Classement

Salut, Le 28 novembre, je lance une série sur Jupiter, mais ma caméra était couverte de poussières, trop proche de capteur, les flats fonctionnent mal quand c'est collé trop sur le capteur, enfin bref ! Après un petit essai en UV sur Jupiter tant bien que mal: Pour de l'UV cela me semblait pas mal ! la turbulence était particulière, on avait l'impression d'être brouillé mais à l'empilement (AS4! au passage, bien rapide le bougre) j'ai quelques chose de potable. Je file sur Uranus, cible bien plus petite qui me permet de passer entre les taches! Exposition 67ms en ir610 gain à 70% avec la P1 Saturn: j'ai eu la chance de pouvoir faire une petite animation de 1 h 15, j'ai ajouté la trajectoire des satellites : puis j'ai installé la P1 Uranus pour faire une couleur : Exposition 60ms en ircut gain à 60% avec la P1 Uranus (Miranda n'apparait pas, le seeing c'est un peu degradé) Materiels d'acquisitions: Télescope newton F4 Powermate 5x Player One Saturn (IMX533 sqr) Player One Uranus (IMX585 c) Raf 8 IR610 et Ircut pour la couleur Stéphane

Hello, Et oui, une aventure à laquelle j'ai participé grâce à des collègues qui m'ont fait confiance pour rejoindre la fine équipe en charge de l'étude, du suivi des tvx et du remontage et pour finir de la remise en service de ce bel instrument, probablement pour début 2024 si les augures sont favorables. Le principe du nettoyage est assez simple, on part d'une optique qui est démontée depuis 20 ans environs, entreposée dans une pièce pas du tout prévue pour accueillir un tel objet. Donc première passe, l'aspiration des plus grosses poussières, toiles de soie, copeaux de bois et autres éléments de taille centimétrique & millimétrique. Puis avec la pulpe des doigts on passe délicatement sur la surface toujours bien mouillé pour que le reste des poussières roulent et se fassent expulsées par lavages successifs. Ensuite l'éponge carrée bien humide, on applique doucement pour décoller les plus tenaces, un peu de produit vaisselle y aide beaucoup. Avant dernière étape à l'éponge naturelle, on fait chanter le verre, humide toujours mais moins pour finir la surface. Enfin la lingette eau alcool IPA pour chasser l'eau et retirer définitivement tout corps gras. Ultime raffinement, la soufflette, mais cela dit toujours délicat pour ne pas faire un point de givre. Le remontage a été moins difficile pour le doublet optique que pour le doublet photo. En joint quelques images en vrac, vous saurez remonter le fil des événements Ciao Cyrille

Bonsoir, La belle galaxie NGC7331 et le Quintett de Stephan tout proche sont un grand classique automnal et une cible photographique un peu mythique, surtout le Quintett qui est tout de même assez faible. Je l'avais tenté plein d'enthousiasme au Quattro 200 mm dès 2021, sur la base de poses de poses de 5 min et voulais imager à nouveau le champ mais avec des poses plus courtes et uniquement durant les nuits conciliantes côté turbulence. Fort heureusement, la météo de l'automne 2023 l'a été et j'ai donc le plaisir de vous présenter la nouvelle mouture obtenue : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Sur 8 nuits les : * 13/14, 14/15, 18/19, 22/23 septembre * 07/08, 08/09, 09/10 et 13/14 octobbre 2023 464 poses de 90s retenues à -10 ou -15°C, Temps d'intégration de 11 h 36 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif : 1,25"/pixel En 2021, j'avais eu plein de soucis de colorimétrie, les nouvelles fonctions implémentées depuis dans Siril rendent le traitement nettement plus agréable Pour autant, je trouve que cà reste un champ non trivial au traitement et j'ai pas mal tâtonné pour arriver à ce résultat... Je vous invite à parcourir la full en pleine résolution, il y a vraiment beaucoup de galaxies dans le champ, outre les plus célèbres Pour les plus pressés, voici quelques crops : 1. NGC 7331 et ses copines 2. Le Quintett de Stephan 3. et NGC7343 que je trouve très jolie aussi Je suis content du résultat obtenu et ne suis pas sûr d'être capable de pouvoir faire mieux avec ce setup. J'espère que cette seconde mouture vous plaira aussi. Très bonne soirée à toutes/tous (je n'ose plus écrire "bon ciel" avec la mtéo du moment ) PS: le champ annoté avec ASTAP qui n'identifie pas toutes les galaxies

Salut les Astrams, Tout d'abord ce n'était pas prévu qu'il y ait du soleil aujourd'hui. Alors autant lézarder à l'oculaire du 300 et là surprise, de multiples îlots de taches sur l'astre de jour! Du coup j'ai préféré faire une vue en entier à une centaine de fois. Dessin au critérium 0,5 sur canson blanc : Un peu plus près : Au nord-est : À l'ouest : Bon ciel Lolodobs ça le dévoreur de monde 👽

yestarday evening, Seeing was good for the 8", but not very so good (it looks) for the 10" VMC first image C8EdgeHD, zwo ADC, AP Baradav setted at 1,8 x , ASI224MC, IR/UV cut AsiStudio, AstroSurface Winjupos, derotation of 3 videos of 60 s same setup for the VMC260 (second image)

C'est déjà remonté. J'ai fait un petit coup de drone pendant les opérations. Et pour les abonnés, il y a le reportage complet sur le site de Ciel et Espace

Depuis que je fais de l'astrophoto j'ai toujours aimé shooter vers la constellation d'Orion. Mes images ne sont pas équivalentes à ce que l'on trouve mais en voici quelques unes en aperçu de la plus récente à la plus ancienne. XavS

