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Affichage du contenu le plus aimé le 26/03/2023 dans toutes les zones

  1. 11 points
    Salut à tous, je rentre d'une semaine astro du 18 au 25 mars... L'an dernier, sur 4 séjours dans la Drôme on s'est tapé la flotte voire la neige les 4 fois, on a décidé de partir moins loin cette année... On avait le choix entre la Creuse ou le Morvan. C'est la Creuse qui a gagné, plus particulièrement les Monts de Gueret ! Ca fait 3h30 de route depuis ma banlieue nord de Paris, pour trouver un ciel vraiment très très bon et très peu turbulent. Malgré la météo qui annonçait une semaine de flotte, on a eu 3 belles nuits dont une avec un seeing exceptionnel. J'ai des valeurs de guidage sur cette nuit entre 0.09 et 0.15" d'arc sur l'EM400 ! Une FWHM en L a 1.8" avec la 130, je n'avais encore jamais eu ça dans la Drôme. Le gîte vraiment très sympa, peut accueillir jusqu'à 10 personnes, avec un grand terrain pour l'astro et même une grande piscine (bon un peu fraiche en mars !!). Les proprio sont fraichement retraités et font ça uniquement pour arrondir les fins de mois, très gentils et serviables. Si vous êtes en recherche de gîte à moins de 4 heures de Paris avec un excellent ciel, je recommande chaudement https://www.tourisme-creuse.com/offres/les-fagots-naillat-fr-3522293/ Une petite photo d'ambiance, ma 130 est à droite : Passons à l'astro... C'est la saison des galaxies qui arrive, aussi je n'ai emporté que l'APM130 et l'ASI2600MM. Pour toutes les images, c'est donc : - APM130 F/6 avec correcteur Riccardi sur EM400 Temma2 - ASI2600MM bundle complet ZWO (OAG + roue + filtres) - le tout piloté par l'ASiair Plus connecté à un routeur Wi-Fi OPAL posé sur le trépied (15 mètres entre la monture et mon camion et un débit de 30Mo/s à l'intérieur) Côté traitement, c'est SiriL 1.2 béta par moi-même et un coup de BlurXterminator par mon ami @David_LEGRANGER Merci à toi Cliquez dans les images pour obtenir les full pleine trame. On commence la première nuit par NGC3953, avec 80x120s en L et 20x120s en RGB - cette galaxie a un joli effet de relief, un peu comme NGC7331 ! On continue avec M101 et sa copine NGC5474, 40x180s en L uniquement : La seconde nuit, je me suis amusé avec quelques supernovae extragalactiques, les infos dans l'image : C'est marrant et simple à faire, on peut contribuer un peu à la recherche en envoyant ses images. Pour ceux que ça intéresse : https://www.rochesterastronomy.org/supernova.html Je me suis aussi amusé à imager le rapprochement entre l'astéroïde Cérès et M100 (Cérès passera sur M100 le 27 mars) : 82x30s à gain 0 : On continue avec la classique chaîne de Markarian et M87 en prime (on distingue le jet) : 42x180s en L, j'ai fait des R et B mais elles sont inexploitables malheureusement (grosses passages nuageux) : Et on termine avec le classico, M81 et M82, 33x120s en L et 12x180s en H, avec une jolie résolution (là encore, les R et B sont inexploitables, c'est vraiment dommage, à combler une prochaine fois) : Voilà c'est tout pour cette semaine et c'est mieux que rien, on pensait n'avoir aucune nuit de potable et au final on s'en tire vraiment pas mal !
  2. 10 points
    Non seulement il fonctionne toujours à merveille, mais la NASA et SpaceX étudient la faisabilité d'une future mission (automatique, pas d'astronautes) pour réhausser son orbite et prolonger sa durée de vie : http://www.astrosurf.com/topic/158918-la-nasa-et-spacex-vont-étudier-la-possibilité-de-rehausser-hubble/ Un autre exemple de photo publiée récemment, la galaxie JW100 qui ressemble à une méduse : https://www.nasa.gov/image-feature/goddard/2023/hubble-snaps-a-galactic-jellyfish
  3. 10 points
    Pauvre Hubble ! Depuis que Webb est en service le vieux télescope spatial n'est plus la vedette.... Pourtant il est toujours capable de fournir des données de 1er plan aux scientifiques et de nous offrir des superbes photos, comme ces récentes images de Jupiter et Uranus : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Hubble_monitors_changing_weather_and_seasons_on_Jupiter_and_Uranus
  4. 9 points
    Bonsoir à tous, une image d un trio sympa dans le lion, NGC2964 NGC2968 NGC2970 7h19 de pose (219x2 minutes) avec le newton 300 et l'ASI2600 couleur sur 3 nuits (18 et 20 février, 21 mars) prétraitement pixinsight, BlurXT et niveaux sous photoshop La full vaut le coup, j'ai laissé le fond du ciel bien visible: http://rivesmax.fr/images/ngc2968_full.jpg et l'image, Cordialement, Max
  5. 8 points
    Salut vous tous Je croyais bien être un des seul ici à imager ce couple cette saison. Mais, siegfried_M31 est passé par l'a avant moi avec ça super version que je trouve très belle et profonde! Comme vous les connaissez déjà elle se passe de présentation. Je l'ai fait sur trois nuits avec un peu plus que 10hrs de poses. Au quel j'ai conservé 8hrs40 au total! tout ça sous mon ciel moyen de Bortle 5 CT16 f4 sur EQ8 QSI683wsg Correcteur 1.0x Riccardi Design 3" Filtres Astrodon LRVB=364-54-54-48 minutes. Bin 1x1, sub de 3 & 5 minutes Autoguidage. ASI224mc sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS3. Bon visionnement! Martin
  6. 8 points
