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Affichage du contenu le plus aimé le 30/06/2023 dans toutes les zones

  1. 27 points
    Bonjour je vous présente mes dernières acquisitions Solaire en H-Alpha avec la Lunette de 230mm , la canicule commence à faire son appartion dans le sud de la France et les créneaux de "tirs " sont de plus en plus courts !!! à cause d'une immense platane qui me cache une grande partie Est de mon site d'observation je n'ai en général durant la période d'été qu'une vingtaine de minute de bon vers 10h , après l'échauffement trop important du sol et son rayonnement ne permet plus d'avoir un bon seeing local , va falloir que je trouve une solution pour décaler mon site d'imagerie solaire , mais le set-up commence à être lourd !!! Réfracteur H-Alpha 230mm F/D27 Monture AP1600GTO Filtre H-Alpha Solar Spectrum 0.3A° Basler ACA1920-155 ( 160 fps ) Génika Astro -AS3-IMPPG après 10 ans d'imagerie avec ma vénérable Lunette de 230mm H-Alpha , je vous présente la toute première image réalisée avec le télescope Cassegrain CFF350 F/D20 H-Alpha + ERF-D Triband 312mm + Caméra Apollo M une vidéo du set-up : https://www.facebook.com/jeanpierre.brahic.5/videos/287578456984148 ce n'est pas ma meilleure image , mais vu les conditions de seeing ( 1.5" sec) je suis très satisfait de ce premier galop d'essai avec ce nouveau set-up , on sent qu'il y a du potentiel derrière , mais il faudra un bien meilleur seeing çà été aussi l'occasion de tester ma toute nouvelle caméra pour le solaire à savoir la Player One APOLLO M-Max ( IMX432) et ses pixels de 9 microns !!!! Télescope Cassegrain CFF350mm F/D20 Clearceram Filtre ERF-D Triband 312mm Filtre H-Alpha Solar Spectrum 0.3A° Caméra Player One Apollo M-Max Fire Capture -IMPPG Seeing ( 6/10 ) JP une comparaison intéressante entre l'énorme AR3354 et Carrington , faudrait pas qu'elle nous envoie une énorme CME comme en 1859 , on serait mal je pense !!!!
  2. 9 points
    La météo des derniers 2 mois ne m'a pas encourage à faire des séances photo, même pas pour la supernova de M101. Samedi dernier la lune devait se coucher vers 1h30 et assez tard dans la nuit je me suis mis en route vers mon observatoire. J'ai pris 20 nouvelles luminances sur M20 commencer en 2018 puis j'ai effectuer un nouveau traitement. Ayant plus de matière je pu faire un traitement plus doux. SW254/1200 sur G42 Observatory+ Guidage : diviseur optique + PHD Traitement Pi + Iris+ Photoshop L=36*300s R&B=6*240s bin 2 Voici la nouvelle version cette fois à 80% de la taille d’acquisition (au lieu de 50% en 2018), veuillez clique sur l'image : Sur Telescopius : https://telescopius.com/pictures/view/154340/deep_sky/by-siegfried_m31 J'ai remarque un gros caillou qui ce ballade dans la nouvelle série. Après recherches avec Aladin, il s'agit s'Ophelia de magnitude visuelle 13.1 et magnitude absolu 8.6. Du coup j'ai identifié 3 autres astéroïdes dans l'image pour lequel j'ai que leur magnitude absolue : 2001USZ Mag 15.6 Vinjaivale Mag 14.7 2001 RP4 Mag 13.8 Voici la première image de la séquence avec la légende des astéroïdes : Puis l'animation
  3. 7 points
    Bonjour à tous, nouvelle sur le forum Astrrosurf, je fais de l'astrodessin à l' association REPERES à Rouvroy les Merles dans l'Oise. Je vous présente le soleil en H ALPHA pris avec la LS LUNT 60 mm de l'asso, dans le cadre des JASON à Baron dans l'Oise... en mine de plomb et carbone... J'espère qu'il vous plaira.... à mettre en parallèle des photos prises le même jour par les astrophotographes d'astrosurf ;-) ...Et en 2ème photos celui fait le 25juin avec la Takahashi 106 mm, gentiment prêtée par Thierry LEGAULT....faite sur papier Ingres, avec mine de plomb, carbone, pastel blanc ...et un ingrédient mystère ;-) !
