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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 06/11/2023 dans toutes les zones

  1. 26 points
    Bonsoir, Gros coup de bol, une éclaircie Je n'y croyais plus depuis le temps. Et deuxième coup de bol, il y a des aurores visibles à nos latitudes Aurora_MG_3918 by Frank TYRLIK, sur Flickr Aurora_MG_3888 by Frank TYRLIK, sur Flickr Aurora_MG_3930-1 by Frank TYRLIK, sur Flickr Frank
  2. 14 points
    Toujours au vieil epsilon 160 avec son nouveau correcteur ED. 3h50 au 6D astrodon, 1600 iso en sub de 2min. Et cette fois j'ai essayé de soigner le cadrage . En espérant que ça vous plaise. Bon je n'ai pas la technique sur Siril pour faire ressortir les faible nébulosité. Je ne sais jouer que sur l'histogramme ce qui n'est pas le plus adapté pour faire ça... Si quelqu'un peut m'expliquer comment faire, je suis preneur. Merci par avance. jérôme
  3. 9 points
    Bonsoir tout le monde Suite aux informations parues lors du JT de ce midi sur la présence d'aurores boréales visibles sous nos latitudes, j'ai parcouru les images de ma allsky et bonne surprise, il y a effectivement la présence visible d'une aurore boréale au Nord. Malgré la présence importante de nuages, la zone est visible. Je suis dans la région de Colmar dans le 68. C'est loin d'avoir l'esthétique des photos prises par @frank-astro . Mais bon, ça laisse toujours un petit souvenir de l'événement : Jean-Pierre
  4. 8 points
    Bonsoir la nuit du 31 au 1er fut magnifique dans le sud bourbonnais,j ai a peu pres finis de tout traiter,je n avais encore jamais eu ça.je voyais bien dans sharp cap que ça allait dépoter.un petit stack pour verifier,et la,mitrailllage. com d hab,le mak 127 barlowX2 ,filtre uv ir ,camera sv 705C les films font 6000 images,j ai gardé 2000,2500 ou 3000 images,selon la qualité pour stacker autostakkert,registax,astrosurface,winjupos,pipp des bios, et des anims et une version plus traité Bon ciel! PS:un peu plus de contenu en bas de post
  5. 8 points
    R Aquarii au T500mm f/4.7 Z6, 38min seulement en sub de 1min. Très basse sur l'horizon et un seeing moyennement coopératif, mais ça sort assez bien malgré tout je trouve. J'ai mis la comparaison avec un C11 (4h d'e pose avec une asi 294MM) au Texas donc l'étoile est plus haute sur l'horizon et l'intouchable hubble.. J'aurais dû la tenter avec un filtre duonarrowband pour voir.. (R Aqr) est une étoile variable de la constellation du Verseau. R Aquarii est une étoile symbiotique contenant probablement une naine blanche et une variable de type Mira au sein d'un système binaire. La période orbitale du système est d'environ 44 ans3. L'étoile principale de type Mira est une géante rouge, dont la luminosité varie d'un facteur de plusieurs centaines et avec une période légèrement supérieure à un an ; cette variabilité fut découverte par Karl Ludwig Harding en 1810. Elle est située à une distance d'environ 200 parsecs, et elle est l'une des plus proches étoiles symbiotiques et une source bien connue de jet. Les deux composantes ont été résolues avec une séparation angulaire de 55 mas. Par son attraction gravitationnelle, la naine blanche arrache de la matière à la géante rouge et éjecte parfois une partie du surplus dans des boucles étranges pour former la nébuleuse visible sur l'image. L'ensemble du système apparaît rougi car il est situé dans une région très poussiéreuse de l'espace, et sa lumière bleue est absorbée avant d'atteindre la Terre. La nébuleuse entourant R Aquarii est également appelée Cederblad 21113. Il est possible que la nébuleuse soit le rémanent d'une explosion de type nova, qui pourrait avoir été observée par des astronomes japonais en 930 de notre ère. Elle est relativement brillante mais petite et dominée par son étoile centrale. Les observations visuelles sont difficiles et rares. La région centrale du jet montre une éjection qui a eu lieu il y a environ 190 ans, ainsi que structures beaucoup plus jeunes. L'étoile primaire géante est une variable de type Mira, une étoile qui pulse et change de température, conduisant à une très importante variation de luminosité visuelle. Cette plage totale, s'étalant de la magnitude 5,2 à la magnitude 12,4, correspond à une variation de luminosité d'un facteur 750, passant d'une étoile visible à l’œil nu à une étoile au-delà des capacités des jumelles. Les pulsations se produisent tous les 390 jours mais ne sont pas complètement régulières. jérôme
  6. 8 points
    Très parlant ce visuel Jack, merci. Jusqu’à 16, 17 et 18 vols 👍: le cahier des charges initial est largement atteint voire dépassé ! (10 vols minimum tenus au nominal). Reste à savoir s’il reste un seul boulon d’origine sur ces engins après bientôt 20 vols... Je chambre, naturellement : la performance technique est impressionnante, avec indéniablement une excellente résistance structurelle du lanceur dans son ensemble, et un moteur d’une fiabilité exemplaire. Ce lanceur bien né démontre un remarquable savoir-faire. 200 lancements enchaînés sans échec : je n’aurais même pas peur de m’asseoir sous la coiffe pour m’envoyer en l’air ! (si, un peu quand même, mais c’est sûrement dans ma tête... ) Ceci indépendamment des finalités de ces lancements, mais c’est un autre sujet.
