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Affichage du contenu le plus aimé le 24/03/2019 dans toutes les zones

  1. 14 points
    Salut les amis des nouvelles de Corse la nuit de samedi a dimanche devait être très propice a l'astro d'où ma preparation Donc la veille petit test des tubes sur Sirius et collimation, je m'y suis pris un peu tard et malgré le refroidisseur j'avais des veines d'air de turbulence qui on retarder mes réglages puis Sirius c'est cacher derrière mon toit pas pu finalisé tip top. j'ai mis mes tube dans la voiture pour gagné du temps le matin . une bonne nuit sur le canapé pour pas déranger tous le monde et réveil a 4 heures 20 bein si j'avais su je me serais lever plus tot bigre elle nous laisse pas beaucoup de temps J'ai commencer au C8 le fidèle après avoir jeter un oeil a l'oculaire qui me laissais présager une session plutot banal qu'excellente Voici l'image je pense que la 2x était de trop traitement Asi3 Astrosurface j'ai peut être bourriné un peu Puis j'ai enclencher avec le C11 le pauvre était puni plusieurs fois bein il a pas été gâté a l'oculaire cela me semblai un poil mieux cela se resent peu être a vous de juger j'ai bourrine aussi Au foyer avec La barlow televue 1.8x ir pass 640 ir cut Une petite compo rvb a l'asi 178mm et filtre asi3 Atrosurface même punition sur les curseurs pouvez cliquez mais faut s'éloigné Bonne soirée Sauveur
  2. 13 points
    Bonjour à toustes Bon, comme cette super météo et la Lune ( et quelques mecs aussi ) ont le don de m'agacer un peu, ce matin réveillé de bonne heure et de bonne humeur, je suis sorti . . . pour me faire la Grosse comme tout le monde Mais n'étant pas l'heureux propriétaire d'un balcon magique, ce sera donc une Juju de campagne J'ai donc réinstallé tout le bazar à planétaire sur le M809 ( 200mm à F10 ) avec barlow 2x, ADC ASH et ASI224MC avec son filtre IrCut. En place vers 5h30, pas trop de turbu . . . ben j'ai tiré de 5h44 à 6h15 TL. Après mémère s'est remise à danser la gigue et j'avais assez de mes 7 films à traiter. Traitement normal et trèèèèèèèèèèèèès long des 7 films sur mon dinosaure ! Addition de 6000 images avec AS2, ondelettes avec R6, et fignolage sous PSP. Et j'ai 2 images qui sortent un peu du lot : Vous pourrez également remarquer la présence d'un zigouigoui au-dessus de la tache rouge A 6hO2 : Et à 6h09 : Et je me suis bien sûr amusé à faire une petite animation . . . bio . . . pour les puristes : Et une moins bio avec Winjupos mais plus fluide Voilà les amis, c'est tout pour aujourd'hui Je vous souhaite une excellente soirée, AG Et d'excellentes Mars et Juju aux tireurs matinaux et de fin d'après midi
  3. 10 points
    C'est avec bcp d' émotion que je pose ici ma première photo astro Il s'agit du duo de la Grande Ourse M81 et M82 prise vendredi soir Photo APN Nikon D5500 au foyer d'un Newton 254 f/d 4 sur Neq6 pro avec Goto mais sans autoguidage 76 poses de 30" à 800iso et 3200iso 25 Flat, 25 Darks et 13 offset Pre-traitement Siril et retouche des histogrammes sous photoshop 2019, je suis complètement novice dans le domaine, j'ai pas été plus loin. Je précise que les conditions étaient particulièrement difficiles, lune quasi pleine, lampadaire à 20m et projecteurs de stade à moins de 100m. Ca a été assez sportif de réduire la pollution lumineuse. Meme si c'est assez loin de ce que j'ai pu voir en parcourant le forum, je suis plutôt content de ce que j'ai pu sortir pour une première fois. J'ai aussi tenté M101, mais là la pollution lumineuse est trop présente pour sortir qq chose de correct, dommage on distinguait bien les bras de la galaxie Prochain achat, un masque de bahtinov, correcteur de coma et un filtre contre la pollution lumineuse mais devant la pléthore de filtre, lequel me conseilleriez vous ?
  4. 8 points
    Après la série des géants de l'est, comme je l'avais promis à Norma, j'ai essayé mare Fecunditatis. Assemblage de 11 tuiles avec Photomerge. Avec vos conseils et remarques voila le résultat. C'est un peu hétérogène dans le détail car les conditions évoluaient rapidement plutôt dans le mauvais sens. Un regret : le petit bout qui manque en bas à gauche; je vais l’occuper avec une légende.
  5. 7 points
    salut je poste la full de trois images, et une série de trois d/f/o quand la correction du nom de fichier à été faite ( avec l'aide et les infos de Sauveur ) , le bougre est parti tout seul 1100 pixels et 5500 black sous iris plus rehaussement de couleur : 5500 pixels, toujours avec trois images, trois darks, trois flats et trois offsets.