ESO a publie quelques unes de mes photos

Reportage sur le site de C&E avec de nombreuses photos (pour les abonnés) https://www.cieletespace.fr/actualites/la-grande-lunette-de-meudon-retrouve-ses-lentilles

Bonjour les Astrams Dans les tentatives qui me titillent depuis un moment, tirer le portrait de cette dentelle de près était tout en haut de ma liste... ...Je souhaitais m’immerger dans ses belles volutes si ensorcelantes en visuel... (un régal répété de multiples souvenirs au beau Dob 635mm) La petite histoire Là aussi, mes tentatives passées avaient tournées court... en 2021 au DSLR non défiltré, mes pauvres 4H de poses, pourtant à pleine ouverture de ma "lunette 150/600" @F4, n'ont rien donné de convainquant... Quelques essais au C11HD en nomade m'avaient convaincu de l'intérêt d'un revenir avec un peu de temps... ...c'est chose faite, avec quelques 31 sessions d'acquisition, un peu tardives dans la saison... j'arrête donc là, pour cette version L’acquisition : "Compacte", puisqu'elle c'est déroulée en seulement 2 mois : sur Octobre et Novembre 2023 Vu le coté tardif, je commence avec cette version par une petite mosaïque de 2 tuiles cote à cote en largeur, pour capter tant bien que mal le plus gros de la belle ! Après quelques tests, j'ai choisi de mettre l'accent sur les datas Ha, puisque les signaux OIII sont bien puissants sur cette cible. Premières impressions perso: J'y retrouve avec bonheur les volutes en OIII, avec leur douceur... et découvre la partie Ha, invisible en visuel => Bien plus déchirée, fragmentée que sa compagne... en Ha, je me régale du grand "tunnel" tout à droite, toux doux, lui, qui contraste avec les déchirures du centre de l'image ?! Le setup : CP "RemoTeam" En résumé : Une 6200MM éclairée par un C11HD porté par une 10Micron GM1000, le tout piloté via Eagle en remote au sud de l'Espagne Le traitement: C'est un mix Ha+OIII avec des étoiles RVB. ...Nouvelle tactique pour le mix Ha & OIII : ce n'est pas un classique HOO, ou l'on attribue le Ha au R et le OIII au V&B : Pour approcher au plus juste les couleurs j'ai déduis l'information couleur à respecter aussi précisément que possible de l'image RVB (calibrée par le processus SPCC de pix à l'aide des couleurs des étoiles mesurées par spectro par le satellite GAIA) PS: Fond de ciel calibré entre 20~21/255 Le mot de la fin: A mon sens, elle mérite d'y retourner pour compléter la mosaïque et lui offrir "l'espace" qu'elle mérite ...à l'année prochaine la belle ! La Version light, recadrée : La Grande, complète (à voir en grand, avec échelle de calibration en haut à droite) pour la balade dans les volutes Bonus Pour rire: Portrait robot de l'étoile 52Cyg, vous savez, celle au centre qui vient nous baver partout sur l'image et compliquer le traitement ?! ...et bien paf, voila la coupable ! ...Ou plutôt LES coupables, car se dévoile ici une complice, qui se cachait dans son halo ! (reprise de la pile RVB pure avant étirement de l'histo/calibration etc.) Est-ce sa compagne officielle, 52Cyg étant classée comme une double... ou une simple superposition visuelle ?! ( je ne sais point...) Les autres images de CP :

bonjour a tous comme d'hab, jeté de monture sur la terrasse ,mais ce coup ci un ciel limpide ( faire une croix dans le calendrier ) deja a l'oculaire , ça m'a calmé , wouaowww, une image de jupiter splendide...... ni une ni deux , la 662 au cul du cassegrain, premiere SER pas top car encore basse , puis vers 20:30 , jamais eu une image comme ça a l'ecran du coup j'ai mitraillé et obligé d'arreter, plus de place sur le DD , pour une fois, fallait vraiment pas rater ça je pense n'avoir jamais eu de conditions aussi bonnes , j'ai jeté 3 SER du debut, le reste, que du regal.... tout est dans le titre le ciel, le ciel , le ciel souvent a m'acharner sur la collimation , non, c'est bien le ciel qui decide , meme si un peaufinement de la collime eut été nécéssaire, mais la pas le temps il m'en reste des tas a traiter, mais chaque chose en son temps je vous presente un 1er jet dont une dérotation de 12 images, je pense avoir été gourmand entre les laps de temps, a revoir ! cassegrain 200mm ZWO 662 Great Polaris firecapture autostakker astrosurface a plus olive

Super @Superfulgur d'avoir mis cette image d'Euclid en IR ! Je me souvenais justement de l'image publiée en 2013 (déjà !!) pour les 23 ans de Hubble : https://esahubble.org/images/heic1307a/ Pour ma part, je découvrais la tête en IR, et le relief m'avait vraiment scotché. Beaucoup moins de champ mais quelle image quand même ! Et déjà, plein de galaxies en transparence. Je mets un aperçu ici :

Bonsoir à tous ! Je vous livre une image toute fraiche, prise au C11. C'était assez inespéré. Le seeing était très moyen en début de soirée .... puis les nuages sont arrivés. Je m'apprêtais à ranger le télescope, et une trouée dans les nuages est soudainement apparue. Je regarde à nouveau Jupiter ...le seeing est bien meilleur ! J'ai juste eu le temps de faire 2 Ser de 2 min, avant que les nuages ne viennent boucher définitivement le ciel. Voici le résultat du traitement du meilleur des deux Ser. Pour les détails techniques : - C11 sur EQ6 - Barlow 2X, ADC Zwo, IR-cut - Player One Mars-C - Un seul Ser de 2 min traité sous AS!3 (60% des images retenues) Fabrice Une version 3 EDIT : un essai de version 2, avec traitement Wiener et Ondelettes sur Jupiter, et traitement différentiel sur le satellite afin de réduire le halo. Version 2 Version 1