  7. 7 points
    Bonjour à tous. Je voulais vous partager ici ma dernière image sur le Cygne. Je souhaitais aller chercher beaucoup de signal sur cette belle cible d'automne, aussi je me suis lancé dans une mosaïque de quasi 50h (réparties sur 2 panneaux ). Entre la météo variable, la Lune, et le critère que je m'étais fixé de ne pas shooter la cible à moins de 60/70° de hauteur, cela m'a pris presque trois semaines au final. Sans poste fixe, donc avec réinstallation du matériel chaque nuit dégagée qui se profilait ... Mais au final, le jeu en valait la chandelle je trouve. Je m'attendais à trouver du signal, surtout que j'avais volontairement privilégié le Ha afin d'aller chercher les faibles nébulosités qui entourent ce bel objet, la bonne surprise a été qu'il soit si propre avec pourtant un setup très léger ( FRA400, ZWO AM5) . La version Full est un peu lourde, mosaïque oblige, mais je trouve que cela vaut la peine d'aller se perdre dans ses filaments. Version non compressée Je mets tout de même la version compressée JPEG ici. En espérant qu'elle vous plaira, mais surtout que les dieux de la météo nocturne nous soient à nouveau favorables ! Benoit
  8. 7 points
    Bonjour, Un joli duo à vous présenter ce matin, une galaxie bien connue, NGC6946 Firework et un amas ouvert dans son voisinage, NGC 6939. NGC 6946, aussi nommée la galaxie du Feu d'artifice (ou Caldwell 12), est une galaxie spirale intermédiaire relativement rapprochée et située dans la constellation du Cygne. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1798. Le surnom de galaxie du feu d'artifice donné à NGC 6946 n'est pas dû au hasard, cette galaxie étant le siège de « fréquentes » supernovas, dix y ayant été observées jusqu'à ce jour, depuis 1917. NGC 6946 est l'une des galaxies les plus prolifiques du ciel en termes de taux de supernovas, soit environ 10 fois le taux de la Voie lactée. Ce qui est encore plus remarquable est que notre Galaxie comprend le double d'étoiles par rapport à NGC 6946. Outre les explosions stellaires qui y ont été observées, 89 nébuleuses présentant un spectre caractéristique d'un résidu de supernova y ont également été détectées. NGC 6939 est un très vieil amas ouvert situé dans la constellation de Céphée. Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1798. Les infos: Newton 150/750 + réducteur de Coma @ 678mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 69 x 180s Gain 120 capteur à -10°C Traitement Sirilic, Siril, pix, Toshop. une brute de 180s:
  9. 7 points
    Dobson Factory Mirrosphère 508/1920 Dans le virage Est des Rencontres Astrociel, à la station de ski de Valdrôme (26) 9 dessins : 10531 à 10539 Si besoin, échelle de visibilité des objets : http://xcamer2.free.fr/astrodessins/Echelle_Ciel_Extreme.html Je suis opérationnel à 22h21. La nuit va être marquée par un fort vent, reliquat des orages qui longent l'Est. Des voiles traînent par ici mais vont partir. Je commence la séance avec l'Etoile de Barnard dans Ophiuchus qui transperce ces cirrus. Observation 10531 : Etoile de Barnard. L'étoile la plus rapide du ciel est aussi la variable V2500 Oph, ce qui explique sa teinte orangeâtre à 201x. Elle est assez brillante. J'ai chaud avec le manteau. Bonne nouvelle, les voiles sont partis à 22h50. Je passe à une célèbre nébuleuse planétaire dans Ophiuchus. Observation 10532 : NGC6572. Je l'ai repérée au chercheur 9x50 comme une étoile faible. Très verte à 85x, la Nébuleuse Emeraude est quasi ponctuelle à ce grossissement. A 201x, elle porte bien son nom, sa teinte est verte émeraude justement. A 631x, elle montre de la structure, et reste brillante. J'essaie 1262x mais la turbulence freine mes ardeurs, je n'en vois pas plus à ce grossissement de gros bras. Les éclairs d'orages lointains sont visibles par moments. Je pointe une double galaxie Arp d'Hercule. Observation 10533 : Arp 172. Je soupçonne à 85x ces galaxies comme 2 autres à proximité. Le duo n'est pas trop dur à 201x et 276x, composé d'IC1178 faible et d'IC1181 vue VI1. Je vais ensuite butiner les galaxies d'Abell 2151 à côté. Observation 10534 : NGC6043/50. Je rentre à 201x dans le joli champ de galaxies d'Abell 2151. Je cadre sur un même dessin NGC6043A faible à très faible, NGC6045A faible et qui est aussi Arp71, NGC6047 très faible et diffuse, et Arp 272 constitué de NGC6050A et NGC6050B(PGC57053) très faibles et très diffuses. Observation 10535 : NGC6039/41. Je poursuis dans Abell 2151 à 201x. NGC6040A et B sont séparées et très faibles, NGC6041A faible à très faible, NGC6041B est VI3 et NGC6039 est très faible à VI1. Je pars faire un grand tour sur le parking au sud puis au nord. Je dessine une nébuleuse planétaire du Dauphin au retour. Observation 10536 : NGC6905. La nébuleuse est facile et brillante à 85x. Elle répond très peu au filtre HBêta et très bien à l'Oxygène 3. Son étoile centrale est faible. Elle est un peu trop sombre à 631x, je la dessine donc surtout à 402x. Je note aussi à 201x sa couleur bleu ciel. Le fort vent dépointe un peu le télescope, les autres astronomes autour remballent à cause de ça. J'aurais galéré du temps du Strock, mais là, le mastodonte de 72kgs tient le coup. Je dors sur la bâche de 2h10 à 3h25, puis dessine des galaxies des Poissons. Observation 10537 : NGC7537/41. NGC7541 est considérablement faible à 138x, dure à détailler avec ses nodosités incertaines et son centre quasiment effacé. NGC7537 est faible à 138x. Je vois les deux galaxies à 85x et monte les grossissements à 201x et 276x. Observation 10538 : NGC7603. C'est le genre de galaxies cachottières. Je ne vois que son centre à 85x, mais sa nature galactique, via son halo peu contrasté, apparaît à 201x, en vision indirecte. C'est aussi Arp 92 mais je n'y vois pas de structure vu son faible contraste. Le vent semble toujours fort, et se renforce vers l'aube. Observation 10539 : NGC7530/2/4. Je ne vois à 85x que la plus facile NGC7532 et monte à 201x pour les 2 autres délicates de ce trio faible. NGC7532 est faible, à centre ponctuel, NGC7530 est très faible et diffuse, et NGC7534 est juste très faible. Je finis à 4h50.
  10. 6 points
    Saturne prise le 10 Octobre 2023 au télescope Ritchey-Chrétien 254 mm. Il s'agit que de la couche RVB, composition de 6 images sous Winjupos. 6 vidéos de 90 sec dont j'ai gardé 12% des meilleurs clichés dans chaque vidéos donc. Pour se faire, j'ai utilisé une ASI290MC, Barlow Televue 3x et ADC Zwo. Traitement sous AS3!, Astrosurface et Lightroom5. La version 495 nm et r' SLOAN arrivent, ce n'est que la couche couleur pour le moment.
  11. 6 points
    Je précise que j'aborde l'imagerie planétaire depuis quelques années. Sur la première photo Jupiter de 2022 (TSA120) et quelques Jupiters de 2023 (VMC260, C8edgeHD,C11), dans différents instruments. Je joins également une vieille photo de 2021, alors que j'étais très immature et que je débutais.
