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Affichage du contenu le plus aimé le 22/01/2021 dans toutes les zones

  1. 35 points
    Hello J'ai eu l'occasion d'avoir tous les Mewlon existant sous la main en même temps, ce qui m'a permis de faire un test pour Ciel et Espace (il est dans le magazine et en ligne). Ca m'a permis de faire un petit montage pédagogique pour montrer l'apport au diamètre à mesure que l'on monte en gamme. Le 180 n'est pas tout à fait à 100% de ses capacités, et le 300 je ne sais pas trop, sans doute qu'il en a sous le pied encore aussi. Depuis le temps que j'utilise ces télescopes il était temps de publier un test quand même JLuc
  2. 19 points
    Bonjour Le 19 grand ciel bleu et comme j'avais un nouvel ordi à essayer et que ça me démangeait aussi, j'ai vite sorti le matos! Le but était vraiment de voir tourner ma caméra (zwo 290mm) et voir comment l'ordi allait avaler les images. Il ingurgite bien les avis du coup pas besoin de toucher à la raquette de commande pour des rattrapages. En pleine fenêtre il lui faut 30 ou 35 secondes pour 3000 images. Il y avait beaucoup de turbule, j'ai mis un filtre IR 742. Je n'ai pas vérifié la collimation et la mise en température n'a pas eu le temps de se faire la lune étant au plus haut quand j'ai installé le tube. Traité avec AS3 et registax. Le seul truc qui me déstabilise un peu c'est que les gris sur ce nouvel ordi ne sont pas comme sur l'ordi que j'avais avant et ce depuis plusieurs années!! J'ai l 'impression que mes gris tire sur le vert marron ??? J'ai tout essayé pour corriger mais rien n'y fait! Je pense que c'est une question d'habitude??
  3. 14 points
    Bonjour à tous, Les belles nuits sont trop rares pour ne pas tenter d'imager à la première occasion! Mardi, gros vent du sud (rafales à 50km!) mais pas de nuages et malgré un seeing bien médiocre (fwhm 3.4" sur l'empilement...), j'ai lancé des poses sur ngc2146, une galaxie torturée, à 78° de latitude nord. Cela m'a permis de pousser l'abri au max (voir ici pour se donner une idée) pour garder le télescope hors des rafales. Ça a tourné toute la nuit pour aboutir à 5h45 de luminance et une heure par couleur. Un crop sur la vedette puis la full en dessous. Newton 10" f4 + asi183 Nathanaël www.flickr.com
  4. 11 points
    Bonjour, Cela faisait longtemps que je n'avais pas imagé hormis quelques essais , la faute à la météo entre autre J'ai profité de la nuit du 17/01 pour cibler la nébuleuse de la tête de la sorcière ( Orion ) qui me faisait envie depuis quelques temps. j'ai pu essayer le multistar de PHD2 qui donne de bon résultat , 0.5" a 350mm de focale avec une QHY 5-II lunette WO star 71 , ZWO 294 coul , AZEQ 6 SGP, Pix, Ps 135 x 2 min , j'aurai probablement du allonger le temps de pose unitaire cela m'aurait éviter de trop tirer sur les curseurs Je l'ai traité en drizzle 2 et me suis fait avoir avec le reflet de rigel, ce n'est pas l'amp glow qu'on ne voit plus avec le prétraitement sans bias. Le résultat sans être sensationnel reste sympa. , Bon ciel, alain
  5. 10 points
    Une occasion de faire un peu d'astro ce soir après un arrêt prolongé: la Lune est apparue avec une transparence moyenne. Une série de photos au Nikon Z6 sur la lunette apo de 107mm et la sélection d'une bonne image: Jean-Yves
  6. 9 points
    Bonjour à tous, Après la sphère de Stromgren autour de PHL932, je poursuis l’éternelle chasse des nébulosités colorées avec une grande et belle nébuleuse planétaire bien plus connue : Abell 31 aussi appelée SH2-290, PK219+31.1, PN G 219.1+31.2, ou encore ARO135. J’en ai profité pour continuer de monter en temps de pose, après les premiers essais à 60 secondes je suis monté à 90 secondes, sans souci, augmentant encore un peu le rapport signal sur bruit tout en optimisant le temps de traitement (moins d’images à iso temps de pose total). Qui a dit que l'A7S était limité à 30secondes? C’est une NP bien large de diamètre 16.8’ apparent, distante d’environ 2000AL pour une taille réelle d’environ 10 AL. Son étoile centrale est une naine blanche qui a suivi le processus standard des nébuleuses planétaires. A noter la perspective étourdissante donnée par : - la nébuleuse en avant plan, distante de 2000 années-lumière, et large de 10 AL donc - puis par la galaxie spirale de Seyfert IC523 de magnitude 15 en bord d’image, de z=0.01 soit environ 140 millions d’AL, - puis du quasar J085408.6+085401 de magnitude 17.8 et de Z=1.65 soit une distance (approximative…) de quelques milliards d’AL aperçu à travers la nébuleuse… Les conditions d’amusement : - T410mm, F/D 3.8, Wynne 3 pouces au foyer, barillet + tube construction personnelle avec araignée + PO Axis Instruments - A7S défiltré /refiltré Astrodon, Filtre STC Duo-narrowband - Echantillonnage 1.1"/pix - ciel urbain – SQM 20.30 environ - 3200ISO – DOF - 133x90" = 3h20min – le soir du 19 janvier 2021 - avec un seing particulièrement pourri !! - Acquisitions par wifi via PRISM10, prétraitement et traitement SiriL V0.99.6 + PS Lien SIMBAD Image en négatif: Animation des trois couches Rouge, Vert et Bleu (dans l'ordre, rouge la plus grosse): Et enfin la perspective cosmique en image (copie d'écran): A bientôt pour la suivante , en espérant qu'elle vous plaise! Jean-Marc
