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Affichage du contenu le plus aimé le 27/11/2019 dans toutes les zones

  1. 23 points
    Bonjour a tous Voici une image, ou plutot deux, prises dimanche matin a 4h37 precise, heure du lever de la belle cendree (env 6%) C'est pris avec un 7D mark 2 objectif 100-300mm a env 135mm. 3,2s a 640iso. assemblage sous photoshop et tres leger masque flou ; image reduite a 33% Bonne reception Nicolas
  2. 15 points
    Bonsoir à tous, allez une petite visite de la vallée des Alpes retravaillée uniquement sous Astra image ; pas facile comme éclairage... Newton 410 mm F/5.6 "maison" optique et méca. Oculaire Taka 20mm spécial projection + filtre rouge Atik / Basler 1920-155 / env. 450 images / 800 sous AS3 et Astra image. Au passage, petit coup d’œil sur les ombres projetées dans l’arène de Platon Phil
  3. 10 points
    Bonjour à tous , Vue de mon siège 21A ce soir en rentrant d'Aqaba direction Genève C'était magique ... Ph
  4. 9 points
    bonjour à toutes et tous ! en regardant bien les derniers clichés du 25 novembre , j'ai découvert Mercure pas loin de la lune ! personne ne l'a vu , moi je viens seulement de le voir !!! pas fait exprès ! bon ciel ! polo
  5. 9 points
    (Résumé des épisodes précédents : BobSaintClar, notre inspirant héros et maître à tous, est parvenu à infiltrer la communauté select des astronomes amateurs japonais disciples du culte sectaire Moe et conséquemment, adeptes des belles paires et des gros tubes. Fidèle à sa réputation de parasite et notoire usager du "Télescope Des Autres", surtout si ces derniers se prénomment David, parviendra-t-il à taxer un maximum d'instruments à la faveur de l'obscurité complice ? Vous le saurez en suivant le dernier volet de ses aventures frip nipponnes...) Il est temps d'aborder le cœur du sujet, à savoir l'observation ! Quelques mots du contexte météorologique, déjà : Comme je l'expliquais précédemment, l'évènement recouvrait deux nuits : arrivée sur place le Vendredi 22 Novembre en fin d'après-midi, repas du soir, retour le Dimanche 24 en cours de matinée, petit déjeuner offert. Coté météo, l'affaire s'annonçait tendue : pluie prévue le Vendredi et la nuit suivante, belle journée de Samedi, retour des nuages et de la pluie en fin de journée, pluie soutenue jusqu'à Dimanche midi ! En tout état de cause, si ce pronostic s'était avéré correct, nous n'aurions strictement rien vu... Interlude culturel n°4 : les prévisions météorologiques au Japon. Pour des raisons qui - je présume - tiennent à la localisation géographique et à la complexité orographique du pays... elles sont à chier. Je ne compte plus les fois où je suis sorti couvert pour découvrir un ciel d'azur, ou en short pour me prendre un déluge : à part pour le suivi des typhons, les météorologistes nippons se plantent fréquemment, et dans les grandes largeurs. Non seulement leurs prévisions courantes sont médiocres mais en sus, elles le restent en quasi direct ! Sur le site du rassemblement, le Samedi, tous les astrams étaient scotchés à leurs smartphones et autres tablettes pour anticiper, enfin tenter d'anticiper, le moment crucial où le pliage du matos présenté deviendrait urgent. Et jusqu'à 18h, l'heure à laquelle l'obscurité est devenue telle que les observations purent commencer, tous m'affirmaient que l'arrivée des nuages était imminente ! Ils sont venus, en effet, précédant de peu une pluie battante. Mais à une heure du matin... Entre-temps, le ciel est demeuré d'une transparence de rêve. Dès 18h30, la nuit était "astronomique", nous avons donc joui de six heures d'observation non-stop. La température est restée douce, ni buée ni rosée ne nous auront importunés. On s'en est mis plein les mirettes !!! Listons les instruments que j'aurai pu "tester" (du plus petit au plus gros) : Mes yeux, avec et sans lunettes de vue : 6,1mm d'ouverture, c'est plutôt pas mal à mon âge Binoculaire NightVision 1(grossissement)x23mm (Lol) Binoculaire 2xCoronado 40mm Jumelles Nikon WX 10x50 Jumelles Vixen ED 70S Binoscope 2xED114 Jumelles Nikon 20x120 Jumelles Nikon 20x120 type III Bi-télescope de Newton (tubes fermés) 2x250 Binoscope 2xNikon APO 250 Dobson "genre Ninja" (tube fermé) de 400mm (quelque part entre F4 et 4,5) Dobson "jante de vélo et araignée 5 branches" (tube ouvert) de 520mm Bi-télescope 400+505mm (oui je sais, vous l'attendez au tournant) Obsession 635mm à F4 Compte tenu du fait que je suis resté collé à mes jumelles au moins la moitié du temps, c'est beaucoup ! Mais vous savez ce que c'est, les autres aussi observent et souvent, renâclent à céder leur place sous des prétextes foireux du genre "c'est mon instrument" (ct' excuse bidon...), "cessez de secouer l'escabeau" (ben descends, blaireau !), "laissez-moi le temps de m'écarter" (mais bordel, bouge de là !!), "inutile de m'insulter" (la preuve que si, ça marche), "mais aïeuuux, ça va pas non ?" (tu cherches, aussi !), "yamete kudasaiiiii" et j'en passe... Quand j’interagis avec la gent locale, je prends toujours bien soin de représenter la France dans ce qu'elle a de plus noble. Avec moi, la diplomatie hexagonale joue sur du velours. Mais je m'égare : parlons de ce que j'ai observé, instrument par instrument, et de ce que j'en ai pensé ! - Mes yeux : je suis un peu myope et un peu astigmate. Avec mes lunettes, ça va, mais je trouve leur correction insuffisante. Bref, le gars casse-couilles, mais pas presbyte ! - Bino NightVision 1x23 : la constellation d'Orion toute entière, avec la boucle de Barnard et les nébulosités entourant la tête de cheval très bien délimitées. L'image est verte, scintillante et super-bruitée : moche, mais étonnant en terme de performance brute ! A cette échelle, le canasson lui-même est trop petit, noyé dans la danse hystérique des pixels verts. Précision d'importance : l'engin était équipé d'un filtre H-Alpha. J'imagine que sans, c'est de la bouillie de photons indifférenciés qui vient mourir dans tes rétines... - 2xCoronado 40mm : le soleil étant très calme, c'était donc bof. Très bof, même. - Jumelles Nikon WX 10x50 : ahhh là, c'est du lourd ! J'ai pu profiter de ces jumelles une dizaine de minutes. J'ai ciblé la voie lactée, de Cassiopée à Orion (il était tard), en passant par les Hyades, en déviant vers le Cocher... le spectacle est dantesque, d'autant que la nuit était exceptionnelle, tenez : restefondienne. Non seulement l'énorme champs apparent ne souffre d'aucun défaut perceptible (la déformation géométrique en barillet relevée de jour est invisible de nuit, les étoiles indénombrables sont autant de têtes d'épingles) mais en sus, si vous ne plaquez pas les yeux sur les oculaires, vous percevez le reste du ciel aux alentours et le sentiment d'immersion devient total. Je me suis même imaginé, par curiosité, en train de "tomber" dans l'image : il en est résulté un vague vertige, au sens agréable du terme, qui doit beaucoup - voire tout, sans doute - au champs et à la vision binoculaire, qui invitent le cerveau à percevoir de la distance sans bordure parasite trop proche. Bien sûr, les 8° réels replacent chaque cible, même énorme, dans son environnement global : ça tombe bien, c'est à la fois beau et inédit ! Quel instrument astronomique peut offrir de la profondeur, sur un tel angle de vue ? Franchement, l'expérience est jouissive. - Jumelles Vixen ED 70S : comme la plupart des binoscopes essayés cette nuit-là, elles ont montré des performances très liées à la paire d'oculaires employée. Lorsque j'ai pu officier, elles étaient pointées sur M42. L'image était plaisante, non filtrée, avec un trapèze bien séparé et des nodosités complexes. La grande boucle extérieure qui referme la nébuleuse était bien visible, "l'homme qui court" également. Le grossissement devait avoisiner les 40x, pour un champs apparent de l'ordre de 65°. Comme la nuit était parfaite, ça passait très bien ! - Binoscope 2xED114 : Le croirez-vous ? C'est dans cet instrument que j'ai vu la plus belle image de M42 qu'il m'ait été donné d'observer. Le bestiau était équipé de deux oculaires Nikon HW 17mm, pour une puissance estimée de 40-50x et un champs apparent de 102° : cette association d'optiques Apo et d'oculaires au top, sans filtres et par nuit parfaite, sur cette nébuleuse en particulier... c'est la combo ultime. Même les couleurs étaient bien perceptibles. Le piqué, la profondeur, la richesse, le champs , la fluorescence