  12. 5 points
    avec une Lunt ls50 et as178m
  13. 5 points
    Bonsoir, La comète C/2023 S2 (ATLAS) a été découverte le 28 septembre dernier, moins de 3 semaines avant son passage au périhélie (le 15 octobre) à 1.06 ua du Soleil. Sa montée d'éclat a été rapide : ©Seiichi YOSHIDA : http://aerith.net/comet/catalog/2023S2/2023S2.html Elle est assez photogénique mais son élongation reste faible et elle n'est visible qu'en tout début de nuit seulement. La voici capturée en fin de lunaison dernière : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Haut Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 21 au 22 octobre 2023 26 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 00 h 26 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel La chevelure fait 1.1' de diamètre, sans queue apparente. Les mesures photométriques donnent : m1 = 12.8 (rayon de 2') m2 = 16.4 (rayon de 6") Elle reste observable en début de nuit et faiblira aussi vite qu'elle a brillé, il en souvent ainsi avec les comètes, le spectacle est éphémère... Bonne soirée et bon ciel
  14. 5 points
    Salut à tous En lisant et participant au dernier fil de discussion au sujet de ngc253 faite par Haltea avec le T500 de l'observatoire Hakos (Namibie) je me suis souvenu que je n'avais pas terminé l'image de ngc6822 acquise cet été avec cet instrument (manque de temps et de motivation ...) J'avais connu pas mal de déboire pour l'acquisition des brutes, pas mal d'entre elles étaient vraiment mauvaises (problème de cadrage, mauvais suivi, turbulence) j'ai du faire plusieurs relances pour récupérer du temps sur le télescope et arriver à un nombre suffisant d'images pour un résultat correct. On peut mieux faire avec ce diamètre en comparaison de l'image faite avec Janus Sud ( Laurent Bernasconi et son équipe http://team-janus.astrosurf.com/index.php/images-de-janus-sud/) qui est une image de référence selon moi avec ce diamètre, avec beaucoup plus de poses il est vrai Les données techniques : Observatoire Hakos (Skygem-Namibie) AG Optical IDK 20" Caméra FLI Proline 16803 Luminance 18 poses de 600s (1x1) Couleurs : R 4x600sec, G 4x600 sec B 4x600 sec (binning 2x2) Température CCD -20°C @+ Christian
  15. 5 points
    "...Les télescopes Chandra & Webb de la NASA ont uni leurs forces pour découvrir le trou noir le plus éloigné jamais détecté en rayons X ! Le trou noir supermassif, situé à environ 13,2 milliards d’années-lumière de la Terre, est observé alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel..." - Un indicateur clé de la croissance d’un trou noir supermassif – l’émission de rayons X – a été découvert dans une galaxie extrêmement lointaine. - Cette galaxie, UHZ1, se trouve à 13,2 milliards d’années-lumière, alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel. - L’observatoire à rayons X Chandra de la NASA et le télescope spatial James Webb ont uni leurs forces pour faire cette découverte. - Ceci est considéré comme la meilleure preuve à ce jour que certains trous noirs primitifs se sont formés à partir de nuages massifs de gaz. Cette image contient le trou noir le plus éloigné jamais détecté dans les rayons X, un résultat qui pourrait expliquer comment certains des premiers trous noirs supermassifs de l’univers se sont formés. Comme nous le rapportons dans notre communiqué de presse, cette découverte a été faite à l’aide de l’observatoire à rayons X Chandra de la NASA (violet) et des données infrarouges du télescope spatial James Webb de la NASA (rouge, vert, bleu). Le trou noir extrêmement lointain est situé dans la galaxie UHZ1 en direction de l’amas de galaxies Abell 2744. L’amas de galaxies se trouve à environ 3,5 milliards d’années-lumière de la Terre. Les données du télescope Webb révèlent toutefois que UHZ1 est beaucoup plus éloigné qu’Abell 2744. À quelque 13,2 milliards d’années-lumière, UHZ1 est observée alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel. En utilisant plus de deux semaines d’observations de Chandra, les chercheurs ont pu détecter l’émission de rayons X d’UHZ1 – une signature révélatrice d’un trou noir supermassif en croissance au centre de la galaxie. Le signal de rayons X est extrêmement faible et Chandra n’a pu le détecter – même avec cette longue observation – qu’en raison du phénomène connu sous le nom de lentille gravitationnelle qui a augmenté le signal d’un facteur quatre. Les parties violettes de l’image montrent les rayons X de grandes quantités de gaz chaud dans Abell 2744. L’image infrarouge montre des centaines de galaxies dans l’amas, ainsi que quelques étoiles de premier plan. Les encarts zooment sur une petite zone centrée sur UHZ1. Le petit objet de l’image de Webb est la galaxie lointaine UHZ1 et le centre de l’image de Chandra montre les rayons X provenant d’un matériau proche du trou noir supermassif au milieu de UHZ1. La grande taille de la source de rayons X par rapport à la vue infrarouge de la galaxie est due au fait qu’elle représente la plus petite taille que Chandra puisse résoudre. Les rayons X proviennent en fait d’une région beaucoup plus petite que la galaxie. (...) Cette découverte est importante pour comprendre comment certains trous noirs supermassifs – ceux qui contiennent jusqu’à des milliards de masses solaires et résident au centre des galaxies – peuvent atteindre des masses colossales peu de temps après le Big Bang. Se forment-ils directement à partir de l’effondrement de nuages massifs de gaz, créant des trous noirs pesant entre 100 000 et 100 000 soleils ? Ou proviennent-ils d’explosions des premières étoiles qui créent des trous noirs ne pesant qu’entre une dizaine et une centaine de soleils ? L’équipe d’astronomes a trouvé des preuves solides que le trou noir nouvellement découvert dans UHZ1 est né massif. Ils estiment que sa masse se situe entre 10 et 100 millions de soleils, en se basant sur la luminosité et l’énergie des rayons X. Cette gamme de masse est similaire à celle de toutes les étoiles de la galaxie où elle vit, ce qui contraste fortement avec les trous noirs au centre des galaxies de l’univers proche qui ne contiennent généralement qu’environ un dixième de pour cent de la masse des étoiles de leur galaxie hôte. La grande masse du trou noir à un jeune âge, ainsi que la quantité de rayons X qu’il produit et la luminosité de la galaxie détectée par Webb, sont tous en accord avec les prédictions théoriques de 2017 pour un « trou noir surdimensionné » qui s’est directement formé à partir de l’effondrement d’un énorme nuage de gaz.
