Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 05/01/2024 dans toutes les zones

  1. 18 points
    Bonjour et bonne année 2024 à vous tous ! En mars 2019, j'ai annoncé la publication d'une archive stéréo-photographique de la mission ROSETTA https://rosetta-3dcomet.cnes.fr/ . En examinant attentivement certains anaglyphes, nous avons repéré 4 petites cavités qui apparaissaient particulièrement lumineuses, l'une d'entre elles se trouvant potentiellement dans la région d'un jet transitoire émanant soudainement de la surface cométaire. Ces cavités présentaient une apparence distincte par rapport aux grandes fosses rondes ("pits") de la surface de 67P et n'avaient pas été précisément décrites dans la littérature scientifique. Notre objectif était d'évaluer la profondeur et les dimensions exactes de ces cavités situées sur le bord supérieur du grand lobe, car elles semblaient être des points d'accès souterrains ("Subsurface Access Points SAPs " https://repository.library.noaa.gov/view/noaa/55101 ). L’objectif était aussi de déterminer les propriétés spectrophotométriques de ces cavités. Mesurer précisément sur les images en 2D avec la perspective, ainsi que sur les anaglyphes, s'est révélé délicat. Les modèles 3D disponibles de l'ESA/DLR, malgré leurs 40 millions de facettes et sans texture, n'ont pas permis non plus cette évaluation. Par conséquent, nous avons entrepris la création d'un modèle photogrammétrique haute résolution à partir d'une sélection post-périhélie de 7682 images ROSETTA-OSIRIS de la caméra NAC et 1504 images de la caméra WAC. Ce processus de calcul par photogrammétrie (sans LIDAR ou RADAR) a abouti à un modèle beaucoup plus détaillé, composé de 133 millions de facettes. Ce modèle nous a permis de caractériser précisément les cavités car il comporte de nombreuses facettes de leur intérieur. En introduisant ce maillage 3D dans un modèle thermique, nous avons pu calculer l'énergie cumulée de l'ensoleillement atteignant le fond de ces cavités. Nous avons également pu déterminer de manière certaine que l’une des cavités (dénotée B) était la source du jet cométaire brillant et transitoire (20 minutes). En comparant les courbes temporelles d'énergie cumulée de plusieurs zones témoins avec le fond des cavités, nous pouvons avancer que le départ du jet est corrélé avec la brève illumination du fond de cette cavité B. Il s’agit probablement de la première description de points d’accès souterrains (SAPs) sur une comète. Nous avons soumis un article aux MNRAS. Cet article est disponible sur le site de prépublication arXiv ici : https://arxiv.org/abs/2401.02174 Nous lui ajoutons 2 vidéos anaglyptiques qui souffrent de la compression YouTube pour des anaglyphes rouge-cyan. La compression génère quelques fantômes colorés mais cela reste acceptable. Je profite de l'occasion pour rappeler qu'il faut regarder des anaglyphes plutôt dans une ambiance sombre, sans reflet sur l'écran et surtout avec un couple lunettes - écran bien appairé. Parfois l'écran n'est pas fait pour observer des anaglyphes rouge-cyan (œil gauche-droit) car les sources lumineuses ou filtrées rouge de l'écran émettent un peu de vert (donc injection de l'image gauche dans l'oeil droit). Plus fréquemment, la source verte de l'écran émet aussi un peu de rouge (donc image de droite injectée dans l'œil gauche). Le cerveau s'y perd et on obtient une image confuse qui vibre. Un anaglyphe rouge-cyan s'observe parfaitement et confortablement dans des bonnes conditions : La visite du noyau et des 4 cavités SAPs en relief anaglyptiques : Le jet produit par la cavité B : Bonne lecture, et bien astronomicalement, David ROMEUF, Philippe LAMY, Guillaume FAURY, et Olivier GROUSSIN. Voici le résumé et la conclusion en Français : RÉSUMÉ Nous rapportons la détection de trois cavités glacées sur le noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Elles ont été identifiées en stéréoscopie sur des anaglyphes à haute résolution construits à partir d'images acquises par l'instrument OSIRIS à bord de la sonde Rosetta les 9 et 10 avril 2016. Visuellement, elles apparaissent comme des taches brillantes de 15 à 30 m de diamètre dont les réflectances élevées et les pentes spectrales dans le visible corroborent la présence de glace d'eau sous la surface. En utilisant un nouveau modèle 3D photogrammétrique à haute résolution, nous avons déterminé la forme tridimensionnelle de ces cavités dont la profondeur varie de 20 à 47 m. Les pentes spectrales ont été interprétées avec des modèles combinant la glace d'eau et un matériau sombre et réfractaire typique de la surface cométaire. Les abondances de glace d'eau dans les cavités se sont révélées être de l'ordre de quelques pour cent. La détermination de la durée de vie des cavités glacées a été fortement biaisée par la disponibilité d'observations appropriées et favorables, mais nous avons trouvé des preuves de durée allant jusqu'à deux ans. Les cavités glacées se sont révélées être connectées à des jets bien documentés dans des études antérieures. Un modèle thermique nous a permis de suivre leur insolation solaire sur une grande partie de l'orbite de la comète, et un jet brillant transitoire le 18 juillet 2015 a été lié sans ambiguïté à la brève illumination du fond glacé de l'une d’entre elles. Ces cavités sont probablement les premiers points d'accès souterrains (SAPs) potentiels détectés sur un noyau cométaire, et leur durée de vie suggère qu'elles révèlent des couches ou des poches de glace vierges sous la surface plutôt que de la vapeur d'eau récemment recondensée. 10 CONCLUSION Notre recherche s'inscrit dans le cadre des efforts récents qui reconnaissent la valeur de la stéréophotographie comme outil de visualisation et de caractérisation de la surface des corps du système solaire à des échelles spatiales qui ne sont généralement pas atteintes par les modèles numériques de terrain. Elle s'inscrit en outre dans le cadre de l'intérêt croissant pour les points d'accès souterrains et leur utilisation comme moyen de sonder l'intérieur de ces corps. Nous avons montré pour la première fois qu'un noyau cométaire, à savoir celui de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko, présente des cavités qui répondent sans aucun doute aux critères des SAPs (Subsurface Access Points). En parallèle, nous avons produit un nouveau modèle 3D du noyau dont la résolution spatiale surpasse ceux publiés jusqu'à présent. Nos principaux résultats sont résumés ci-dessous. 