  4. 7 points
    Salut à tous, Voici un champ centré sur NGC 4414 qui est une galaxie spirale floculante située à environ 62 millions d'années-lumière dans la Chevelure de Berenice. Bien que NGC 4414 soit membre du groupe Coma I, elle est néanmoins une galaxie isolée, sans signes d'interactions passées avec d'autres galaxies, et beaucoup moins imagée que d'autres objets de Berenice. Je suis allé en profondeur (23h30 de poses) dans ce champ très riche pour révéler le maximum de l'environnement de cette belle galaxie ainsi que son halo. En bas au centre, la spirale IC 3330, dans le coin en haut à droite la spirale vue par la tranche NGC 4359, et de nombreuses galaxies PGC et lointains amas partout dans le champ sont notamment remarquables. Acquisitions du 10 au 29 mai 2023 à Amiens avec : TOA 130 sur EQ6-r ZWO 2600mm & filtres LRVB Antlia L : 570 x 120s RVB : 46/45/45 x 120s Traitement Pixinsight & Photoshop la full sur Astrobin pour ceux qui souhaiteraient s'y ballader en zoom : https://www.astrobin.com/full/ve1itu/0/?mod=&real= Bon ciel à tous, Mathieu
  5. 7 points
    Salut à tous, Très bon seeing ce 29 juin avec le passage du nuage de poussières issues des incendies du Canada au dessus de nos têtes. La transmission de l'atmosphère a chuté d'environ 10-15%, et l'amélioration de la qualité des images qui en résulte est très marqué. Pour ne rien gâté, il y avait un petit flare visible en Ha : Comme il me faut 20 min pour changer de configuration, j'ai beaucoup hésité ensuite à passer en lumière visible. Finalement, j'ai bien fait de tenter le coup. Ici, une image issue d'un film de 22 s où le seeing a été constaamment meilleure que 0.63 arsec. Ce n'est pas tous les jours comme ça. Dommage que je n'avais pas le 300 mm dehors. A noter sur cette image des zones où la granulation est déformée. Ce n'est pas un effet de la turbulence atmosphérique. C'est bien un phénomène solaire. Si on compare avec l'image en Ha, on constate qu'il s'agit des zones correspondant aux "plages" (ces zones apparaissent brillantes en Ca K). A+
  6. 7 points
    Avec le dernier parcours de 45 m réussi le 27 juin (avec l’ascension de la crête), c’est d’abord un grand soulagement qui domine dans l’équipe du rover : Par Catherine O'Connell-Cooper, géologue planétaire : "Nous avons réussi ! Nous jetons un coup d'œil par-dessus le bord de la crête que nous essayons de gravir depuis quelques semaines maintenant. La vue qui s'offre à nous est spectaculaire, mais cela vaut la peine de s'arrêter une minute pour regarder en arrière dans le canyon. Au centre de l'image, on aperçoit faiblement les traces laissées par le rover au fur et à mesure de notre lente ascension. Beaucoup de glissades et de dérapages, des trajets qui s'arrêtent trop tôt ou qui se terminent sur des bases précaires, mais nous y sommes finalement parvenus !" FIN DE CITATION Hier 29 juin (sol 3873) dans l’après-midi était prévu un trajet relativement court, environ 15 mètres plus loin sur la crête. L’objectif est de terminer l’ascension pour retrouver un terrain plat, un prérequis nécessaire pour imager les roues et surveiller leur usure avec une combinaison d’images MastCam et MAHLI (un examen devant être réalisé environ tous les 1000 m parcourus). À suivre donc... PANO NAVCAM – 27 et 28 JUIN 2023 (SOLS 3871 et 3872) – Jan van Driel : Magnifique, comme d'hab'..
