Soleil. La région centrale de M3 mesure 1,1 minute d'arc de diamètre. La grande difficulté se trouve au niveau du traitement, surtout avec les poses courtes, sa luminosité est difficile à gérer, car l’AG doit ressortir tout en préservant le fond. Le traitement de l’image n’a pas été simple, mais j’espère avoir réussi à conserver la netteté caractéristique des étoiles grâce aux lucky imaging : J’ai utilisé mon télescope Newton de 300 mm d’ouverture F4 pour cette observation, en combinant les capteurs Imx 533 et Imx 585 de chez P.O. Plutôt que de simplement capturer les couleurs, j’ai choisi d’améliorer la netteté en utilisant un filtre IR610, ce qui a rendu le capteur monochrome (NB) plus approprié. les temps unitaires: camera PO Saturn (imx533) IR610: 1s x 6h, in 2 nights. UV: 4sx2h. camera PO Uranus (imx585) Color: 2sx3h Au fil de mes observations, j’ai exploré différentes longueurs d’onde, notamment l’IR850 et l’UV. C’est là que j’ai fait une remarque intéressante : une étoile au centre de l’amas brille bien plus intensément en UV que ses voisines, et même davantage qu’en IR850 ! Après quelques recherches, j’ai identifié cette étoile comme V154 ou la variable de Barnard(découverte par E.E. Barnard), une étoile pulsante (15jours de periodicité)de type W Virginis , c’est comme une céphéide : En parallèle, j’ai décidé de réaliser des séries d’images prolongées de l’amas globulaire M3 afin de mettre en évidence l’une de ses caractéristiques les plus fascinantes : les RR-Lyrae. M3 abrite environ 230 étoiles variables de ce type. Ces étoiles pulsantes présentent des variations périodiques de luminosité et servent d’indicateurs de distance dans l’Univers. Leurs périodes de pulsation, qui s’étendent de 0,2 à 1 jour, font de M3 un laboratoire naturel pour l’étude de ces étoiles variables. De plus, elles sont essentielles pour mesurer les distances cosmiques. En effet, plus la période de pulsation d’une étoile de type RR-Lyrae est longue, plus sa luminosité intrinsèque (magnitude absolue) est élevée. En mesurant la période de pulsation, nous pouvons déduire directement sa magnitude absolue grâce à la relation période-luminosité. Une fois cette magnitude absolue connue, nous pouvons estimer la distance de l’étoile en utilisant la formule du module de distance. Les périodicités de ces étoiles sont également utilisées pour évaluer la proportion d’étoiles binaires dans les amas et pour mieux comprendre la morphologie de la branche horizontale dans le diagramme HR des amas globulaires. Capture en IR610, 1sx3h l'animation suivante est particuliere , elle est faite avec la Uranus de chez PO (imx585) ,. je voulais faire ressortir Le changement de couleur des étoiles RR Lyrae qui est dû à leur pulsation. Pendant leur période de pulsation, l’enveloppe extérieure de ces étoiles gonfle et se refroidit, ce qui fait rougir leur couleur. Ensuite, l’enveloppe se rétracte et se réchauffe, ce qui fait bleuir leur couleur. C'est difficile d'affirmer à 100% si ce point est bien fait, les conditions etaient fluctuantes... la meme animation mais avec 2 images: depart et fin et pour finir tranquillement ce long post, un montage video qui regroupe les animations: Stephane
  2. 21 points
    j"ai acheté un N250 f4 + player one - ARE C (imx 533) pour une utilisation de Mars à Juin - essentiellement pour faire des galaxies. le début du printemps a été ce qu'il a été je n'ai pu m'y mettre sérieusement que récemment bref voici ma première image de "production" apres une série d'image de "réglage" 277 images retenue (sur 300) de 36.59s unitaire si vous aimez et avez un compte sur astrobin, lâchez-y un petit j'aime, ça fait toujours plaisir ^^ info et détail sur la bin pour les nouveaux amateurs, elle est dans les chiens de chasse, sous la Gde Ourse j'ai fait annoter l'image dans piginside, mais y'a plein de petites galaxies lointaine, très lointaines non référencé Alors oui ce n'est pas parfait, loin de là, mais c'est suffisamment encourageant pour être publiable a bientôt les amis
  3. 18 points
    Du coup avec ce temp pluvieu, j'ai pu traiter une autre photo en plus d'M 51 au cn 212. Celle là a été prise depuis l'observatoire de saint veran cet hiver. Astrosib 500mm à 4200mm de focal Ap 1600 Nikon Z6 / 3h de pose / dofs complets Guidage parallèle à 400mm/asi 290 Asiair J'ai plus de difficulté à faire sortir les couleurs sur celle la... Seeing vraiment bof ce soir là Donc ngc 5981 / 5982 / 5985 ( de gauche a droite) Bon ciel!
  4. 14 points
    Bonjour à tous Un dernier petit modèle 3D à partir de mes images récentes. Voici donc le mur droit. La recette est toujours la même ! - C11 sur EQ6 - Barlow 2X, filtre vert Astronomik - Player One Mars-M - Empilement sous AS!3 et traitement Astrosurface - Géoréférencement et rendu 3D sous QGis, à partir des données du fichier d'altimétrie « Moon LRO LOLA - SELENE Kaguya TC DEM Merge 60N60S 59m v1 » Voici le lien pour accéder au modèle 3D : https://skfb.ly/oTZIq Pour naviguer dans le modèle 3D, à partir d'un PC - Molette de la souris : zoom in/out - bouton gauche de la souris : basculements haut/bas et rotations (tangage et lacet) - bouton droit : translations droite/gauche, altitude de vue Sur un téléphone, les translations droite/gauche avec les deux doigts sur l'image. Quelques captures d'écran sur le modèle 3D visualisé depuis le lien :
  5. 12 points
    Bonsoir à tous, belle activité aujourd'hui encore ... AR 3663 qui a bien éclaté !!! Lunette 204mm H-alpha F/9 + barlow 3x + continuum Lunette 228mm H-alpha F/11.25 modifiée PST + BF-15 + Barlow 1.8x / Basler 1920-155 Phil : photoastro.com Je rajoute un lien sur ma première vidéo de l'éruption du 14 Avril avec l'aide très précieuse de Paul dit "Banjo" qui a stabilisé mes images qui partaient un peu dans tous les sens !
