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Affichage du contenu le plus aimé le 25/04/2022 dans toutes les zones

  1. 22 points
    Salut les amis Voilà, j'ai enfin terminé les traitements des belles nuits de nouvelle lune de février et de mars. ça tombe bien, celle d'avril approche... Donc quelques images de galaxies acquises au T560 et à la QHY290M On commence par une petite galaxie, NGC4448, acquise en fin de nuit le 28 février. Malheureusement un temps d'acquisition assez limité, seulement 4000 poses de 500ms soit 35 minutes de pose utilisables sur 1h30 de pose totale. FWHM autour de 1.1" d'arc J'ai poussé la focale à F4 au vue des conditions de turbu très favorables ; on est ici à 140% de taille d'acquisition soit 0.18"/pixel. Ensuite la célèbre NGC2841 de la grande ourse, correcte mais sans plus ; j'étais déjà quasiment arrivé à ce niveau de détail en 2019 avec le t250 21000x250ms soit environ 1h30 de pose sélectionnées sur 4h30. FWHM 1.5" après empilement. La lune était également bien présente déjà. Prise le 9 mars, à F3. Image à 140% soit 0.25"/pixel. Ensuite, un joli couple de galaxies dans la vierge, NGC4298 et NGC4302. Seeing médiocre, j'arrive à 2.0" après empilement. 13000x500ms, soit 2h sélectionnées sur 3h30 de pose. Prise le 8 mars, à F3 ; image à 120% soit 0.29"/pixel : Une belle nuit sur la lunaison suivante m'a permis de détailler un peu le Septet de Copeland, magnifique groupe de galaxies dans le lion. J'ai poussé le temps de pose unitaire à 1s, et ai conservé 11000 images soit 3h30 sur un peu plus de 5h totales. FWHM à 1.5" après empilement. On arrive à magnitude 22.5 ; c'est pas trop mal mais je suis quand même bien limité par la noirceur de mon ciel ; j'allais plus loin sous ciel noir avec le T250. Prise le 27 mars, à F3 ; image à 140% soit 0.25"/pixel Un autre couple intéressant ; NGC3395 et NGC3396. C'était mon premier essai d'autoguidage, et j'avais besoin pour ça une étoile brillante au centre, ce qui explique le cadrage un peu spécial 18500 images de 250ms soit 1h15 de pose sélectionnées sur un peu moins de 2h d'acquisition. FWHM de 1.6" après empilement. Prise le 7 mars, à F3 ; image à 140% soit 0.25"/pixel Et enfin, ma préférée Messier 108, cadrée presque trop juste... poses de 250ms, 10000 images conservées pour le centre, 50000 pour les extensions ce qui nous donne 3h30 de pose sur 7h de pose totale. FWHM après empilement de 1.3" pour le centre et 1.6" pour les extensions. Prise le 26 février, à F3 ; image à 140% soit 0.25"/pixel N'oubliez pas de cliquer pour la full Voilà, ça va faire un an ( déjà ! ) que j'ai ce tube, et j'en apprends encore et encore à chaque sortie toujours des petites choses à optimiser, c'est une course sans fin, et c'est tant mieux A bientôt pour de nouvelles aventures Romain
  2. 15 points
    ce n'est pas souvent que je m'attaque aux neb tant je passe mon temps à me convaincre que l'a7s est inadapté. mais j'ai un peu tord quand même, ça marche pas si mal Une nuit oubliée du Gevex* de fevrier 2 heure de pose (240x30s) sur le cone la structure balnche / bleu au centre me fascine si vous aimez, lachez un p'ti j'aime sur la bin info et détails https://www.astrobin.com/full/jx62qd/0/ Gevex = Acronyme de Gévriniere AVEX Avex organise des ortie un peut partout en France le plus souvent à Moussonviller en Normandie, dans un Gite cette sorte prend le nom de Mouvex du coup ^^ La gévriniere, c'est chez moi en Normandie dans le pays d'auge/ ou je suis en train de monter un gite optimisé pour les astronomes. Et le pays d'Auge, en plus de son ciel noir offre de magnifiques paysages : bocage et maison à colombage partout édit nouvelle version
  3. 12 points
    Deuxième d'une série de trois photos que j'ai pris en mars dernier (2022) lors d'une exceptionnelle séquence de 9 nuits consécutives de beau temps. La première était ici. Contrairement à la cible précédente qui brillait par sa banalité, la nébuleuse de la Méduse (IC433) est assez exceptionnelle. Il s'agit d'un des plus grands et beau rémanent de supernova de notre ciel, en bonne compagnie avec les dentelles du Cygne ou la nébuleuse du Crabe. Bien qu'elle soit très étudiée, son âge (estimée quelque part entre 3 000 et 30 000 ans) et sa distance (estimées dans les 5 000 années lumières) sont mal connues. Un rémanent de supernova est à la fois le cadavre d'une étoile, et le terreau fertile duquel naitront d'autres étoiles, planètes... et peut-être la vie. Au fond c'est comme sur Terre: ce qui meurt nourrit ce qui naît ! Les très grosses étoiles (pas le soleil, dont le destin sera plus sobre) brûlent leur vie flamboyante en d'à peine quelques centaines de millions d'années - oui, c'est très peu aux échelles de l'univers. Puis elles meurent dans un immense "drama" intersidérale, une explosion gigantesque, l'un des phénomènes les plus violent et brillant de l'univers: une supernova ! Le cœur de l'étoile morte implose, se densifie jusqu'à devenir une étoile à neutron - sans doute l'objet le plus étrange de l'univers - voire, pour les plus gros, un trou noir où il est englouti à tout jamais. Les couches externes de l'étoile, quand à elles, sont expulsées par la gigantesque explosion avec une force et une vitesse inimaginable. Ainsi une bulle de matière déchiquetée grandit autour du dernier lieu d'existence de l'étoile et vient percuter les nuages de gaz et poussières interstellaires environnants. Cette interaction crée des phénomènes de ionisation qui font luire les lambeaux d'étoile, les rendant visibles sur terre aux instruments photos à longue pose (plus de 10h ici!) des astrophotographes. Au cours des millions et milliards d'années qui suivent, toute cette matière riche d'éléments variés que l'étoile à synthétisé en son cœur pendant toute sa vie, par des réactions de fusion nucléaire, va se disperser autour de la galaxie au gré des courants gravitationnels. Elle viendra enrichir les nuages de gaz et poussières qui, à l'origine, n'étaient formés que d'hydrogène et d'un peu d'hélium. C'est ainsi que née la diversité des éléments composant notre matière, la fameuse table de Mendeleïev, ainsi que... les éléments qui nous constituent nous-même! C'est ce que voulait dire Hubert Reeves par sa célèbre maxime: "Nous sommes faits de poussières d'étoiles". Le cœur de la Méduse a longtemps été recherché au milieu de tous ces débris d'étoile. Car il n'est pas resté en place : lui-même à été éjecté au loin par sa propre explosion en supernova ! Il a finit par être repéré au début des années 2000, une petite étoile à neutron filant rapidement hors du champs de bataille, déjà arrivé à la périphérique des volutes qu'on voit sur la photo... et découvert par trois lycéens stagiaires dans un observatoire américain! C'est la relève 🙂 Tout comme la Tête de Singe, cette nébuleuse est l'une des dernières de la saison hivernale, visible jusqu'en mars donc même si elle se couche déjà en milieu de nuit. Je l'ai visé en début de nuit 5 fois de suite pendant cette séquence rare de beau temps, puis vers 2h du matin je passais à une troisième cible que je montrerais bientôt. EXIFS (données techniques) : 206x180s =10h18 de pose en 5 sessions 19-23 mars 2022 Canon 650D (APS-C) défiltré partiel, ISO 800, filtre duobande STC Astroduo Lunette TS Photoline triplet 102mm, f/d 5,3 avec réducteur. Monture AZEQ6 Guidage au chercheur + zwo 178mc Logiciels : Kstar/Ekos sur Stellarmate RPI4, PHD2, Siril, Photoshop Ciel Bortle 4 dans le Vexin, bonne qualité de ciel dans l'ensemble, pleine lune sur la première session, puis en descente ensuite. Températures nocturnes autour des 5°C les premières sessions, 7/8° les dernières.