1. Nous avons détecté et caractérisé avec succès trois cavités glacées (A, B, C) sur le grand lobe du noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko dans les régions exposées à la lumière du soleil au moment du périhélie grâce à un ensemble d'anaglyphes. 2. Elles apparaissent visuellement comme des taches brillantes de 15 à 30 m de diamètre dont les réflectances élevées et les pentes spectrales dans le visible corroborent la présence de glace d'eau sous la surface. 3. Notre nouveau modèle 3D photogrammétrique à haute résolution (133 millions de facettes) du noyau nous a permis de construire les profils de ces cavités dont la profondeur varie de 20 à 47 m. 4. Les pentes spectrales ont été interprétées avec des modèles combinant glace d'eau et matériau sombre et réfractaire et considérant deux cas de mélange, intime et aréolaire. Les abondances de glace ne dépassent pas quelques pourcents et sont systématiquement plus faibles dans le cas d'un mélange aréolaire que dans le cas d'un mélange intime. Si l'on considère les cavités A et B, elles se situent entre 0 et 2,5 % dans le premier cas et entre 0 et 10 % dans le second. Les abondances sont nettement plus faibles dans la cavité C, les fourchettes correspondantes étant respectivement de 0 à 1 % et de 0 à 6 %. 5. La détermination de la durée de vie des cavités glacées est fortement biaisée par la disponibilité d'observations appropriées et favorables, mais nous avons trouvé des preuves de durées allant jusqu'à deux ans. De plus, ces cavités sont connectées à des jets bien documentés dans des études antérieures. 6. Un modèle thermique nous a permis de suivre l'insolation des cavités et de leur environnement sur une grande partie de l'orbite de la comète. Comme application directe, nous avons montré que le jet brillant transitoire qui est apparu le 18 juillet 2015 et a duré 20 minutes résulte sans ambiguïté de la brève illumination solaire du fond glacé de la cavité B. C'est probablement la première fois qu'un tel lien direct est établi. 7. Alors que les cavités A et B sont caractérisées par des propriétés similaires, C se distingue comme étant en quelque sorte intermédiaire entre ces deux cas et les terrains environnants et, en tant que tel, révèle la variété des propriétés à petite échelle du noyau. 8. Les trois cavités A, B, et C sont probablement des vides natifs dans un noyau de faible densité avec des inhomogénéités dans les premières dizaines de mètres et probablement jusqu'à quelques centaines de mètres sous sa surface actuelle comme l'ont conclu Vincent et al. (2015) à partir de leur étude des puits de grande dimensions. 9. En tant que telles, les cavités glacées sont potentiellement les premiers points d'accès direct à la surface / souterrains (SAPs) détectés sur un noyau cométaire, et leurs durées de vie suggèrent qu'elles révèlent des couches et/ou des poches glacées vierges souterraines.
  2. 16 points
    Bonjour à tous Je vous souhaite une très belle année 2024, une bonne santé, et de beau cieux avec de belles images ou observations. En guise de carte, je joins ma dernière image de 2023 prise la veille de Noël. Elle n'est pas très originale, mais je ne me lasserai jamais d'imager notre beau satellite. Nicolas
  3. 11 points
    Salut à toutes et à tous Voici notre étoile du 04 01 2024 sans prétention, car j'ai eu du vent et de le turbu pas énorme mais elle était présente. Donc... lunette S W 80Ed, caméra MDK 31A, Coronado 60Bf10 Acquisition fireCapture, traitement: registax6, et photoshop6 La colorisation avec photoshop6 J'ai tenté la protu en arche à 8h avec une Barlow 2x, mais c’était trop crade . Meilleurs vœux Pierre
  4. 10 points
    Bonne année à toutes / tous !! Bon ciel également 😁 Phil : photoastro.com
  5. 9 points
    Yo ! encore une bien belle journée qu'hier 4 janvier, et avec un Soleil vraiment explosif. Observation à la maison (Marseille) avec la Lunt 50x60. Ici, c’est une belle arche à l'opposé de celle précédente animée présentée dans un le dernier post. Elle évolue très rapidement, prend du corps, des choses s'affirment quand d'autres s'estompent, sa bouge et se tord, c’est fabuleux ! désormais, - je fais une symétrie du dessin pour le remettre dans le bon sens. Ainsi, les formations sont correctement positionnées et orientées par rapport au disque solaire. - pi pour éviter la profusion de posts si le temps s'y prête, je vais regrouper tous mes dessins solaires d'un même mois sous le même post. Ce sont donc des affaires à suivre ! Intéressant de voir dans la rubrique "Solaire" que cette formation a joliment été imagée par @JP-Prost :
  6. 9 points
    bonjour à tous , un semblant de ciel pas trop voilé , mais beaucoup de traces d'avion . avec un vent d'autan assez présent c'est pas terrible , mais par ces jours de disette on prend tout. travail d'équipe avec ma femme car j'arrive même plus à mettre le lunette seul sur la monture . lunette 150mm diaphragmée à 120mm modif Pst Paul longue à charger , patience
  7. 8 points
    Pour cette nouvelle année 2024 , mes premières photos de la lune avec la lunette de 203 mm APO Fluorite F/D 8 Barlow 2X et 3x suivant la lunaison , camera player one ! Je vous souhaite a tous , une bonne et heureuse année avec beaucoup de nuits claires
  8. 6 points
    Formidable !!!! C'est la même configuration que j'ai observée, même zone, mêmes instants. Me suis permis ce petit montage :
  9. 6 points
    Oui, merci. C'est assez technique, ce genre de prise de vue, surtout pour 8 heures de pose en tout... D'abord il y a "le jeté de monture", qui n'est pas donné à tout le monde. Ca consiste à regarder où est le nord, à balancer la EQ-6 pour qu'elle pointe à peu près vers l'étoile polaire, puis a déclarer que la mise en station est faite. Ensuite il y a le problème du guidage. Techniquement ardu, j'ai choisi une solution radicale : il n'y en a pas. Donc oui, je te remercie, les acquisitions étaient très bonnes. Plus sérieusement, c'est surtout un chouette souvenir : la EQ-6 tournait toute seule, le Nikon était branché sur 220 V, et pendant ce temps je photographiais NGC XXXX avec le 1 mètre... On considère avec @jeffbax que l'image est actuellement pas tout à fait prête, mag 25.5, c'est un peu faiblard, mais si on la finit à l'automne prochain, elle sera dantequse. De fait elle est déjà monstrueuse. S