    Salut la compagnie ! Ca faisait longtemps ! Mais bon la vie, tout ça... Alors voici une de mes dernières images de l'été dernier. Il m'en reste encore une après, d'ici quelques jours si tout va bien La raison pour laquelle j'ai mis tant de temps à publier c'est ( en partie ) que je voulais essayer de trouver une solution pour l'apparence de ces aigrettes, qui prennent pas mal de place comme vous pouvez le voir. En théorie, un empilement avec réjection devrait pouvoir m'en débarrasser. Logique, elles tournent En pratique... ben ça ne change rien. Je ne sais pas pourquoi, c'est mystérieux... j'ai eu beau essayer toutes les méthodes et faire varier tous les paramètres, ça ne change peu ou pas du tout le résultat. Mais en dépit de ce petit inconvénient, c'est la nuit la plus stable que j'aie eue au T560 jusqu'à présent. La FWHM atteint des valeurs que je n'espérais même pas obtenir un jour et qui remettent en question mon échantillonnage natif... clairement je suis sous échantillonné ! On arrive à 0.8" après l'empilement et léger tri ( davantage dû aux nuages qu'à autre chose ) pour un échantillonage de base à 0.34" Et si je ne garde que les 10% meilleures on est à 2 pixels de FWHM soit 0.68" ! Ce qui veut dire que si j'avais un échantillonage un peu plus serré, je gagnerais encore en définition. Après, changer de config c'est quand même complexe, donc ce ne sera pas de sitôt. Mais je suis tellement content d'arriver à ces valeurs, je ne pensais pas ça possible en plaine sur du ciel profond. Et ça confirme mon postulat de base : la bretagne c'est top pour l'astro Pour le Setup, c'est comme d'hab : T560 F4 Stellarzac, optiques Bigowlbinoscope Caméra Altaïr 26M Correcteur GPU x1 filtres RVB ZWO 4100x1s pour la luminance ( sur 7500 images ), 600x2s par couleur. Image à 200% soit 0.172"/pixel Nuit du 2 au 3 août 2022 Trève de blabla, voici l'image. Cliquez pour la pleine résolution, sinon vous allez manquer tout l'intérêt de la chose C'est un objet relativement peu imagé, pour moi on retrouve clairement un air de nébuleuse d'orion ! En explorant un peu la full, on peut voir plein de petites formations rigolotes et très colorées. Un détail de l'image a particulièrement attiré mon attention : il s'agit du nuage un peu jaune situé en partie droite de la nébuleuse. je me demande s'il ne s'agit pas d'une étoile en formation avec l'agrégeât de poussières environnant. Pour mieux mettre ça en évidence, j'ai fait un petit comparatif avec une image bien connue du JWST. Attention, il ne s'agit pas du même objet ! De plus, l'image de JWST est prise dans l'IR, la mienne dans le visible. J'aimerais bien avoir une image plus résolue de cet objet pour pousser la comparaison plus loin, mais malheureusement, il n'y en a pas, en tout cas sur le net. L'observatoire Kitt Peak ( Noirlab ) en a fait une version mais moins bien résolue. Bref, voilà, j'espère que la balade vous aura plu ! A bientôt pour de nouvelles aventures, j'ai encore un bel objet dans les cartons Romain
  7. 8 points
    Ah ben j’espère ! Passe que là question tourisme, on a vraiment la sensation d’explorer au microscope la surface, sans surprise toute grafignée, d’une vieille boule de pétanque ayant déjà bien vécu... (c’est pas Vaufrèges, grand spécialiste de la boule marseillaise, qui me contredira !)
  8. 7 points
    Voici les dernières images arrachées au mauvais temps depuis l'observatoire avec le setup ouest, un 200F3.8 sur AZ6GT utilisé ici avec une Altair 269C ou une QHY533MM On commence par les marroniers de saison: M82/82/NGC3077- Uma - Setup Ouest - 200F3.8 - 269C IRcut - AZ6GT guidée - 120x30s gain 282/offset 34 - Siril/PS M66/65/NGC3628- Leo - Setup Ouest - 200F3.8 - 269C IRcut - AZ6GT guidée - 120x30s gain 282/offset 34 - Siril/PS Un joli champ avec pour star NGC 3953 NGC 3953 -Uma - Setup Ouest - 200F3.8 - 269C IRcut - AZ6GT guidée - 120x30s gain 282/offset 34 - Siril/PS On poursuit dans la Vierge avec le galaxie de la Trainée d'Argent, NGC 4216 et ses voisines: NGC 4216 - Vir - Setup Ouest - 200F3.8 - 533M - AZ6GT guidée - 50x30s en L - gain 64/offset 34 - Siril/PS A noter que sur cette image se cache un quasar de mag 19.292 situé à plus de 11 milliards d'années lumière Direction M109, dans la Grande Ourse, en seulement 20 minutes: Et enfin M108 et M97, toujours en 20 minutes: M108-M97 Uma - 40X30s - L - gain 64/offset 34 - darks/flats - QHY533MM/RAF - 200F3.8 - AZ6GT - PHD2 - Siril/PS La même ici colorisée avec l'info couleur de la précédente capture à la 269C A noter la présence de la SN2023dbc dans M108
  9. 6 points
    Bonjour à tous, Je suis peut-être devenu trop exigeant sur la qualité du ciel pour sortir le set-up mais depuis septembre en Normandie, les sessions se comptent sur les doigts de la main... Dernière session 3 brutes potables, les nuages bas se sont bien amusés de moi, donc poubelle. Avant dernière session le 22/1, nuit incomplète mais j'ai réussi à garder 3h de la Méduse. J'ai attendu pour voir si je pouvais m'en mettre un peu plus sous la dent, mais... non... nuages, pleine lune... on n'a pas un métier facile Un truc bien cool et je voulais le souligner, c'est que j'ai utilisé la dernière version de Siril, j'adore! J'ai encore besoin d'apprivoiser la bête, mais les nouvelles fonctionnalités avec l'intégration de StarNet, c'est vraiment top. Une nouvelle ère commence! Bravo à la team Siril et à tous ceux qui y contribuent! Donc ici, recomposition starless/masque d'étoiles puis petit peaufinage sous PS. 36x300s, ASI2600MC pro, TS 76EDPH f/4.5 (f = 342mm), champ = 3°56' x 2°38' / échantillonnage = 2.26 arsec/pix, AZ-EQ6. Y'a pas mal de truc que je n'aime pas trop dans mon traitement, surtout quand je l'ai regardé le lendemain. Je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous influencer mais intéressé par ce que vous aimez/n'aimez pas dans mon image. Bon ciel à tous. EDIT: Version "pimpée" suite aux remarques de @ALAING et @Superfulgur :