  7. 8 points
    bonjour à toutes et tous ! une petite éclaircie en début de soirée , après deux tempêtes en 2 jours ! ça fait du bien de prendre l'air , j'ai profité du rapprochement pour trouver Uranus , pas loin mais avec 6m de focale j'ai eu la chance de la trouver à l'oculaire en faisant des aller-retour ! CFF 300 skyvision asi 224c astrosurface ser de 180s pour mars et 300 s pour Uranus ! conditions : à 17h02 tu et 8"5 de diamètre : et la belle Uranus à 17h19tu et 3"6 une version déconvolution wiener + wavelets : bon ciel et merci ! polo
  8. 7 points
    Bonjour à tous, Pour ce début d’année après un mois de mauvais temps, je vous propose non pas une nébuleuse planétaire comme souvent (et comme l'indique l'étiquette), mais une sphère de Stromgren. Enfin c’est comme ça que l’objet est maintenant répertorié, terme que j'ai appris en étudiant cet objet avant de le photographier. PHL932 est une étoile de magnitude 12 autour de laquelle en 1967 les astronomes Arp et Scargle détectent une nébuleuse, en tirent le spectre avant d’en déduire qu’ils avaient affaire à une nébuleuse planétaire. Mais en 1988, Mendez analyse cette fois le spectre de l’étoile PHL932 et la classifie comme sous naine chaude de type B (sdB), un type d’étoile qui a très peu de chance d’être à l‘origine d’une nébuleuse planétaire. Plus tard, lui son équipe montrent que les vitesses de l’étoile et de cette nébuleuse sont trop différentes pour que l’étoile en soit à l’origine (Mendez et al, 1988 [1] "Quand une nébuleuse planétaire n'est-elle pas une nébuleuse plantaire?" en anglais). Il semble donc maintenant admis que cette nébuleuse n’est pas une NP (Frew et al – 2012) [2]. L'explication donnée est que nous voyons une région dense du milieu interstellaire localement ionisée par le passage de cette sous-naine. Ce type de nébuleuse par émission est appelée « Sphère de Stromgren » [3], un exemple connu étant la nébuleuse de la Rosette! L’image ne casse pas trois pattes à un canard, elle est très bruitée car pas assez de poses - 1h40 seulement (suite des essais de poses 60sec), mais c’est une curiosité dont je n’ai trouvé aucune image sur Internet, à part celle du premier papier ci-dessus. On pourrait l'avoir plus propre en posant plus mais je ne pense pas que cela changera son aspect. Je la livre donc dans son jus bruité. Pour ceux qui veulent la capturer, elle n'est pas très faible, le lien SIMBAD avec coordonnées est donné ci-dessous [4]. Les conditions d’amusement : - T410mm, F/D 3.8, Wynne 3 pouces au foyer, barillet + tube construction personnelle avec araignée + PO Axis Instruments - A7S défiltré /refiltré Astrodon, Filtre STC Duo-narrowband - Echantillonnage 1.1"/pix - ciel urbain – SQM 20.30 environ - 3200ISO – DOF - 98x60" = 1h38min – le 9 décembre 2020 - Acquisitions par wifi via PRISM10, prétraitement et traitement SiriL V0.99.6 avec extraction Ha-OIII + PS Version en négatif: Animation en fausse couleurs de trois couches RVB (dans l'ordre): [1] https://arxiv.org/pdf/0910.2078v1.pdf [2] https://academic.oup.com/mnras/article/431/1/2/1036908 [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Sphère_de_Strömgren [4] http://cdsbib.u-strasbg.fr/cgi-bin/bibobj?2005A%26A...430..223L&PHL+932 Jean-Marc
  9. 7 points
    Bonjour, Et bien dis-donc il a fallu attendre plus de trois semaines pour une prise d'images rapide qui plus est avant les 18h, de toute façon le ciel est tellement embrumé qu'à l'oeil on ne distingue plus les mers des terres ! On voit bien le halo, mais Autostakkert.! sait bien se sortir de la situation tous de même. Bon ciel lunaire
  10. 7 points
  11. 6 points
    Température extérieure cette nuit : -18°c mais sans vent, ça se supportait dans la Canada Goose... J'avais débuté des subs sur la nébuleuse de la méduse à chaque petite fenêtre que la météo voulait bien nous laisser. Je vais l'appeler la Méduse du couvre-feu car ici aussi au Québec, le couvre-feu a été instauré à partir de 20h. Donc setup "backyard", ceci dit ça ne change pas de mes habitudes, mais j'ai un ciel particulièrement pourri, Bortle 8. La recette est la même que sur mon post "on s'amuse avec un téléphoto" mais là je pense arriver au bout du concept. 461x60s soit 7h41 de pose avec un Téléobjectif Canon 70-200 f/2.8 à 200mm et f/4. Canon 40D défiltré par moi-même, 800ISO, filtre CLS SVBony eos-clip, suivi par Skyguider Pro iOptron. Aucun guidage. À noter qu'hier soir j'ai laisser tourner le SG Pro pendant quasiment 6h à -18°C et AUCUNE sub de jetée (certaines sélectionnées pour un FWHM moins bon mais aucun filé d'étoile). La seule soirée d'hier j'ai récupéré plus de 200 subs de 1mn sur cet objet... J'adore mon Skyguider Pro ! Ah oui, évidemment, on voit la méduse, la tête de singe, M35 et NGC 2158.
