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Popular Content
Showing most liked content on 10/31/23 in all areas
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36 pointsBonjour le groupe! Nuit extraordinaire du 23 au 24 octobre 2023. Mais il a fallu être patient (comme souvent). J'ai apparemment manqué le tout début avec un très bon seeing vers 18h30 à 19h locales (HAE, TU - 4), et lorsque je me suis mis à filmer Jupiter vers 21h30, j'ai dû attendre jusque vers 23h que le seeing devienne exploitable. Mais depuis ce moment-là et jusqu'à l'apparition des nuages à 01h45, le seeing n'a cessé de s'améliorer. Résultat: mes meilleures Jupiter à ce jour. Au final, j'ai pu retenir 79 films de 105 secondes séparés par des pauses de 15 secondes pour produire plusieurs images fixes (je vous en ai présenté trois tout récemment) et surtout une animation allant de 03h06 à 05h30 TU (23h06 à 01h30 locales) et composée de 145 images espacées d'une minute. Ces images sont toutes issues de dérotations WinJUPOS de 6 à 8 images individuelles. Le traitement est rigoureusement le même pour toutes les images. L'amélioration progressive (détails, contraste) est donc due uniquement au seeing. Celestron 11 EdgeHD sur Astro-Physics 1200 GTO; PowerMate 2.5x, ADC, ASI462MC avec filtre IR/UV cut. Prise de vues par séquence automatisée et autoguidage par FireCapture. Empilement AutoStakkert!3 (2500 images sur 9400 par film), traitement AstroSurface, finition Photoshop CS3. Bon visionnement! Daniel
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33 pointsC'est un diptyque récapitulatif . Une image de septembre et une d'octobre. Pour novembre c'est cuit. asi 290MC sur barlow x2 sur C8 sur HEQ-5, pas d'adc traitement astrosurface 30/09/2023 8/10/2023 Bonne journée, n'oubliez pas les bottes et le cotten
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20 pointsSalut les ami(e)s, aussitôt rentré de Montpellier, coup de bol le ciel était clair par chez moi ! ( averses continuelles sur tout le trajet ! ). Direction immédiate sur Uranus très fastoche à repérer en ce moment ( elle est en dessous d'une sorte d'astérisme ). Conditions de turbu difficiles par contre : un bout de ser : Cassegrain de 250mm + ASI462MM au foyer. 30 sers de 2 minutes ( obtu 60ms, 2000 images par film ) de 00H36 à 1H38. J'ai composité la totalité des images pour chaque film dans AS3. Puis traitement dans Astrosurface : outils levels ( c'était moins probant avec le HDR Lucien ). Je n'ai pas trop traité avec les ondelettes, juste pour voir les satellites pas trop flous. La carte de Stellarium ne montre pas malheureusement qui est l'intru dans le champ ( heureusement qu'il était là sinon c'eut été plutôt statique ) : Pas de bol, comme je faisais les acquisitions à l'aveugle, j'aurais eu une sorte de transit de Titania sur cette étoile inconnue si j'avais continué un peu plus longtemps. Gif de 30 images de 0H36 à 1H38 local :
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19 pointsHier soir je mets l'œil à l'oculaire avec cette lune imposante dans un ciel nettoyé par les pluies incessantes. Je n'ai pas prévu de sujet (comme d'habitude...) je remarque un visage étrange sur le terminateur non loin de Pétavius, est-ce un appel d'Hallowen ? Un passage par mon atlas me rassure car il s'agit des cratères Adams et Legendre qui veulent se montrer pour la fête ! Bon, gardez les citrouilles pour la soupe ! Phil Dessin craie Conté sur papier A3 Canson Dob 406 avec Ethos 4.7 Col 105.5° le 30.10.23
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12 pointsBonjour à tous , Avec ce temps pourri sur la France je me suis mis à traiter quelques images que je n'avais pas encore traité et aussi le retraitement d'une Jupiter à tête reposé voici les résultats Setup : SW 406mm, Caméra ASI 462 MC et 290 MM, ADC MK3, Xcel x3 ici une Jupiter qui n'avais pas encore été traité : et ici les nouveaux traitements sur une Jupiter choisi parmi cette nuit du 15 au 16 Octobre 2023 avec un traitement plus naturel traitement doux et une rotation plus naturelle :
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12 pointsBonjour, Pas encore réussi à faire mieux avec cette lunette. Mauvais seeing, voile nuageux épais... 30/10/2023 autour de 23h00. Projection oculaire avec oc celestron ultima 7,5mm. 2400/10000 images (2minutes 30) Asi 290mm AS!3, Registax6
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11 pointsBonsoir, Toujours dans le cadre de l'imagerie du catalogue Messier, je me suis un peu attardé en septembre sur l'amas globulaire M15 qui est totalement de saison Je l'avais observé visuellement dans le passé, mais encore jamais imagé. La plupart des acquisitions ont été lancées dans la nuit du 09 au 10 septembre, dans de bonnes conditions avant que la turbulence ne se dégrade sur la fin. J'ai eu le nez creux d'avoir prévu une seconde session la nuit suivante, car lors du traitement j'ai été amené à virer les 64 dernières poses de la première session, le graphique des FWHMs est sans appel : Voici donc le résultat final, avec 238 poses. J'ai eu la surprise au traitement de découvrir pas mal d'IFNs en périphérie du champ, ce qui donne une composition sympa, je trouve, avec la belle étoile bleutée HD204862 à sa droite : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Sur 2 nuits les 09/10 et 10/11 septembre 2023 238 poses de 30s à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 59 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif de 1,25"/pixel L'image ci-dessus a été composée, via des masques, pour ne pas avoir le coeur de l'amas saturé. Il y a pas mal de tâchouilles dans le champ, je vous invite à regarder l'imageà pmeine résolution Sans ce masque spécifique, la transformation Asinh puis Hyperbolioque Inverse qui révéèle les IFNs sature le coeur de l'amas... Voici une seconde version où le coeur est saturé mais qui par contre renforce encore plus les IFNs : Je ne sais pas laquelle vous préférez ? Bonne soirée et bon ciel à toutes/tous.
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9 pointsSalut Voici un Gif animée de 9 images du 15 juillet au 23 octobre. Avec mes meilleurs captures de Saturne cette année Les images sont inégales comme les conditions l'étaient Remarquer la quatrièmes images ou l'on voit assez bien l'effet seeliger avec des anneaux plus claire quelques heures après l'opposition le 28 aout! J'ai ajouté une version mono que mon ami et voisin Daniel Bocard préfère Ainsi qu'une image du setup en pleine action! C14 XLT, Barlow 2x, ADC, IR-Cut, ASI662MC Bon visionnement Martin
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9 pointsAprès le Soleil l'autre jour, c'est maintenant l'astre de la nuit qui sert d'écrin au nouveau géant... https://www.eso.org/public/images/potw2344a/ Cette image fantomatique a été capturée le 28 octobre 2023, à environ 20 kilomètres de distance, près de l’entrée de l’Observatoire de Paranal de l’ESO. Ce n’est pas tous les jours que la Lune est si parfaitement positionnée derrière le sommet de la montagne, c’est pourquoi un événement a été soigneusement planifié par le Paranal Photo Club pour capturer le moment. Non seulement la Lune passe par différentes phases - nouvelle lune, premier quartier, pleine lune et dernier quartier - car elle orbite autour de la Terre tous les 27,3 jours, mais sa position à l’horizon et l’heure à laquelle elle se lève changent également au fil du temps. Crédit: J. Beltrán/ESO
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8 pointsHello, Voici une galaxie toute trouvée en ce jour d'Halloween: M74 alias la galaxie du Fantôme. M74 (NGC 628, ou galaxie du Fantôme) est une galaxie spirale de grand style, située dans la constellation des Poissons. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 359 ± 21 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 5,29 ± 0,48 Mpc (∼17,3 millions d'a.l.). M74 a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1780, puis observée par Charles Messier qui l'intégra dans son catalogue quelques semaines plus tard. M74 a été utilisée par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)c dans son atlas des galaxies. La classe de luminosité de M74 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. Avec une brillance de surface égale à 14,40 mag/am2, on peut qualifier M74 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness) selon laquelle son surnom est galaxie du Fantôme. Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant. Sa masse n'est que de 1/5e celle de notre galaxie, mais son diamètre est tout de même de environ 26 kpc (∼84 800 a.l.). Les bras spiraux de la galaxie contiennent beaucoup d'étoiles jeunes ou encore en formation. C'est l'un des objets de Messier les plus difficiles à observer. Sa magnitude de 9 le rend invisible à l'œil nu et aux jumelles. Une lunette astronomique ne permet de voir que le noyau qu'il ne faut pas confondre avec une étoile. Pour espérer discerner la structure spirale de la galaxie, un instrument de 250 mm et de bonnes conditions sont nécessaires. Les infos: Celestron C8 + réducteur f6.3 Antares @ 1400mm Player One Artemis-c imx294 + ircut Player One Anti-halos Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage via diviseur optique, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 78 x 120s Gain 120 capteur à -10°C Traitement Sirilic, Siril, pix, Toshop. une brute de 120s: Happy Halloween les amis !!!