  6. 8 points
    bonjour à tous, après plusieurs jours de pluie sur la provence (j'étais venu passer la semaine à l'observatoire Sirene sur le plateau d'Albion mais la météo n'était pas de mon coté), on voit enfin le ciel bleu aujourd'hui ! Mais encore pas mal de vent et beaucoup de turbulence. A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 12h15 HL et en lumière blanche avec l'hélioscope TS sur la fs60 vers 15h HL a+ stéphane
  7. 6 points
    Bonjour, La comète C/2021 S3(Panstarrs) est passée au périhélie il y a pès de 3 mois et fut un bel objet (elle a brillé vers la mag 10), je vous en avais déjà parlé en mars : Elle est donc sur le déclin, mais par un effet de perspective, elle est magnifique en cette fin avril : la Terre a croisé le 26 avril le plan orbital de la comète, ce qui rend la queue particulièrement bien visible : Voici une pose unique de 60s : et le résultat du compositage : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 29 au 30 avril 2024 entre 00h13 et 02h51 utc 61 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 01 min Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 et GraXpert 3.0.0 Échantillonnage natif de 1, 25"/pixel La coma fait encore 2.4' de diamètre et on suit donc la queue sur 43' de longueur, vers PA=262°. Voici les mesures photométriques : magnitude totale, m1 = 11.5 (rayon d'ouverture de 1.3') magnitude nucléaire : m2 = 13.9 (rayon d'ouverture de 6") La nuit fut très compliquée, avec de nombreux passages nuageux... Je tenais absolument à tenter le coup, avant que l'effet de perspective ne soit terminé, alors j'ai patiemment attendu : près de 3h dessus pour en extraite 1h à peine Mais je suis très content du résultat au final J'espère qu'il vous plaira aussi, même si je n'ai pas fait le montage comète + étoiles figées (trop long à la main ). Bonne soirée et bon ciel à toutes et tous !
  8. 6 points
    Hello, voici quelques témoignages de l'Ancien Temps, quand on parvenait à voir un peu plus loin que ce sempiternel plafond gris ! Alors non, ce n'étaient pas de longues soirées transparentes sans lune propres au ciel profond, non, c'étaient des soirées de mars plus ou moins nuageuses, ou avec un ciel couvert d'un léger voile, et avec une lune bien présente. Heureusement, pour rattraper le coup la turbulence était globalement assez faible à faible, ce qui a permis d'admirer de belles images lunaires et même de prendre les crayons. 18/03/2024, Erathostenes au terminateur : FC-100 DF X 92 / lune de 7 j / voiles nuageux / turbulence moyenne : en plus du cratère profond et du début de la chaine montagneuse, je suis marqué par les jeux de couleurs et de tons sur le sol sous le cratère, et notamment ces superbes ondulations et rainures 20/03/2024 Moretus : FC-100 DF X 92, lune 10 j, voiles légers, turbulence faible : Une vue de bord de limbe avec Moretus bien marqué, d'autres cratères plus fantômatiques ou juste évoqués par les jeux de lumière, en tout bord de limbe. Je suis marqué par l'aspect globalement très clair, quasi blanc, de cette zone : 21/03/2024 Gassendi : FC-100 DF X 92 à X 211 Lune 11 j, quelques nuages et voiles, turbulence assez faible. Habitué des zones vastes à Gr moyen, je décide de me consacrer à plus haute résolution sur ce grand cratère classique, au vu de la turbulence favorable : Et voilà, depuis cette période-là, mise à part une bonne séance de ciel profond le 10 avril, c'est couvert 100 % du temps, tout est à l'arrêt à cause de la météo que l'on sait. Bon ciel quand même
  9. 6 points
    Premier test avec le tube d'un pote (cn 212 de Jérôme, alias messier 63). 7h sur M51 avec le cn 212 et reducteur 0.8. (flat et offset...pas eu le temps de faire les darks...) Asi 2600 MC duo Eq6 R piloté par asiair Le seeing n'était vraiment pas fou et il y a eu des voiles légers toute la nuit. Dites moi ce que vous en pensez! A plus et bon ciel
  10. 5 points
    Hello, j'ai imagé ce rémanent de supernova aux formes bizarre en février dernier, dans le Cocher. le triplet avec réducteur 0,8X est sur l'AZEQ6, caméra Atik One. 3 heures de poses en RVB et 6 heures pour chaque filtre Ha (7 nm), S2 (8,5 nm) et O3 (4,5 nm), soit 21 heures en tout. 2 versions : HOO et SHO. SQM 19,7 au mieux, mais il y avait un peu de lune certaines nuits. Full : https://www.astrobin.com/full/u2zb8b/B/?mod=&real=
  11. 5 points
    Salut, Toujours entre les nuages, un petit Soleil à la 80 ED + Astrosolar + ZWO 178 mm + baader K Line 2 traitements différents : Daniel
  12. 4 points
    Salut tout le monde, comme promis j'y suis revenu ... Après une semaine de temps pourri, ce n'est pas étonnant de voir sortir les escargots M51 galaxie du tourbillon et sa copine NGC5195, plus IC4263, IC4278, IC4282 et plein d'autres galaxies... Setup : SW200x1000 + Sony alpha6000 au foyer + table EQ maison. 2900 sec de pauses cumulées. C'est quand même plus facile quand la Lune ne vient pas perturber le ciel ! A+ Alain PS : je viens de voir le post M51 CN212, évidemment mon image fait un peu pale figure à côté !