  6. 7 points
    Dernière prise du CDK 12.5" en France avant son départ dans le désert d'Atacama (Chili). séance avortée à cause de problèmes de météo et de monture, une fois n'est pas coutume il y a peu de temps, pas assez de temps de pose. La galaxie du tournesol, également connu sous le nom de Messier 63 (M63) ou NGC 5055, est une galaxie spirale lumineuse située dans la constellation des Chiens de Chasse. La galaxie se trouve à une distance de 37 millions d’années-lumière de la terre et a une magnitude apparente de 9,3.. Messier 63 est un membre du groupe de M51, un groupe de galaxies dans Cannes Venatici qui comprend également la célèbre galaxie du tourbillon, également connu sous le nom de Messier 51. M51 est la galaxie la plus brillante dans le groupe et M63 est un membre éminent. La galaxie du tournesol est connue pour sa région centrale jaune brillante et balayer ses bras spiraux bleus comprenant des régions actives de formation d’étoiles et des bandes sombres de poussière. La galaxie est très grande en taille, couvrant environ 130 000 années-lumière, une superficie à peu près égale à la taille de la voie lactée. Elle abrite abrite plus de 400 milliards d’étoiles. Des observations en infrarouge ont montré que la galaxie possède une structure de deux bras en spirale. Dans la région interne de M 63, ses bras spiraux sont étroitement enroulés autour du noyau, et ils sont moins étroitement enroulés dans les régions externes. M63 abrite de nombreuses régions d’étoiles récentes, et des nébuleuses d’émission sont situées dans les bras spiraux de la région externe La full et les infos sur astrobin : dernière lumière du CDK12.5" en France : M63
  7. 7 points
    Hello les z"amis , Voici des images faites hier en allant au boulot vers 6:50 Canon 600D + Sigma 70/300
  8. 7 points
    Belle soirée samedi, Mewlon 180 et téléphone a main levée derrière oculaire hyperion 36. stephane
  9. 6 points
    Bonsoir Voici une version C11 de cette nebuleuse qui montre une structure bipolaire très caractéristique. C'est un objet lumineux facile à capturer, bien que ses 2 extensions polaires se montrent plus avares en photons. Son étoile centrale est proche d'une Wolf Rayet, riche en carbone (source : Album de L Ferrero). Cette NP me fait penser à un bonbon papillote à la menthe. J'ai posé 22 x 5 mn à F10 avec la ST10XME et le C11HD, région Lilloise. Traitement Iris & Photoshop La couleur provient d'une précédente version C9. Image 2000 pix : Quelques mesures de seeing sur poses de 2, 4, 6, 30 et 280 secondes. 4 étoiles (les mêmes à chaque fois) L'étoile 1 est la centrale de la NP. Je fais mes pré images de MAP (= mesure de la FWHM) à 3 secondes, ce qui est suffisant pour intégrer toute la turbu, bien qu'ici il n'existe pas de différence significative entre 2 et 6 secondes. A noter que le guidage longue pose altère un peu le seeing, mais la perte (ici environ 0.2" d'arc) n'est pas très importante. L'étoile centrale n°1 de magnitude 14.5 environ est bien détectée à 2 secondes de pose avec un RSB de 17.7 Amicalement Le beau temps revient, je vais pouvoir dépoussiérer le C11 Christian http://www.astrosurf.com/chd
  10. 5 points
    Jupiter avec L'asi 224mc +ADC+barlows 1.6 et 2X. Pas pu régler l'ADC ,la fenêtre dans firecature restait désespérément grise ? Du coup j'ai laissé comme c'était et ça n'a pas l'air si mal. Encore trop de turbulence pour sortir une belle image! Bonne turbu! François
  11. 5 points
    bonjour, à travers un ciel de Merd et quand je vous dit que les avions me gâchent le ciel fichier vidéo car mème en réduisant la taille le fichier .Gif il fait 65Mo. Bonne lecture Paul sur mon iPad la video ne passe pas sur le lien si vous avez une astuce ,je prends. Video sur ce lien http://astropol.pagesperso-orange.fr/soleil23mars19.avi
  12. 5 points
    Bonsoir, Je vous joins ma dernière série traitée de 45 images retenues sur plus de 500 avec AS!3. je pense que c'est ma meilleure image de la Super Pleine Lune? Bonne soirée Christian Pensez à cliquer sur l'image pour la voir plein format
  13. 5 points
    Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une ombre, mais bien de fumées, je reposte ci-dessous le document présenté par @BobMarsian ; on voit la dispersion finale de la traînée sombre qui doit correspondre au début de pénétration dans l'atmosphère. On remarque au bout d'un moment une brève colonne montante rougeoyante façon "champignon atomique" (?). Ensuite, le champignon s'étale, et j'aurais tendance à penser que les vitesses opposées des vents en haute et basse altitude donne l'effet observé... Bref... le jour où un truc pareil tombe pile au dessus d'une grande agglomération, on est mal !
  14. 4 points
  15. 4 points
    Salut à tous, Enfin un peu d'activité sur le Soleil. La tache était très active en Ca K, comme la turbu d'ailleurs. mais on ne va pas bouder son plaisir.
  16. 4 points
    Bonsoir, Je vous joins ma toute dernière série traitée de 45 images retenues sur plus de 500 avec AS!3. Je pense que cette version 4 de la Super Pleine Lune est ma meilleure image sur les quatre séries! Bonne soirée Christian Pensez à cliquer sur l'image pour la voir plein format
  17. 4 points
    Salut Avec 35x5 minutes de luminance. Voici M65 et 66! Deux galaxies qui se passent de présentations! J'ai shooté lors d'une nuit moyen qui sait amélioré tout au long des poses! La couleur ce coup-ci est emprunté à ma dernière visite au AT12in! Newton 16po f4 sur EQ8 QSI 683wsg, Filtre Astrodon L=175 minutes, Sub de 5 min, La couleur provient de ma dernière visite au AT12in Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. Acquisition et prétraitement CCDSoft Traitement final PS CS6 Bon visionnement Martin
  18. 4 points
    Bonsoir à toutes et tous , Hé oui ………….. Newton maison de 400 , miroir SkyVision de 400 F/D 4 en Zérodur , capture avec Genika Astro , traitement avec AS!3 et R6 , Iris et PS . c'est Valère qui va être content ………… MAP...…. ADC ………… rotation de la caméra ……… la totale quoi ………….. GIF de 25 images de Jupiter en RGB le 20/03 de 04h05 à 06h02 TU , 2 Barlow Clavé de x2 + ADC MK2 PA + caméra ASI 224 MC , échan 00.12 ….. F/D 16.05 . la 13 , à 05h04 TU . la 15 à 05h11 TU . la 19 à 05h34 TU . simulation avec Winjupos le 20/03 06h00 TU . Michel
  19. 4 points
    Salut, Ce matin, réveil à 4h, installation du C8 sur l'EQ6 qui attendait sagement en station, le ciel était bien stable, ça ma permis de prendre pas mal d'images, d'abord au foyer du C8 + adc +ASI 120mc, puis une petite animation sur 25mn, un film toutes les 30s : enfin, une image avec la barlow x2 + ADC +ASI 120mc la saison démarre bien Daniel
  20. 3 points
    salut a tous un peu de solaire avec au moins une année sans rien faire soleil d'un calme absolu juste une petite tache une granulation au c8 et du ha pour le disque solarmax 40mm jean marc
  21. 3 points
    Y ka demander... Il reste peut-être un ou deux pixels bien planqués, tu me dis.
