Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 20/06/2023 dans toutes les zones

  1. 29 points
    36 images de Vénus en 3 mois, c'est pas mal pour la région parisienne (et peut-être pas fini)... heureusement, c'est en l’occurrence le travail de deux personnes, avec deux télescopes : Papatilleul que vous connaissez tous, et moi-même. Nous sommes donc - très - contents de vous présenter cette planche vénusienne, qui a monopolisé un certain nombre de soirées, en prise de vue et traitement (et encore il n'y a pas tout : Philippe en a énormément sur des dates communes, que vous avez déjà vues sur le forum et qui ne figurent pas ici). Le code couleur est légendé en bas de l'image. Nous aimerions bien trouver des choses originales à partir de ces données, si vous avez des idées, nous sommes preneurs ! Amicalement Emmanuel B
  2. 17 points
    Merci à vous ! Sur cette nouvelle image, un classement par incréments de 4,0 jours (ou multiple) par colonne, @Christophe Pellier Christophe m'a dit que la période devait être très proche de cette valeur. Ca semble effectivement bien marcher (Winjupos est effectivement aux choux avec 4,2 jours). Ca permet de voir des évolutions...
  3. 16 points
    Salut à tous, Voici Messier 3 (NGC 5272) qui est sans aucun doute l'un des plus beaux amas globulaires du Nord. Situé à environ 32 000 années-lumière dans les Chiens de Chasse, son âge est estimé à 11,4 milliards d'années et il est l'un des amas globulaires les plus grands et les plus brillants de la Voie lactée, composé d'environ 500 000 étoiles. M3 est également renommé pour contenir la plus grande population d'étoiles variables connue à ce jour dans un amas globulaire, ainsi qu'un nombre relativement élevé d'étoiles traînardes bleues. Ces étoiles sont jeunes, plus chaudes et plus lumineuses que les autres, ce qui contraste fortement avec les vieilles étoiles d'un amas globulaire. La manière dont elles se sont formées reste un sujet de recherche. En premier un crop de 3000x3000p et ensuite le champ complet avec de nombreuses galaxies en arrière-plan. La sélection des brutes sous FWHM 2" a permis une résolution, satisfaisante pour le diamètre, des étoiles au coeur de l'amas et le temps de pose relativement long pour un amas d'obtenir un RSB suffisant pour révéler les étoiles de sa périphérie accessibles à mon ciel/instrument. Acquisitions : 13h04 du 1er au 6 juin 2023 à Amiens avec : Lunette TOA 130 - FL645 Monture Eq6-R Camera ASI 2600mm & filtres LRVB Antlia Traitement Pixinsight & Photoshop L : 261 x 120s RVB : 40 /50 /41 x120s Bon ciel à tous, Mathieu
  4. 15 points
    Un petit moment que j’étais pas passé par ici , alors je me suis dit que ça pourrait être sympa de partager lesdernières images de notre team ( team Atlaskies https://www.astrobin.com/users/team_atlaskies/ ) . N'hesitez pas à lire les descriptions sur les pages Astrobin . On commence avec notre amas de la vierge Pour la full -> https://www.astrobin.com/07475t/) Ensuite le rémanent W63 ( full https://www.astrobin.com/ooo7cy/ ) et enfin Zeta Ophiuci ( full ->https://www.astrobin.com/xrduc6/ ) Bon ciel !