  16. 5 points
    voici une pose circumpolaire de 8h faite en Meuse, en août 1970 sur de la diapo kodachrome 25 avec un appareil basique" régula sprint" à objectif fixe de 45 mm pas de lampadaire dans cette petite ville à cette époque bonne journée les amis
  17. 5 points
  18. 4 points
    Hello, Voici ma version de M31. J'ai mis un temps fou à essayer de retirer, ou plutôt d'amoindrir comme je l'ai pu, un horrible gradient qui planait tout autour de la galaxie !! Quelle belle objet, qui prend beaucoup de place sur le capteur, mais c'est une beauté cette galaxie (enfin pour moi...) surtout en très grand angle, perdue au milieu d'un champ d'étoiles (ça n'est point le cas ici). Shootant sans filtre, les nébuleuses dans la galaxie se font donc très très timides... Elle m'aura pris un peu de temps au traitement afin de trouver la bonne formule, et d'essayer d'avoir des couleurs au plus naturelles possibles (et ce gradient...!!!). Je n'avais pas fait de flats ce soir la (?!?) donc obligé de cropper un peu. EXIFS Setup : Lunette --> TOA 150 avec réducteur @770mm de focale (F/5.1) -----> échantillonnage 1" Imageur--> ASI6200MC . Gain : 100 - T° : -10°C (sans filtre) Monture --> 10Micron 1000HPS (non guidée) Acquisition : 2x180s 35x300s Soit 3h01min au total (elle était partie se cacher derrière les arbres) Lien Astrobin : https://www.astrobin.com/57iq7x/ Bon ciel
  19. 4 points
    Salut, voici venu le temps d'une de mes visites trimestrielles ici avec les images de cet automne au foyer du C14 EdgeHD sans filtres . Toujours le même setup: C14 EdgeHD sur monture Titan, caméra ASI6200CM. Acquisition sous Nina, guidage sous PHD2 avec AOG et une ASI174mini. En général, je passe une nuit (donc 5 à 6H de poses de 240Sec) par objet. Traitement sous PI. On commence par NGC7331 & Co par bon seeing: puis un grand classique avec le quintet de stéphan: Une de mes galaxies préférées NGC7479: NGC7217, une spirale très fine: NGC7640: NGC7741 par très bon seing. le champs de NGC7549 pour changer des galaxies, une petite PK104-29.1 et le quasar qui est juste à coté: Une petite Np NGC7009 la "nébuleuse Saturne" en mode semi Lucky imaging avec des poses de 10 Sec: un M15 par nuit de pleine lune: une petite M76 "little Dumbell": un beau champs très profond dans Persée Abell426: NGC40: NGC7139: NGC7686, petite mais toute mignonne: NGC660 par mauvais seeing: Mon "gorille dans la brume" NGC7497: Un grand classique, M74, comme NGC7497, elle pas pas super haute dans le ciel, et c'est dur de bien la résoudre: enfin, PK102-2.1. Celle là vaut vraiment le coup de zoomer, elle comporte plein de détails. J'adore viser vers le zénith, on s'embête moins avec le guidage et la turbu Voilààà! Vous me direz ce que vous en pensez? a+ Serge
  20. 4 points
    Hello ! Je termine (enfin presque, il reste une soirée moyenne en IR...) les données acquises il y a ... ben presque un mois maintenant. Comme je le disais dans un autre fil, une des raisons pour lesquelles ça traîne autant c'est mon retour vers la dérotation d'images, issu d'un désir de gain de temps... c'est raté ! C'est contre-intuitif mais le temps "perdu" lors du traitement du film permet d'en gagner beaucoup au traitement, en fonction du nombre d'images prévues pour la dérotation finale. C'était une superbe nuit bien stable, j'ai vraiment regretté de ne pas pouvoir continuer dans l'IR ou sur Uranus, travail du lendemain oblige. Ce sont les longitudes idéales pour calculer mes futurs profils photométriques nord-sud, sans aucun détail notable au méridien sur un système de bandes et de zones bien représentatif de l'état actuel de la planète. En couleur à la 462MC: En couleur avec les filtres Johnson-Cousins, c'est plus fin là quand même, même si le temps passé est largement supérieur... Bande UV. C'est la seule qui a connu un passage de turbu ondulante, padbol . On voit le début d'une belle éruption dans la NEB en haut à droite. Bleu profond : Bande bleue : Bande V : Bande rouge: Et bande infrarouge :
  21. 4 points
    Dans mes cartons j ai retrouvé un catalogue vixen télescope et go to. . Le go to j utilise pas , recherche objet avec carte .. mes jumelle 8x56 acheté en 81 ce qui m a permis découvrir le ciel .. les livres de ron miller et william hartmamn m ont permis de voyager dans l univers imaginatif 😂
  22. 4 points
    @ALAING non mais ma femme est en déplacement, je m'inquiète
  23. 4 points
    En un tableau, toute la flotte des boosters de Falcon 9 & Falcon Heavy, avec le nombre de vols effectués et autres renseignements :
  24. 3 points
    Hello, maintenant que les frimas s'installent, il est bon de de souvenir de ce bel été astro 2023. Voici quelques classiques croqués à la FC-100 en seconde partie de juillet en vacances depuis le ciel exubérant des Alpes du sud (entre Sisteron et Gap). Hélas il s'agissait de la transition entre un printemps pourri et l'été que l'on sait, c'étaient les premières réelles éclaircies mais avec pas mal de résidu nuageux, parfois un peu gênant sur certaines observations. NGC 6826 entre 92 X et 148 X et 148 X UHC. Sans lune, transparence B à TB et turbulence moyenne, au crépuscule finissant en attendant que le ciel se mette en place. A moins de 100 X, elle est petite, bleutée et quasi réduite à la centrale. Des bribes d'annularité sont perçues à 148 X. Cela est légèrement confirmé à l'UHC, avec une NP globalement plus nette et plus brillante. M 56, amas globulaire facile à voir dans la Lyre, mais difficile à résoudre et assez diffus. Même gamme de grossissements, même jour. A 123 X je note une très vague granulosité, mais malgré mes efforts pas vraiment de début de résolution. Je détecte une vague extension au NO, ce qui est confirmé sur photos par un tapis stellaire plus faible : La présence des nuages me laisse quand même détailler M28, amas globulaire quasi majeur du Sagittaire mais assez peu évoqué. La périphérie est très vaguement granuleuse à 148 X, et d'emblée la partie principale est allongée NE/SO. Avec attention et force vision décalée, je note des extensions diffuses au N, au SO et un peu à l'E. 2 faibles étoiles apparaissent vers le bord S. Enfin M92 dans Hercule est bien plus gratifiant à ce diamètre, en montrant déjà un bon début de résolution, du moins avec un peu de vision indirecte. L'arrivée de nuages diffus (lendemain par rapport aux observations précédentes) et la position quasi au zénith viennent perturber quelque peu l'observation, que je juge pas tout-à-fait aboutie. Néanmoins, à 92 X et 123 X la forme irrégulière avec le coin E plus marqué est évidente, ainsi qu'un halo se déployant au NO. Dans cette zone l'amorce de résolution est évidente même sans avoir pu pousser plus le Gr. J'ai noté avoir vu plus d'étoiles faibles en périphérie que représenté, le dessin ayant été interrompu en raison des conditions expliquées. La forme cométaire ou en éventail est assez curieuse. Bel amas qui en montre plus au-dessus de 150 X (j'avais noté lors d'une autre observation une résolution un peu plus évidente avec un centre granuleux à 185 X, mais image plus sombre). Je poursuis par M20 mais rapidement après le placement des étoiles du champ et du gros de la nébulosité, je dois m'arrêter à cause des nuages devenant de plus en plus épais. Par décence je ne montrerai donc pas le dessin, mais je détecte tout de même quelques traces d'irrégularités et une répartition de la masse nébuleuse assez conforme à la réalité. Voilà donc pour ce petit aperçu, apéritif de tout ce qui avait suivi ensuite ! Bon ciel à toutes et tous !