  13. 4 points
    Oui, le petit padawan est bien formé. Mais long est le chemin vers le Côté Lumineux ! Maintenant, y'a plus qu'à faire la courbe de lumière de chacune d'entre elles. Sinon, tes animations sont sympas. On devine plutôt bien la couleur bleutée de certaines d'entre elles au max de luminosité. Matthieu
  14. 4 points
    Tout à fait d’accord. Étant donnée les températures la nuit, trouver la polaire devient vite une évidence. Heureusement c’est pas très compliqué, elle est en général sur le porte manteaux.
  15. 3 points
    Le 25 avril (sol 4166) Curiosity s’était positionné devant une roche sombre vésiculaire, ici très atypique, située dans la pente de "Pinnacle Ridge", une crête latérale secondaire issue de la "crête Gediz Vallis", face au rover. Cette roche maintenant baptisée "Bilko Pinnacle" a suscité l’intérêt des géologues, mais sa texture a compliqué son analyse physico-chimique. HAZCAM AVANT – 25 AVRIL 2024 (SOL 4166) : La cible "Bilko Pinnacle" Le 28 avril (sol 4169) le rover s’est repositionné en marche arrière, puis en marche avant, sur environ 10 mètres pour contourner "Bilko Pinnacle" et pouvoir aller examiner un autre bloc très proche et plus clair. Suite au constat que l'une des roues de Curiosity ne reposait pas sur un sol ferme, le 30 avril (sol 4171) l’équipe du rover a décidé d’effectuer une petite manœuvre de recul de 15 cm, suffisante pour assurer la stabilité nécessaire aux manœuvres du bras robotique. POSITION AU 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : DÉTAILS des dernières étapes : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : Je cite Emma Harris (c'est moi qui surligne) : "Nous sommes garés au pied de la crête "Pinnacle", avec un bloc sombre intéressant nommé "Bilko Pinnacle" dans notre espace de travail. C'est le premier bloc qui fait partie de la crête "Pinnacle" de la partie supérieure de la crête "Gediz Vallis" que nous avons pu examiner de près. Après une sieste, Curiosity se réveillera et commencera à effectuer des mesures de contact sur la cible "Bilko Pinnacle". Cette cible était très difficile à atteindre car elle est très haute et les côtés sont abrupts, ce qui rend difficile le placement du bras sur le bloc sans que la tourelle n'entre en collision avec le sol ou d'autres parties de la roche. Il s'agit également d'une surface très rugueuse avec des bosses et des creux, ce qui la rend (malheureusement) impossible à brosser. Nous prenons des images MAHLI à 25 cm au-dessus de la cible "Bilko Pinnacle" à partir de 3 orientations différentes, ce qui nous permet de réaliser des images 3D de haute qualité de la roche. Nous avons également réalisé un couple stéréoscopique standard de 5 cm et une image rapprochée de 2 cm. La surface bosselée ne nous a pas permis d'atteindre 1 cm en toute sécurité. Curiosity effectuera ensuite un court trajet pour amener un bloc de couleur claire (situé à 2 mètres) dans l'espace de travail. L'équipe scientifique sera intéressée par la comparaison avec le bloc sombre d'aujourd'hui. Parfois, les déplacements courts sont les plus difficiles. Sur ce terrain, nous devons faire très attention à l'endroit où nous nous garons pour être sûrs de pouvoir détacher le bras en toute sécurité. Nous devons également veiller à ne pas nous garer dans une direction où des parties du rover pourraient bloquer la vue de l'antenne sur la Terre et empêcher la communication. Enfin, nous devons nous assurer que nous ne roulons pas sur le grand bloc "Bilko Pinnacle", qui se trouve entre nous et le bloc de couleur claire." FIN DE CITATION HAZCAM AVANT – 28 AVRIL 2024 (SOL 4169) : Position initiale instable avant de reculer HAZCAM AVANT – 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : Position finale après un recul de 15 cm NAVCAM - 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) : La pointe Est de "Pinnacle Ridge" Pointe Est de "Pinnacle Ridge" qui a comblé ici une partie du canal qui se prolonge ensuite Dans l'espace de travail des roches stratifiées aux tons clairs et des roches aux tons plus foncés La partie centrale de "Pinnacle Ridge" - plus loin à droite la butte "Texoli" Au Nord Au Nord Ouest PANO NAVCAM - 30 AVRIL 2024 (SOL 4171) – Jan van Driel : Je cite Emma Harris : "L'équipe scientifique de Curiosity s'est connectée et s'est retrouvée face à la crête "Pinnacle" qui fait partie de la crête supérieure de "Gediz Vallis". Nous avons vu deux types de roches dans notre espace de travail : des roches stratifiées aux tons clairs et des roches aux tons plus foncés. Les roches qui ont un aspect aussi différent sont très intéressantes pour un géologue : cela signifie qu'elles ont pu se former dans des environnements différents et qu'elles peuvent être composées de choses différentes... Mais comment ces deux types de roches se sont-elles retrouvées l'une à côté de l'autre ? C'est à notre astucieuse équipe de scientifiques de le découvrir, et nous avons besoin de toute notre panoplie d'instruments pour y parvenir. Malheureusement, l'une des roues de Curiosity ne reposait pas sur un sol ferme et nous n'avons donc