et le contraste de l'image déclinaient un sans fautes avec, à la clef, une observation exceptionnelle. Je serais resté dessus longtemps si le proprio ne m'avait proposé de pointer le double amas : là aussi, c'était beau... sans pourtant approcher, même en rêve, le spectacle offert par la nébuleuse d'Orion. J'en frissonne encore. - Jumelles Nikon 20x120 : Nous parlons du vieux modèle, commercialisé dans les années 60. J'ai ciblé les pléiades : ces dernières entrent juste dans le champs, ce qui me conforte dans mon impression première (diurne)... coté champs, apparent comme réel, on est loin du compte ! Par rapport à de bonnes jumelles modernes, le contraste est en retrait mais le piqué est bien là. Le gaz autour des étoiles Merope et Maia est bien perçu. - Jumelles Nikon 20x120 type III : ce sont mes jumelles, c'était la première fois que je les essayais sous un très, très bon ciel : j'ai donc ciblé tout ce que j'ai pu, tenaillé par l'angoisse d'être interrompu à tout moment par l'apocalypse météo promise ! Ouvrons le bal avec les pléiades, pour les comparer avec leur nobles ancêtres : dans mon instrument, les 60° promis de champs apparent sont là ! Le bord circulaire de l'image est bien net, même avec les œilletons de forme fuselée (pour couvrir davantage vers les tempes) ou avec des filtres (j'ai découpé des caches en caoutchouc qui les maintiennent en place). L'amas apparaît dans son environnement immédiat, ce qui me permet d'emblée d'apprécier sa luminosité globale et son fort contraste : ça pète ! Le gaz autour de Merope et Maia est très marqué, il s'étend et donne l'impression d'avoir une optique embuée (j'ai vérifié, on ne sait jamais). Je compte 14 étoiles - 13 sûres, une douteuse - dans le quadrilatère principal, mais comme j'ignore leurs magnitudes, ça ne me dit rien de la limite atteinte ! La perception des couleurs est très agréable, ça me change des fausses couleurs de mes Vixen... Passons à la région du Cygne (oui, c'est dans le désordre. Comme ma mémoire). Cette fois, j'ajoute les filtres "Fujinon nebula" pour privilégier les régions gazeuses aux étoiles : North America et le pélican sont magnifiques, nuancés, bien détachés du fond de ciel. La nébuleuse postée près de Gamma du Cygne est facile, la vallée sombre qui la coupe en deux est vue immédiatement. Les dentelles sont la plus belle surprise du lot, juste derrière North America : elles sont évidentes, complexes et surtout, bien contrastées, avec le triangle de machintruc bien visible ! Quand je vais vouloir les retrouver sous mon ciel daubesque, ça risque de me faire mal à l'âme... Je conclus sur M27, "pour voir" : ah oui, c'est net et bien lumineux... mais trop petit ! A 20x, laissez tomber. Région de Cassiopée et du Cocher : j'ai passé un bon moment à visiter leurs nombreux amas ouverts, dont plusieurs doubles, sur fond de voie lactée bien dense : un vrai bonheur ! La perception des couleurs stellaires donne une nouvelle dimension aux observations : on se pique de les voir, pour les plus évidentes, et de les deviner pour les autres. Dans cet exercice, le temps d'observation joue beaucoup, il ne faut pas hésiter à "faire durer", d'autant que la vision binoculaire ne fatigue pas. Je me suis plus qu'attardé sur le double amas de Persée : j'apprécie les 60° de champs de mes jumelles, même si le spectacle offert ne vaut pas celui proposé par le binoscope de 114 équipé de ses Nikon HW ! Je perçois bien, sans filtres, la nébulosité principale associée au cœur (IC 1850). Avec filtres, elle est marquée, à peu près aussi facile que la Rosette (à venir). Région de Pégase : je me suis limité à M31, ses satellites et M33. M31 est spectaculaire, déjà trop étendue pour mes misérables 3° de champs réel ! Sa forme dissymétrique "vrillée" est évidente, avec une boucle plus large et plus diffuse que l'autre. Du coté de la plus faible - ou de la moins diffuse - des deux, je devine une zone périphérique plus claire, sans doute cette partie composée d'étoiles jeunes et très lumineuses qu'on voit bien en photographie ou dans un gros Dob. Je perçois également les deux bandes d'absorption, coté M32, si je les cherche : elles ne me sautent pas aux yeux, à 20x, l'image est trop lumineuse... il faudrait grossir davantage ! M33 est surprenante : c'est une galaxie habituellement décevante, fade, qui n'offre pas grand-chose à l'observation à moins de disposer d'un diamètre conséquent. là, elle est contrastée, bien définie sur le fond de ciel, ovale et laissant apparaître des nuances de densité en vision décalée (à part au centre, évident en vision directe). A 20x, je l'isole très bien de son environnement : il faut du champs pour l'apprécier parce qu'elle prend ses aises... C'est une grosse mémère, en fait ! Région d'Orion : inutile de vous l'écrire, j'ai un peu traîné, dans cette zone. Pour le fun, j'ai tenté la tête de cheval : peut-être est-ce jouable avec une paire de filtres H-Beta ? Avec les Fujinon à large bande, c'est niet ! M42, en revanche, est superbe : détaillée, très lumineuse, à la fois étendue et bien délimitée par l'arrondi qui se referme dans son extension maximale, avec une région centrale qui s'avère déjà complexe à 20x et un "homme qui court" évident et détaché de la nébuleuse principale par une tête d'albatros très tranchée. L'image est magnifique et pourtant, elle n'égale pas celle proposée par le binoscope de 114 : contre un champs apparent de 102° et un grossissement bien plus adapté à une cible si brillante, mes Nikon ne peuvent pas lutter ! En fait, sur une telle diva, je réalise que la seule façon d'en voir plus et même beaucoup plus sans grossir, c'est de filtrer davantage : un couple de filtres UHC voire OIII serait plus performant que mon duo de Fujinon... il laisse passer trop de photons ! Sur ma lunettes de 150, le filtre OIII assombrissait trop l'image mais là, j'utilise mes deux yeux ! Je ne sais pas pour vous mais perso, je vois mieux du gris sur du noir que du blanc sur du gris (si vous me suivez). Sur la grande nébuleuse d'Orion, je ne veux pas plus de lumière, je veux plus de contraste ! Il faut que j'investisse dans des duos de filtres UHC, OIII et H-beta... Pfff, encore des frais... J'oblique vers la Rosette : elle est facile à trouver, avec son amas ouvert associé mais cette fois, pas besoin d'avoir recours à cet artifice, je la trouve telle quelle. Elle est diaphane mais vaste, il faut du champs pour l'isoler de son environnement et pour cette fois, les 20x sont adaptés. Elle m'apparaît ronde, sans nuances claires, facile mais ne présentant - je parle du gaz - aucun détail, rien que des nodosités évanescentes qui doivent sans doute plus aux efforts éperdus de mon cerveau qu'à la physique réelle de l'objet... Puisque les filtres sont installés, je tente "pour voir" la nébuleuse California, pas très loin des pléiades désormais proches du zénith : ma monture toute moche m'autorise à regarder très haut sans fatigue, ça tombe bien ! La nébuleuse, que je pensais réservée aux utilisateurs de filtres H-beta, est vite trouvée, sans ambiguïté. Elle est pâle, facile sur un fond de ciel bien noir, mais n'offre aucun détails intéressant. Bi-télescope de Newton (tubes fermés) 2x250 : l'instrument est très courtisé ! Je ne m'attarde pas et n'observe, avec lui, que M42 : l'image est sympathique et confortable, à un grossissement estimé à 150x et un champs apparent dans les 60°. On voit très bien les complexités du trapèze, mais curieusement, ça manque de "patate" ; après ce que j'ai vu dans mes jumelles et surtout, dans les binos de 114, l'image m'apparaît terne, sans cette sensation de fluorescence colorée qui m'avait tant plu. Obstruction excessive des secondaires ? Problème de réflectivité (il y a trois miroirs, entre la cible et l’œil) ? Choix malheureux d'oculaires bas de gamme ? Buée sournoise ? Mystère... Binoscope 2xNikon APO 250 : "Cette fois, ça va chier !", jubilai-je dans une de ces envolées poétiques qui ont fait ma réputation. Pensez donc, un bino Apo de cet acabit : ça doit sulfater du photon ad nauseum ! Évidemment, l'engin est assiégé mais je prends mon mal en patience : un truc pareil, ça se mérite. Devant moi, la file des impétrants se réduit : chacun n'observe qu'une poignée de secondes - la bête vise M31 - puis cède sa place en silence, sans manifester l'enthousiasme qu'on serait en droit d'attendre... Qu'est-ce qui se passe ? Mon tour arrive. Au