Salut ! Le Soleil du 11 novembre montrait une belle activité avec pas mal de filaments sur le disque, quelques taches solaires sur le bord ouest de notre étoile (AR3483 et AR3477), et deux belles protubérances sur le limbe. Malgré la forte turbulence atmosphérique qui sévissait ce jour là ce matin, j'ai tenté de prendre quelques images avec la caméra Altaïr GPCAM3 290M que j'ai installé sur la Lunt 40 mm BF600. http://splendeursducielprofond.eklablog.fr/le-soleil-taches-et-protuberances-c31586904

c'est l'apod du jour On flight day 13 (November 28, 2022) of the Artemis I mission, the Orion spacecraft reached its maximum distance from its home world. Over 430,000 kilometers from Earth in a distant retrograde orbit, Orion surpassed the record for most distant spacecraft designed to carry humans. That record was previously set in 1970 during the Apollo 13 mission to the Moon. Both Earth and Moon are in the same field of view in this video frame from Orion on Artemis I mission flight day 13. The planet and its large natural satellite even appear about the same apparent size from the uncrewed spacecraft's perspective

Salut Une image du 26 Nov au T1.2m de l'OHP.

Bonjour, Remarque particulièrement pertinente puisque qu'elle est finalement démontrée par les images... Quelques nouvelles vues de Dinkinesh et de Selam et reponse à une question posée Par Bernard : Anaglyphe de Hungry4info du "couple" (UMSF) Deux animations, la première de Dinkinesh seul, la seconde de Selam semblant apporter la preuve que ses deux composants en rotation synchronisée constituent bien un binaire en contact :

Le miroir aujourd'hui en direction de la région parisienne Quel aventure les amis !!

Voici ma prise du jour (29 Novembre 2023). 35x40 secondes (c'est tout ce que je peux faire avant qu'elle ne disparaisse derrière le bel arbre qui m'apporte de l'ombre bienveillante en été...). Toujours avec le C11 en mode hyperstar et la 533MM Traitement à l'arrache (pas de darks, ni de flats ni d'offsets) avec iris. La lune s'en va, mais les nuages reviennent Il faudra probablement attendre Lundi ou Mardi pour ma prochaine fenêtre de tir. jf

Bonsoir à tous deux images de notre étoile Soleil assez bas avec des passages nuageux Bon ciel Patrick

Jupiter et sa lune prise a la Lunette de 203 mm Apo Fluorite avec Barlow 3X et camera Altair 178 C

Ok, bon, c’est bien : le truc rotationne et révolutionne. C’est du bon boulot observationnel avec un engin dont ce qui impressionne le plus est assurément la performance remarquable De là à qualifier la chose de "révolutionnaire"... Je verrais bien des révolutions plus radicales quitte à révolutionner l’astrophysique ! Que la physique gouvernant les lois de la gravitation et les dynamiques d’accrétion ne diffère pas monstrueusement dans les galaxies voisines (et même lointaines) de celle qui sévit dans la nôtre, n’est pas de nature à bouleversifier ma vision du cosmos en ce qui me concerne ! Un peu de sobriété et de modération ne nuirait pas à la qualité du propos pour une fois : cet abus immodéré de superlatifs à tout bout de champ - quant il ne confine pas carrément au ridicule - finit par lasser les plus enthousiastes, dont je suis pourtant ! Faut pas charrier, tout de même ! Signé : Alain, bon à rien, médiocre en tout, qui se réserve de signer des papiers aussi tonitruants quand le destin de l’Univers entier en dépend !

salut valère ! voici mon traitement avec tes trois fichiers ! juste des wavelets ! bon ciel ! paul

Ma dernière version de 12/2020. Pas reshooté depuis... 53x300s (4h25) / 55 darks. TS 76EDPH ASI2600MC: gain=100 / T= -20°C Optolong L-Pro Autoguidage DO / ASI290MM mini Traitement Siril et GIMP.

J'en avais parlé page 18 : (traduction automatique) https://www.eso.org/public/announcements/ann23020/ Inauguration de l’observatoire Rolf Chini Cerro Murphy Aujourd’hui, lors d’une célébration au Cerro Murphy dans le désert d’Atacama au Chili, le Centre astronomique Nicolaus Copernicus de l’Académie polonaise des sciences (CAMK), en collaboration avec l’Observatoire européen austral (ESO) et d’autres entités, a inauguré le nouvel Observatoire Rolf Chini Cerro Murphy. Hébergé au sein de l’Observatoire de Paranal de l’ESO, l’Observatoire a fait l’objet d’une reconstruction majeure depuis 2020 et est prêt à recommencer les observations scientifiques, marquant ainsi un nouveau chapitre de son histoire. L’inauguration de l’Observatoire Rolf Chini Cerro Murphy célèbre le début des opérations scientifiques de trois nouveaux télescopes optiques, qui rejoindront les installations existantes pour explorer la vitesse d’expansion de l’Univers. L’Observatoire est dédié au projet Araucaria, une collaboration entre des astronomes du Chili, des États-Unis et d’Europe, axée sur l’amélioration de l’étalonnage de l’échelle de distance extragalactique, une combinaison de méthodes par lesquelles les astronomes mesurent la distance des objets dans tout l’Univers. Les données recueillies à l’Observatoire seront importantes pour déterminer avec précision le taux d’expansion de l’Univers. Situé dans le désert d’Atacama, haut et sec, les conditions d’observation sont parmi les meilleures au monde. En plus de partager un ciel immaculé avec d’autres télescopes de l’ESO — l’Extremely Large Telescope (ELT) de l’ESO est en construction sur le Cerro Armazones voisin, et le Cerro Paranal, où se trouve le Very Large Telescope (VLT) de l’ESO, n’est qu’à 20 kilomètres — les installations séparées partageront des ressources telles que des câbles à fibres optiques pour l’Internet et les routes d’accès. Outre le renouvellement des capacités scientifiques de l’Observatoire, l’inauguration marque également une nouvelle ère dans son fonctionnement. En 2020, la direction a été transférée de l’Université de la Ruhr à Bochum (RUB) et de l’Université catholique du Nord (UCN), qui la dirigeaient conjointement depuis 2005, au CAMK. Anciennement appelé l’observatoire de Cerro Armazones, le nouveau nom rend hommage à Rolf Chini, professeur à la RUB à qui l’on attribue la création et le développement de l’observatoire, et de Cerro Murphy, la colline sur laquelle il se trouve. Les nouveaux télescopes optiques comprennent le télescope de 1,5 mètre Janusz Kałużny, pour l’imagerie et la spectroscopie à haute résolution, ainsi que le télescope de 0,8 mètre Zbigniew « Zibi » Kołaczkowski et le télescope de 0,6 mètre Wojtek Krzemiński, tous deux pour l’imagerie. En outre, un nouveau télescope de 2,5 mètres, le plus grand télescope polonais à ce jour, sera ajouté à l’Observatoire, dont le début des opérations est prévu pour 2025. Parmi les opérations précédentes de l’Observatoire, citons le système d’imagerie infrarouge (IRIS) de 0,8 mètre, un imageur infrarouge, et la BMK10k de 30 centimètres, une caméra robotique à grand champ exploitée par l’Institut Leibniz d’astrophysique de Potsdam. Au pied de l'ELT en construction :