  7. 6 points
    Bonsoir, Ce soir, je vous propose une image d'un vénérable amas globulaire situé à 25 000 AL et observable dans la constellation du Serpent : M5. Il a plus de deux fois l'âge de notre système solaire, puisqu'il se serait formé il y a 12 à 13 milliards d'années. Avec la Lune en PQ, c'était parti pour une dernière nuit de cette lunaison de juin plein d'enthousiasme pour les 3h de nuit noire que laissait Sélène en seconde partie de nuit et, comme il fallait aussi s'occuper en attendant qu'elle se couche, j'en ai donc profité pour tirer le portrait de M5 malgré le fort clair de Lune, la gêne restant limitée sur ce type d'objets La nuit se s'est pas finie comme je le souhaitais puisqu'une fois la Lune couchée, le ciel était devenu tellement laiteux qu'on ne voyait plus d'étoiles à l'oeil nu dans le Sco ou Sgr (entrées maritime et/ou fumées arrivant du Canada ?) En revanche, le ciel est resté bien exploitable en première partie de nuit et la nuit était assez stable, ce qui est un minimum pour imager ce type d'objet. Voici donc le résultat, sur un crop de 20' de diamètre : et le champ complet, dans lequel on ne trouve pas grand chose d'autres d'intéressant : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Haut Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 26 au 27 juin 2023, de 20h51 à 23h20 utc 220 poses de 30s à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 50 min Traitement Siril-1.2.0-rc1 Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif de 1, 25"/pixel L'étoile brillante en-dessous est 5 Ser. Bonne soirée à tous.
  8. 6 points
    Bonsoir à toutes et tous, deux trop rares et courtes nuits exploitables, les 16 et 25 juin dernier m'ont permis de photographier les environs de l'étoile WR134 dans le cygne. FULL ICI Les temps de poses et cumuls sont bien trop courts et permettent seulement de révéler un dauphin bleu sautant au dessus de WR134 (m'enfin c'est déjà sympa). Caméra ASI2600MM au cul du RC250 à F5.4 sur la Linear, guidée en IR à l'OAG. NINA aux commandes RVB en 30x10s OIII en 40x120s Ha en 30x60s Expo totale: 2h05 traitement RVB pour les étoiles et HOO pour les nébuleuses avec SIRIL, nXt, PS. Avec l'image DSS pour repérer laquelle répond au doux nom de WR134: Quelques extraits de Wikipedia traduits en français à propos de WR134 et des étoiles de Wolf-Rayet: WR 134 est une étoile variable de type Wolf-Rayet, située à environ 6 000 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne, entourée d'une faible nébuleuse en forme de bulle soufflée par le rayonnement intense et le vent rapide de l'étoile. Elle fait cinq fois la taille du soleil, mais en raison d'une température supérieure à 63 000 K, elle 400 000 fois plus lumineuse que le Soleil. Les étoiles de Wolf-Rayet, WR en abrégé, forment un groupe d'étoiles rares et hétérogènes avec un spectre inhabituel, montrant de larges lignes d'émission proéminentes d'hélium ionisé et d'azote ou de carbone hautement ionisé. Le spectre indique un fort enrichissement de la surface en éléments lourds, une absence d'hydrogène et de forts vents stellaires. Les températures de surface des étoiles de WR s'étendent de 20 000°K à environ 210 000°K, plus chaud que la plupart des étoiles. Les étoiles de WR classiques sont des étoiles massives et évoluées qui ont complètement perdu leur couche externe d'hydrogène et fusionnent de l'hélium et des éléments plus lourds dans leur noyau. Un sous-groupe d'étoiles de WR, jeunes et hypermassives, continue la fusion d'hydrogène dans leur noyau tandis que l'azote et l'hélium sont exposés en surface. Bon ciel à toutes et tous !