  10. 6 points
    Slt tous Un moment de repis entre les nuages dans le sud Aquisition DOF 40 x 300s - QHY268c (Mode #1 G:56 O:25) Sur une lunette AP 150 - Mach2 Traitement manuel sous Siril Bon Week End Alain
  11. 5 points
    Bonjour, Je suis allé à la pêche sur une galaxie entre les constellations du Lynx et du Cancer qui ne se laisse pas facilement imager. Une FWHM(>2.5) pas vraiment complaisante sur les deux nuits mais si on ne profite pas des nuits claires on ne sort rien de toute l’année en France Prise de vue : - Luminance : 41 x 5' - RVB : 25 min par sub de 5 min sur chaque pile. Instrument : - TN200 F5.2 + caméra ZWO 533MM@ -5° + correcteur 1.15x TV Paracorr 2 - Filtres Baader LRVB, OAG + Altaïr 290MM. - Monture AZ-EQ6 le tout en "remote" piloté par NINA Traitements : - Pix + PS Sessions : le 18-02-23 et 20-03-23 Pas du tout facile à traiter vu la faiblesse du champ en étoiles colorées, la couleur un peu terne de la galaxie, il y a quelques tâchouilles dans le fond de ciel. Voilà c'est tout pour cette semaine Full ici : https://www.flickr.com/photos/97845453@N03/
  12. 5 points
    bonjour à tous , encore une journée gachée par les traces d'avions , raz le bol , personne ne semble en prendre conscience du voile atmosphérique qui non seulement m'emmerd.... mais qui par le même occasion retient la chaleur au sol. j'ai abandonné le CP car j'arrivais même plus a avoir la moindre stabilité et maintenant ils font tout pour que j'abandonne le solaire , ben NON ! , vous n'aurez pas ma patience , j'insiste encore , encore et encore . Paul quelques mosaïques
  13. 5 points
    Bonjour à tous, Voici une image de arp220, faite en 2021 et traitée avec retard, objet rarement photographiée qui demande de la focale, pas spectaculaire mais originale, je vous laisse découvrir. Bon ciel jérôme setup: ODK16, starlight H35, filtres LRVB astronomiks, traitement pixinsight et photoshop. Luminance 26x600sec RVB 23X180sec
  14. 5 points
    Deux belles images obtenues grâce à "l'hélicodrone" martien : De Tau (UMSF) : Image Sol 717 prise par Ingenuity avec sa caméra couleur haute résolution Image Sol 741 prise par Ingenuity avec sa caméra couleur haute résolution
  15. 4 points
    Visible à l’œil nu sous la forme d’une tache floue dans le prolongement d’une des branches du W formé par Cassiopée, en direction de Persée, cet objet est connu des astronomes amateurs sous le nom de « Double Amas de Persée ». Les deux amas regroupent chacun des centaines d’étoiles et se sont formés au sein d’un même nuage de gaz interstellaire. Leur âge est estimé autour de 10 millions d’années mais n’est pas connus avec précision. La plupart des étoiles ont un éclat légèrement bleuté (ce qui signifie qu’elles sont très chaudes) et sont classées supergéantes, c’est-à-dire qu’elles sont des dizaines de fois plus massives et des dizaines de milliers de fois plus lumineuses que le Soleil. Photos prises le 21 mars 2023 à Allons (47) – Canon 7D défiltré partiel au foyer d’une lunette Skywalker 100/900 sur monture Orion Sirius EQ-G (sans goto ni autoguidage). 63 poses de 60 s – ISO 3200 – 25 DOF – Siril et Toshop. (cliquez sur l’image pour voir la full)
  16. 4 points
    Bonjour à tous, Il fait moche, pas beau, temps pourri, de chien, de grenouille, peu importe comment on l'appelle...bref ça laisse du temps pour traiter les images en retard. Je me suis racheté un portable d'occasion avec carte graphique Nvidia GTX 1050, avec le calcul GPU CUDA... 16go de ram, I5 génération 7... une fusée par rapport à mon portable qui commençait à agoniser.. Pour faire une starnet, 2min contre 11s... le match est plié direct Nous voilà début Août 2022. Les nébuleuses IC4954/4955 avec le C8 et la 294mc pro. Entre M57 et M27. Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 Asi294mc pro + filtre IRcut. Monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 60 x120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, PS. Une brute de 120s
  17. 4 points
    Bonjour Oui, c'est une modeste image, granuleuse à souhait. Pardon bon week-end
  18. 4 points
    Bonjour à tous; Parce que ça fait 5 mois que je n'ai pas pu faire grand chose (entre la météo, les déplacements professionnels la semaine, le mauvais temps les WE et les soucis techniques sur le telescope !), je suis content d'avoir fait un petit portrait du Soleil aujourd'hui... Vous noterez qu'à 1200mm de focal, il est ric rac dans le capteur de la 533 MC ! Emmanuel
  19. 4 points
    Salut Al', Daignes aussi prendre en considération l'objectif principal d'Ingenuity qui est d'explorer les terrains en prévision d'un passage ultérieur du rover. Avec essentiellement un rôle d'éclaireur, examinant le sol, détectant d'éventuels dangers, voire des cibles scientifiques potentielles, de ce fait, sa caméra pointe invariablement vers le sol, peu à même de nous offrir de superbes panoramas. Pour une imagerie plus spectaculaire, le sommet du delta et le bord de la caldeira de Jezero seront peut-être des endroits plus propices à satisfaire ton goût des "cartes postales".