  4. 11 points
    Bonjour à tous, Alors hier au soir, j'ai fait une petite soirée astro tranquillou en visant ce beau groupe que j'affectionne. Pour cette image, j'ai pu faire que 40 x 180s avec le filtre UV/IR-cut/L :
  5. 10 points
    Hello, je me suis à nouveau mis très en retard de post, décidément j'y arrive pas Cette M77 (et sa voisine NGC1055) datent de novembre dernier (si j'ose dire). Dans la Baleine avec 5 heures en luminance et 3 heures en RVB, unitaires de 300s 250 f/4, Atik One, AZEQ6.
  6. 10 points
    2H toujours à l'Epsilon 250 f3.4 et le 6D astrodon (sub de 2min) jérôme
  7. 10 points
    Bonjour à tous, juste un pano de 4 images afin d'immortaliser cette belle reprise d'activité Lunette 80mm Astro professional F/7 (triplet) + hélioscope densité 2+ filtre continuum / ASI 290 MM Cliché réalisé à 17h15 locales avec un seeing trés moyen. Phil
  8. 9 points
    Quel spectacle ce soir malgré l'heure tardive...16h21 locales. J'ai fait un post dans la rubrique solaire où sont visibles d'autres vues notamment une version négative 3D Mais cette image vaut le détour...enfin je pense et en taille d'acquisition Réfracteur 228mm F/11.25 HA modifié PST + BF-15 + barlow 1.8x / Basler 1920-155. Phil : photoastro.com
  9. 9 points
    Hello, Après un petit break vacances en bord de mer pendant 2 semaines, me revoici me revoilou Voici une image du 06 Mars dernier, la Lame de Couteau. NGC 5907 aussi appellé la galaxie de la Lame de couteau est une galaxie spirale vue par la tranche et située dans la constellation du Dragon à environ 30 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 5907 a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1788. NGC 5906 est la partie de NGC 5907 située à l'ouest de sa ligne de poussière. Cette partie de la galaxie a été enregistrée par le physicien irlandais George Stoney le 13 avril 1850. (Source Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/NGC_5907 ) Les infos: Lunette ED80 (80x600) Asi294mc pro + filtre Optolong L-pro monture HEQ5 Rowan autoguidage au chercheur, Altair GPcam (IMX224) / PHD2 acquisition NINA 111 x120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight (script GHS 2.0 / Autoscript). Une brute de 120s On y voit également NGC5905 et NGC5866B:
  10. 9 points
    Salut tout le monde! Sur deux bouts de nuits très moyennes coté seeing!!! j'ai shooté ces deux galaxies dans la constellation du Dragon!!! NGC 5905 est une galaxie très vaste à faible brillance de surface. Ça voisine, en bas à gauche, est vu de profil. Et ressemble un peu à M104 avec ça bande de poussière! J'espère que vous allez apprécier CT16 f4 sur EQ8 Correcteur 1.0x Riccardi Design 3" QSI683wsg Filtres Astrodon LRVB=175-35-30-30 minutes. Bin 1x1, Sub de 5mn. Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6. Location: Saint-Liboire, Québec. Bon visionnement. Martin
  11. 8 points
    L'amas en 3h10 toujours à l'Epsilon 250 f3.4 et le 6D astrodon (sub de 2min) jérôme
  12. 7 points
    Hello J'ai enfin terminé de monter mon setup pour le Soleil en HA en HR !!!!! Cela aura été hyper long pour trouver le setup avec lequel je vais me faire plaisir !!!!! Pour un premier test et shoot avec ma belle Achro 150/750 "Ghanima", je suis super super hyper enjoy J'ai shooté comme avec mon ED 80/480 comme cela, j'ai pu utiliser tout mes réglages AS3, R6 et ASU pour traiter mes first snipe et comparer Vivement mon prochain survol solaire pour pousser le FD et tester avec ma 174MM. A+ David Comme je ne suis pas spécialiste du Sun en HA, quelqu'un peut me dire ce que c'est que le spaghetti noir qui chemine devant la protubérance à son pied ? Un filament vu de profil ? Sur FB, on m'a proposé un "Ver des sables" Edit 20220429 Edit 20220501
  13. 7 points
    Salut à toutes et à tous Donc comme le titre le dit si bien, je vous présente un modeste disque solaire réalisé le 19 Avr au matin. J'ai trouvé la turbu pas trop mauvaise mais lorsque je suis passé à la barlow 2x, ouill!! aille!! beurk!! Cela m'a un peu bloqué dans mon élan de la 2x. Donc une seule image avec la 2x celestron, juste pour dire que j'ai un gros plan de ce joli groupe. Et retour au disque de notre astre du jour. Mosaïque réalisée à partir de 6 images Lunette Skywatcher 80 Ed, Coronado 60 Bf10, caméra DMK31A NB. Acquisition FireCapture, traitement registaxe 6, et Photoshope CS6. Je vous montre tout de même ce groupe de taches à la Cestron 2X. Et j'espère que vos yeux n'auront pas été agressés. Bon ciel à tous, et bonne semaine Pierre
  14. 6 points
    Salut à tou(te)s comme M101 a l'air à la mode ces jours-ci , je joins aussi la mienne prise vendredi soir, 38 poses retenues de 3 min à gain 100 sur asi 094MC pro toujours avec l'Esprit 150 + correcteur/réducteur Riccardi X0.75, ce qui ramène le f/d de 7 à 5 et des poussières... Le FF permet de voir toutes les petites voisines que je trouve sympa, perso . Bonne soirée, Franck
  15. 6 points
    Bonjour à tous, tard cet aprèm mais curieusement turbu moyenne sur AR 2999 ? Réfracteur 228mm F/11.25 HA modifié PST + BF-15 + barlow 1.8x / Basler 1920-155. Phil : photoastro.com La première de la série avec mosaïque de 3 vues Version négative, assez sympa je trouve comme effet 3D...