premier regard, je saisis le double problème : le bouzin est mal réglé, il y a un défaut d'alignement très sévère dans le sens vertical qui ruine d'emblée le spectacle. impossible de fusionner les deux images ! Et "le second problème", me direz-vous ? Nous sommes au Japon : personne n'ose dire au proprio ce qu'il en est... Vous me voyez venir, non ? Je me redresse aussitôt, cherche le gaillard des yeux - il est à mes cotés - et lui fait signe, des deux mains, qu'il y a un problème de décalage vertical. Il regarde à son tour, se confond en excuses et commence à bricoler la monture par en-dessous... Oops, le boîtier de contrôle électrique ne gère pas ce réglage ? C'est un soucis mécanique ? Je vous la fais courte : après 5 bonnes minutes de travail, il n'y arrive pas. Tout le monde patiente mais pas moi, la nuit est magnifique, je ne veux pas rester planté là avec un ciel - n'oubliez pas les prévisions météo, elles nourrissent mon impatience - qui peut partir en vrac à tout moment. J'en resterai donc sur une double image des deux bandes d'absorption de la galaxie d'Andromède, comparables en tout point à ce qu'un Dob standard de même diamètre m'aurait montré. C'est un fiasco Dobson "genre Ninja" de 400mm : je suis tombé dessus alors que je tournais autour de l'Obsession. Il était libre ! Hop, je prends possession de l'engin - équipé d'un Ethos 13, bon choix de base - et je commence à pointer tout ce qui me passe par la tête. Avant d'aller voir ailleurs, j'ai pu admirer quelques Messiers, un bon paquet d'amas ouverts et bien sûr, les vedettes du ciel d'Automne. Je ne vous fais pas l'article, vous savez ce qu'on voit dans un 400 ; mais la nuit était - bis repetita placent - d'une transparence exceptionnelle, l'instrument bien collimaté et sans doute optiquement très bon, l'oculaire à la hauteur et votre serviteur... fort motivé ! Un 400 de compet', ça vaut mieux qu'un 600 au rabais ! Dobson "araignée 5 branches" (tube ouvert) de 520mm : dans celui-là, je n'ai vu que ce que pointait son maître, à savoir le quintet de Stephan. Enfin quartet, en l'occurrence : j'ai bien vu quatre galaxies, mais j'ai un doute sur la cinquième. Je ne suis pas un spécialiste de cette cible, je ne saurais vous dire si c'est "normal". Après, peut-être était-elle hors champs ? Bi-télescope 400+505mm : Nous y voilà ! Je vais tuer le suspens : quand je me suis présenté devant la chose, l'absence d'observateurs - seul le proprio s'en servait - ne m'a pas découragé. J'ai voulu regarder dedans... impossible. Je veux dire : physiquement impossible ! Les deux oculaires étaient décalés de cinq ou six centimètres en profondeur, autrement dit, d'avant en arrière ! Qu'est-ce que vous voulez faire, contre ça ? Même un énorme escargot, avec ses yeux pédonculés, aurait laissé tomber... Le truc était-il bien aligné ? On ne le saura jamais. Je ne sais même plus ce qu'on a pointé, c'est vous dire si ça m'a marqué. Moralité : quand un télescope est moche et mal foutu, il offre bien ce qu'il promet ! Deuxième fiasco de la soirée Obsession 635mm à F4 : il y avait du monde, dessus ! Avec lui, je ne verrai que NGC 891 : l'image est belle, avec une galaxie fine et lumineuse, à la séparation longitudinale très marquée. Et voilà ! Vers une heure et demie, les premiers nuages honnis sont apparus et se sont vite accumulés : tout le monde a remballé fissa et moins d'une heure plus tard, il pleuvait dru ! Vous savez désormais pourquoi j'ai particulièrement apprécié l'évènement : entre la nuit au ciel parfait, le panel d'instruments proposé, l'ambiance bon enfant, les observations d'anthologie et le plaisir de découvrir son propre matos sous son meilleur "jour", il ne manquait rien ! Rien ? Oh, si, quand même... quelques bons potes restés en France n'auraient pas juré, dans le tableau (enfin si, ils auraient juré, bref : j'me comprends). Mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Conclusion ? L'année prochaine, j'envisage d'y retourner... Vous viendrez ?
  6. 7 points
    Salut à tous, il m'aura fallu attendre deux mois pour avoir une éclaircie et pouvoir finir cette image Pour rappel j'avais posté la version Ha (http://www.astrosurf.com/topic/129920-sh2-132-en-ha)en attendant de pouvoir faire la couleur... On va dire que tout vient à point à qui sait attendre... ça console... J'ai donc ajouté 16 poses de 15' en OIII et 21 poses de 15' en SII aux 50 poses de 15' en Ha pour un total de 21h45. L'image (avec la full ici ou en cliquant sur l'image) Et une version HOO (La full ici ou en cliquant sur l'image) En espérant qu'elles vous plaisent. Bon ciel et bonne fin d'année à tous Amicalement, Alexandre
  7. 5 points
    Salut, je viens de trouver ce tableau sur Cloudy Night, ils comparent toutes les caméras du marché ( de ces marques), et compare leur performance par rapport à leur prix, les ASI s'en sortent très bien notamment la 224, et les toutes dernières s"en sortent très bien. à + Olivier
  8. 5 points
    Bonjour à tous , Vue de mon siège 21A ce soir en rentrant d'Aqaba direction Genève C'était magique ... Ph
  9. 4 points
    Bon ben c'est tombé sur le mur droit ...! Printemps dernier...un moment super calme ! Newton 410 mm F/5.6 "maison" optique et méca. Oculaire Taka 20mm spécial projection + filtre rouge Atik / Basler 1920-155 / env. 600 images / 800 sous AS3 et Astra image. J'en suis bien content de celle là !! Phil
  10. 4 points
    jm-fluo, je crois qu'on a fait le tour de la question. On tourne en rond. 3 posts pour répondre à un seul commentaire, je trouve ça excessif. Alors je clos... Et je te prie de ne pas rouvrir un fil sur le même sujet lunette de X mm contre télescope plus grand!
  11. 4 points
    Parfait tout ça Je sens que ça va se bousculer sérieux dans les PA pour refourguer nos équipements "lourds et couteux" Bonne soirée, AG
  12. 4 points
    C'est encore moe ! LE MATOS : Les binoscopes En matière de lunettes accolées, ce rassemblement est un vrai festival ! J'ai vraiment vu de tout, du 2x40mm (bino Coronado) au 2x250mm (lunettes Apo Nikon, je n'ose imaginer le tarif). Pour voir plus gros, il faudra passer aux bi-télescopes... Commençons avec deux modèles qui ne sont pas à proprement parler des binoscopes, mais qui s'en approchent avec leurs renvois coudés à 45° et leurs oculaires interchangeables : A gauche, nous avons des jumelles coudées de diamètre 100mm (marque inconnue, sans doute chinoise) et à droite, un modèle très populaire au Japon : les Vixen BT70. J'en ai vu plusieurs sur le plateau. En voici d'autres : Kitakaru-san nous présente un de ses binoscopes (il en a trois ou quatre) : Celui-ci est constitué de deux lunettes "long Pern" taïwanaises, des triplets ED de 104mm à F6,25. Les renvois coudés à deux miroirs sont de la marque "binotechno". Un autre binoscope de Mr. Kitakaru : Toujours à base de lunettes "Long Pern" (85mm d'ouverture, 560mm de focale) et d'oculaire Lavendura (ici, des 50mm), c'est ce modèle qui m'a présenté l'image la plus piquée, en usage diurne, de tout le plateau. Cependant, j'ai désormais du mal à profiter du spectacle lorsque le champs apparent est inférieur à 50°... Une vue de près : Pour l'anecdote : Kitakaru-san a 70 ans. Retournez voir sa photo... Un Binoscope BORG : Deux lunettes Borg ED de diamètre 89mm et rapport F/D 5,7 sont associées, toujours avec des renvois coudés Binotech et des oculaires Lavendura. Le tout tient sans problème sur un bon trépied photo. Deux binoscopes : WO de diamètre 2x71mm, Takahashi 2xFC-100 ! Elles appartiennent au même propriétaire : quand on aime..! Un binoscope "Sky 90" : Toujours chez Takahashi, voici un "petit" binoscope qui doit délivrer de bien belles images grand champs ! Un binoscope 2x100 de marque inconnue : De la fiche technique associée, je n'ai compris qu'une chose : le diamètre est de 2x100mm. Pour le reste, mystère ! Notez le gros "V" gravé sur le PO : un indice quant au nom des bestioles ? On retrouve les renvois Binotech (Binotechno, de leur nom complet) de rigueur. Un binoscope ED 2x114 : Il ne paie pas de mine, mais j'aurai l'occasion de réviser mon jugement en regardant dedans... Note : il y a un binoscope Coronado de 2x40mm juste derrière. Le soleil étant d'un calme olympien, il n'y avait pas grand-chose à voir avec ! Un binoscope Borg APO 2x125 : Ça commence à causer ! Les renvois coudés ne sont plus des Binotech', mais des productions de Mr. Matsumoto que l'on dit