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Affichage du contenu le plus aimé le 09/04/2021 dans toutes les zones

  1. 23 points
    Bonjour à tous, Un seeing exceptionnel par ici pour cette grande et belle voisine de 4565. L'empilement de 3h montre une fwhm de 1.8", certaines brutes de 5mn à 1.5"! Si j'avais su, j'aurais fait un objet plus classique mais on ne sait jamais à l'avance... Bref, je m'étais promis d'y revenir depuis ma ngc 4559 en 25mn chrono, c'est chose faite. Il y a donc là 3h05 de luminance , autour d'une heure par couleur (55-50-65mn exactement). Newton 10" à f/d6 (paracorr2) et asi 183, échantillonnage 0.33"/p à l'acquisition, 0.5"/p sur l'image finale. Je vous présente un crop "redressé" (clic droit puis "afficher l'image" pour la pleine taille) mais la full est accessible "dans le bon sens" par clic gauche. Nathanaël
  2. 18 points
    AM 0644-741 est une pétouille également connue sous le nom d’Anneau de Lindsay-Shapley, une galaxie lenticulaire non barrée en anneau, située à 91.6 Mpc dans la constellation du Poisson volant, visible dans l'hémisphère sud. Son diamètre de 150 000 années-lumière lui donne une taille apparente de 1.7'... on est bien dans la pétouille. Planewave CDK 12.5, QHY600M, Paramount II. Obstech, Chili. LRGB : (154)x300s, 25(25)x300s, 29(30)x300s, 25(26)x300s AM 0644-741 montre un anneau presque complet, et un second anneau partiel, plus interne. C'est probablement la galaxie la plus proche de la Roue de Charrette sur le plan morphologique et malgré leur toute petite taille apparente, l’une et l’autre sont parmi les plus grandes galaxies de type RiG (Ring Galaxies, RiG). Les galaxies en anneau sont des laboratoires uniques pour étudier les phases particulières de l'évolution des galaxies caractérisées par des taux de formation d'étoiles élevés (SFR), jusqu’à 20 masses solaires/an ! Elles constituent toutefois une petite sous-classe de galaxies (on estime qu'elles représentent environ 0,02% –0,2% de toutes les galaxies spirales, Athanassoula & Bosma 1985) bien qu’il ne soit pas connu la proportion de RiG se formant via des collisions (presque) frontales avec des galaxies massives. Comme nous l’avons vu avec la Roue de Charrette (l'archétype des RiG), en raison de la perturbation gravitationnelle induite par la galaxie "projectile", une onde de densité se propage à travers le disque de la galaxie cible, générant un anneau en expansion de gaz et d'étoiles (Lynds & Toomre 1976), l'onde de densité associée à l'anneau de propagation déclenchant des sursauts de formation d'étoiles. L'anneau est donc dominé par une population d'étoiles massives, bleues et chaudes. Les régions roses le long de l'anneau sont des nuages raréfiés d'hydrogène gazeux rougeoyant rendus fluorescents par le rayonnement ultraviolet émise par les étoiles bleues. Si le SFR de la Roue de Charrette est de 20, celui de l'Anneau de Linsay-Shapley est entre 2.6 masses solaires par an (si on se réfère aux données Hα de Higdon & Wallin (1997)) et 11,2 ± 0,4 masses solaires par an à partir des données LHα (Higdon et al., 2011). Les modèles de simulation galactique suggèrent que l’anneau d’AM 0644-741 continuera à s’étendre pendant encore 300 millions d’années, avant qu'il ne commence à se désagréger. Figure 1 : à gauche, image optique en bande B d'AM0644-741 et de ses deux galaxies compagnons les plus proches. A droite, image Hα soustraite de la galaxie correspondante à la région en pointillés à gauche. Les rectangles rouges marquent les fentes utilisées pour la spectrométrie lors de l'étude. Cette image montre particulièrement bien les zones de formation intense d’étoiles. Par ailleurs, j'ai extrait d'une publication sur l'étude millimétrique AM 0644-741 par Hidgon et al (2011) un schéma (figure 2) illustrant les différences des conditions d'évolution du milieu interstellaire (l'ISM) au sein d’un bras spiralé de grand style tel que ceux de M 51 (en haut) et l’évolution au sein d’un anneau d'une galaxie annulaire évoluée; telle que AM0644-741 ou la Roue de Charrette (en bas). Dans un bras en spirale, les nuages moléculaires (noirs) et atomiques (verts) sont traversés par une onde de densité de grande amplitude, où se forment des nuages moléculaires géants (GMC, Giant Molecular Coulds) et surviennent des sursauts de formation d'étoiles. Les GMC finissent par "sortir" de l'onde de densité après un temps de l'ordre de 15 millions d'années, mais subissent désormais les effets consécutifs à la formation d'étoiles, ce qui entraîne la formation de jeunes amas d'étoiles bleues, de complexes H II et la photodissociation du H I "en aval" du bras, dominé par une composante moléculaire. Les fragments de nuages moléculaires qui s'échappent ne subiront plus de telles élévation de la pression et de la densité de l'ISM ou de rayonnement UV avant de recontrer un nouveau bras, quelques 100 millions d'années plus tard. En revanche, dans une galaxie en anneau évoluée avec une solide formation d'étoiles; les nuages moléculaires sont confinés à l'anneau en expansion pendant plus de 100 millions d'années, où ils sont soumis à des champs de rayonnement FUV élevés pendant des périodes beaucoup plus longues. Le résultat est un anneau dominé par du H I photodissocié et (en moyenne) des nuages moléculaires plus petits. Figure 2 : Répartition de l’hydrogène neutre, du Hα et courbes de vélocité (figure 3), mêmes auteurs. Figure 3 : observations datant de 1996 via l'Australia Telescope Compact Array (ATCA) de AM0644-741. En haut à gauche : distribution totale du H I en échelle de gris. En haut à droite : contours de densité de surface H I pondérés robustes (ΣH i) sur l'image Hα. Les contours logarithmiques correspondent à ΣH i de 5,0, 7,7, 12,0, 18,6, 28,8, 44,6, 69,0, 103,0 Masses solaire par pc². En bas à gauche : contours du continuum radio à 20 cm en utilisant une pondération robuste sur l'image Hα. Les contours correspondent à des densités de flux de 0,11, 0,15, 0,20, 0,27, 0,36, 0,49, 0,66, 0,89, 1,20, 1,60 mJy/faisceau. En bas à droite : contours d'isovélocité H I (en km/s) superposés à une image en échelle de gris en bande B. Séquence souvenir : Image de Hubble publiée pour les 14 ans du télescope dans l’Espace. Sources The X-Ray Luminosity Function of Ultraluminous X-Ray Sources in Collisional Ring Galaxies. Anna Wolter, Antonella Fruscione and Michela Mapelli. The Astrophysical Journal, 863:43 (12pp), 2018 August 10 On the interpretation of ring galaxies: the binary ring system II Hz 4. Lynds, R.; Toomre, A. Astrophysical Journal, Vol. 209, p. 382-388 (1976) Shells and rings around galaxies. Athanassoula, E.; Bosma, A. Annual Rev. Astron. Astrophys., Vol. 23, p. 147-168 (1985) Wheels of Fire. III. Massive Star Formation in the ``Double-Ringed'' Ring Galaxy Am 0644-741. Higdon, James L.; Wallin, John F. The Astrophysical Journal, Volume 474, Issue 2, pp. 686-700. Wheels of Fire. IV. Star Formation and the Neutral Interstellar Medium in the Ring Galaxy AM0644-741. Higdon, James L.; Higdon, Sarah J. U.; Rand, Richard J. The Astrophysical Journal, Volume 739, Issue 2, article id. 97, 24 pp. (2011). Image center ............. RA: 6 43 06.322 Dec: -74 14 27.74 Image bounds: top-left .............. RA: 6 37 27.621 Dec: -74 00 09.74 top-right ............. RA: 6 48 40.994 Dec: -73 59 43.08 bottom-left ........... RA: 6 37 21.516 Dec: -74 28 39.50 bottom-right .......... RA: 6 48 54.955 Dec: -74 28 12.07 Amitiés, La team Astrochile, @Jean-Philippe Cazard et @JB Gayet.