  12. 6 points
    Bonsoir à tous, NGC891 en mono et en couleur... Je vous présente mon essai de composition L-RGB mais avec deux caméras différentes. La couche RGB a été obtenue ce 10 janvier avec l'ASI533 : 1h15 de pose. Et j'ai repris la couche L prise en décembre 2019 avec la QSI640 : 33 minutes de pose. Prétraitement et traitement (de base) pour chaque couche avec Siril. Puis réalisation de plusieurs script avec Prism10 - pour mettre l'image couleur au même échantillonnage que l'image en luminance (0.54"/px contre 1.06"/px). Les images ont alors la même métrique - pour aligner (translation et rotation) - pour placer les images au même format (avec le minimum de perte de champ) Je regarde le résultat en faisant la différence des images : LUM-RGB(en mono). L'échelle et l'alignement sont corrects mais les étoiles sont "plus fines" pour la couche RGB. Par conséquent, je dois encore chercher à résoudre ce problème car la composition L-RGB est alors dégueu... pour les étoiles. J'ose pas vous la monter, sauf si demande.. Et d'ailleurs y-a-t-il une solution pour réduire les étoiles à la même taille? différence: LUM-RGB(en mono)
  13. 5 points
    Bonsoir à tous, Nous sommes heureux de vous présenter cette première image d’une nouvelle collaboration australe; AstroChile, qui nous réunit avec un bonheur certain, Jean-Philippe et moi-même, autour d’un "pied chilien" qui porte un CDK 12.5 équipé d’une caméra QHY600M. Une jolie collaboration qui nous vaut d’innombrables coups de téléphone et beaucoup de bons moments déjà, et dont nous espérons pouvoir vous faire bénéficier la richesse ici, par de simples images, mais aussi et surtout à travers de nouveaux formats, dont une extension de certaines présentations (comme celle-ci) à travers la revue Astrosurf-Magazine. Pour notre première image, nous avons fait le choix d’une cible "spectaculaire" pour laquelle nous avions un "mètre-étalon" : l'image bluffante de Laurent Bernasconi et Michel Meunier (http://www.astrosurf.com/topic/116351-premiere-image-de-janus-sud-ngc1365/) qui avait également fait office, pour Laurent et Michel, de "première lumière" officielle de Janus Sud. Sur le plan technique, nous avons donc ici une image en poses de 300s : 144x300s en luminance, 24x300s en B, 29x300s en G et 20x300s en R Cette image a été réalisée avec le défauts inhérents à un setup en cours de mise au point (des soucis avec le filtre G et une route à filtre instable). A très bientôt pour de nouvelles images ! La team AstroChile (Jean-Brice Gayet et Jean-Philippe Cazard). L'ensemble du champ (cliquer sur l'image pour la voir à 100%) : Un crop à 100% sur la galaxie elle-même : Et l'ensemble du champ avec le repérage de quelques galaxies en fond : NGC 1365 a été découverte par l'astronome australien James Dunlop en 1826. Sans surprise, elle est appelée "The Great Barred Spiral Galaxy" par les anglophones. Située dans la constellation du Fourneau (Fornax) à environ 56 millions d'années-lumière de nous, NGC 1365 s'étend sur environ 200 000 années-lumière. Les parties externes de la barre complètent une rotation en 350 millions d'années environ (l’équivalent du temps qui nous sépare de l’époque où les trilobites nageaient encore au fond des océans, au début du Carbonifère… soit plus de trois millions et demi de siècles…Il est à noter que 8 millions d’années plus tôt avait eu lieu la première grande extinction terrestre). Il s’agit d’une galaxie spirale barrée de grand style (grand design spiral galaxy), un type de galaxie spirale qui présente des bras spiraux longs et bien définis, et qui se distingue des galaxies spirales cotonneuses ("flocculent" en anglais), qui possèdent des caractéristiques structurales plus subtiles. Les bras spiraux d'une galaxie spirale de grand style peuvent s'étendre sur plusieurs radians de façon nette autour de la galaxie et être ainsi observés jusqu'à une distance significative du noyau. Aujourd’hui classée de type morphologique SB(s)b D selon Simbad (2021), NGC 1365 avait été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme galaxie type de la morphologie SB(s)bc dans son Atlas des galaxies avant d’être classée de type SBb(s)I par Sandage et Tammann en 1981. 10 % des galaxies spirales sont de grand style, comme par exemple M81, M51, M74, M100 et M101. La formation et la structure des galaxies spirales de grand style sont expliquées par divers modèles mathématiques qui font intervenir pour la plupart la density wave theory, théorie selon laquelle les bras spiraux sont créés à l'intérieur d'ondes de densité tournant autour de la galaxie à des vitesses différentes de celles des étoiles du disque, les étoiles étant "prises" dans ces ondes par attraction gravitationnelle (et impliquant que leur position dans un bras spirale spécifique ne soit pas permanente). Ceci étant, si on y regarde bien, NGC 1365 est en fait une galaxie spirale à double barre. Cette deuxième barre dans la région centrale est plus nette en imagerie infrarouge et résulte probablement d'une combinaison d'instabilités dynamiques (des orbites stellaires de la région centrale, de la gravité, des ondes de densité et de la rotation globale du disque). L’hypothèse d’une rotation plus rapide de cette barre intérieure par rapport à la barre principale est avancée pour expliquer la forme diagonale assez caractéristique de la galaxie avec ses bras en spirale s'étendant en une large courbe au Nord et au Sud des extrémités de la barre Est-Ouest et forment un halo en forme de Z quasiment annulaire (anneaux dont nous reparlerons très bientôt avec NGC 1291). Comme nous le verrons plus en détail dans le prochain numéro d’astrosurf, la barre principale de NGC 1365 joue un rôle crucial dans l'évolution de la galaxie, attirant le gaz et la poussière vers son centre et entraînant un sursaut de formation d'étoiles mais, en fin de compte, alimentant son trou noir central et entraînant à terme sa propre dissolution. D’une manière générale, les barres ont deux intérêts fondamentaux dans la compréhension de l’évolution des galaxies : elles sont à la fois un traceur de leur évolution passée et le moteur de leur évolution, contribuant significativement à la redistribution de matière et de moment angulaire dans les disques galactiques. Image de NGC 1365 réalisée avec la caméra infrarouge HAWK-I du télescope de l'ESO à l'observatoire de Paranal au Chili, créée à partir d'images prises à travers les filtres Y, J, H et K avec des temps d'exposition de respectivement de 4, 4, 7 et 12 minutes. Enfin, NGC 1365 fait partie du groupe de NGC 1316, qui comprend au moins 20 galaxies, dont les galaxies IC 335, NGC 1310, NGC 1316, NGC 1317, NGC 1341, NGC 1350, NGC 1365, NGC 1380, NGC 1381, NGC 1382 et NGC 1404. Ce groupe est un des membres de l'amas du Fourneau. Galaxie à noyau actif de type Seyfert 1, NGC 1365 est lumineuse dans l'infrarouge (LIRG) mais présente une brillance de surface de 14,18 mas/am, ce qui en fait une galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness. Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant). Jusqu'à 2012, quatre supernovas y ont été observées : SN 1957C de type inconnu, SN 1983V de type Ic, SN 2001du de type II-P et SN 2012fr de type Ia. Photographie de NGC 1365 obtenue en 1999 lors d'une exposition de deux heures au foyer primaire du télescope de 3,6 m de l’ESO sur une plaque III a-J avec filtre GG 385. Le Nord est en haut et l'Est est à gauche. (Lindblad, 1999). Plus à venir dans un prochain numéro d’Astrosurf-Magazine !