  9. 6 points
    Bonjour Un plan lunaire fait avec ICEpano ou Image Composite Editor. J'ai utilisé 2 images prises le 28 de ce mois . Au foyer du C14 et avec la caméra zwo asi 290mm. J'ai récupéreé un avi à la poubelle pour faire cette image!!! Attention avant de balancer les avis ou tifs à la poubelle!!
  10. 6 points
    Ciel dégagé hier soir, la lune était bien basse en debut de nuit et une turbule assez faible. J'observe comme d'hab et ensuite sors la caméra.....C14, asi 290mm au foyer. Les avis ne me donnent guére d'images à stackker, 350 environ sur 5000! A cette saison on ne va pas faire des miracles! J'ai passé une bonne soirée et c'est bien le principal.
  11. 6 points
    A la suite d'une large dérive sur le fil "Comparaison" posté par CPI-Z, l'ensemble du fil de discussion a été purement et simplement supprimé par l'équipe de modération. Ce type d'action de suppression pure et simple d'un post est rare, mais parfois nécessaire quand le nombre de messages hors-sujet ou ne respectant pas la charte d'Astrosurf est trop important. L'équipe de modération
  12. 5 points
    Dobson Factory Mirrosphère 508/1920 Champ Nord des Nuits Astronomiques de Touraine à Tauxigny (Indre et Loire) 6 dessins : 10453 à 10458. Je commence les observations à 23h45 après 2h30 de sieste, centrant mon programme de la nuit sur des objets faits ces dernières nuits au Strock 254 et présentant un potentiel supérieur au Dobson 508. Et ce fut le cas! D'abord des galaxies de la Vierge. Yves Piette a vu la gestation du dessin de NGC5020. Observation 10453 : NGC5020. A 201x, la galaxie montre son centre assez faible un peu flou, et son halo faible, ainsi que des spires vues VI3 (50% du temps en vision indirecte). Il y a de l'animation chez mes voisins de Magnitude 78 au sud, leur Dobson 600 attire les foules. Observation 10454 : NGC5058. Elle est faible et diffuse à 201x, accompagnée de PGC214098 vue VI2 (75% du temps en vision indirecte) et condensée. Frédéric Burgeot arrivé cet après-midi est trop fatigué et part dormir vers 1h, il pourra heureusement se rattraper les nuits suivantes. J'ai montré à Yves, qui vient de repasser, M99 et ses spires, la chaîne de Markarian, M88. Observation 10455 : NGC5129/32. NGC5129 est assez faible, NGC5132 moins facile est considérablement faible, et à 201x et 276x, 2 galaxies PGC les escortent, PGC46850 vue VI4 à 5, et PGC46859 très très faible à VI1. J'entends que les voisins à l'ouest remballent à 1h40. Je pointe une galaxie de la Grande Ourse assez détaillée bien que le ciel soit assez diffusant, les horizons absorbés, bref ce n'est pas le meilleur ciel que j'ai eu ici. Observation 10456 : NGC3079. Je vois cette galaxie allongée et bleuâtre à 85x. Elle est assez faible à 201x, et va dans le halo de Tours renforcé par la diffusion, ce qui diminue son contraste. A 276x, malgré ces conditions loin d'être optimales, je note des nodosités et un décrochement. Après un goûter et un peu de repos suite à un coup de fatigue à 2h30, je passe à l'observation de la comète ATLAS C/2023 E1 dans le Dragon. Observation 10457 : comète ATLAS C/2023 E1. Après plusieurs essais de grossissement, 138x est optimal pour la faire ressortir, car elle est faible, très diffuse et par conséquent pas contrastée. J'ai le nez coulant, il ferait donc frais? J'entends encore du monde au télescope 600 de Magnitude 78, puis des grenouilles par delà l'autre terrain (celui de la clairière avec l'observatoire). Un train de satellites Starlink récemment lancé est signalé par des voisins et passe à 3h14 dans le nord du ciel, quelle saleté! Je termine par des galaxies Hickson dans le Bouvier jusque dans l'aube à 4h15. Observation 10458 : Hickson 69. Ce groupe est assez fourni à 201x et 276x : IC4343 faible à très faible, PGC1725766 VI3, IC4345 considérablement faible à faible, IC4343 très faible, UGC8842 vue VI1 à 2, PGC49507 faible à très faible. Il fait trop jour ensuite. L'humidité s'est déposée sur les affaires. Je suis éreinté, tous ont remballé autour.