  3. 17 points
    Bonsoir les noctambules, La suite logique, après M87 j'ai été voir du côté de M88 Toujours au M809 ( 200mm à F10 ) caméra Starlight SXV-H9 et roue à filtres Baader. En fait, j'ai commencé mardi soir avec des prévisions météo qui avaient l'air correctes. J'ai donc fait une soixantaine de poses de luminance de 180 secondes. Et rien à en tirer de correct au traitement La météo vous promet un ciel sympa et au final c'est . . . du Canada dry Je vous montre quand même ce que j'ai pu en sortir et . . . en tirant sur les curseurs : Hier soir, mercredi 7, nouvelle promesse de ciel dégagé Je suis donc sorti pour tenter de mettre un peu de couleur quand même sur cette misère Et là, un ciel fantastique comme on aimerait en avoir à chaque sortie. Du coup, j'ai fait mes couleurs R et B, 2 x 20 poses de 180 sec ( je fais du vert synthétique au traitement ) Et j'ai mitraillé en luminance jusqu'à ce que la monture demande grâce J'ai donc récupéré 53 belles images de luminance Traitement de tout ça sous Iris et finitions sous PSP. Ma nouvelle luminance pour comparer avec celle de mardi : Et la version couleur en LRGB avec l'image couleur en calque sur la luminance : Voilà les amis, je suis ravi d'avoir pu sortir quelque chose de regardable sur cette galaxie Car demain . . . retour des nuages. Je vous souhaite une excellente soirée, AG
  4. 17 points
    Bonsoir, Des nuages sont annonces ces prochains jours. J'ai donc décidé ce soir de faire le maximum pour une fois afin de détailler la petite Mars et ces cinq secondes d'arc. Une cerise à 1000 mètres de distance, ça donne une idée de la chose. Pour ce qui est de la prise de vue, j'ai donc : - couvert le tube d'un tissu hydrofuge : Mewlon 250 comme souvent. - mis à température le miroir au degré près, - laissé un peu de ventilation afin de tenter de stabiliser le flux d'air interne, - utilisé la caméra monochrome ZWO ASI290MM et les filtres RGB - prié pour que la turbulence ne soit pas trop forte. Cette dernière était quand même présente avec un niveau habituel pour mon site et à cette hauteur ; un honnête 4/10 disons. Le jeu de filtres RGB oblige à faire plus de travail et à multiplier les films. C'est un pari un peu risqué avec un si petit disque. On sait que l'assemblage ne sera pas facile. On commence le jeu avec la première couche Bleue à : 18H55UT ce 8 Avril 2021 donc. Lucien Et la première dans le VERT : Et enfin la première dans le ROUGE : Bon, il semble que les prochains films soient meilleurs, il se peut donc que l'on puisse faire mieux qu'avec la caméra couleur. On verra demain. Bonne soirée. Un premier assemblage RGB. -------------------------------------------------------------------------------------------------- VOIR PLUS BAS LES AUTRES ET UNE PETITE ANIMATION... --------------------------------------------------------------------------------------------------
  5. 14 points
    Après avoir bataillé avec la turbulence pour mes images de M 87 et 3C 273, le ciel s'est calmé sur le plateau de Calern, et en fin de nuit, j'ai tenté la petite nébuleuse planétaire NGC 6210 d'Hercule... L'astre est minuscule, moins de 18'' pour la partie centrale, et a des extensions faibles... J'ai donc opté pour trois séries de poses : - 50 x 30 sec à 1000 ISO - 100 x 8 sec à 1000 ISO - 350 x 0.5 sec à 12 800 ISO Soit 40 minutes en tout. Nikon D810 A, F/9, télescope de 1 mètre Epsilon C2PU Pré traitement Siril, j'utilise le mode "planétaire" du logiciel. Traitement @jeffbax, magicien des nébuleuses planétaires, que je remercie chaleureusement au passage. S
  6. 13 points
    bonjour à toutes et tous ! une course de vitesse hier , en voyant un front nuageux venant du sud-ouest le ciel m'a laissé un peu de temps avant de masquer la petite rouge CFF 300 f/d de 20 asi 224c 7 ser de 240s avec des nuages qui sont venus dès le deuxième film m'obligeant à monter le gain et le temps de pose ! à la fin , Sirius était à peine visible à l'oeil nu , Mars ne l'était plus ! à noter la présence de nuages sur le pole Nord ! de 18h50tu à 19h20tu : à 19h13tu : merci et bon ciel ! polo
  7. 12 points
    cette photo contient 1.200.000.000.000.000 étoiles dans ce champ et certainement encore plus de planètes, certaine ayant des propriétés ou des étrangetés à peine imaginable d'autres... peut etre calme et stable.... avec peut être de la vie,. Primitive et avancée. Avec encore beaucoup de chance, intelligence... nous ne le saurons pas de si tôt, mais le vertige est la... Cette photo a été réalise depuis ma Maison Normande, dans le Pays d'Auge, a proximité de Vimoutier (Moutier en vieux Français signifie monastère et Vi vien de la rivière La Vie qui travers la ville) les conditions étaient médiocre (passage de cirrus) et il a fait très froid. et comme un idiot, j'ai laissé la mise au point sans surveillances et j'ai perdu 1/3 de fwmh au cour de la nuit Grand champs autour de m95. Plus de 400 galaxies, référencé dans le champ, et je pense qu'il y en d'autres que ne sont pas dans les catalogues a liker et voir en grand la Astropoubelle (si le cœur vous en dit bien sur) https://www.astrobin.com/full/d9gzzh/0/ resolution : Comment connaitre la mag limite d'une image ???