  25. 3 points
    bonjour à tous, juste pour ne pas perdre la main je poste une image de Jupiter 'très moyenne' prise cette semaine dans la nuit du 31/10 au 1/11 presque à l'opposition. Le ciel était dégagé juste pour une période de quelques heures, idéal pour prendre Jupiter au plus haut, mais avec le temps ultra perturbée la turbulence était à la fête. En surveillant les images de la caméra il y a eu une période de à peu près 20mn juste raisonnable autour de minuit ce qui a permis de sauver cette image. J'avais laissé l'acquisition entièrement automatique et pilotée de l'intérieur de la maison pour ne pas rester sous le froid et l'humidité. L'image est obtenue par dérotation de 6 videos de 90 secondes. Pour rappel le matériel de prise de vue : un Mewlon 250 CRS + barlow x2 + ADC + camera Player One Mars CII Le traitements sont effectués avec Autostakkert, AstroSurface et Winjupos. J'ai eu une meilleure nuit le 10 octobre dernier avec Saturne et Jupiter mais pour des raisons de boulot et mission à l'étranger je n'ai pas encore eu le temps de terminer le traitement. Peut être cela donnera un autre post en attendant une accalmie météo (je n'y crois plus vraiment) dans les semaines à venir. Dominique
  26. 3 points
    Salut les ami(e)s, après la séance sur les satellites d'Uranus, je ne pouvais pas plier sans faire un petit tour sur la lune. J'ai laissé l'ASI462MM ( sans filtre ) au foyer du télescope. Les conditions s'étaient nettement améliorées mais très changeantes dans le temps, donc relativement peu d'images potables par film. J'ai visé les régions de la Mer des Crises et de Petavius - Langrenus. Avec cette caméra au foyer, j'ai déjà un échantillonnage conséquent mais je peux vous proposer les images à la taille de 100% ! Cassegrain de 250mm + ASI462MM au foyer : sers de 5000 images, 300 images retenues par film dans AS3, traitement de la couche "rouge" ( 1ère couche peu importe en fait, mode GRBG ) avec Iris et Astrosurface. - Région de la Mer des Crises ( 7 images, taille 100% ) : - Région de Petavius à Langrenus ( 10 images, taille 100% ) : N'oubliez pas de visualiser ces deux morceaux en pleine trame !
  27. 3 points
  28. 3 points
    Oops, bonsoir les amis, j'avais oublié de vous montrer la version mixée Ha-OIII+RVB : Autre version plus douce :
  29. 3 points
    Bonsoir, Demain, sur ce lien à 14h15, diffusion en direct de la publication des premières images en couleur prises par le télescope spatial Euclid de l'ESA : https://www.esa.int/ESA_Multimedia/ESA_Web_TV "Jamais auparavant un télescope n’avait été capable de créer des images astronomiques d’une telle netteté sur une si grande partie du ciel. Ces cinq images montreront que le télescope est prêt pour sa mission consistant à créer la carte 3D la plus complète de l'Univers que nous puissions obtenir à notre époque, et à découvrir certains de ses secrets cachés encore bien gardés. Plusieurs experts commenterons les images..." Celles -ci seront aussi rapidement visibles ici : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid
  30. 3 points
    Hélas la réalité est certainement plus basique. Les fabricants de télescope ont dû copier un temps les pubs de voiture où la représentation féminine avait pour but de "viriliser" le choix du client. (en gros si t'as cette voiture, tu vas plaire aux filles). Il me semble qu'il doit y avoir une clientèle sensible à cet argument pour ce qui est des voitures ; autant je pense que pour l'astronomie, ça fait flop.
  31. 3 points
    Sans faire offense a Philippe Tosi, je prefere nettement ta version que je trouve parfaite. Un fdc trop clair fait perdre du naturel a l'image a mon avis. Nicolas
  32. 3 points
    Il faut toujours passer par une période de rodage et une fois qu'on connait mieux le matériel il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour la météo Bon courage Julie et à très bientôt pour d'autres images ! edit : Il ne faut pas craindre de ne pas trouver la planète avec une barlow. En fait avec le viseur et un oculaire grand champ tu mets bien la planète au centre, puisque tu as du suivi elle ne va pas bouger. Ensuite hop, tu enlèves l'oculaire, tu rajoutes la barlow et la caméra, tu regardes et là c'est le drame tu as l'impression d'avoir perdu la planète , mais non, en fait elle est toute délayée parce que la mise au point n'est pas la même qu'avec l'oculaire. Alors hop, tu refais la mise au point et c'est dans la poche !
  33. 3 points
    Bonjour à tous, J'ai pris énormément de temps à me décider à sortir cette image prise le 24/09/2023 car j'ai eu du mal à confirmer la position de Amalthée. N'y croyant pas je cherchais une étoile de magnitude autour de 14 dans les cartes du ciel mais sans succès. Pourquoi cette image? Alors que je m'exerçais avec mon ancien C8XLT et quelques filtres pour un projet en élaboration je me suis donc retrouvé avec des images de Jupiter surexposées (volontairement) qui montraient clairement une étoile ou peut être un satellite interne de Jupiter. Finalement en regardant les prédictions de Stellarium pour cette date je dirai que cela correspond sans trop de doute (voir la 3eme image). Après avoir reçu des commentaires très utiles je me rends compte que mon interprétation est erronée. J'ai donc retiré l'image indiquant Amalthée car ce n'est pas le cas. La première image est obtenue avec le C8 sans barlow, et juste 1 video de quelques centaines d'images. La 2eme image juste en dessous montre 1 pose de 15sec avec l'apparition de Amalthée. Pendant 20 mn j'ai produire une bonne dizaine d'images à des temps de poses très différents et qui montrent toutes la présence de cet objet. Pour confirmer j'ai utilisé Stellarium qui donne la prédiction suivante pour la position des satellites à l'heure de la prise de vue: en fait Amalthée est juste au dessus d'une étoile de magnitude 11.2 et c'est là où je me suis trompé. De plus les positions des lunes internes de Jupiter sont erronées dans Stellarium. C'est toujours sympa de voir quelque chose de non voulu! En attendant des jours meilleurs pour continuer ces explorations je poste quand même. Le C8 est le télescope que j'utilisais il y a quelques années avant le Mewlon; et le 24/09 le ciel n'était pas très stable mais j'ai pu quand même en profiter pour faire cette image issue de 5 videos de 90 sec. Le dispositif avait une Barlowx2, la camera PlayerOne Mars CII et l'ADC. Je n'ai pas pris le temps de peaufiner la collimation qui aurait besoin d'un petit coup mais l'objectif de la nuit n'était pas l'imagerie standard de Jupiter. Dominique
  34. 3 points
    Que récit épique, je viens de faire un aller-retour de 20000km pour seulement 1,76g de CO2, un immense merci ! Je compatis de tout mon coeur avec monsieur double-TOA. J'ai moi même sombré dans une profonde dépression lorsque, tout content d'acheter un deuxième Nagler 16mm pour équiper une tête bino quelques années plus tard (hélas faute de pouvoir doubler le tube de la lunette de 155mm comme lui), j'ai constaté avec moult jurons que la couleur du traitement des lentilles était différente. Le premier avait des reflets avec une teinte résolument verte alors que le deuxième tirait vers le violet. Il va sans dire que la différence pour l'observateur est tout à fait imperceptible. Mais il m'a fallu une longue thérapie à base de séances sur Jupiter, Saturne, la Lune, et tout le catalogue galactique - pour arriver à m'en convaincre et retrouver le sommeil.