  20. 4 points
    Bonsoir et merci à Valère, Alain, deep impact et René l'image d'hier soir, maussade à cause du mauvais temps, et celle de ce soir, sont désormais faites avec un Sony A7 R3 et un zomm Sony 200/600. j'ai vendu Canon, mais il me reste encore des cailloux qui vont sur le Sony. celle de ce soir, quasi à l'instant Je vais stopper ma liste de 28 jours consécutifs, je passe à d'autres choses Bon week-end et bonne soirée A7R3 et zomm 200/600, sans pied photo
  21. 4 points
    Le 24 mars nouvelle petite étape de 15 m vers le Sud, un itinéraire court car très difficile à dessiner au milieu de ces roches stratifiées toujours aussi fascinantes.. POSITION AU 23 MARS (SOL 3778) : PARCOURS et contexte depuis mai 2022 avec position au 23 MARS (SOL 3778) – kimany78 : Avec les courbes de niveaux HAZCAM AVANT - 23 MARS (SOL 3778) : NAVCAM - 23 MARS (SOL 3778) : Vues vers l'arrière Et toujours ces magnifiques roches stratifiées à couches "rythmiques" qui se prolongent sur le chemin assez compliqué du rover : PANO NAVCAM - 24 MARS 2023 (SOL 3778) - Jan van Driel :
  22. 3 points
    Dobson Factory Mirrosphère 508/1920 Au centre du jardin de la maison à Fors dans les Deux-Sèvres 7 dessins : 10343 à 10349. Je suis prêt à observer à 20h05. Je remarque le halo du stade à l'Est. Le village reste encore allumé jusqu'à 20h23, heure habituelle d'extinction depuis la hausse du prix de l'électricité. Une cheminée fume beaucoup (bois trop humide) au sud-sud-ouest, ça gêne au début quand je pointe dans la Baleine, mais pas longtemps Ouf, je pointais juste au-dessus, des galaxies du groupe de NGC1016! Observation 10343 : NGC1008/16. J'avais déjà observé NGC1016 au Strock 254. Ici je la vois considérablement faible et diffuse, et j'attrape aussi sa compagne NGC1008 faible à très faible, condensée, et même une PGC9982 vue VI4 à 201x. Observation 10344 : NGC1004. Elle est petite, considérablement faible, condensée, à côté de NGC1016, et accompagnée par PGC213046 vue VI4 et allongée, le tout à 201x. Observation 10345 : NGC1009. Toujours dans le groupe de galaxies de NGC1016, celle-ci est faible à très faible, et c'en est une de plus accompagnée, cette fois-ci par IC241, faible, condensée, petite à 201x. Je reste dans le thème des galaxies vivant en société avec un groupe de galaxies Abell de l'Eridan. Observation 10346 : Abell 496. J'effectue une incursion rapide dans cet amas avant que l'Eridan baisse trop. A 276x, je détecte les galaxies PGC suivantes : PGC75230 vue VI3, PGC15527 VI1, PGC15524 diffuse faible, et PGC15532 vue VI3. Je passe aux galaxies du Grand Chien, la cible suivante est inspirée du dernier numéro d'Astrosurf Magazine. Observation 10347 : NGC2207 et IC2163. Les 2 galaxies vues à 85x sont mêlées par la gravitation et on sent toute la force des marées gravitationnelles en action. Je suis d'ailleurs étonné qu'Halton Arp ne les ait pas incluses dans son catalogue. NGC2207 est assez faible et IC2163 est faible, très diffuse. L'ensemble demeure dur à décrypter. Elles finissent diaphragmées par le mur au sud de la terrasse. Je suis fatigué à 22h50 mais la cible suivante est motivante et me requinque, une nébuleuse diffuse fameuse et variable de la Licorne, je pense que vous voyez de qui je parle... Observation 10348 : NGC2261. J'essaie de lui rendre visite une fois par an car c'est une nébuleuse variable (dite de Hubble) et ce n'est pas un mot en l'air. Elle est brillante et verte à 85x et montre bien son aspect "triangle façon comète". A 201x et 402x, elle révèle plein de nodosités et un bord tranché. C'est toujours un objet plaisant à observer. Une fête au nord assure un peu d'animation sonore, à volume modéré heureusement. Je termine par une galaxie Arp du Cancer. Observation 10349 : NGC2608. Arp 12 de son autre dénomination, elle est repérée assez facile à 85x. Son centre est considérablement faible, le reste est faible. Elle montre du détail à 201x, sous forme de 2 spires inégales, VI2 à l'ouest et VI1 à l'Est, et comme un noyau double (ou la turbulence me joue un tour?). La buée arrive, gênante et les éclairages du voisin sud sont rallumés. La fin de séance à 0h08 est indépendante de ces nuisances, je travaille aujourd'hui.
  23. 3 points
    hello, une petite zone en émission pas très brillante donc pas souvent vue, SH2-88 dans le Petit Renard, juillet 2022. 2,5 heures en L, 9 en Ha, 2,5 h en RBB, unitaires 300s.
  24. 3 points
    Bonjour tout le monde mes premieres galaxies,difficile avec la monture d origine du nexstar. conditions pas idéales environ 300 frames chacunes,j' étais a 12 secondes d exposition! AS2.bmp
  25. 3 points
    Bonjour à toutes et tous, Petite compile des time lapses intéressants de ces 12 derniers mois en musique comme d'hab... Matériel: a7s défiltré maison, samyang 24, 85 et 135, sigma 18/35 et 24, FFC 150/500, réducteur x 0,71, trépieds... Musique: loopstation rc 505 et akai force... Soft: dxo pure raw, lightroom, sequator, topaz video ai, premiere pro... Pas mal de bivouacs et autres vadrouilles... Pas de photomontage bien évidemment (sauf si on considère que sequator c'est du photomontage...). En souhaitant que cela vous plaise autant que l'on aime le faire. Bon visionnage. lien
  26. 3 points
    Bonsoir , destination les " Chiens de Chasse " voir la très belle galaxie en spirale M106 ou NGC4658 située à 23.5 millions d'années lumière de chez nous. Pour le technique, 60x 300 sec soit 5 heures avec : caméra IMX571 couleur RC300 à 2432 mm de foc acquisition NINA Prétraitement SIRILIC Traitement PIX Le petit changement c'est dans l'écran qui me sert maintenant au traitement et plus particulièrement sur le FDC car d'habitude j'avais souvent des remarques sur la qualité de mon FDC ( FDC pas top ) mais le soucis c'est qu'avec mon ancien écran je ne voyais pas ces défauts pour moi tout avait l'air ok et tout compte fait ce n'était pas le cas du tout , là j'ai changé d'écran et je pense que le FDC est mieux , j'attends bien sur vos précieuses remarques !!!!!!!!!!!!!!!!! à ++++ et bon ciel Philippe
  27. 3 points
    Moi aussi, j'ai la même avec M34 prise à l'époque avec mon ancien Nikon F601M et le Sigma 70/300 :
  28. 3 points
    Bonjour tout le monde, Je suis content de vous présenter ma dernière photo : NGC4151 alias l'Œil de Sauron. Il y avait 3 challenges pour cette cible : - faire ressortir le jet central bleu / vert - faire ressortir les extensions de la galaxie - faire ressortir le pont de matière de la galaxie en bas à gauche. Il a donc fallu poser un certain temps : 22h26 au total. J'ai d'ailleurs fait un petit test sur mes temps d'exposition. Je faisais mes photos LRGB avec des poses de 3 min à gain 0. J'ai testé des poses d'1min gain 100 et j'ai empilé. Résultat : 2h de poses d'1min à gain 100 = 3h de poses de 3min à gain 0 au niveau du rapport signal / bruit qui est d'ailleurs très linéaire. Exemple avec gain 0 (1 point toutes les heures) : Abscisses : temps en h Axe gauche : rapport signal / bruit (courbe bleue) Axe droit : bruit (courbe noire pointillée) On voit que niveau bruit final ca se stabilise mais on gagne toujours en signal. Pour les gens que ca intéresse, les formules : Avec gain 0 poses de 3 min => SNR = 7,41 * h Avec gain 100 poses de 1 min => SNR = 11,3 * h Bien sûr, 3 fois + de fichiers pour les poses d'1min avec le même temps global (200 poses vs 600 poses). Mon processeur est d'ailleurs tombé en panne pendant le process Passons à l'image. Version complète : Crop : Lien astrobin : Détails d'acquisition : L : 189×180min + 431×60″ (16h36) / R : 34x3min / G : 37 x 3min / B: 45x3min - Total : 22h26 avec un télescope Newton 250 f/4 Axis instruments / Correcteur Televue Paracorr 2 / Filtres : Antlia V-pro 36mm / Camera : ZWO ASI2600MM Pro/ Monture : AP1100 / Location : Dark Sky Alqueva, Portugal - entre le 14 et 21 mars 2023 Bonne journée ! Guillaume
  29. 3 points
    Je suis bien d’accord, je voulais juste insister sur le fait que les prix, aussi justifiés soient-ils par la technicité de la production, doivent s’adapter à la demande pour que l’entreprise survive. Le fait qu’AP, TEC ou taka existent est le signe que les prix pratiqués sont raisonnables au sens de l’offre et la demande, même si cela paraît exagéré aux yeux de certains.