  14. 5 points
    Bonsoir, après quelques galères de traitement avec une impossibilité de sauvegarder. J'ai enfin ça. C'est pas tout à fait le résultat escompté. la nébuleuse M42 est cramée, mais j'arrive pas à mieux Téléobjectif Sigma 135mm/1.8 + Canon 60Da à 1000Iso 28 poses de 1min 30s + 22 poses de 60sec + 20 poses de 15s 20 darks + 20 flats + 20 offsets Siril 0.99 + PS
  15. 5 points
    Bonjour à tous La Lune vers 21h20 locale, (soit 18h20 TU ) après le passage de le tempête tropicale Eloise !! Perl-Vixen 102/920 FL + Barlow AP 2X + tube allonge de 35 mm. Canon EOS 5D II Photo : temps de pose 1/30s à 200 ISO Bon ciel
  16. 5 points
    Encore un Static Fire (tiens c'est rigolo c'est les même initiales que Super Fulgur) ce matin, toujours pas pété.... Ready to fly ?
  17. 4 points
    Lors d'un fil récent, j'ai eu l'occasion de décrire le projet Sol'Ex (Solar Explorer) et ces possibilités : http://www.astrosurf.com/topic/142367-solex-un-instrument-solaire-à-petit-prix/ Je rappelle qu'il s'agit d'un petit instrument que vous pouvez réaliser en impression 3D et avec un minimum de moyens. Il permet d'observer l'atmosphère solaire dans la raie de l'Hydrogène, mais aussi toute autre raie de votre choix. Les choses se concrétisent à présent. D'abord un site existe, qui détaille les raisons du projet, comment fabriquer l'instrument, le réglet et comment l'utiliser. Voir ici : http://www.astrosurf.com/solex/ Bien sûr, pour arriver au bout de cette réalisation il faut que par un moyen ou un autre, vous puissiez réaliser des petites pièces en impression 3D, soit car vous possédez une imprimante, soit, en passant par des amis, les membres d'un club, votre entreprise, un FabLab local, etc. Vous pouvez télécharger depuis le site Solex l'ensemble des fichiers nécessaires. Aujourd'hui, il n'y pas d'autre moyen, car il n'existe pas un kit des pièces mécaniques. Un peu d'huile de coude va être nécessaire (c'est aussi l'occasion d'apprendre) ! En revanche, un kit des pièces optiques nécessaires existe, ce qui va considérablement faciliter votre tâche si vous voulez vous lancer. Ce kit comprend une fente haute performance de 10 microns, un ensemble de deux objectifs que j'ai calculés spécialement pour le projet Sol'Ex et fabriqués spécifiquement (j'ai inclus des verres spéciaux dans la formule pour une performance maximale), un réseau à diffraction de 2400 traits/mm. Il vous en coûtera un peu moins de 400 euros TTC (hors frais d'envoi). Vous trouverez un lien vers une fiche produit de la société Shelyak Instruments sur le site Solex. Vous bénéficiez jusqu'au 28 février 2021 de ce tarif préférentiel dans le cadre d'une souscription. Je suis conscient que cela peu représenter une somme assez élevée pour un équipement à construire soi-même (sachez que le maximum a été fait pour abaisser au mieux le coût), mais j'espère que la lecture du site vous démontrera que ladite somme sera vite rentabilisée (accessoirement, on peut envisager de faire bien plus que de l'imagerie solaire, vous verrez). Un certain nombre d'entre vous ont déjà manifesté leur intérêt, ne traînez pas trop. Enfin, notez qu'aura lieu le samedi 30 janvier à 18h un atelier ZOOM organisé par Shelyak sous forme d'une présentation et d'un jeu de questions/réponses en complément de ce que vous trouvez sur le site. N'hésitez pas à vous inscrire. Voici le lien : https://framadate.org/qoRqYwG8fZ6aQLeA Bonne découverte, Christian Buil
  18. 4 points
    toujours la tempête ici dans l'ouest parisien, micro éclaircie, je shoote à la lunette Galaxie 60 montée en téléobjectif sur le vieil APN Pentax
  19. 4 points
  20. 4 points
    https://www.science-et-vie.tv/programme/fast-a-l-ecoute-de-l-univers-5810.aspx Ce soir à 20h45 sur Science et Vie TV (chaîne 120 sur Canal Sat) un documentaire récent (2020) sur FAST Et à 21h40 un autre documentaire sur ALMA !
  21. 4 points
    Et que dire de celle-ci: Visiblement, on plaisantait pas chez Zeiss Allemagne de l'est. http://refractorland.massimilianolattanzi.org/instruments/Zeiss-AS-100-1000/
  22. 4 points
    Bonsoir à tous, juste avant l'arrivée des nuages maritimes, une turbu sympa mais loin d'être nulle... Mosaïque de 14 vues à l’arrière de la lunette de 228mm F/9 spéciale H-alpha + ASI 178 MM. Je n'avais pas encore shooté cette lunaison...voilà qui est fait Bonne balade sélène avec la full bien sûr malgré une image un peu lourde Phil
  23. 4 points
    mise à jour 12P/Pons-Brooks M1= 5. k1= 15. => rouge 1954 année M2= 11. k2= 10. => bleu 1954 année
  24. 4 points
    Deux graphiques très intéressants publiés par un certain @Nrco0e (il s'agit de l'amateur canadien prénommé Kenneth qui a récemment rapporté la redécouverte de plusieurs lunes irrégulières de Jupiter) : - le premier est relatif aux orbites de 96 objets sur 109 connus dont l'aphélie (la distance maximale au Soleil) est supérieur à 200 UA, y compris l'hypothétique "planète 9" (que l'on continue de chercher...). Les orbites colorées en rouge (en rose pour les sednoïdes) sont celles de TNOs suspectés être alignés avec l'orbite de P9, et en bleu celles de TNOs anti-alignés. - le second zoome sur la Ceinture de Kuiper et montre que les TNOs dont le périhélie (la distance minimale au Soleil) est supérieur à 29,9 UA sont, pour la plupart, positionnés près du périhélie au 1er janvier 2021, constatation entachée d'un biais observationnel pour les objets plus près et plus brillants. Les orbites des centaures et damocloïdes, ici représentées en marron, sont beaucoup plus chaotiques.