  8. 11 points
    Bonjour, Je sais que ce n'est pas la meilleure période pour la faire, mais des soucis de guidage avec une CEM70 (pour l'instant j'ai envie de dire évitez d'acheter ça) sur les galaxies plus hautes m'ont fait choisir quelque chose un peu au hasard plus bas.. le cadrage n'est pas idéal parce qu'après au moins 4 sorties dans le froid pour tripoter la monture j'ai eu la flemme d'aller tourner le capteur. C'est quand même la première image finie avec le nouveau matériel. RASA 11, caméra ZWO ASI183MC Pro, 167x120s filtre STC MultiSpectra Edit: voilà une brute pour les curieux https://we.tl/t-ivgHt878gL
  9. 10 points
    Bonjour à toutes et tous , Turbulence horrible hier soir , ciel couvert et très laiteux , perdu plus d'une heure avant une petite transparence , ciel vraiment pourri . Newton maison de 300 F/D 4,65 , sauf les optiques , miroir retouché par J-M Lecleire , captures avec Genika Astro , traitement AS!3 , R6 . et AstroSurface . Mars en RGB le 08/04/2021 à 19h19 TU , caméra ASI 224MC + ADC PA MK2 + Barlow TV Powermate x5 , images avec Résize de x2.00 . la même à la taille de capture . Michel
  10. 9 points
    bonjour la planète astro , je vous présente ma petite cession d avril , de petites photos en capture d écran de mes essais , essais avec en priorité la lulu 125 , que j essaye d apprivoiser aussi bien en visuel qu'en photo , le chouts sont de peux de clicher , dodo a minuit maxi oblige, boulot boulot , mais bon j ai pu profiter de trois soirées pour un peut mettre en place tout ça on va commencer par les galaxies perdues ...ngc je sais plus .... c est un pano de deux images pour chopper M49 ...., l image est peut être un peut claire , mais bon fujixt4 sur 125 altair avec correcteur de champs TSflat 2" suivi MGEN3 sur AZEQ6 2 clichers raf de 10 poses de 120s ....= 20 min de pose panorama avec ICE prétraitement , siril , post traitement , darktable le nom des coquines (en plus sombre ) ensuite j ai essayé M89 et 90 acquisition, idem que précédent , sauf que 12 poses de 240s traitement , idem que précédent xt4 fuji allons maintenant vers la chaine , un premier essai avait été fait sans Bfocus (donc étoiles qui s étirent ) avec un correcteur réducteur ts 0.79 15 images de 120s ....pas eu le temps de la refaire avec le correcteur réglé au bon BF , mais je la met quand même , histoire d avoir la totale toujours avec le xt4 fuji avec un petit crops sur la galaxie des yeux , bon sa vaut pas celle que l on a vu sur le forum de " maitre hamburgeur" , mais j ai envie de la mettre qd même ensuite j ai essayé de me concentrer sur le cigare ....suis pas trop mécontent du résultat du moins pour mon niveau . 22 clichers de 120s donc pour les non matheux , 44minutes de poses , toujours avec 125 altair et correcteur de champ par contre là c est avec le fuji XT2 astrodon , ba vais la garder celle là et pour finir , on va aller du coté de M3 , alors là c est le bonbon , me suis gouré de fichier en sélectionnant sur l apn , j ai fait mon centrage avec les rafs, en m apercevant que la map était pas terrible et les acquisition avec les JPG ou la la map etait cool puisque refaite , donc tout à la poubelle le lendemain , donc il me reste mes deux clichers de centrage de 2 min donc fuji xt2 , 2 clichers de 120s pffff...sur altair et pour la fin un petit clicher de M44 fait avec ce coup ci la TS 80/560 et fuji xt4 22 images de 8 secondes ,..sisi....sur EQM35, bon j ai voulu essayé mais pas terrible le truc bizarre autour des étoiles , pas arrivé a l enlever ou alors si en assombrissant a mort ...pas eu envie voila ,images regardable ou pas critiquable , jetable ect...... merci d être allé jusqu' au bout de ces essais .....et joyeux noël a tous .....oupss c était le week end dernier
  11. 9 points
    Cette question fait partie des marronniers de la presse scientifique grand public, malheureusement il n'est pas facile d'y répondre. La valeur de la vitesse de la lumière est la résultante de l'intensité des forces électriques et magnétiques, donc j'imagine que si on imagine changer l'une on va changer au moins l'une des deux autres. Mais la taille d'un atome est elle-même liée à l'extension spatiale des nuages électroniques, fixée par l'intensité de la force électrique,. En conséquence de quoi, ce que nous appelons un "mètre", qui est déterminé (historiquement) par deux traits dans un lingot de platine, va sans doute voir sa taille diminuer ou augmenter (les traits sont séparés par un certain nombre d'atomes, entre 109 et 1010, sans doute), ce qui nous amène à une nouvelle problématique : comment définit-on la seconde et le mètre dans un Univers où les lois fondamentales ont changé ? Assez rapidement, on se rend compte que la phrase "que se passe-t-il si on varie la vitesse de la lumière" n'a pas vraiment de sens tant elle omet (involontairement, bien sûr) de préciser ce que l'on veut dire exactement. Pour toutes ces raisons, il existe un consensus assez net chez les gens sérieux qui ont travaillé sur la question pour die que réfléchir à la variation éventuelle d'une quantité qui possède une dimension (des mètres, des watts, des ampères) a de fortes chances d'être une question mal posée. Ce qui a du sens, c'est de parler de la variation d'une quantité sans dimension, comme le rapport de masse entre le proton et l'électron. Là on peut dire des choses. Mais parler d'une variation de la vitesse de la lumière, c'est franchement assez rapidement boiteux, d'autant que "la" vitesse de la lumière est un truc tellement omniprésent en physique qu'il est nécessaire de bien préciser de quoi on parle : est-ce la vitesse de propagation des photons ? ou celles des ondes gravitationnelles ? ou la vitesse limite d'une interaction ? ou encore celle qui intervient dans les équations de la relativité générale ? Cela fait au moins quatre définitions possible de "la" vitesse de la lumière, qui dans les lois physiques que nous connaissons sont toutes les mêmes, néanmoins il n'est pas trop compliqué de proposer des jeux de lois physiques où cette triple égalité n'a plus lieu. Si vous voulez un article technique à ce sujet, il faut sans doute aller voir celui-ci https://arxiv.org/abs/gr-qc/0305099 , écrit à l'époque où un chercher quelque peu immodeste pensait avoir trouvé une alternative à l'inflation en imaginant que la vitesse de la lumière avait (beaucoup) varié à une époque très ancienne. En fait tous les articles écrits par ce monsieur reposaient sur la première équation de son premier article, équation qui était... fausse. Pour une discussion érudite mais néanmoins accessible (et en prime en français), l'ouvrage de référence sur les constantes fondamentales s'appelle... "Les constantes fondamentales" par Jean-Philippe Uzan et Roland Lehoucq (le premier des deux étant co-auteur de l'article cité ci-dessus).