  16. 6 points
    Des tentatives au Mewlon de 250mm ce midi. La transparence était variable et la turbulence assez calme par moments. J'ai préféré le filtre vert pour compenser la baisse de contraste causée par les nuages. 150 bruts sélectionnées sur 3000: pas suffisant pour éviter le bruit sur les pénombres des taches malheureusement. Mewlon250, ASI174mm, barlow 2X, filtre vert. Jean-Yves
  17. 6 points
    Bonjour et merci à Sauveur, Xavier, René, b2, Alain et Patrick cause mauvais temps, je rattaque d'hier et de ce matin , je présente encore, mes excuses à tout le monde . c'est le top, jamais déçu
  18. 5 points
    Hello les amis astram, je poursuis ma série de galaxies à 20km à l'est de Paris avant de revenir à des cibles plus accessibles pour mon lieux de prise de vue. Je reste sur des galaxies lumineuses bien sûr pour me faire la main sur le traitement en condition de très forte pollution lumineuse. Le fdc et la couleur restent le plus délicat côté traitement. Heureusement qu'il y a Pix et que j'ai opté pour une caméra monochrome.. J'ai aussi eu un petit problème de flat qui j'espère ne se voit pas trop -recours à local normalization sous Pix qui fonctionne plutôt bien pour limiter les dégats -. Merci d'avance pour vos retours et critiques. Setup: FSQ106EDX4 au foyer sur AP1100GTO Caméra ASI2600mm pro Guidage foyer avec asi120 mini. Filtres baader Acquisition : 3h50 au total 43 poses de 5min en luminance 1 pose de 5min pour chaque canal RGB La première version présentée ici est un crop réduite à 80%. La seconde est un crop à 100%. Prétraitement et traitement Pixinsight et quelques retouches soft avec DXO pour accentuer qq détails et couleurs. Eddie http://www.fwhm.fr
  19. 5 points
    Comme Alain, le prix du matériel astro et autre n'est pas la réalité du produit mais le résultat de la mondialisation dont les prix sont tirés à l'extrême, fussent ils au détriment de la désindustrialisation de nos pays, des conditions de travail dans les producteurs et de l'absurdité du transport planétaire de toute cette camelote, quelle qu'en soit la qualité
  20. 5 points
    Les taches du moment avec le Mak 180 Astrosolar 3.8 et ASI 178 La transparence était bonne mais pas de moments vraiment calmes Je vous présente la meilleure pour chacun de mes filtres Bleu Vert Rouge K-line H-beta Continuum H-alpha Philippe
  21. 4 points
    Bonjour à tous, J’ai pu évoquer la possibilité d’observer le champ magnétique avec Sol’Ex. Voici enfin une vidéo qui montre comment s’y prendre (et qui soulèvera durera des interrogations, normal, et c’est là que la chose va devenir intéressent si vous vous attaquez à ce thème). C’est un peu long, mais le sujet le demande : https://youtu.be/ux1rgkgdauY Voir aussi la partie 15 du chapitre « Observation du site Sol’Ex » : http://www.astrosurf.com/solex/sol-ex-observation.html C’est un gros morceau, de l’observation de pointe, mais c’est passionnant je trouve d’autant, plus que l’instrument est léger. Le 5 avril le soleil en lumière blanche avec une lunette 72ED et bien sur Sol'Ex : et au même moment le magnétogramme Sol'Ex : Le blanc et le noir indiquent la polarité du champ magnétique, nord ou sud (les centres actifs sont bipolaires, et remarquez le changement du sens de polarité des groupes actifs entre le l'hémisphère nord et sud solaire - pas courant de mettre cela en évidence par les amateurs - et pas si complexe - visionnez la vidéo !). Christian Buil
  22. 4 points
    bonjour à tous , une trouée dans les nuages , puis un beau ciel avec pas mal de nuages (tant mieux la caméra chauffe moins) . turbulence assez forte impossible de faire la Map proprement , vent enfin redescendu à 20/25km/h . Paul
  23. 4 points
    Merci Martin, pour d'éventuelles personnes qui repasseraient par ici, voici la version définitive avec le fond nettoyé, j'ai fait un compromis entre les deux versions donc : Encore merci les amis !
  24. 4 points
    Et le jour où les satellites vont commencer le grand carambolage là-haut pour cause de surpopulation, les voitures asservies en feront de même ...
  25. 4 points
    Un petit up : elle est magnifique cette image, abstraction faite qu'il en manque un bout. Quel instrument? Quel caméra? A quel endroit? Avons-nous affaire à un setup IA qui poste tout seul? Nathanaël
  26. 4 points
    Ingenuity a réalisé un 26ème vol sur une distance de 360 m en 159 s, à une vitesse de 3.8m/s et à une altitude moyenne de 8m. Sans les survoler directement, en effectuant un virage les contournant, l'hélicodrone a pu, normalement, imager la coque arrière et le parachute de l'EDL. Les images ne devraient pas tarder... Estimation de la trajectoire : Carnet de vol : https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/#Flight-Log
  27. 4 points
    Pour Galileo et Cassini, la moitié de la masse de la sonde était du carburant. Au-delà de Jupiter, la seule source d'énergie et un générateur électrique à radioisotopes qui ne fonctionne qu'avec du plutonium-238, plutonium-238 dont les USA ne possèdent que quelques kilos et une capacité de production quasi-nulle (ils l'importaient de Russie jusqu'alors). Une sonde de poche qui fonctionne au plutonium-238, on connaît, c'est New Horizons avec 478 kg dont 30 d'équipements scientifiques. Et autant dire qu'on ne va pas gagner en passer de 30 kg à une seule caméra. Mais si vous voulez vous mettre en orbite autour d'un objet, il faut beaucoup, beaucoup plus lourd (plus d'une tonne) et donc c'est beaucoup, beaucoup plus cher... ne serait-ce que parce qu'il faut disposer du lanceur idoine, cf. Le projet Persephone d'orbiteur autour de Pluton : https://arxiv.org/abs/2102.08282 : 30 ans de missions, 3 ou 4 tonnes de xénon, des RTG qui n'existent pas encore, lancement obligatoire par un SLS, etc, pour un coût de 3 milliards de dollars. Donc à mon avis, ça va faire cher la caméra.
  28. 3 points
    Bonjour après une torpeur hivernale qui a duré 8 mois et qqs ennuis de santé , le retour des belles journées de printemps m'ont donné envie de ressortir "la grosse Lulu"; je vous propose aujourd'hui 3 images de notre étoile réalisées ce 18 avril sous un ciel voilé mais avec une turbulence assez faible avec un seeing moyen avoisinant la 1" au SSM en début de matinée la première image présente AR2993-94 au bord du limbe avec la présence sur le limbe d'une protubérance assez active sur la deuxième image ( couleur) l'utilisation du filtre H-Alpha en " Off Band" permet de s'affranchir d'une grande partie de la chromosphère et de pouvoir observer les Ellerman Bombs ( petits points blanc autour des taches ) ces phénomènes très fugaces qui ne durent que qqs minutes seulement libérent une quantitée assez énorme d'énergie , on estime que chaque point blanc libére une énergie équivalente à environ 100 000 bombes atomiques type Hiroshima !!!! pour cette image le seeing commençait à décroitre avec un SSM moyen de 2" seulement Enfin la 3eme image et identique à la première mais en version inversée ce qui permet d'augmenter le contraste de l'image Refracteur H-Alpha 230 mm FL 6200 mm ( F/D 27) Monture Astro-Physics 1600 GTO Filtre H-Alpha Solar Spectrum 0.3A° Caméra Basler ACA1920-155 ( 160 fps ) Seeing ( 6-7/10 ) Genika Astro , IMPPG , PSP CC JP Double clic pour les full
  29. 3 points
    bonsoir une nouvelle zone d'activité arrive, j'ai réalisé un time lapse d'une 1 h avec 1 capture /15 s. très active !! toujours en double filtration Coronado 60mm. Il y avait un voile persistant et quelques nuages. ALIGNTT_h264-420_720p_23.976_LQ.mp4
  30. 3 points
    Bonjour On participe! Soleil hier matin avec la lunette de 80/480 et asi 178mm avec filtre rouge. Il y avait pas de turbule par moment mais avec cette focale là....ça passe! Avi de 1000 images 450 de stackkées .