  22. 3 points
    Je le crois aussi. Et dans le philosophe aussi, il existe des rêves sans limite Allez, comme c'est dimanche et que le printemps naissant incline à l'optimisme, au renouveau, à la poésie, au regard neuf, une dernière petite extraite de ma "réserve" du 19 mars...revue façon "estampe" Amitiés
  23. 3 points
    En fait, même cette approche est problématique, pour plusieurs raisons. D'abord, si on se restreint à la vitesse de la lumière, il faut commencer par se demander à quelle vitesse on fait réellement allusion. S'agit-il de : celle qui intervient dans les transformations de Lorentz, qui intuitivement fixe la vitesse maximale des interactions causales celle qui intervient dans les lois de l'électromagnétisme, càd qui détermine la vitesse des ondes électromagnétiques celle qui intervient comme facteur de proportionnalité dans les équations de la relativité générale celle qui intervient dans la propagation des ondes gravitationnelles etc. Parler de "variation de la vitesse de la lumière" sans préciser/réaliser de quoi on parle, et par suite, sans préciser la cadre théorique dans lequel on se place ne permet pas de faire grand chose. Il est possible et même facile de fabriquer une théorie dans laquelle le c de l'électromagnétisme diffère de celui de la relativité restreinte : il suffi que le photon ait une masse, auquel cas il n'y a pas une (unique) vitesse de la lumière, mais une vitesse dépendant de la fréquence. On peut cependant avoir des situations où la vitesse de la lumière ne dépend pas de la fréquence, tout en différent de la valeur de la relativité restreinte, mais c'est significativement plus compliqué et le rapport des deux n'est que localement constant dépend alors du champ de gravité local. Il est aussi possible de fabriquer une théorie dans laquelle le c de l'électromagnétisme diffère de celui des ondes gravitationnelle, mais alors c'est une théorie bimétrique et c'est plus compliqué. A cela s'ajoute une seconde problématique à laquelle se heurte cette notion de variation. La vitesse de la lumière, dans son acception usuelle, c'est 299792458 m/s, mais qu'est-ce que signifierait le fait que cette valeur (numérique) varie ? Si on considère l'ancienne définition du mètre, à savoir l'écart séparant deux graduations dans une barre de platine iridié, on peut ramener la définition du mètre comme étant 1010 fois (peu importe le chiffre exact) la taille d'un atome de platine. Jusqu'ici, OK. Mais la seconde est définie par rapport à la fréquence d'un certain type de transition dans un certain type d'atome, et va donc, de près ou de loin, être déterminée par la constante de Rydberg... qui est exprimée en fonction de c (je vous laisse déterminer duquel c il s'agit dans la liste ci-dessus). En fait, même la définition du mètre dépend aussi de c, car le rayon de Borh, qui détermine la taille du nuage électronique, est in fine dépendant de la masse desdits noyaux, qui est déterminée à partir de calculs compliqués de QCD et où intervient inévitablement la vitesse de la lumière (enfin, l'une des). On peut prendre un exemple plus trivial : supposons que l'on utilise comme unité de longueur le Tourne, qui fait dans les 2 m, et comme unité de temps le Sol, environ 45 ans, soit, pour éviter les confusions, 45 révolutions de la Terre autour du Soleil. c vaut, dans ces unités, un truc du genre 2,13x1017 Tourne.Sol-1. Sauf que dans un an (= une révolution terrestre plus tard), c vaudra plus, dans les 2,18x1017 Tourne.Sol-1. La raison de cette variation est simple : ce sont les étalons de mesure qui ont varié au cours du temps (la taille et l'âge de notre cher @Tournesol, si ça n'était pas déjà évident). Bref, parler de la variation d'une constante dimensionnée est en général une vaste blague car il est difficile de savoir de quoi on parle : de la quantité elle-même, ou des étalons d'unités dans laquelle elle est exprimée ? Ce qui a plus souvent un sens, c'est de parler de la variation éventuelle de quantités adimensionnelle, souvent (mais pas toujours), de rapports de quantités de même dimension. Un exemple simple simple est le rapport de masse du proton à l'électron. Celui intervient dans le rapport des fréquences des raies Lyman-alpha (ou n'importe quelle autre raie) entre l'hydrogène et le deutérium. Pour un système suffisamment propre genre un quasar avec strictement rien sur la ligne de visée, on peut observer la raie Lyman-alpha du deutérium, et même si la raie Lyma-alpha de l'hydrogène est complètement saturée, on peut observer une autre raie de Lyman (delta, epsilon, etc) de l'hydrogène, et vérifier que le rapport de fréquence des raies est bien celui observé en laboratoire, ce qui contraint les éventuelles variations de ce rapport de masse... à supposer que celui-ci soit le seul qui intervienne dans ce problème (ce qui, hélas, n'est pas le cas). Au final, la question initiale de ce fil peut se reformuler en se demandant si on sait dans quelle mesure les lois de la physique ont varié depuis le Big Bang. Que ce soient des mesures locales (l'étude des produits de fission du réacteur nucléaire naturel d'Oklo, qui a fonctionné il y a 1,8 milliard d'années), au sein du Système solaire (la strcture d'interne actuelle du Soleil prédite à partir d'un Soleil vieux de 4,567 milliards d'années), les spectres des quasars (z = 1 à 3, disons), le fond diffus cosmologique (380 000 ans après le Big Bang) ou la nucléosynthèse primordiale (entre 1 s et 30 minutes après le Big Bang), il n'y a rien qui indique, avec des limites supérieures très fortes (genre, de mémoire, 10-5 pour la variation relative dans la constante de structure fine), la moindre variation des lois physique. Cela n'assure pas qu'il n'y en ait pas eu, mais cela exclut de façon à peu près certaine que celles-ci aient été suffisamment fortes pour altérer notablement l'évolution de l'Univers.