  10. 6 points
  11. 5 points
    Hello les surfers, Une seule soirée de 4h d'exploitable le 16/12 depuis mi-octobre en Alsace avant que la brume monte et que les nuages réapparaissent. j'ai passé 1h45 sur M31 pui 1h sur les Pleïades ( à venir ) . La après tri j'ai environ 1h20 d'integration 60 min RGB et 20 min HA. J'avais déjà fait cet objet plus tôt dans l'année mais au niveau traitement celle-ci est plus aboutie et d'une bien plus grande finesse. On peut bien zommer dessus. 09/04/2023 Humidity >80% 3°C Takahashi Epsilon 130 ED ZWO AM5 Asi 2600 Duo MC Filter IDAS LPS-D3 120 x 30 sec NBZ 40 x3 0 sec Integration + treatement Pixinsight, colour highlight Photoshop
  12. 4 points
    Bonjour à tous et meilleurs vœux (santé) . 2 cartes postales célestisées. Que l'année soit bénéfique pour tous, les nuages pas trop présents, mais un peu pour la pluie... le jour. Astrosurf, je t'aime 🎶🎶🎶 Clin d'œil amical aussi à ceux qui n'aiment pas le Starless, le SHO et l'IA...😉😂😂😂
  13. 4 points
    Bonsoir les noctambules, et les soleilleux aussi, Je viens vous présenter mon trèèèèès modeste bilan de cette année 2023. Elle avait bien commencé avec une superbe comète puis quelques rares images ciel profond et est arrivée la saison planétaire avec quelques bonnes images et puis . . . trois tempêtes à la suite, des nuages, de la pluie à gogo, des inondations un peu partout et . . . toujours du ciel gris depuis ces derniers mois ! Alors bien sûr, le bilan est bien maigrichon mais bon, mais mes voeux pour 2024 sont . . . astronomiques Bonne soirée à vous les amis, bonne année, amour, santé, bonheur . . . astro AG
  14. 4 points
    Bon pas facile d'attraper un papillon avec 2400mm de focale et un 500 qui fait son poids.. Turbulence pas très coopérative cet hiver Z6, 2h en sub de 2 min au T500 f/4.7. Siril et toshop only. jérôme
  15. 4 points
    Bonsoir à tous Ce soir, c'est le 3ème setup qui était en action pour la NGC7000 dont les images ont été prises en 2017. En fait, j'ai refait le traitement avec des outils "récents" et des pratiques un peu moins "beauf" J'ai le sentiment d'avoir progressé un peu depuis Setup : lunette APO TS 80/480 avec focuser et correcteur 3", APN Sony A7S et sans filtre (comme les Gitanes papier maïs - Les anciens comprendront). Le tout sur la GM2000HPS .... sans le newton en dessous, donc "finger in the nose" pour le suivi par la monture. 356 images de 30s à 3200 ISO, soit (en arrondissant un tantinet) 3h de pose totale. L'empilement a été effectué en drizzle 2. L'image réduite ci-dessous a une résolution de 2028 x 2800 pixels. A regarder préférentiellement en pleine échelle. J'ai fait une réduction (plutôt sévère) des étoiles pour permettre de mieux apprécier (ou pas) la partie nébuleuse. En attendant la suite .... Bonne soirée. jean-Pierre
  16. 4 points
    Bonjour et re-re-bonne année à toutes et tous Premières acquisitions solaires de 2024 faites très rapidement ce Jeudi 04 Janvier au Sol'Ex entre 2 passages dans les arbres ! Turbu correcte Traitement avec Jsolex2.0 mais mosaïque avec Photomerge Avec les éruptions du jour: JP
  17. 4 points
    Alors le soir de la Saint-Sylvestre, j'avais abusé du Ruinart, j'étais déchired, j'ai appelé @jeffbax et je lui ai dit que désormais, étant un Professionnel de la Profession, j'avais pu besoin de ses services, il semblait passablement éméché au téléphone, il m'a juste dit "Envoies moi tes brutes, hips, à boiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiire !" et il a raccroché brutalement. Aussi sec, je lui ai envoyé mes deux "brutes de fusion", soit 4 heures de H alpha et 4 heures de UHC, au Nikon D810 A et au 50 mm, sachant bien au fin fond de moi-même personnellement que j'en avais tiré la substantifique moëlle. Aie. J'aurais pas dû. Bref, vous avez compris : à gauche mon image, à droite le traitement de Jeff, j'arrête l'astrophoto de suite et je sors. Merci Jeff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! S Plus sérieusement, Jeff a amélioré plein de trucs, là, l'image est un peu réduite, mais les étoiles sont rondes, M 42 est revenue, etc, ça m'a réconcilié avec le D810 A et donné envie de continuer à faire des trucs avec lui, ça m'a donné des idées, vous verrez j'espère en 2024. Mon "crop" est dû au fait que je maîtrise pas assez Siril, j'ai préféré cropper qu'avoir un FDC pourri.
  18. 4 points
    À mon humble avis, absolument TOUT compte dans ce type de grands projets. Entre autres le financement est avant tout une question de volonté politique, et dans ce cadre mieux vaut faire "reluire la vitrine" comme on dit et ne négliger aucun détail. C'est pas trop dans notre mentalité franchouillarde, les anglo-saxons eux en rajoutent des tonnes, Musk en est la caricature absolue, mais il est loin d'être seul.
  19. 4 points
    Alors "scientifiquement", comme tu le dis si bien, je continue à dire que c'est parfaitement débile. La résolution d'un miroir de 39.4 ou 40.8 m est quasiment identique, et jamais atteinte, de toute façon, même avec une OA. Ce qui compte, c'est la surface "réelle", "utile" du miroir, et celle-ci est contrainte par l'obstruction. Le 8.4 m LSST, de mémoire, correspond à un 6.5 m à pleine ouverture. Donc, il est parfaitement, définitivement, ontologiquement stupide d'ergoter sur la taille réelle d'un miroir (1.93 m, 1.06 m pour celui que j'utilise à l'OCA, et qu'on appelle évidemment le "1 mètre", pas "le 1 mètre 06", 39.3 m pour l'ELT, etc). En clair, le 193 aurait du s'appeler "le 2 mètres de Haute Provence", et le ELT aurait du s'appeler "le 40 mètres de l'ESO", point. S
  20. 4 points
    Oui, la camera du spectro Sophie doit être remplacée en 2024 par un modèle plus performant et plus sensible dans le rouge. Quand au télescope, il est progressivement modernisé. Moteurs, variateurs sont ce qui se fait de mieux. Son goto est ultra précis (à 28m de focale!) Asservissement de la coupole et autres automatisations sont aussi au programme.
  21. 4 points
    Dans deux ans, on vient de la refaire au printemps dernier. Pour la dimension je crois savoir que c’était la taille maxi que pouvait recevoir la machine de Texereau.... Après, quand je parle du télescope, je dit le 2m... Je suis d'ailleurs aux commandes cette nuit....