Bonsoir, Avec 103P/Hartley 2 encore jolie mais sur le déclin désormais, puis C/2023 H2 (Lemmon) qui plonge dans l'hémisphère Sud, il faut trouver une nouvelle belle chevelue à suivre ! Je voulais attirer votre attention sur la petite périodique 62P/Tsuchinshan qui est déjà une cible intéressante et passera au périhélie pour Noël Ce n'est pas une comète hyper brillante mais elle restera visible plutôt en seconde partie de nuit pendant plusieurs mois et devrait briller vers m1=8 en fin d'année, c'est encore mieux que lors de son passage précédent en 2017 où elle n'avait pas franchi la magnitude 10, elle revient en effet tous les 6,2 ans. Sa montée d'éclat est rapide : © Seiichi YOSHIDA : http://aerith.net/comet/catalog/0062P/2023.html et voici à quoi elle ressemblait il y a pile un mois (je n'ai pas encore traité les images plus récentes du mois de novembre...) : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering 1 pose sur 2 Nuit du 21 au 22 octobbre 2023, de 00h57 à 02h24 utc 75 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 15 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel La comète présente une chevelure déjà assez large : 6.6' de diamètre, sans queue apparente. Les mesures photométriques donnent : m1 = 11.4 ( rayon de 4' ) m2 = 16.5 ( rayon de 6" ) Comme l'avait annoncé @biver , elle est passée près de la comète 29P/Schwassmann-Wachmann 1 à la mi-vovembre, donnant une belle conjonction et par chance, il y a eu de belles éclaircies ici cette nuit-là : Je ferai un post dédié, plus tard, quand je trouverai le temps de traiter tranquillou les acquisitions Bonne soirée et bon ciel à vous.

Salut les ami(e)s, malgré le peu de trous dans les nuages hier soir, je décidai quand même d'ouvrir l'abri, pour commencer ce fut folklorique entre 21H00 et 22H00 en gros, je filmais bon an mal an Jupiter qui apparaissait de temps en temps à travers les nuages. Mais des fois le ciel réserve de grosses surprises étonnantes ! Fabrice était dans la même situation apparemment. Je vous propose d'abord non pas une animation mais une vue image par image, car les sers étaient très espacés par moment avec une modification des paramètres en permanence ! Cassegrain de 250mm + ASI120MC au foyer. Sers avec un nombre d'images très variable entre 20H56 et 22H06, 300 à 1000 images retenues par film dans AS3, traitement avec Astrosurface. Je ne savais pas trop où m'arrêter dans le traitement ! Les images sont un peu dures mais bon. Gif à la taille de 100% : Puis un gros trou m'a permis de faire 8 sers enchainés de 1 minute entre 22H14 et 22H22. ça fait quelques années que j'ai obtenu de telles images ! Cette fois ci, tous les paramètres sont redevenus identiques. 4400 images par film, 1000 retenues par film. Compromis avec le bruit comme d'hab pour chopper la substantifique moelle. Le gif à la taille de 130%, c'était tentant : La meilleure image ( 22H17 ) avec un traitement plus raisonnable : Taille 120% : Voici un bout de ser (200 images ) du milieu de l'animation qui montre pourtant des conditions pas supers top ! Astrosurface est un logiciel absolument miraculeux ! Merci encore Lucien. jupiter22H17.bmp