  13. 5 points
    bonjour mes amis c est surement les derniers jours accessibles a la photo lunaire et j en profite!! ci joint 3 varianres de clavius et une copernic conditions tres defavorables mais c est pas grave!doctelescope 460 f 4.2 asi 290 mm filtre ir 742 barlow 2.7
  14. 5 points
    Salut la compagnie! Hier soir nouvelle balade lunaire ..... urgh dieu que ça turbulait, j'ai commencé par du filtre R...et je suis vite passé en Filtre IR. En plus du fait du balcon du dessus j'ai shooté entre 20 et 27 degrés. Pas top. Plato: Les Apenins La region INA sous les Apenins Copernic Clavius et ses copains Le mur Droit Et une petite dernière pour la route Puis je me suis dit que j'allais faire une mosaïque, mais ayant la flemme de me taper 70 panneaux avec la 462mm, j'ai mis la 294mc pro Voici donc la mosaïque d'hier en 7 panneaux. Voila! Bon ciel à tous
  15. 5 points
    Bonsoir, Le rover chinois Zhurong n'a pas détecté de champs magnétique rémanent lors de ses déplacements dans Utopia Basin. Pourtant, le lander américain Insight, posé précédemment, à 2000 km de là, en avait enregistré un particulièrement puissant. Un article de Morgane Gillard sur FUtura, nous rapporte quelques explications à partir des observations récentes de la mission chinoise : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-mars-rover-zhurong-ne-detecte-t-il-aucun-champ-magnetique-106203/ CARTE DE MARS MONTRANT LA POSITION DE ZHURONG DANS UTOPIA BASIN (A), L'INTENSITÉ DU CHAMP MAGNÉTIQUE TOTAL À 200 KILOMÈTRES D'ALTITUDE (B) ET LA CARTE GÉOLOGIQUE (C) © DU ET AL., 2023, NATURE ASTRONOMY, CC BY 4.0
  16. 5 points
    Problème résolu ! Avec le nouveau driver la caméra monte à 136 fps, conformément aux specs J’imagine que ZWO va poster le nouveau driver sur son site rapidement.
  17. 4 points
    Salut à tous le 24 juin un petit créneau météo se présente en savoie, à l'heure du diner pas de supers conditions, mais le seing semble correct. juste que le vent souffle encore en rafales Bon, nettement moins que la veille lorsque la station météo de Chambéry a enregistré des pointes à 126 km/h lors d'un "coup de vent" pas prévu Un seul film correct, ensuite le vent a chuté mais la turbulence est montée en flèche. C'est vraiment une année compliquée monsieur Pic Donc voici Théophile et ses potes: T500/2000 + APM 2,7x filtre IR610 ASI 178 300 images empilées sur 3000 AS3, registax, Gimp J'ai essayé de ne pas surtraiter l'image ..vous me direz ce que vous en pensez !
  18. 4 points
    Les 28 et 29 juin, tôt le matin, j'ai pointé le Sol'Ex vers le Soleil et la zone active du moment (AR 3354): image du 29 juin: Une animation sur les deux jours (la tache a beaucoup évolué): Le continuum du 29 juin: Vu la météo, c'est rappé pour les prochains jours. Jean-Pierre
  19. 4 points
  20. 4 points
    Faut couper ! Rien ne vaut de se mettre au coin d’un bon petit feu de bois cet hiver pour du traitement halpha. Matthieu, l’explorateur du ciel.