  22. 3 points
    Bonjour, Si vous avez aimé l'image de la belle conjonction cométaire de novembre : je vous propose cette fois une petite vidéo de ce rapprochement, en complément et avec une meilleure résolution en mp4 (à lire sous VLC): anim2.mp4 Cette nuit-là, 62P filait à la vitesse apparente de 2,30"/min alors que 29P/SW1 se traînait à 0.05"/min, autant dire qu'elle était presque statique dans le ciel. Les sauts apparents de 62P sont dûs aux images perdues dans la séquence à cause des passages nuageux Très bon réveillon à toutes et tous
  23. 3 points
    Bonjour Salve Star adventurer polar align and pointing object assistance Bon ce sujet s'adresse au débutant qui on du mal a aligné la polaire pour differente raison zone blanche pas de viseur polaire etc ! bon il faut un pc et un apn reconnu dans Nina avec câble ou wifi Nina peut vous aidé a la mise en station même si la partie du ciel ou est la polaire est masquer Nina peut vous aider même si a l'oeil vous ne voyer que peut d'étoiles pour le repérage des objets grâce a la photo et l'astrometrie Il y a quelques paramètre a mettre dans Nina le catalogue des étoiles d'astap et sont programme voir lien Nina ou video de Cyril astro Il faut regardé ou il calcule la cible apres l'astrometrie pour effectuer les mouvement de correction a apporté on tâtonne un peu au début La video comme c'est une monture motorisé que sur un axe il faut bouger la monture manuellement de preference entre les poses sinon une poses sera gâché et il faudra attendre la seconde @MCJC c'est pour cela que je te demande si tu a le câble de l'apn pour tester Nina peut calculer la rotation pour vous aidé a orienté vos objet au besoin voici une poses apres avoir utilisé Nina pointage assistant sur Star aventure manuel c'est qu'une pose j'ai poussé a 120 seconde et les objets de la video ou sh2 240 etait trop basse dans les arbres au debut pas de dof et sous lampadaire LBN 807 Sh2 240 Pour nebuleuse spaghetti (Simeis 147, aussi catalogué sous SIM 147, S147, SNR G180.8-02.2, GRS 180.00 -01.70, Sh 2-240) ou je la trouvais pas dans la recherche de Nina trouver un objet a coté M37 et on vois dans la video le nom que lui donne Nina dans la Carte Bon Test
  24. 3 points
    Depuis le début de notre installation nous voulions imager cet ensemble de faibles nébuleuses, mais NGC 2170 se trouvant dans la constellation de la Licorne, quelques degrés au-dessous de l'équateur céleste, les prises sont pertubées par une véritable autoroute de satellites en orbite géostationnaire et notre télescope capte de nombre reflets dûs a de grosses étoiles très proches, il a donc fallu faire de nombreux essais afin d’arriver à obtenir des images « traitable ». La nébuleuse NGC 2170 révèle une incroyable mosaïque de différents types de nuages gazeux. NGC 2170 fait partie des nébuleuses par réflexion, nuages de poussière qui réfléchissent la lumière d'étoiles voisines - en bleu sur l'image. Elle voisine avec des nébuleuses en émission, qui émettent de la lumière (ici, dans les tons rouges) et des nébuleuses obscures (en noir), qui voilent la lumière. NGC 2170 est une pouponnière stellaire qui s’est formée il y a environ 6 à 10 millions d’années, située au bord du nuage moléculaire géant de forme elliptique Monoceros R2 (Mon R2), à environ 2 700 années-lumière de la Terre dans la constellation de la Licorne. En fait, NGC 2170 n’est que la nébuleuse bleue-et rose au milieu sur le bord droit de l’image, tandis que cette région énigmatique – de plus de 15 années-lumière de diamètre – présente sur cette image un mélange de types de nébuleuses : Les zones bleuâtres sont des nébuleuses par réflexion (NGC 2170, NGC 2182 & VdB69), ainsi nommées parce qu’elles réfléchissent la lumière des étoiles chaudes proches. La taille des particules de poussière dans ces zones reflète préférentiellement la lumière bleue, similaire à celle des cigarettes et d’autres types de fumée. Les zones rouges sont des nébuleuses en émission, et brillent parce que la lumière ultraviolette des étoiles voisines excite l’hydrogène et d’autres atomes de gaz dans la nébuleuse, qui émettent ensuite leur propre lumière dans des couleurs spécifiques. Enfin, ce qui ressemble un peu à de l’encre noire répandue sur l’image sont des nébuleuses d’absorption sombres(LBN 994LBN993,LBN 998,& LBN 999), et ne sont visibles qu’à cause de la lumière qu’elles bloquent. En d’autres termes, la nébuleuse sombre est vue en silhouette. Il y a des signes révélateurs de la formation continue d’étoiles et de jeunes étoiles massives principalement cachées derrière l’épaisse poussière interstellaire, qui absorbe fortement la lumière ultraviolette et visible. Les vents énergétiques et le rayonnement intense de ces jeunes étoiles chaudes remodèlent leurs nuages interstellaires natals. Full & details on astrobin : https://astrob.in/s63k55/0/
  25. 3 points
    Meilleurs vœux à toutes et tous, profitez et vivez des moments de bonheur et de sérénité dans ce monde compliqué et trop brutal. Bernard Bayle
  26. 3 points
    suite au post précèdent concernant cette bébête, qui j avoue a donné une image bien pourrie , j ai voulu tout jeter , mais apres reflexion , j ai tout repris ,...appris , ..et pris le temps d essayer de traiter cette image au potentiel moyen . j ai repris le traitement sous siril manuellement , et ensuite séparé l image de la galaxie et des étoiles ( première utilisation de cette méthode....géniale..) , traité de différentes façons les deux images avec darktable pour ensuite les assembler sous gimp avec simplement deux calques fusionnés ensemble....6 h de djob , et deux bierres ,pour tirer les vers du nez de cette image avec peut de signal , qui n est pas parfaite mais bien différente de la précédente ci dessous l ancienne image ...bon ok j avoue c est naze et la nouvelle qui , (donc reprise des images ) m a fait suer ..... encore bcp de choses a parfaire pour que sa brille et que sa pete ....mais on avance doucement , et suis pas trop mécontent du résultat , comme quoi , il ne faut jamais rien jeter
  27. 3 points
    bonsoir et merci à tous pour vos messages et émoticônes . super Serge , je m'était fait la même remarque , il faudrait que tu mettes l'heure de tes formidables dessins , je ne le fait généralement que pour mes animations à partir de la prochaine séance je vais essayer de le faire aussi pour les images (faut aussi que j'oriente mieux la caméra ) Paul une petite suite
  28. 3 points