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8 pointsFUCK again, and again : Partie III, le bric-à-brac ! Dans un rassemblement, il y a toujours ces équipements, ou ces personnes, ou ces moments dont on ne sait que faire, ou que penser. C'est le sujet de ce dernier Post (alleluia, on y est presque, tenez bon), qui rassemble tout ce que je n'aurai su classer auparavant. On démarre en fanfare avec les anecdotes kawai. Il ne vous aura pas échappé qu'au Japon, deux catégories de populations se cotoient au quotidien : d'une part, vous avez l'immense majorité des japonais, qui s'habillent de façon très classique (qu'ils optent pour la tradition locale, kimonos et tutti quanti, ou occidentale en mode business man / executive woman). D'autre part, vous avez les excentriques, qui se lachent d'autant plus qu'au Japon, que tu sois un peu ou complètement hors norme... c'est du pareil au même : un noeud original dans les cheveux ? A poil sur une licorne avec une plume dans la raie ? Les deux seront accueillis avec la même indifférence polie. Du coup, autant y aller franco ! Et si nous, occidentaux (garants des vraies valeurs de ce monde), émettons quelque doute du genre "c'est pas un peu étrange, comme tenue ?", il nous sera répondu avec cette bienveillance embarrassée qu'on réserve aux simples d'esprit : "Non non : c'est kawaiiii". Ce sont nos esprits mal placés qui voient du tordu, voire du vicelard, voire carrément de la perversion, dans ce qui est globalement empaqueté dans cet adjectif on ne peut plus fourre-tout, adjectif que tout japonais s'empressera de traduire par "mignon". M'ouais ! Donc, de ci de là, il y avait du kawai. Je vous rassure tout de suite, je n'ai vu que du léger (désolé, pas de licorne au menu). On va commencer par le basique : la mascotte locale ! Ca, c'est la mascotte de la station de ski. On m'a dit quel est son nom, je ne m'en souviens plus... Tous les hauts lieux touristiques du Japon ont leur mascotte, à commencer par les préfectures, les villes et plus généralement, tout endroit qui veut attirer des visiteurs. Le marché de la mascotte, au japon, c'est un sacré business ! La qualité première d'une mascotte, vous l'aurez compris, est d'être kawai : cela passe par des critères incontournables, comme les grands yeux, la tête énorme et, si possible, un ou plusieurs attribus de chats : moustaches, oreilles, truffe, peu importe ! Et si le résultat vous laisse de marbre, laissez tomber le chat, optez pour le lapin : succès garanti ! Autre exemple : pas d'évènement public un tant soit peu plaisant sans hotesses ! Cette année, je trouve que les organisateurs ont fait dans la sobriété : lesdites hotesses étaient très classiquement vêtues (même si elles ont rapidement arboré des oreilles de chat, faut pas déconner non plus) Je serais bien en peine de vous traduire la teneur de leur discours, mais je peux en deviner le thème : je pense qu'elles ont listé et remercié les personnes en charge de l'organisation, ainsi que les autorités locales (genre le maire, la sous-préfète, etc.) Pour avoir les oreilles de chat ou de lapin, j'ai du donner de ma personne ! Bordel, faut que je me mette à la diète... 3 ans de Covid, ça laisse des traces ! Un pied dans le kawai, l'autre dans l'astronomie pratique ? L'astronome japonais peut assouvir ces deux passions en concevant des mini-instruments, à savoir des télescopes ou des lunettes dont l'oculaire est le plus gros morceau ! N'allez surtout pas croire que l'on parle d'instruments faits pour des enfants... c'est le papa qui s'en sert ! Quand on peut les associer sur une même monture, c'est encore mieux : Ci-dessus, nous avons un télescope à section carrée au primaire de 50mm (le secondaire est un prisme de jumelle) et une lunette de diamètre 30mm "sans tube", c'est-à-dire que l'oculaire et l'objectif sont solidaires d'un rail coulissant. Pour limiter les lumières parasites, le créateur dispose des briques de lait évidées (c'est précisément ce qu'il fait, à l'image). Pourquoi des briques de lait évidées ? Parce qu'elles sont délicieusement décorées de personnages Moe et de motifs kawai, à savoir des minettes de manga en jupettes untracourtes. Et non, je ne suis pas allé les photographier en gros plan, sous le nez du proprio... Coté instrumental, la palme du kawai revient à ce bi-télescope "spécial Halloween" qui, je puis en témoigner, est parfaitement fonctionnel : N'est-il pas mignon, avec ses deux gros yeux étonnés et la bouille toute ronde ? On le croirait taillé dans un potiron... N'empêche, et c'est peut-être le plus étonnant de l'histoire, qu'il est parfaitement aligné et collimaté ! J'ai regardé dedans et ma foi, rien à dire : l'image est propre ! On l'oriente facilement, il se compose de deux hémisphères emboitées qui coulissent l'une dans l'autre sans à-coups (vous pouvez distinguer les pastilles de teflon dans l'interstice). Bref, sous ses aspects de jouets premier prix, c'est un vrai instrument ! Toujours à mi-chemin entre le kawai et, euh... disons l'inédit, je vous remets une image du T508 présenté dans mon second post : Vous reconnaissez l'engin ? Il n'est pourtant pas le sujet. J'attire plutôt votre attention sur son propriétaire, à droite dans l'image. Ce n'est pas très spectaculaire en deux dimensions, mais en vrai, ça surprend : il est vêtu d'un haut très classique, et d'une jupe en mousseline noire et froufroutante. Un peu dérouté, je n'ai pas osé le photographier quand il a mis ses oreilles de chauve-souris (mais si)... Des quidams ainsi accoutrés, au Japon, on en croise régulièrement dans les grandes villes. A la campagne ou dans un rassemblement d'astrams, c'est plus rare. Ici, personne ne les regarde de travers : au pire, ils font le vide autour d'eux. Au mieux, absolument rien de particulier ne se dit, ni ne se passe. J'ai conversé avec ce monsieur sans me poser de questions quand en France, j'aurais gardé mes distances. Comme quoi, la culture locale commence à me corrompre... L'année prochaine, c'est décidé : je vais faire d'ans l'original ! J'ai des plumes, c'est un bon début Je ne pouvais conclure cette série de posts sans vous offrir une dernière image : la personnalisation, que dis-je, la substantifique moelle du kawai : Avouez : on ne s'en lasse pas ! Pour passer commande des versions Poster, mugs ou dessous de verre à bière, conactez-moi directement FIN ! Jusqu'à l'année prochaine
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7 pointsBonsoir, Le vaisseau spatial Lucy de la NASA se prépare pour son premier survol d'un astéroïde. Demain, Dinkinesh... https://lucy.swri.edu/ https://science.nasa.gov/missions/lucy/nasas-lucy-spacecraft-preparing-for-its-first-asteroid-flyby/ ... astéroïde de moins d'un kilomètre, tourne autour du Soleil dans la ceinture principale d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter. Lucy suit visuellement Dinkinesh depuis le 3 septembre. Ce sera le premier des 10 astéroïdes que Lucy visitera au cours de son voyage de 12 ans. Pour en observer autant, Lucy ne s'arrêtera pas ou n'orbitera pas autour de ces objets, mais collectera des données rapidement et à distance lors de survols. "C'est la première fois que Lucy observera de près un objet qui, jusqu'à présent, n'était qu'une tache non résolue dans les meilleurs télescopes", explique Hal Levison, chercheur principal de Lucy au Southwest Research Institute. "Dinkinesh est sur le point d'être vu clairement pour la première fois." L'objectif principal de la mission Lucy, lancée le 16 octobre 2021, est d'étudier les astéroïdes troyens de Jupiter, une population de petits corps qui gravitent autour du Soleil en deux « essaims » qui, respectivement, devancent et suivent Jupiter dans la course circumsolaire. Cependant, avant que Lucy n'atteigne ses cibles troyennes, la sonde survolera en 2025 un autre astéroïde de la ceinture principale appelé Donaldjohanson pour des tests en vol supplémentaires des systèmes et procédures du vaisseau spatial. Lors du survol de (152830) Dinkinesh, l'équipe testera son système de suivi terminal qui permettra au vaisseau spatial de localiser de manière autonome l'emplacement de l'astéroïde, en le gardant dans le champ de vision des instruments tout au long de la rencontre. Cette rencontre étant destinée à tester les systèmes, les observations scientifiques seront plus simples que pour les cibles principales de la mission. Le vaisseau spatial et la plate-forme contenant les instruments se mettront en position deux heures avant l'approche la plus proche de Dinkinesh. Une fois en place, le vaisseau spatial commencera à collecter des données grâce à sa caméra haute résolution (L'LORRI) et sa caméra infrarouge thermique (L'TES). Une heure avant l'approche la plus proche, le vaisseau spatial commencera à suivre l'astéroïde avec le système de suivi terminal. Ce n'est qu'au cours des huit dernières minutes que Lucy pourra collecter des données avec MVIC et LEISA, l'imageur couleur et le spectromètre infrarouge qui composent l'instrument L'Ralph. L'approche la plus proche de Lucy devrait avoir lieu à 12 h 54 HAE, lorsque le vaisseau spatial se trouvera à moins de 430 kilomètres de l'astéroïde. Lucy effectuera une imagerie et un suivi continus de Dinkinesh pendant près d'une heure supplémentaire. Passé ce délai, le vaisseau spatial se réorientera pour reprendre les communications avec la Terre mais continuera à imager périodiquement Dinkinesh avec L'LORRI pendant les quatre prochains jours. "Nous savons ce que le vaisseau spatial exécutera à chaque instant, mais Lucy est si loin qu'il faut environ 30 minutes pour que les signaux radio voyagent entre le vaisseau spatial et la Terre, nous ne pouvons donc pas commander une telle rencontre de manière interactive", dit Mark Effertz, ingénieur en chef Lucy chez Lockheed Martin Space. « Au lieu de cela, nous préprogrammons toutes les observations scientifiques. Une fois les observations scientifiques et le survol terminés, Lucy réorientera son antenne à gain élevé vers la Terre, puis il faudra près de 30 minutes pour que le signal parvienne à la Terre. Après avoir confirmé l'état de santé du vaisseau spatial, les ingénieurs ordonneront à Lucy de transmettre les données scientifiques de la rencontre vers la Terre. Cette liaison descendante de données prendra plusieurs jours. Bien que l'objectif principal de la rencontre avec Dinkinesh soit un test technique, les scientifiques de la mission espèrent également utiliser les données enregistrées pour glaner des informations sur le lien entre les plus gros astéroïdes de la ceinture principale explorés par les missions précédentes et les plus petits astéroïdes géocroiseurs. Après la rencontre avec Dinkinesh, Lucy poursuivra son voyage autour du Soleil, revenant au voisinage de la Terre pour une deuxième assistance gravitationnelle en décembre 2024. Cette poussée depuis la Terre le renverra vers la ceinture d'astéroïdes principale pour son survol de Donaldjohanson en 2025, puis vers les astéroïdes troyens de Jupiter, dont l'exploration commencera en 2027. https://lucy.swri.edu/DinkineshEncounter.html