  25. 4 points
    Bonsoir Marc, Bien jolies quand même ces images Effectivement la taille des étoiles ne facilite pas le LRGB Mais avec une grosse réduction sous Fitswork, je trouve le résultat très correct Si tu n'aimes pas, tu dis, je retire Bonne soirée, AG
  26. 3 points
    Bonsoir, Ce soir on vous présente le résultat de plusieurs années de travail, oui une mosaique de 16 champs c'est un peu long , vous l'aurez reconnu, il s'agit du Grand Nuage de Magellan dans la constellation de la Dorade. Nous proposons la version couleur HaLRGB et pour les amoureux du noir et blanc, la version Halpha seule. C'est sûrement un peu lourd à charger mais ça vaut la peine ;p Pour la technique: Observatoire remote APO - Chez Alain Maury - Chili TOA150 + Flattener 67: focale 1100mm, échantillonage 1.68" par pixel, champ 1°55' x 1°55' Alta U16M ( KAF16803) à -20° Filtre HaLRVB Gen2. Astrodon Pour l'image et par champ : Ha = 16 x 9 x 40 min L= 16 x 16 x 20 min R=V=B= 16 x 6 x 20min par couche soit 277h20 au total Monture Mini-OHP et MCMT Guidage par Atik 314L+ en bin2, acquisition 1 sec 25 Darks 25 Bias 9 Flats Chef d'orchestre pour l'acquiz, autoguidage et prétraitement: Prism v9 Traitement: Prism, Iris et CS6. La vignette est cliquable vers la full que nous vous recommandons comme chaque fois : et la version Halpha http://www.atacama-photographic-observatory.com/photos/0188_LMC_Ha_f.jpg Bonne année à tous malgré les circonstances.... Bon ciel et belles photos @+, Thierry APO_Team Thierry Demange, Richard Galli, Thomas Petit
  27. 3 points
    Bonjour à tous , Je vous soumets cette Rosette , non pas pour la qualité de l'image ( étoiles non rondes , bruit etc ) mais pour avoir votre avis sur les nébulosités qui sont dans les coins ( notamment en bas à droite ) Je ne sais pas si cela fait partie de la nébuleuse ou s'il s'agit d'un artefact de traitement dû à un mauvais retrait de gradient suite à de mauvais flats ou autre . Votre avis sur la couleur aussi ? Conditions d'acquisition : SW 200/800 Correcteur de coma temp capteur -20C Gain 200 90 x 60 " Ph
  28. 3 points
    Le spectrohéliographe de poche Sol'Ex : est à présent décrit par le détail sur le site : http://www.astrosurf.com/solex/ (théorie, fabrication, réglage, observation, résultats) Une réalisation en impression 3D, qui faisant l'objet pour un court moment l'objet d'une souscription concernant les éléments optiques. Christian B
  29. 3 points
    https://www.cieletespace.fr/actualites/une-roche-lunaire-a-la-maison-blanche Sur le site de C&E : En prenant ses fonctions à la Maison Blanche, Joe Biden n’a pas parlé d’espace. Pourtant, des observateurs attentifs ont remarqué une chose : une roche rapportée de la Lune par l’équipage d’Apollo 17 orne le bureau ovale du nouveau président américain. (...) Alors que l’équipe de Donald Trump avait poussé pour hâter le programme Artemis censé permettre le retour d’astronautes américains sur la Lune, la présence de ce fragment rocheux indique-t-il une quelconque position de Joe Biden quant à cette ambition ? Pour l’instant, le président démocrate n’a guère fait allusion au programme spatial durant sa campagne. Il ne l’a pas davantage évoqué lors de son investiture. Alors que le premier lancement d’une mission Artemis approche (un essai statique de la fusée SLS vient d’être réalisé), il semble peu probable que l’objectif de retour vers la Lune soit annulé. Toutefois, le calendrier déjà jugé impossible d’un alunissage avant 2024 pourrait être étalé jusque vers 2028 comme prévu avant l’arrivée de Trump à la présidence. Wait and see…
  30. 3 points
    Je sais mais j'ai l'excuse de vivre en Amérique ! Non mais je peux désaturer un peu par contre, ça me dérange un peu éthiquement parlant car le signal H alpha est rouge vif... Et j'ai pas vraiment joué sur la saturation (en fait j'ai fait un asinh qui en rajoute un peu mais bon) j'ai même désaturé en grande partie la tête de singe. Je m'aperçois qu'il y a vraiment des différences culturelles sur ce point là et au Québec (et aux USA) les images sont beaucoup plus saturées, qu'en Europe. D'où cela vient il ? Culture ? Je ne sais pas. Maintenant, j'ai un souvenir entre autre de M42 dans le 1m de David où le rouge était d'un vif faisant pâlir de jalousie la plus saturée des images H alpha... Vouloir faire "naturel" comme certains le préconisent, faudra m'expliquer comment car je ne suis pas sur que quiconque ait déjà vu la méduse en couleur de ses yeux... Mais le débat est intéressant et la différence de perception évidente. Bref, oui je comprends, je mets une version moins saturée mais je n'irai pas en dessous de ça [EDIT une version avec un fond de ciel un peu plus sombre pour uniformiser] :
  31. 3 points
    Il s'agit de Sh2-247. Une nébuleuse HII assez sympathique en grossissant un peu: http://mconjat.free.fr/trifid/sh2-247.htm Matt
  32. 3 points