  5. 14 points
    Bonjour la compagnie. La Team Omicron avec @Superfulgur et @DVernetest très fière de vous présenter un travail extraordinaire, commencé il y a 3 mois sur le trio du Dragon. David voulait le faire depuis très longtemps. Ce trio est composé des galaxies NGC 5981, NGC 5982 (au centre) et NGC 5985. Il est très esthétique car il montre 3 différents types de galaxies ensemble. Il s'agit ici d'une image utilisant le deltagraphe de 1 mètre à f/3.2 avec 15h de luminance, 4h de chaque canal RVB et 2h d'infrarouge (filtre SDSS i'). NGC 5982 montre plusieurs coquilles, mais aussi un halo stellaire géant que nous n'avons jamais vu auparavant. La détection a été confirmée par les professionnels avant la publication de l'image et les mesures de brillance sont en cours. Nous espérons que vous apprécierez cet hommage au Trio du Dragon. Tout d'abord le crop 4K : Puis le plein format 8K ici, il contient une quantité incroyable de galaxies : Enfin, une version en négatif stretché pour voir le super halo que nous avons détecté. Il est certainement de nature stellaire : Le champ contient plusieurs quasars remarquables que Serge a pointés, dont l'un à 11.8 milliards d'AL : Voilà, je vous laisse vous perdre Le lien Astrobin : Édit : Apod du 01/07/2023 ☺️ JF
  6. 12 points
    Voici notre version chilienne de la galaxie M104. Planewave CDK20 sur monture L-500 et caméra QHY600 26x300s (3h) de pose pour la luminance 18x300s (1h30) de pose par couche en R, V, B. Photo Jean-Philippe Cazard et Jean-Brice Gayet Avec un crop sur la galaxie elle-même : La caractéristique la plus remarquable de M104, qui lui vaut son nom populaire de galaxie du Sombrero, est la ligne de poussière en face de son bulbe. Cette bande de poussière est en fait un disque qui entoure le bulbe de la galaxie comme a pu le montrer le télescope Spitzer avec cette image en infrarouge : Ci-dessus : Des observations récentes effectuées à l'aide de la caméra infrarouge de Spitzer ont permis de découvrir l'anneau de poussière brillant et lisse qui entoure la galaxie (en rouge). La vue infrarouge de Spitzer de la lumière des étoiles, perçant à travers la poussière obscurcissante, est facilement visible, ainsi que le bulbe d'étoiles et un disque d'étoiles autrement caché à l'intérieur de l'anneau de poussière. La vue complète de Spitzer montre que le disque est déformé, ce qui est souvent le résultat d'une rencontre gravitationnelle avec une autre galaxie, et que les zones agglutinées repérées sur les bords de l'anneau indiquent de jeunes régions de formation d'étoiles. Crédit : NASA/JPL-Caltech/R. Kennicutt (University of Arizona) and the SINGS Team.
  7. 10 points
    Bonjour, J'ai traité une dernière image du 26 mai 2023. Les autres images réalisées entre la mosaique à la barlow et celle-ci étaient moins bonnes. Par curiosité et pour comparaison du traitement, j'ai regardé un ancienne image faite début 2022 de la même région. En plus, c'était quasiment la même phase (position du terminateur). Grosse différence du côté du cratère Meton ! La libration était vraiment très différente entre ces deux images ! Même matériel pour les deux : Mak 180 - Barlow - Filtre Vert - Basler IMX265 (N&B) - Genika - AS3 - Astrosurface L'image du 26 mai 2023 : L'image du 08 février 2022 : Elle est légèrement plus détaillée ! Et une vue réduite des deux côte à côte : Jérôme
  8. 9 points
    Bonsoir à tous, une "petite" Vénus ce soir (bien grosse maintenant, 28.5"), avant l'arrivée des nuages et des orages, en essayant de cacher le soleil encore haut Malheureusement la turbulence frôlait la bouillie ingérable, et je n'ai pu sauver qu'un film sur 10 vers 19h locale Zwo 290mm avec W47+IR block Astronomik avec l'Intes 180 Je me suis essayé au R(G)B avec une capture avec l'IR850 (on en voit circuler de très belles en ce moment) mais le W47 ne donne pas assez de contraste. Bon ciel à tous Laurent
  9. 7 points
    Bonne question. En gros, pour nos images profondes, nous naviguons entre 26 et 26.5, là, en gros, 26.2. A cette magnitude, le fond de ciel est totalement uniforme, on peut effectivement taper n'importe où, on aura le même champ, hors Voie lactée. En fait, à cette profondeur, on compte (hors amas de galaxies) environ 60 galaxies par minute d'arc carrée, soit plus de 200 000 galaxies par degré carré, c'est effectivement hallucinant... Le ciel mesure, à la louche, 40 000 degrés-carrés, depuis l'Observatoire de la Côte d'Azur, et au vu des limitations de nos télescopes, on peut viser, toujours à la louche, environ 10 000 degrés carrés. Pour photographier "notre" ciel entier à la mag 26, il nous faudrait environ 600 000 heures de pose, soit 70 ans de temps de pose... Alors pointer n'importe où ? C'est presque une bonne idée. On pourrait décider de faire un "C2PU Deep Field", en visant au zénith de C2PU, soigneusement, pour qu'aucune étoile brillante ne nous gêne. Et poser dessus, régulièrement, les années qui viennent, pour atteindre un graal : la magnitude 27. Mais on a plein plein plein de cibles à tenter avant... Vous verrez...