  21. 4 points
    il te faut un boa voir deux, tres efficace a condition d'avoir suffisamment de prise
  22. 3 points
    Bonjour, Bon c'est pas vraiment de l'astro, mais ça se passe dans le ciel, et des techniques d'empilement sont utilisées, du coup, on n'est pas loin ! 😅 J'ai pris ce cliché mercredi soir vers 19h, zone d'Orléans On distingue au centre une zone plus lumineuse et bleutée, et, assez brutalement, le ciel vire au grisâtre/rougeâtre. Ceci est du à la diffraction de la lumière du soleil par des particules fines issues des incendies canadiens. C'est le même phénomène que celui de couronne créé par les gouttelettes d'eau mais les particules étant plus fine, la diffraction est plus "étalée" et donc plus subtile. J'ai simplement augmenté la saturation pour mieux voir la différence de teinte et ajusté les niveaux + correction de vignettage des brutes sous lightroom. Canon 60D, 10mm, f/16 (pour limiter le vignettage), 1/500s, empilement par médiane de 230 poses sur environ 12 minutes, pour réduire le bruit et effacer un peu les nuages qui vont glisser. Une version avec un traitement B-R pour faire disparaitre les voiles nuageux blancs. La variation de luminosité correspond à la variation de teinte. (et oui, mon capteur est dégueu 😇) :
  23. 3 points
    Jeff, Polo, Jules, Christophe , Jean Luc , Siegfried merci pour vos messages à l'avenir c'est toujours la Lunette que je sortirai en priorité ( plus facile à mettre en oeuvre et résultat moins aléatoire ) par contre dès que la prévision de seeing sera au top , je sortirai le CFF
  24. 3 points
    Je suis bien rentré à Royan avec un peu de retard, j'ai eu des gros soucis au port pour sortir du Maroc, du fait qu'on ne m'avait jamais donné de justificatif suite à la prolongation de mon VISA. J'avais fait part de ma surpris, mais on m'avait dit que tout était réglé. Problème prévisible malheureusement... Je n'ai pu partir qu'au bateau de 16h, donc plus de 17h avec le retard, alors que j'étais arrivé à 7h35 pour le bateau de 10h. Heureusement Trasmediteranea a été compréhensif et je n'ai pas eu repayer la traversée. Malgré la période touchée par la neige, le bilan météo est très favorable : Là il y a eu un gros épisode poussiéreux, très inhabituel pour la saison, surtout dans cette ampleur. Heureusement que c'est tombé à la pleine Lune. Arrivée précoce des mauvaises conditions de l'été, heureusement à la pleine Lune, et qui seront chassées ensuite par un long épisode de vent de nord. Les images satellites ont souvent confirmé qu'on était au bon endroit, souvent le dernier endroit dégagé quand les nuages étaient bloqués de l'autre côté des montagnes. Bien qu'exceptionnellement si l'humidité vient du désert l'effet de double barrière peut jouer dans l'autre sens, mais ça reste exceptionnel. Les nuages de nuit sont presque exclusivement des cirrus qui ignorent ce que se passe en-dessous d'eux. La mauvaise transparence est surtout associée aux périodes de chaleur, quand je serai là-bas de mi-novembre à fin avril - début mai, ça ne devrait avoir qu'un impact très minoritaire, presque toujours limité à la fin du séjour. Je vais publier bientôt un guide de tourisme non-astro de la région. Le gîte va connaître quelques améliorations cet été. - Le pare-soleil détruit par la neige va être remplacé par une meilleure structure. - Le pavage extérieur recouvert de peinture rouge qui part en lambeaux va être remplacé par de nouvelles dalles. - Le bricolage qui sert à stocker et chauffer l'eau à la demande va être remplacé par des panneaux solaires et un ballon d'eau chaude, qui ne consommera quasiment pas quand il y aura du soleil, c'est à dire souvent. Cette structure fixe plus volumineuse que le cube devrait aider aussi à mieux protéger le poste d'observation des lumières émises dans la direction de la mosquée. Prochaine arrivée au village prévue le 31 décembre 2023. On se retrouve donc si tout va bien dans 6 mois pour les chroniques du voyage 2024 !