    Thierry, ta question tombe à pic, car je prépare une ou deux illustrations que je vais surement ajouter au site (mais j'en ferais part ici aussi), qui montrent que c'est possible. Oui, la mesure de la transmission de filtres et de plein d'autres choses cela peut ce faire avec Sol'Ex, sans soucis car après tout, il s'agit d'un spectromètre aussi. Après bien sur c'est une question de méthode (je suis sur que ce sera l'objet de discussion si le projet prend un peu d'ampleur). Du reste, si vous êtes attentif, vers le milieu de la page "Etoiles" vous aller voir une illustration avec une petite interface fibre optique. Même s'il n'est pas strictement obligatoire d'utiliser une fibre, cela facilite les opérations (on trouve des fibres courtes de 1 à 2 m de long, multimodes, qui ne coutent que 30 à 50 euros, parfaites pour nous). Ce qu'il faut comprendre c'est que puisqu'on est sur une base d'instrument en impression 3D, que j'ai conçu la chose très modulaire et que c'est du domaine public, on peut réaliser énormément de choses (il a pas mal d'usages, en fait tout le monde devrait avoir un petit appareil de ce type sous la main ;-)) Bref, oui Sol'Ex est aussi un instrument de mesure que vous pouvez utiliser pour des vérifications/tests (par exemple l'impact de l'angle d'incidence sur un filtre interférentiel, ou encore le blocage dans l'infrarouge, des choses que vous ne trouverez pas dans les fiches des constructeurs, mais que vous pouvez évaluer précisément avec Sol'Ex par vous même). Je vous ferais des démos. Christian
  33. 3 points
    En effet, c'est quasiment rien, un millième de milliardième de la masse terrestre en ordre de grandeur Et ce n'est qu'un chiffre issu de modélisation. Ce n'est pas parce qu'une simulation informatique avance un résultat que ce résultat est vrai d'office. Est-ce que ces deux milliards de tonnes pourraient avoir le moindre effet gravitationnel sur les planètes, qui entre dans le champ de sensibilité de ce qu'on peut observer ? En plus, si l'on a "établi" le profil de densité, ça devrait faciliter les calculs pour confronter à l'observation et valider (ou non) le modèle informatique. Mais pour deux milliards de tonnes diluées dans un rayon Soleil-Neptune, je suppose que c'est plus que coton... Bref, je ne suis pas encore convaincu (j'adore être sceptique et rabat-joie ).
  34. 3 points
    Les astrophysiciens non plus. Tout ce qu'ils savent sur la distribution de la matière noire, c'est qu'elle est à coup sur inhomogène.. En revanche, on est certain que les 2 formes de matières sont couplées par la gravitation. Un papier assez récent d'une équipe française avait estimé la masse de matière noire présente dans le système solaire à 2 milliards de tonnes. Ils expliquaient la présence de MN dans notre système par l'influence gravitationnelle combinée du soleil et de Jupiter. Le truc c'est que je retrouve plus le papier en question..... Ah si ! Le voilou : https://www.utinam.cnrs.fr/?De-la-matiere-noire-capturee-par
  35. 3 points
    extra ! c'est la "maison de l'astronomie" bis sur ton balcon
  36. 3 points
  37. 3 points
    Chronique d’un islamo-gauchiste effréné 😀 https://fb.watch/3ag55Lgric/ https://www.guillaumemeurice.fr/radio-france-inter-moment-meurice
  38. 3 points
    https://www.telescopes-et-accessoires.fr/Mobile/MBCPPlayer.asp?ID=2208858&fbclid=IwAR0KUs1ak0LkwfwL15t1uQeLRAFkcR_5Mf70xLFl9Wv7oeiEYoLa0K6F8oE Jérôme
  39. 3 points
    En vacance chez ma mamy , petit, je dormais dans la véranda sous le ciel étoilé ! Et c’est moi qui était pas chaud pour être tout seul dehors la nuit
  40. 3 points
    Que de belles images et de bons souvenirs ! Francesco, on a pas de pétrole mais de bonnes idées Ma petite contribution , la comète Austin, prise le 26 mai 1990 avec mon copain Stéphane Guisard On avait fixé mon Olympus OM2N et le 50mm f/1.8 sur le dessus du télescope de 200mm ( type Pierre Bourge ) de Stéphane, j'ai lancé une pose de 5mn au déclencheur souple à blocage , Stéphane assurait le suivi l’œil à l'oculaire ! Le résultat était extraordinaire pour moi de découvrir quelques jours plus tard cette jolie comète verte perdue dans la voie lactée Daniel
  41. 3 points
    Pour moi c'est arrivé tout simplement il y a un peu plus de quarante ans, en allant un soir pisser sous les étoiles... J'avais invité ce soir là un ami de passage, navigateur hauturier de la vieille école, celle des « Bernard Moitessier » pour ceux qui connaissent... Après le repas convivial des retrouvailles et l'échange de souvenirs, ainsi que cela se fait très souvent lorsque l'on habite en pleine campagne, nous sommes allés de concert sacrifier à la nature pour épancher le surplus de nos libations... Bien calés debout et vent arrière comme il est recommandé, et le nez en l'air pour humer les fragrances vespérales d'un soir d'été, nous nous sommes extasiés une fois de plus sur le spectacle de la voûte céleste particulièrement éblouissante ce soir là. À distance respectable comme il se doit, mon ami me demande alors si je connaissais mon ciel... et force me fut d'admettre que hormis la grande Ourse et sa petite sœur, et malgré une pratique assidue de la randonnée équestre sur longues distances, j'aurais été bien en peine de m'y retrouver ne serait-ce que pour m'orienter convenablement. Pour ma défense, la chevauchée n'est que très rarement une pratique nocturne, et les nuits à la belle étoile n'en sont qu'un agrément bucolique. Pour pallier à cette carence, nous avons donc sorti des couvertures épaisses permettant de pouvoir nous étendre confortablement afin que je prenne mon tout premier cours d'astronomie pratique... Les rudiments scolaires et autres apprentissages sommaires des lectures de jeunesse étaient en bonne partie oubliés, le tout perdus dans un maelstrom de vagues notions glanées au hasard, c'est donc sur cette base bien faible que durant une bonne partie de la nuit cet ami m'a patiemment réexpliqué les mystères de l'astronomie... mêlant la navigation aux étoiles, l'histoire de la marine à voile, la philosophie de la solitude, l'astronomie pratique et la poésie de l'infini... C'est la première fois que j'ai pris véritablement conscience