  10. 6 points
    M16 Nébuleuse de l'Aigle en palette de Hubble Nuit du 16 au 17 jun 2023 Monture Sw EQM-35 GOTO PRO + Polemaster Lunette TS PHOTOLINE 80 / 560 + Correcteur TS 0,79x Caméra : Altair-Astro Hypercam 183 MM ProTec refroidie Capture : Sharpcap Pro Pointage All Sky Plate Solver Guidage : TS 60 x240 mm + camera ZWO ASI 120 mini + PHD2 Baader H-alpha 7nm : 40 x 180s Bin 1x1 à -15 °C -> 2 heures Baader O3 8.5nm : 11 x 180s Bin 2x2 à -15 °C -> 33 minutes Baader S2 8nm : 14 x 180s Bin 2x2 à -15 °C -> 42 minutes Exposition totale 3H15 Traitement : Siril + Photoshop
  11. 6 points
    Au fur et à mesure que BepiColombo s'éloignait de la planète, il semble se nicher entre l'antenne et le corps du vaisseau spatial du point de vue de ces images. Une séquence d'images « d'adieu Mercure » a également été prise de loin alors que BepiColombo s'éloignait de la planète ; ceux-ci seront téléchargés ce soir. Au cours de la rencontre rapprochée de la nuit dernière, la caméra de surveillance 3 a pris des dizaines d'images de la planète rocheuse. Les images, qui fournissent des instantanés en noir et blanc avec une résolution de 1024 x 1024 pixels, ont été téléchargées du jour au lendemain jusqu'à tôt ce matin. Trois images de « version anticipée » sont présentées ici. En plus des images, de nombreux instruments scientifiques ont été allumés et ont fonctionné pendant le survol, détectant l'environnement magnétique, plasmatique et particulaire autour du vaisseau spatial, à partir d'emplacements normalement inaccessibles pendant une mission orbitale. "La surface fortement cratérisée de Mercure enregistre une histoire de 4,6 milliards d'années de bombardement d'astéroïdes et de comètes, qui, associée à des curiosités tectoniques et volcaniques uniques, aidera les scientifiques à percer les secrets de la place de la planète dans l'évolution du système solaire", déclare Jack Wright, chercheur à l'ESA et scientifique planétaire. , également membre de l'équipe d'imagerie BepiColombo MCAM. "Les instantanés vus lors de ce survol, le meilleur de MCAM à ce jour, ont préparé le terrain pour une mission passionnante à venir pour BepiColombo. Avec la gamme complète d'instruments scientifiques, nous explorerons tous les aspects du mystérieux Mercure, de son noyau aux processus de surface, du champ magnétique et de l'exosphère, afin de mieux comprendre l'origine et l'évolution d'une planète proche de son étoile mère. En s'approchant du côté nuit de la planète , quelques caractéristiques ont commencé à apparaître hors de l'ombre environ 12 minutes après l'approche la plus proche, alors que BepiColombo était déjà à environ 1800 km de la surface. La surface de la planète est devenue éclairée de manière plus optimale pour l'imagerie à partir d'environ 20 minutes après une approche rapprochée et au-delà, correspondant à une distance d'environ 3500 km et au-delà. Dans ces images plus proches, une multitude de caractéristiques géologiques sont visibles, y compris un cratère nouvellement nommé. Cratère nommé en l'honneur de l'artiste Edna Manley Un grand cratère d'impact à anneau de crête de 218 km de large visible juste en dessous et à droite de l'antenne dans les deux images les plus proches présentées ici vient de se voir attribuer le nom de Manley par le Groupe de travail sur la nomenclature des systèmes planétaires de l'Union astronomique internationale d'après l'artiste jamaïcaine Edna. Manley (1900-1987) . "Lors de notre planification d'image pour le survol, nous avons réalisé que ce grand cratère serait en vue, mais il n'avait pas encore de nom", explique David Rothery, professeur de géosciences planétaires à l'Open University du Royaume-Uni et membre de l'imagerie BepiColombo MCAM. équipe. «Il sera clairement intéressant pour les scientifiques de BepiColombo à l'avenir car il a excavé un« matériau à faible réflectance »noir qui pourrait être des vestiges de la première croûte riche en carbone de Mercure. De plus, le fond du bassin à l'intérieur a été inondé de lave lisse, démontrant l'histoire prolongée de l'activité volcanique de Mercure. Bien qu'elle ne soit pas apparente dans ces images de survol, la nature du matériau sombre associé au cratère Manley et ailleurs sera explorée plus avant par BepiColombo depuis l'orbite. Il cherchera à mesurer la quantité de carbone qu'il contient et les minéraux qui lui sont associés, afin d'en savoir plus sur l'histoire géologique de Mercure. Consultation du lien suivant pour obtenir les images légendées avec la toponymie des caractéristiques de surface : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/BepiColombo/A_trio_of_images_highlight_BepiColombo_s_third_Mercury_flyby Dans les deux