  12. 8 points
    Cet hiver particulièrement horrible pour nous astrams, j'ai tenté, entre deux perturbations, de faire cet amas à l'Epsilon 250 f3.4 et le vénérable 6D qui va laisser sa place au Z6 prochainement.. 90X2min à 1600 iso. La première traitée à l'arrache par votre serviteur la deuxième par le maestro Philippe TOSI .... En attendant des cieux plus cléments... jérôme
  13. 8 points
    Bonjour, le mauvais temps arrive maintenant aussi ici dans les Cévennes, mais hier soir j'ai pu exposer 10h ( de 22.00 à 06.00 ce matin) . Toutes les images étaient utilisables, sauf la dernière luminance. Au début, j'ai eu des problèmes pour trouver une étoile à guider et j'ai dû placer M98 un peu en dehors du centre de l'image. Donc 10h à 5min de subs avec l'Asi6200 (Unity Gain), le filtre Astrondon LRGB et le tout sur le 12 "ACZ réduit à 2400mm de focale. plus de détails Edmund
  14. 8 points
    Il faudrait faire un sondage pour le savoir, mais je n'ai pas l'impression que les cosmologistes usent souvent de prérogatives qui ne sont pas les leurs. L'Univers a une histoire, et il est possible de reconstituer cette histoire via une démarche scientifique. Cette histoire est incomplète car certaines de ses étapes n'ont guère voire pas laissé de trace observables et je pense que tout le monde en est conscient (ou en tout cas la plupart). Cela n'empêche bien sûr pas que le travail scientifique soit pollué par des affects. Des gens (qui ne font pas forcément de cosmologie primordiale) n'aiment pas l'inflation parce qu'ils préfèreraient que les choses ne se soient pas passé comme cela. D'une manière générale - et cela ne concerne pas spécialement la cosmologie - une réponse apportée par la science peut être rejetée quand elle n'est pas celle que l'on espérait. La théorie de l'évolution en est un excellent exemple. Et la cosmologie aussi, que ce soit dans son acceptation ou son rejet. On cite souvent (avec un peu d'exagération) l'anecdote du pape Pie XII qui avait en substance déclaré le Big Bang en accord avec la Bible ("voilà le mot que nous attendions de la science"). Dans un contexte scientifiquement identique mais idéologiquement opposé, j'avais lu (sans certitude d'exactitude) que de son côté Alexandre Friedmann, un des pères du concept du Big Bang était bien parti pour avoir des problèmes avec les idéologues soviétiques, problèmes auxquels il avait réchappé uniquement... parce qu'il était mort prématurément. Je ne sais pas à quel point l'anecdote est vraie, mais du fait de l'attitude de l'idéologie communiste vis-à-vis de certains autres domaines scientifiques (la sélection naturelle par exemple), cela la rend très vraisemblable. Même dans le landerneau de la discipline, les querelles d'égo peuvent polluer le débat scientifique normal, et un sujet aussi particulier que la cosmologie aide sans doute à l'exacerber. Une idée comme les multivers ne laisse pas indifférent par exemple. Selon l'expression consacrée, on peut l'aimer, on peut la détester, mais on ne peut pas l'ignorer. De même je connais un chercheur, très brillant, qui n'aime pas l'inflation, et il m'apparaît assez évident (en espérant ne pas faire de la psychologie de comptoir) que c'est, au moins en partie, dû au fait qu'il n'a pas participé à son développement (trop jeune à l'époque), ce qui explique qu'il a par la suite fait de nombreuses tentatives de lui trouver une alternative. Une critique probablement plus fondée que l'on peut faire à un domaine scientifique est celle de verser, à certaines époque (pas tout le temps, donc), dans la certitude de la "fin de l'histoire", ce moment où on est tellement certain qu'on a franchi telle ou telle étape tellement décisive qu'on en vient à croire qu'il n'y a peut-être plus grand-chose à faire ou à découvrir. Il y a des tas d'exemples historiques de cela , le plus célèbre en physique étant une déclaration de William Thomson/Lord Kelvin fin XIXe début XXe siècle où il disait en substance que l'édifice de la physique pouvait être considéré comme essentiellement achevé... sans savoir que ni la relativité ni la mécanique quantique n'avaient été découvertes. Donc la prétention de dire qu'on sait tout ce qu'il y a à savoir peut exister, et le risque est sans doute plus grand s'il y a peu de gens qui s'adressent au public car cela augmente les risques de biais. Ceci étant, il y a pas mal de livres et d'auteurs parlant de cosmologie, donc je pense que si on a la curiosité de consulter plusieurs auteurs on arrive vite à faire la part entre le paradigme du moment et l'opinion personnelle. Les gens qui n'aiment pas l'idée de l'inflation peuvent éventuellement prétendre que les cosmologistes cèdent un peu facilement à cette idée de la fin de l'histoire et qu'ils sont à ce titre bien présomptueux, néanmoins quand on creuse un peu on se rend compte que l'attitude de ces gens-là est, elle, et de façon certaine, mue par des affects et non par une critique neutre et objective du domaine, domaine qu'ils connaissent mal et dont ils se font une idée fausse par le fait que leurs seules lectures viennent de la vulgarisation. Bref, il est certainement difficile d'avoir une réflexion sur sa pratique, mais il n'est pas moins difficile d'avoir une réflexion sur la pratique des autres... Je me souviens par exemple d'une personne qui se disait philosophe ou historien des sciences (ou les deux) qui m'expliquait que les cosmologistes disaient n'importe quoi, et en guise de preuve me citer... trois textes de vulgarisation dont deux étaient effectivement boiteux. Et de conclure, me semblait-il, que 66% des cosmologistes étaient des branquignoles. Je me suis contenté de l'inviter à regarder les listes de publication de ces trois personnes, dont seulement une publiait effectivement en cosmologie (sur ces dix dernières années) et que justement c'était le texte de cette personne qui était irréprochable... Donc clairement mon interlocuteur était soi mal informé, soit extrêmement biaisé dans ses sources (soit les deux). Donc pour revenir à votre question, je pense qu'il peut y avoir des gens qui s'expriment un peu imprudemment sur le sujet, contrairement à d'autres domaines (la climatologie par exemple) où les enjeux immédiats sont bien plus grands et où les chercheurs sont bien plus rigoureux dans leurs adresses au public. Mais au niveau du travail quotidien, je ne pense pas que les cosmologistes se prennent pour des faiseurs de mondes ou prophètes des temps modernes.
  15. 7 points
    Bonjour, j'ai tenté cette petite galaxie au C8 Edge HD. 7.7 h de poses (par tranches de 120s). Altair 294C, EQ6-R. Optolong L Pro 2". Red 0.7. Guidage DO. J’espère qu'elle vous plaira. En espérant vos commentaires et conseils.
  16. 7 points
    Bonsoir à tous, en attendant l’arrêt du mistral ainsi que la mise en service du nouveau Newton de 510 mm F/4 voici un souvenir retravaillé du Newton de 410 mm F/5.6 "maison" optique et mécanique. Paracorr 2 + Sony A7S / 1H de pose (120 x30 sec) à 3200 iso. Traitement Siril, PI et CS6 Bon ciel à tous Phil
  17. 7 points
    William, C'est le gros avantage de la prise avec la caméra monochrome que de mieux détailler la Bleue. Ici je n'ai pas bricolé le bord qui semble trop net : ça vient d'une des méthodes de réduction de bruit. Bonne journée à toi, Lucien
  18. 6 points
    bonsoir , je continue les traitements sur les galaxies prisent ces derniers jours , toujours avec la sw80/600 et le fuji XT2 et toujours des poses (457) de 15s à 6400 iso traitement PixInsight je trouve le FDC meilleure que pour M51. bonne soirée livier
  19. 6 points
    bonsoir , après m'être essayé avec succès sur les nébuleuses en hiver avec le XT2 et la FS60 , j'ai voulu tenter sur les galaxies et la SW80/600 , pas de correcteur de champ.. nuits assez moyenne , je mets une brute de 15s à 6400iso , je sais pas si 6400 iso c'est pas trop avec mon ciel , le fond de ciel est bruité après traitement.. fuji Xt2 + SW80/600 +414 poses 15s 6400 iso bonne soirée livier
  20. 6 points
    Bonjour, Jeté de matériel hier soir pour profiter du vent nul et d'un ciel pas top mais exploitable. Malheureusement, des nuages d'altitude se sont pointés dans la soirée et j'ai écourté la séance photo J'ai fait des expos à 25s sans autoguidage à refaire ou a prolonger prochainement Glob
  21. 6 points
    Merci mais il faut quand même relativiser ! Je serais curieux de voir ce que l'on pourrait faire avec le même équipement au Pic du Midi par exemple. S'ils vont là-haut c'est peut être pour faire du ski ? Merci et bonne soirée Alain, Ce soir c'est menu NUAGES chez moi ! Et ça va me reposer. De plus le vent est soutenu, alors... Ci-dessous une petite animation de la couche rouge sur 45 minutes environ. Lucien
  22. 6 points
    Et une de plus sur le fameux ADC Greatstar
  23. 6 points
    Je pense qu'il faut un peu nuancer votre première phrase. Quand en 1687 Newton publie ses lois de la mécanique et de la gravitation universelle, il explique qu'une force en 1 / r2 permet d'expliquer le mouvement de la Lune et des planètes. Mais pourquoi 1 / r2 ? Newton se rend compte qu'il n'y a pas de réponse à cette question, ce qu'il exprime par "hypotheses non fingo" (Google vous donnera le texte complet et sa traduction). Donc, ok, le pourquoi de la décroissance de la force de gravité est hors du domaine de la science comme Newton le dit assez explicitement dans son texte. Sauf que 230 ans plus tard Einstein comprend que la gravitation est une déformation de l'espace, et qu'à partir de ce moment là, la limite newtonienne de sa théorie implique que la force soit en 1 / r2. Donc la question du pourquoi a une réponse et donc est devenue scientifique. Donc je pense qu'il ne faut pas être trop définitif sur ce genre de question. Une question peu devenir scientifique ou devenir non scientifique au cours du temps, les deux étant possibles pour une même question. Jean-Philippe Uzan cite un exemple intéressant, celui des "univers chiffonnés" de Jean-Pierre Luminet (sur lesquels lui-même a travaillé, donc il sait très bien de quoi il parle), c'est-à-dire d'univers périodique tel un jeu de pacman (quand on sort d'un côté on réapparaît de l'autre ; sans même savoir qu'il y a un "côté", donc). Si cette question avait été posée à la Renaissance, elle aurait été considéré comme non testable car hors de potée de moyens limités de l'époque. Puis, dan le courant du XXe siècle, elle est devenue abordable: si on a cette périodicité, alors on devrait voir des images multiples d'une même galaxie, voire du fond diffus cosmologique. On a cherché et on n'a pas trouvé, y compris dans le fond diffus cosmologique, et ce n'est pas juste qu'on n'a pas trouvé : on sait qu'on n'a pas trouvé, que avec les moyens dont on dispose, si ces répétitions existaient, on les aurait certainement vues car on connaît l'amplitude de l'effet et les performances des instruments. Conclusion, on a testé le truc jusqu'aux limites de l'Univers observable, aussi la question de l'univers chiffonnée est-elle non tranchée, et donc est devenu à nouveau non scientifique : impossible de la tester plus loin que ce que l'on a déjà fait. Et j'imagine qu'on peut envisager divers scénarios dans lesquels cette question redeviendrait scientifique par un inattendu retournement de situation.