à l'origine de ce design (je n'ai pas cherché plus loin, c'est un sujet de fierté évident pour les astrams japonais). Un binoscope Skywatcher achromatique 2x150 à F/5 : Amis des couleurs, bonjour ! J'ai possédé la version monotube de cet engin : il ne faut pas grossir au-delà de 60x, sous peine de partir dans un délire psychédélique potentiellement dangereux pour la rétine ! N'empêche, à faible grossissement, le phénomène s'estompe et le contraste est bien là. J'ai quand même vu la tête de cheval, (oui, Barnard 33), là-dedans, au col de Restefond... Un binoscope APO 2x100mm "fait main" : Les deux objectifs sont des triplets apochromatiques de diamètre 100mm, j'ignore leur provenance. Apparemment, il n'y a pas de jupe de prévue. Un temps, j'avais pensé faire un truc de ce genre, mais les renvois coudés "Matsumoto" coûtent un bras. Voire deux ! On change de catégorie avec ce binoscope Nikon apochromatique de 2x250mm : "Un binoscope pour les dominer tous, et dans les ténèbres les lier"... Le propriétaire du bitube s'exprimant dans un anglais très approximatif, je n'ai pas réussi à savoir ce qui tenait du commercial ou du fait maison : j'ai juste compris qu'il avait réalisé les renvois coudés, ce qui n'a rien d'étonnant vue leur taille. Les lunettes Nikon semblent d'origine. Le support et la double paire d'anneaux qui solidarisent l'ensemble m'apparaissent un poil léger, compte tenu des dimensions impressionnantes de l'engin ! La vue, du poste de pilotage : Un boîtier de contrôle électrique permet de modifier la mise au point et la distance interoculaire. Notez le guidon de vélo de course pour empoigner le tout, et le cache-oculaires de compétition... le diable est dans les détails Une autre vue du dessus : Vous voyez le boîtier de contrôle, avec l'écart interoculaire de 65,4 adapté aux yeux du proprio ? Le mien est plus petit : 61,2mm. C'est ça, d'avoir un pois chiche dans la tête ! Une paire d'oculaires Masuyama de 32mm à 85° : Ceux-là, je ne les vois pas souvent, surtout par paire ! Ils sont distribués, en France ? Note : si vous êtes pourvu d'un nez, passez votre chemin. Le chapitre "binoscopes" est conclu. Passons aux... LE MATOS : les bi-télescopes ! (passke les binoscopes, c'est pour les fiottes) Je n'ai que deux modèles à vous présenter : la popularité des binoscopes est telle que très peu d'astrams se lancent dans l'aventure techniquement complexe d'associer des télescopes de Newton en mode 2-en-1 : personnellement, même si l'avenir n'est pas écrit, je ne m'y risquerai pas ! Un bi-télescope de 2x250mm : Ce modèle est assez simple - si j'ose dire - de conception : tout est d'origine, si ce ne sont les miroirs secondaires surdimensionnés : il faut du tirage, pour gérer les renvois coudés ! On peut craindre une certaine baisse de contraste, l'obstruction étant conséquente. Notez la jonction centrale en aluminium, faite maison, qui semble bien costaude. J'ai hâte de regarder là-dedans et de comparer les images délivrées à celles du binoscope Nikon de même diamètre(s) ! Mais voici que s'annonce la perle du rassemblement : un truc complètement improbable, le genre de réalisation délirante dont le Japon a le secret... Un bi-télescope de diamètre 2x, euuuhhh... 400 ? 500 ? Tsss, vous manquez d'imagination... De diamètre 400 et 505mm, mais farpaitement ! Au premier regard, je suis tombé en pâmoison : aahhh, ce cercle porte-secondaire (à gauche) en ferraille rouillée à la courbe, euh, presque parfaite... hoouuu, ces deux galettes de focales et diamètres - foutu pour foutu, autant y aller à fond - inégaux... Oohhh, ce double PO dont l'un est équipé d'un réducteur et qui portent des oculaires de marques et focales différentes... Et le secondaire du petit primaire à, quoi, un mètre de distance du PO associé ? C'est bien simple : je n'aurais pas fait mieux ! Approchons-nous. Mais SURTOUT, n'y touchez PAS ! Un plan rapproché des deux primaires : ce regard oO de chouette hallucinée, je ne m'en lasse pas... Le second secondaire (je ne pensais pas écrire ça, un jour), celui du plus gros primaire (encore une expression ahurissante), fait face au correcteur de focale (forcément, les deux axes optiques n'ayant pas la même longueur... enfin bref, il ne pouvait pas gérer le problème en variant la focale des seuls oculaires ?). Ce dernier n'a pas de traitement anti-reflets, c'est peut-être du fait main... Les deux oculaires : Dans cette image, on remarque : - La cage du plus gros primaire, en aggloméré courbé (sans doute dans l'eau chaude, ça marche bien puisque c'est plein de colle), nettement moins irrégulier que la cage du "petit". On s'approche du cercle. - La finition approximative de la liaison cage-PO : ils sont suspendus dans l'air, au bout de leurs vis de maintien. - Les deux oculaires, un Ethos américain et un Photon chinois. on pressent déjà qu'ils ne vont pas faire bon ménage ! - Le viseur : vous ne le voyez pas, mais il comporte un deuxième renvoi coudé (hors champs) qui remet l'axe optique dans celui du bi-télescope : mais pourquoi le gars n'a pas simplement aligné son chercheur avec son bitube ? Parce que. Bon, ok, vous voulez savoir : à l'usage, ça donne quoi ?? J'en parlerai dans le chapitre CROA Ainsi se conclut le rapport "MATOS" ! Pour vous faire patienter, je vous propose une dernière image : prise sur le parking en contrebas, le matin de notre départ, alors même qu'il pleut... Un dernier bouquet final, une explosion de couleurs automnales : La nature nous salue, une dernière fois (à venir : le CROA)
  13. 4 points
    L'observatoire François-Xavier Bagnoud se situe dans le village de Saint-Luc, à 2200 m d'altitude, accessible par un funiculaire. La vocation du site est pédagogique en plus de participer à l'attraction touristique.
  14. 3 points
    Le gris persistant du ciel m'incite à chercher la lumière dans mes archives récentes et à mettre un peu en musique tout cela. Quel astronome sélénophile ne rêverait-il pas de prêter serment à la Belle? Un ciel de nuit auprès d'un palais ducal donne immanquablement assez d'inspiration pour imaginer ce serment chevaleresque. Défendre la souveraine en tous lieux fût-ce au fil de l'épée! Il suffit de croiser du regard cette princesse... Amitiés
  15. 3 points
    je suis myope comme une taupe ! salut rené , pis maintenant je suis presbyte à défaut d'être casse- ........ ! bonne journée ! polo
  16. 2 points
    Dépêche AFP reprise par Le Monde. Extraits : Un trou noir dont la masse surprend était dissimulé au cœur de la Voie lactée. Cette découverte remet en question les théories existantes de l’évolution des étoiles, ont affirmé jeudi 27 novembre des scientifiques. Le LB-1, un trou noir stellaire situé à 15 000 années-lumière de la Terre, que la revue Nature décrit pour la première fois, a une masse 68 fois supérieure à celle du Soleil. Or, « des trous noirs d’une telle masse ne devraient même pas exister dans notre galaxie, selon la plupart des théories actuelles d’évolution stellaire », a déclaré Liu Jifeng, un professeur de l’Observatoire astronomique national chinois, à la tête de l’équipe de chercheurs qui a étudié LB-1. « Nous pensions que les étoiles très massives, dont la composition chimique est typique de notre galaxie, devaient répandre la majeure partie de leur gaz dans de puissants vents stellaires lorsqu’elles approchent de la fin de leur vie », et donc ne pas laisser derrière elles un trou noir aussi massif, a souligné Liu Jifeng. (...) La masse plus large de LB-1 indiquerait donc que le trou noir ne peut pas avoir été produit par une supernova. « Cela signifie que nous avons affaire à un nouveau type de trou noir, créé par un autre mécanisme physique », a insisté David Reitze. Le LB-1 a été découvert à l’aide du télescope chinois Lamost (télescope spectroscopique multi-objets à fibres optiques grand champ), par une équipe internationale comprenant des scientifiques chinois, américains et européens. Les scientifiques ont d’abord utilisé ce télescope pour rechercher des étoiles en orbite autour d’objets invisibles, un signe que l’étoile pourrait être en orbite autour d’un trou noir. D’autres images des plus grands télescopes optiques du monde – le télescope espagnol Gran Telescopio Canarias et le télescope Keck I aux Etats-Unis – ont confirmé la taille du LB-1, que le National Astronomical Observatory of China a qualifié dans un communiqué de « rien moins que fantastique ».