images les plus proches, l'un des systèmes de poussée géologique les plus spectaculaires de la planète peut être vu près du terminateur de la planète, juste en bas à droite de l'antenne du vaisseau spatial. L'escarpement, appelé Beagle Rupes, est un exemple de l'un des nombreux escarpements lobés de Mercure, des caractéristiques tectoniques qui se sont probablement formées à la suite du refroidissement et de la contraction de la planète, provoquant le plissement de sa surface comme une pomme qui se dessèche. Beagle Rupes a été vu pour la première fois par la mission Messenger de la NASA lors de son survol initial de la planète en janvier 2008. Il mesure environ 600 km de longueur totale et traverse un cratère allongé distinctif nommé Sveinsdóttir. Beagle Rupes délimite une dalle de la croûte de Mercure qui a été poussée vers l'ouest d'au moins 2 km sur le terrain adjacent. L'escarpe se recourbe à chaque extrémité plus fortement que la plupart des autres exemples sur Mercure. De plus, de nombreux bassins d'impact à proximité ont été inondés par des laves volcaniques, ce qui en fait une région fascinante pour les études de suivi de BepiColombo. La complexité de la topographie est bien affichée, avec des ombres accentuées près de la limite jour-nuit, donnant une idée des hauteurs et des profondeurs des différents éléments. Les membres de l'équipe d'imagerie BepiColombo ont déjà un débat animé sur les influences relatives du volcanisme et du tectonisme façonnant cette région. "C'est une région incroyable pour étudier l'histoire tectonique de Mercure", déclare Valentina Galluzzi de l'Institut national italien d'astrophysique (INAF). "L'interaction complexe entre ces escarpements nous montre que lorsque la planète s'est refroidie et contractée, elle a fait glisser et glisser la croûte de surface, créant une variété de caractéristiques curieuses que nous suivrons plus en détail une fois en orbite."
  12. 5 points
    Salut à tous, Voici quelques images prises avec le Mewlon 250 en double-stack Ha le 7 juin. Le seeing était malheureusement assez moyen, mais il y a quand même du détail. Une des zones les plus intéressantes : Ici, on devine à peine les taches recouvertes par les filaments : Grosse tache monopolaire avec points ombraux : Pas mal d'effet de relief sur ce filament proche du limbe : Les images du 15 vont suivre, avec cette fois-ci, de très bonnes conditions :-)
  13. 5 points
    Ce serait bien. On a juste eu quatre pages dans Match y'a deux ans... 😁 Sur Astrobin la team est aussi très connue maintenant, c'est un auditoire international. Épi on a quand-même quelques chercheurs qui s'intéressent à ce qu'on fait. On fait notre bonhomme de chemin. Pour moi faut que ça reste dans cet esprit. Avant tout pour se faire plaisir. On garde les tongues... Le reste c'est du bonus ☺️ Comme par exemple la découverte ici d'une structure super géante autour de NGC 5982 ☺️. JF
  14. 4 points
    Hello J'ai toujours eu envie de prendre en photo la région autour d'Antarès. Mais depuis la région parisienne, comment dire, c'est un peu osé. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien, donc je me suis dit que pourquoi pas, pourquoi ne pas essayer et voir ce que ça donne. On ne sait jamais. Le 25 Mai donc je commence les poses. Pour avoir un ciel un peu plus sombre que d'habitude, je vais 15km plus au sud que d'habitude. Mais je me retrouve trop près d'un champ d'éoliennes, pile plein sud. Après, il y a des fois comme ça où je me dis que je tente quand même et je n'ai pas envie de changer d'endroit, avec une nuit si courte. Première photo prise à 23h30, à rigoler : Direct poubelle. Sur l'heure passée à imager, je garde quand même 30 minutes, les couleurs apparaissent contre toute attente, et je complète avec 4h de pose de plus les 7 et 13 Juin, à mon spot habituel, sans les éoliennes donc, spot qui se révèlera assez noir plein sud pour un résultat honorable. Au final donc, 4h 36min de pose sur 3 nuits, à coups de 3 minutes, ça donne : TS61 (f/4.5, 274mm de longueur focale), ASI 2600 MC, Losmandy G11, 92 x 3 minutes, processing Pix (BlurX, NoiseX, saturation des couleurs). Franchement, pour un spot à 70km de Paris, où la pollution lumineuse est encore bien visible, le résultat est honorable, en tout cas me convient. Bon ciel
  15. 4 points
    Hopopo! Ce hallo et toutes ses Galaxies d'arrière plan! Chapeau les gars le trio claque méchamment 😉. J'y étais y'a pas longtemps, dessin négatif au crayon de papier puis inversement des couleurs : Le prochain coup je serais plus attentif... Lolodobs le dévoreur de monde 👽
  16. 4 points
    Le chantier avance vite maintenant :
  17. 4 points
    Idefix : voilà un nom bien trouvé !