  31. 3 points
    Bonjour, Quelques images du soleil des 21/04 et 23/04, avec une technique mieux maîtrisée pour retrouver l’orientation des images avec WinJupos. Bon le 21/04, au retour du travail vers 18h00, le soleil s’apprêtait à passer derrière le toit de la maison… Bien sur une très forte turbu juste au dessus du toit, mais une image permettant tout de même de continuer l’apprentissage : Le continuum avec la grille, les taches sont malheureusement un peu trop hachées : Et l’image H alpha : Le 23, un seul créneau a travers les cirrus, mais une turbu un peu plus clémente qui a moins haché les images : Continuum : Halpha : Et l’image inversée avec protubérances : J'ai eu la chance de pouvoir comparer avec des images de SolarMonitor prises moins de 10 minutes après les miennes, et la on peut voir que le calcul de Winjupos est bien dans les clous, le quadrillage étant identique sur les 2 images, les positions sont bien respectées : J'ai téléchargé VLC ce matin, je vais essayer de faire une vidéo pour expliquer le process avec Winjupos, et la façon de recaler les images à partir de l'angle de tilt donné par Inti, les résultats sont vraiment bon même avec un tilt un peu marqué... Xavier
  32. 3 points
    En ajout au post précédent. Les deux plus grands séismes martiens enregistrés à ce jour par SEIS de l'autre côté de la planète. Publié le 23 AVRIL 2022 https://phys.org/news/2022-04-largest-marsquakes-date-planet-side.html Traduction automatique corrigée du lien : Le sismomètre placé sur Mars par l'atterrisseur InSight de la NASA a enregistré ses deux plus grands événements sismiques à ce jour : un "tremblement de terre" de magnitude 4,2 et un de magnitude 4,1. Ce sont les deux premiers événements enregistrés à se produire de l'autre côté de la planète par rapport à l'atterrisseur et son sismomètre. Ils sont cinq fois plus puissants que le plus grand événement enregistré précédemment. Les données sur les ondes sismiques des événements pourraient aider les chercheurs à en savoir plus sur les couches intérieures de Mars, en particulier sa limite noyau-manteau, rapportent les chercheurs du Marsquake Service (MQS) d'InSight dans The Seismic Record. Anna Horleston de l'Université de Bristol et ses collègues ont pu identifier les ondes PP et SS réfléchies à partir de l'événement de magnitude 4,2, appelé S0976a, et localiser son origine dans Valles Marineris, un réseau de canyons massif qui est l'une des caractéristiques géologiques les plus distinctives de Mars ainsi que l'un des plus grands systèmes de graben du système solaire. Des images orbitales antérieures de failles transversales et de glissements de terrain suggéraient que la zone serait sismiquement active, mais le nouvel événement est la première activité sismique confirmée là-bas. S1000a, l'événement de magnitude 4,1 enregistré 24 jours plus tard, était caractérisé par des ondes PP et SS réfléchies ainsi que par des ondes Pdiff, des ondes de petite amplitude qui ont traversé la frontière noyau-manteau . C'est la première fois que des ondes Pdiff sont repérées par la mission InSight. Les chercheurs n'ont pas pu déterminer avec certitude l'emplacement de S1000a, mais comme S0976a, il est issu de la face cachée de Mars (par rapport à Insight). L' énergie sismique de S1000a a également la particularité d'être la plus longue enregistrée sur Mars, d'une durée de 94 minutes. Les deux tremblements de terre se sont produits dans la zone d'ombre du noyau (là encore en fonction du site sur lequel se trouve le sismomètre), région où les ondes P et S ne peuvent pas se propager directement jusqu'au sismomètre d'InSight, car elles sont arrêtées ou courbées par le noyau. Les ondes PP et SS ne suivent donc pas un chemin direct, mais sont réfléchies au moins une fois à la surface avant d'atteindre le sismomètre. "L'enregistrement d'événements dans la zone d'ombre centrale est un véritable tremplin pour notre compréhension de Mars. Avant ces deux événements, la majorité de la sismicité se situait à environ 40 degrés de distance d'InSight", a déclaré Savas Ceylan, co-auteur de l'ETH Zürich. "Étant dans l'ombre du noyau, l'énergie traverse des parties de Mars que nous n'avons jamais pu échantillonner sismologiquement auparavant." Les deux tremblements de mars diffèrent à certains égards de façon importante. S0976a se caractérise uniquement par une énergie de basse fréquence, comme la plupart des tremblements de terre identifiés jusqu'à présent sur la planète, tandis que S1000a a un spectre de fréquences très large. "S1000a est une valeur aberrante dans notre catalogue et sera la clé de notre meilleure compréhension de la sismologie martienne", déclare Horleston. S0976a est susceptible d'avoir une origine beaucoup plus profonde que S1000a, a-t-elle noté. "Ce dernier a un spectre de fréquences beaucoup plus semblable à une famille d'événements que nous observons et qui ont été modélisés comme des seïsmes peu profonds, de sorte que cet événement peut s'être produit près de la surface. S0976a ressemble à de nombreux événements que nous avons localisés à Cerberus Fossae, une zone de failles étendues dont la profondeur modélisée est d'environ 50 kilomètres et il est probable que cet événement ait une origine similaire et profonde." Comparés au reste de l' activité sismique détectée par InSight, les deux nouveaux tremblements de terre lointains sont de véritables valeurs différentes, expliquent les chercheurs. "Non seulement ce sont les événements les plus intenses et les plus éloignés, mais S1000a a un spectre et une durée qui ne ressemblent à aucun autre événement observé auparavant. Ce sont vraiment des événements remarquables dans le catalogue sismique martien", affirme Horleston. https://pubs.geoscienceworld.org/ssa/tsr/article/2/2/88/613226/The-Far-Side-of-Mars-Two-Distant-Marsquakes
  33. 3 points
    Traine la patte jusqu'à son pc... Bonsoi-vous tous * ronffle * j'aurais voulu vous écrire une introduction comme j'aime le faire de temps en temps. Mais je passe mon tour pour cette fois... je pourrais remettre à plus tard, mais hum * vacille l'espace d'une seconde * ... Pas le courage d'attendre, je vais donc... je ....* ronffle * ................................................................. Quoi ? Oui ! non? * glisse mollement sa souris jusqu'à "créer le sujet" et...* Voici la nébuleuse de l'Ours dans la constellation de l'aiguille... Vous plaira.. * ... Clique ! * Azeq6 + Lunette guidage Altair 60mm + asi 120mini / Canon 100D / Asiair + (premier teste Autoguidage avec le setup au complet = teste concluant ) Trouée de 3 heure ~ / 72 % humidité / Couverture nuageuse 15 % / Ciel légèrement voilé / 7 c°/ Vent présent : impacte quasi négligeable. MES : au doigt mouillé 10 x 355s = 1h Prétraitement : Siril (avec DOF) / Traitement Photoshop Suivie de la Monture via les menus de l'Asiair pour ceux que cela pourrait intéresser : Personnellement, je n'ai pas encore toutes les connaissances qui me permettaient d'être certaine d'avoir bien compris les valeurs qui s'affichent sur ses visuels. Même si je pense avoir deviné l'essentiel. Bonne nuit ~ Ella ~
  34. 3 points
    Hum j'adores les orties. En infusion ou en soupe. Soyons sérieux. J'aime beaucoup ta nebuleuse présenteé en grand champ. Pour le pouce je vais m'inscrire sur astrobin et binerais ta photo du pouce qu'elle mérite. Quand a ton gite opti pour l'astro c'est une excellente idée. Ca peut en attirer plus d'un. Astram ou non.