  30. 3 points
    Ferme de l’Argenté, Allons, Lot-et-Garonne, France (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full)
  31. 3 points
    La TEC 140 est un triplet huilé,c'est un sandwich avec du verre K10 bien résistant en face avant et du BK7 à l'arrière. Uniquement deux faces à surveiller, plus facile à nettoyer que la plupart des optiques. Avec un bon coup de purosol ou d'autre produit optique (et pas deux mains gauches) ça suffit. On est en plein reflet direct, ce n'est pas nettoyé mais ce n'est pas crado. Image à côté, un objectif de Vixen 102M est gras dans l'entreverre, il a été démonté pour tamponage à l'acétone (on peut sur celui-là) C'est du simple dépôt de poussières/pollens et des traces d'humidité séchées dans la partie en haut à droite. Cela fait partie des difficultés quand l'objectif ne sort pas de l'atelier optique. Ce n'est pas simple d'éliminer chaque poussière en faisant ça à la maison. Je ne vois pas l'utilité de ce genre de remarque sinon à remonter le prix à un prix neuf.
  32. 3 points
    Merci Daniel Il y a quand même une géologie assez particulière sur Mars. Le temps a sculpté de magnifiques choses qui feraient bien envie à nos artistes modernes Bonne soirée, AG
  33. 2 points
    Publi du 10 Decembre. https://www.nasa.gov/image-feature/goddard/2021/hubble-snaps-a-stunning-spirals-side Bons cieux :-)
  34. 2 points
    Salut ! Je termine - enfin ! La publication de la récolte planétaire de la SAN lors de sa mission 2022 par les images de Saturne du 27 octobre, qui a été la première nuit correcte. Le seeing n'était pas hyper bon au départ, et les images sont un peu moins bonnes que celles du 28 (cf planche récap plus bas). Pas de détail particulier à noter... Comme pour les images de Jupiter de la même nuit, correction réussie par psf de la très légère décollimation. Les images du 28, par meilleur seeing et avec une collimation sans faute
  35. 2 points
    en rangent des photos , je sui tomber sur des clicher de la comète hale bopp, prise le 31 03 1997 . potos qui mon été donner par un collègue d 'astro , mai je ne me rappelle pas par qui ... si il li ce poste , peut etre se reconnaitra t'il. je pense a daniel ou jean claude , en tous cas pour l 'époque elle sont superbe , en suivi manuel iso 400 to 200/3.5-2.5. cela rappellera de bons souvenir aux plus anciens .
  36. 2 points
    Bonjour, Je me suis procurer un livre " l'astronomie pour les nuls " ... un bouquin assez riche et complet je pense pour apprendre la "base" de l'astronomie, j'ai commencer à feuilleter hier ... Vous en pensez quoi ? PS : Je le recommande aux néo astro comme moi ...
  37. 2 points
  38. 2 points
    La vache superbe série , j essaye de faire le tour des galaxies de la grande ourse à la 414 mais avec le temps pourri ça risque de durer j en suis à …… 2 M51 et M63 :). Enfin bref belle performance 🌌🌌🌌 Bravo
  39. 2 points
  40. 2 points
  41. 2 points
    Bonjour et merci à Marc, Channi11 non, posé sur la table , et deep impact bon dimanche , moi j'ai moto
  42. 2 points
    bonjour , je vous avez promis un retour sur ce modèle de ventilateur assez cher mais je vous laisse juge . j'attendais le retour d'une température plus haute pour faire des essais plus en rapport avec ce que l'on peut attendre de ce refroidissement par ventilateur sans Peltier . photo de droite aujourd'hui température plein soleil 40° sous abri 23° la photo de gauche même conditions mais sans cache soleil devant la caméra qui est exposée plein pot avec la Barlow à la sortie du renvoi coudé. les relevés sont fait avec la caméra qui prend des salves de 500 images toutes les 30s à ~100i/s donc en fonctionnement normal . le ventilateur semble faire son effet malgré sa très petite taille et un silence assez remarquable ,car il est à fond . Paul Ps: il est marqué 12V 3A en fait il ne consomme que quelques centaines de milliampères
  43. 2 points
    Bonsoir, La course est lancée. Écrit par Travis Brown, ingénieur en chef Ingenuity Mars Helicopter au Jet Propulsion Laboratory de la NASA https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/450/the-race-is-on/ Cette animation montre la progression du rover Perseverance et de son hélicoptère Ingenuity alors qu'ils grimpent les pentes du delta de Jezero vers d'anciens dépôts fluviaux. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Le rover Perseverance a passé les deux premières années terrestres de sa mission sur Mars à conduire et à échantillonner dans le cratère Jezero. Comme prévu, Jezero s'est avéré riche en caractéristiques géologiques intéressantes, et le rover a utilisé 21 de ses précieux 43 tubes d'échantillonnage dans cette région. Perseverance a conclu cette campagne scientifique en déposant 10 de ces échantillons dans une zone de dépôt de secours pour une récupération éventuelle par une future mission. Avec cet important travail réalisé, l'équipe scientifique du rover a tourné son attention vers la perspective de découvertes nouvelles et passionnantes dans la zone encore inexplorée au sommet du Delta. Pour atteindre ces zones le plus rapidement possible, les scientifiques ont planifié une campagne de conduite intensive sur le paléo-delta à l'embouchure de Neretva Vallis. La première étape de ce parcours serait la région de Tenby, qui abrite certains des affleurements géologiques les plus intéressants du delta. Ce nouveau terrain représentait une occasion en or pour Ingenuity de prouver sa grande utilité pour