pas pu détacher le bras en toute sécurité. Mais ces roches sont si intéressantes que nous avons décidé de reculer d'environ 15 cm pour réajuster les roues afin de pouvoir, nous l'espérons, effectuer une étude scientifique en contact direct. Curiosity a prévu 2 heures 30 d'activités scientifiques ! Cela inclut la spectroscopie laser induite par le substrat rocheux (LIBS) ChemCam et une image de documentation Mastcam sur l'une des roches les plus claires de l'espace de travail ainsi qu'une observation passive d'une roche plus foncée. ChemCam prendra également une image RMI de la crête "Pinnacle" et une image RMI à longue distance de la base de la butte "Kukenan". Les membres de l'équipe qui s'intéressent à la Mastcam tirent le meilleur parti du temps imparti à la science en programmant une mosaïque massive de la crête "Pinnacle" pour étudier la répartition des roches claires et foncées que nous observons, ainsi que deux mosaïques plus petites à l'intérieur de la crête "Pinnacle", dont un escarpement". PANOS MASTCAM – 27 AVRIL 2024 (SOL 4168) - Neville Thompson : À droite la pointe Est de "Pinnacle Ridge" https://www.gigapan.com/gigapans/234691 L'ensemble de "PinnacleRidge" - en arriière plan la butte "Texoli" https://www.gigapan.com/gigapans/234693
  16. 3 points
    merci à vous et voici une mini animation de la petite éruption qui avait lieu en bas à droite 19 films entre 12h22 et 12h43 HL a+ stéphane
  17. 3 points
    merci! j'ai passé un peu de temps pour compiler le tout mais je trouve cela interessant! merci! j'ai essayé d'aller plus loin avec des courbes avec Siril mais je maitrise pas du tout ! Merci Valere! c'est clair que j'ai passé beaucoup de temps sur son post! Ce qui est marrant, c'est que j'ai passé une 15 jour sur le web pour trouver des infos sur les periodes et les localisations , et en dernier je regarde sur Astrosurf et je decouvre son post et son animation impressionnante! Sa carte m'a aidée pour trouver les RR-L sur mes animations! merci @Matthieu Conjat
  18. 3 points
    bravo pour cette image ! j'ai rajouté un poil de rouge et remonté le fond de ciel pour voir : polo
  19. 3 points
    Ne pouvant plus éditer (post trop vieux ?) j'ajoute ici un retraitement de la version HOO. Ca aurait mérité 5X plus de poses !
  20. 3 points
    Ca se voit bien sur des jumelles stabilisées fixées sur support : l'image oscille doucement (sujets au mal de mer s'abstenir ! ) Il est peut-être temps de résumer ? La stabilisation d'image est destinée à compenser les légers mouvements et tremblements de l'appareil (et non de la cible), fonction qui, en astro, est remplie de manière techniquement simple, efficace et (relativement) peu coûteuse soit par un trépied, soit par une monture motorisée (équatoriale ou azimutale), avec en complément éventuel un autoguidage Après, on peut toujours imaginer des tas de solutions à la professeur Shadoko
  21. 3 points
    Bonjour, Enfin un ciel clair cette nuit !! J'ai fait une grosse série de 4h00 sur T CrB, ça bougeotte à peine en Halpha, un peu mieux marqué en photométrie B ou j'ai accumulé 958 mesures de 15 secondes. Pour la phase orbitale, cela reste expérimental, et je me suis aperçu qu'en fonction des "papiers" les valeurs de T0 et de période orbitale sont toujours différentes, la j'ai pris des valeurs utilisées récemment dans un papier de 2023 (Zamanov 2023 - "Accretion in the recurrent nova T Crb....") mais cela ne colle jamais avec les autres données trouvées sur le net.... cela m'a permis de valider le dessin automatique de la phase... le seul intérêt pour l'instant... Xavier
  22. 3 points
  23. 3 points
  24. 3 points
    Malgré un temps capricieux, rien ne peut arrêter ma passion pour l’astronomie ! Ces derniers jours, j’ai bravé les nuages pour capturer la beauté céleste des amas globulaires et ouverts. Parmi mes cibles se trouvait le classique M13, mais laissez-moi vous dire que la précision de l’optique de mon télescope m’a étonné une fois de plus ! Ne pas hésiter à plonger dans la full Vous trouverez mon article en cliquant ici !!! Détail du matériel utilisé : TS-ONTC HYPERGRAPH 10″ 254/1000 (Fd4) Correcteur Réducteur 0,85×3″ soit 863mm (Fd3,4) EQ8R-Pro sur Pilier Acier DIY ZWO ASI2600MC DUO + Optolong Clear 2″ ZWO EAF ZWO EFW 5 positions 2″ Temps intégration total de 5,13h 113x10s Gain=100 (-20°C) 289x60s Gain=100 (-20°C) 40 Darks Gain=100 40 Darks Flat Gain=100 40 Flats Gain=100 Traitement PSD / Pixinsight Zoom sur la partie Centrale !!!!
  25. 3 points
    Bonjour, Sur le blog "ca se passe la haut", un papier sur "L'origine des planètes errantes en couple : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2024/05/lorigine-des-planetes-errantes-en.html
  26. 3 points
    Instrument français qui détectera la radio activité sur Mars, une aide pour les équipages qui arpenteront le sol martien dans quinze ou vingt ans. On oublie trop souvent que les astronautes bénéficient des avancées techno des missions automatiques. Là, ils pourront emporter leurs détecteurs pendant les sorties en scaphandre dans le désert, et dire "DORN to be alive".