  17. 2 points
    Je l'avais évoqué sur le fil consacré au LHC, j'ai fait un voyage avec l'AFA en Suisse, la semaine dernière. Cinq jours bien remplis, même si on a pas eu de chance pour observer. Le but principal était de profiter de l'arrêt des tirs au LHC pour descendre à 100m sous terre visiter le détecteur CMS (Compact Muon Solenoid) Deuxième visite pour ma part, la 1ère remontant à 1993 (à l'époque c'était encore le LEP) C'est rapide (env. 1h) et très encadré, évidemment, pas question de traîner dans les installations. Nous avons déjeuné sur le campus et profité des expositions. A l'extérieur on peut visiter le "Globe de la science et de l'innovation" devant lequel est planté une superbe sculpture, "Pérégrination à l'infini", sous la forme d'un épais ruban en acier réalisé par une artiste canadienne, Gayle Hermick. (sur les photos le CMS est ouvert en deux)
  18. 2 points
    Bonsoir, Je me suis amusé à modifier un soft initialement prévu pour empiler les images afin que ce dernier ne fasse que les recaler et les sauvegarder. J'ai mouliné mes brutes en luminance de M1 du 27/10 vers 2h30 du matin (2 séries de 6 poses de 5 minutes espacées d'environ 1h à peu près au moment ou mon PC a dû changer d'heure). J'ai viré 3 des images avant de les traiter (log et ajustement niveau). Voici donc le gif (un peu plus de 5 Mo). On a l’astéroïde 1602 Indiana par dessus M1 et un autre truc sacrément peu lumineux que je n'ai pas pu identifier. On voit aussi que la luminosité du fond du ciel a varié. c'est d'ailleurs ce qui ma conduit à virer la dernière image. Je vous remets la photo que j'avais obtenu à la fin. Christophe
  19. 2 points
    Vu la flore et la direction du sud, l'inscription, je dirais qu'il est situé au Brésil... Le fait qu'il s'arrête à 18h signe un endroit au moins tropical, presque équatorial. Vous en connaissez d'autres du même genre ?
  20. 2 points
    Vous êtes bien installé ? Bière, cigare à portée de main ? J'ouvre un fil dédié à une star-party thématique "Gros Dobsons et binoculaires géants" qui se déroule chaque Automne dans la préfécture d'Aichi, au Japon. Elle est peu connue dans le pays (ailleurs, n'en parlons pas) parce qu'elle est privée : on n'y vient que sur invitation. Et contrairement aux autres star-party nippones auxquelles j'ai pu participer, celle-ci n'a pas d'animations annexes, comme une loterie, des stands de marques (Takahashi, Pentax, Vixen...), des spectacles de chants ou de danse (souvent cosplay), etc : c'est de l'astronomie amateur à 100%, sans fioritures ! On expose son matos, on l'étiquette d'une page A4 aux informations préformatées, on arbore son nom et son éventuel surnom sur le revers de la chemise ou de la veste... c'est sérieux, très bien organisé et cependant, cela reste très détendu, bon enfant voire, par moments, potache : bref, une vraie réussite. Des star-party qui m'ont accueilli, celle-ci fut pour moi la plus agréable et la plus réussie. Ça vous semblera évident, à mesure que vous lirez ce compte-rendu D'abord, je vous donne quelques informations de base. Nous étions environs 120-150 participants, sur trois jours et deux nuits, posés quelque part dans les montagnes japonaises au nord-ouest du mont Fuji et logés dans ce que je qualifierai "d'hôtel astronomique" : un hôtel de montagne traditionnel, avec "onsen" (bains chauds) de type sauna, chambres tatamis/futons, restaurant... et T650 sous coupole en guise d'étage supérieur ! Une combo rare, c'est bien la première fois que je vois ça ! Pour trois jours sur place, débutant avec le repas du soir, les trois du lendemain, le déjeuner du troisième jour, le logement, l'accès illimité au bain chaud et bien sûr, la participation à l'évènement lui-même, il m'en a coûté 12000 yens, soit environs 95 euros : c'est très peu, compte tenu de la qualité de la prestation. N'importe quel hôtel classique est bien plus cher. JOUR 1 : L'ACCUEIL Ouvrons l'album photo (vous pouvez ouvrir la plupart des images en page annexe, si vous voulez zoomer dedans) avec quelques vues prises à l'intérieur : "L'hôtel astronomique" : Nous sommes le matin, tôt, du deuxième jour : tout le monde est arrivé la veille au soir, sous une pluie battante, rien ou presque n'est encore installé sur les deux emplacements en terrasse (coté gauche de l'image). Le sol est trempé mais bonne nouvelle, la journée s'annonce ensoleillée et dès midi, l'herbe sera sèche. A droite, vous voyez l'hôtel et sa coupole. La commune d'Aichi en est propriétaire et s'en sert pour recevoir les clubs astro, les écoles ou les congressistes qui, le reste de l'année, souhaitent louer les services associés. Cerise sur le gâteau : comme il a plu à seaux les trois jours précédents, le ciel est d'une transparence cristalline. Les derniers écharpes de brume matinale dissipées, il sera pratiquement coronal ! La salle de restaurant : Le repas du soir, simple et efficace. La quantité est limitée mais la soupe est "à volonté" (on peut se servir autant de fois que souhaité, y compris durant la nuit, ce qui est très agréable). Il en va de même du thé, du café et... du vin et de la bière ! J'avoue, j'en ai abus... profité Une chambre : Nous y avons dormi à quatre, pour une chambre de 10 tatamis : aucun soucis de place. Et personne, à part moi, ne pétait ni ne ronflait : trop bien ! Un onsen : L'un des bains chauds mis à disposition par l'hôtel : il y en a un pour les gentlemen, un pour mesdames. Ceci dit, un rassemblement astronomique japonais réunit autant de dames qu'un vestiaire de lutteurs sumo... n'empêche, sur les 150 participants, j'ai bien compté trois astronomettes, et deux autres jeunes femmes au rôle plus obscure (épouses ou filles d'astronome, je présume). Sinon, l'hôtel ne manquait pas de personnel féminin : pour le partage des tâches et des métiers, le Japon, c'est à peu près comme l'Europe au bas moyen-âge. Encore un coup de bol pour ma pomme : je suis un homme ! Le hall : A peine franchie la porte d'entrée, l'endroit annonce la couleur : bordel, ils ont des Nikon 20x120 type III en guise de porte-manteau ? Pour les surprendre ou les impressionner avec mon matos, ça se présente mal... Bon, j'ai bricolé la monture avec mes poutres de chantier résiduelles, ça devrait suffire : la haute technologie française sera bien représentée. Des Vixen BT 30x125 : Dans une salle qui sert essentiellement de petite boutique astro-gadgets et d'exposition d'instruments, je trouve cette paire de Vixen 30x125 à oculaires fixes : elle n'est pas dehors et ne sera pas utilisée, sans regrets : j'en ai possédé une paire, elles ont beaucoup de fausses couleurs et un champs apparent trop limité. Et puis, j'avais trouvé leur contraste assez moyen (peut-être de la poussière, elles ne sont pas étanches). Un Newton transparent à tube fermé ! Concept étonnant s'il en est ! Il sert à illustrer le fonctionnement d'un réflecteur, pour les visiteurs ou les écoliers (je ne vois pas d'autre explication). Notez le cache-lumière en face du porte-oculaire Kitakaru-san présente ses derniers travaux : Kitakaru-san, c'est le papa des oculaires Lavendura, assez populaires au Japon : j'en vois à tous les rassemblements auxquels je participe. Nous sommes le soir même de notre arrivée, il pleut encore à l'extérieur mais personne n'ira se coucher avant 22h : plusieurs intervenants vont se succéder, sur différents sujets tous liés à l'astronomie pratique. JOUR 2 : LE MATOS Non seulement la journée s'annonce belle mais en sus, nous sommes en automne : les forêts japonaises se parent de couleurs sympathiques, qui nous permettrons d'user nos binoculaires et nos rétines sur le spectacle de la nature lorsque les instruments seront montés ! Vue de "derrière" l'hôtel, vers l'ouest. Tranquillou, les astrams commencent à s'installer : A la mi-journée, à peu près tout le monde aura monté son équipement. Coté statistiques, je dirais que nous avions : 20% de lunettes et télescopes classiques équipées de têtes binos, 15% de gros dobsons, 30% de paires de jumelles à visée droite de toutes tailles (de 23 à 120mm, précisément) et 35% de binoscopes (essentiellement des lunettes montées en parallèle, avec renvois coudés à deux miroirs de type "Matsumoto-san"). En contrebas : L'emplacement en contrebas de celui photographié ci-avant : c'est là que j'installerai mes jumelles sur leur monture à balancier "de chantier". J'en suis persuadé : les japonais, avides de technologies de pointe et d'innovations audacieuses, seront si-dé-rés par la french touch ! LE MATOS - LES DOBSONS A tout seigneur tout honneur : l'un des plus gros instrument du plateau se tapit à l'arrière d'un utilitaire aménagé pour son transport. Vous identifiez le truc ? Un petit coup de zoom sur le cartouche va vous aider : Nous avons donc un Télescope Dobson Obsession de 25 pouces - soit 635mm - à F/4, spécialement fabriqué pour Mr Yoshiro Koseki, qui me demandera de l'appeler simplement "K-san" soit "monsieur K" en cours de séjour. C'est classe, j'ai eu l'impression de causer avec Kroutchev. Interlude culturel n°1 : Il y a peu de gros Dobsons au Japon. Déjà, la très grande majorité des gens du cru sont des citadins (pour mémoire, l'agglomération de Tokyo réunit le tiers de la population de l'archipel... c'est juste dingue), dont le ciel nocturne est tout simplement immonde. Ensuite, 90% des astrams nippons sont des photographes, qui font peu de visuel (et dans ce cas, ils visent la Lune, le soleil et les planètes, cf première remarque). Enfin, il y a peu de fabricants locaux de gros télescopes (je ne connais que la marque Ninja, assez chère, qui proposait antérieurement des télescopes de Newton démontables jusqu'à 500mm de diamètre, mais se limite désormais à 320mm max) et surtout, il n'y a aucun commerce de "pousseur de verre" comme en France : tout miroir qui n'est pas "fait maison" doit être importé, de Chine ou plus traditionnellement, des États-Unis. Dans un pays qui place souvent l'artisanat au rang d'art à part entière, c'est étonnant... mais évident, dès lors qu'il n'y a pas de marché. Après l'interlude sur les pousseurs de verre, revenons à nos moutons... (vanne difficulté 6) La bête, une fois montée. 