la mission scientifique du rover. Fournir à l'équipe du rover des images de reconnaissance quelques jours seulement avant que le rover n'atteigne un site donne aux scientifiques beaucoup plus de temps pour déterminer leurs priorités d'exploration et donne aux planificateurs de rover un aperçu de terrain inattendu. Avec la fin de l'hiver martien, Ingenuity disposait désormais de suffisamment de puissance pour voler à des centaines de mètres devant le rover à chaque vol et tenir la promesse d'être un véritable éclaireur scientifique. Il n'y a eu que quelques complications. Premièrement, contrairement au fond du cratère relativement plat et dégagé, le delta du fleuve en forme de canyon présentait de sérieux problèmes de communication entre le rover et l'hélicoptère, ce qui signifie que l'hélicoptère ne pouvait jamais espérer avoir plus de quelques centaines de mètres d'avance sur le rover. Cela a effectivement annulé tout avantage de vitesse que Ingenuity avait sur le rover. Deuxièmement, contrairement au fond du cratère de Jezero, le rover ne flânerait à aucun endroit pendant plus de quelques sols, ce qui signifie que si jamais l'hélicoptère prenait du retard, il y aurait peu de temps à rattraper avant d'être hors de portée de communication. Troisièmement, l'hélicoptère doit éviter une large zone interdite autour du rover pendant le vol. Normalement, ce n'est pas un problème, mais dans les canaux étroits du delta du fleuve, cela signifie effectivement qu'Ingenuity n'a pas assez d'espace pour dépasser le rover s'il prend du retard. Le résultat final de ces contraintes était de mettre l'hélicoptère dans un mode délicat de vols courts mais fréquents, programmés pour rester juste devant le rover pendant que celui-ci roulait. La route vers le delta a commencé prudemment au début, avec un vol de reconnaissance au-dessus du sommet rocheux du Sol 689 ( vol 41 ). Cela était nécessaire car l'une des choses les plus critiques dont Ingeniosity (et dans une moindre mesure la persévérance) a besoin pour la planification est une bonne compréhension du terrain. Cette compréhension provient principalement d'experts géologues planétaires qui corrèlent l'imagerie satellitaire HiRISE avec le terrain observé au sol. On craignait que le terrain dans le delta du fleuve soit si différent de celui observé dans le fond plat du cratère, qu'il pourrait invalider ces modèles de corrélation. Après que les images du vol 41 aient montré que nous pouvions toujours faire confiance à notre analyse du terrain pour trouver des sites d'atterrissage, nous avions tout ce dont nous avions besoin pour commencer à voler. La course a commencé sérieusement au Sol 697 ( Vol 42), l'hélicoptère passant devant Rocky Top et atterrissant près de Jenkins Gap. Dès le départ, il est devenu évident à quel point ce processus allait être difficile. Même la distance modeste parcourue par le vol 42 nous avait mis hors de portée des communications avec le rover. Les tentatives de ramener des images scientifiques utiles du vol n'ont abouti qu'à quelques images brouillés (juste assez pour nous montrer que l'hélicoptère était toujours en vie). Il a fallu encore quatre sols avant que le rover ne soit suffisamment proche pour rétablir les communications et renvoyer toutes les données utiles à Perseverance. À ce moment-là, le rover était situé pratiquement au-dessus de l'hélicoptère et un autre vol urgent était nécessaire. Malheureusement, les données de vol ont également montré un problème curieux et potentiellement dangereux avec le système d'atténuation des risques d'atterrissage (utilisé avec succès depuis le vol 39). L'équipe a travaillé 24 heures sur 24 pour comprendre le problème, donnant le feu vert avec juste assez de temps pour voler avant d'être dépassé sur le Sol 708. Ce jeu du chat et de la souris s'est répété plusieurs fois au cours des vols suivants, l'équipe des opérations d'Ingenuity établissant finalement un nouveau record de fréquence de vol. Alors que l'équipe espère généralement voler jusqu'à une fois par semaine, nous avons finalement effectué quatre vols (42-46) en l'espace de neuf jours seulement. Comme promis, l'équipe a également commencé à repousser les limites de vol de notre giravion. À partir du vol 43, nous avons changé l'altitude de vol standard de 10 mètres à 12 mètres en préparation pour des vitesses de vol plus élevées. Nous avons ensuite établi un nouveau record de vitesse de vol de 6 mètres par seconde lors du vol 45, avec des plans pour l'augmenter encore au cours des prochains vols. Ces réalisations sont un véritable témoignage du dévouement et de compétence de notre équipe de guidage, de navigation et de contrôle (GNC) qui travaille dur. Pris ensemble, ces efforts incroyables ont permis à l'hélicoptère de garder une longueur d'avance sur le rover tout le long du delta, arrivant à Abercastell (en vue de Tenby) tout en conservant une avance respectable de deux sols sur Persévérance. Un certain nombre de problèmes (échecs de communication, anomalies avec le rover et récurrence d'un problème connu de caméra d'hélicoptère) ont depuis interféré pour nous empêcher d'obtenir une reconnaissance avancée de Tenby, mais nous sommes impatients de repérer d'autres cibles scientifiques à proximité pendant que le rover est occupé au cours des prochains sols. Ce n'était que le premier chapitre de ce qui a le potentiel d'être encore une course épique de plusieurs kilomètres sur la planète rouge.