de l'immensité dans laquelle nous sommes si dérisoires. Ce fut une sorte d'apocalypse (au sens propre de révélation), si bien que je n'eus de cesse par la suite d’approfondir cette leçon inaugurale. L'internet n'existant pas encore, je me procurais toute sorte de livres propres à satisfaire ma curiosité, lorsque j'ai découvert « Patience dans l'Azur » de Hubert Reeves, j'ai été si emballé que j'ai dû l'acheter une bonne douzaine de fois... je l'offrais autour de moi à chaque fois que je devais faire un cadeau. Puis ce fut « une brève histoire du temps » de Stephen Hawking qui me fascina, puis à leur suite toute une série de livres et fascicules que je glanais de ci de là, j'ai récemment racheté « Introduction à l'astronomie » édité par la SAF, de M. Dumont et G. Oudenot, car mon exemplaire de l'époque avait fini par tomber en lambeaux à force d'être feuilleté, le petit fascicule «pour comprendre l'astrophysique » de Pierre Rousseau préfacé par l'Abbé Moreux me fut également d'un grand usage, et dans le même temps que je me confectionnais avec les moyens du bord mon premier instrument rudimentaire. Je rêvais alors sur les catalogues de télescopes édités par la Maison de l’Astronomie, comme autrefois plus jeune sur celui de Manufrance, cette bible des foyers français, mais faute de moyens suffisants, je n'eus d'autre choix que celui d'improviser... Ma monture équatoriale minimaliste m'a donné toute satisfaction, bien que mon outillage sommaire se résumât à un méchant poste à souder et quelques outils à main bien modestes, elle répondait aux exigences de base, ses roues dentées en déclinaison et ascension droite étaient faites de grosses tiges filetées que j'avais cintrées et l’entraînement par manivelle se transmettait par une autre tige filetée tangentielle pressée par des ressorts... pour le suivi en visuel cela était largement suffisant, mais hélas la partie optique était très loin d'égaler cette pourtant maigre performance d'amateur... Constituée d'une simple lentille de 100 x 1000 calée dans un tube en PVC, je ne pouvais pas en attendre des miracles... le moindre doublet à cette époque étant totalement hors de ma portée financière, j'ai fais l'apprentissage douloureux de ce à quoi correspond la fameuse aberration chromatique... si bien qu'il n'est même pas besoin d’incriminer la mise au point grossière par simple emboîtement de tubes supportant un oculaire bon marché, même le meilleur Crayford n'aurait pu tirer meilleur parti de cet ensemble dérisoire. Excepté donc quelques promenades sur la lune, aucun espoir de jamais pouvoir me régaler la rétine sur la moindre nébuleuse ou galaxie, Même la célèbre M31 était plus que décevante dans mon « caléidoscope » de fortune... les maigres résultats obtenus combinés aux maigres moyens dont je disposais m'ont rapidement conduit à abandonner tout espoir de pratique instrumentale qui s'est donc résumée au minimum durant les presque quarante années qui suivirent, j'en fus réduit l'observation à l’œil nu avec le petit complément d'une modeste paire de jumelles 10x50. Lorsque l'Internet est arrivé, la gestion de mon entreprise ne me laissait plus suffisamment de temps libre pour m'adonner à cette activité que je ne pratiquais plus que très épisodiquement et que je n’entretenais plus guère que par le truchement de mes lectures, aussi ma bibliothèque astro constituée au fil des ans est-elle relativement bien fournie, cela va du grand Atlas Universalis « l'Astronomie » à une foultitude de beaux livres très richement illustrés comme le magnifique « Expansion de l'Univers » résumant les premières vingt-cinq années de photographies de Hubble... Il a fallu attendre que je parvienne à la retraite pour enfin avoir et le temps et les moyens de réaliser un vieux rêve. Pendant mes années de somnolence astronomique le marché s'était développé et avait même généré son extension corollaire avec le marché de l'occasion, rendu accessible par l’Internet. Après quelques tâtonnement de débutant, j'ai fini par trouver ce que je désespérais de posséder un jour dans mes rêves les plus audacieux : un instrument de diamètre appréciable et de qualité propre à me faire oublier mes débuts désastreux. Aucun instrument n'est parfait, le meilleur étant celui qui convient à satisfaire son utilisateur, aussi parmi quelques autres appareils plus modestes, suis-je ravi à présent de posséder enfin un LX200 12 « , complété d'accessoires de qualité et d'oculaires à la hauteur de mes espérances, Ethos, Nikon NAV, etc. J'ai toutefois conservé une part de « bricolage » dans cet équipement, puisque j'ai moi même conçu et réalisé avec l’assistance d'un ami possédant un atelier super équipé, le pied de mon appareil principal... Il est super stable et surtout télescopique grâce à un vérin électrique, ce qui permet à ma vielle carcasse de ne pas avoir à supporter les contorsions nécessaire pour accéder à l'oculaire... selon la déclinaison de la cible, il suffit de positionner la monture à la hauteur souhaitée. J'ai aussi réalisé la chèvre de levage entièrement démontable et munie du treuil électrique 12V qui me permet de manipuler facilement tout ce matériel assez lourd pour une mise en place en totale autonomie et sécurité. Les gros diamètres accessibles même aux vieux fainéants, que demander de plus ? Désolé d'avoir été un peu long mais je tenais à mettre en garde les jeunes générations, voilà où çà peut vous conduire quarante ans plus tard de rêver le nez en l'air en allant innocemment pisser sous les étoiles...