  18. 4 points
    salut a tous comme dit belle arche solaire ce matin tout est pris avec la lunette-150 modif PST Zwo-178mm jean marc
  19. 4 points
    Ben pour l'APOD, faut au moins ça Bonne journée, AG
  20. 3 points
    Salut à tous, Bon ... je commence à converger sur le tuning du montage du Mewlon 250 pour le Ha Je suis passé à la Player One IMX432. Avec les pixels de 9 microns et le télécentrique de f/42, j'ai un échantillonnage assez correct. Faudra juste que je vérifie le bon calage des étalons sur Ha à ce rapport f/d avec Sol'EX. Ce capteur a des anneaux de Newton assez impressionnants. Je n'ai jamais eu à incliner autant une caméra pour me débarrasser (ou presque) de ces satanées anneaux. On commence par la grosse tache monopolaire qui présentait pas mal de détails dans son ombre : Je fais rarement des images de filaments en haute résolution, mais je ne pouvais pas rater celui-là. La finesse par endroit était impressionnante : Le seeing pour cette belle zone active était relativement moyen : mais on pouvait voir une structure en zigzag assez remarquable. Je crois que je n'en ai jamais enregistré comme cela. Un autre zone active où l'on pouvait voir que la tache principale semblait être entourée d'un anneau légèrement plus brillant. On voit ce genre de chose de temps en temps. Belle zone avec une très bonne résolution, mais avec malheureusement des anneaux de Newton. Mon montage n'était probablement pas assez rigide. J'ai amélioré la chose depuis.
  21. 3 points
    Merci à tous pour les compliments ! Franchement, je suis parfois plus épaté par certaines images prises avec des petits setups très bien exploités que par nos images pour lesquelles on utilise un setup de rêve sous un très bon ciel ...
  22. 3 points
    Vendredi 16 juin : Mauvaise transparence due à la poussière. Repos. Samedi 17 juin : Des nuages annoncés pour la 2ème partie de nuit, sans plus de certitudes. De toute façon on a décidé de partir tôt le lendemain. Le pic de chaleur arrive à son terme, et on semble retrouver un peu de transparence. Dimanche 18 juin : Sortie au souk de Ouarzazate avec Abdullah et sa femme, puis visite de Ait Ben Haddou sur le retour. Il fait moins chaud que la veille, quand même au moins 36° l'après-midi là-bas, mais on n'a pas autant de poussières qu'attendu là-bas en juin, et sur le retour le Siroua paraît plutôt clair au regard de la distance. Le départ de la poussière se confirme. Ait Ben Haddou, le lieu dont tout le monde parle, est très clairement le seul site de toute la région dénaturé par un tourisme de masse. Le site historique en lui-même est de qualité, mais chaque centimètre carré est transformé en étalage de babioles à touriste. A se demander qui du classement à l'UNESCO ou des besoins de l'industrie du cinéma préserve le plus l'authenticité du site. https://astro52.com/photo/stock/ait_ben_haddou/ Les équipements emblématiques du tournage du film Gladiator 2, à sortir en novembre aux Etats-Unis, sont interdits à la photographie pour cause de propriété intellectuelle. Ils sont hors champ des photos ou cachés par un rectangle noir. Très bonne nuit avec une transparence revenue, un peu plus de fraicheur que les nuits précédentes, et surtout une turbulence très faible comme pas vu depuis longtemps. J'ai pu faire 3 poses de 10 minutes sur Abell 61, et surtout 45 poses de 210s en bleu sur la galaxie de Barnard en bin1, le tout de très très bonne qualité. Malgré la fatigue car j'étais quand même moyennement lucide après cette journée commencée très tôt. Lundi 19 juin : Nuit semblable à la précédente, avec un peu de fraicheur, une excellente transparence pour la saison et une turbulence très faible. J'ai pu faire 49 poses de 210s en rouge en bin1, après suppression de 3 ou 4 poses mal autoguidées, ce qui a donné une couche rouge aussi bonne que le bleu de la veille. Ceci clôture les acquisitions de ma cible prioritaire pour cette période, la galaxie de Barnard. Je n'ai pas avancé sur Abell 61 en début de nuit, par contre j'ai fait un rapide test sur la nébuleuse de l'hélice avec 10 minutes en Ha. Avec la caméra tournée, elle rentre pile dans le champ de la caméra, hors extension bien sûr. Je la ferai à mon arrivée de novembre 2024, ça sera mieux que maintenant en fin de nuit où elle sera loin d'atteindre le méridien. Le signal sur une pose de 10 minutes est quand même assez conséquent. La galaxie de Barnard est donc terminée, avec un temps de pose record de 13h48 : https://astro52.com/photo/images/NGC6822.jpg Pour ceux qui veulent s'amuser, voici les différentes couches prétraitées : https://astro52.com/photo/stock/NGC6822_pack.zip Cette nuit s'annonce un peu comme les précédentes, en espérant que la poussière ne reviennent pas, avant que les températures nocturnes ne remontent. Il faudrait que j'avance Abell 61 en début de nuit (extinction éclairage vers 23h15) puis que je commence Abell 66.