  44. 2 points
    Une explication simple pour l'accélération anormale de 1I/'Oumuamua. https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/03/une-explication-simple-pour.html En 2017, l'objet interstellaire 1I/'Oumuamua a enflammé l'imagination des scientifiques et du public. C'était le premier visiteur connu provenant de l'extérieur de notre système solaire. Le fait qu'il s'éloignait du soleil d'une manière difficile à expliquer a rendu les spécialistes perplexes. Aujourd'hui, deux astrophysiciens proposent une solution extrêmement simple pour expliquer l'accélération non gravitationnelle qui était observée. Ils publient leur étude dans Nature. Jennifer Bergner (Berkeley University) et Darryl Seligman (Cornell University) démontrent comment les déviations de l'astéroïde interstellaire par rapport à une trajectoire hyperbolique autour du soleil peuvent s'expliquer par un mécanisme de dégazage d'hydrogène lorsque il s'est réchauffé au soleil. Les chercheurs montrent que 'Oumuamua était suffisamment petit pour que sa déviation gravitationnelle autour du soleil soit modifiée par la petite poussée créée lorsque l'hydrogène gazeux jaillissait de ses couches internes. Ce principe ressemble à ce qui existe avec les comètes classiques : Lorsqu'elles sont réchauffées par la lumière du soleil, les comètes éjectent de l'eau et d'autres molécules, produisant un halo lumineux ou une coma autour d'elle et souvent des queues de gaz et de poussière. Les gaz éjectés agissent comme des propulseurs pour donner à la comète une impulsion qui modifie légèrement sa trajectoire par rapport aux orbites elliptiques typiques. Mais lorsqu'il a été découvert, 'Oumuamua n'avait ni coma ni queue et était trop petit et trop éloigné du soleil pour capter suffisamment d'énergie qui lui aurait permis d'éjecter beaucoup d'eau. Jennifer Bergner et Darryl Seligman ont eu l'idée qu'un astéroïde voyageant à travers le milieu interstellaire devait être fortement irradié par le rayonnement cosmique, des particules ionisantes qui peuvent pénétrer en profondeur dans la roche et qui ont pour effet d'interagir avec les molécules d'eau pour créer de l'hydrogène. Or, cet hydrogène peut rester piégé à l'intérieur de l'astéroïde, jusqu'à ce que la température augmente et puisse provoquer son dégazage. A proximité d'une étoile par exemple. Cette production d'hydrogène moléculaire par bombardement de glace d'eau par des particules ionisantes a été découverte dans les années 1970. C'est le phénomène de radiolyse de l'eau. Et l'hydrogène reste piégé dans la glace en formant des bulles. Les chercheurs montrent que les rayons cosmiques peuvent pénétrer des dizaines de mètres dans la glace, et convertir un quart ou plus de l'eau en hydrogène. Pour une comète de plusieurs kilomètres de diamètre, le dégazage proviendrait d'une coquille très mince par rapport à la masse de l'objet, donc cet effet serait quasi indétectable. Mais du fait que 'Oumuamua est petit (115 mètres sur 111 mètres sur 19 mètres), Bergner et Seligman calculent que le dégazage d'hydrogène produisait une force suffisante pour générer son accélération. Lorsqu'elle est réchauffée par la chaleur du Soleil, la glace d'eau passe d'une structure amorphe à une structure cristalline et force les bulles à sortir, libérant l'hydrogène gazeux. La glace à la surface de l'astéroïde pourrait émettre ainsi du gaz, soit dans un faisceau collimaté, soit dans un jet en forme d'éventail, et affecter l'orbite d'un petit corps comme 'Oumuamua. Les deux chercheurs américains se fondent sur des expériences qui ont démontré que l'hydrogène est libéré de l'intérieur d'une matrice de glace amorphe entre 15 et 140 K, d'abord en raison de la sublimation de H2 à partir de fissures avec accès à la surface (T< 30 K), puis en raison du recuit de la glace qui provoque l'effondrement des micropores et des macropores. Les fractions relâchées dans différents régimes de température ont été estimées aux deux tiers de 15 à 30 K, un neuvième de 30 à 80 K et deux neuvièmes de 80 à 140 K. Sur la base de ces expériences, ils s'attendent donc à ce que le dégazage de H2 soit actif pour les couches de comètes ou astéroïdes qui sont réchauffés à environ 15 à 140 K. Sur 'Oumuamua, pour une faible conductivité thermique, des températures de 15 à 140 K sont atteintes entre 50 et 250 cm sous sa surface, alors que pour une conductivité thermique plus élevée, les températures nécessaires sont atteintes jusqu'à environ 8 m de profondeur. Il est aussi possible qu'un chauffage supplémentaire puisse être produit à partir de l'exothermie de la cristallisation de la glace. Pour les chercheurs, il est clair que le petit corps peut être réchauffé à des profondeurs suffisantes pour expliquer l'importance nécessaire du dégazage d'hydrogène. Sur la base de ce modèle, Bergner et Seligman calculent que le dégazage des couches superficielles des corps glacés peut commencer à de grandes distances héliocentriques : un dégazage d'hydrogène peut commencer jusqu'à 2 m de profondeur à une distance du Soleil comprise entre 10 et 20 UA. Cette proposition étayée a le mérite de la simplicité. Il faut dire que les autres explications (sérieuses) qui avaient été avancées pour expliquer l'accélération non gravitationnelle de 'Oumuamua étaient pour le moins spéculatives, avec par exemple un corps composé entièrement d'hydrogène solide (une sorte d'iceberg d'hydrogène) qui aurait pu dégager suffisamment d'hydrogène dans la chaleur du soleil pour expliquer le mouvement observé. Certains ont également proposé un corps composé d'azote solide ou de monoxyde de carbone solide qui pourraient aussi dégazer suffisamment. Mais ces idées ont toutes buter sur l'explication des conditions qui pouvaient conduire à la formation de tels corps solides, qui n'ont jamais été observés auparavant. Et comment un corps d'hydrogène solide pourrait- il survivre pendant peut-être 100 millions d'années dans l'espace interstellaire ? Le scénario de Bergner et Seligman explique également l'absence de coma de poussière autour de 'Oumuamua. Même s'il y avait de la poussière dans la matrice de glace, cette dernière n'est pas sublimée, mais juste réarrangée ce qui a pour effet de libérer l'hydrogène. Donc, la poussière ne va même pas sortir de la surface. Étant donné que l'hydrogène moléculaire devrait