  25. 3 points
    Belle série ! Espérons que le seeing sera parfois coopératif pour exploiter au mieux ce CFF + ERF-D. Merci pour la comparaison avec Carrington, qui n'est cependant pas le pire événement. Une chercheuse de de l'université de Nagoya, Fusa Miyake, a révélé en 2012 l'existence de l'événement de 775, beaucoup plus violent. Et il y a régulièrement des événements de ce type, des super éruptions appelées "événements Miyake". Jean-Pierre
  26. 3 points
    Bon, j' ai contacté l'équipe en question pour évoquer le problème. Du coup ils ont élaboré une petite vidéo bien adaptée à votre niveau "frenchy râleur". Donc voici l'interprétation du fond d'ondes stochastique par l'équipe de NANOGrav (mettez le son) :
  27. 3 points
    Quel rythme, quel volume de science, que nous apporte JWST ! Il est rare de voir les grandes promesses être tenues (pas seulement dans les projets scientifiques), et c'est un plaisir de voir l’avalanche de pistes, découvertes, théories, et autres étrangetés qui arrivent depuis cet espèce de cerf-volant doré !
  28. 3 points
    Et bien ça n'avait aucun rapport avec les OG, mais c'est pas mal non plus : https://icecube.wisc.edu/news/press-releases/2023/06/our-galaxy-seen-through-a-new-lens-neutrinos-detected-by-icecube/ Notre galaxie vue à travers une nouvelle lentille : les neutrinos détectés par IceCube Notre galaxie de la Voie lactée est une caractéristique impressionnante du ciel nocturne, visible à l’œil nu comme une bande d’étoiles brumeuses d’horizon à horizon. Maintenant, pour la première fois, l’observatoire de neutrinos IceCube a produit une image de la Voie lactée en utilisant des neutrinos, de minuscules messagers astronomiques fantomatiques. Dans un article qui sera publié demain, le 30 juin, dans la revue Science, la collaboration IceCube, un groupe international de plus de 350 scientifiques, présente des preuves de l’émission de neutrinos de haute énergie de la Voie lactée.
  29. 3 points
    merci a tous cette après midi sur le ha mais bon c'est pas terrible c'était voilé jean marc
  30. 3 points
    La concurrence avec Xavier, c'est bientôt... Comme d'habitude, les dessins sont faits au 300 mm (sauf exception avec le XW 7 mm), et le nord est toujours en haut. Mercredi 12 avril La météo semble indiquer la possibilité de courtes éclaircies en soirée, alors je me tiens prêt. 21h50 : le ciel est presque entièrement dégagé, yes ! Je sors le télescope, et sans attendre l'extinction des lampadaires dans quelques minutes, je sors ma liste. Donc, au programme, le Petit Lion : NGC 3158 (11,9), NGC 3254 (11,7), NGC 3396 (12,0) et NGC 3430 (11,6). Zut, on dirait que le ciel se couvre. Ce ne sont pas des nuages qui se déplacent, c'est le ciel lui même qui se couvre : la vapeur d'eau est en train de se condenser en nuages, sauf côté est. Et là, je dois prendre une décision. Tout ce qui suit va se faire en deux secondes. − Pointer NGC 3158 ? Le temps de pointer, le ciel sera entièrement couvert à la vitesse où ça évolue. − Pointer une des galaxies vues au 200 mm et pas au 300 mm ? Avantage : il y en a dans la Grande Ourse, côté est. Mais le temps d'en pointer une, les nuages seront formés. − M51 ! Je sais la pointer par cœur, c'est le seul objet que j'ai une chance de voir, et elle est du côté où le ciel n'est pas complètement couvert. Donc, deux secondes plus tard, je me décide pour M51. J'avais mis le XW 20 mm, mais je préfère observer M51 à moyen grossissement. Tant pis, pas le temps de changer d'oculaire ! Bref, une dizaine de secondes plus tard j'ai M51 sur la croix du chercheur. Je regarde le