    Salut à tous, Ce n'est pas une nouvelle fable de La Fontaine, c'est juste pour participer un peu, avec cette observation que j'ai faite le 22 novembre, avec le télescope Schaumasse de l'Observatoire de Nice et une caméra QHY600, avec des poses de 110 secondes. je suivais l'astéroide 6100 Kunitomoikkansai, un astéroide double que j'ai découvert en 2016 grâce aux éclipses du satellite devant et derrière le corps principal. Comme je l'avais suivi lors de l'opposition de 2019 et qu'il était aussi en phase d'éclipses, je voulais voir si lors de cette nouvelle opposition en 2023, on pouvait retrouver les éclipses mutuelles du satellite. Finalement, on observe à nouveau des éclipses cette année (période du satellite 0.769 jours): La courbe de lumière, recalée sur la période du corps primaire (période 0.1793 jours) : Le 22 novembre, l'astéroide est passé près de la nébuleuse sombre LDN 1493, dans le Taureau. Il y avait un autre astéroide dans le champ, 3873 Roddy. En faisant la photométrie des étoiles de comparaison, je suis tombé sur une étoile dont la courbe de lumière variait avec une période très rapide, de l'ordre de 9 minutes. Il s'agit d'une naine blanche variable, V411 Tau, découverte en décembre 1964 par Arlo Landolt. A la différence des étoiles pulsantes, du genre RR Lyrae, qui présentent des pulsations radiales (le rayon varie), les naines blanches variables (de type ZZ Ceti), présentent des pulsations multimodales, non radiales, avec des harmoniques comprises entre 70 secondes et 25 minutes, qui sont probablement dues à des ondes de choc qui traversent l'atmosphère super dense de ces étoiles. Les astronomes auraient observé de nombreux modes de pulsations pour V411 Tau, allant de 6.3 minutes à 23 minutes, mais avec des amplitudes plus faibles. Sur la courbe de lumière que j'ai obtenue, sur un peu plus de 6 heures, on voit bien le mode principal à 544 secondes (fitté par la courbe rouge). L'amplitude de variation est plutôt faible {~0.05 mag): L'abscisse est graduée en heures. Il faudrait suivre cette étoile sur plusieurs jours pour essayer de retrouver les modes de pulsation, mais là, il y a la pleine Lune, alors ça sera pour une autre fois. En tous cas, ça peut être une cible sympa pour ceux qui ne veulent pas faire de la photométrie pendant toute la nuit... Le champ: Et une animation avec Roddy qui passe à côté de V411: des infos ici: https://cosmicreflections.skythisweek.info/tag/v411-tau/ https://fr.wikipedia.org/wiki/HL_Tau_76 Matthieu
  29. 3 points
    Salut SuperNikon Lorsque l'on prend la route même vers les étoiles, boire ou traiter, il faut choisir. Superbe idée que d'avoir fait ce grand champ et de passer le flambeau au maître du traitement. Le résultat est magnifique. Bravo à tous les deux. Amitié Pedro Meilleur vœux à tous
  30. 3 points
    Bonjour, Les premières vues de XRISM préfigurent un bouleversement dans le domaine des hautes énergies en astronomie https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/XRISM_s_first_views_signal_shake-up_for_X-ray_astronomy Invisibles à nos yeux, les rayons X émis par les gaz chauds qui remplissent une grande partie de l’Univers peuvent nous éclairer sur de nombreux mystères cosmiques. Les premières observations de ces gaz par la mission d'imagerie et de spectroscopie à rayons X ( XRISM ) de la JAXA sont maintenant ont été prises. Elles démontrent que la mission jouera un rôle important dans notre connaissance de l’évolution de l’Univers et de la structure de l’espace-temps. Les premières images de test de XRISM montrent un amas de galaxies et un reste de supernova. De plus, XRISM a mesuré l'énergie des rayons X provenant du reste de la supernova pour révéler les éléments chimiques qu'il contient. Les observations mettent en valeur la capacité extraordinaire des deux instruments scientifiques de XRISM. Celles-ci ont été réalisés lors de la « phase de mise en service » de la mission, lorsque les ingénieurs effectuent tous les tests et vérifications nécessaires pour s'assurer que le vaisseau spatial fonctionne parfaitement. Les images en rayons X du cosmos sont particulières. Elles sont très différentes des images que nous avons l’habitude de voir en lumière visible ou en infrarouge, comme celles des télescopes spatiaux James Webb et Hubble . Elles nous renseignent des informations uniques sur les phénomènes les plus dramatiques dans l’Univers, car les rayons X sont un type de lumière à très haute énergie émis lors des événements les plus chauds et les plus violents. XRISM est une collaboration entre l'Agence japonaise JAXA et la NASA, avec une participation significative de l'ESA. En échange de la fourniture de matériel et de conseils scientifiques, l'ESA se voit attribuer 8 % du temps d'observation disponible du télescope. «C'est vraiment excitant de voir XRISM réaliser déjà des observations scientifiques aussi esceptionnelles, même s'il n'est pas encore entièrement calibré», déclare Carole Mundell, directrice scientifique de l'ESA. "Cela montre le potentiel que cette mission offre à la communauté scientifique pour des découvertes révolutionnaires dans l'étude des phénomènes les plus énergétiques de l'Univers." "Je félicite les équipes d'ingénierie de la JAXA, de l'ESA et de la NASA pour avoir franchi cette étape importante." Amas de galaxies Abell 2319shake-up_for_X-ray_astronomy Cette image inédite est une vue large d'un amas de galaxies voisin appelé Abell 2319. En violet, nous voyons la lumière des rayons X provenant d'un gaz à des millions de degrés entre les galaxies de l'amas. L'observation de ce gaz aide les astronomes à mesurer la masse totale de l'amas, révélant ainsi des informations sur la naissance et l'évolution de l'Univers. L'image a été prise avec l'instrument Xtend de XRISM, qui utilise une caméra CCD pour imager des objets émettant des rayons X étendus et leur environnement. La capacité unique de Xtend à capturer l'ensemble de l'amas en une seule fois promet un pas en avant significatif dans notre compréhension de la structure à grande échelle de l'Univers. Les observations des amas de galaxies par XRISM fourniront également un aperçu de la façon dont l'Univers a produit et distribué les éléments chimiques que nous trouvons aujourd'hui sur Terre. Le gaz chaud trouvé dans les amas est un vestige de la naissance et de la mort des étoiles sur des milliards d’années. En étudiant les rayons X émis par ce gaz, XRISM découvrira quels éléments métalliques (éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium) il contient et