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7 pointsFUCK partie II : Astronomie ! Cette partie est surtout consacrée aux amateurs et à leur matériel présents : coté observation, pleine lune oblige, ce fut plutôt modeste ! Heureusement que les planètes géantes ont fait le show. Entamons notre ballade du jour par un dernier pano (après promis, j'arrête) : Cette photographie, je l'ai prise parce que la tente verte tout en bas à droite... m'intrigue : pourquoi est-elle plantée si loin des autres, en plein dans la pente de la piste ? Le gars doit être un gros rebelle, un français peut-être... du coup j'ai gardé mes distances. Edit du 30/10/2023 : La légende dit que la tente est toujours là... Il y avait une paire de camions sur place : ces deux-là sont de tous les rassemblements. Il y a le camping-car Vixen, qui abrite le staff et leur matos (lorsqu'il n'est pas exposé), et l'observatoire mobile, qui abrite un T600 motorisé destiné au grand public. Ce dernier s'est mis en action au crépuscule. Bon, vous n'êtes pas venu(e)s pour causer mécanique auto, passons au matos ! Au pied des pistes, un vaste batiment abritait des dizaines d'exposants. De mémoire, étaient présents SVBony, Skywatcher, Pentax, Canon, Nikon, Sony, Swarosky, Vixen, Takahashi, Seestar (voir plus bas) et divers fabricants plus modestes. Las, je n'ai pas vu Kitakura-san, le papa des oculaires Lavendura : ce monsieur, membre éminent du club qui m'accueille, a eut des soucis cardiaques. J'avais cru comprendre qu'il allait mieux et je pensais le voir ici... Puisqu'il faut bien commencer quelque part, honneur aux lunettes, l'instrument-roi au pays du soleil levant ! Parmi la débauche de matériel exposé ou en vente, j'ai remarqué ce... ce truc : Vu l'aspect, j'ai subodorré qu'il s'agissait un petit télescope tout-en-un, genre Stellina ou EVscope : ben c'est ça. C'est évidemment chinois (ZWO, de mémoire) et la chose a déjà été testée sur Cloudynight, avec des résultats plutôt séduisants. J'ai récupéré un flyer détaillant les caractéristiques de la bête (c'est ma femme, bombardée traductrice officielle, qui va être contente). Les chinois n'ont pas mis longtemps à récupérer la bonne idée... J'en ai repéré un autre, dehors. Le prix fait très, très mal : Au cours actuel (bas) de la devise japonaise, 82300 yens, ça fait 520 euros ! En sus des marques, une dizaine d'amateurs vendaient leur propre matos. Il y a toujours des opportunités dans ce genre d'évènement, cette édition n'a pas fait exception : Lui, j'ai failli lui acheter son lot de petits contrepoids : je suis entrain de bricoler ma monture pour affiner son équilibre lorsque je change d'oculaires. Mais à 45 euros ? Kekkōdesu. La bino coronado de l'arrière-plan n'était pas à vendre... Un peu plus loin, c'était le paradis des amateurs de lunettes vintage (Myriam, t'es là ?) Un vieux modèle Takahashi, à vous pour 113 euros Vous voulez plus gros ? Plus rare ? plus cher ? Pas de problème. Une lunette Nikon de 80mm. Epatez vos ami(e)s, 537 euros seulement ! Victimes de l'aperture fever ? Ce monstre antediluvien n'attend que vous ! On monte en gamme, avec un prix de... badoum badoum tsss... 790 euros ! Peut mieux faire ? Ok, voici la plus grosse lunette vintage du plateau, pour véritables connoisseurs : Voici une Pentax SPD 150, avec oculaire Pentax, sur monture Pentax, contrepoids Pentax. Le proprio, qui accourt pour tenter de me vendre le bouzin (j'ai oublié le prix, trop de zéros à retenir), sentait bon l'aftershave Pentax. Du coup, son sweet shirt estampillé NASA fait vraiment tache... Je n'ai vu qu'un télescope en vente chez les amateurs, c'est dire si les lunettes dominent le marché japonais (en neuf comme en occasion) : Le petit Mak clouera le bec au gros blaireaux qui vous narguent avec leurs apo : tient dans le sac à main, 250 euros ! J'ignore tout de la lunette voisine, Nerius 150... le vendeur en demandait 800 euros. Toutes les lunettes n'étaient pas à vendre, loin s'en faut : j'ai pu admirer les protubérences solaires dans plusieurs instruments spécialement équipés, du coronado aux bestioles dotées de filtre Halpha ultra sélectifs Ci-après, une lunette "Sky Rover" dont j'ignore tout : Ce joyeux japonais me présente sa collection de lunettes : trois ? Mais pourquoi faire ?? Pas de star-partie japonaise sans lunette géante : 155 mm d'ouverture, FD 15 : camionnette obligatoire ! Il y avait aussi un réfracto-réflecteur de même gabarit, mais je ne l'ai pas vu installé. Et voici celle que vous attendiez tou(te)s : la mythique lunette de 40mm à FD 20 ! Ne cherchez plus, la quête est terminée : Dobson, apo, binouzes ? Elle les enfume tous et toutes, sans forcer... Concluons la revue "lunettes" par du fait main (ou pied, si vous êtes d'humeur critique) : Crédiou, que voilà une drôle de beste ! Ceci est une lunette - repliée - de 100mm à FD8. Le support est composé de tubes emboités qui s'étendent à trois fois leur présente longueur, auxquels s'ajoutent la longue crémaillère. Je n'ai pas vu l'ensemble déployé, j'ai un vague doute sur la rigidité finale... Une lunette, c'est bien. Mais deux, c'est mieux ! Cyclopes exceptés, pourquoi se limiter ? Causons binouzes ! Il y en a plein au Japon, ce qui n'a rien d'étonnant, compte tenu 1) du succès des lunettes et 2) du pouvoir d'achat conséquent de la plupart des astrams locaux ! On commence par une drôle de bête, vue sur le stand Swarovsky. J'avais déjà repéré la chose lors d'une édition précédente de ce même festival, ce sont donc des retrouvailles Pour qui recherche un petit instrument terrestre/astro tout-en-un, bon partout, exceptionnel nulle part, je pense que nous avons un potentiel champion : l'image délivrée (de jour) est très bonne, la partie bino se détache et peut s'adapter à un autre objectif. L'ensemble est étanche aux projections d'eau. J'aimerais vraiment voir ce que cela donne sur le ciel, mais ça ne peut pas être mauvais. Coté prix, c'est du Swarovsky : tu gagnes un oeil, mais tu perds un bras. Quand on ne peut prendre que ce qu'on peut porter... Je regrette un peu d'avoir laissé mes APM à la maison, je suis sûr qu'elles auraient intéressé la populace. Parce qu'il y avait du beau monde, coté binos ! Tous les modèles présentés, sans exception, étaient des bi-lunettes ou des bi-télescopes, la plupart étant équipés de renvois Matsumoto (Japon oblige). Je n'ai pas vu ce que je qualifierai d'énormes jumelles, comme celles que je possède. On va partir sur des diamètres "modestes" avec cette binoculaire Borg composée de deux lunettes apo (fluorite) de 107mm : C'est compact, mais y'a du budget : une Borg 107FL, de mémoire, c'est 3-4000 euros pièce. Les renvois Matsumoto et les oculaires Matsuyama viennent alourdir la facture. Je suis sûr que l'ensemble coûte plus cher que ma bagnole ! Je précise que j'ai pris la photo en loucedé, faute d'avoir pu trouver le propriétaire : au Japon, tu peux aller chier en semant tous tes Nagler derrière toi, pour retrouver ton chemin... aucun ne manquera à l'appel. Un couple de Takahashi FC 100 fêtant leurs noces d'or, ça vous tente ? Elles sont montées sur une fourche normalement dédiée aux jumelles Vixen BT125, mais ce qui a surtout attiré mon attention, c'est la monstrueuse monture sous blister : elle accueille un autre couple de lunettes (bah oui quoi, les deux Taka, c'est pour les bleubittes) plus imposant. Je n'ose imaginer le poids de l'ensemble... L'heureux propriétaire n'est pas peu fier de me montrer sa plus grosse paire (on s'est mis à l'écart, question de pudeur) : "FPL 53 !" Me dit-il en frissonnant d'extase, comme s'il s'adressait à un pro de l'optique. Ce sont des lunettes importées par Kasai Trading, elles sont donc chinoises. J'écrase une larme en songeant au duo de Taka, marque japonaise s'il en est, désormais délaissées par le client nippon comme un vieil amour frippé par les ans... sniff... Note pour plus tard : il faudrait songer à faire les carreaux, la lunette de gauche est un poil poussiéreuse. En cherchant bien, j'ai peut-être trouvé mieux : on perd en diamètre, mais pas en qualité ! Ce sympathique (et anglophone) monsieur possède une paire de Taka 130, posée sur une monture Altaz de marque Panther (c'est néerlandais, de mémoire). Las, contrairement à l'adage, ce qui est à TOA n'est pas à moi (enjoy) ! Bien sûr, les renvois coudés sont estampillés Matsumoto-san et les oculaires sont des Leica, parce que... pourquoi pas ? A coté de ça, notre hôte exposait un dobson de 520 (voir plus loin) dont je n'ai retenu que la provenance du miroir primaire : Discovery. Sa femme, également présente, m'a confié qu'elle aimait bien l'astronomie mais trouvait ce loisir "fort cher" et quelque peu "invasif", de son point de vue, dans sa vie de famille. Bienvenu au Japon, où la plupart des dames mariées se préoccupent davantage du bien-être de leurs maris que du leur (et je suis mal placé pour prétendre le contraire)... On pourrait en douter, mais j'ai vu quelques télescopes ! Voyons cela : Les instruments précédents vous ont laissé un arrière-goût d'inachevé ? On change de catégorie avec du bon gros Dobson de 508 à FD 5. Escabeau ou chariot élévateur obligatoire ! J'ai demandé à l'étrange propriétaire (on en reparlera dans la rubrique bric-à-brac ) si l'ensemble était fait main... mais non, pas du tout. J'aurais cru, pourtant. Un peu plus loin, j'ai croisé un Ninja ! Etonnant, non ? C'est un Newton de 200, tout en tôle, qui se démonte en deux ou trois parties (ça dépend du diamètre) Lunette ou télescope, la Chine n'est jamais bien loin... voici un Dobson 500 F4 de marque Nebulite (autrement dit Skywatcher) : La nuit tombée, je n'ai pas regardé dedans : les gros dobsons, quand la lune est pleine, c'est pataud comme une otarie bourrée dans un magasin de porcelaines... Vous voulez plus long ? J'ai ! On va en profiter pour passer aux photos de nuit Le monsieur aux binouzes TOA avait omis de me parler de son vice caché : profitant de l'obscurité complice, il a sorti un télescope de Newton de diamètre 200 et à FD... 9 ! D'autres Dobsons, tout aussi désoeuvrés que le 508 sous ce ciel bien trop clair : J'ai observé Jupiter et Saturne dans la plupart des télescopes et des lunettes en présence sur la partie haute du site : ça turbulait pas mal, ce n'était décidément pas le bon soir pour pratiquer. Cependant, devinez quel est l'instrument qui m'a proposé la plus belle image ?? Celui-ci ! C'est un Questar, un instrument que je n'avais jamais vu qu'en photo. Il ne fait "que" 180mm de diamètre mais optiquement, c'est une tuerie. Le vieux monsieur à la manoeuvre l'a sans doute très bien entretenu et réglé ! Il m'a donné les plus belles images de la soirée, sur Jupiter comme sur Saturne : colorées, détaillées, moins sensibles à la turbulence que ses compétiteurs. Quand je l'ai fait savoir à son propriétaire, il en a pleuré de joie (ah crotte, c'était pas prévu, je ne savais plus ou me mettre...) Ci-dessous, c'est un Dobson de 520 tout rond, simple de conception mais bien réalisé. Je dirais qu'en qualité d'image, il était juste derrière le Questar (ça turbulait, je vous le rappelle. Par nuit stable, j'imagine que le diamètre reprend ses droits) Une vue d'ensemble ? Petits veinards : pour le même prix, vous avez la lunette ET le télescope (à droite, en papillottes dans le papier alu) aux FD les plus gores ! Cerise sur le gâteau, la Lune s'est fait pardonner en jouant avec les nuages, nous gratifiant de couleurs automnales... et célestes : Je vais clore ce Post par une éclipse totale de soleil par la terre (c'est pas la grande classe ?) (A suivre : la Rubrique-à-brac !) PS : je n'arrive pas à virer les deux images surnuméraires qui suivent ! Comme si c'était pas déjà assez long...