  24. 3 points
    Bonsoir la compagnie, vu la météo dégeu, un petit souvenir de cette belle région du ciel hivernal... Télescope de Schmidt 208/304/538 de construction personnelle optique et méca après des heures et des heures de taille, de réglages de développement labo et de doutes ! Les plus âgés me comprendront ... Focale 538mm pour un champ de 8° (16x la pleine lune) Pose de 20 min sur film TP 4415 Hypersensibilisé au forming gaz (Nidrac 10) avec 10% d'Hydrogène pendant 26 H à 60° et sous 3 PSI (pression de la cuve). Guidage manuel bien sûr Filtre wratten 92 et révélateur D.19 4 min à 20° Tirage sur papier grade 5 Toute une époque !!! Hiver 1993...aie la claque...!!!
  25. 3 points
    Bonjour la voici faite à l'instant bonne chance
  26. 3 points
    Nuit du 6 novembre au 7 novembre 2018. Terrain d'observation la Canelilla à l'Hacienda des étoiles au Chili, région du Coquimbo. Strock 254/1200 16 observations : 8549 à 8564. Je commence la nuit en observant Mars qui est quasiment au zénith dans le Capricorne. Observation 8549 : la planète Mars. Malgré son diamètre décroissant à 11,3 secondes d'arc, elle me montre beaucoup de détails avec une turbulence moyenne ce qui me change des observations en France, où elle était basse cette année. Les images sont en effet assez stables dans le crépuscule. La petite calotte polaire Sud est vue immédiatement ainsi que quelques nuages sur le limbe. L'observation se fait d'abord sans filtre puis avec le filtre rouge pour renforcer le contraste des formations puis le filtre bleu pour bien confirmer les nuages. Je la grossis directement à 480X. Mes compagnons d'observation Pierre et Bruno sont là, ainsi que Raymond le propriétaire de l'observatoire et du site. Pierre est arrivé en silence derrière Bruno pour demander qui était là et ça a fait sursauter ce dernier, ce qui nous a tous bien fait rire. Le puma des Andes a encore frappé! Puis je commence les observations ciel profond de cette nuit avec déjà la réobservation de plusieurs objets. Observation 8550 : NGC6397. Cet amas globulaire est situé dans la constellation de l'Autel, dit Ara en latin, qui va bientôt se coucher. Il est déjà visible au chercheur 9X50 comme une large tache assez brillante à centre plus brillant. A l'oculaire Nagler 16 à 75X il est aussi assez brillant. C'est une explosion d'étoiles à 75X et 109X où il est déjà très résolu. Quel calvaire à dessiner, il est vraiment très riche! Sur la même carte de l'atlas Uranometria 2000, je glisse un peu plus vers l'Est ce qui vu l'orientation du ciel revient ici à glisser un peu plus vers le haut, pour regarder un autre amas globulaire dans la constellation du Télescope (sous le Sagittaire en déclinaison). Observation 8551 : NGC6584. Dans cette constellation inventée par l'abbé Lacaille, cet amas globulaire apparaît au chercheur 9X50 comme une étoile floue très faible. A 75X, il est assez faible à considérablement faible, bleuôté, et en poussant le grossissement à 150X, je note un début de résolution et des lignes non résolues d'étoiles. Pas mal pour un amas globulaire dont les étoiles les plus brillantes seraient de magnitude 15,5 d'après le Deep Sky Field Guide, catalogue associé à l'Uranométria. Je poursuis mes observations d'objets avec l'amas de galaxies de la Dorade, notamment ses composantes les plus spectaculaires. Je rappelle que cette constellation située vers le pôle céleste Sud est celle où se trouve la plus grosse partie du Grand Nuage de Magellan. En s'éloignant du pôle à partir de cette galaxie satellite, on tombe sur cet amas bien plus lointain. Observation 8552 : NGC1515. Cette galaxie allongée est considérablement faible à 75X, et à 150X les extensions ont tendance à s'effacer. 109X est le grossissement optimal pour voir des nodosités dedans. A proximité, une galaxie satellite orbite autour d'elle, NGC1515A qui est vue VI2 à 150X. Observation 8553 : NGC1566. Cette galaxie spirale est le joyau de l'amas de galaxies de la Dorade. Elle est assez faible à 75X où l'enroulement des spires est déjà perçu. A 150X, le bras Est est vu en vision indirecte VI1 tandis que le bras Ouest apparaît moins facilement en vision indirecte VI2 à 3. J'ai grossi 75X, 109X et 150X pour détailler cet objet alors qu'un peu de fatigue se fait ressentir à quasiment 1h du matin. Je vais me reposer un peu dans l'observatoire à l'occasion d'une pause casse-croûte. Observation 8554 : IC2066. Je grappille cette galaxie VI1 à 109X dans le champ de la précédente. Elle était déjà perçue dès 75X. Je me rapproche d'Alpha de la Dorade pour regarder un couple de galaxies de cet amas. Observation 8555 : NGC1596 et NGC1602. NGC1596 est vue assez faible, très effilée, et