Bonjour à tous, Les huit galaxies M84, M86, NGC 4477, NGC 4473, NGC 4461, NGC 4458, NGC 4438 et NGC 4435 composent cette chaîne découverte par Benjamin Markarian au début des années 60. Il n'a pas découvert les galaxies mais le fait qu'elles sont liées par un mouvement commun. Je n'ai pas trouvé d'info là-dessus mais ca sous-entendrait qu'elles doivent être géographiquement proches et subir à peu près les mêmes forces de gravité. Il y a plein d'autres petites pépites dans ce champ mais pas associées à cette chaîne de galaxie, juste une superposition apparente par coïncidence depuis notre point de vue. J'ajoute encore une fois que Siril devient un outil de traitement formidable et de plus en plus complet. C'est d'ailleurs la première fois que je ne fignole pas mon traitement dans PS. Merci à tout ceux qui participent à ce projet et notamment @Cyril Richard, @vinvin, etc. Je vous invite si vous avez un peu de temps à aller zoomer (un peu) dans la full, je suis assez content du résultat avec la résolution d'un instrument de seulement 76mm: https://telescopius.com/pictures/view/171505/deep_sky/markarian-chain/galaxy/by-tof_astro Bon voyage Image jpg: 77x180s, ASI2600MC pro, TS 76EDPH f/4.5 (f = 342mm), filtre L-Pro, champ = 3°56' x 2°38' / échantillonnage = 2.26 arsec/pix, AZ-EQ6. Version annotée (merci Siril): Je laisse aussi un petit crop des mes objets préférés de ce champs (cherche et trouve avec tes enfants si tu veux t'amuser ): . M88: . NGC4298/NGC4302: . NGC4435/NGC4438: . NGC4402: . NGC4388: . Et la toute mimi NGC4440:

Bonsoir, Comme à l'accoutumée, une photo qui date un peu. Jamais je n'arriverai à rattraper mon retard dans mes traitements Donc une prise de vue qui s'est étalée sur 5 mois avec 9 nuits au total. C'est la première fois que je pose aussi longtemps sur un objet, avec 37h05 de pose... du moins, c'est que je pensais avant le traitement. En effet, j'ai dû éliminer 293 poses des 445 que j'avais au total, soit un temps de pose final de 12h40. Il s'avère que j'ai un problème de mise au point qui se décale au fil de la nuit avec mon setup. Le coupable est très certainement le porte oculaire. Il faudrait que je me penche sur comment le resserrer. Comme quoi ça a du bon de traiter ses photos le plus vite possible, parce que ça veut dire que toutes les sessions que j'ai faites depuis mai 2022 ont le même souci. ---------------------------------------------------------------------------------- Setup utilisé : - Triplet APO TS 80/480 à f/6 - Canon EOS 500D à 1600iso, défiltré partiellement + filtre clip L2 Astronomik - AZ-EQ6 autoguidage avec DO et ASI120MM-S - 152*300s poses de retenues sur 445, soit 12h40 ---------------------------------------------------------------------------------- Et voici la photo : Et la full est ici : https://www.astrobin.com/ozhr75/ Et je vous laisse avec mon mouvement préféré de la Symphonie Du Nouveau Monde de Dvořák :

Il très difficile en double stack d'avoir le Soleil uniforme sur tout le disque, surtout au foyer. Quand j'utilise la Barlow x3 le problème disparait Je n'y pense pas trop d'augmenter la luminosité sur les protus J'ai refait le H alpha avec Gimp sur les protus et j'ai mis de la couleur pour ceux qui aiment.

Salut les Astrams, Hier soir c'était planétaire ! Avec deux copains de l'association d'astro on est allé voir Mars Express de Jérémy Perrin. Un superbe animé polar de SF avec plein de robots et un scénar assez captivant. Les graphismes tirant sur le manga étaient somptueux. Là dessus en sortant le ciel était dégagé, alors j'ai spidé à vélo de course pour rentrer afin de ne pas rater le transit d'Europe devant jupi avec la GTR. Au Dobson 460 + bino à 175X, dessin au crayon de couleur sur gabarit : Je savais que les nuages reviendraient donc tout c'est fait en une heure. Bon ciel Lolodobs le dévoreur de monde 👽

Ce qui est nouveau ici, si je comprend bien, c'est que que l'étoile et son système est révélée optiquement, plutôt que d'être enfouie dans le matériau natal, comme déjà vu chez les jeune étoile massive dans la voie lactée. Les auteurs supposent que ceci c'est la conséquence de sa formation dans le nuage de Magellan qui est de faible métallicité et de faible teneur en poussières. Donc ca donne une perspective unique dans la formation du disque circumstellaire. Ceci dit je suis d'accord avec toi Alain, ces communiqués de presse sont toujours survendus. Les services de presse des instituts en font trop, et c'est un peu ce qui est attendu d'ailleurs. Dans ma modeste expérience, quand en tant que chercheur tu essaie de tempérer un peu on t'explique du côté des services presse qu'il faut vendre le machin. Et en discussion directe avec des journalistes ont voit tout de suite l'intérêt baisser en flèche... Jean-Philippe

J'ai tenté de respecter la teinte de chaque "couche" au mieux, et de l'affecter à tout le signal reçu... je pourrais te faire une version en atténuant leur saturation naturelle ... ...et en filtrant moins les étoiles... mais si je les laisse saturer, je vais y perdre leur couleurs au moins au centre. Par contre elle sont "toutes là", (dans la limite de magnitude captée) juste limitée à la conservation de leurs couleurs Je tente de vous monter une version en désaturant les couches OIII et Ha & en mixant un peu plus d'étoiles (issues de la couche OIII):