cartographiera comment l'Univers s'en est enrichi. Reste de supernova N132D Spectre du reste de supernova N132D Cette photo colorée montre les restes d'une étoile massive explosant dans le Grand Nuage de Magellan. Les différentes couleurs indiquent différentes énergies de rayons X, le rouge étant l’énergie la plus faible et le bleu l’énergie la plus élevée. Grâce à son instrument Resolve, XRISM pourrait compléter l'image du reste de supernova prise par Xtend (en haut à droite) avec une vue très nette des éléments chimiques qui existent dans N132D. Cela permet aux scientifiques de déterminer où exactement dans le reste de la supernova se trouve chaque élément. XRISM peut identifier chaque élément en mesurant l'énergie spécifique des rayons X qu'il émet. Le graphique ci-dessus montre des pics distincts qui étaient auparavant impossibles à distinguer ; cela ouvre la voie à de nouvelles connaissances sur la formation et la répartition des éléments dans l’Univers, qui constituent les étoiles, les planètes et de la vie elle-même. La conception unique de Resolve nous permet également d'explorer les températures, les densités et les mouvements du gaz chaud émettant des rayons X dans ce reste de supernova de manière plus détaillée que jamais. Cela révèle comment exactement ce vestige interagit avec son environnement, ainsi que la nature de l'explosion qui l'a créé . Qu’a fait JAXA depuis le lancement de la mission ? XRISM a été lancé le 7 septembre . Depuis lors, les ingénieurs et scientifiques de la JAXA ont travaillé dur pour préparer le télescope aux opérations scientifiques. Cela comprenait la mise sous tension et le test des deux instruments de XRISM, Xtend et Resolve. Décollage de la mission XRISM pour étudier l'univers à haute énergie Le vaisseau spatial est actuellement en très bon état. Les contrôles des systèmes embarqués tels que ceux qui contrôlent l'alimentation électrique, l'orientation du vaisseau spatial et la communication avec la Terre confirment qu'ils fonctionnent comme prévu. Le matériel fourni par l'ESA a été testé dès le début de la phase de mise en service et s'avère parfaitement opérationnel. L'instrument Xtend fonctionne parfaitement. L'instrument Resolve fonctionne également très bien. Sa résolution énergétique (indicateur clé de la performance scientifique) dépasse même les exigences initiales. Cependant, les ingénieurs n'ont pas encore réussi à ouvrir le filtre recouvrant le détecteur, destiné à le protéger avant et pendant le lancement (!?!? ). Des efforts sont en cours pour résoudre ce problème, mais l'équipe XRISM a estimé que les observations scientifiques planifiées pourraient se faire alors que le filtre resterait en place . Le spectre énergétique du N132D démontre qu’il est encore possible de réaliser des avancées scientifiques. Et après? La phase de mise en service du vaisseau spatial s'achèvera d'ici fin janvier. En février, la JAXA commencera à calibrer les instruments et à faire la démonstration de leurs capacités. Le temps d'observation alloué à l'ESA, dans le cadre d'un programme d'observation public ouvert aux scientifiques du monde entier, permettra aux scientifiques européens de saisir les extraordinaires opportunités scientifiques offertes par les performances spectroscopiques à haute résolution sans précédent de Resolve. Les scientifiques ont déjà été invités à soumettre des propositions d’observations qu’ils souhaiteraient réaliser à partir d’août 2024. "Ces premières images démontrent que XRISM tient sa promesse d'ouvrir une nouvelle ère dans la spectroscopie d'imagerie à haute résolution des gaz chauds dans l'Univers", a déclaré Matteo Guainazzi, scientifique du projet XRISM de l'ESA. "J'encourage chaleureusement les scientifiques des États membres à saisir les opportunités uniques offertes par XRISM, en soumettant des propositions d'observation à l'aide de ce magnifique instrument." Les observations réalisées à l'aide de XRISM compléteront celles du télescope à rayons X XMM-Newton de l'ESA et constitueront une excellente base pour les observations prévues avec la future mission "grande classe" de l'ESA, NewAthena. Cette dernier est conçu pour dépasser largement les performances scientifiques des observatoires spectroscopiques et d'enquête à rayons X. existants.
  31. 3 points
    Les passions s'allument et s'éteignent parfois comme elles sont venues. Et puis la simple contemplation d'un beau ciel crépusculaire orné d'une Pleine Lune suffit à imaginer que tout peut à nouveau s'embraser. Il y'a dans l'observation d'une voûte étoilée et des astres, dans la musique, dans la pénombre aux murmures d'une chambre, comme une trame unique, une sorte de toile de fond commune à ces instants fugitifs. Ne serait-ce pas la passion? Capricieuse, volage, qui fait tout autant gravir montagnes et cieux, que tout gagner ou tout perdre! Comme ces constellations qui relient entre elles des étoiles pourtant semées au hasard aux quatre vents de l'infini, et qui les animent dans des histoires universelles au grand théâtre cosmique dont nous sommes acteurs et spectateurs. Ces constellations légendaires qui au même titre que la Musique, relient le Ciel et la Terre. Une belle année 2024 à tous les astrosurfeurs qui restent fidèles, eux, contre vents et marées, à leur passion !🙄👆✨🌘😲...📷....🥂
  32. 3 points
    Mon cher René, ce n'est pas non plus le cas chez moi ....🙄 Cette photo a été prise le long du canal de la Somme à Saint-Valery-sur-Somme, en avril 2023. Il s'agit donc d'un crépuscule de printemps Merci @belier1762, content d'avoir pu créer pour toi un p'tit moment de magie
  33. 3 points
    C'est rare, mais pour une fois je suis 100% d'accord avec Superarrondi (du bedou je sais pas après les fêtes, mais du diamètre en tout cas ! ) : les français - et maintenant les zéropéens par minable extension - sont totalement nazes question communication ! Y z'ont jamais fait leurs courses dans un supermarché ces abrutis ma parole ! : 193cm, ça fait "un mètre et quelque - plus près de la taille d'un nain que d'un basketteur" dans la tête du con-sommateur moyen qu'a déjà du mal à compter sans les doigts jusqu'à deux quand il remplit son caddie de merdes à 1€99 ! Quant à l'ELT, la mesquinerie de l'Europe laisse pantois à son sujet : il restera à jamais dans les mémoires la risée du reste du monde comme "le dernier télescope de sa génération à n'avoir pu atteindre la barre symbolique des 40m de diamètre par manque d'affirmation de soi et de volonté politique..."