635 à F4, ça fait quand même 2 mètres 54 de focale. Échafaudage, escabeau ou échasses obligatoires ! Ce dobson est piloté par un système "servo-cat" dont je ne sais pas grand-chose, sinon qu'il permet occasionnellement de faire un peu d'astrophoto. Mr K m'a montré une image de M42, prise en 6mn par séries de 30secondes, assez convaincante. Ceci dit, David, ma gueule, HaleBopp et Chris avions fait mieux avec le T600 du premier nommé au col de Restefond sur le même objet, il y a près de 20 ans et un APN aux performances qui sembleraient médiocres, de nos jours... Si vous avez l’œil, vous remarquerez à travers les tubes du serrurier notre prochaine "cible", un T520 court à base de jantes de vélo qui vaut le coup d'oeil, notamment en raison de son araignée plutôt inhabituelle. La bête dans son jus : Voici la cage de l'instrument : il propose une araignée à 5 branches (trois décentrées épaisses, deux parallèles plus minces qui supportent le secondaire) qui vient aussi renforcer le porte-oculaire. Tout ça doit être bien rigide, mais j'ignore l'influence du montage sur la tache de diffraction. Notez le panel d'interrupteurs électriques, qui contrôlent, euuuhh... des trucs variés. C'est tout expliqué sur le dos du porte-secondaire, je ne vais pas vous mâcher le boulot non plus ! Le télescope monté : Toute la structure - sauf le fond de la boite à miroir - est en alu, l'ensemble doit être assez léger. Mais la galette de 520 fait forcément son poids ! Je crois me souvenir que le primaire est ouvert à 3,3. Dobson "Nebulite" de 500 à F3,6 : (à gauche, un C14) La marque "Nebulite", c'est le nom donné par le fabricant chinois des télescopes et miroir "Hubble Optics" en Europe et aux US (c'est aussi Sky-watcher, non ?) pour leurs gros dobsons semi-serruriers. Au Japon, un importateur les propose jusqu'au T600. Ici, c'est le modèle T500 à F3,6 et miroir en sandwich (voire ci-après). Je n'ai pas regardé dedans, je ne saurais vous dire ce que ça vaut à l'usage. Le propriétaire n'était pas peu fier de nous présenter la modification réalisée sur le système de double ressorts, qui fait varier la force de rappel en fonction de la hauteur d'observation. En revanche, il n'a rien dit du contrepoids que je vois pourtant bien, à gauche, comme un gros bouton d'acné paradant sur un visage parfait. Il y a encore le code-barre du prix de l'accessoire qui le maintient, ça sent le bricolage correctif de dernière minute... (je suis taquin) Gros plan sur la tranche du primaire en sandwich : (note : cette photographie concerne un autre télescope, mais on s'en bat les planétoïdes, c'est une image non contractuelle) Voici un T500 de marque Ninja, le fabricant japonais "historique" de dobsons au design si particulier qu'on les reconnaît au premier coup d’œil : le tube fermé se démonte en trois parties qui s’emboîtent et rentrent dans la monture (les deux bras du rocker) pour le transport. C'est bien fait, assez compact et très rigide, avec un ensemble isolé du vent, de la turbulence de l'observateur - en partie, du moins - et de la lumière. Aujourd'hui, seuls les modèles de 320mm peuvent être commandés. Selon l'année de production, la qualité peut varier car les fournisseurs de primaire ont changé : les plus vieux ont été taillés par le créateur de la marque, puis son successeur a passé commande chez Meade pour se fournir, désormais, en... Chine. Quand le 400 était encore commercialisé, en 2012 ou 2013, il était vendu environs 12.000 euros. Pour ce prix, vous êtes en droit d'avoir un bon miroir ! Notez les autocollants apposés sur l'engin, je vais y revenir... Coté oppose au PO : noir c'est noir ! A la place du proprio, j'aurais collé des stickers à catadioptres un peu partout, pas seulement sur l'embase : j'aurais bien trop peur qu'un étourdi - comme moi - vienne se cogner dessus en pleine nuit ! Les références techniques du télescope sont précisées sur sa fiche : Le gros miroir à F4,5 ? A tous les coups c'est du Meade. Dans la dernière case est écrit : "Si tu touches à mon gros tube, crevure communiste, je jure de t'ouvrir le cul et de le fourrer de frelons asiatiques". Oui, le japonais aussi est primaire et mal poli. Les autocollants : kawaaaïïïïï !! Je ne saurais décrypter tous les messages transmis par cette collection, mais j'en reconnais quand même quelques-uns : - La rangée du haut, avec des minettes d'anime ou de spectacles virtuels genre Hastune Miku et leur slogan abscons "The universe, your moe(*) force to discover" sont vendus ici, en boutique. Je voulais en acheter, mais ladite boutique est resté fermée : dé-goû-té ! - Le gros du milieu où l'on peut juste lire "Soboe" (nan, je ne lis pas le japonais) vient également de l'endroit. SOBOE, c'est le nom du rassemblement (sans doute celui du lieu lui-même). - Le rose "Tainai star-party 2012" réfère au rassemblement de Tainai, près de Nagano. Il a lieu tous les mois d'Août et c'est apparemment le plus gros du Japon. Je n'y suis jamais allé parce qu'en Août, généralement, je suis en France - Le vert bouteille avec une comète : reconnaissez-vous la silhouette de notre hôtel ? L'endroit est surnommé "star forest" par les locaux, mais j'ignore s'il s'agit d'une traduction libre ou stricte du mot d'origine. Pour les autres, je vous laisse deviner... (*) Interlude culturel n°2, le concept "Moe" : "The universe, your moe force to discover"... "moe" ? Qu'est-ce que c'est que ce charabia ? Pour (essayer vainement de) comprendre ce que signifie cet adjectif-clef de la culture locale, je vous renvoie à l'article Wikipedia qui lui est consacré... Vous avez lu ? Bien : Donc, en quelque sorte, l'astram japonais éprouve envers l'univers le sentiment quelque peu, euh... singulier, qui lie beaucoup d'adolescents et d'adultes nippons aux personnages d'anime féminins de type "Loli" (version raccourcie de "Lolita", référent au film du même nom, donc nous parlons de jeune filles à peine pubères. Vous êtes bien sur un forum d'astronomie, ne zappez pas) qui portent des oreilles de chat ou de panda, ont des têtes de (ou sont des) chatons (m'voyez Hello Kitty ?), des lunettes (ah, on parle enfin d'astro ?), des tenues de "maid" soit de soubrette anglaise (ah nan, toujours pas), les chaussettes (si si, fantasme des pieds, tout ça), les expressions mignonnes (si vous avez la moindre idée de ce que ça veut dire, n'hésitez pas à m'affranchir, j'ai soif d'apprendre), etc. Vous n'avez rien capté ? Ou pire, vous avez saisi ? Bienvenue au Japon, le pays de les gens qu'ils sont quand même parfois un peu très pas comme nous, les vrais humains. Allez, un gros plan pour la route : Vous noterez que ce n'est pas le même tube. J'en ai vu beaucoup, de ces autocollants perv... étranges. Pour celles et ceux qui sont toujours avec moe, poursuivons : Le concours de qui a la plus grosse boite à miroir, c'est lui qui va le gagner ! Le montage du plus gros télescope du plateau débute : un T660 à F3, dont le primaire provient de chez Galaxy Optic (US). Notez le cache de la boite à miroir : il recouvre un trou de forme ovale... quant aux tubes du demi-serrurier, ils m'ont l'air de guingois. Non ? "VOUS N'ÊTES AUTORISE A ENVOYER QUE 25 FICHIERS" Ah okay, pfff, je vais scinder le fil en deux... nan, en trois, donc... A suivre
  21. 2 points
    Amis du ciel en prise directe, bonjour ! J'écris peu de CROA parce que depuis mon expatriation, je pratique moins l'astronomie qu'en France. J'ai eu récemment le privilège d'observer dans beaucoup de jumelles et binoculaires en tous genres. J'ai donc rédigé un compte-rendu, mais dans le groupe dédié aux "grosses binos". J'aurais pu l'écrire ici, ou dans Astro-pratique, il fallait bien choisir... alors, voici le lien, pour celles et ceux qui souhaitent me lire . Il n'y a pas de dessins, navré (mais croyez-moi, vous ne loupez rien) ! Le CROA lui-même est le dernier post du fil, vous pouvez zapper les précédents si l'astronomie amateur à la japonaise vous indiffère
  22. 2 points
    Bonjour à tous Une petite photo sans prétention, mais avec les nuages c'était pas sûr de réaliser cette photo :-) A+ jm
  23. 2 points
    Pour l'instant pas d'images mais ça va venir ! Par contre j'ai trouvé ça : https://raniobservatoryphoto.files.wordpress.com/2019/11/the-unofficial-guide-to-using-sharpcap-v0.5.pdf A lire les pages 20 et 21 Donc à tester et on verra les résultats Laurent
  24. 2 points
    Une petite dernière, j'ai reçu le reste des accessoires. Le chercheur 6x30 réticulé fin avec la collimation de position verrouilable (vis arrondie), feutrine aussi sous le pied, anneaux et barre. -------------------------------------- Le tube de la 80/1000 mesuré : Alliage d'alu. dense -> Dural 2024 (aviation), 792mm de long 83mm ext., 80mm int. floqué + velours sur les trous de vis, 2 baffles : 873 grammes. Peint/laqué blanc à l'extérieur.