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6 pointsBonjour tous le monde, Votre loup lunaire est très occupé en ce moment , car j'ai rencontré une louve une nuit de pleine lune (sisi !) ... Depuis lors mademoiselle goûte au joie de l'astronomie au travers ma grande lunette, découverte de Jupiter et Saturne, de Sélène et du Soleil sous les oculaires Takahashi. Je n'ai plus trop le temps de rester sur le forum vous comprendrez bien pourquoi.
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6 pointsBonjour, J'ai enfin pu profiter d'une acalmie et d'un jour de congé pour capturer notre étoile ce matin, avant que le mauvais temps ne revienne. J'ai utilisé ma lunette Photoline 80/480 avec un réducteur de focale (résultante 379mm) et diaphragmé à 55mm. Filtre Hoya ND16. Traitement effectué avec JSol'Ex 1.7.2. Une fois n'est pas coutume, commençons par une animation autour de la raie H-alpha. La largeur de bande de l'animation est de 50 pixels (±25 pixels autour de H-alpha), soit 1.575 Å : Animation réalisée directement avec le script suivant : rng=fix_banding(range(-25;25);20;4) cropped=autocrop2(clahe(rng;1.1);1.1;128) [outputs] continuum=anim(cropped;75) Ensuite, la mise en situation : J'ai réalisé une douzaines de captures, voici le résultat sans stacking, sur celle qui me semble être la meilleure du lot, en utilisant les paramètres de traitement standard (mode "complet" dans JSol'Ex) : Ensuite, j'ai voulu voir ce qu'il était possible de faire en termes de stacking, sans passer par un logiciel tiers comme AutoStakkert! Dans JSol'Ex, le stacking est très simpliste: j'ai utilisé le mode batch avec le script suivant pour calculer une médiane entre les images alignées par rapport au centre du soleil : [params] # banding correction width and iterations bandingWidth=50 bandingIterations=3 # autocrop factor cropFactor=1.1 # contrast adjustment clip=1.0 [tmp] corrected = rotate_rad(fix_banding(img(0);bandingWidth;bandingIterations);angleP) contrast_fixed = clahe(corrected;clip) [outputs] cropped = autocrop2(corrected;cropFactor;128) # This is where we stack images, simply using a median # and assuming all images will have the same output size [[batch]] stacked=linear_stretch(clahe(median(cropped);clip)) sharp=sharpen(stacked) Ce script génère 2 images. La première est le résultat médian, la 2ème est la même image, mais avec un filtre d'accentuation des détails : Sur cette première image on note donc un "flou" lié au stacking médian, l'image parait donc moins bonne qu'une image sans stacking, mais on gagne sur les contours (moins d'effet de cisaillement). Voici la version avec filtre d'accentuation : C'est un peu mieux, mais je préfère l'image unitaire. Ma conclusion : n'utilisez pas JSol'Ex pour faire du stacking, il n'est pas suffisamment avancé pour ça. En revanche, utilisez le mode batch pour générer des images que vous pouvez passer dans Autostakkert : c'est très pratique avec l'autocrop. C'est ce que j'ai fais ensuite. Voici l'image sortie par AS!3 : Et la version AS3! avec le filtre d'accentuation des détails. Cette version est clairement plus agréable à l'oeil : Petit bonus, le même traitement AS!3, mais décalé de +8 pixels : Il n'est pas forcément facile de voir la différence entre JSol'Ex (1 image), JSol'Ex (stackée), JSol'Ex (stackée filtrée), AS!3 (stacké), AS!3 (stacké filtré), et même si l'image AS3! finale parait plus jolie de loin, rien ne vaut un zoom 1:1 pour comparer. Voici une comparaison "côte à côte" qui permet de mieux se rendre compte : Côte à côte, il ne fait plus de doutes que le stacking AS3! est bien meilleur. Quant à savoir s'il faut aller jusqu'au sharpening, c'est probablement une question de goût.
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6 pointsMille mercis à vous @Martin Bernier, @ALAING, @guy03, @loulou13, @exaxe17, @jfleouf, @CATLUC., @rené astro, @P.ARTICO, @spaceju, @Chani11, @FabriceM, @polo0258, @Bernard_Bayle, @jejo, @Simon Fabre, @COM423, @Christophe Pellier, @NONO35, @Solcairn et @Eric78 ! Vous encouragements me touchent beaucoup! Le travail est gros mais pas autant qu'il l'aurait été il y a quelques années. D'abord, comme AutoStakkert centre la planète lors de l'empilement, pas besoin de recentrer minutieusement après, à condition bien sûr d'avoir conservé la même ROI pendant toute la session. Ensuite, je commence à avoir une routine bien établie dans mon traitement pré- et post-dérotation, grâce bien sûr aux immenses avantages d'AstroSurface et de ses traitements en batch (encore merci @Lucien ). Dans un premier temps, je sélectionne une des bonnes images de la session. Je me sers pour ça des .conv fournis par AutoStakkert (les versions déconvoluées, qui ne me servent qu'à ça). Ensuite je teste quelques traitements pour obtenir un bon résultat. Ondelettes et/ou déconvolution. Une fois le profil de traitement établi, je le coupe en deux. Autrement dit, je pré-traite toute la pile d'images, très souvent (comme ici) avec un peu d'ondelettes LF pour les contraster un peu, et un peu (pas trop) d'ondelettes HF pour commencer à faire ressortir les détails fins. * Aucun débruitage à ce stade, même si le traitement a fait remonter pas mal de bruit!! * La suite est plus laborieuse. WinJUPOS. En début de session je prends soin de faire un film avec une lune dans le champ pour permettre l'alignement précis, en particulier au niveau de l'angle (merci @jldauvergne pour ce truc et bien d'autres!). Cette image ne me sert qu'à ça car en général elle a été faite avec une autre ROI que la suite. Donc, ajustement préliminaire sur l'image avec une lune, et ensuite ajustement fin sur une bonne image de ma pile à traiter. À ce stade on se contente de réaligner en X-Y, on ne touche surtout plus à l'angle. Puis, la galère: on mesure chacune des images de la pile. Il y en avait 79, ici. Mais comme elles étaient toutes positionnées de la même façon, ça revient à les ouvrir et à sauver la mesure. Assez rapide, somme toute. Une fois que c'est fait, c'est le plus long qui commence. Dérotations en chaîne. J'entre les 6 à 8 premières images (je couvre une quinzaine de minutes), je fais deux images espacées d'une minute (calées sur des minutes entières) autour du temps moyen, je retire la première et j'ajoute la suivante, etc. C'est là que j'ai produit les 145 images de l'animation. Laborieux mais ça lisse les variations à court terme et ajoute à l'uniformité. À ce stade, il reste à finaliser le traitement. Normalement, quelques ondelettes fines pas trop appuyées et un peu de débruitage. Beaucoup moins, bien sûr, que celui qui aurait été nécessaire sur les images non dérotées. Ici je me suis permis en plus de reprendre chaque image dérotée pour ajouter un poil de contraste local et réaligner les canaux. Une à la fois vu que ces opérations ne peuvent pas (encore??) être faites en batch. Puis importation des 145 images sous la forme d'une image avec 145 calques dans Photoshop, ajout d'un calque pour noircir le fond de ciel (un par image, copie-collage), fusion de chaque calque de fond de ciel avec l'image, et enfin sauvegarde sous la forme du gif animé. Ouf! Voilà... au cas où ça intéresserait quelqu'un et/ou si vous avez des suggestions et critiques, toujours bienvenues! Daniel
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6 pointsOui Alain, c'est intéressent de la voir se déplacer sur les anneaux! Merci Merci mon ami Oui Paul, cette effet est bien visible malgré des captures et traitements inégale! Merci Merci Fabrice Je vous laisse avec ma meilleur Saturne de cette opposition fait le 22 septembre Martin
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6 pointsLe chat de schrodinger n'était finalement ni mort et ni vivant, il a tout simplement grossit
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5 pointsBonsoir à tous, L'éclipse lunaire partielle du 28 Octobre 2023 / Télé 200-500mm F/5.6 diaph 7.1 à 800 iso sur Z9 Fusion de 5 images sous Photomatix 6 pro Seconde image avec fluorite VAF 150mm F/7 + correcteur 0.79x Photoline / Sony A7s / fusion de 3 expositions. Au télé : A la VAF 150mm Lichtenknecker :
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5 pointsTu parles de la guerre d'Hiver ? La résilience des Soviétiques est légendaire, je ne le nie pas, leurs réputations ne sont plus à faire. C'est vrai, ils ont pu gagner une bonne partie de la Carélie et quelques bouts de terrain ici et là et un accord de paix, sous le nom de traité de Moscou. C'était certes avantageux pour les soviets, mais au prix de 400000 blessés et tués contre pratiquement 10 fois moins pour les Finlandais et la réputation ternie de sa puissance militaire à l'international. D'ailleurs, cela était l'un des facteurs qui a poussé l'Allemagne à lancer l'opération Barbarossa dont les Soviets ont pu l'emporter au prix de près de 9 millions morts ! Bref, ils ont pu avoir gain de cause par leur résilience et leur sacrifice sans limites, mais sur le long terme, la Finlande est devenue un pays libre, prospère et tournée vers l'avenir alors que la Russie est resté tel qu'elle a toujours été depuis des siècles. De l'Empire de Russie à la Fédération de Russie, on voit un pays peu réceptif au changement malgré ses révolutions, et qui maintient une police politique au cœur du pouvoir, de l'Okhrana jusqu'au FSB. On change l'emballage, mais le contenu reste le même.