Les prévisions donnent un Kp de 6 le 1er entre 3h et 6h, et Kp=7 entre 6h et 9h UT... c'est plutôt donc pour l'Amérique du nord cette fois-ci, mais on surveillera cette nuit entre deux flocons et ciel plombé de nuages bas et froids... Enfin, plus le paquet de CMEs arrive tôt, plus le spectacle risque d'être intense... https://www.swpc.noaa.gov/products/3-day-geomagnetic-forecast

https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Cheops/ESA_s_Cheops_helps_unlock_rare_six-planet_system (traduction automatique) Le satellite Cheops de l’ESA aide à déverrouiller un système rare à six planètes Le satellite CHaracterising ExOPlanet (Cheops) de l’ESA a fourni des données cruciales pour comprendre un mystérieux système d’exoplanètes qui laissait les chercheurs perplexes depuis des années. L’étoile HD110067 se trouve à environ 100 années-lumière de la Terre dans la constellation septentrionale de la Chevelure de Bérénice. En 2020, le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) de la NASA a détecté des baisses de luminosité de l’étoile qui indiquaient que des planètes passaient devant elle. Une analyse préliminaire a révélé deux planètes possibles. L’une avec une période orbitale de 5,642 jours, et l’autre avec une période qui n’a pas encore pu être déterminée. Deux ans plus tard, TESS a observé à nouveau la même étoile. L’analyse des ensembles de données combinés a exclu l’interprétation originale, mais a présenté deux planètes possibles différentes. Bien que ces détections soient beaucoup plus certaines que les originales, il y avait beaucoup de choses dans les données TESS qui n’avaient toujours pas de sens. C’est à ce moment-là que Rafael Luque, de l’Université de Chicago, et ses collègues ont commencé à s’y intéresser. « C’est à ce moment-là que nous avons décidé d’utiliser Cheops. Nous sommes allés à la pêche aux signaux parmi toutes les périodes potentielles que ces planètes pourraient avoir », explique Rafael. Leurs efforts ont porté leurs fruits. Ils ont confirmé l’existence d’une troisième planète dans le système et se sont rendu compte qu’ils avaient trouvé la clé pour déverrouiller l’ensemble du système, car il était maintenant clair que les trois planètes étaient en résonance orbitale. La planète la plus externe met 20,519 jours pour orbiter, ce qui est extrêmement proche de 1,5 fois la période orbitale de la planète suivante avec 13,673 jours. Cela représente presque exactement 1,5 fois la période orbitale de la planète intérieure, avec 9,114 jours. La prédiction d’autres résonances orbitales et leur mise en correspondance avec les données inexpliquées restantes ont permis à l’équipe de découvrir les trois autres planètes du système. « Cheops nous a donné cette configuration de résonance qui nous a permis de prédire toutes les autres périodes. Sans cette détection de Cheops, cela aurait été impossible », explique Rafael. Il est extrêmement important de trouver des systèmes à résonance orbitale car ils renseignent les astronomes sur la formation et l’évolution ultérieure du système planétaire. Les planètes autour des étoiles ont tendance à se former en résonance, mais peuvent être facilement perturbées. Par exemple, une planète très massive, une rencontre rapprochée avec une étoile qui passe ou un impact géant peuvent tous perturber l’équilibre prudent. En conséquence, de nombreux systèmes multi-planètes connus des astronomes ne sont pas en résonance, mais semblent suffisamment proches pour qu’ils aient pu être en résonance une fois. Cependant, les systèmes multiplanétaires préservant leur résonance sont rares. « Nous pensons qu’environ un pour cent seulement de tous les systèmes restent en résonance », explique Rafael. C’est pourquoi HD110067 est spécial et invite à une étude plus approfondie. « Il nous montre la configuration immaculée d’un système planétaire qui a survécu intact. » « Comme le dit notre équipe scientifique : Cheops fait des découvertes exceptionnelles qui semblent ordinaires. Sur les trois systèmes résonants connus de six planètes, c’est maintenant le deuxième découvert par Cheops, et en seulement trois ans d’exploitation », explique Maximilian Günther, scientifique du projet Cheops à l’ESA. HD110067 est le système connu le plus brillant avec quatre planètes ou plus. Étant donné que ces planètes sont toutes de taille inférieure à Neptune avec des atmosphères qui sont probablement étendues, cela en fait des candidates idéales pour étudier la composition de leurs atmosphères à l’aide du télescope spatial James Webb de la NASA, de l’ESA et de l’ASC et des futurs télescopes Ariel et Plato de l’ESA. Mouvement orbital des six planètes par rapport à une seule année de la planète c. En raison des orbites de résonance précises des six planètes, les orbites de chaque planète sont étroitement liées. Pour chaque rotation de 360 degrés autour de HD110067 de la planète c, la planète b se déplace de 540 degrés, la planète d de 240 degrés, la planète e de 160 degrés, la planète f de 120 degrés et la planète g de 90 degrés. Crédit d’image : Hugh Osborn, Université de Berne Tracer un lien entre deux planètes voisines à intervalle de temps régulier le long de leurs orbites, crée un motif unique à chaque couple. Les six planètes du système HD110067 créent ensemble un motif géométrique fascinant en raison de leur chaîne de résonance. Crédit image : Thibaut Roger/NCCR PlanetS, CC BY-NC-SA 4.0