  25. 2 points
    Oh mais j'avais loupé ce post moi ^^ En plus on parle de moi (oui Michaël COTTIER myself de l'OFXB ^^) C'était bien sympa, dommage pour le temps qui nous a embêté. Mais il faudra revenir pour profiter du 600 qui va bientôt revenir de révision. Pour celui de la coupole, il a effectivement été démonté et remplacé par un T500 F3.3 sur paramount MEII que nous désespérons de réussir à faire fonctionner un jour Il nous faut du temps, mais les groupes et le publique ça occupe beaucoup et les soirs où on pourrait, il fait moche :'( Sans parler de deux CCD qui font des leurs ... Mais on va mettre une priorité dessus cet hiver. On va voir si on ne peut pas mettre une petite ZWO1600 en attendant de mettre la moravian (en attendant de décortiquer le souci et de le réparer)
  26. 2 points
    Il y a un tuto, ici avec Prism.....
  27. 2 points
    joli bravo Polo Ca flotte ca flote c'est impressionnant Bon ciel on va finir par faire appel au vaudou
  28. 2 points
    bonjour et merci hamilton ! avec deux jours de retard !! en fait , la dernière fois , pierre-alain avait trouvé Mars sur un de mes clichés semblable à celui-ci , du coup grâce au mauvais temps je me suis amusé à chercher Mars dès fois que.....et j'ai trouvé...Mercure , pourtant ce n'était pas si difficile ! bonne journée ! polo
  29. 2 points
    Bien vu Polo ( elle a donc survécu au transit ? ) Pour les copains , un focus sur ton image historique ! Amitiés
  30. 2 points
    Merci à tous!... Ce n'est pas systématique, mais des fois, ça vaut le coup! et ça permet d'explorer de nouvelles méthodes dans Pix ou autre...
  31. 2 points
    Bonsoir , merci Sauveur et yoyo, il y avait aussi une bonne activité côté sud/ouest du soleil mais tres faible ,j'arrive pas à la traiter , AS me fait des gros carrés??? J'utilise pratiquement toujours ce matériel .. lunette 150/1200 avec D-Erf 160mm->glasspath 1.25 > pst-> Bf10 -> barlowX2 + ASI174m( f/réelle 3950mm-F/d26 ) Paul
  32. 2 points
    Merci beaucoup, vous êtes vraiment des gens bons ! J'avais fait un compte-rendu de ma toute première star-party japonaise, en 2014. Je ne sais pas ce qu'il est devenu, impossible de remettre la souris dessus. J'en viens à me demander : l'ai-je seulement posté ? Déjà, l'évènement m'avait enthousiasmé, notamment par l'accueil chaleureux des astrams locaux et parce que la nuit venue, une proportion non négligeables d'entre eux était trop bourrée pour pisser droit ! N'est-ce pas Texereau qui professait "Quand on ne peut plus collimater sa b.., c'est l'heure d'aller dormir" ? J'en ferai une anecdote culturelle, un jour prochain : le nippon standard ne tient pas l'alcool !
  33. 2 points
    Lancement d'une Ariane 5 dans 15 minutes !!!!!
  34. 2 points
    De toutes façons, il est possible que le premier drapeau planté sur la Lune ne soit pas américain … mais suisse. C'est ce que raconte en tout cas Lukas Viglietti dans son livre « Apollo Confidentiel » : la toute première expérience installée par les astronautes d'Apollo XI fut un collecteur de vent solaire conçu par Johannes Geiss, de l'université de Berne. Nixon voulait que le drapeau US soit déployé en premier, mais l'expérience suisse devant rester le plus longtemps possible sur la surface lunaire pour être efficace, elle passa avant le drapeau US de Nixon. Certains ingénieurs ayant travaillé sur le collecteur de vent solaire affirment qu'ils avaient caché un petit drapeau hélvétique dans le mât du collecteur.
  35. 2 points
    Bonjour. En lisant les posts de ce sujet, et utilisant le logiciel "Cartes du Ciel" - téléchargeable gratuitement - depuis un certain temps, le post de @polo0258 : ... m'a permis de me motiver pour trouver la fonction en rapport ( que je ne connaissait pas ) ... et je l'en remercie. Bref, voici quelques captures en rapport. 1°) Lancer le logiciel en question. ( zoom de la zone "M1" dans ce cas ). 2°) En cliquant sur l'icône "cercles rouges" : ... des "champs" apparaissent par défaut : 3°) Si on veut modifier ces "champs", cliquer sur le même icône, mais avec le clic droit de la souris ( flèche rouge ) puis cliquer sur l'onglet ( flèche bleue ). On obtient alors ceci : Les boutons "verts" correspondent aux champ oculaires activés. Pour les désactiver, cliquer dessus : ils deviendront "rouges". - Exemple de désactivation du champ "Telrad" ( 240 ' d'angle = 4 ° ) ... les champs étant exprimés en minutes d'arc ( ' ). ... puis valider l'opération en cliquant sur "OK" et/ou puis "appliquer" afin de visualiser le résultat. Résultat : ... le champ du "Telrad" a bien disparu. En répétant la même opération pour les autres champs oculaires : Tous les champs oculaire ont disparu. Il y a possibilité possibilité de les remettre - ou d'en rajouter des nouveaux dans la liste - en cliquant sur le/les bouton/s "rouges" qui redeviendront "verts", puis sur"OK" et /ou "appliquer" pour visualiser le résultat. 4°) Mêmes manipulations pour les champ caméra ( rectangulaires ) pour en retirer de la liste - ou pour en rajouter de nouveaux - après avoir cliqué sur l'onglet "Rectangle du chercheur ( CCD ) " : - Important : comme pour les oculaires, les valeurs des champ sont à exprimer en minutes d'arc ( ' ). ( 1° = 60 ' = 3600 " ). - Il y a possibilité de placer un commentaire ( au clavier comme pour les champs ) dans la colonne "description". Ci dessous, un exemple en ayant validé deux champs différents : - Le premier : 275 ' x 187 ' ( 294 MC - 240 mm ), - Le deuxième : 47,5' x 32,5' ( 294 MC - 1400 mm ) : Ne pas oublier de s'assurer que le/les bouton/s soient "verts" avant de valider les modifications ( cliquer sur "OK" et/ou "appliquer" ) pour visualisation finale. Résultat de la visualisation finale dans mon cas : Voilà. ^^ ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Pour ton canon ( capteur ~ 22,3 mm x 14,9 mm ) muni d'un téléobjectif de 135 mm de focale, cela donne théoriquement un champ de ~ 9, 44° x 6,32°, ou encore de ~ 567' x 379'. Exemples d'objets qui seraient intéressants à photographier avec ton setup : - Les "Dentelles" du cygne + NGC 6940 : - NGC 7000 + "Pélican" : - M31 : - Nébuleuse "California" : - M42 + IC 434 ( avec la "tête de cheval" ) + NGC 2024 + M78 + d'autres objets ... avec un cadrage "vertical" : ... liste non exhaustive. ^^
  36. 2 points
    Voici la dernière image solaire faite à St Véran. Le vent vient du sud, comme les jours précédents. Généralement un vent de sud est signe d'un seeing difficile. Le meilleur seeing est observé par vent d'ouest. Cela devait être une séance d'imagerie moyenne et j'ai mis un filtre à 450nm, considérant que ce serait plus adapté que le proche UV sous 400nm. A mon grand étonnement, le seeing était excellent. A bien observer les conditions locales, côté sud -est, le plafond de nuages était bas et les vallées recouvertes de nuages... Sous 450nm, il n'y a pas de bande, pas de ligne d'absorption atomique. Sous 450nm, l'imagerie est considérée comme étant en "Solar continuum". J'ai aussi tenté une image du limbe. Alexandre 2019-Aug-24 Solar Netwon T300 F1800 F/D6 Powermate x5 Edmund Optics 450nm, ~10nm FWHM ASI174 Gain 0 Exp 300µs Stack of 45
  37. 2 points
    Merci pour ce reportage. Ca me rappelle des souvenirs. J'étais passé à l'observatoire du Gornergrat il y a une quinzaine d'années, mais je n'étais pas resté la nuit. En 2004, j'étais aussi allé à l'OFXB pour un week end sur la photométrie. A l'époque, il y avait un T 600 dans une coupole Ash Dome, mais je crois qu'il a été démonté depuis. J'ai retrouvé une photo du coronographe et de la lunette de 200 mm:
  38. 2 points
    L'observatoire du Gornergrat (dans lequel se trouve le Kulmhotel) est un peu le Pic du Midi version Alpes suisses, à 4 km de la station de Zermatt, près de la frontière avec l'Italie et à 3100m d'altitude. Le seul moyen d'y accéder est de prendre un train à crémaillère (hors de prix) depuis Zermatt ; Le trajet dure une trentaine de minutes . Nous avons eu le privilège de passer une nuit dans le Kulmhotel. A notre arrivée en fin d'après midi il neigeait et on était dans un nuage, mais le lendemain matin le ciel était dégagé et nous avons profité du spectacle : le Mont Cervin (ou Matterhorn) et autres sommets éclairés par le soleil, les glaciers... Si par le passé l'observatoire a été beaucoup plus actif avec des instruments relativement importants, aujourd'hui une seule des deux coupoles est utilisée. Les universités de Berne et Genève financent un projet à vocation pédagogique. On y trouve un télescope de 60cm couplés avec deux instruments Takahashi ; L'utilisation est faite en remote ou de façon classique. La personne qui nous a fait la visite m'a dit qu'il y avait 60 à 80 nuits claires par an : faut de la chance pour profiter de l'endroit !