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5 pointshttps://www.nasa.gov/missions/webb/the-crab-nebula-seen-in-new-light-by-nasas-webb/?utm_source=TWITTER&utm_medium=NASAWebb&utm_campaign=NASASocial&linkId=244916778 La nébuleuse du Crabe vue sous un nouveau jour par Webb Cette image prise par la NIRCam (Near-Infrared Camera) et le MIRI (Mid-Infrared Instrument) du télescope spatial James Webb de la NASA révèle de nouveaux détails dans la lumière infrarouge. Le reste de la supernova est composé de plusieurs composants différents, dont le soufre doublement ionisé (représenté en rouge-orange), le fer ionisé (bleu), la poussière (jaune-blanc et vert) et l’émission synchrotron (blanc). Dans cette image, les couleurs ont été attribuées à différents filtres de la NIRCam et du MIRI du télescope Webb : bleu (F162M), bleu clair (F480M), cyan (F560W), vert (F1130W), orange (F1800W) et rouge (F2100W). Comparaison avec Hubble (à gauche) :
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4 pointsBon... Je ne sais trop guère où poser ça... Ce Post est le compte-rendu d'un colloque d'astronomes japonais, dixit "le festival astronomique de Koumi" - de mon point de vue de touriste, un simple rassemblement d'amateurs - qui s'est tenu dans une station de sports d'hiver, sur les hauteurs de Koumi, au Japon. A ma connaissance, il n'y a pas de rubrique Astrosurf vraiment dédiée à ce genre de... rapport : Astronomie pratique ? Oui, pourquoi pas... mais le coté pratique, pour des astrams français, est très modeste ! Astronomie générale ? Certes, puisqu'à la base, l'évènement est un colloque. Mais un colloque en japonais ! PascalID mis à part, qui lit le japonais, ici ? Astrophotographie ? Surement pas ! Je rappelle aux distraits que les astro-imageurs nippons sentent mauvais de la bouche, on ne va pas revenir là-dessus ! Observations visuelles ? C'est encore ce qui s'en rapproche le plus, puisque de fait, j'ai passé une partie de ce week-end à admirer la Terre, la Lune et les planètes dans divers TDA (télescopes des autres). Allez, adopté ! Ce festival, organisé sur deux jours et deux nuits, était donc centré sur le discours de plusieurs astronomes professionnels. Ils ont donné trois conférences auxquelles je n'ai pas assisté, je pense que vous devinez pourquoi ! Ceci dit, j'étais bien plus intéressé par le troupeau d'astrams - et la tétrachiée d'instruments associée - que ce brillant aréopage a drainé sur place ! J'ai donc passé deux jours et une nuit à mitrailler compulsivement l'autochtone et son matos, de sorte que vous en profitiez (presque) autant que moi. Notons de suite trois particularités à cette édition 2023 de l'évènement susdit : - Après trois années de vaches maigres (et covidées), j'avais les crocs ! Pas question de manquer l'affaire ! - Compte tenu de la date, j'espérais jouir d'un autre festival : celui des couleurs de l'automne ! Ah ça, je n'ai pas été déçu... - La lune était omniprésente ! Un festival d'astronomie par nuit de pleine lune? Mais c'est bien sûr ! Il suffisait d'y penser (foin de moquerie : il y a un plot twist) Pour vous faciliter la tâche, je vais diviser mon texte en trois Posts : Le cadre, L'astronomie, Le bric-à-brac Comme ça, si la partie "Tonton Bob raconte ses vacances à la montagne" vous gave, vous irez à l'essentiel ! - Le cadre présente le lieu (et les magnifiques paysages qui lui servent d'écrin). - L'Astronomie parle d'une passion bizarre et pour tout dire, assez suspecte. Je crois même qu'on peut parler de secte. Enfin, les goûts et les couleurs... - Le Bric-à-brac est le dernier refuge des images ou des anecdotes que je n'aurai pu classer dans les parties précédentes (Ca sonne mieux que La Poubelle, mais c'est l'idée). Ce post a donc pour thème : LE CADRE Le festival s'est déroulé dans une station de sports d'hiver, à 1500 m d'altitude. Ce qui m'a immédiatement séduit, c'est l'extraordinaire palette des couleurs de l'automne ! Les montagnes en étaient embrasées, je ne savais plus ou donner de la tête ! Le premier parking du site donne le ton... Note : j'ai dessaturé l'image (!), de sorte à rendre au mieux les couleurs d'origine. Comme l'endroit est perché à 1500m, je m'attendais à une nuit glaciale. J'ai donc réservé une nuit dans un gîte local. Je vous passe les détails, mais de l'accueil parfait à l'excellente cuisine, en passant par les bains chauds, je ne regrette pas la somme dépensée ! (*) On dirait l'école d'Harry potter... et de fait, le séjour fut enchanteur (placez vos rires enregistrés ici) Le colloque s'est tenu dans un grand hôtel situé dans la partie haute de la station, tandis que la plupart des astrams se sont rassemblés dans sa partie basse. Tout le monde ou presque circulait de l'une à l'autre via un funiculaire aussi lent que pitoresque La partie basse, où les deux tiers des astrams se sont posés : Tôt le matin, seule une moitié des astrams présents s'est déjà installée Le funiculaire en action (j'aurais pu faire une pose longue, aucun risque de bougé)... L'image en dit long sur la vitesse infernale de l'engin : un passager est déjà complètement endormi, deux autres tournent de l'oeil. C'est bien simple, les piétons qui empruntaient la petite route que vous voyez sur la droite allaient plus vite que nous. Peu m'importait, c'était bien plus fun de prendre le "train" ! La partie haute du site : Il est environs 8 heures, beaucoup de participants manquent encore à l'appel. Au plus épais de l'évènement, je dirais qu'il y avait peut-être 300 personnes ? Vous verrez plus de monde dans le post suivant, sur la partie purement "astro" : restons concentrés sur le paysage ! Depuis le belvédère de l'hôtel accueillant le colloque, je pouvais admirer la forêt et, accessoirement, le sommet agité du mont Asama, un volcan en activité quasi-permanente que je vois également de mon domicile : Vous voyez le petit panache ? Nah, ce n'est pas un nuage ! C'est ballot, je suis sûr que ce volcan ferait un bon spot astro... Et coté ciel, c'était comment ? Les photographies précédentes en donnent un avant-goût mais pour faire court, la météo fut mitigée, mais globalement bonne. En journée, nous avons navigué entre ça... (Oui, c'est mon vélo. J'y reviendrai) ... et ça : La nuit fut à l'avenant : qu'ils soient passagers ou persistants, les nuages n'ont jamais gâché la fête. Si si, il fait nuit ! Il est 22 heures, à peu de choses près... Et souvenez-vous, la lune était pleine : du coup, il n'y avait nulle attente en matière de ciel profond. D'ailleurs, je ne m'étais pas encombré de mes binoculaires, à quoi bon ? Le spectacle astronomique fut planétaire, mais n'anticipons pas : ce sera l'objet du prochain texte (A suivre) (*) Une dépense forcément astronomique : Diner, nuit, petit déjeuner ? 17000 yens, soit 107 euros
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4 pointsBon, y avait des passages nuageux, j'ai utilisé un apn que je ne maîtrise pas trop, et j'ai recalé toutes les images à la main sur gimp. Mais ça donne ça
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4 pointsLyssenko qui était ....ukrainien... pardon à vos proches, aux mouettes et aux russes, et surtout à vos proches mouettes russes.
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4 pointsArrêtes un peu.................................. - Qui a inventé la machine à vapeur : les Russes. - L'évolution des espèces : les Russes (Lyssenko, pour être précis). - L'avion ? Les Russes. - L'automobile ? Les Russes. - La pénicilline ? Les Russes. - Qui a "inventé" la cosmologie ? Les Russes (Hubbleski, de mémoire, à Palomarov). - La fusée ? Les Russes. - Qui a conquis le système solaire ? Les Russes. - L'ordinateur ? Les Russes. - Internet ? Les Russes. Alors la russophobie, hein......... S
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4 pointsÉtude minéralogique du sulfate de magnésium sur le site de forage Canaima, cratère Gale, Mars https://agupubs.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1029/2023JE008041
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4 pointsJe ne saurais par où commencer... Quand tu t'intéresses à la culture japonaise ou quand tu es plongé dedans, volontairement ou non (après tout, j'aurais pu épouser une burkinabée, ma présence ici est le résultat d'un processus essentiellement aléatoire), tu captes d'abord de grands traits, ce qui t'apparaît comme des évidences. Et assez vite, tu commences à te gourrer : tel ou tel comportement assez bien discerné - par exemple, le rejet du conflit ouvert - s'avère avoir des ressorts cachés qui te font, après quelques temps, complètement revoir son interprétation. Et plus tu creuses, plus tu découvres des couches d'informations masquées et des subtilités qui t'obligent à ajuster ou à revoir tes cartes mentales. C'est un processus constant. Après 11 ans de présence, à chaque dialogue ou rencontre, j'ai des surprises et des données qui viennent s'empiler sur les précédentes... et me plongent dans de nouveaux abîmes de réflexion. Physiquement, j'accuse le poids des ans mais mentalement, je n'arriverai jamais à devenir vieux, ici ! J'imagine que ma dernière phrase, sur mon lit de mort, sera une énième foutue question