  24. 6 points
    Bonjour La nébuleuse du hibou et la galaxie de la planche de surf dans la Grande Ourse. 155 poses de 30s. (sur 265, problème de vent) SW 150/750, correcteur de coma SW (focale résultante 675). Monture EQ goto maison sans autoguidage. Canon 450D non défiltré. ISO 800, DOF. Traitement IRIS + PS Bon ciel, Jean-Paul
  25. 6 points
    Merci Alain, Jaques et Chani11 pour vos commentaires! Merci pour le tuyau, je l'ai corrigé Edmund
  26. 5 points
    Merci Jack'. La qualité des images étant plutôt médiocre, voici le Gif de PaulH51 (UMSF) constitué à partir de 9 vignettes. Il estime la rotation du rotor à 50 tr/mn : En plus gros, un autre Gif de neo56 cette fois-ci, pendant ce qui semble être un important tremblement de Mars, qui pourrait compromettre la mission de Perseverance mais qui serait une bénédiction pour le SEIS d'Insight.
  27. 5 points
    J' aimerai bien voir apparaître Beynac. J' y ai appris à tailler le silex. Une technique qui a de l'avenir.
  28. 5 points
    C'est rigolo que tu cites La Roque-Gageac, car c'est justement le premier nom de village de Dordogne utilisé dès l'entrée de Curiosity dans le quadrangle "Nontron" le 18 janvier 2021 (pas encore Domme, ni Beynac, mais ça peut venir) : Pour moi, l'intrusion de tous ces noms de lieux et villages périgourdins (si familiers et attachés à une foule de souvenirs personnels) qui rejoignent l'aventure de Curiosity... c'est complètement surréaliste et émouvant. Comme un petit signe du destin...
  29. 4 points
    bonjour, difficile de passer après Olivier . Paul
  30. 4 points
    Désolé mais je viens de vérifier : stricto sensu les niçois sont indiscutablement hors de l’hexagone, de même que les corses, les basques et les bretons - mais ça tout le monde le savait - ainsi qu’une poignée d’alsaciens et de manchots (des habitants qui font la Manche, les pauvres, à la pointe du Cotentin ; à l’opposé des niçois, les riches, qui ne la font pas, aux portes de Monaco)
  31. 4 points
    Bonjour a tous, Un mosaique de deux images H-alpha du soleil, avec le PST, et une micro anim de Jupiter ce matin avec le 14" (IR>1000nm; 7:23 et 7:45UT). Merci! António
  32. 4 points
    Je vais peut-être te surprendre, mais sur le papier, je n’ai aucun doute que ça puise marcher. Cependant, outre quelques connaissances générales en mécanique, j’ai surtout l’avantage d’y cumuler une expérience pratique certaine de la versatilité du vent : le point de vulnérabilité critique à mon avis, c’est l’imprévisibilité à très petite échelle des paramètres aérologiques au voisinage du sol. Ici sur Terre (ou sur mer, si les plates-formes rachetées à vil prix sont finalement utilisées comme prévu à cet effet, ce qui ajoute encore un problème de stabilité à la réception déjà bien délicate ). Explications : On va partir du principe - optimiste - que tous les autres facteurs sont maîtrisés à la perfection et la fiabilité exemplaire (il y a du taf, mais rêvons tout de même ). On va dire proche du niveau aéronautique, même si ça reste un ou deux ordres de grandeur dessous en pratique, ce qui serait déjà remarquable et bien supérieur à ce qui s’est fait de mieux dans le domaine jusqu'à présent. Les raptors ronronnent de plaisir, leur puissance modulable avec des temps de réactions optimums et constants (donc anticipables avec la temporisation inhérente à leur principe de combustion étagée - quelques secondes - soit une éternité en approche finale) ; ils ne fuient ni ne pètent, ne toussent ni ne faiblissent, leur alimentation est constante quelques soient les culbutes préalables du bidule, lors des ré-allumages ils se rient de l’apesanteur comme des g négatifs assassins ; la structure du lanceur est une merveille d’architecture aérospatiale, robuste et fiable ; les ergols restent docilement à leur place assignée avec la pression convenable ; le guidage est parfait, merveilleusement souple et réactif ; les protections thermiques irréprochables ; les contrôles d’attitude aussi rapides et précis que ceux d’un avion de chasse, et les commandes expédiées par le cerveau numérique de la machine après analyse de ses senseurs électroniques, infiniment plus promptes et efficientes que le pilotage archaïque d’un opérateur humain... Bref : tout baigne ! Tout ? Hélas non : tout sauf le non-anticipable dans le délai de réactivité des différents vecteurs de poussées coordonnés et mobilisés lors de l’approche finale. Et c’est définitif, car les lois du chaos (KO ?) sont implacables : si un état varie ou devient instable dans un délai si court que toute anticipation n’est plus possible ni que la meilleure réactivité ne puisse le contrer, le truc va se fracasser inéluctablement quoi qu’on tente alors, car on le tentera toujours trop tard ! Quant on tire une Falcon 9 actuellement, la météo locale du site de retour est anticipée, l’état de la mer aussi bien sûr si la récupération se fait sur barge ; ce sont parmi les paramètres décisifs du tir, et on prend évidemment une marge correspondant à une possible dégradation des conditions locales entre le tir et le retour au sol du booster. On voit pourtant que le posé se fait à chaque fois à quelques mètres près, même sur terre - ce qui reste tout à fait remarquable en pratique, mais bien en-deçà de la précision théorique dont serait capable le système de guidage final par verrouillage sur cible - car le lanceur, à la différence d’un missile, arrive lentement, laissant à sa cible et aux masses d’air sur sa trajectoire le temps de bouger de façon aléatoire dans les dernières secondes, sans pour autant disposer d’une réactivité telle qu’il puisse réagir assez vite à leurs mouvements : à cause de leur latence intrinsèque, il ne peut envoyer suffisamment tôt aux moteurs les instructions nécessaires afin qu’ils opèrent les corrections voulues en temps réel. Ce n’est pas un problème de rapidité de calcul, mais de temps nécessaire pour obtenir un effet après réception d’une commande par les vecteurs de poussées (et d’inertie du bazar bien sûr, qui ne peut être remué instantanément en 3D comme un fétu de paille !) Que la perturbation vienne de la houle et/ou du vent, elle ne peut être compensée en temps réel. C’est la limite du système (essentiellement celle de la latence de la modulation de poussée du propulseur principal, mais aussi de celle des grids dont l’efficacité diminue avec le ralentissement). Cette variabilité finale des ultimes paramètres naturels, incontrôlables jusqu’à la dernière seconde et les derniers mètres, décide en dernier ressort du point, de l’instant précis, et de la violence éventuelle du contact ; elle est irréductible : elle introduit une incertitude incompressible dans un flot de paramètres par ailleurs idéalement maîtrisés (en théorie, parce qu’en pratique, on le croira quand on le verra ). Pour le vent, même modéré, la variation instantanée, imprévisible, est typiquement de 10 à 15%, avec des pointes à 20%. Pour une brise modérée - 5 Beaufort ~10m/s - ça donne 1 à 2 m/s de variabilité instantanée. Le cylindre du Super Heavy, pour