  27. 3 points
    Salut la compagnie ! Besoin de quelques infos sur l'ESS ? Alors on y va ! 1. On va commencer par une histoire de neutrons ! Comme vous le savez, les neutrons, avec les protons, constituent les noyaux des atomes. Le neutron a été découvert par James Chadwick en 1932. Le neutron a une durée de vie en dehors du noyau d'environ 15 minutes. Il se désintègre en un proton, un électron, et un antineutrino. De masse comparable à celle des protons, le neutron, bien que neutre, possède un moment magnétique, autrement dit, il se comporte comme un petit aimant, tout comme le proton ou l'électron qui eux sont chargés. Cette particularité provient du fait que le neutron, comme le proton, est constitué de particules plus fondamentales, les quarks, qui elles sont chargées. Le neutron est produit notamment au cours des réactions de fission nucléaires, par exemple lors de la fission d'un noyau d'uranium 235. Les neutrons produits sont susceptibles à leur tour d'entrainer la fission d'autres noyaux d'uranium 235. Le neutron, de par ses caractéristiques, est une formidable sonde pour les physiciens : - Par exemple, s'il se déplace suffisamment lentement, à moins de 2 km/s, le neutron peut interagir avec la matière pour sonder les modes de vibration des matériaux solides à l'échelle moléculaire (on parle de phonons). Son moment magnétique permet également de sonder les propriétés magnétiques de la matière. L'analyse des neutrons diffusés par la matière permet ainsi d'obtenir des renseignements précieux en physique des matériaux, notamment à visée technologique. On peut même étudier ainsi les propriétés des protéines, ce qui présente un intérêt en biologie. Le neutron est une sonde de première importance en physique du solide. - Les neutrons peuvent pénétrer profondément la matière selon leur énergie (leur vitesse). De ce fait, on peut les utiliser comme on le fait avec les rayons X pour analyser des objets, que cela soit en mécanique, ou encore en archéologie (y compris sur des momies par exemple). La différence avec les rayons X est que la manière qu'ont les neutrons d'interagir avec la matière permet d'avoir des informations sur la matière contenue dans l'objet analysé. - Bien entendu, le neutron est présent dans les réacteurs nucléaires, et entraîne un vieillissement des matériaux qui constituent la centrale au niveau du cœur du réacteur. De fait, disposer d'une source de neutrons contrôlée permet d'étudier le vieillissement de ces matériaux pour optimiser la conception des centrales. - Par ailleurs, lorsque l'on bombarde certains matériaux avec des neutrons, on obtient ce que l'on nomme des radio-isotopes. Autrement dit, des matériaux radioactifs, généralement n'existant pas dans la nature, et qui présentent de nombreux atouts technologiques et médicaux. Notamment pour la scintigraphie médicale ou encore la radiothérapie. D'où l'intérêt de disposer de sources de neutrons. - Enfin, le neutron est une cible de choix pour détecter de la nouvelle physique, i.e. des phénomènes physiques qui ne sont pas prévus par le modèle standard de la physique des particules. Dans le cadre de ce dernier, on connait très très bien les propriétés du neutron. De fait, on cherche par exemple à mesurer des anomalies qui trahiraient une nouvelle physique : anomalie sur la durée de vie du neutron, anomalie sur son moment magnétique ou sur l'existence d'un moment dipolaire électrique, interactions nouvelles (cinquième force), oscillation avec des états cachés, etc... Donc, on le voit, le neutron est le couteau suisse du physicien (et même du chimiste et du biologiste, voir de l'ingénieur ou de l'archéologue), il faut des sources de neutrons !
  28. 2 points
    Bonjour à tous, quand j'ai commencé l'astro, il y a 4 ans, M51 est une des premières galaxies que j'ai essayé de voir dans mon télescope en visuel (un C6). Bien évidemment, je n'ai rien vu du tout... Alors je suis passé à l'astro et j'ai commencé à pouvoir saisir cette magnifique galaxie mais elle n'était pas bien belle. Ensuite, j'ai fait évouluer mon matériel, j'ai travaillé le traitement et j'ai suivi les conseils des amis astrams. Aujourd'hui, je pense pouvoir dire que j'ai progressé... Quoi que n'ayant pas beaucoup observé depuis le début de cette année à la météo pourrie, j'ai pu passer quelques nuits (3 au total) à observer M51. J'ai dû jeter pas mal de photos du fait de quelques nuages et le résultat que je vous présente rassemble 3h40 de temps d'intégration sur la partie RVB et une vingtaine de minutes en Ha ce qui donne un temps total de 4h00. La couche Ha était très bruitée et, malgré un traitement antibruit assez poussé, il reste des traces. Pour obtenir un résultat plus doux j'ai modéré les paramètres de BlurXterminator et j'ai fait la montée d'histogramme avec l'outil MaskedStretch dans PixInsight. La photo est prise avec une caméra ASI2600MC Pro, un tube C8Edge HD, une monture Celestron CGX (avec changement de la courroie en AD ce qui permet de descendre à une erreur RMS totale de de 0,45 "... Guidage ASI120MM et séquenceur NINA. Filtre ANTLIA HaOIII pour la couche Ha et 50 DOF. Prétraitement et traitement sous PixInsight et post-traitement saus Luminar NEO. Merci de vos commentaires...