  42. 2 points
    Le réglage de piqué/contraste planétaire selon Zeiss (visuel) Personne ne niera que le 100/1680 considéré "TextBook" par W.Rohr n'est pas un objectif dédié planétaire. Mesuré via RGB du capteur photo (pic à 460, 525, 610 d'un capteur typique moderne) Bleu Le point central lumineux sur la 4eme en partant de la gauche est très probablement un focus du violet (420nm) Vert Rouge On voit que le Bleu est concentré mais non piqué, l’œil ne peut de toute façon pas discriminer, il y voit flou même si son point blanc est très haut, la perte de piqué bleu c'est du 1 à 6/10 par rapport au max possible de l’œil à cause de l’accommodation imparfaite. cliquer ->document de H.Gross prof. à Univ. Friedrich Schiller Iena Allemagne Autour de 525nm le capteur photo ramasse autour : la correction optique démarre, l’œil s'en sert en lunaire (pas besoin de discrimination couleur à cette fréquence, juste du flux corrigé pour du contraste N&B) A 610nm (rouge), on en un peu en dessous de la limite de discrimination des teintes par l’œil (cuvette d'Evans-Townes 570-595). <- cliquer On voit que Zeiss fait un effort maximal sur la plage couleur en terme de concentration de la correction couleur et donc le contraste des anneaux est élevé malgré la largeur de plage. Il y a toutefois de l'aberration sphérique visible en rouge (couronne lumineuse de la deuxième image en partant de la gauche). On mettra ça sur le compte de la décroissance lente de la sensibilité du capteur qui capte bien au-delà du rouge perçu en visuel et d'un rebond de sensibilité du photosite R dans le proche UV. (400nm) Les lunettes apochromatique de maintenant ont un vert et bleu mieux corrigé pour le besoin du capteur photo, on est obligé de délaisser un peu le rouge si le f/D se raccourcit. Conclusion : l'optimal n'est pas positionné à 550/555nm comme on le fait pour les Apo "photo", mais bien plus bas près de la raie d/D (588nm) à la fois pour l'aberration sphérique et le regroupement des couleurs (sphérochromatisme dans la plage vert-jaune-orange-rouge) aka ramener les rayons e(546nm) et d(588) au même point focal et privilégier le piqué max pour d(588), c'est à dire annuler l'aberration sphérique vers cette couleur. Tout ça c'est connu assez précisément en 1900, c'est de l'application à la vision humaine.
  43. 2 points
    Très bon achromat, avec l'avantage de l'asphérisation du verre Kurz-flint qui limite le bleu. Elle est probablement équivalente en piqué à 100mm f13 (chromatisme brut sans l'asphérisation de f/2400 contre f/1850 pour du BK7-F2) et meilleure tenue dans le bleu et le violet Il faudrait demander à @CPI-Z qui en a une il me semble. Ça dépend de l'époque mais sur la fin, le verre Kz était encore meilleur et ils (CJZ) avaient poussé le design pour le caler edCF (avec e=d) plutôt que edFC progressif. J'ai pas trouvé de mesure sur la 100mm mais la 80/840 tient très bien le raccourcissement de f/D (voir sur le site de W.Rohr) et sur les AS qu'il a analysé, on voit bien les transitions sur le raffinement du mélange chimique pour faire le KzFN2 -> N-KzFS2 Une vieille 100mm f/16.8 des débuts (objectif cellule bronze) complètement asphérisée http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/600-b084-100-1680-objektiv-vermutlich-zeiss-as Elle est quasi blanche en visuel celle-là, c'est uniquement par la photo qu'on voit ce résidu. (long f/D) Ma Tal 100-R, calée elle très haut est proche de ça en visuel (un point violet au début de l'extra-focale). Le piqué individuel des couleurs est délirant, le prix d'époque aussi je suppose, mais on poussait au mieux de ce qu'on pouvait faire en ce temps là, et le temps de fabrication comptait moins. ---------------- Une 80/840 (parmi un lot de 3) avec la version modernisée du verre Kz http://r2.astro-foren.com/index.php/de/10-beitraege/02-ed-optiken-halb-apos-und-frauenhofer-systeme/590-b071-zeiss-as-80-840-nr-55193 Un petit astig/tilt, j'ai pas trop regardé la mesure mais c'est assez caractéristique de la version modernisée du calage : orange/halo bleu en intra et centre violet /pourtour jaune en extra. La 100-1000 serait un peu plus colorée selon moi mais ne pas oublier l'accentuation énorme due au capteur photo par rapport à la sensibilité de l’œil pour ces teintes.
  44. 2 points
    Très belle prise ... et +1 pour la version de ALAING. ^^
  45. 2 points
    Pas grand chose à se mettre sous la dent à Colmar!
  46. 2 points
  47. 2 points
    Sacrée collection Je pense même que tu dois être le seul Bonne journée, AG
  48. 2 points
    bravo marc et très belle version d'alain ! polo
  49. 2 points
    +1 C'est même une offense au bon goût ; Rappelons à ceux qui ne sont pas au courant que les responsables de la mission n'ont pas cru bon d'équiper la sonde d'une caméra digne de ce nom. Les images sont des traitements de simples "amateurs" ou passionnés. On les remercie mais bon... Pour voir des belles images de Jupiter voir celles des missions Voyager et New Horizons !
  50. 2 points
    Je ne pense pas que cette animation ait été montrée : il s'agit d'un montage avec une séquence d'images prises au moment du contact d'OSIRIS-Rex avec Bennu montrant le nuage de débris soulevé de la surface de l'astéroïde sur le site Nightingale. Une véritable avalanche. Impressionnant ! (© Greenish) Egalement : https://imgur.com/a/Wp8swJD Il est possible, si l'extension de la mission est approuvée, qu'OSIRIS-Rex effectue un survol et même se mette en orbite en 2029 autour d'Apophis juste après que l'astéroïde ait frôlé la Terre en avril de cette même année à 31 900 km de distance. Ca serait en effet intéressant d'observer si le passage à proximité immédiate de la Terre et l'interaction gravitationnelle qui en découle change quelque chose à la surface de l'astéroïde. (99942) Apophis est un géocroiseur de 350 m de diamètre environ, potentiellement très dangereux pour notre planète, mais sans risque à court terme d'après les derniers calculs d'orbite. https://www.space.com/osiris-rex-asteroid-probe-could-visit-apophis-2029