une masse de 280 tonnes à vide, offre au vent latéral une surface de référence de 648 m2, affectée d’un Cw de 0,6 à 1 (valeur standard pour un cylindre lisse dans la plage de vitesses basses attendues pour des conditions météo nominales au sol lors de l’atterrissage - on ne lance ni ne désorbite pas en plein ouragan ! ) Cela représente donc une prise au vent latérale de l’ordre de 2 m2 par tonne. Soit, si on raisonne à l’inverse, une masse de 500 kg/m2 exposée au vent latéral. La question à se poser revient donc à celle-ci : quand la dite masse est en équilibre instable sur sa base (ses propulseurs), quel vent latéral, régulier ou non, suffit à la déstabiliser ? On va supposer arbitrairement que cette masse est répartie uniformément sur toute sa hauteur, ce qui est en partie faux car les 28 raptors à son cul représentent à eux seuls 42 tonnes soit 15% du total ; m’enfin ça joue peu en pratique, dans la mesure où la vitesse et la force du vent augmentent de bas en haut au voisinage du sol. Si on prend comme référence les abaques de travail des grutiers justement (mes blagues ne sont pas toutes innocentes, vous allez voir pourquoi ), ceci nous donne pour cette même brise, la force latérale appliquée selon la hauteur au dessus du sol : - au sol : vitesse du vent de référence 10 m/s. - à 10 m du sol : 14 m/s en pointe intégré sur 3 s, pour 125 N/m2 de pression d’impact fonction de l’élévation, - à 40 m du sol : 16 m/s sur 3 s, pour 166 N/m2, - à 80 m du sol : 18 m/s sur 3 s, pour 193 N/m2, - à 142 m du sol (sommet de la tour de lancement/capture) : 19 m/s sur 3 s pour 218 N/m2. Pour ces valeurs, c’est ainsi une poussée latérale totale de 7 à 12 tonnes - non négligeable devant la masse à vide du lanceur - qu’il va falloir compenser pour l’immobiliser en équilibre sur sa base dans ce flux d’air. Je renvoie aux détails sur le PDF suivant (p 21-22, annexes 3 & 4) : https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.fem-eur.com/wp-content/uploads/2017/12/CLE-5016-FR.pdf&ved=2ahUKEwi1qe3-yfHvAhXi4uAKHa9oA7YQFjAEegQICRAC&usg=AOvVaw1ae3tbary-wn7K1C7fr6LM Au passage, on notera que même sous un vent léger et constant, le Super Heavy ne pourra s’immobiliser verticalement devant la tour sans un vecteur de poussée latérale supplémentaire à son sommet pour contrer le différentiel induit par sa hauteur de 72m, dans un gradient de flux laminaire (s’il n’est pas dans la turbulence de la tour, mais ils y ont déjà pensé à la construction bien sûr )... De quoi donner du fil à retordre et bien des sueurs froides aux concepteurs du système de capture de la tour de lancement/atterrissage... Là il va falloir songer à faire sérieusement chauffer les babasses et les simulations à mon avis, parce que les crash-tests vont commencer à coûter bonbon, en temps et en matériel ! Enfin ne vous pressez pas trop quand même : moi j’attends mon container, après je serai paré pour les essais !
  33. 4 points
    Il s'agit d'une adaptation qui a été rendue nécessaire pour le système de déploiement d'Ingenuity. https://www.youtube.com/watch?v=PcpI8-S5ZE8#t=24m Sur la vidéo suivante, à partir de 16 s, on voit comment le système de fixation passe par ce trou, tout à gauche de l'image : https://mars.nasa.gov/layout/helicopter/images/HowTheMarsHelicopterIsReleased-1280.m4v
  34. 4 points
    Bonjour à tous, C’est non sans une pointe d’émotion que je vous présente cette image. En effet, cela fait plus d’une année que j’ai des hauts et des bas astronomiques (et plus de bas que de hauts d’ailleurs). Je ne vais pas m’étaler mais ce qui est sûr ce que l’amour pour la photo Astro est plus puissant que tout et j’y suis mécaniquement ramené par la vie à chaque fois que je m’en éloigne. Donc aujourd’hui, je vous présente ce que je considère être mon meilleur traitement de galaxie. J’ai vraiment obtenu un rendu qui me plaît (donc oui, il y a toujours une affaire de goût) et j’ai surtout bossé mon traitement. Avant, j’étais « soumis » à ce que Pixinsight voulait bien me sortir. Cette fois-ci j’ai bossé mes masques et mes courbes pour avoir plus de contrôles sur ce que j’obtiens. Je vais probablement en faire un petit tutoriel pour ceux que ça intéresse. Il faut vraiment démystifier l’utilisation des masques qui est en réalité d’une simplicité folle surtout avec pix. Concernant l’objet en lui même. Il s’agit de M94 dans la constellation des Chiens de Chasse. C’est une galaxie que je trouve superbe, d’une taille apparente assez importante (14.4’x12,1’) donc accessible à ma focale de 450mm. Sans plus attendre, voici la photo: Le défi avec cette galaxie, c’est de faire ressortir le faible disque externe. Sur ma photo, on peut le distinguer assez facilement. Ce disque, aussi ténu soit-il, représente 23% de la masse de la galaxie et c’est une zone de formation d’étoiles. Le rythme de création d’étoiles dans ce disque est très important, deux fois plus important qu’au sein même de la galaxie. C’est fou. J’ai tenté de faire ressortir certaines structures dans ce disque sans grand conviction. Et au final, si l’on inverse la photo on peut faire apparaître des structures dans ce fameux disque. Notamment, deux bras bien distincts et une extension. Il est intéressant de noter que d’après les données en Infrarouge de Hubble, ce disque ne serait pas fermé malgré l’impression que l’on peut avoir. Photo inverted: Dernière information, qui personnellement me laissera toujours perplexe, M94 est située à 14 MILLIONS d’années-lumière. La lumière qui a été captée par ma caméra a voyagé durant 14 millions d’années. Rien que ça. Pour vous donner un ordre d’idée, les photons que j’ai capté sont partis de la galaxie alors même qu’il n’y avait aucun humain sur terre. On en était encore au stade évolutif du singe. Je vous laisse avec un petit crop: Et la full sur astrobin: https://astrob.in/full/8e3ngm/0/?nc=Alien&real= Au niveau technique, il y a pas mal de choses à raconter Matériel Monture: AZEQ6 Pro CCD: Atik one 9.0 Télescope FSQ-85 Guidage: en // Traitement Full PixInsight Exifs: Couche L: 44x300 secondes (3h40) bin 1 Couche RGB: 3x20x180 secondes (3h) bin 1 Traitement Alignement Registration Combinaison RGB Masques via RangeSelection Travail de la couleur via CurvesTransformation Combinaison LRGB SCNR Pour ce qui est des améliorations, que je perçois: 300 secondes en L c’était trop long. Le coeur de la galaxie est cramée mais ça permet de mettre en exergue le disque externe. Il faut que je fasse des flats même si Pix rattrape bien le coup. La focale est un peu limite même si je suis surpris par les détails ! Voilà, j’arrive à la fin de mon petit post. Si vous avez tout lu, merci. Ca fait très plaisir. N’hésitez pas si vous avez des conseils, remarques ou insultes (ouais non pas les insultes). Je me ferai un plaisir d’en parler avec vous. Je vous laisse avec une petite photo du Setup (on aime tous le matériel Astro n’est-ce pas ?) Si jamais, j'ai un compte instagram où je publie plus régulièrement (story et posts) donc si vous voulez suivre mes aventures: swiss_astrophoto Bon ciel à tous et j'espère que la santé va pour vous. Carlos