  35. 3 points
    Ils sont très bien tes dessins, et reflètent bien la vision à l'oculaire,, et ils sont honnêtes intellectuellement, tu dessines ce que tu as réellement vu, pas ce que tu aurais peut-être escompté voir, ou ce qu'il 'fallait' voir avec un 300, c'est important ! Parce que, un des soucis quand on est 'influencé' par des documents sur ce qu'on observe, c'est que la vision décalée peut parfois se transformer en image décalée, tellement on veut se convaincre que tel détail est visible...c'est pour ça que, la plupart du temps, j'évite de regarder des images et/ou des dessins avant, pour ne pas être influencé et décrire vraiment ce que je vois , et c'est sympa effectivement de constater que l'on a accroché des détails existant vraiment...ou frustrant quand on en a loupé; la limite de cela, c'est qu'un petit détail sympa peut m'échapper parce que, sur une nuit, je ne passe pas 1h par objet (sauf quelques exceptions ) alors qu'un petit effort supplémentaire , en sachant qu' "il" était là et accessible, aurait suffi, parfois...pour couper la poire en 2, je passe souvent rapidement par Skymap pour avoir une idée des galaxies que je veux observer et repérer celles où des détails ( spires, bandes absorption...) semblent accrochables au 500. Pour revenir aux détails sur Saturn, c'est vraiment une NP qui est valorisée par le diamètre, je viens de relire mes notes d'observation au 250, au 400 et enfin au 500, c'est impressionnant comme on voit des détails en plus à chaque fois, et comme les structures principales se précisent!
  36. 2 points
    Salut, à l'autre bout de l'été, par rapport à mes récents dessins à la lunette, j'ai décidé à la fin de deux observations de traduire sur le papier la vision à l'oculaire du T300 de deux nébuleuses planétaires classiques, la Boule de Neige bleue NGC 7662 dans Andromède et la fameuse Saturn Nebula NGC 7009 du Verseau. Chacune des fois, après une observation un peu poussée de divers objets assez exotiques, cela m'a permis une agréable détente sur des objets plus faciles, plus spectaculaires, tout en passant des notes écrites en cours de soirée au dessin. Et notamment au T300, ce que je fais peu pour le moment. Presque au moment de rentrer, j'ai choisi des objets suffisamment lumineux pour ne pas passer encore mon temps à batailler avec d'infimes halos, mais pas non plus trop détaillés (à ce diamètre) pour ne pas y passer trop de temps. Ces deux NP ont donc été observées un peu (trop) rapidement, notamment NGC 7662 qui était au zénith, peu pratique à suivre. De toute façon par rapport à mes notes antérieures sur ces NP, je vois bien qu'il me manque un peu de détails et de ténacité dans l'observation, mais tant pis, c'est un début au 300 et je poste quand même. Notamment, les Gr sur ce type d'objets méritent d'être poussés (bien) plus. NGC 7662 : Pas de vent, pas de nuages, pas de lune, transparence bonne, turbulence moyenne. T 300 X 225 / X 225 OIII Couleur bleue assez saturée à faible Gr, encore bleu pâle ici. Assez grosse dimension apparente, nettement ovalisée. Assombrissement central évident ovalisé aussi, sinon unie, assez diffuse. Un halo périphérique léger est rapidement perçu, un peu comme un effet de défocalisation. Le gain OIII n'est pas flagrant. La centrale de mag 13.2 n'est pas vue. Une étoile proche à E de mag 13.8 contraste avec la nébuleuse. Les mags des étoiles les plus faibles représentées tournent autour de 14.3 - 14.5, ce qui est largement améliorable. NGC 7009 : Pas de vent, pas de nuages, pas de lune, transparence bonne, turbulence assez faible. T300 X 225 / X 270 / X 390 / X 225 OIII A < 100 X, la couleur bleu-vert turquoise tourne au vif et m'impressionne beaucoup ! Le champ est pauvre, on note 3 étoiles de mag 14.5 - 14.8 dans les environs, dont une assez proche au N. L'ovalisation est OSO/ENE avec un assombrissement assez moyennement marqué mais évident (un peu plus que sur le dessin). Côté OSO avec le filtre OIII je suis surpris par un halo certes vague mais assez flagrant, ce qui n'est pas trop relaté sur cet objet. Par contre, la difficulté des anses m'étonne, je sorts pourtant d'une soirée avec divers Arp pour le moins délicats. L'anse O finit par apparaître un peu (OIII), avec une extrémité vaguement plus marquée, mais l'anse E est plus délicate. Je dirais qu'il faut quasi connaître son existence. La centrale n'est pas vue, de mag 12.8 à 13.2 selon mes sources. Dans une observation antérieure je la mentionne visible VI5 à 390 X, à retenter... Voilà un objet qui me hantera toute la journée du lendemain, notamment grâce à sa fabuleuse teinte turquoise à faible grossissement. Un objet à fort impact. (Du coup, j'y suis revenu à la FC-100 un des derniers soirs de grosse lune, elle reste facile, la forme est encore très reconnaissable, mais la couleur est à peine bleu pâle et disparait en grossissant. Bien sûr les anses ne sont pas visibles, et l'assombrissement est perçu faiblement vers 120 - 150 X) A bientôt !
  37. 2 points
    Bonjour à tous, je vous presente le fruit d'un long travail. J'ai tenté sur 2/3 semaines de faire une mosaïque de 12 panneaux au rasa 8. Soit au total environ 700 x 12 = 8400 clichés de 10 s chacun. Un peu plus en vrai car j'ai jeté environ 30% des images. Au total environ 10 nuits durant le mois de septembre à enchainer les 12 frames par session de 150 poses de 10s par frames chaque nuit. J'ai alterné à chaque fois la sequence des frames pour les équilibrer. J'ai passé mon mois d'octobre au pre traitement de chaque frames et puis enfin la mosaïque. Camera Altair 294C, Filtre IDAS NBZ. Cela donne un champs énorme ou l'on peut voir dans la meme image SH2-117 et SH2-119. Je vous la partage, mais je me demande si je ne vais pas reprendre le traitement, car je vois des zones sombres par endroit et ce halo bleuté au centre qui ne me semble pas tout à fait normal. Voici ce que cela donne. En espereant vos avis, commentaires et conseils pour faire ou refaire mieux la prochaine fois.
  38. 2 points
    Bonjour les astros, Je partage avec vous aujourd'hui quelques petites photos prises avec mon APN CANON EOS 650D cette semaine à la frontière Guyanaise/Brésilienne, avec une solution lumineuse très faible, donc voici un peu de Voie lactée et andromède ( très faible mais visible ) ... Rien d'exceptionel mais toujours un plaisir visuel, ce n'est que mon second essai en CP avec mon APN, si vous avez des conseils ou remarques je suis preneur. J'ai utiliser adobe photoshop sous macOS pour les réglages, et pour l'APN c'était à : 1600 ISO - 30 secondes de poses - f4. PS : Si quelqu'un veut faire une retouche ou quoi j'ai les brutes ( RAW ou CR2 ) Bonne visualisation.