  29. 2 points
    Tout en visant la date de 2029 pour y envoyer deux astronautes, la Chine poursuit son programme d'exploration automatique de notre satellite. C'est vendredi prochain, 3 mai, que doit décoller une fusée Longue Marche 5 depuis la base de Wenchang. La sonde Chang E-6 est la copie de Chang E-5, si ce n'est des instruments différents. Mais la mission reste la même : ramener sur Terre environ 2 kg d'échantillons lunaires, au cours d'une mission qui doit durer 53 jours. La zone visée est proche du pôle sud Sur la coiffe de la fusée figure le logo du CNES : il y a en effet un instrument français, DORN
  30. 2 points
    Bonjour , Je vous présente 2 modestes photos car gros problème d humidité ce soir là, et j'ai un peu peu forcé les isos. Je voulais voir à quoi ressemblait la comète elle est très jolie on dirait une petite virgule ; j en ai profité pour faire les antennes avec comme unique objectif de les faire ressortir . Même setup habituel, vallée d'aspe à 1000m d'altitude. Stef
  31. 2 points
    Bonjour à tous, Bonne reprise hier soir pour la lunette. J'abandonne d'abord le triplet du lion, les crépuscules sont venteux en ce moment. J'installe lentement pour commencer Centaurus A vers 22h56, heure à laquelle ma cible atteint la hauteur vertigineuse de 13°40. Au départ, il a fallu remonter le trépied pour ne pas shooter dans le mur ensuite, ce qui réduit la protection au vent, mais heureusement à cette heure il était bien calmé. Comme les prévisions météo s'améliorent un peu, je pourrai faire la couleur plus tard, donc je blinde les L, sans faire le retournement du méridien toutefois. J'arrive quand même à 70 poses de 90 secondes. Bon c'est pas immense, mais pour un objet qui culmine à 16°05' au méridien, dans un site où quoi qu'on puisse imaginer, le rase-motte sur l'horizon sud est rarement une bonne idée, c'est quand même au-dessus des atteintes. Un instrument plus puissant risquerait de payer durement la turbulence. https://astro52.com/photo/stock/NGC5128_prov.jpg C'est quand même une bonne surprise, je pensais pas faire cet objet un jour depuis l'hémisphère nord. Puis j'enchaine sur IC 4601 en n'ayant pas à refaire un basculement du méridien. Au premier abord, ça semble compromis, j'opte pour un temps de pose de 3 minutes, mais c'est assez subjectif... On devine la poussière qui cache les étoiles de derrière, mais après ça peut être compliqué à traiter. Finalement là aussi, mais seulement après traitement, les 41 poses de 3 minutes dépassent un peu les attentes : https://astro52.com/photo/stock/IC4601_prov.jpg Puis comme il reste du temps, je finis avec 21 poses de 210 secondes en Ha sur M 17. Je pensais devoir continuer plus tard, mais vraiment rien à ajouter aux acquisitions. C'est le traitement qui m'énerve un peu, quoique c'est déjà honorable : https://astro52.com/photo/stock/M17_prov.jpg La fit empilé est là : https://astro52.com/photo/stock/M17_pt.fit Je reprendrai ça à Royan à tête reposée, assez de traitements pour aujourd'hui. J'ai tendance à oublier qu'il y a 2 réglettes sur la ddp Iris, et ici celle du bas aurait dû avoir un rôle à jouer. Ce soir couleurs de Centaurus A et IC 4601, puis Sh2-101 sera la priorité. Les 2 prochaines nuits seront dégagées, avec peut-être quelques nuages en toute fin de nuit ce soir. Les prévisions viennent de se dégrader pour le 6, mais le 5 qui semblait perdu pourrait avoir une belle éclaircie en toute fin de nuit donc au bon moment.
  32. 2 points
    Bonjour avec un peu de retard , je vous propose une animation que j'ai réalisé le 14 Avril dernier avec la Lunette de 230mm H-Alpha Alors que le groupe d'AR3628 se raprochait du limbe une énorme protubérance se déchainait !!!! j'ai eu la chance d'avoir un seeing relativement stable avec la 230 pendant une heure ce qui est relativement rare par chez moi j'ai composité 75 séquences entre 08H47 et 09H53 ( SER de 15 sec espacés de 30 sec ) Set-Up Réfracteur H-Alpha 230mm F/D 27 ( FL : 6200 mm ) Monture AP1600 GTO Filtre Solar Spectrum 0.3A° Caméra Basler Aca 1920-155 ( 160 fps -6 ms ) Genika Astro - IMPPG -PSP - RGTX6 - Virtual Dub Lien vers l'animation : https://www.astrobin.com/full/wwuvil/0/?mod=&real=
  33. 2 points
    Tu as raison, ciel trop noir et trop de bleu. Je retravaille !
  34. 2 points
    ... et oui, cela continue lentement (mais sûrement) à se dégrader d'année en année. Cela fait maintenant plus de 20 ans que je vois cette (lente) dégradation (stats à l'appui), et depuis 1-2 ans c'est pire ! J'observe de moins en moins, même en sautant sur de courtes éclaircies (potables) depuis chez moi (en 1/4 d'heure le matos est sorti, y compris mon 560). Je commence même (depuis 1 an ou 2) à rater des comètes (les faibles car leur créneau de visibilité est plus faible à cause de leur faible éclat) toujours systématiquement à mon programme : c'est le strict minimum que je peux faire avec si peu de (bouts de) nuits. Alors la photo du ciel profond avec tout le tralala à mettre en route, n'en parlons plus, j'ai arrêté depuis plus de 10 ans à cause de cela. (je rappelle pour ceux qui ne me connaisse pas que j'observe le ciel profond et surtout les comètes activement depuis mes débuts en 1982, d'où mon expérience pour parler de cette dégradation météorologique ou plutôt climatique). Imaginez vous que je viens enfin de faire (hier) une nuit (presque entière) enfin potable pour le ciel profond depuis le ... début de cette année 2024 !!!!!!!!!! Jamais, non jamais cela ne m'était arrivé !! Et je sors ma (misérable) anecdote : dire qu'avant 2000, je me rappelais avec effroi que j'avais eu 2 semaines entières de mauvais temps une fois en novembre pile pendant une lunaison favorable !... Maintenant les lunaisons se suivent, passent et rien, encore rien, ou si peu... Certes il y a eu des occasions où la nuit était dégagée plus de 1 heure ou 2 (et oui) mais avec un ciel (trop) médiocre pour du ciel vraiment profond, ou alors je n'étais pas disponible (cela arrive pas souvent) ou alors c'était pendant une Lune gênante (comme en avril dernier en particulier)... Je ne devrais pas dire cela, moi qui vous propose dans la revue A.S des observations du ciel profond. Mais il y a des régions en France parfois un peu moins dégradées (dans le sud en montagne ?), alors on y croit. Allez un petit bonus avec 2 cibles qui m'ont plu la nuit passée, NGC 4180 et surtout 4256, sympas au T 560, comme la comète C/2023 A3, bien condensée (dc 8) avec une mag m1 mesurée à 11,0 et une petite queue sympa que l'on voit déjà dans un T 250.