a pour voisine NGC1602 qui est très faible et diffuse. Je prends quelques photos à côté avec le bridge Panasonic, avec des temps de pose de 15 secondes à 1600 ISO, et les résultats sont plutôt étonnants avec ce ciel de folie. Observation 8556 : NGC1581. Cette galaxie est faible, petite et allongée à 109X et 150X, avec une turbulence à 1 ou 2. Les images sont de cristal. Je change de constellation, pour me diriger vers les constellations qui correspondent à notre ciel d'hiver, destination la Colombe. Cette constellation se situe au pied sud-ouest du Grand Chien et affleure à peine l'horizon dans nos contrées d'Europe du Nord. Mes cibles dans la Colombe sont deux galaxies très intéressantes. Observation 8557 : NGC1808. A 75X, elle est bleutée et en grossissant plus à 109X sa structure spirale est supputée, puis confirmée à 150X. Un bras Nord est très faible à VI1 tandis que le bras Sud est flou et VI1 à 2. Observation 8558 : NGC1792. Cette galaxie observée assez brillante à 75X est bleutée. A 109X et 150X, elle m'apparaît grumeleuse. Bizarre. L'examen de photos sur Internet le lendemain m'apprendra que c'est une galaxie spirale effectivement très grumeleuse avec plein de nodosités, au point de rendre sa structure spirale peu lisible. Je vais maintenant quitter ces galaxies assez lointaines pour explorer l'une des deux galaxies satellites de notre Voie Lactée qu'on a la chance de pouvoir voir depuis notre site chilien. Il s'agit du Petit Nuage de Magellan dans le Toucan. Observation 8559 : NGC220/222/231. J'observe un enfilement de 3 amas ouverts à 75X, 109X et 150X. Le plus à l'ouest NGC220 est considérablement faible à faible. Celui du milieu NGC222 est faible. Le plus oriental NGC231 est très faible et révèle des étoiles à la limite en vision indirecte 4 à 5 en poussant le grossissement à 150X. C'est un groupe intéressant. Je suis désormais tout seul à cette heure-ci. Il est 4h15 du matin. La seule présence, si on peut dire, est le ronronnement des instruments en remote qui sont tous au travail. Ces instruments sont une nouveauté du site de la Canelilla qui propose l'hébergement de télescope de particuliers ou de clubs. Je poursuis mon exploration des amas ouvert du Petit Nuage de Magellan avec le couple suivant. Observation 8560 : NGC241/242. Ce couple NGC241 et 242 est dessiné à 75X et 150X. Ils sont faibles et minuscules, mais n'oublions pas que ces amas ouverts se situent à près de 190000 années-lumière de nous. Observation 8561 : NGC248/256/265. Nous avons là un mélange d'objets : les nébuleuses NGC248 et 256, et l'amas globulaire NGC265. Plus précisément, NGC248 est très faible et réagit bien en Oxygène 3 et pas du tout en HBêta. NGC256 est considérablement faible et ne réagit à aucun des deux filtres cités. NGC265 reste très faible, diffus et en vision indirecte son centre est plus brillant. Observation 8562 : NGC269. Cet amas globulaire observé à 150X est très faible et très diffus dans l'aube qui est de plus en plus présente. J'arrête là les observations d'objets faibles du ciel profond mais profite encore de l'opportunité d'observer deux belles étoiles doubles. Je les repère grâce au Pocket Sky Atlas, vu que j'ai oublié ma liste d'étoiles doubles australes à la maison, bien joué... Observation 8563 : thêta de l'Éridan dit aussi Acamar. Cette double est brillante à 75X et 343X où elle me montre ses deux composantes respectivement très brillante et brillante, séparées de 8,2 secondes d'arc. Une bien belle double très brillante, assez large mais incolore, avec une turbulence qui par contre se dégrade à l'aube, de 4 à 5 sur l'échelle de Danjon. Enfin, le dernier objet de la nuit est une autre étoile double dans le Phénix. Observation 8564 : dzeta Phoenicis. Cette étoile double du Phenix est inégale et serrée à 75X. Je vais les séparer plus franchement à 343X avec une composante brillante et une composante considérablement faible orangeâtre, séparées de 6,4 secondes d'arc. Il est 5h50, je descends me coucher. La suite des photos touristiques : le 28 octobre 2018 la réserve de Humboldt partie 2. Au nord de Punta de Choros, paysages côtiers magnifiques. Et encore des cactus. Une plage magnifique et vide, il faut dire que l'eau est fraîche ici à cause du courant de Humboldt qui remonte de l'Antarctique. Autre fresque à Punta de Choros, je reconnais nos amis les guanacos. Et le renard de Magellan. Un petit phare au sud de Punta de Choros. Un panorama pour illustrer ce lieu magnifique. Punta de Choros depuis le phare. Goéland Sur une autre plage pleine de coquilles vides, un huîtrier d'Amérique. Pélican. J'ai eu la chance de réunir sur cette photo un pélican, 2 goélands et un courlis corlieu.