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3 pointsYo ! Superbe séjour aux Canaries, dans un mode merveilleux : partis avec notre petit van, nous musardons jusqu’en Andalousie pour embarquer dans un Ferries à Cadiz. Après une journée de navigation paisible, on débarque à Lanzarote. Puis de semaine en semaine, on change d'ile, Fuerteventura, Gran Canaria et enfin La Palma où je retrouve mes chers copains de MAGNITUDE78 pour la nouvelle Lune d'octobre. Magnifique archipel où l'on se sent ben, c’est accueillant, c’est beau, volcanique, montagneux, belles plongées à l'approche des tropiques. La bouffe n’est pas en reste, on n'a jamais mangé autant de poiscailles que là bas, et quand on demande du poisson, ben on est servi à satiété. Pour la première fois depuis nos virées régulières en ces îles, le ciel souffre de la Calima, ciel laiteux du aux fortes chaleurs et peut être un peu du sable du Sahara. Et donc, le programme d'observation fut revu à la baisse, ne pouvant détailler outre mesure les objets du ciel profond du ciel d'automne. Au final, que 11 dessins de galaxies. Suite au passage chez l'ami Fabrice et fort de ses remontrances, j'ai ajouté sur les dessin orientation et grossissement - en espérant ne m’être pas trop planté sur les infos fournies. Commençons par celles un peu lumineuses montrant quelques détails. Dans le Poisson Austral, NGC7314 (mag 11.6) est une galaxie de Seyfert, spirale intermédiaire épinglée comme ARP 14, elle est distante de 54 millions d'AL. On note un petit centre lumineux et dans le halo plus large, quelques soupçons difficilement discernables de bras, dont une nodosité assez notable à une extrémité. A 60 millions d'AL, NGC210 (mag 11.1, Cet) apparait facilement dans l'instrument. Autour d'un bulbe bien présent avec un centre marqué, on devine deux départs de bras et le contour bien plus ténu des zones externes par rapport à deux étoiles qui s'y superposent, ou du moins s'en approchent sensiblement. NGC7741 est une discrète petite spirale barrée dans Pégase (mag 11,8) à prés de 41 millions d'AL. Elle m'est apparue comme joliment dissymétrique, avec un bras plus fort légèrement anguleux parsemé de quelques nodosités en direction d'une étoile brillante. Quelques soupçons de lueurs laissent deviner des choses plus timides. Et enfin une petite ARP 226, ou NGC7252 (mag 12.1, Ver). Cette galaxie porte le nom "des atomes pour la paix" pour son aspect évocateur. On note quelque chose de complexe bien que difficilement discernable, étonnant résultat d'une fusion de deux galaxies situées à près de 200 millions d'AL. Un glimpse me fait attraper une sorte de jet en direction d'un doublet d'étoile. Comme parfois en ce cas de figure, il est probable que se soit davantage la signature de deux étoiles très faibles perçues comme une pâle lueur rectiligne. Passons maintenant à quelques groupements de galaxies formant de jolis arrangements. Tout d'abord ce duo dans la Baleine avec NGC 945 et 946 (mag 12,1 et 13,7) à plus de 200 millions d'AL. Ce sont toutes deux des spirales barrées dont seule la plus brillante daigne montrer timidement sa structure. Un joli triplet dans Pégase avec NGC7463 (mag 13,8), spirale barrée dont on nous dit qu'elle est à environ 100 millions d'AL, accompagnée à proximité de NGC7464 (mag 14,3) et un peu plus loin de NGC7465 (mag 14). Toutes trois semblent en interaction gravitationnelle. J'ai perçu sur la principale comme un soupçon de forme incurvée. Un autre triplet dans les Poissons avec NGC7541 (mag 12,4), spirale barrée en interaction avec sa petite voisine, NGC7537 (mag 13.2), à plus de 100 millions d'AL formant un duo de fuseaux oblongs dans les Poissons. Si l'on note quelques rehauts dans la principale, seule la forme générale apparait sur la seconde. Plus loin à droite, on détecte la fantomatique PGC1271857 (mag 16) dont le seul matricule nous met le vertige. Hickson 10 est un quatuor dans Andromède avec en vedette NGC536 (mag12.4), spirale barrée estimée à 197 millions d'AL. Bien que lointaine, elle laisse deviner un soupçon de structure avec un bulbe allongé faisant office de barre, deux départ de bras, le tout immergé dans une pâle et large lueur elliptique. Juste au-dessus et plus petite, une lenticulaire bien plus lointaine NGC531 (mag 13.8) à 237 millions d'AL. En dessous on devine le pâle fuseau de NGC542 (mag 14,7) à 248 millions d'AL. Plus évidente à droite, la grosse tâche de l'elliptique NGC529 (mag 12,1) aux alentours de 200 millions d'AL. Et maintenant des quintets, avec ce joli ensemble dans les Poissons, groupement de galaxies autour de NGC128 (mag 12,8), fuseau étiré évoquant une spirale vue par la tranche alors qu'il s'agit, comme toutes les consœurs du groupe, d'une elliptique, située à 150 millions d'AL. Elle est liée gravitationnellement à sa très discrète voisine NGC127 (mag 15.3) par un pont de matière, invisible ci. Un peu plus présente de l'autre côté quoique plus distante, NGC130 (mag 14,3). Au dessus se trouve NGC126 (mag 15,4) et plus loin à gauche à proximité immédiate d'un doublet d'étoiles, NGC125 (mag 13,3) plus étendue et plus lointaine à 210 millions d'AL. Ce bidule improbable que je n'aurais jamais eu l'idée de pointer si je ne l'avais pas remarqué sur la carte à proximité de la célèbre NGC891, merci Skysafari. Ce ne sont que tâchouilles floues aux matricules invraisemblables, dominées par UGC1841 (mag 13). Juste à sa droite UGC1837 (mag 15) et encore plus loin UGC1832 collé à un minuscule astérisme (mag 15). Bien plus hypothétiques en dessous PGC2210361, rien que ça (mag 16) et au dessus la trèèèèèèèèès fantomatique PGC2212041 (mag 16) perçue que par quelques rares glimpses. Pour finir, mon premier dessin de Quasar, PGC70409 (Ver, mag 13,8), d'abord perçu comme une nébulosité légèrement oblongue, puis la présence affirmée d'un centre stellaire. Rien de folichon si ce n'est le vertige des 636 millions d'AL qui nous séparent et de prendre conscience de cet univers. Tout à droite histoire d'enrichir le champ, la pâle PGC170401 (mag 15) à 467 millions d'AL. Voila, ce n'est pas la profusion, et il ne reste qu'à rêver de ce que ces cibles auraient donné sous le ciel généralement parfait de ce pays - sans compter celles qui se sont refusées l'oculaire, comme ces foutues Abbel promises, même après de rudes combats.... Me reste quelques bidouilles à venir ultérieurement.
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3 pointsBonsoir les Astrams, La petite histoire Après une ancienne tentative décevante en APN non défiltré (bouuuu), je boudai cette cible depuis un moment... ...et c'est ma petite femme qui m'a réconciliée avec, quand elle en a sorti une version grand champ réalisée au 200f2.8 dans le joli ciel de Valdrome lors d'Astrociel 2022 ! remontée en bonne place dans ma "playlist", je l'ai donc imagée cette saison... longuement Pour tenter de lui rendre justice, j'ai souhaité aller chercher son joli pilier, et un cadrage qui permet d’illustrer aussi le changement de "fond" visible entre la base du pilier et le haut de la trompe au fur et à mesure que l'on "pénètre" plus vers le centre de la grande nébuleuse qui les contiens. L'acquisition : Conséquemment, à la plaine focale du setup, il fut nécessaire de réaliser une mini mosaïque de 2 tuiles. Pour tenter de récupérer un maximum d'information, j'ai été capter du signal et Ha, OIII et SII (pour une fois)... ainsi qu'un peu de RVB, pour les étoiles et avoir un semblant d'étalon colorimétrique : 6 filtres et 2 tuiles, ça chiffre vite - 45 sessions d'acquisitions de fin Aout à ce mois d'Octobre 2023 Le setup : CP "RemoTeam" En résumé : Une 6200MM éclairée par un C11HD porté par une 10Micron GM1000, le tout piloté via Eagle en remote au sud de l'Espagne Traitement : J'ai joué un peu en SHO et HSO, mais c'est finalement en HOO que prendra forme la première version de la saison ! Voici donc ma tentative HOO de cette saison : En version 1080px de haut pour aperçu global ...et la "full" pour les détails : (>4200*5600px) Vous en pensez quoi ? Edit, j'ajoute la Ha que j'adore en définition >2100*2800px Edit2: Ajout sur AstroBin: https://www.astrobin.com/g4nw9g/
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3 pointsMerci à toi ! Et grand bravo pour ton travail ici. Je travaille actuellement à la possibilité d'un Batch aussi pour la phase Analyse-Register. Il y a du boulot et j’espère conclure un jour. Bon ciel, Lucien
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3 pointsOn peut même aller plus loin que ce sont les Russes qui ont inventé la russophobie, un vrai tour de force !
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3 pointsMerci Alaing toujours attentif au forum ! Bruno, les cicatrices dont tu parles,eh bien c'est ce qui a attiré en premier lieu mon attention ! L'éclairage particulier en lune descendante laisse voir comme une vallée. Je n'ai pas trouvé de nom à cet ensemble de relief. Je mets une photo de l'AVL pour mieux situer. J'ai dessiné ensuite cette vallée , voici cet autre dessin. Phil
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3 points
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3 pointsBonjour à tous, Avec ce temps de Toussaint et le retour des fortes pluies aujourd'hui, j'ai pu bénéficier de quelques très belles éclaircies vendredi et surtout samedi. Vendredi, j'ai donc pu faire cette très belle image en Halpha résultat de l'addition de 12 scans. Lunette Evostar 72ED avec un filtre Hoya ND16, capture à 6ms en binning 2 avec un balayage à 16x la vitesse sidérale. la seconde image montre la même image mais en sortant de 0,5A vers le rouge de la raire Halpha, on se rapproche donc de la surface du soleil... Quant à l'image en CaH de samedi, elle résulte de l'addition de 8 scans réalisés dans les mêmes conditions. Mais j'ai diaphragmé la lunette à 60mm. Bonne journée Eric
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3 pointscession du 27 octobre pas réussi a faire la mosaïque du soleil en entier , ICE n arrive pas a tout coller du coup ce sera deux morceaux .... avec la jolie protue qu il y avait il y a deux jours 2 traitements un peut differents et une cession du 8 octobre que je viens de traiter , la aussi pas moyen de coller avec ICE en entier , bon il va falloir vraiment que je passe par du payant .....même pas drôle , moi qui veut éviter tochop .... il y avait une jolie protue assez importante mais pas trop visible avec mon quark qui est plus centré sur la surface ... 2 traitements ...flachi et pas flachi
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3 pointsSalut à tous, Mauvais temps en Savoie comme à peu près partout. J'ai pu tout de même faire ces trois images au travers d'une couche de nuages moins épaisse par moment, mais avec beaucoup de diffusion. C'est fait avec un Nikon Z6 : Vers le maximum de l'éclipse (20h15 UT) : Puis après (20h38 UT) : Et encore plus tard (20h51 UT) :
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3 pointsouais, les mecs à gros Dobsons, ils ont un manque à compenser, c'est sûr...