  35. 3 points
    Merci vous tous pour vos retour! Ce duo est peu imagé et pourtant il le mérite bien!!! Ma focale est un peu limite pour de si petites galaxies (en apparence) et pis, le seeing n'était pas vraiment de mon bord ce coup-ci. J'ai renforcées les deux galaxies pour leur extirper un peu de détailles. T'en mieux si vous appréciez Daniel J, Allez!!! Un C11 edge ça peu faire des merveilles... Et te connaissant je sais que tu vas lui rendre justice Encore merci pour vos agréables commentaires Martin
  36. 3 points
    C'est vraiment une question de seeing pour l'étoile centrale et les quelques autres qui s'y cachent. Superbe nuit à St Veran Pour les couleurs, c'est davantage une question d'habitude de percevoir ces caractéristiques
  37. 3 points
    Vu qu'hier soir, toutes les chaines diffusaient le "même film" j'ai préféré sortir faire un peu d'imagerie retour donc sur C/2020 PV6 qui depuis ma dernière image du 21 Avril ( soit 3 jours ) a encore baissé en éclat - coma aussi bien moins prononcée Et toujours autant d'objets artificiels dans tous les sens .... on se croirait dans Star Wars
  38. 3 points
    Bonjour, La saison des galaxies bat son plein, il y a une cible que je tenais absolument à imager ce printemps, c'est M87 : une galaxie mythique en raison de : son trou noir géant dont l'horizon a été le premier à être imagé il y a 3 ans avec l'Event Horizon Telescope, et le jet qui émane du centre normalement facile à imager La météo plutôt conciliante m'a permis de le faire durant les deux lunaisons du 02 février et 02 mars 2022, même si j'aurais aimé avoir des nuits un peu plus stables, la turbulence ayant un peu trop accompagné les éclaircies. Si M87 était donc la cible principale, tant qu'à faire j'ai cadré pour imager au passage quelques-unes des galaxies qui l'entourent dont notamment les yeux de Markarian (NGC 4438-4435) que je trouve vraiment photogéniques. Voici le cadrage adopté : et, pour commencer ce partage, voici le crop sur les cibles principales : * M87 Le jet est visible à 08h, voici un crop plus serré qui renforce sa visibilité : * Les yeux de Markarian : * et M86 : Voici le champ complet, à voir en full évidemment pour les innombrables autres tâchouilles ( Clic droit puis Ouvir Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre ) : Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Sur 06 nuits les 07/08, 08/09 février, 28 février/01 mars, 06/07, 07/08 et 09/10 mars 2022 309 poses de 60s à -20°C et Gain 120, Temps d'intégration de 05 h 09 min Traitement Siril 1.0.1, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif conservé (1,25"/pixel) pour le jet de M87 qui reste petit... Bonnes observations (ici c'est la pluie qui est au programme pour l'instant...).
  39. 3 points
    C'est pour cette raison que j'ai usiné un nouveau boitier fixe d'araignée en y intégrant 2 vis de réglage/blocage en rotation du miroir secondaire. C'est le même principe que le réglage en azimut d'une monture : un téton est fixé dans le support du miroir et les 2 vis à tête moletée sont maintenues dans le boitier fixe. Une lumière dans le boitier fixe permet un débattement de plus ou moins 15° en rotation du miroir. Le tout est contenu dans le profil du secondaire, aucune obstruction supplémentaire. Avec ce système, la collimation est beaucoup plus aisée : PS : depuis cette photo, les branches d'araignées ont été découpées dans de l'inox poli
  40. 3 points
    salut derniers shoot du 22 avril avant le mauvais temps pas trop de turbu hier un peu de tout du kline ha L/B toujours le mak100mm modif lunt j'espère que sa plait peut pas mieux faire jean marc
  41. 2 points
    Sculptor_Galaxy2.tif Sculptor_Galaxy2.tif 253_galaxy_PIX.tif
  42. 2 points
    Salut les amis, c'était à la suite des acquisitions pour un bout du terminateur du même soir que j'avais posté, avec les mêmes conditions difficiles malheureusement, et c'est rédhibitoire pour un APN en mode vidéo... Donc faut pas trop chercher la résolution ici, une lunette de 80mm munie d'une caméra planétaire ferait probablement la même chose ! C'est juste le plaisir de participer avec un quartier en couleur. Désolé pour le fond un peu bordélique cette fois ci, il y avait des variations de luminance entre les acquisitions. Télescope Cassegrain 250mm + Powermate 2x + SonyA7s en mode full frame ( mode vidéo AVCHD 25M, temps d'obturation 1/50s, 640iso ) 10 films de 1500 images environ, 300 images retenues par film dans AS3, traitement couleur dans Iris, balance des blancs,déconvolution supplémentaire,local contrast, et saturation avec Astrosurface. Mosaïques à la taille de 100%. Dites moi celle que vous préférez entre les deux versions ! - Version soft pour la saturation : - Version avec saturation plus élevée et local contrast plus fort :
  43. 2 points
    Emporté par la full . . . superbe chanson image Philippe Bonne soirée, AG
  44. 2 points
    Bas situé dans notre ciel français, Antlia-sextans est un petit groupe de galaxies qui offre une première série de cibles de morphologies atypiques, morceaux de choix pour un setup à petit champ de l’hémisphère sud en avril et dont voici NGC 3109, la première galaxie que je voudrais vous présenter pour ce passage au ciel austral (suite à une expérience calamiteuse d'un an et demi chez Deep Sky West, qui a entraîné une longue absence de ma part ici). 62L 12R 12G 11B, poses unitaires de 900 s. Cliquez pour la version full Image Plate Solver script version 5.4.4 =============================================================================== Resolution ............... 0.439 arcsec/px Rotation ................. 179.350 deg (flipped) Observation start time ... 2020-04-19 03:28:02 UTC Observation end time ..... 2020-04-29 04:13:38 UTC Focal distance ........... 2536.73 mm Pixel size ............... 5.40 um Field of view ............ 23' 44.8" x 18' 2.3" Image center ............. RA: 10 03 05.897 Dec: -26 09 25.66 Image bounds: top-left .............. RA: 10 03 58.410 Dec: -26 18 34.12 top-right ............. RA: 10 02 12.465 Dec: -26 18 18.36 bottom-left ........... RA: 10 03 59.194 Dec: -26 00 31.74 bottom-right .......... RA: 10 02 13.522 Dec: -26 00 16.02 NGC 3109 est une petite galaxie de l'Hydre, située à environ 4,35 millions d'années-lumière de la Voie lactée, c’est-à-dire toute proche. Elle a été découverte par l'astronome britannique John Herschel le 24 mars 1835 lors d’un voyage en Afrique du Sud. Sa plus grande dimension apparente est d'environ 24 000 années-lumière, ce qui en fait une galaxie de petite taille (la voie lactée a un diamètre estimé d’un peu plus de 105 000 année-lumières) pour une masse de 2.3 milliards de masses solaires, dont 20 % en hydrogène neutre. NGC 3109 dans le ciel de TheSkyX Elle est de type magellanique, terme introduit par l'astronome français Gérard de Vaucouleurs définissant les galaxies spirales ne possédant qu'un seul bras et habituellement de petite taille. Par analogie avec les trois types principaux de galaxies spirales, il existe trois types de galaxies magellaniques : - régulières, notées SAm, sans barre, - barrées, notées SBm, avec barre, - intermédiaires, notées SABm. Ce type de galaxies spirales tire son nom du Grand Nuage de Magellan, lui-même classé SBm comme NGC 3109, avec un sous-type (s) pour NGC 3109 signifiant Spirale barrée tardive. Classée initialement en galaxie irrégulière, NGC 3109 est le membre principal du petit « amas » Antlia-Sextans, situé à 1.6 Mpc du soleil (ou à 1.72 Mpc du barycentre du Groupe Local), soit 4.3 millions d’années-lumière. Il s’agit d’un petit groupe de galaxies naines composé de 6 membres : NGC 3109, Sextans A, Sextans B, la Galaxie Naine de la Machine Pneumatique (Antlia Dwarf), Antlia B et