se former dans tout corps riche en glace exposé à un rayonnement énergétique, les chercheurs soupçonnent que le même mécanisme serait à l'œuvre dans les comètes s'approchant du soleil depuis le nuage d'Oort aux confins du système solaire, où les comètes sont irradiées par les rayons cosmiques, un peu comme le serait une comète interstellaire. Les observations futures du dégazage d'hydrogène des comètes à longue période pourraient donc être utilisées pour tester le scénario de formation et de piégeage de l'hydrogène. De nombreuses autres comètes interstellaires et sombres devraient être découvertes par l'Observatoire Vera Rubin à partir de 2025, entre les trainées des satellites starlinks, permettant aux astrophysiciens de déterminer si le dégazage d'hydrogène est courant dans les comètes. Bergner et Seligman ont calculé que le relevé synoptique qui sera mené par le grand télescope devrait détecter entre une et trois comètes interstellaires comme 'Oumuamua chaque année, et probablement beaucoup d'autres qui ont une coma bien visible comme 2I/Borisov. Les voyageurs interstellaires hydrogénés vont devenir légion. Source Acceleration of 1I/‘Oumuamua from radiolytically produced H2 in H2O ice Jennifer B. Bergner & Darryl Z. Seligman. Nature volume 615 (22 march 2023) https://doi.org/10.1038/s41586-022-05687-w
  45. 2 points
    Nuages de cristaux de glace noctulescents observés juste avant le lever du soleil sur le cratère Jezero au matin du 18 mars 2023. Sur Terre ces nuages sont souvent pointés à au moins 80 km d'altitude. NAVCAM - 18 MARS 2023 (SOL 738) : Kevin Gill Stuart Atkinson Thomas Appéré -Animation - 8 images https://www.flickr.com/photos/thomasappere/52757616275/in/dateposted-public/
  46. 1 point
    Un bel Arp... Jamais faciles ces objets, bien joué JF
  47. 1 point
    Bonjour Julie, il semble que tu aies des problèmes avec l approvisionnement de matériel astro au Canada. J ai peut être mal compris. En France c’est assez simple de se trouver n’importe quoi. Si un jour tu as besoin , il y a je propose de commander pour toi et de te l envoyer. 🙂 Jnoastro.
  48. 1 point
  49. 1 point
    C'est souvent ça chez les gens qui ont souvent un ciel bouché, une sorte de syndrome de compensation.... Sinon on peut lui mettre un coup de tour à métaux et rapporter tout ça à 24mm... Un psy qui te vend des Brandons pour te rendre encore plus accro, la gueule du thérapeute!
  50. 1 point
    MOXIE a établi plusieurs records consécutifs de production d'oxygène sur Mars Le 22 décembre 2022. Écrit par Forrest Meyen, membre de l'équipe scientifique MOXIE https://mars.nasa.gov/mars2020/mission/status/ Persévérance possède un dispositif unique qui aspire l'atmosphère de Mars et exhale de l'oxygène pur. Cet appareil s'appelle MOXIE, l'expérience d'utilisation des ressources in situ d'oxygène sur Mars. Le MOXIE, de la taille d'un grille-pain, utilise un processus électrochimique à haute température appelé électrolyse d'oxyde solide pour éliminer les ions oxygène du dioxyde de carbone de l'atmosphère martienne. Il y a deux petits ports de sortie de gaz sur MOXIE : un où l'oxygène s'échappe pour potentiellement être stocké et un autre où un mélange de monoxyde et de dioxyde de carbone n'ayant pas réagi est évacué. MOXIE est important comme étant une première démonstration de l'utilisation des ressources in situ (ISRU) sur une autre planète que la notre, un ensemble de technologies qui permettraient à des martionautes d'être relativement autonomes en certains domaines. Beaucoup de gens supposent que cela signifie que le but principal de MOXIE est de produire de l'oxygène pour que les futurs astronautes puissent respirer. Bien qu'il s'agisse certainement d'une application, l'utilisation la plus importante des futurs appareils technologiques dont MOXIE est le prototype, sera de produire de l'oxygène comme oxydant pour les fusées devant ramener les explorateurs sur Terre au terme de leurs missions martiennes. Sur cette image, l'instrument MOXIE (Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment) recouvert d'une très fine couche d'or, est installé à l'intérieur du rover Persévérance. Crédits : NASA/JPL-Caltech. MOXIE fournit des informations sur Mars, et la technologie ISRU en faisant ses preuves dans des conditions météorologiques martiennes très spéciales. L'atmosphère dans Jezero Crater, l'emplacement actuel de Persévérance, a atteint un pic de pression pour l'été au milieu de l'année. C'était l'occasion idéale pour l'équipe scientifique de MOXIE de monter en régime son fonctionnement, et de tester à quelle vitesse nous pouvions produire de l'oxygène. Ce test a eu lieu sur le Sol 534 (22 août 2022) et a produit un pic de 10,44 grammes par heure d'oxygène. Cela représentait un nouveau record pour la production d'oxygène sur Mars ! L'équipe était ravie de dépasser l'objectif de conception de 6 grammes par heure, avec 4,4 grammes supplémentaires. Le débit maximal a été maintenu pendant 1 minute sur les 70 minutes d'oxygène produites pendant l'essai. Une nouvelle opportunité d'exploitation de MOXIE s'est présentée récemment. Malgré la pression atmosphérique décroissante, au Sol 630 (28 novembre 2022) MOXIE a réussi à battre à nouveau le record et à produire près de 10,56 grammes par heure. La production d'oxygène a été maintenue à 9,79 grammes par heure pendant près de 40 minutes. Ces chiffres peuvent sembler faibles, mais les cycles de production sont limités par la puissance disponible du rover. De plus, la technologie MOXIE a été miniaturisée pour s'adapter à l'espace limité disponible sur Perseverance. Une évolution de "MOXIE", pour une mission humaine sur Mars, produirait de l'oxygène près de 200 fois plus vite et fonctionnerait en continu pendant plus d'un an. Chaque personne qui ont participé à la conception de MOXIE, ainsi que les futurs martionautes, ont beaucoup à célébrer à propos de cette étape importante. Huit ans se sont écoulés depuis que j'ai commencé à travailler sur MOXIE en tant qu'étudiant diplômé au MIT. Au cours de cette période, j'ai grandi avec ce projet et consacré ma carrière à la découverte et à l'utilisation de ressources spatiales. Je profite de ces résultats, pour me réjouir et réfléchir à la persévérance nécessaire pour créer de nouvelles technologies pour notre prochain saut dans le cosmos.