https://www.eso.org/public/france/news/eso2318/ Des astronomes découvrent pour la première fois un disque entourant une étoile dans une autre galaxie Des astronomes ont fait une découverte remarquable en détectant un disque autour d'une jeune étoile dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie voisine de la nôtre. C'est la première fois qu'un tel disque, identique à ceux qui forment les planètes dans notre Voie lactée, est découvert en dehors de notre galaxie. Les nouvelles observations révèlent l'existence d'une jeune étoile massive qui croît et accrète la matière de son environnement, formant ainsi un disque en rotation. La détection a été réalisée à l'aide d'ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) au Chili, dont l'Observatoire Européen Austral (ESO) est partenaire. "Quand j'ai vu pour la première fois les preuves d'une structure en rotation dans les données d'ALMA je ne pouvais pas croire que nous avions détecté le premier disque d'accrétion extragalactique, c'était un moment extraordinaire," déclare Anna McLeod, professeure associée à l'Université de Durham au Royaume-Uni, et auteure principale de l'article publié aujourd'hui dans Nature. "Nous savons que les disques sont vitaux pour la formation des étoiles et des planètes de notre galaxie, et ici, pour la première fois, nous sommes en train d'en voir les preuves directes dans une autre galaxie." Cette étude fait suite à des observations effectuées avec l'instrument MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explorer ) installé sur le Very Large Telescope de l'ESO, qui a repéré un jet d'une étoile en formation — le système a été nommée HH 1177 — au plus profond d'un nuage de gaz dans le Grand Nuage de Magellan. "Nous avons découvert un jet éjecté depuis cette jeune étoile massive, et sa présence est un indicateur d'un actuel disque d'accrétion," précise Anna McLeod. Mais pour confirmer qu'un tel disque était en effet présent, l'équipe a eu besoin de mesurer le mouvement du gaz dense autour de l'étoile. "La fréquence de la lumière change en fonction de la vitesse à laquelle le gaz émettant la lumière se rapproche ou s'éloigne de nous", explique Jonathan Henshaw, chercheur à l'université John Moores de Liverpool (Royaume-Uni) et coauteur de l'étude. "C'est exactement le même phénomène qui se produit lorsque la tonalité d'une sirène d'ambulance change à mesure qu'elle passe devant vous et que la fréquence du son passe d'un niveau plus élevé à un niveau plus bas." Les mesures de fréquences détaillées d'ALMA ont permis aux auteurs de distinguer la rotation caractéristique d'un disque, confirmant la détection du premier disque autour d'une jeune étoile extragalactique. Les étoiles massives, comme celle observée ici, se forment beaucoup plus rapidement et vivent beaucoup moins longtemps que les étoiles de faible masse comme notre Soleil. Dans notre galaxie, ces étoiles massives sont notoirement difficiles à observer et sont souvent masquées par la matière poussiéreuse à partir de laquelle elles se forment au moment où un disque se forme autour d'elles. Toutefois, dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie située à 160 000 années-lumière, la matière à partir de laquelle naissent les nouvelles étoiles est fondamentalement différente de celle de la Voie lactée. Grâce à sa faible teneur en poussière, HH 1177 n'est plus enveloppée dans son cocon natal, offrant aux astronomes une vue dégagée, bien que lointaine, de la formation des étoiles et des planètes. "Nous vivons une époque de progrès technologiques rapides en ce qui concerne les installations astronomiques", explique Anna McLeod. "Pouvoir étudier la formation des étoiles à des distances aussi incroyables et dans une galaxie différente est très passionnant." Plus d'informations Cette recherche a été présentée dans un article intitulé "A Likely Keplerian disk feeding an optically revealed massive young star" à paraître dans Nature (doi: 10.1038/s41586-023-06790-2). Le disque a été détecté dans une région du Grand Nuage de Magellan sous le nom LHA 120-N 180B, lequel a été présenté dans un précédent communiqué de presse de l'ESO, intitulé "Des bulles de jeunes étoiles flamboyantes". vue d'artiste : Un disque entourant une jeune étoile massive dans une autre galaxie a été observé grâce aux capacités combinées du Very Large Telescope (VLT) de l'ESO et de l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA), dont l'ESO est partenaire. Des observations du Multi Unit Spectroscopic Explorer (MUSE) installé sur le VLT, à gauche, montre le nuage parent LHA 120-N 180B dans lequel le système, baptisé HH 1177, a d'abord été observé. L'image au centre montre les jets qui l'accompagnent. La partie supérieure du jet se dirige légèrement dans notre direction et donc son rayonnement se décale vers le bleu; la partie inférieure s'éloigne de nous et donc son rayonnement se décale vers le rouge. Des observations d'ALMA, à droite, révèlent ensuite le disque rotatif entourant l'étoile, également avec ses côtés s'approchant et s'éloignant de nous. Cette mosaïque montre, au centre, une véritable image du jeune système stellaire HH 1177, dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie voisine de la Voie Lactée. L'image a été obtenue avec le Multi Unit Spectroscopic Explorer (MUSE) installée sur le Very Large Telescope (VLT) de l'ESO, et montre des jets provenant de l'étoile. Des chercheurs ont ensuite utilisé l'Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (ALMA), dont l'ESO est partenaire, pour trouver les preuves d'un disque entourant la jeune étoile. Une vue d'artiste du système, montrant à la fois les jets et le disque, est présentée à droite.

Salut Les amis de l'optique en tous genres Aujourd'hui fût un jour un peu particulier, le jour de récupérer un Meade 12.5 F/6 "Research Grade" (colliers rotatifs) !! Il s'agit bien d'une mission de sauvetage, je n'ai pas l'historique complet, mais il a servi plusieurs années (combien?), dans un poste fixe et laissé à l'abandon. J'ai donc décidé d'équiper ma coupole ( en cours de restauration) et remettre, une fois restauré, le tube à sa place! Je n'ai pas encore récupérer la monture, mais elle aussi est dans un état "sauvetage", on verra plus tard… Pour le moment, chargement, transport, déchargement, démontage de l'ensemble des composants du télescope, premier nettoyage, tri de ce qui est récupérable et dépose du miroir pour lui refaire très prochainement une beauté, l'aluminure étant... Je vous laisse contempler quelques photos de la 1ere journée de la restauration, j'arrête pour aujourd'hui En guise de bouchon du porte oculaire, quoi de mieux que de laisser un 20mm d'époque pendant plusieurs années !!, je ne sais pas encore si c'est rattrapable... Pour finir, petit comparatif avec un 200/1200 Skywatcher! Il manque pour le moment, la lunette achro qui était une option à l'époque, un des deux anneaux alu est cassé, et manque également les anneaux et le chercheurs 8x50. Mais l'étiquette pouvoir séparateur garantis est là !! 😉 A+

Apparemment le 5e sursaut majeur est pour ce soir... pour ceux ayant un ciel dégagé ! Nicolas

you have found the problem, it is for the sake of it, my savior friend explained it to you well; this removes the highlighting ! have a good night ! paul