Leo P. Son appartenance au Groupe Local reste débattue, même si dès 1999, van den Bergh notait que la distance d’Antlia Sextans était nettement supérieure au rayon de la surface à vitesse nulle du groupe local (qui a une valeur R_0 de 1,18 +/- 0,15 Mpc, pour un âge présumé de 14 milliards d’années) et qu’Antlia-Sextans et notre Groupe local présentent des vitesses radiales de dispersion de 23 et de 61 km/s respectivement. Enfin, les membres du groupe Antlia-Sextans ont un décalage vers le rouge moyen de 114 +/- 12 km/s par rapport au centroïde du groupe local, ce qui suggère qu’Antlia-Sextans s’expand dans le flux Hubble. Si ces observations sont correctes, alors Antlia-Sextans est a priori le regroupement externe de galaxies le plus proche de notre Groupe (il est difficile de parler d’ « amas » pour si peu de galaxies). Source Wikimedia La structure de NGC 3109 est relativement complexe. Dans le domaine optique, elle présente un disque en rotation riche en gaz et un halo de vieilles étoiles, mais sans noyau central. Le disque est orienté sur la tranche et possède une forme allongée qui est alignée presque E-W avec un extension d'environ 17,4 × 3,5 arcmin. Un immense disque de d’hydrogène neutre HI est aligné avec le disque optique et l'englobe, avec une déformation dont il a été suggéré qu’il s’agisse des stigmates d’une éventuelle rencontre avec la Galaxie Naine de la Machine Pneumatique il y a environ un milliard d’années (on en reparlera ci-dessous). La formation d'étoiles dans NGC 3109 a été très active, comme l'indique le grand nombre de régions HII qu'elle contient. C'est l'une des galaxies les plus pauvres en métaux à proximité du groupe local avec une métallicité et une luminosité inférieures à celle du Petit Nuage de Magellan. Les principales caractéristiques physiques de NGC 3109 sont répertoriées dans le tableau ci-dessous : Caractéristiques physiques de NGC 3109 (d'après Le premier grand pan d’étude de NGC 3109 concerne la spectroscopie de ses étoiles et de ses nébuleuses planétaires. Sa proximité avec notre galaxie en fait une cible de choix du fait de la capacité des télescopes modernes à la résoudre en étoiles et c’est donc en son sein qu’il a pu y être observé avec le CHFT dès les années 90 les premières nébuleuses planétaires extragalactiques (PNe) ou, plus récemment par exemple, une nouvelle population de Supergéantes bleues variables de type de Mira (cf. infra). Les confrontations spectroscopiques et cinématiques des nébuleuses planétaires de NGC 3109 ainsi que leur relation avec les nuages de HI et de HII ont permis de caractériser plusieurs populations stellaires d’âge différents, les étoiles de type C, les nébuleuses planétaires et les supergéantes bleues actuelles ayant été formés lors d’épisodes précédents de formations d’étoiles alors que l’épisode actuel de formation d’étoiles entraine la formation d’étoiles de type OB, ionisant les régions HII. Ces observations ont ainsi conforté certains modèles d’évolutions stellaires (avec notamment la mise en évidence d’un enrichissement en O et en Ne des nébuleuses planétaires des régions HII, ce qui est en concordance avec les modèles d’évolution des étoiles de masse faible à intermédiaire à très basse métallicité). Quelques nébuleuses planétaires de NGC 3109 (process sous Aladin) Etoiles variables de NGC 3109 (process sous Aladin) Les études spectroscopiques ont par ailleurs montré l’absence de gradient chimique des régions HII, des nébuleuses planétaires ou des Supergéantes, évoquant un mécanisme de brassage par le bras de la galaxie, absence de gradients que l’on constate généralement dans les galaxies irrégulières où se trouvent fréquemment des populations différentes, souvent avec une cinématique différente (ce qui s’oppose à ce qui se voit dans les grandes galaxies spirales comme la Voie lactée, Andromède, M81, etc., où les gradients sont au contraire nets). Pour revenir sur cet enrichissement en O et Ne des nébuleuses planétaires - où l'abondance de Ne est trois fois plus importante que dans les régions HII par exemple - il faut noter qu’il s’agit d’une observation importante, puisqu’elle montre en fait que les PNe ont été enrichies en O et en Ne par leurs progéniteurs lors des processus de nucléosynthèse et de « dredge-up », et plus précisément lors du troisième dredge-up. Un dredge-up est cette période dans l'évolution de l’étoile où une zone de convection de surface s'étend en profondeur dans les couches où la matière a subi une fusion nucléaire. Les produits de fusion sont alors mélangés avec les couches externes de l'atmosphère stellaire, où ils peuvent apparaître secondairement dans le spectre de l'étoile. Pour rappel, les noms des dredge-ups sont fixés par l'état structurel et évolutif de l'étoile dans laquelle ils se produisent, et non par la séquence suivie par l'étoile. Par exemple, les étoiles de faible masse subissent le premier et le troisième dredge-up dans leur évolution mais pas le second (cf. annexe 1). Un autre grand intérêt de l’étude à haute résolution de NGC 2019 et de donc sa résolution en étoiles est la possibilité d’affiner les calibrations des méthodes de mesure des distances extra-galactiques. En l’occurrence, cela a permis de découvrir en 2019 une nouvelle classe de variables Mira (du nom de l'étoile prototype Mira, cf annexe 2) représentée par une quinzaine d’étoiles supergéantes bleues qui présentent des périodes particulièrement longues, puisque supérieures à 1000 jours, voire de 1500 jours ! Il semble que ces Miras à longues périodes soient rares, et deux hypothèses prévalent pour l'expliquer : soit parce qu'elles sont dans une phase évolutive de très courte durée, soit parce qu'elles ne se produisent que parmi les étoiles les plus massives, et donc les plus rares, des AGB, soit les deux. Il est à noter que ces supergéantes bleues ont une métallicité particulièrement basses, comme l’ensemble de la galaxie. Les supergéantes bleues de NGC 3109 (Hosek et al, 2014) Le second grand pan d’études de NGC 3109 concerne sa répartition en hydrogène neutre. Tout d’abord, puisque l'analyse des courbes de rotation des galaxies spirales fournit un outil efficace pour étudier les propriétés des halos de matière noire et leurs relations avec la matière baryonique, avoir à sa disposition une galaxie aussi proche est un atout pour tester (on dit aussi contraindre) les modèles cosmologiques. Le plus « populaire » d’entre eux est le modèle « de base » ΛCDM qui se lit en anglais Lambda - Cold Dark Matter ou « lambda - matière noire froide » et qui désigne un modèle cosmologique du Big Bang paramétré par une constante cosmologique notée Λ (ie la lettre grecque Lmabda majusucule) et associée à la matière noire froide. Aussi appelé modèle standard du Big Bang, c’est le modèle cosmologique le plus simple qui rende compte des propriétés du cosmos comme l'existence et la structure du fond diffus cosmologique, la structure à grande échelle de l'univers observable et la distribution des galaxies, l'abondance des éléments légers (hydrogène, hélium et lithium) ou l'accélération de l'expansion de l'univers. Il présente plusieurs variantes. Tout d’abord, le modèle de Navarro-Frenk-White (NFW), développé dans les années 90, qui donne une bonne approximation - notamment pour des galaxies similaires à la nôtre ou à M31 - de la configuration d'équilibre de la matière noire produite dans des simulations de particules de matière noire sans collision. On peut aussi citer le modèle pseudo-isotherme à noyau (l’isothermal dark matter model ou Iso DM), qui fournit une meilleure description des courbes de rotation observées pour des galaxies comme NGC 3109, et enfin le modèle Einasto, qui se révèle être le modèle le