  23. 3 points
    Hello La semaine dernière, le 13 Juin, alors que ma TS61 était occupée avec la 2600 MC, au lieu de m'embêter à attendre que le temps passe, j'ai fait deux petits portraits à grand champ (Canon 200mm L f/3.2) avec le Canon 5D défiltré à ISO 1800 prêté par un ami. Tout d'abord, petit arrêt dans Hercule, avec juste 9 poses de 30 secondes Rien d'extraordinaire. Ensuite, un passage un peu plus long dans le Sagittaire avec 38 poses de 30 secondes toujours Traitements simples avec darks mais sans flats ni offsets, et montée d'histogramme sans grand-chose de plus. Ah oui, le tout sur Star Adventurer mini, qui fonctionne à peu près à cette longueur focale. J'ai tout gardé et utilisé chaque image avec le même poids. Prochaine étape, acheter un intervalomètre et passer plus de temps sur la cible, voir ce que ça donne à 40mm. Bon ciel
  24. 3 points
    Ce serait bien. On a juste eu quatre pages dans Match y'a deux ans, plusieurs couv d'Astrouf Magazine, l'APOD... Quant au travail de l'équipe, il a eu droit à huit pages dans Science et Vie y'a trois ou quatre ans, article qui nous a valu le Prix Roberval. Mais sinan, oui, ce serait bien... Si j'étais pas si flemmmard, je ferais un livre avec ces fabuleuses images, oui... S
  25. 3 points
    On en a fait un peu: C'est un peu le problème, ces télescopes ont par ailleurs un programme scientifique assez chargé, et évidemment prioritaire sur nos "belles images" ou l'on se contente d'exploiter des créneaux laissés libres par ci par là. Là par contre on fait beaucoup de choses sur les astéroïdes: On as actuellement le plus gros catalogue de mesures polarimétrique au monde, fruit de plusieurs années d'observation avec le polarimètre CAPS, on fait de la photométrie et de l'astrométrie sur astéroïdes, et récemment une manip assez originale de speckle interferométry sur des astéroïdes doubles par Eric Aristidi sur la manip Pisco installé sur Epsilon (publie pas encore en ligne). Tu peux retrouver tout cela dans notre liste de publies: https://www.oca.eu/fr/publications-c2pu
  26. 3 points
    @heliescope J'avais vu cette annonce mais la ED102S me suffit d'autant que j'ai l'occasion de la comparer régulièrement avec une Takahashi FS-102 et très franchement cela se joue à très peu d'écart, à fort grossissement (X180 et +) la Taka est un poil au dessus, en diffusion et contraste. Bref si je dois changer ce sera pour un diamètre supérieur. Sur la Vixen ED102S j'ai amélioré le PO d'origine avec une graisse Lithium et 4 joints toriques et changer l'axe de mise au point par celui des Vixen modernes avec molettes plus grandes en métal (avec un nouveau pignon central). MAP en douceur sans point dur. Bague de sortie de PO Baader rotative avec serrage annulaire.
  27. 3 points
    Purée un trio à cinquante, c'est un orchestre entier ! la musique des sphères ! y'en a de partout, là. Je le dis à chaque fois, mais il va falloir revoir un peu vos cibles : quel est l'intérêt, désormais, d'un premier plan, puisque c'est le second qu'on regarde ? Allez, virez-nous les trois gros du devant qui nous cachent la forêt, qu'on respire un peu l'odeur délicate des fins fonds de l'univers ! Ne vous embêtez plus, visez n'importe où, ce sera sublime ! Bravo à tous les trois, c'est..du sérieux.
  28. 3 points
    Je demande une enquête immédiate avec des photos en gros plan. C'est pas la même équipe qui a construit l'EPR à Flamanville ?
  29. 3 points
    Aller, aujourd'hui même (19/06) une observation de la raie He I à 1083 nm - c'est vraiment le bout du spectre observable avec Sol'Ex (!) : C'est un peu rude, mais ca va (pas conseillé aux débutants de Sol'Ex tout de même ;-). On voit bien les protubérances au limbe. Composiutage de 5 scan pris avec Sol'Ex équipé d'un filtre d'ordre, d'un réseau 1200 t/mm et d'une caméra ASI178 MM (un peu à la ramasse dans ce coin du spectre). Le tout sur lunette Askar Fra 300 (focale 300 mm). Christian
  30. 2 points
    En gros, tu me conseilles de sortir plus souvent de ma grotte, quoi - Marc
  31. 2 points
    Wahoo quelle superbe planche. Incroyable comme c'est beau et quelle belle régularité.