  27. 3 points
    merci Sauveur elle arrive dans les arbres il fait beau et doux, hier soir j'ai dormi à cause du temps moche , et pis là, c'est magnifique, l'Apod sera donc pour plus tard c'est évident édit1: soir au lieu de sir, je continue donc ma recherche de la perfection édit2: merci Sauveur
  28. 3 points
    Bonjour la voila faite à l'instant, bonne chance
  29. 3 points
    Bonjour, Il s'agissait de photographier la planète Mercure en plein jour. A environ 15 degrés du Soleil, la clarté du ciel est souvent gênante dans ces situations. Pour la localiser j'ai tout misé sur une bonne mise en station( de jour) , un calibrage de position sur le Soleil puis un simple Goto. J'ai eu beau chercher de Mercure je n'ai point trouvé malgré un tas de précautions. Et pas d'explication à ça : sauf l'histoire de la clarté trop importante. Mystère et boule de gomme. Étant donné que je ne voulais pas passer à table en rentrant bredouille, je me suis rabattu sur la malheureuse Vénus qu luttait contre la turbulence. Et ne gagnait pas je vous assure ! Pas eu de mal à la trouver et celle-là on la voyait aussi dans le chercheur : une fois trouvée. En passant par le Soleil, j'ai tiré au passage le portrait des seules taches juste sur le limbe. Finalement on passe à table sans trop le moral dans les chaussettes quand même. Pour l'alignement de l'image du Soleil, j'ai utilisé AS2 : pas encore de multi-points dans AstroSurface mais il y a encore du boulot avant ce sujet. Les traitement c'est comma j'aime de plus en plus : en quelques poignées de secondes. Bon appétit, on m'appelle pour de vrai. Lucien
  30. 3 points
    D'accord avec toi lyl, sur la dimension contemplative et sur l'importance essentielle (au sens de l'essence de "l'être") de "l'ici et maintenant" : je suis le premier à adorer m'allonger à même l'herbe odorante dans la fraîcheur du soir, pour admirer en toute simplicité le spectacle céleste dans toute sa majesté comme - littéralement - un don du ciel ! Nul besoin d'instrument, même, pour cela : l'oeil nu suffit à nous connecter à l'Univers directement, sans le moindre artifice technologique... Pourtant je ne hiérarchise pas pour autant mes émotions esthétiques vs intellectuelles : je trouve les deux tout aussi fascinantes, tout aussi jubilatoires ! Complémentaires, elles nourrissent autant les unes que les autres ma curiosité et contribuent conjointement à mon épanouissement. Nous autres humains, sommes le produit d'une longue évolution ayant conduit à la conscience : nous appréhendons le monde autant par nos sens que par notre intellect ; c'est d'ailleurs peut-être avant tout ce qui fonde notre humanité, ce dialogue intérieur intime entre le sensible et l'intelligible ? Il sont notre richesse autant que notre singularité ; pourquoi vouloir les opposer ? Qui, de l'outil ou du langage, prévaut dans les mathématiques ? Tantôt l'un, tantôt l'autre, serais-je tenté d'avancer : l'un n'exclut pas l'autre, il me semble. Pas plus qu'un objet manufacturé - le silex taillé de nos ancêtres - n'exclut la main qui l'a façonné ni l'esprit qui l'a imaginé : il est le produit d'une idée traduite en actes. Un ingénieur ne fait rien d'autre que traduire des idées en actes, imaginer des solutions concrètes à des besoins à partir de ses connaissances et de ses moyens. Inventer - pourquoi pas - pour le pur plaisir d'inventer ; mettre un pied devant l'autre pour la simple raison qu'il est dans la nature humaine de le faire, d'aller voir plus loin, d'explorer de nouvelles terra incognita... La Voie Lactée qui surplombe mon ciel d'été d'un horizon à l'autre tel un sillage luminescent, n'est pas seulement une merveille esthétique à contempler : elle questionne profondément ma curiosité intellectuelle, m'invite à vagabonder vers des mondes imaginaires (mais que je devine réels, même si nécessairement différents de la façon dont je peux me les représenter...) Elle m'invite à me questionner sur notre place dans l'Univers, sur la rareté - et qui sait sur l'unicité ? - du vivant ; sur l'universalité de la conscience, sur les édifices conceptuels que notre intelligence a su produire, sur leur rapport avec un réel qui nous dépasse et nous transcende de tellement loin... Elle m'enseigne la grandeur et l'humilité, aussi. L'insignifiance peut-être de ma condition d'humain, mais aussi, certainement, l'incommensurable valeur de ma conscience ! Voilà ce que m'inspire - entre beaucoup d'autres choses que je ne pourrais dépeindre qu'avec des couleurs ou exprimer qu'avec des mélodies - le spectacle stupéfiant de la nature ! Pourquoi y suis-je - y sommes-nous - sensible(s) ? Pourquoi l'invariance - ou pas - de C est-elle une question qui me fascine et qui se prête autant à ma contemplation intellectuelle qu'un beau coucher de Soleil se prête à mon regard émerveillé ? Si tu veux le savoir lyl, il faudra t'interroger à ton tour sur ce qui te fais te sentir si humaine, si consciente, si heureuse de vivre... Vaste programme, n'est-ce pas ?!
  31. 2 points
    Me complaisant dans le ciel profond mode ultralight avec le Sony A7s, et plutôt satisfait des résultats sur les extensions galactiques faibles, je me suis tourné vers un objet mythique. Je vous propose donc le couple NGC 4038 / NGC 4039 "les Antennes". J'ai pu profiter d'un horizon sud bien dégagé sur les plateaux du Haut-Verdon. Newton 300 F4 Paracorr2 Sony A7s. 240 x 30s à 3200 iso. Siril/PS CS5. Je demande de l'aide pour la gestion du fond de ciel toujours bruité et qui contient portant la substantifique moelle de ce que je recherche en extension faible.