  39. 2 points
    Salut tout le monde :-) Je ne sais pas si la video suivante a deja ete publiee... C'est la cellule du M2 :-), et on y voit des gens. Comme vous pouvez le voir, on avance pas mal, et pas que sur la montagne :-)
  40. 2 points
    La version de Philippe. Comment arrives tu à sortir ce bleu? Correction sélective et vibrance? jérôme
  41. 2 points
    Bonsoir tout le monde, Merci pour vos commentaires sympas. @ALF Un Canon 5d miv avec un Sigma Art 24-35 ici à 24mm f2, 10s, 2500iso (peut pas faire mieux vu la PL plein nord chez moi). @PlanetTracker et @polorider : je me suis inscrits sur le site du BAA : https://britastro.org/baa-alerts On reçoit un email de ce type : --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Hi All, A CME impacted earth at 0800UT and 1100UT 2023 Nov 5th. The field is strong negative and the levels are at 6 to 7 with a G2 class storm in progress. I have cloud to the north, so no visual conformation, but this could reach Southern England during the course of the night. Any reports please to - sandra-b@hotmail.co.uk Cheers and Good Hunting Sandra Brantingham Aurora & NLC ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Enfin, sur notre Discords Interclubs de Vendée, on a notre collègue Cyrile qui suit cela de près également (ce qui permet de ne rien rater au cas où). Il y a peut-être d'autres façons d'être alerté mais je ne connais pas. Peut-être ? https://www.spaceweatherlive.com/en/aurora-alerts.html via l'appli ? A tester Frank
  42. 2 points
  43. 2 points
    Bonjour @Astrowl, Elle est en ligne sur notre site : https://sevun.fr/fraccueil/frsevunscope/ Alors, la question de la flexion du bras, j'essaie de faire synthétique et efficace. 1. le bras actuel n'est pas le bras définitif. C'est du proto. 2. evidement que le bras définitif sera très rigide. Ceux qui en doutent auront dans les 12 mois à venir la preuve du contraire 3. Ca y'est, objectif atteint depuis ce matin et merci à ceux du forum qui ont contribué, de quelques façons que ce soit. Du coup on va garder le casting ... ouf
  44. 2 points
    Cette fois ci j'ai posé 3h avec le 6D. Je galère un peu avec les couleurs mais le piqué est là jérôme
  45. 2 points
    Le problème est la fiabilité de l’électronique (qui ne se fait plus aujourd'hui). Mais l'optique n'en pâtit pas évidemment. La "bible" est toujours là pour parler de ces instruments : https://skywatch.brainiac.com/used/used_sct.pdf, SCT mais pas uniquement ! Ou plus vraisemblablement bien réglés ! Parce que les "mauvaises" optiques (comprendre au banc optique) sont finalement assez rares ! Il y en a eu (toujours dans une production industrielle selon le curseur mis pour le service qualité) mais les optiques "sphériques" sont infiniment plus simple à faire (même à F2) qu'une parabole à F4 ! Bizarrement, on évoque plus souvent la brune ou la blonde de la pub que Tom Johnson ou Leonard Nimoy. Je crois (dans les années 70~80) que de mettre une pin-up dans les pubs se faisait aussi pour beaucoup d'autres marques. Marc
  46. 2 points
    peut etre une batterie que tu garderai dans ta poche comme celle la avec un fil assez long demande la ou tu la acheté https://www.amazon.fr/Batterie-Lithium-ION-Rechargeable-télévision-Adaptateur/dp/B07YKQVTJN/ref=sr_1_11?crid=351RJ3QXGF1UG&keywords=batterie+12v+lithium&qid=1699254791&sprefix=batterie+12%2Caps%2C163&sr=8-11
  47. 2 points
    Et les traitements anti-reflets sur les objectifs, ils étaient bien identiques aussi? Je veux bien le soulager d'une, si vraiment ça pose problème...
  48. 2 points
    Merci à tous. Concernant l'APOD, je suppose que c'est géré par une sorte d'AI maintenant... dommage.... Oui j'ai vu ta publication Christian, c'est superbe!! J'ai failli aller dans l'Utah, mais au Sud de Salt Lake City, quelquepart sur l'I-15. J'ai failli devenir chèvre en suivant la météo la semaine de l'éclipse à ne plus savoir ou me poser. Seul le coin des 4 états est resté constant et propice à l'observation, comme prévu statistiquement. Mais le jeudi j'ai décidé de rester sur mon plan initial, dans le Nevada, malgré les prévisions aléatoires et en général pas très folichones. Au final, j'ai eu le trio nuages, lune et soleil, avec l'éclipse éclipsée par les nuages de temps à autre, mais je ne me plains pas, je me suis régalé malgré tout, car j'ai pu observer l'éclipse plus de la moitié du temps. J'ai vu aussi les publications d'un autre mais d'un non moins fameux Christian, Yves, Nicolas. Magnifiiiique également. C'est vrai que j'aurais pu partager ma petite vidéo... Une de plus... Courte, entre deux légers passages nuageux, mais pendant l'"annularité"
  49. 2 points
    Fedele fait l effort d écrire en français, et jldauvergne fait l effort d écrire en anglais .... P....accordez vos violons les gars sinon on va pas s en sortir ...
  50. 2 points
    Bonjour, Le JWST observe la ceinture de Kuiper : Sedna, Gonggong et Quaoar https://phys.org/news/2023-10-jwst-kuiper-belt-sedna-gonggong.html La ceinture de Kuiper, vaste région aux confins de notre système solaire peuplée d’innombrables objets glacés, est un trésor de découvertes scientifiques. La détection et la caractérisation des objets de la ceinture de Kuiper (KBO), parfois appelés objets transneptuniens (TNO), ont conduit à une nouvelle compréhension de l'histoire du système solaire. La disposition des KBO est un indicateur des courants gravitationnels qui ont façonné le système solaire et révèle une histoire dynamique de migrations planétaires. Depuis la fin du 20e siècle, les scientifiques souhaitent examiner de plus près les KBO pour en savoir plus sur leurs orbites et leur composition. L'étude des corps du système solaire externe est l'un des nombreux objectifs du télescope spatial James Webb (JWST). À l'aide des données obtenues par le spectromètre proche infrarouge de Webb (NIRSpec), une équipe internationale d'astronomes a observé trois planètes naines dans la ceinture de Kuiper : Sedna, Gonggong et Quaoar. Ces observations ont révélé plusieurs choses intéressantes sur leurs orbites et leur composition respectives, notamment la présence d'hydrocarbures légers et de molécules organiques complexes que l’on pense résulter de l’irradiation du méthane. La recherche a été dirigée par Joshua Emery, professeur agrégé d'astronomie et de sciences planétaires à la Northern Arizona University. Il a été rejoint par des chercheurs du Goddard Space Flight Center (GSFC) de la NASA, de l'Institut d'Astrophysique Spatiale (Université Paris-Saclay), du Pinhead Institute, du Florida Space Institute (University of Central Florida), du Lowell Observatory, du Southwest Research Institute (SwRI), Space Telescope Science Institute (STScI) et de l'Université Cornell. Une préimpression de leur article a été publiée sur le serveur arXiv et est en cours d'examen pour publication par Icarus . Malgré tous les progrès de l’astronomie et des sondes robotiques, ce que nous savons de la région transneptunienne et de la ceinture de Kuiper est encore limité. À ce jour, la seule mission destinée à étudier Uranus, Neptune et