  34. 3 points
    Bonjour, une petite remarque sur laquelle on m'a apprit ce qui suit : l'accommodation de l’œil n'est pas parfaite La vision n'est que l'ouverture d'une porte vers le cerveau, la mémoire. Depuis toujours, un porte-oculaire souple est un plus, la progressivité et le toucher plume (feather touch) facilite cet exercice. Je ne suis jamais satisfaite de la première mise au point, c'est l'habitude qui vient de l'utilisation des achromats longs qui permettent une sélectivité des couleurs ; une sorte de filtrage. *** apparté *** Ce n'est pas pour moi un apprentissage originaire de l'astronomie mais des contrôles au microscope dans la fabrication des micro-composants, j'ai adapté une technique qui m'a été apprise avec des équipements moins parfaits que de nos jours. Refaire la mise au point c'est comme effacer le tableau noir et recommencer à faire apparaître la scène. Le cerveau fonctionne ainsi qu'il va attendre la formation des "squelettes" de l'image considérés déjà acquis, analysant plus vite qu'à la première passe de mise au point la différence avec ce qui est déjà acquis. C'est ainsi que je construis mon image mentale. Après quelques essais, tout observateur sature et c'est ensuite une phase assimilable au plaisir qu'est de comprendre formes et couleurs de l'objet observé.
  35. 3 points
    Un des intérêts d'un très faible grossissement, et aussi d'un grand champ sur le ciel, c'est pour observer des objets qui ne figurent pas toujours dans les catalogues : les nuages stellaires et les nébuleuses obscures. Les nébuleuses obscures, tout le monde en a entendu parler même si elles sont peu observées, mais les nuages stellaires, vous connaissez ? On connaît M24 (ou NGC 206 dans la galaxie d'Andromède) mais il y a aussi NGC 6360, 6476 ou 6682. Ce ne sont pas des amas ouverts, aussi sont-ils souvent oubliés des catalogues et des atlas. La deuxième édition d'Uranometria 2000 les indique. Je n'ai découvert leur existence que l'été dernier. C'est pour ça que je vous en parle, au cas où.
  36. 3 points
    Voyons maintenant le domaine de l'astronautique : l'année s'annonce comme exceptionnelle !! - Chez SpaceX, on prévoit pas moins de 140 lancements cette année (98 en 2023) Les tests du Starship devraient bientôt reprendre et s'accéllérer : spectacle assuré ! - Dans quelques jours, le 8 janvier, ULA va tirer pour la 1ère fois son nouveau lanceur VULCAN CENTAUR destiné à remplacer les fusées ATLAS et DELTA. Son 1er étage est propulsé par 2 moteurs BE-4, conçus par Blue Origin, qui utilisent un mélange méthane/oxygène. Chose étonnante, malgré les risques liés à un lanceur non confirmé, la charge utile sera précieuse puisqu'il s'agit de la mission PEREGRINE (évoquée post précédent) - en Mars, le Japon joue gros avec le 2ème tir de la H3, dont la 1ère tentative avait échouée - en avril, faut-il y croire, la capsule STARLINER de Boeing devrait être lancée avec un équipage... - juin ou juillet : enfin le tir inaugural d'ARIANE 6 ?? Il faut l'espérer car pour l'instant l'Europe n'a plus accès à l'espace... - août : après des années de retard, Blue Origin (Amazon/Bezos) devrait également lancer pour la 1ère fois sa NEW GLENN, propulsée par des moteurs BE-4 de sa conception (méthane/oxygène). Chose étonnante, la charge utile comportera deux sondes de 120 kg, EscaPADE (Escape and Plasma Acceleration and Dynamics Explorers) qui iront se placer en orbite de Mars pour étudier sa magnétosphère ! - en novembre est prévu ARTEMIS II, le 2ème vol de la SLS avec cette fois un équipage qui fera un survol de la Lune : là aussi du spectacle - la mini-navette DREAM CHASER pourrait elle aussi (enfin) faire son 1er vol
  37. 3 points
    J'ai eu la chance de rencontrer la plupart des acteurs de cette épopée : Charles Fehrenbach, Gérard Wlérick et Gérard Lelièvre, bien sûr. A l'époque, il y avait une guerre à fleurets plus ou moins mouchetés entre les tenants de la caméra Lallemand et les tenants des CCD, guerre dont j'ai d'ailleurs connu les débuts au Pic du Midi, mais plus tôt, en 1979, entre Dollfus, qui voulait continuer à observer au 103 AF, et l'équipe Lecacheux, qui testait l'un des premiers CCD, là, la guerre était à fleuret nucléaire. J'ai un peu oublié ces trucs, mais il me semble que la caméra haute résolution du premier Hubble, fabriquée par l'ESA, était pas une CCD, mais une caméra Lallemand, ou un truc du genre. A vérifier. Avec Hawaii, j'ai une anecdote, je suis reçu par le dirlo, Gérard Lelièvre, à Waimea, dans son bureau, et je sens que pour lui, c'est un exercice obligé de se coltiner le journaliste de "Ca m'intéresse" et ses questions à la con. On échange quelques trucs, genre "le télescope est en haut de la montagne ?", "Du coup, la nuit, les astronomes ne dorment pas ?", des questions généralistes, et à un moment, j'ai une idée, je lui fais remarquer que gagner en résolution fait gagner en magnitude, il me regarde bizarrement, et le soir, je dîne à sa table, c'était super sympa.
  38. 2 points
    Salut banjo, Salut à tous Nous y étions au même moment, mais pour moi juste une image fixe, j'ai du vent donc pas d'animation. Ton animation montre de sacrés beaux mouvements. Salut ami serge. Idem pour toi et tes dessins sont sublimes Bravo à vous deux Bonne année 2024 Pedro
  39. 2 points
    J'ai une technique subsidiaire après la MAP francche et rapide (issue d'un réflexe très certainement reptilien) qui consiste à éventuellement fignoler en vision décalée (légèrement) et en réalité plutôt fixer le fond de ciel tout en accordant l'attention sur la finesse de détail de la cible (hors-axe de la vision du coup) afin d'éviter cette petite accommodation fatigante à la longue. Moi, je le dis depuis 1992 (j'ai des témoins, ils se reconnaitront) : faut grossir !
  40. 2 points
    Hier soir jeudi 4/01 vers 21h30TU avec la 150ed. Transparence moyenne à bonne, seeing 7/10. Hauteur env. 45°. E et F Faciles à 240x. Plus costaud en diaphragmant la lunette à 115mm mais dans les meilleurs soirées on peut encore descendre en diamètre.
  41. 2 points
  42. 2 points
    bonjour, une courte animation de fin d'année à la 150mm Paul une mosaïque 2 images ( cliquez dessus plusieurs fois pour la full )
  43. 2 points
    Bal tragique à Calern ? En fait, faut juste que tu trouve le bouton de balance des blancs pour tourner tout ce rose en rouge Si je peux me permettre une critique que j’espère être constructive sur le traitement de Jeff : je trouve que la tète de cheval est moins visible sur son traitement. Belle image en tout cas. jf
  44. 2 points
    Il tourne quand même 360 jours par an (enfin, chaque nuit exploitable) et on ne peux pas satisfaire 40% des demandes de temps.d'observation...il doit être le télescope de cette classe le plus utilisé d'Europe continentale.