  32. 2 points
    Bonjour à tous, ça faisait un bail qu'on n'était pas venu ici par manque de temps mais pour cette image qui nous tient à coeur on revient vous la présenter, rien d'exceptionnel mais c'est un champ quasi jamais photographié, j'ai trouvé une seule image du rémanent de Supernova G296.2-2.8 qui englobe la petite nébuleuse à réflexion IC2966 dans la constellation de la Mouche à la limite de la Carène tout près de Running Chicken Nebula ! Pour la technique: Observatoire remote APO - Chez Alain Maury - Chili TOA150 + Flattener 67: focale 1100mm, échantillonage 1.68" par pixel, champ 1°55' x 1°55' Alta U16M ( KAF16803) à -20° Filtre HaLRVB Gen2. Astrodon Pour l'image : Ha = 30 x 40 min L= 24 x 20min R=V=B= 6 x 20min par couche Monture Mini-OHP et MCMT Guidage par Atik 314L+ en bin2, acquisition 1 sec 25 Darks 25 Bias 9 Flats Chef d'orchestre pour l'acquiz, autoguidage et prétraitement: Prism v9 Traitement: Prism, Iris et CS6. La vignette est cliquable vers les full: En plus dans ce coin, ça grouille d'étoiles, pas facile de faire ressortir le SNR ! Juste pour le fun voici une version avec une grosse érosion d'étoiles : et pour vous montrer la faiblesse de ce rémanent malgré nos 20h de pose, voici notre champ sur cette mosaïque faite par John Gleason en Ha, ça calme ! voilà pour cette fois Bon ciel @+, Thierry APO_Team
  33. 2 points
    Avec un peu de retard, je vous propose ici un petit CROA qui date du 8 mars dernier. Ce soir là, il y avait une soirée publique prévue que je devais animer à l'observatoire de Dinastro, mais la prévision météo annonçait un ciel couvert, et je n'ai donc pas eu de visiteurs... Dommage pour eux, car miraculeusement et contre toute attente, le ciel s'est parfaitement dégagé dès 21h30 ! Du coup, comme j'étais seul, j'en ai profité pour me goinfrer honteusement en solitaire jusqu'à 1h30 du matin . Voici la liste des objets que j'ai pointés ce soir là avec le T305 du club : NGC 2403 : Tout d'abord je suis resté 1 heure sur cette galaxie de la Girafe. C'était le troisième soir de suite que je l'observais car je l'avais pointée la veille et l'avant veille, mais ce coup-ci je l'ai longuement scrutée dans le noir total et dessinée. (On dessine toujours mieux un objet que l'on connait déjà bien.) Je n'ai pas vraiment distingué les bras spiraux, mais l'aspect de cette galaxie à l'oculaire présente de nombreuses zones d'éclat inhomogène. La structure de NGC 2403 est complexe en visuel. J'ai perçu un espèce de "peigne" à trois branches qui se dirigent vers le nord-est, et une bande sombre presque qu'orientée nord-sud. Sur le coup, je n'ai pas trop compris où étaient les bras spiraux la dedans, mais une comparaison ultérieure avec une photo, m'a rassuré en me montrant que finalement, je n'avais pas trop affabulé à l'oculaire : M 81, la galaxie de Bode : Deuxième vedette de ma soirée. En fait, je n'avais jamais pris le temps de l'observer en détail pour elle même, car d’habitude je m'attarde plutôt sur sa superbe voisine M82. Mais ce soir là, je suis resté 1h30 dessus ! Et je suis parvenu pour la première fois à distinguer sa structure spirale à l'oculaire. En fait elle est vraiment immense et superbe. Ses bras spiraux sont accessibles dans le T305. J'ai d'abord scruté le noyau et vu qu'il n'était pas homogène. On peut distinguer deux départs de bras en direction des deux étoiles situées tout près au sud, et aussi un bord plus brillant à l'est du noyau. Ensuite j'ai cherché à repérer les deux bras extérieurs. J'ai d'abord repéré le bras ouest, car il est plus épais, mais par contre en visuel, il s’arrête assez vite. Après de longues minutes d'observation, le morceau de bras à l'est m'est apparu furtivement (à coté du petit groupe d'étoiles). Sur le coup je ne comprenais pas ce qu'il faisait là tout seul aussi loin du noyau. J'ai essayé de le voir en entier, et j'ai vu qu'il s'étendait un peu plus depuis le noyau vers le sud qu'à première vue, mais ne rejoignait pas le morceau isolé à l'est. Bref, comme si il y avait une interruption dans le bras. C'est un contrôle avec une photo après l'observation, qui m'a permis de comprendre ce que j'ai vu, car le bras sud-est possède effectivement une partie beaucoup moins brillante, donc invisible en visuel, ce qui crée l'interruption. Voici mon dessin remis au propre : Ensuite j'ai observé les objets ci-dessous en m'y attardant moins longtemps. Je n'ai pas remis au propre mes dessins, mais voici tout de même la liste et les commentaires que j'ai noté ce soir là : IC 2165 : Petite nébuleuse planétaire dans le Grand Chien de magnitude 12. Elle est d'aspect stellaire à 130x. (le repérage par Blinking efficace.) A 480x, elle est ronde et brillante au cœur. Le tour est légèrement moins brillant. Étoile centrale invisible. NGC 2360 : Amas ouvert dans la Grand Chien de magnitude 7, contenant environ 120 étoiles. La forme évoque une méduse. (Un grand rond avec 6 pattes .) L'amas contient beaucoup d'alignements rectilignes d'étoiles. NGC 2419, le "Vagabond intergalactique" : Amas globulaire dans le Lynx surnommé ainsi en raison de sa distance très lointaine de 300 000 al, soit presque deux fois plus loin que le grand nuage de Magellan ! A l'oculaire, c'est un fantôme d'amas globulaire dans l'alignement de deux étoiles de magnitude 7. Vision décalée efficace. Iota du Cancer : Très jolie double bicolore jaunâtre-bleuâtre de magnitude 4,2 et 6,6 espacée de 30". C'est la jaunâtre la