  35. 2 points
  36. 2 points
    Bonne définition pour cette image. Je pense que tu devrais pouvoir récupérer les extensions qui sont situées vers la galaxie NGC4248. La matière est là et tu peux essayer de remonter le niveau. Et puis, dépêches toi de la mettre dans le bon sens (90° dans le sens des aiguilles d'une montre) avant qu' @ALAING ne passe En plus, comme l'image est carrée, pas de soucis pour la visu. Pourquoi cette durée de 37s (j'ai volontairement arrondi ta valeur exotique) ? C'est plutôt faible pour un IMX533 ? JP
  37. 2 points
    Ben pour une première c'est plus que publiable Fredo. C'est une belle image, très fine. Tu vas bien t'amuser JF
  38. 2 points
    Mersi Sauveur, Alain, Jean-Pierre Bonne journée ! Fabrice
  39. 2 points
    Le glasspath Baader est conçu pour corriger les aberrations diverses de ce setup : deux oculaires Eudiascopic 35mm + Großfeld (Giant) Binoviewer + le prisme T2 90° et la lunette Astrophysics Traveler 105mm f/6. C'est le maximum de la correction nécessaire. (couleur + aberration sphérique + coma induite par le doublet glasspath) Un OCA ou un OCS télécentrique est plus performant sur un grand champ. A noter que le setup sans le glasspath est un achromat tout pourri. Ce que Roland Christen ne pouvait pas accepter...
  40. 2 points
    Moi, cette image me plait comme elle est et je n'ai même pas de critique à formuler JP
  41. 2 points
    j'avoue en tout cas, ma colim, même approximative, m'a permis de sortir une jolie M106 https://www.astrobin.com/t27n6w/0/ donc pour essayer de faire au mieu et suivant les indications patientes de @gehelem j'ai réalisé une serie de prise de vue, en ajoutant de bague allonge (19cm en plus) hello les amis comme j'ai eu un doute j'ai fait une video ou les tube allonge son rentré dans le tube puis redescendu. Camera 2024-05-02 21-22-50.mp4 comme les ajustements mécaniques sont un peu serrés, ça a tendance à rentrer par "à-coup" je vous glisse également quelques photos du setup Désolé pour la piètre qualité c'est fais avec la webcam du pc, car j'ai oublié mon téléphone cela ne se voit pas bien, mais j'ai tenté de m'aligner au poil sur l'axe optique du primaire et on constate que le secondaire est "excentrique". Comme c'est un newton à F4 je crois que c'est fait expres... merci encore pour tout le temps que vous passez à m'expliquer tout cela...
  42. 2 points
    Il semblerait que ça commence à se calmer vers le 9 mai, prions mes frères !
  43. 2 points
    bonjour à tous voici une magnifique nébuleuse en émission de la constellation de Céphée SH2-155 nébuleuse de la grotte. image réalisée en septembre 2023 encore non traitée 227 poses de 180s avec une asi 2400 MC et un filtre IDAS LPS D3 (sur 3 nuits) ioptron GEM 28 Takahashi fsq 85 EDX sans réducteur asiair plus siril,pixinsight,photoshop. https://www.astrobin.com/f7nrql/
  44. 2 points
    Bonjour les amis, Las de cette météo et de ce ciel constamment nuageux interdisant toute sortie astro ( rien fait depuis 5 mois ) j'ai craqué pour un instrument rapide, léger, très facile à mettre en oeuvre en quelques minutes à la moindre éclaircie. Un instrument de 250mm . . . de focale capable de vous sortir une image potable en deux temps trois mouvements Et donc, pour sa première sortie le plus facile était d'imager notre étoile Il a quand même fallu shooter dans les brèves trouées entre les nuages ! Parce que même pendant mes essais, le ciel c'était ça : 2024-04-30-112818-Solar.mp4 Mais j'ai pu néanmoins faire quelques films Voici donc l'image brute traitée par le Seestar : Et après avoir récupéré mes images RAW, addition des 50 meilleures dans Astrosurface, un poil de Sharpen et réglage des niveaux : Incroyables quand même les capacités de cet objet qui n'a rien d'un jouet ! Bon, c'est vrai que côté définition, on a ni le diamètre ni la focale, mais je me dis qu'une image au Seestar c'est toujours mieux que pas d'image du tout Et donc, je suis assez content de cet achat. Le seul truc, c'est qu'il faut impérativement un smartphone ou une tablette sous Androïd V10 minimum. J'ai tenté quelques émulateurs sous Windows, mais ça ne marche pas ! Heureusement qu'un super ami m'a tiré de ce mauvais pas Par contre, on peut ensuite récupérer la série d'images brutes en RAW et les traiter avec ses logiciels favoris Voilà les amis, c'est peu de choses mais ça fait toujours plaisir J'ai hâte maintenant de profiter d'une petite éclaircie nocturne pour tester le ciel profond ! Je vous souhaite un excellent 1er mai avec ces petits brins de muguet porte bonheur, Bonne journée à vous, AG
  45. 2 points
    L'électricité nucléaire, n'est pas aussi verte qu'une chute d'eau mais n'est pas mal non plus ! Ok, c'est davantage un outil de plus qu'un outil qui scrute plus profondément la matière... Le neutron, c'est la particule immortelle à temps partiel ? Sinon, on reste dans les particules et l'astro... Je regardais cet aprem les chambres à brouillard et certains font des choses simplissimes ! Tu as déjà fait ce genre de manip simple ? https://www.youtube.com/watch?v=xky3f1aSkB8&ab_channel=USLHC
  46. 2 points