  35. 4 points
    Je ne connaissais pas cette déclaration de Lord Kelvin. Mais en ce qui le concerne, il y a une anecdote qui illustre bien votre propos, celui de son calcul de l'âge de la Terre et du Soleil. Il est arrivé pour l'un et l'autre à des valeurs de 400 et 500 millions d'années. Ces valeurs, fausses, étaient d'une part compatibles, et d'autre part obtenues au moyen de mesures et de calculs rigoureux. Deux calculs fort différents et convergents se corroboraient l'un l'autre et ont donné à penser à leur auteur et à bon nombre d'observateurs qu'il avait donné la réponse à peu près définitive à la cette question. C'était sans compter que: 1- Son calcul de l'âge de la Terre fondé sur le gradient de température n'avait pas considéré la convection du manteau, pas avérée à l'époque mais imaginée par certains de ces contemporains, ni l'apport en énergie par la fission d'atomes radioactifs. 2- Celui de l'âge du Soleil se fondait sur la seule production d'énergie par contraction gravitationnelle, la fusion thermonucléaire étant évidemment tout aussi inconnue que la fission. Bref, ses calculs étaient justes mais fondés sur la connaissance des phénomènes physiques qu'on avait à l'époque. Bon, il parait aussi que Kelvin était excessivement arrogant et vaniteux. Arrogant passe encore, mais vanité excessive et démarche scientifique ne font pas très bon ménage.
  36. 4 points
    un sombrero pas éfficace car il fait froid en ce moment !! mais ça me réchauffe mica
  37. 4 points
    Merci de votre clin d'oeil les amis ! Franchement je le savais déjà mais faire du RVB avec filtres sur une si petite cible, c'est galère au traitement/assemblage ensuite. Je ne sais pas ici si le jeu en vaut la chandelle par rapport à une prise de vue couleurs directement. On a sans doute plus d’informations dans le Bleu pas contre. J'ai tenté de ne pas trop pousser les curseurs afin de diminuer les artefacts. Si c'est à refaire, j'ai l'idée de faire du RGB en une passe avec la ASI224MC. Puis du Bleu avec la ASI290MM et d’utiliser cette couche Bleu à la place de l'autre. Bon ciel, Lucien
  38. 4 points
    Roul ? c'est toi ? un piratage de pseudo ?
  39. 4 points
    Bonjour les amis, Grace à un tweet et à ce fil d'actualité : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/le-radiotélescope-lofar-révèle-des-dizaines-de-milliers-de-galaxies/ar-BB1fqL9Q?ocid=msedgntp Il y a donc 2 jours, l'équipe LOFAR a partagé leur deep field, aboutissement de 164h de pose en basses fréquences : https://www.astron.nl/ultra-sensitive-radio-images-reveal-thousands-of-star-forming-galaxies-in-early-universe/ "The image above shows the deepest LOFAR image ever made, in the region of sky known as ‘Elais-N1’, which is one of the three fields studied as part of this deep radio survey. The image arises from a single LOFAR pointing observed repeatedly for a total of 164 hours. Over 80,000 radio sources are detected; this includes some spectacular large-scale emission arising from massive black holes, but most sources are distant galaxies like the Milky Way, forming their stars. Credit: Philip Best & Jose Sabater, University of Edinburgh" Christophe
  40. 4 points
    Nouvelle version avec une extraction du gradient mieux corrigée (en jouant avec les curseurs du panneau de contrôle dans Siril). L'export en 16 bits est en effet obligatoire, le post-traitement sur LR fonctionne beaucoup mieux. Instrument : Taka FS-60 + correcteur 6,2 sur monture EM200 Canon EOS 6D non modifié 50 poses de 30 secondes à 800 ISO + DOF Traitement sous Siril + Ligthroom
  41. 3 points
    Le C11 était de sorti ces derniers jours ! En préparant un transit de HAT-P-37b, j'ai tenté M63 la galaxie du Tournesol, il n'y a pas beaucoup de poses mais elle apparait bien, caméra ATIK314L+ ; 34 x 150s = 1.4h. Puis hier j'ai tenté M101, peu de poses, 29 de 5 minutes avec APN Canon700D. Dernière fois que je l'utilise car je viens de le vendre pet être pour prendre un CMOS couleur... Enjoy !!
  42. 3 points
    Oups, le prix ! J'en reviens pas ... La vidéo est sympa, y'a juste que t'avais oublié de repasser ta chemise . Il te faut un aplanisseur de champ pour ça. Claude N.
  43. 3 points
    Bonsoir , petites séries de photos que j'ai realisé, lors de la dernière lune avec ma lunette Evostar de 150 mm ED et Camera Altair GP 327C + Barlow 2x astrophysique.
  44. 3 points
    Hello les Amis! Un vieux Janssen du 15 octobre 2011, ici avec un N200/1000 chinois "Kepler" avec primaire repoli par Jean-marc Lecleire, ce n'est pas le N200/1100 que j'utilise aujourd'hui, même si les deux miroirs primaires ont été soigneusement polis par les mêmes mains expertes! Fichier vidéo retrouvé dans un "coin" d'un disque dur, entièrement traité avec la dernière version logiciel Astrosurface développé par Lucien ... (Une première pour moi, mais je n'abandonne pas pour autant, du moins pour l'instant, le couple Autostakkert/ Iris, Iris que je maîtrise pas trop mal pour les besoins que j'en ai, après des années de pratique.) Il s'agit de quelque chose d'un peu particulier, ce fichier ici traité n'est pas directement le fichier vidéo original sortit de la Lumenera SKYnyx 2.1M que j'avais à l'époque, mais d'un essai particulier que j'avais fait en refaisant un AVI avec une taille doublée grâce au logiciel VirtualDub... A l'époque, cette expérimentation ne m'avait pas du tout convaincu au traitement (déjà le fichier vidéo était bien lourd niveau hardware pour mon PC à ce moment là, sachant que maintenant je traite avec un Core i9 à 8 coeurs 16 thread et 40Go de RAM assemblé maison, ce qui n'a rien a voir avec le PC de supermarché que j'avais à l'époque, ainsi qu'au niveau logiciel), mais là visiblement le résultat est très convenable, puisque je pense être au taquet (ou vraiment pas loin) concernant la résolution avec un Newton de 200mm... Je vais faire des comparatifs avec le fichier original (en fait, j'en ai plusieurs) pour voir si on obtient ne serait-ce qu'un tout petit gain avec un logiciel ou l'autre, ou si c'est sans intérêt, ce qui est fort probable, voire destructeur (au vu de l'image, ça ne serait tout de même alors qu' assez légèrement)... Ce qui est bien en numérique, c'est que, comme je le dis souvent, la pellicule et les produits de traitement ne coûtent pas cher et qu'on peut sans crainte se livrer à toutes les expérimentations, et même oser les plus farfelues (ce qui est ici un peu le cas!)... On a parfois de bonnes surprises! "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait!"... ....Sauf en astrophoto!!! PS: une fois l'image affichée en plein format, je vous invite même à zoomer avec votre navigateur, ce n'est pas forcément dégoûtant et si parmi vous certains on la possibilité d'évaluer les dimensions des plus petits cratères, ça m'intéresse... PS bis: Question contraste, j'aime bien les grades un peu durs, d'autant plus qu'ici on est proche du terminateur, mais je pense tout de même sortir aussi quelque chose un peu plus soft... Histoire de ...