  39. 1 point
    Chouette, on voit pas du tout les nuages Bonne soirée, AG
  40. 1 point
  41. 1 point
    Ben si ! Mais j'ai cru à un pixel chaud Bonne journée, AG
  42. 1 point
    Mais t'en a fait combien ? Y a eu des turbulences ou bien ?
  43. 1 point
    Quel diamètre les objectifs de 300 et 500 mm ? Faudrait voir le pouvoir de résolution des objectifs aussi...
  44. 1 point
    Et vlan ! Arrêt du compte à rebours à cause de la météo... EDIT : Ayé lancement réussi !!
  45. 1 point
    Je n'arrive pas à répondre suite à ton CROA, c'est comme si le fil était fermé alors que je vois que Great Gig a pu le faire. Vraiment c'est très bien écrit, très vivant, j'aime beaucoup les petites anecdotes et les vannes !! Le Newton transparent est très curieux, quand au Dobson noir ouch, je crois que moi aussi j'aurais collé des stickers fluo partout, en plus pour un peu qu'il soit sorti en journée ça doit bien chauffer là dedans ! Pour celles et ceux qui sont toujours avec moe, poursuivons : Arf, excellent ! Un Dobson de 150 au (mauvais) goût très sûr : Et encore à côté du mien je le trouve quasi esthétique (mais beaucoup moins rustique) Nous avons l'air peu nombreux à l'image, parce que tout le monde est derrière moi Et un autre de même format, à poil Shocking Lunette Zeiss apochromatique APQ 130, 1m de focale: Je ne suis pas un spécialiste, mais ce truc doit coûter bonbon Il y en a une sur e-bay à 9500€ Très sympa aussi les deux photos de l'environnement boisé qui a une couleur totalement différente selon l'heure de la journée : c'est impressionnant et très beau . Mais cette monture, quelle horreur ! C'est quoi, cette merde ? On dirait des poutres de chantier ! Et ces bidons bleus degueu', tenus avec des sangles ! Y'en a qui doutent de rien ! Ah vi, ça me revient : c'est mon matos… Note : les contrepoids sont usuellement remplis d'eau, mais ça marche mieux avec du vin ou du whisky (surtout vers minuit, quand viennent les premiers frimas). Quelle bonne idée : c'est un peu comme le tonnelet salvateur accroché au collier du Saint Bernard mais c'est le kit spécial astronomie !! (…)ponctué de quelques sourires satisfaits - couverts de la main - si le gars est pathologiquement extraverti. Quand je me suis posé, nous dirons pudiquement que j'ai, euh... attiré l'attention : n'ayant pu utiliser ma perceuse-colonne pour aligner les trous de passage des grandes vis liant les bras de ma balance, j'ai un peu de mal à rentrer lesdites vis dans leurs logements. Il en résulte, quand je m'installe, quelques interjections bien senties (heureusement, les japonais ignorent ce que "putain de merde, fait chier, bordel d'enculée de vis" veut dire), et le staccato régulier des coups de marteau (je ne plaisante pas) nécessaires au réglages fins - toujours ces salopes de vis qui ne rentrent dans leurs foutus trous qu'au forceps - qu'une réalisation technologique de pointe exige. Bref, je n'avais même pas terminé le montage que tout le monde venait me voir travailler : ils sont si exotiques, ces gadjins ! Ah j'adore, j'ai bien ri, j'imagine la scène !! Note : si vous êtes pourvu d'un nez, passez votre chemin. C'est vrai qu'on se demande où le placer même s'il n'est pas très grand Un plan rapproché des deux primaires : ce regard oO de chouette hallucinée, je ne m'en lasse pas.. Quand j’interagis avec la gent locale, je prends toujours bien soin de représenter la France dans ce qu'elle a de plus noble. Avec moi, la diplomatie hexagonale joue sur du velours. Et tout le CROA est à l'avenant : merci Bob, je me suis payé une bonne pinte de rire et en plus je me suis instruite (si, si !!) . Un régal ! J'espère que tu feras d'autres stars party !!
  46. 1 point
    T' avais mis un faux nom j' espère sur ta fiche de présentation ! Lu une deuxième fois, toujours aussi sympa ! Il y a un post qui s' appelle " Quelles sont les musiques qui vous mettent de bon poil ? ". Je l' ai trouvée ici cette musique des mots avec ces introductions, ces crescendos ( crescendi ? ), ces allez gros ( c' est nul, je sais ) , ces appassionato, sa pulsation parfaite et son harmonie sur une mélodie digne d' un maestro ! Allez, je te mets 11 sur 10 comme dans Spinal Tap ! Merci encore et bravo. Je sais, ça fait un peu lèche-bottes, mais on en voit si peu maintenant des posts comme ça. Tant pis pour ceux qui ne passent pas ici .
  47. 1 point
    Original, mais pas si curieux : pour m'être pas mal intéressé à ces cadrans, il existe une grande variété de formes originales ! Voici, pour celui-ci, un lien explicatif : effectivement au Brésil, à Rio de Janeiro.
  48. 1 point
    Ceci étant, si je puis me permettre de donner mon avis sur la question (qui ne me regarde pas ceci étant), d'une part la justification de @jackbauer 2 se tient (quoique de façon un peu branlante quand même, mais bon.... ce n'est pas absurde non plus ou juste rhétorique, du tout), d'autre part et surtout, Jack a lancé tant de fils sérieux et extrêmement intéressants ici, qu'on peut le laisser à l'occasion se lancer sur un petit dada en disant ok et sans lui en tenir rigueur, enfin je crois........ Un petit fil buissonnier de temps en temps, en somme, bon ben pourquoi pas, non ?
  49. 1 point
    Bonsoir, Les alpes avecun newton de 300mm, ce que j'ai et fait régulièrement. Ou mieux encore dans un 600mm SkyVision à 2200m dans un ciel préservé, dans les alpes Suisses à l'observatoire de St-Luc à l'OFXB. J'ai portant fait les RAP, observé dans des 630 et 760 mm la bas,. C'est pas la meme chose que dans un ciel préservé à 2200m d'altitude. Après 30 ans d'astro j'ai pris une claque, été comme hiver! Les dentelles avec des détails de fou, la tête de cheval facile en visuel...les galaxies avec un luxe de détails, des grumeaux, des bras spiraux qui vont loin, la nébuleuse d'orion en couleur... Ce que l'on ne voit souvent qu'en photo. David.
  50. 1 point
    Le C11 n'était pas à température et mal colimaté (bon je sors...)