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3 pointsCuriosity est toujours stationné à l’emplacement du 39ème forage nommé "Sequoia" et termine son programme de prélèvements d’échantillons et d’analyses. Il devrait demeurer sur cet emplacement au moins jusqu'à la fin de la conjonction, soit au moins fin novembre. PANO NAVCAM - 26 OCTOBRE 2023 (SOL 3989) - NASA/JPL-Caltech : NAVCAM - 22 OCTOBRE 2023 (SOL 3985) : Le temps est relativement clair actuellement et permet d'admirer les remparts Nord du cratère Gale situés à environ 30 à 35 km et qui culminent à près de 3000 m de haut) NAVCAM - 25 OCTOBRE 2023 (SOL 3990) : Ici vers le Nord Est Les résultats de la première analyse minéralogique avec le labo CheMIN ont permis de valider l’intérêt d’effectuer une analyse chimique et biologique avec le labo SAM. Mais il y a eu un petit souci. Je cite : " Lorsque nous voulons livrer un échantillon à SAM pour analyse, nous effectuons d'abord des vérifications de "préconditionnement", essentiellement pour s'assurer que SAM est en bon état de fonctionnement pour recevoir l'échantillon. Le week-end dernier (21 et 22 octobre), lorsqu'un plan d’activité à trois sols - sols 3984-3986 (21 au 23 oct) a été envoyé au rover, nous avions prévu que le préconditionnement aurait lieu lors de l'un des sols. Malheureusement, le préconditionnement n'a pas passé toutes les vérifications, et nous avons donc dû reporter le dépôt initialement prévu pour lundi 23 octobre. Une partie de ce réarrangement a impliqué d'avancer une deuxième analyse CheMin de Sequoia et de reprogrammer l'analyse SAM plus tard dans la semaine. Lundi 23 octobre, nous avons relancé le préconditionnement de SAM, qui s’est passé avec succès cette fois-ci ! Au premier sol de notre plan – sol 3989 (26 octobre) nous pourrons enfin livrer notre échantillon à SAM pour analyse. FIN DE CITATION Par ailleurs, le 23 octobre ChemCam a ciblé un bloc de roche baptisé "Pear Lake" juste à droite de l'espace de travail devant le rover et une longue et fine lame de matériau dépassant de ce bloc de roche. Il sera intéressant de voir si la chimie des deux cibles varie et peut donner une idée de la raison pour laquelle le matériau (probablement du sulfate de calcium) qui sort du bloc est plus résistant à l'érosion. MASTCAM - 19 OCTOBRE 2023 (SOL 3982) : La "fine lame" au bas de l'image à gauche MOSAÏQUE MASTCAM - 19 OCTOBRE 2023 (SOL 3982) - Robert Charbonneau : La "fine lame" désignée par une flèche NAVCAM - 26 OCTOBRE 2023 (SOL 3989) : L'image ci-dessous montre le pont supérieur du rover - vous pouvez voir deux couvercles d'entrée pour SAM à l'avant (dont un est ouvert), et un pour l'instrument CheMin à l'arrière. Ces couvercles s'ouvrent et se ferment au fur et à mesure de l’acheminement des échantillons vers les instruments à l'aide du bras robotique : Je cite Remington Free, ingénieur en systèmes d'exploitation au JPL : "Dans le cadre de ce plan d’activité des sols 3989/3990 - 26 et 27 octobre, nous envoyons également des plans de conjonction au rover. La conjonction est une période pendant laquelle Mars, le Soleil et la Terre sont alignés, mais comme le Soleil nous cache Mars, nous ne pouvons communiquer avec aucune de nos missions martiennes ! Cette année, la conjonction se produira pendant plusieurs semaines au cours du mois de novembre. Notre équipe élabore des plans pour assurer la sécurité et la productivité du rover en attendant que la communication reprenne, plans qui ont été transmis à bord du rover dans le cadre du plan d'aujourd'hui. Bien que nous ne soyons pas encore en phase de conjonction, il est toujours préférable d'être prêt !" L'une des priorités scientifiques du plan d’activité de fin de semaine dernière – sols 3991 à 3993 – 28 au 30 octobre - était que l'instrument CheMin déverse un troisième échantillon au cours du sol 3991. En outre, Curiosity renverra vers la Terre les données de sa deuxième analyse CheMin. Par ailleurs une autre série de diagnostics sera effectuée sur la roue à filtres de la Mastcam (qui avait connu un blocage, voir plus haut mon message du 20 octobre). Je cite Remington Free, ingénieur en systèmes d'exploitation au JPL : "Ce week-end des 28 et 29 octobre, cinq blocs scientifiques sont également prévus pour l'observation du terrain et du ciel autour du site de forage Sequoia. De nombreuses observations atmosphériques ont été prévues, notamment plusieurs films Navcam sur les tourbillons de poussière, des mesures de l'opacité des poussières atmosphériques par Navcam et Mastcam, des films Navcam sur l'altitude des nuages, l'observation passive du ciel par ChemCam, et des relevés du ciel par fonction de phase Navcam le soir et le matin. Enfin, l'observation de la cible "Fang Turret" consistera en une ligne de tirs laser sur la face d'une ailette de couleur foncée en saillie verticale, comme le montre l'image ci-dessous" : MASTCAM - 19 OCTOBRE 2023 (SOL 3982) : En fonction des résultats initiaux du labo SAM, une analyse chimique plus détaillée pourrait être effectuée cette semaine avant que l'équipe ne commence à restreindre ses activités en préparation de la conjonction solaire. La dernière session de planification avant la conjonction aura lieu le lundi 6 novembre, et les communications avec Curiosity reprendront pour une session de planification le 29 novembre. NAVCAM - 21 OCTOBRE 2023 (SOL 3984) : Extrémité Sud de "Gediz Vallis" - à droite la butte nommée "Texoli", au loin les zones claires érodées par le vent (les Yardangs). Noter que Curiosity ne devrait pas atteindre cette extrémité, il se dirigera à droite vers l'Ouest avant même d'arriver au niveau de "Texoli". PANO MASTCAM - 20 et 21 OCTOBRE 2023 (SOLS 3983/3984) - Neville Thompson : Au Nord Est http://www.gigapan.com/gigapans/233708 PANO MASTCAM - 21 OCTOBRE 2023 (SOL 3984) - Thomas Appéré : Idem Nord Est
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2 pointsTraitement Siril, vite fait (10min top chrono entre le prétraitement et le "fignolage".. Seeing correct mais sans plus à 2.5" en moyenne. jérôme
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2 pointsBonjour à tous pluie, vent, jetstream, puis re pluie...alors que jupi passe tout juste à l'opposition, les occasions pour l'observer et la filmer risquent d'être très limitées ces prochaines semaines Donc je vous propose mes 4 meilleures images de cette saison écourtée, traitées, puis retraitées en essayant de tenir compte de tous vos conseils et de m'inspirer des meilleures images (et y e a eu beaucoup! ) vues sur le forum 1ère séance, le 21 août! un seing très bon et surtout une configuration bien sympa avec l'ombre de Io dans l’œil du célèbre anticyclone Plus rien de bon pendant près d'un mois puis seconde nuit sympa le 28 septembre On prend les mêmes et on recommence ; Ganymède vient se joindre au tableau ... 2 octobre, un bon seing assez tôt dans la nuit, vers 1h15 . Une jupi pas encore très haute dans le ciel mais la GTR et plusieurs zones bien tourmentées sont visibles. Mais aucun satellite dans le secteur ! c'est la seule image issue d'une dérotation de 3 films successifs et enfin, le 10 octobre; et oui, cela fait déjà 3 semaines...c'est peut-être la plus aboutie; un excellent seing pendant une trentaine de minutes, ni plus ni moins; juste suffisant pour choper la GTR qui apparait. Plus tard, cela s'est fortement dégradé... voici un extrait de ce film du 10 octobre 01_36_07_pipp.avi Pour toutes ces images, le même set up: T500/2000 dobson sur table équatoriale intégrée au rocker Powermate 4x ZWO ASI 662c Tous les films font environ 10 000 images (durées entre 1mn30 et mn45) Empilement entre 2000 et 2500 images sous AS3 puis astrosurface et Gimp Voilà pour cette saison jupitérienne ! allez, je vous recolle quand même ma seule bonne saturne, du 11 août... La suite ce sera...certainement en 2024, à moins que ...???
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2 pointsUn grand merci d'être passés voir mon récapitulatif planétaire de l'année Alain, Olive, Fabrice, Jean-Yves, Jean-Marc, Christophe, Paul, Francki, René, Bernard, Martin, Jean-Pierre, Jean-Luc, Valère, Simon, Jean-Pierre (P), Thierry et JF ! Et merci également à Michel, Tom, Jules, Stéphane, Baudry, Jacques, Orion, Jean-Philippe, Claude, Daniel, Bertrand et Kaptain pour vos appréciations, ça fait plaisir ! Mais si, ça y est, je sais faire ! Parfois ça ne marche pas vraiment, mais ici la première c'est 4 images et la deuxième 2 ! Si le bruit est léger ça me va Grâce à tous vos conseils, je trouve qu'il y en a moins qu'avant ! J'ai bien réduit le gain à l'acquisition, ça doit expliquer une partie de l'amélioration. Pour les artéfacts signalés par JPP et Jean-Yves, je pense que vous avez raison, je ne les vois pas sur mon écran mais il n'est pas bon malheureusement. Je vais essayer de reprendre le traitement ! Ici on est quand même bien habitué et la majeure partie de ce qui doit s'envoler est déjà parti lors des précédentes tempêtes dont Céline, le coup de vent de la semaine dernière . Crue crue plutôt Bonne soirée à tous et mille mercis encore pour vos encouragements, c'est sympa !
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2 pointsSalut Norma, Il y a : - la queue d’aronde elle-même (= la partie mâle), - la partie dans laquelle se fixe la queue d'aronde (= partie femelle) : celle-ci peut avoir un point de serrage, deux, trois voire quatre... - et aussi la fixation du tube sur la queue d'aronde, C'est l'ensemble de tout cela qui détermine la rigidité de la fixation du tube sur la monture. Par exemple, sur mon AP1200, j'utilise une partie femelle à trois points de serrage : https://www.astro-physics.com/dovelm162 Le format Losmandy est plus costaud que le format Vixen. On peut faire du très costaud, par exemple : https://www.astro-physics.com/lmdap4567 Je n'ai pas de réponse précise à ta question, mais sur les queues d'aronde du genre de l'AP, on peut mettre des tubes qui font facilement 30-40 kg. Chez 10micron, cette queue d'aronde peut supporter 100 kg : https://www.baader-planetarium.com/en/baader-heavy-duty-8"-double-mounting-plate-for-up-to-100kg.html Mais elle est plus large que la Losmandy.
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2 pointsPour l'étoile, skysafari me souffle GSC 1236-0245 mag 14,4. Sympa l'animation, et comme tu dis dommage d'avoir manqué la collision
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2 pointsC'est clairement l'Occident qui permet à l'Ukraine de résister/exister, oui. Mais Monsieur Poutine a déjà perdu la guerre, c'est indéniable, il se retrouve avec deux pays de l'OTAN en plus, a perdu, à la louche 200 000 hommes et quasiment tout le matériel roulant de l'époque de la Guerre froide, l'OTAN a perdu, environ et de mémoire, à peu près 0 homme. Le rouble vaut 0.0001 dollar, le pays devient une dictature et se fait aider par l'Iran et la Corée du Nord, grande victoire de notre Papy Russe... Bref, si, dès le départ, on avait donné aux Ukrainiens ce dont ils avaient besoin, plutôt que de pisser dans nos frocs devant des menaces nucléaires imaginaires, (je me souviens, y compris ici, des frissons de terreur à l'évocation du "Satan 2", missile même pas en service en Russie, par des gens qui ignoraient l'existence du M 51), bref, Poutine serait resté dans ses chiottes. C'est comme ça... Pour la WW2, @George Black a quand même en partie raison : Bagration s'est faite à bord de Studebaker américains, et l'acier des T 34 de 1945 était américain, c'est indéniable, comme le fait que le Maréchal Joukov paradait sur la Place Rouge à Moscou sur son cheval blanc, mais à Berlin en... Jeep. S
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2 pointshttps://player-one-astronomy.com/product/neptune-664c-usb3-0-color-camera/
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2 pointsTu as tout dit ! Parc auto des particuliers ! C'est le point dénoncé par plusieurs ingénieurs et scientifiques ! Nos politiciens doivent imaginer que les camions qui sont à la base de tout le fonctionnement logistique du pays tournent à la poudre de perlimpinpin ! Où comme le soulève Jancovici, les gens ont zéro perception de ce que notre société coûte réellement en énergie ! Je note aussi, qu'ici, on ne parle que de 48% du passage de l'ensemble du parc. Alors qu'on nous parle de totalement abandonner le thermique !