  32. 2 points
    C'est excellent ! Bravo à tous les deux pour ce suivi. Elles sont toutes de très bonne qualité, sauf les 2-3 premières. Même question au sujet du filtre Cette série d'images peut surement intéresser les pros... Jérôme
  33. 2 points
    Un excellent travail d'équipe avec une planche hors normes. Au vu du travail acharné et surtout sur du long terme, il serai judicieux aussi de réaliser une coopération pro-am (voir avec CPELLIER). C'est un vrai travail scientifique qui mériterai de se pencher sur cette initiative. Bravo à vous 2.
  34. 2 points
    Absolument magnifique ce que vous avez réaliser, chapeau !
  35. 2 points
    Absolument magnifique ! Bravo à tous les deux ! Jules
  36. 2 points
    Bravo à tous deux pour toutes ces superbes images et merci pour les partager. Avez vous tenté à partir de celles-ci de retrouver la période de rotation rétrograde de l'atmosphère de Vénus , en reproduisant la technique de Camichel et Boyer? Soit visuellement, soit par cross-corrélation d'mages? Bill.
  37. 2 points
    Un tableau de chasse vraiment étoffé. Un sacré travail d'équipe, bien joué Philippe et Emmanuel
  38. 2 points
    Mon cher Simon, Ké misère ! Je pense qu'il est facile de remédier à cela. Il suffit de fixer la monture au sol : . Soit avec des haubans, comme dans la marine, . Soit avec des fiches au niveau des pieds avec le système d'attache de ton choix. Si comme ici c'est l'installation maison, avec 3 plots de béton, il n'est pas compliqué d'y mettre 3 points d'attache... C'est le soulèvement qui fait que ça tombe, yakapas que ça se soulève. La bise ! ,....... Je viens de lire les derniers messages et ton sol pose problème pour des fiches. Ben reste 3 haubans que tu accrochera là où c'est possible. Généralement, ça passe dans les cinquantièmes rugissants
  39. 2 points
    Oui mais quel support de qualité pour faire connaitre votre travail ! A une époque où la "com" est essentielle dans tous les domaines, ces fabuleuses images constituent une "plaquette promo" absolument hors norme. Faudrait juste arriver à les faire déborder du cadre confidentiel du petit groupe de privilégiés que nous sommes sur ce forum. - Marc
  40. 2 points
    Superbe, magnifique ! Avec un collègue du club astro, on est surpris de la résolution du centre de NGC5985 qui est très nette. L'image a-t-elle été localement traitée plus finement dans cette zone ? Si oui, pourquoi ne pas avoir appliqué le traitement à toute l'image ? Problème de temps de traitement ? Choix esthétique ?
  41. 2 points
    Encore une image de dingue ... Ne changez rien à cette main gagnante ! - Marc
  42. 2 points
    Gamin, je rêvais, en contemplant les photos du télescope de 5 mètres du mont Palomar ; je calculais quelle magnitude j’atteindrais, si je pouvais mettre, un jour, ou plutôt, une nuit, l’œil à l’oculaire du « plus grand télescope du monde ». Je rêvais aussi, en passant devant l’opticien du quartier, qui avait installé une lunette « astronomique » dans sa devanture. Elle me paraissait gigantesque, elle devait faire 76 mm de diamètre, mais j’avais 14 ans. J’ai passé des heures, des nuits, des semaines, des mois, des années, à rêver, avant d’acheter mon premier Ciel et Espace, ne rien comprendre aux articles, et… rêver devant les pubs, Unitron, Médas, Celestron… Ce soir, un demi siècle plus tard, sur le plateau de Calern, 1300 m d’altitude, je suis seul, ou presque. Plus loin, les collègues du « laser-Lune » ont ouvert leur coupole, en face, « Tarot » avec son insupportable sirène, annonce en fanfare qu’il s’ouvre à son tour au ciel. Dans le bâtiment de C2PU, orienté est-ouest, sur le marbre hérité de l’expérience « Soir d’été » que j’ai suivi, dans les années… 1980, je viens de finir ma salade Sodebo, ma tarte achetée à Caussols ce matin, et je bois mon premier café « what else ». Il y en aura beaucoup d’autres, cette nuit. C’est que, profitant du changement de configuration optique des deux télescopes de 1 mètre de l’observatoire C2P2, j’ai été invité par l’équipe C2PU a utilisé les deux engins quelques nuits… En attendant la nuit, j’ouvre les deux coupoles, un peu de stress, il faut pas faire de c……es. Dehors, les oiseaux, le ciel bleu, cette nuit, moisson d’étoiles. Omicron, avec sa caméra au foyer primaire, attend son heure : le