mieux adapté pour décrire des halos de masse faible et intermédiaire dans les simulations cosmologiques à N-corps sans dissipation. Du fait de la morphologie de NGC 3109 (de type SB(s)m D selon Carignan et al. ou dIrr selon McConnachie), les premières études cinématiques furent modélisées comme celle d’un corps quasi solide en rotation (association d’un disque lumineux composé d’étoiles et de gaz et d’un halo sombre isotherme). Mais il s’avèra que, comme toujours, la confrontation des modèles avec la réalité n’était pas si simple, et les premières comparaisons des données de rotation en fonction des molécules étudiées donnèrent des résultats différents. Par exemple, une comparaison des courbes de rotation en HI ou en Halpha (Blais-Ouellette et al.) donnait une excellente concordance avec l’iso DM mais pas avec le modèle NFW. Mais ce serait oublier qu’à ce jour encore, deux grandes familles de modèles cosmologiques s’opposent quant à l’explication des « anomalies rotationnelles » des galaxies spirales, les uns avec la présence de matière noire, les autres sans, avec notamment le plus fameux d’entre connu sous le nom de MOND (MOdified Newtonian Dynamics, d’après les travaux de Milgrom). Dans le cas de NGC 3109, deux études publiées en 1991 en 1996 et une thèse en 2013 avaient montré une mauvaise compliance des données observationnelles au modèle MOND. L’hypothèse avancée était que cette mauvaise concordance était liée aux limites d’estimation de la distance de NGC 3109 avant les années 2000 (notamment du fait de l’impossibilité d’en étudier à l’époque les céphéïdes peu lumineuses), ce qui grevait l’estimation de la masse de gaz du halo. KAT-7, le précurseur de MeerKAT (Carignan et al. 2017) Cette incertitude de mesure entraîna une nouvelle campagne de mesures, publiée en 2013 par Carignan et al., avec des données plus fines collectées avec le système KAT-7 (le précurseur de MeerKAT, en cours de construction à l’époque, et dont KAT-7 servait de test grandeur nature de développement). Ces nouvelles valeurs furent comparées aux données antérieures fournies par le Very Large Array (VLA) et permirent une nouvelle estimation de la distribution de masse de NGC 3109, afin de vérifier si oui ou non cette galaxie mettait en échec MOND. Les conclusions furent assez tranchées : - La masse totale de HI mesurée pour NGC 3109 est de l’ordre 406 millions de masses solaires en utilisant une distance de NGC 3109 de 1,3 Mpc. Cette masse est ∼40% supérieure aux valeurs calculées en utilisant les observations du VLA. - Le disque de HI s’étend sur une région de 58’ (E-O) × 27’ (N-S) le long d’une limite de densité 1.0 × 10^19 atomes/cm², avec une distribution « bancale », la distribution de HI « débordant » vers le côté S-O. Carte de moment de NGC 3109 (selon Carignan et al, 2017) - Du fait de cette distribution asymétrique, un modèle de « disque incliné » (tilted-ring model) a été préféré pour modéliser la courbe de rotation au modèle « solide » évoqué ci-dessus dans les premières publications. Champ de vélocités (selon Carignan et al. 2017) - En dérivant les courbes de rotation selon deux méthodes différentes, les résultats sont très similaires et concordent très bien avec le modèle ISO DM et beaucoup moins bien avec le modèle NFW. Mais les mesures réalisées par Carignan et al. indiquent surtout que le halo de matière noire de NGC 3901 est plutôt concentré vers le noyau (et non pas « en creux»), ce qui concorde bien avec la présence attendue d’une concentration de la matière noire au centre des halos, ce qui est pourtant l’un des premiers et des plus solides résultats dérivé de la simulation cosmologique à N-corps, et qui a été longtemps en conflit avec les observations. Courbe de densité de HI, plus concentrée vers le centre de la galaxie (Carignan et al. 2017) - Le modèle MOND, enfin, est mis en échec sur NGC 3901. Par ailleurs, il a été observé à partir de l'analyse des vitesses radiales, que les régions HII dans NGC 3109 partageaient la cinématique que le disque HI à la même position projetée, avec une très faible dispersion des vitesses. Le second point d’intérêt scientifique est la recherche d’interactions entre les différentes galaxies de ce petit groupe. Barnes émet l’hypothèse en 2001 d’une possible interaction de NGC 3109 avec la Galaxie naine Antlia devant la mise en évidence d’une déformation significative de la répartition du HI dans le halo de NGC 3109. Mais l’étude de Carignan et al de 2013, malgré la confirmation de la présence d'une élongation des isophotes les plus externes, n'a pas confirmé une éventuelle rencontre et / ou interaction passée entre NGC 3109 et dSph / dIrr Antlia mais nous y reviendrons… Dernier point, elle a été le siège d’une nova en 2018, ASASSN-18gb, confirmée par spectroscopie. Il s’agissait de la première nova décrite dans cette galaxie. Supernovas de NGC 3109 recensés (process sous Aladin) Références : Accurate Determination of the Mass Distribution in Spiral Galaxies. II. Testing the Shape of Dark Halos. Sébastien Blais-Ouellette, Philippe Amram, et Claude Carignan. The Astronomical Journal, 121 : 1952-1964, 2001 April. Improved Modeling of the Mass Distribution of Disk Galaxies by the Einasto Halo Model. L. Chemin, W. J. G. de Blok & Gary A. Mamon. The Astronomical Journal, 142, 109 Kinematic and chemical study of planetary nebulae and H II regions in NGC 3109. S. N. Flores-Durán, M. Peña and M. T. Ruiz.A&A 601, A147 (2017) KAT-7 science verification : using HI observations of NGC 3109 to understand Its kinematics and mass distribution. C. Carignan, B. S. Frank, K. M. Hess, D. M. Lucero, T. H. Randriamampandry, S. Goedhart, and S. S. Passmoor. The Astronomical Journal, 146:48 (20pp), 2013 September The disc-halo structure of NGC 3109. Sebastian L. Hidalgo, Antonio Aparicio, and Carme Gallart. The Astronomical Journal, 136:2332–2342, 2008. The nearest group of galaxies. S. van den Bergh. The Astrophysical Journal, 517:L97–L99, 1999 June 1 High-resolution dark matter density profiles of THINGS dwarf galaxies: Correcting for non-circular motions. Se-Heon Oh, , W.J.G. de Blok, Fabian Walter, Elias Brinks, and Robert C. Kennicutt Jr. A Universal Density Profile from Hierarchical Clustering. Julio F. Navarro, Carlos S. Frenk, and Simon D. M. White. The astrophysical journal, 490:493-508, 1997 December 1. The Published Extended Rotation Curves of Spiral Galaxies: Confrontation with Modified Dynamics. R. H. Sanders. The astrophysical journal, 473:117-129, 1996 December 10. Extended rotation curves of spiral galaxies : dark haloes and modified dynamics. Begeman, K. G.; Broeils, A. H.; Sanders, R. H. Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Vol. 249, 523 (1991) A limit on the cosmological mass density and power spectrum from the rotation curves of low surface brightness galaxies. S.S. McGaugh, M.K. Barker, W.J.G. de Blok. The Astrophysical Journal, vol. 584,‎ 2 février 2003, p. 566–576 On the Neutral Gas Content and Environment of NGC 3109 and the Antlia Dwarf Galaxy. Barnes, D. G.; de Blok, W. J. G. The Astronomical Journal, Volume 122, Issue 2, pp. 825-829. ASASSN-18gb: Discovery of A Probable Nova in NGC 3109. Brimacombe, J.; Vallely, P.; Stanek, K. Z.; Kochanek, C. S.; Brown, J. S.; Shields, J.; Thompson, T. A.; Shappee, B. J.; Holoien, T. W. -S.; Prieto, J. L.; Bersier, D.; Dong, Subo; Bose, S.; Chen, Ping; Stritzinger, M.; Holmbo, S. The Astronomer's Telegram, No. 11470 ASASSN-18gb: Spectroscopic confirmation as a nova eruption in NGC 3109. Darnley M.J., Healy M.W. and Williams S.C. The Astronomer's Telegram, 11472, 1 (2018) The ARAUCARIA Project – First Observations of Blue Supergiants in NGC 3109. Chris Evans, Fabio Bresolin, Miguel Urbaneja, Grzegorz Pietrzynski, Wolfgang Gieren, Rolf-Peter Kudritzki.  