leurs principaux satellites était la mission Voyager 2, qui a survolé ces planètes géantes de glace respectivement en 1986 et 198. De plus, la mission New Horizons a été le premier vaisseau spatial à étudier Pluton et ses satellites (en juillet 2015) et le seul à rencontrer un objet dans la ceinture de Kuiper, ce qui s'est produit le 1er janvier 2019, alors qu'il survolait le KBO connu sous le nom de Arrokoth. C’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les astronomes attendaient avec impatience le lancement du JWST. En plus d’étudier les exoplanètes et les premières galaxies de l’univers, ses puissantes capacités d’imagerie infrarouge ont également été tournées vers les marges du système solaire, révélant d'abord de nouvelles images de Mars, de Jupiter et de ses plus gros satellites. Pour leur étude, Emery et ses collègues ont consulté les données dans le proche infrarouge obtenues par le Webb télescope sur trois planétoïdes de la ceinture de Kuiper : Sedna, Gonggong et Quaoar. Ces corps ont un diamètre d'environ 1 000 km, ce qui les place dans la désignation IAU des planètes naines. Images de l'une des deux observations du réseau PRISM de Sedna, Gonggong et Quaoar. Crédit : Emery, JP et al. (2023) Comme Emery l'a déclaré à Universe Today par courrier électronique, ces corps sont particulièrement intéressants pour les astronomes en raison de leur taille, de leurs orbites et de leurs compositions. D'autres corps transneptuniens, comme Pluton, Éris, Haumea et Makemake, ont tous retenu des glaces volatiles à leur surface (azote, méthane, etc.). La seule exception est Haumea, qui a perdu ses substances volatiles lors d'un impact important (apparemment). Comme Emery l'a dit, ils voulaient voir si Sedna, Gonggong et Quaoar avaient également des substances volatiles similaires sur leurs surfaces : "Des travaux antérieurs ont montré que cela pourrait être le cas. Bien qu'ils soient tous de tailles à peu près similaires, leurs orbites sont distinctes. Sedna est un objet interne du nuage d'Oort avec un périhélie de 76 UA et un aphélie à près de 1 000 UA, Gonggong est aussi sur une orbite très elliptique, avec un périhélie de 33 UA et un aphélie d'environ 100 UA, et Quaoar est sur une orbite relativement circulaire proche de 43 UA. Ces orbites placent les corps dans différents régimes de température et différents environnements d'irradiation. À l'aide des données de l'instrument NIRSpec de Webb, l'équipe a observé les trois corps en mode prisme basse résolution à des longueurs d'onde allant de 0,7 à 5,2 micromètres (µm), les plaçant tous dans le spectre proche infrarouge. Des observations supplémentaires ont été faites sur Quaoar de 0,97 à 3,16 µm en utilisant des réseaux à moyenne résolution à dix fois la résolution spectrale. Les spectres résultants ont révélé des choses intéressantes sur ces TNO et leurs compositions de surface, indique Emery : "Nous avons trouvé de l'éthane (C2 H6 ) en abondance sur les trois corps, surtout sur Sedna. Sedna recèle également de l'acétylène (C2 H2 ) et de l'éthylène (C2 H4 ). Les abondances sont en corrélation avec l'orbite (leurs présences sont nettes sur Sedna , moins sur Gonggong, moins sur Quaoar), ce qui est cohérent avec les températures relatives et les environnements d'irradiation. Ces molécules sont des produits d'irradiation directe du méthane (CH4 ). Si l'éthane (ou les autres molécules) était resté longtemps sur les surfaces, ils auraient été transformés en molécules encore plus complexes par irradiation. Comme nous les voyons encore, nous soupçonnons que du méthane (CH4 ) doit être réapprovisionné assez régulièrement en surface." Ces résultats concordent avec ceux présentés dans deux études récentes dirigées par le Dr Will Grundy, astronome à l'Observatoire Lowell et co-chercheur de la mission New Horizons, et Chris Glein, planétologue et géochimiste au SwRI. Pour les deux études, Grundy, Glien et leurs collègues ont mesuré les rapports deutérium/hydrogène (D/H) dans le méthane sur Eris et Makemake et ont conclu que le méthane n'était pas primordial. Au lieu de cela, ils soutiennent que les ratios résultent d'une transformation du méthane dans l'intérieur de ces objets puis de leur libération à la surface. "Nous pensons que la même chose pourrait être vraie pour Sedna, Gonggong et Quaoar", explique Emery. "Nous constatons également que les spectres de Sedna, Gonggong et Quaoar sont distincts de ceux des petits KBO. Il y a eu des discussions lors de deux conférences récentes qui ont permis de classer les données JWST des petits KBO regroupés en trois groupes, dont aucun ne ressemble à Sedna, Gonggong, et Quaoar. Ce résultat est cohérent avec le fait que nos trois plus grands corps ont une histoire géothermique différente. Ces découvertes pourraient avoir des implications significatives pour l’étude des KBO, des TNO et d’autres objets du système solaire externe. Cela inclut de nouvelles informations sur la formation d’objets au-delà de la ligne de glace dans les systèmes planétaires, qui fait référence à la ligne au-delà de laquelle les composés volatils gèlent. Dans notre système solaire, la région transneptunienne correspond cette ligne pour l'azote, où les corps retiendront de grandes quantités de substances volatiles avec des points de congélation très bas (c'est-à-dire l'azote, le méthane et l'ammoniac). Ces découvertes, déclare Emery, démontrent également quel type de processus évolutifs sont à l'œuvre pour les corps dans cette région. "La principale implication pourrait être de déterminer la taille à laquelle les KBO sont devenus suffisamment chauds pour le retraitement intérieur des glaces primordiales, peut-être même pour leur différenciation. Nous devrions également être en mesure d'utiliser ces spectres pour mieux comprendre la transformation par irradiation des glaces de surface dans le système solaire externe. Et les études futures pourront également examiner plus en détail la stabilité volatile et la possibilité d’atmosphères sur ces corps sur n’importe quelle partie de leurs orbites. » Les résultats de cette étude mettent également en valeur les capacités du JWST, qui a fait ses preuves à de nombreuses reprises depuis sa mise en service au début de l'année dernière. Ils nous rappellent également qu'en plus de permettre de nouvelles visions et de percées sur des planètes lointaines, des galaxies et la structure à grande échelle de l'univers, le Webb peut également révéler des choses sur notre petit coin du cosmos. "Les données JWST sont fantastiques", ajoute Emery. "Elles nous ont permis d'obtenir des spectres à des longueurs d'onde plus longues que celles que nous pouvons obtenir depuis le sol, ce qui a permis la détection de ces glaces. Souvent, lors de l'observation dans une nouvelle gamme de longueurs d'onde, les données initiales peuvent être de très mauvaise qualité. JWST a non seulement ouvert une nouvelle gamme de longueurs d'onde, mais a également fourni des données d'une qualité fantastique, sensibles à une série de matériaux présents sur les surfaces du système solaire externe.