télescope sera bientôt pointé sur la supernova de M 101… Epsilon, en configuration Cassegrain, est libre. Alors, pourquoi pas ? Comme je le fais depuis ma terrasse de banlieue parisienne avec mon télescope de 150 mm de diamètre, je monte un renvoi coudé, un oculaire de 40 mm et regarde la Lune au crépuscule… Bon sang que c’est beau. Le télescope est, évidemment, en sous régime : 300 x pour un un mètre, c’est comme une Formule 1 en seconde sur le périf… Mais bon sang que c’est beau… La lumière baisse, il va falloir bosser, avant que la nuit soit à peu près noire, avant de pointer M 101, j’allume les éclairages de sécurité des deux télescopes et, clic, une photo. Ensuite, les choses sérieuses commencent. Il faut pointer M 101 avec Omicron, allumer la cam, faire la mise au point, et lancer les poses. R, V, B, toute la nuit. A l’écran, la SN explose, ça va le faire, épi @jeffbax, de toute façon… « Biiip », @DVernet m’a envoyé un message : "Est ce que tu as vérifié la météo, les orages ? " Voui. Enfin… Au nord, vers les Alpes, la montagne crépite d’orages, mais bon, ils sont si loin… ça va le faire. Je lance les poses. De toute façon, le télescope et son logiciel de suivi sont tellement bien conçus, je peux faire confiance à Omicron, il va faire le job tout seul ou presque. Retour au marbre. Café. Ah, Epsilon ! J’y retourne. Quoi faire ? Pendant que Omicron engrange imperturbablement les images de M 101, j’installe fébrilement le Nikon D810 A au foyer du second un mètre. Le croissant de Lune est trop tentant. Bon sang, couvrir la Lune, avec 10 mètres de focale ? C’est parti. Je commence par le terminateur, pendant que la Lune est pas trop basse. Le reste viendra après, si j’ai le temps… Nan, j’aurais pas, avec mon APN et le sous échantillonnage du mode vidéo, une image aussi nette que celle des astrams avec une cam planétaire dédiée, mais ma Lune sera en couleurs, et en tirage, 1.4 mètre à 200 dpi, je vous dis pas… Voilà, c’est fini. Le croissant de Lune se penche au nord ouest, je pointe M 57, à l’est. Et puis non. D’abord la mise au point, sur Epsilon Lyre. Retour sur M 57, ça y est, « sync on target ». A l’écran du Nikon, elle est là, je vais tenter un truc, une photo « bio », d’abord, puis des images en H alpha et O III, pour voir. Je sors dehors. Silence. Le plateau de Calern luit sous la Lune. Les dolines dans l’ombre, les coupoles ouvertes, béances obscures, absorbent les étoiles, sérénité. J’entends l’écho du « clic/clac » du Nikon, toutes les 30 secondes, et puis, régulièrement, le mugissement des deux coupoles qui tournent, entraînées inéluctablement vers l’ouest par les montures équatoriales de Omicron et Epsilon. Gamin, je rêvais d’observations fantasmatiques au mont Palomar, là, j’ai sous les yeux un observatoire au clair de Lune.
  43. 2 points
    Un grand bravo! Quelle qualité de l'avant plan et du fin fond de l'univers derriére!
  44. 2 points
    Merci Yann et Thierry pour vos efforts ! On va donc rester optimiste
  45. 2 points
    Pourquoi mettre le Graal à la mag 27 ? Il y a des galaxies à mag 30 dans le HUDF http://simbad.u-strasbg.fr/simbad/sim-id?Ident=UDF+++129
  46. 2 points
    Merci @Bernard_Bayle @loulou13, @Astramazonie, @ALAING, @Sauveur pour vos messages ! J'arrive à éviter un rebond trop fort en jouant avec la PSF (calculée, pas réelle, difficile d'en prendre une en plein jour ) - Astrosurface est tellement top pour cà (merci @Lucien)
  47. 2 points
    Merci @Lonelystar78 j’aime bien le N&B. Nostalie du TP 2415 ou Tri X au forming gas 😁.
  48. 2 points
    Je propose un forum dedié pour ce type d'images, pour ne pas les mélanger avec nos images pourris
  49. 2 points
    Chouette ! On a pu l'observer vendredi soir, et même si ce n'est qu'un point, c'est très enthousiasmant de se dire que c'est une étoile qui a explosé et en plus dans une autre galaxie ! Au 250, dans un ciel laiteux, pas de bras spiraux malheureusement, une M101 très timide. Pour l'indentification, plus que une étoile d'un coté ou de l'autre, il vaut mieux repérer des groupes d'étoiles. L'idéal c'est 2 groupes d'étoiles, qui permettrons par leur forme et leur emplacement de lever l'ambiguïté par rapport à l'orientation de ton atlas ou appli. ça et le gabarit de ton oculaire et normalement tu identifies à coup sûr.
  50. 2 points