  45. 2 points
    Perso, je pense que c'est l'une des plus graves erreurs de l'astronomie/optique française depuis la lunette de Galilée. Il me semble, à vérifier auprès des fusées, que c'est la faute à Texereau. Bon sang, comment les astronomes français ont-ils pu appeler leur plus grand télescope le "193 cm", alors que "deux mètres" leur tendaient les bras !!! Aujourd'hui, 2 m, ça fait rigoler tout le monde, mais à l'époque, fin 1950, un deux mètres, c'était encore un grand télescope, ça avait de la gueule... Cela dit, les Européens sont aussi c.ns que nous : leur ELT est un "39.4 m", bandes de débiles. Les Américains tortillent moins du c.l, ils hésitent pas à annoncer le LSST à "8.4 m" manière d'en faire un télescope plus grand que tous les 8 mètres, sans dire évidemment, que du fait de sa gigantesque obstruction centrale, l'engin a le pouvoir collecteur d'un Celestron 8...
  46. 2 points
    Merci à tous les visiteurs de cette dernière rêverie innocente, un de mes mensonges mis en images et qui dit cependant certaines vérités... Pour conclure, et comme j'avais préparé cette petite carte ( " et qui faut pas gâché ", précepte qu'un ex-auxerrois ajaïste tel que moi ne peux ignorer ), je me permets de la joindre en guise de révérence encore bien innocente, un clin d'oeil adressé à un génial douanier qui lui, n'était pas si bête ! @Etacentauri@Vlaams59@Rastaman@penn@Lucien@Superfulgur@rené astro@polo0258@Philippoïde@Vivlepic@MARCOPOLE@Phil03@Christophe H@jeffbax@astrogatel@MCJC@jpl34390 Je réitère à toutes et tous mes voeux les meilleurs pour 2024 👆✨🌘🥂 Que le ciel vous garde en sa bonne grâce, vous qui lui rendez de si beaux hommages.... Amitiés
  47. 2 points
    Oui... Dans son livre Fehrenbach évoque, sans doute de manière édulcorée, les "dissentions" entre les concepteurs pour trouver la bonne solution :
  48. 2 points
    APOD du jour : https://apod.nasa.gov/apod/astropix.html traduction automatique : Un arc SAR de Nouvelle-Zélande Crédit image et droit d’auteur : Tristian McDonald ; Texte : Tiffany Lewis (Michigan Tech U.) Explication : Quel est ce halo rouge inhabituel qui entoure cette aurore ? Il s’agit d’un arc rouge auroral stable (SAR). Les arcs SAR sont rares et ne sont reconnus et étudiés que depuis 1954. La photographie grand angle présentée, capturant presque tout un arc SAR entourant des aurores vertes et rouges plus communes, a été prise plus tôt ce mois-ci à Poolburn, en Nouvelle-Zélande, lors d’une tempête géomagnétique particulièrement énergique. La raison pour laquelle les arcs SAR se forment reste un sujet de recherche, mais elle est probablement liée au champ magnétique protecteur de la Terre, un champ créé par le fer fondu qui s’écoule profondément à l’intérieur de la Terre. Ce champ magnétique redirige généralement les particules chargées entrantes du vent du Soleil vers les pôles de la Terre. Cependant, il piège également un anneau d’ions plus près de l’équateur, où ils peuvent gagner de l’énergie de la magnétosphère lors d’une forte activité solaire. Les électrons énergétiques de cet anneau ionique peuvent entrer en collision avec et excitent l’oxygène plus haut dans l’ionosphère terrestre que les aurores typiques, ce qui fait briller l’oxygène en rouge.
  49. 2 points
    Merci Bernard, je vais garder ces liens sous le coude. Finalement les cirrus ont disparu rapidement en début de nuit. Un peu de retard au démarrage comme j'étais pas sûr de démarrer, et la monture à prendre en main. NGC 908 est assez basse, et le mur me réfléchit de la lumière. La turbulence semble assez marquée, surtout bas dans le ciel. Mais avec l'AZ-EQ6 c'est beaucoup moins problématique d'autoguider dans la turbulence car je peux mettre un temps long sans crainte, contrairement à la CGEM. 15 poses de 7 minutes + calibration complète, version provisoire : Au regard de la hauteur, du scintillement des étoiles et de l'éclairage du village, en 105 minutes c'est carrément pas mal. Puis M77, avec 92 poses de 1 minutes. Traitement provisoire mais quand même un peu soigné : Là aussi, c'est assez satisfaisant car assez technique comme objet car il faut concilier contraste énorme et détails tout fins. Donc voilà 2 belles cibles à finir. Un peu de dégâts toutefois. J'ai cassé le transformateur 12 V -> 220 V qui normalement ne sert pas quand j'ai accès à la prise électrique (prochaine nuit normalement c'est bon) et qu'il n'y a pas de panne de courant prolongée. Mais faudrait quand même le faire réparer. Ca doit pas être trop compliqué, mais ça l'est quand même davantage que le câble que Mohamed avait réparé l'an dernier. Et puis en fin de séance, pas très longue du fait de la Lune, la monture était en alerte pour tension basse. Ma batterie de 80 Ah ne délivrait plus que 11,2 V après une demie nuit de travail. En d'autres termes, elle est morte. Il faut la remplacer. J'ai amené du matériel qui permet de tout brancher sur secteur. Mais les petites coupures la nuit ne sont pas rares, elles ne gênent pas l'ordinateur qui a sa propre batterie interne, le pare-buée non plus, il est le plus souvent superflu, mais le reste oui. Donc il va falloir que j'aille acheter une grosse batterie pour la remplacer. Tazenakht ou Ouarzazate... zatiszekouéchionne. Tazenakht est 2 fois plus près mais c'est pas gagné. Si c'est Ouarzazate, Abdullah y passe avant son retour au village prévu demain soir, donc je pourrais le rejoindre et le ramener. La prochaine nuit devrait être dégagée. Le programme prévoit une grosse séance sur M77. Il y a peut-être moyen de finir ces deux cibles au regard de ce bon début. Puis répondre à la demande d'Etienne, dont la cible atteindra une hauteur acceptable peu après que mes cibles auront descendu trop bas.
  50. 2 points
    oui Serge , super dessin , je regarde sur GONG l'emplacement approximatif sur le limbe , avec la modif Pst et en gardant le corps noir ç'est dans le bon sens Paul la grosse "morve" ne donne pas grand chose faudrait avoir du double stack