plus brillante. Zêta du Cancer : C'est une incroyable étoile triple ! Je suis très content d'avoir découvert cet objet ce soir là. Au début on croit que c'est une double car on sépare bien à 130X les 2 composantes de magnitude 6 et 5,2 qui sont espacées de 7". Mais il faut grossir à 480X pour se rendre compte qu'une des 2 composantes est aussi une autre double très très serrée, espacée de seulement 1,1" ! Je crois que c'est mon record, je n'avais jamais séparé en visuel une étoile aussi serrée. Enfin on peut dire qu'il y a même une 4ème composante de magnitude 8,5 qui se trouve beaucoup plus loin du trio, à 280" mais qui fait partie aussi du système. M 67 : Amas ouvert dans le Cancer. J'ai compté une centaine d'étoiles environ à 130X de grossissement. Abell 1060 Amas de l'Hydre : Je termine la soirée par un plongeon intergalactique. Abell 1060 est un amas de galaxies situé à environ 190 millions d'années lumières, accessible au T305 pour les amateurs de tachouilles . Il se situe entre deux étoiles de magnitude 7 visibles dans le même champ à 130X. Ces deux étoiles facilitent son repérage mais elles gênent un peu pour voir les galaxies à cause de leur éclat. Je suis parvenu à distinguer un alignement de 4 galaxies sur un axe est-ouest. NGC 3308 (mag 11.9) est la plus à l'ouest, NGC 3311/3309 deux galaxies de magnitude 11,6 trop proches pour être séparées à l'oculaire. Je n'ai vu qu'une tache à leur emplacement. NGC 3312 magnitude 11,9, seule spirale du groupe. Et enfin NGC 3314, la plus à l'est et aussi la plus faible de magnitude 12,7 à l’extrême limite de perception au T305. Voilà pour mon dernier CR . Bon ciel à tous, Yves
  34. 2 points
    Salut Astroman72, Le Samyang 135mm est une merveille. Il y a vraiment de quoi faire avec. Jete un oeil ci-dessous (zoom impératif). La camera est une QHY163m, pixel de 3.8µm. 4h40/56x300s, Samyang 135mm à F/2.8 Essaye à F/2.8 avant de le jeter... Et verifie également que ton capteur est bien à 44mm de ton optique. Laurent
  35. 2 points
  36. 2 points
    J’ai eu la 130 non gran tourismo il y a quelques années. Avec le Mewlon 250, c’est probablement une des meilleures optiques que j’ai eu entre les mains. Au star test je suis monté à plus de 6 ou 7D sans dégradation notable de la figure d’Airy. Au plus une teinte légèrement violette sur le premier anneau. Bon amusement !!!
  37. 2 points
    La nature a du talent. Il faut par contre se tenir à l'affût et surveiller le moindre de ses signes pour en prendre la mesure. Alors que ce mardi soir, après avoir longuement retouché, amélioré un gif destiné aux copains du forum avec le sentiment du "devoir" accompli , que vis-je depuis la fenêtre de la salle de bain? Dame Lune, plus belle que jamais et qui se levant, se trouvait comme saluée régulièrement par une nuée compacte d'oiseaux qui virevoltaient à la lumière de sa majesté! Un vrai meeting aérien... Presque déjà en tenue d'Adam, je dus à la hâte me vêtir, récupérer le fidèle Pentax et depuis la modeste ouverture, mitrailler les artistes en représentation, naviguant d'ISO en ISO, de mode "vitesse" à "sensibilité" (au vu des résultats, je pourrai davantage à l'avenir maîtriser le résultat attendu ) et cela, sur une période d'un quart d'heure à peu près. La nature a du talent, c'est un fait... Juste l'extrait d'une sorte de triptyque , des photos reliées entre elles par la tonalité et les paramètres techniques choisis. Et ça, c'était la lune....sérieuse Amitiés nb: j'en ai d'autres et pis des jolies...à suivre?
  38. 2 points
    On voit bien qu'ici les lumières ne voyagent pas à la même vitesse ...
  39. 2 points
    Ah Non ! Toi t'es un mec sympa.
  40. 2 points
  41. 2 points
    bonjour Arabsat-6A 7 avril 2019 23h36 CET
  42. 2 points
    Je te trouve hyper violent pour @Alain MOREAU... C'est pas sympa.
  43. 2 points
    ...C' est formidable !!! Jean Marc
  44. 2 points
    Bah, ça reste un sympathique champ galactique Et le trio du Lion sera bien plus facile à faire Bonne soirée, AG
  45. 2 points
    Je mesure 7 km de diamètre à l'image. Il doit déjà s'agir du diamètre du champignon. C'est compatible avec les valeurs tabulées pour une explosion nucléaire de 173 kt TNT... modulo plein de simplifications !
  46. 2 points
    Une soirée ou tu veux le tester, tu me préviens et je te prête le mien (un astronomik) Comme ça tu peux tester les deux de tes propres mains (yeux) sur la même cible et le même ciel 😉
  47. 2 points
    C'est qu'on est des bons.... Quelle modestieeeeee ! Coté boulot oui c'est du boulot mais il y en a qui ont déjà fait beaucoup plus fort. J'ai repris les pétouilles à partir des originaux et l'image est désormais sans ce type de défaut. Mais je n'ai pas compris l'origine, ce n'était pas des zones de soudure et sur les originaux c'est tout bon. Un peu de gratte-neurone ça fait du bien.
  48. 2 points
    C'était le bon temps... il a peu mais je l'aurai...
  49. 2 points
    Ha bon ? Ha c'est bien dit, j'adhère tout à fait à ce propos Puis vient ce vertige existentiel qui te prend littéralement aux tripes et donne cette ambiance quasi métaphysique aux heures passées sous les étoiles... enfin ouais... je suis un peu un allumé, je sais
  50. 2 points
    Je pense qu'il l'est, oui (à moins qu'il s'agisse d'un effet de parallaxe ?) Ce qui m'impressionne encore plus, c'est l'échelle figurant sur l'image : cette boule de feu mesure 10km de diamètre en ordre de grandeur ! Fantastique image !