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2 pointsPour la société Arcane j ai un catalogue arcane ainsi autre catalogue même cassette VHS pour réaliser ton miroir , y’a plusieurs années il suffisait de téléphoner pour avoir catalogue .. des catalogues astro j en ai plein dans carton , c sa la passion .. 😂
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2 pointsLa priorité absolue de ce week-end était l'activité de préparation (pré conditionnement) du labo SAM. Ceci en prévision d'une analyse biologique (EGA) des gaz évolués (Evolved Gas Analysis) de l'échantillon de forage à "Sequoia" dans la semaine actuelle. CHEMCAM - 18 OCTOBRE 2023 (SOL 3981) : L’instrument dédié "SAM" est le plus complexe jamais utilisé dans une mission d'exploration planétaire. Il est destiné à l'étude de composés organiques dans les roches et les sols, mais aussi à l'étude de l'atmosphère. Sachant que ces composés pourraient éventuellement être liés à une activité biologique passée. Il s'agit en fait d'une suite de trois instruments distincts : Un spectromètre de masse, un chromatographe en phase gazeuse et un spectromètre laser. C'est la pièce maîtresse du rover, le cœur de la mission. Avec ses 38 kg il représente environ la moitié de la charge utile ! Au fur et à mesure que des échantillons (quelques dizaines de milligrammes) sont pyrolysés (chauffés) jusqu’à environ 900°C dans SAM, les composants qu’ils contiennent se vaporisent et sont acheminés vers les différents instruments. Le spectromètre de masse sépare les éléments et les composés par masse pour l’identification et la mesure afin d'obtenir une information sur la structure des molécules. La séparation est effectuée à l'aide de 6 colonnes chromatographiques, chaque colonne étant dédiée à une famille de composés chimiques. Quant au spectromètre laser il permet d’analyser l’atmosphère martienne et d'obtenir des ratios précis des isotopes de carbone et d'oxygène dans le dioxyde de carbone et de mesurer les traces de méthane et ses isotopes du carbone mesure l’abondance de divers isotopes de carbone, d’hydrogène et d’oxygène dans les gaz atmosphériques tels que le méthane, la vapeur d’eau et le dioxyde de carbone. Il conviendra tout d’abord d’examiner les résultats d'analyse minéralogique du labo CheMin obtenus ce week-end dernier afin de prendre une décision finale quant à l'opportunité de procéder à l'EGA de SAM dès ce lundi. Curiosity est situé ~60 m plus haut que le précédent site de forage d'"Ubajara". La minéralogie du nouvel échantillon de forage sera-t-elle la même, ou pourrait-il y avoir des changements au fur et à mesure de la montée dans les couches de roches sulfatées exposées sur le Mont Sharp ? Les changements dans la minéralogie pourraient indiquer des conditions changeantes lors du dépôt initial des sédiments qui composent la roche, ou peut-être des processus d'altération ultérieurs. Pour soutenir l'EGA de SAM à venir, gourmande en énergie, il a été nécessaire de préserver l'énergie dans les activités du week-end. Cependant, il a été permis d'effectuer de nombreuses observations scientifiques des roches et du terrain qui nous entourent, ainsi que des études atmosphériques. ChemCam analysera trois autres cibles rocheuses afin d'étudier les variations de composition à travers les couches présentes dans le même bloc que le trou de forage de "Sequoia". Les couches pourraient représenter une partie du matériel échantillonné pendant le forage, et la chimie des différentes couches peut donc aider à l'interprétation des résultats de CheMin et SAM. MastCam prendra également des images de ces cibles pour la documentation des couleurs. Puis le bras robotique placera l'APXS sur les résidus de forage et comparera leur chimie avec ce qui a été mesuré en surface. Mosaïque MastCam iconique de Curiosity dans la traversée haute de "Marker Band Valley" le 8 Avril 2023 (SOL 3299) : Il semble qu’aujourd’hui et plus que jamais il soit utile de s’attacher à contempler et à apprécier (entre autres) les images et les infos que produit Curiosity. Contempler avec cette joie que l'on éprouve à se délecter de tout nouveau savoir.. qui nous met souvent un peu plus face à notre ignorance. Mais l’homme ne se construit qu’en poursuivant ce qui le dépasse… "l’inchoatif de l’ineffable" selon la fulgurance d'A.B. .. Albert Einstein a déclaré à peu près ceci : " Si l’on considère l’ensemble des connaissances possibles dans l’Univers, entre l’ignorant et le savant il y a à peu près un centimètre"... c'est dire .. Avec l'exploration par les sondes spatiales et l'observation du ciel, on peut tenter d’entrouvrir une petite fenêtre sur la possibilité de "voir l’emboîtement de tous les ordres" dans le ciel, tout le poids de tout ce qu’il a fallu pour en arriver jusqu'à la Vie et à l’Homme. On peut alors éprouver ce qu’on appelait au 18ème siècle le "sentiment du sublime", à la fois écrasant et valorisant car il suggère la dimension spirituelle et l'intelligence des hommes qui ont permis qu'aujourd'hui on puisse comprendre une part de ce que nous observons et admirons derrière l'oculaire. Sachant que la vieillesse survient quand le poids de l’expérience dépasse celui de l’espérance .. Et Curiosity vieillit malheureusement, son espérance de vie va bientôt atteindre ses limites. Car indépendamment d’éventuels problèmes logiciels, techniques ou budgétaires, on sait que son générateur est en sérieux déclin. Au fil du temps, la performance du MMRTG ("Multi-Mission Radioisotope Thermoelectric Generator") se décompose à un taux d’environ 1 watt tous les 80 sols. En effet contrairement au plutonium, les thermocouples du générateur se dégradent plus rapidement avec l’âge. Au début de la mission, les ingénieurs estimaient que le MMRTG produirait seulement 54 watts 17 ans après avoir été alimenté (en 2008), soit à terme le 28 octobre 2025, ce qui correspondrait au sol 4702. Une puissance qui ne pourra même plus permettre au rover de se "réveiller", sachant qu’il peut consommer jusqu’à 70 w pendant son sommeil ! Curiosity dispose de deux batteries rechargeables lithium-ion alimentées par le MMRTG et nécessaires pour soutenir les grandes charges transitoires. Le rover peut fonctionner la nuit, mais en fait il utilise de plus grandes quantités d'énergie pendant la journée et recharge prioritairement la batterie pendant la nuit. Faire déplacer le Rover de nuit en même temps que la recharge s’avérerait trop gourmand en énergie.. Lorsqu’ils ont été alimentés pour la première fois, les thermocouples de Curiosity ont converti initialement une puissance d'environ 2000 w thermiques en 120 watts électriques. Le système de rejet de chaleur du rover utilise une partie des 1900 watts de chaleur restants pour garder le caisson de l'électronique du rover au chaud (situé dans la partie centrale du rover : "boîte électronique chaude" - Warm Electronics Box ou WEB), le reste de la chaleur rayonnant dans l’air martien. Le rover a besoin de 45 à 70 watts de cette puissance en tout temps pendant son "sommeil". Il consomme au moins 150 watts chaque fois qu’il est éveillé, et jusqu’à 500 watts en roulant. Il faut donc bien comprendre que ce sont les batteries qui sont sollicitées, car l'ensemble des instruments et des systèmes de Curiosity consomment bien davantage que ce que le RTG peut produire au "fil de l'eau". Par conséquent, le rover est complètement dépendant de ses batteries et passe la plupart de son temps à "dormir" et à recharger. Il n’est actif que pendant environ 6 heures chaque jour martien, en moyenne. Depuis son atterrissage Curiosity a visité des régions bien différentes à mesure qu'il gagnait de l'altitude (environ 800 mètres de dénivelé aujourd'hui)… : NAVCAM - 22 OCTOBRE 2023 (SOL 3985) : Vues au Nord de la vallée ayant vu l'atterrissage du rover - au loin les remparts Nord du cratère Gale Grâce à ses instruments embarqués Curiosity a réalisé 39 forages et des centaines d’analyses minéralogiques, biochimiques, des milliers d’analyses spectroscopiques. Plaines, crêtes, lits de rivière, berges, dunes de sable, dépôts de sédiments, zones argileuses et roches diverses… Curiosity a coché pas mal de cases de la liste préparée par les chercheurs. Il reste les sulfates dont l'histoire est d'autant plus riche et compliquée que l'on sait qu'il y a eu aussi de multiples périodes au cours desquelles les eaux souterraines se sont écoulées et ont reflué, laissant aux scientifiques de Curiosity une multitude de pièces de puzzle à assembler pour établir une chronologie précise. Parmi les différents mécanismes ayant pu conduire à leur formation, le plus vraisemblable est une altération de roches volcaniques par une eau acide ou par des pluies, du gel ou de la neige acide. L’olivine aurait alors donné naissance aux sulfates de magnésium, et les pyroxènes riches en calcium aux sulfates de calcium. Il est également possible que certains dépôts se soient formés suite à l’évaporation d’une eau riche en sulfates. Sur Terre, ces roches évaporites sont situées dans des lacs peu profonds en cours d’assèchement (playas) ou dans des lagunes reliées à la mer (sabkhas). Sur Terre, de nombreux lacs salins et hypersalins hébergent une large diversité de formes de vie microbiennes adaptées à ces conditions extrêmes. La cristallisation précoce de sels sulfatés a pu favoriser la séquestration et la préservation de biosignatures moléculaires et microfossiles, pouvant faire de ces dépôts une cible de choix. Un mince espoir vu la faible profondeur de forage et les difficultés d'analyse dans ce milieu acide. PANO NAVCAM - 20 OCTOBRE 2023 (SOL 3983) - NASA/JPL-Caltech : MOSAÏQUES MASTCAM - Robert Charbonneau : 16 OCTOBRE 2023 (sol 3979) : Noter la roche en lévitation en haut de l'image 19 OCTOBRE 2023 (sol 3982) : Un "aileron" de sulfate de calcium émerge délicatement MASTCAM - 9 OCTOBRE 2023 (sol 3973) : MASTCAM - 06 OCTOBRE 2023 (SOL 3969) : Attention ! Mars fait dans la dentelle !!