  45. 3 points
  46. 3 points
    Ça fait un peu peur en effet, suffit de voir la taille du booster (en arrière plan dans la baie de montage) derrière comparée à la taille du Starship :
  47. 3 points
    Un nid de velociraptors, je dirais... C’est sûr qu’envisager d'attraper délicatement en vol un Super Heavy qui n’a même pas encore volé, il faut ne douter de rien quand même : 280 tonnes à vide (masse déduite des dernières données disponibles à ma connaissance, mais je n’ai pas le chiffre exact - qui change sans cesse de toute façon) dont 42 tonnes de raptors dernière génération. Peut-être un peu moins sans les pieds pour rester cohérent, mais un peu plus avec un reliquat d’ergols dans les réservoirs puisqu’il va falloir s’approcher sans gesticuler puis s’immobiliser quelques secondes face à la tour avec une précision redoutable, le temps que le dispositif dédié puisse se saisir du booster sans choc destructeur pour elle comme pour lui...... ce qui implique une réserve minimum de sécurité jusqu’à coupure de la poussée. L’un des talentueux grutiers de Boca Chica a dû convaincre le boss que Godzilla pourrait aisément ne faire qu’une bouchée de la nichée de raptors au point fixe devant son nez ! Sauf que la FAA va encore s’en mêler, avec ses règles de sécurité d’un autre âge... Pffff : ces administrations tâtillonnes n’ont aucun sens du spectacle 28 raptors pétant de concert du méthane, ça ne manquerait pas de panache, pourtant ! En prévision des tests à venir, je viens de commander un 20' à la (dé)mesure du défi : un plein container de cahuettes et de binouzes...j’espère que ça suffira !
  48. 3 points
  49. 3 points
    Mais demandez moi quand vous savez pas faire: (j'ai écrit y'a longtemps un petit programme (pour ma thèse...) qui déforme des images selon le polynôme qu'on veut. Il marche toujours ) On voit qu'il y a d'autres étoiles qui bougent un peu. Elle ne doivent pas faire partie de M51 ) Matthieu
  50. 3 points
    Désolé Barnabé, mais je peux pas te laisser dire ça. La particularité des interventions de DG2 sont justement qu'elles ne sont pas des textes philosophiques, qui peuvent être sujet à des interprétations personnelles, ce sont de véritables cours de physique pour lesquels les interprétations ne sont pas à la portée du jugement de personnes se contentant de balayer le sujet avec leurs simple ressenti subjectif sur "il raconte des conneries" ou "c'est bien je vais le croire". . Ce que tu viens de dire est la plus belle expression de l'ultracrépidarianisme redéfini par Klein (je t'invite à y regarder de plus près en faisant une rapide recherche Google) à savoir l'art de parler de ce que l'on ne connais pas. Or en science, et tu nous en à déjà fait la démonstration explicite d'un manque de connaissance flagrant qui t'amène à croire en un modèle alternatif d'appréhension du monde, sans pour autant amener le moindre soupçon de preuve ou de démonstration d'une quelconque pertinence scientifique. Et le problème de fond est bien là. La science n'est pas une appréhension individuelle du monde, c'est une construction collective de la connaissance du monde. L'accumulation des savoirs sur le monde et de leur complexité nécessite une énorme humilité face à la difficulté d’appréhender dans leur sens profond les outils mis en jeu pour justement atteindre ces connaissances. Nul doute que quelqu'un comme @dg2 soit un professionnel du domaine, et en ce sens ses efforts de vulgarisations sont louables et extrêmement réussis car n'exprimant en rien ce que l'on pourrait justement reprocher au texte de Luminet posté par Jack, à savoir "je pense que". L'humilité du scientifique (le vrai, pas celui que son égo submerge) est justement de dire : pour répondre à cette question, voila comment un raisonnement se construit. Si il deviens suffisamment bon, il se permettra de démontrer à ses pairs "j'ai trouvé une faille dans ce raisonnement", mais la démonstration de cette faille passe par des outils bien plus complexes que la lecture de Science et Vie ou Paris Match. La construction du savoir nécessaire à jauger un raisonnement scientifique peut prendre des années, des décennies de construction d'un esprit ouvert mais surtout compétent pour jauger (et je ne dit pas justement juger, car en science on ne juge pas, on jauge !) de la vraisemblance (et je dit vraisemblance et non pas vérité) d'un raisonnement Ce que tu affirme n'est pas de la science, et à mon sens pollue l'intérêt de ce fil. Le sempiternel principe de similarité que tu rejoue systématiquement n'a aucune valeur scientifique au sens ou il ne s'agit que d'établir des analogies permettant d'établir une compréhension cohérente au sens perceptif pour la majorité des auditeurs, et pour le coup cette similarité n'a absolument rien de scientifique.... Tiens un exemple au hasard, si je te dit l'effet Doppler est similaire à l'effet Doppler_Fizeau. La relation de base est similaire, mais le premier (propagations du son) s'intéresse à des phénomènes sans relations physique directe avec le second (propagation de la lumière), et peut même dans leurs développements intrinsèques amener à des conclusions radicalement différentes.... Donc émettre une opinion sur "la relat c'est de la connerie", ça nécessite un peu de compétences qu'ont certaines fusées (il y en a peu, mais il y en a et @PascalDou @George Black , @Kirth en font partie) sur le forum, et je pense sincèrement que sur un fil de cette qualité, ben dans certains cas, il vaut mieux se taire, écouter, et se plonger dans les bons bouquins pour essayer de comprendre pourquoi on a tord dans ce que l'on croit être vrai..... L'humour dans le réponse n'y fera rien, le fond reste toujours scientifique et donc nécessitant la pertinence d'un travail de construction intellectuel patient, confrontable aux "pairs" et surtout, simplement humble. Sans quoi je pense sincèrement (mais c'est une opinion personnelle) qu'il vaut mieux se taire..... Pour éviter une quelconque réponse du genre "tu voue un culte a DG2", je t'arrête de suite, je ne le connais pas, je pense peut être l'avoir rencontré un jour dans un cadre professionnel, car je suis aussi un scientifique, mais d'un domaine complètement différent, cela n'impliquant pas une admiration sans borne comme je pourrais, par exemple en en vouer (comme tout le monde le sais) à quelqu'un comme @Superfulgur....... (Nân j'déconne )