    2. Comment produire des neutrons ? b. La spallation ! La spallation est l'autre manière de produire des neutrons. On utilise un accélérateur de particules qui va accélérer des protons obtenus à partir d'un gaz de dihydrogène que l'on ionise. Les protons frappent ensuite une cible de tungstène refroidie. La collision entre les protons et les noyaux de tungstène va produire des neutrons dans diverses gammes d'énergie, qui là encore, vont permettre grosso modo de faire les même choses qu'à l'ILL (l'Institut Laue-Langevin). L'avantage de l'ESS (European Spallation Source) est que l'accélérateur est totalement alimenté électriquement en énergies renouvelables. On n'utilise donc pas de combustible nucléaire pour produire les neutrons, et l'énergie utilisée est verte. Quel est l'intérêt de l'ESS par rapport à l'ILL ? En fait, l'intensité des neutrons produite est moindre qu'à l'ILL. L'ILL reste et restera une source compétitive. En revanche, l'ESS permet de diversifier et surtout d'élargir au niveau européen la disponibilité des sources de neutrons pour la recherche scientifique. Par ailleurs, l'approche est séduisante dans la mesure où elle repose sur du renouvelable. A noter enfin que d'autres sources de neutrons pour la recherche existent ailleurs dans le monde : https://www.ncnr.nist.gov/nsources.html Actuellement, l'ILL passe pour être la plus compétitive. Si vous avez des questions n'hésitez pas.
  47. 2 points
    2. Comment produire des neutrons ? a. Le réacteur ! Le moyen le plus efficace et le plus simple de produire des neutrons est au cours de réactions de fission nucléaires. En gros, un réacteur nucléaire est une source de neutrons ! Traditionnellement, dans un réacteur visant à produire de l'électricité, les neutrons sont essentiellement freinés et absorbés, par exemple grâce à de l'eau. En effet, contrairement aux autres radiations, telles que les rayonnements gamma (qui sont des ondes électromagnétiques), les béta (qui sont des électrons ou antiélectrons) ou les alpha (des noyaux d'hélium), les métaux ne sont pas des bonnes protections contre les neutrons. En revanche, des matériaux comme l'eau, la paraffine, le polyéthylène, les composés du bore, sont bons à cela ! L'astuce si on veut transformer un réacteur nucléaire en source de neutrons est de disposer dans la piscine du réacteur des conduites, des tubes, qui vont servir à capturer et canaliser les neutrons. On peut ensuite sélectionner les neutrons en fonction de leurs énergies, et créer des faisceaux qui vont alimenter différentes expériences. En France, nous avons un laboratoire de renommée internationale pour cela : l'Institut Laue-Langevin à Grenoble ! Je vous invite à lire la page Wikipédia à son sujet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_Laue-Langevin cela permet de se faire une idée de l'importance fondamentale de ce réacteur pour la recherche ! Sur la page Youtube de l'institut, vous pourrez réaliser la richesse et la diversité des recherches qui y sont conduites ! Je précise que l'institut est avant tout un consortium international principalement européen. https://www.youtube.com/@InstitutLaueLangevin/videos Et si vous ne voulez pas tout voir à voir tout de même les petites vidéos de présentation :
  48. 2 points
    Un article du CNES consacré à son instrument DORN : https://sciences-techniques.cnes.fr/fr/dorn-linstrument-francais-de-la-mission-change-6 DORN, L'INSTRUMENT FRANÇAIS DE LA MISSION CHANG’E 6 L’instrument DORN (Detection of Outgassing RadoN et aussi nom du physicien, Friedrich Dorn, ayant découvert le radon) mesurera pour la 1ère fois la concentration de radon depuis la surface de la Lune. Du haut de leur orbite, les sondes américaines Apollo 15 et 16 (1971-1972), Lunar Prospector (1998-1999) et la sonde japonaise Kaguya (2007-2009) ont révélé des variations spatiales et temporelles de ce gaz radioactif issu de la désintégration de l’uranium. Mais aucune mesure n’a été réalisée in situ. DORN sera capable de détecter les particules alpha émises lors de la désintégration du radon quelques dizaines de mètres autour de l’atterrisseur avec une sensibilité 10 fois plus grande que ses prédécesseurs en orbite.
  49. 2 points
    Le jeune astrophotographe Pacôme ( 17 ans) de notre club POLARIS les a immortalisées en montant sur les hauteurs de son village Etting en Moselle-Est. Elles ont été publiées dans le Républicain Lorrain et sur Science et Vie. Un grand bravo à lui ! 👍👍👋👋👋 https://www.republicain-lorrain.fr/environnement/2024/04/21/c-est-bien-une-aurore-boreale-qui-a-ete-vue-ce-samedi-a-etting https://www.science-et-vie.com/nature-et-environnement/aurore-boreale-en-lorraine-ce-phenomene-meteorologique-immortalise-les-cliches-sont-sublimes-images-133703.html
  50. 2 points
    Bonsoir, Article sur Futura présentant des travaux sur la photoévaporation de disques protoplanétaires autours d'étoiles massives. Travaux réalisés en partie grace aux observataions faites avec le JWST : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-telescope-james-webb-montre-etoiles-geantes-peuvent-tuer-planetes-formation-111831/ Article source : https://www.science.org/doi/10.1126/science.adh2861