Bonsoir André, Quand j'ai lu le titre, "Apo fluorine de 203mm", je me suis dis, ca va claquer sévère ; Je ne veux pas casser l'ambiance, mais il y a quelque chose qui ne va pas, je m'attendais à quelque chose d'extraordinaire, et là, c'est moins bon qu'avec un simple C8. Lorsque je vois les images de Jupiter sur le forum, quelque soient les instruments, les teinte sont assez semblables, alors que là, c'est quelque chose de tres different ; Sans être expert, je pense qu'il s'agit d'un problème de traitement, mais les copains pourront mieux te dire que moi ce qui ne va pas. Je pense aussi à un problème de contraste. Tu as dans les mains un instrument de rêve et je reste persuadé que tu vas bientôt nous sortir aussi des images de rêve. Bref, si on compare ton image avec celle de Fedele avec un C8, ce dernier a plus de détails sur la planète, et les couleurs sont plus proche de la réalité. Peux tu faire passer un morceau de la capture pour voir les conditions météo et éventuellement si tu as les réglages lors de la capture (Teps de pose, gamma, etc...) Amitiés

J'avais raté les dernières occasions en 1991... on fera l'opposition martienne de 2025...!?

Merci @ALAING @Jose Rodrigues @Adamckiewicz sympa ! Tite planche avec SOHO, pour qu'on voit tout ! Lolodobs le dévoreur de monde 👽

Avec le recul, j'ai trop désaturé ton image, mais bon ce n'est pas grave.

Effectivement, ça s'améliore pas mal je trouve. Reste le gamma à régler ( décocher la case si tu utilises Firecapture ) et la couleur globale. J'ai tenté une correction dans Astrosurface. Tu as une petite dominante mauve sur la partie gauche du globe difficile à supprimer, ça peut être un chouilla de chromatisme je ne sais pas trop mais c'est peut-être normal pour une lunette.

J'ai vu aussi cette limitation à 175 X et j'ai pensé à de la turbu, en plus d'une installation rapide. Au 300 c'est impressionnant la différence sur Jupiter entre une observation Dob juste sorti et turbu assez forte, et un Dob bien réglé, à température et avec faible turbu. J'aime bien commencer sur Jupiter à Gr modéré pour appréhender la chose (je parle de la lulu qui pour le moment est mon outil de dessin principam), le seeing, la configuration des formations sans souffrir trop du déplacement rapide dans le champ, et je grossis au fur et à mesure pour confirmer tel petit détail ou en chercher d'autre. Et perso je trouve que la petite lunette est excellente pour ces observations rapides entre 2 nuages, ou quand les voiles menacent de tout envahir. Vite mise en place et quand même performante. Pour l'aspect tablette, ben c'est perso mais je suis assez dans le minimalisme informatique, donc tout crayon et léger retraitement ensuite.

Certainement que ce télescope a appartenu à un monsieur qui pratiquait l'astronomie " de fond de jardin ", un passionné solitaire qui vivait son loisir seul dans son coin, sans pouvoir le partager avec une autre personne, un petit observatoire qu'il a construit de ses mains et souvent considéré comme un original au sein même de sa famille. Les années passant, la santé se dégradant, les visites nocturnes du magnifique télescope se sont espacées puis finalement arrêtées. Le lieu est devenu silencieux et le temps a fait le reste. J'espère que ce lieu, fruit de la passion de l'un des nôtres a reçu la visite de la magnifique chouette hulotte qui m'a accompagné cette nuit alors que j'observais le transit d'Europe devant le disque de Jupiter. La restauration de ce télescope fera revivre à nouveau la joie qu'il a apporté à son premier propriétaire. Cela me rappelle la triste histoire de la lunette du père Josset. Amicalement Eric.

ben oui mais c'est tout petit...... Mais entre nous, la version crayon me semble infiniment meilleure : j'ai mis en comparaison l'image de l'ami Valère dans la même configuration. Et l'on voit que le placement des détails est bien meilleur, plus précis, plus riche que sur la version "propre". Moralité : vive le crayon !!!!! Moralité (bis) : l'art du graphisme 100% informatique n'est pas évident, c'est un dur labeur, ça demande beaucoup d'apprentissage quant aux méthodes et outils. Il y a ici de grands spécialistes, c'est une piste intéressante à creuser. Moralité (ter) : Plutôt qu'un reprise 100%, je préfère pour nos besognes (en tout cas les miennes) un "traitement" en post production du dessin brut, un peu comme ici où j'ai rehaussé un peu les niveaux, la balance des blancs, mis un filtre coloré, estompé un peu les irrégularités du papier, etc. On peut aller bien plus loin ainsi mais je trouve qu'on garde la qualité intrinsèque du "brut", du coup de crayon posé à l'oculaire, porteur d'une information unique - fut-elle erronée.

Sinan, toujours avec 1 mètre de diamètre, y'a ça, mais c'est en infrarouge et c'est pris depuis l'espace, avec Euclid. C'est pris par mon ami Jean-Charles Cuillandre, et ses collègues de l'ESA etc. C'est juste un crop, le champ d'Euclid est énorme.

Bonjour à tous, Voici la dernière image que j'ai faite de la belle du moment J'ai tenté sans conviction ( Lune quasi pleine ) mais au final je suis assez content du résultat Ph

Je me suis renseigné, en fait, c'est un arc du cardan d'une excavatrice géante de la mine d'Escondida, ça n'a rien à voir avec le ELT, mais Pablo a mal lu l'adresse de livraison rédigée par Komatsu, du coup, "ECM (Escondida Cobre Mina), Atacama deserto", c'est assez proche de "ELT, Atacama deserto", et comme Pablo est dyslexique... Mais il va revenir rechercher la pièce, vous inquiétez pas.