The Messenger. 126: 5 Planetary Nebulae and H II Regions in NGC 3109. Richer, Michael G.; McCall, Marshall L. Astronomical Journal v.103, p.54. Luminous AGB variables in the dwarf irregular galaxy, NGC 3109. Menzies J.W., Whitelock P.A., FEAST M.W. and Matsunaga N. Mon. Not. R. Astron. Soc., 483, 5150-5165 (2019/March-2) Quantitative spectroscopy of blue supergiants in metal-poor dwarf galaxy NGC 3109. Matthew W. Hosek, Jr.1, Rolf-Peter Kudritzki1, Fabio Bresolin, Miguel A. Urbaneja, Christopher J. Evans, Grzegorz Pietrzyński, Wolfgang Gieren, Norbert Przybilla, and Giovanni Carraro. Astrophys. J., 785, 151 (2014/April-3) Annexe 1 : Le premier dredge-up se produit quand une étoile de la séquence principale rentre dans la branche des géantes rouges. Sous l'effet du mélange convectif, l'atmosphère externe montre la signature spectrale de la fusion de l'hydrogène : les rapports 12C/13C et C/N sont diminués et les abondances de surface du lithium et du béryllium peuvent être réduites. Le second dredge-up se produit dans les étoiles de 4–8 M☉. Quand la fusion de l'hélium se termine dans le cœur, la convection mélange les produits du cycle CNO. Ce second dredge-up produit un accroissement de l'abondance de surface de 4He et de 14N, tandis que les quantités de 12C et 16O diminuent. Le troisième dredge-up se produit après qu'une étoile soit rentrée dans la branche asymptotique des géantes et un flash se produit avec une combustion de l'hélium en coquille. Ce dredge-up provoque la remontée en surface de l'hélium, du carbone et des produits du processus. Le résultat est une augmentation de l'abondance du carbone par rapport à l'oxygène, ce qui peut créer une étoile carbonée (source wikipedia). Annexe 2 : Certaines étoiles variables présentent une relation entre leur luminosité intrinsèque et leur période de variabilité, ce qui permet de les utiliser comme indicateurs de distance, notamment pour des amas globulaires (distance galactique) ou pour des galaxies (distance extragalactique, jusqu’à un certaine limite). Parmi les plus lumineuses, on trouve notamment les céphéides, les étoiles variables de type RR Lyra et les Miras (du nom commun de o Ceti). Positionnement des étoiles variables sur le diagramme HR (source Cosmosvision) Plus spécifiquement, les variables de type Miras sont des géantes rouges aux derniers stades de l'évolution stellaire. Situées sur la branche asymptotique des géantes (AGB), elles expulsent leur enveloppe extérieure sous forme de nébuleuses planétaires et deviennent des naines blanches en quelques millions d'années. Elle se caractérisent par des couleurs très rouges, des périodes de pulsation supérieures à 100 jours et des amplitudes supérieures à une magnitude dans l'infrarouge et supérieure à 2,5 magnitudes aux longueurs d'onde visibles (sources diverses). A très bientôt pour de nouvelles images australes. JBG https://jeanbricegayet.jimdofree.com/ Edit 04/08/2020 : modif colorimétrique image principale et mise en forme
  45. 2 points
    Coucou Paul, Alain, Philippe, Bruno, Stéph & William Merci pour votre passage & message. Cela fait du bien d'avoir réussi à monter mon setup sans perdre 2 bras Sinon, j'avais abandonné l'idée de faire du HA en HR. @Stéph Voili voilou la lulu de ma ptite femme en plein shoot C'est une Skywatcher Achro 150/750 qu'elle utilise pour faire du visuel (CP, Planétaire, Lunaire, Solaire...) en mode bino tranquillou. J'ai changé le PO d'origin car c'était de la m.... J'ai ajouté en entrée un filtre Baader D-ERF de 160 ramené à 150 qui me passe mon foyer de plus de 300°/350° à ~60° Ensuite vient un filtre Beloptik UV/IR cut en KG3 qui élimine le reste de la chaleur restante à l'entrée du Quark Chromosphère avant le foyer. Le Quark est réglé à -5 clic soit à fond dans le sens anti-horaire. J'ai derrière une bague de tilt ZWO pour supprimer les anneaux de newton et un cam QHY290MM. Je shoote 2000im en ~20s. Je conserve 60 im et hop, c'est dans la boite. Mes prochains tests seront de monter le FD à 30 en réduisant à 108mm en entré et de trouver le meilleur rendement du setup. Je testerais aussi avec ma QHY174MM mais, la différence de résolution va surement être défavorable par rapport à la 290MM. A suivre
  46. 2 points
    En attendant 2044 , on peut toujours consoler avec l'imagerie de Voyager-2 (1986) qui montre ici un montage des six plus importants (> 150 km) satellites d'Uranus dont Ariel et Titania (au moins) qui sont soupçonnés d'abriter une couche océanique interne : Crédit : NASA-JPL / Ted Stryk
  47. 2 points
    bonjour à tous J'ai retiré le verrouillage de mon miroir et le retardateur de 2 secondes de manière à photographier en rafale. J'ai utilisé le filtre créé à partir du couvercle de mon Meade Infinity 90/600 qui est donc un Meade infinity 60/600 solaire. J'avais donc un diamètre légèrement plus petit qu'hier. Environ 80 mm hier vs 60 mm aujourd'hui. J'ai photographié vers 10h00. Le Soleil était un peu plus haut qu'hier car je l'ai photographié 1h15 plus tard et j'ai eu beaucoup de difficulté à voir l'écran de ma Canon T5I Rebel EOS. La prochaine fois, j'aurai une serviette pour protéger l'écran de ma Canon de l'éblouissement du Soleil. Le ciel était nuageux. Mais on voyait le Soleil. J'ai tenté d'utliser ma barlow. En vain. Monture azimutale Vixen Porta 2. 50% de 8 poses pour un total de 4 poses de 200 iso et 1/800 sec. PIPP, AS!I et Astrosurface Vos commentaires sont les bienvenus Julie
  48. 2 points
    Astrojules, Patrick , Danielo ,Savoyard, Johann merci pour vos messages le pb de la couleur c'est qu'on perd énormément en effet de relief avec mon boulot en 3/8 et mes récents petits pb de santé , j'ai plus vraiment le temps et envie de faire de l'astro , dans 7 ou 8 ans çà ira mieux de se coté là , enfin j'espère !!!! je suis en train de finaliser le T450Z sur l'AP1600 GTO avec son nouveau tube serrurier réalisé par Marco Non pas de Mosaique mon filtre c'est celui-là en 0.3A° : https://www.baader-planetarium.com/en/solar-observation/solar-spectrum-h-alpha-filters/solar-spectrum-observer-series-15.html il n'est plus disponible depuis plus de 3 ans et personne ne sait quand il y aura un nouveau batch !!! trouver un Solar Spectrum c'est compliqué !!! l'importance du diamètre du filtre c'est surtout pour le visuel ou l'utilisation de grand capteur , mais pour la majorité des applications les 25 mm suffisent largement !!!! la serie research garanti un filtre parfaitement homogène sur l'ensemble du diamètre en 32 ou 46 mm à travers l'écran du PC c'est fantastique!!!!
  49. 2 points
    Et les deux meilleures de la veille où le ciel était bien moins transparent mais plus calme Vert Rouge
  50. 2 points
    Tant qu'on y est à faire remonter de vieux souvenirs, dans le même genre, moi j'avais tenté une petite série de photos de Mars au C8, par une nuit bien stable ce qui n'arrivait pas souvent dans mon site montagneux. Je crois que c'était l'opposition de 1988. Mais j'avais mal engagé l'amorce de la pellicule dans l'OM2N. Bilan : j'ai shooté à blanc !! C'est quand je suis arrivé au chiffre 37, puis 38, puis 39, qui ne s'arrêtait jamais en fait (!) que j'ai compris mon erreur Avec le recul, je m'en suis voulu car j'aurais dû sentir en réarmant que çà ne forçait vraiment pas... Oui, çà ne me manque pas çà ! Pas sûr que les moins de 20 ans appércient à sa juste valeur l'autoguidage si facilement accessible aujourd'hui J'ai eu guidé pendant 60 voire 90 min, sans gants pour être précis sur les boutons de la raquette et dans des positions parfois bien inconfortables : tu as oublié de parler du mal de dos dans la liste des inconvenients Non, tout n'était pas "mieux avant"