ciel : argh, il ne reste plus que la moitié de la Grande Ourse encore dégagée. Je regarde dans l'oculaire : oh ! M51 montre toute sa structure spirale. Je me concentre rapidement sur les deux bas opposés pour voir comment ils s'enroulent, mais on ne voit plus rien. C'est fini. Je crois que j'ai battu le record de l'observation la plus courte : trente secondes à tout casser. N'empêche, ça compte comme observation ! Et puis, maintenant que l'été arrive, je me rends compte que ça a été ma seule observation de M51 cette année. J'ai eu raison de speeder. Samedi 15 avril Encore une soirée où la météo prévoit que le beau temps ne durera pas. Mais j'ai un programme à remplir : NGC 3158 (11,9), NGC 3254 (11,7), NGC 3396 (12,0) et NGC 3430 (11,6). Donc je commence par NGC 3158. Je m'attends à une petite tache floue plutôt faible, vue la magnitude. En fait elle est plutôt facile. On voit le bulbe et elle est très légèrement allongée.Tiens, il y a une faible galaxie à droite (direction sud). Du coup je commence un dessin. Ah non, elles sont deux à droite (mais la deuxième, j'ai du mal à la situer, je l'ai vue à deux endroits différents). Et une autre à gauche. Ça alors, quatre galaxies dans le champ ! En fait j'aurais pu m'en douter car Uranometria les dessine toutes. Sauf qu'il est trop imprécis pour les situer. Ah non, il y en a plus que ça sur l'atlas ! Je regarde mieux : en fait elles sont trois à droite, c'est pour ça que la deuxième, je l'avais vue à deux endroits différents. Donc cinq galaxies, wahou ! Bon, je vais chercher le Night Sky Observer's Guide. Il y a un dessin, avec onze galaxies ! Dont 7 NGC. En faisant attention j'en vois une de plus, mais pas les autres. J'ai vu : NGC 3158 (de loin la plus brillante), au nord NGC 3152 et 3160 (la plus faible), et au sud NGC 3163 (plus faible que 3158 mais moins que les autres), NGC 3161 et NGC 3159. Pas de NGC 3150. Les deux plus faibles sont celles côté nord : NGC 3152 a la magnitude 14,2 et NGC 3160 la magnitude 14,1. Mais la première est un peu moins difficile. NGC 3150 est à magnitude 14,6 : c'était effectivement trop faible. Bref, voici le dessin (où les contrastes sont exagérés pour que toutes les galaxies apparaîssent sans nécessiter la vision décalée...) : Je ne sais pas si ce groupe est catalogué dans le Hickson, mais bien entendu j'ai une pensée pour Xavier qui en a vu d'autres, et des plus faibles ! Et maintenant, NGC 3430, la plus « brillante » du programme (V = 11,6). Je chemine à l'aide de l'atlas, et selon lui il y aurait deux galaxies à côté. Bah, c'est classique : les galaxies les plus faibles étant les plus nombreuses, ce sont sans doute des galaxies de magnitude 15. Hé non ! Je vois bien NGC 3430, bien sûr (allongée, avec un bulbe et de faibles extensions en VI), mais juste à côté, à peine plus faible, NGC 3424 (de même longueur, mais bien plus allongée). On dirait M81-M82 (en beaucoup plus petit). Du coup je fais un dessin du couple ! Une fois le dessin terminé, je me déplace un peu à l'ouest et découvre la troisième : NGC 3413, un peu plus faible, sensiblement plus petite que les deux autres. Toutes trois sont visibles dans le même champ, j'aurais dû la chercher avant de faire le dessin... Ces trois galaxies ont des magnitudes de 11,6 - 12,4 - 12,1 : c'est un beau trio, même si elles ne sont pas si serrées. Le dessin : (La troisième galaxie est juste à droite du champ.) Galaxie suivante : NGC 3396. L'atlas en montre deux. Encore ? Effectivement, c'est un couple : il y a NGC 3396 (magnitude 12,0) et NGC 3395 (magnitude 12,1). Voilà l'inconvénient de définir des magnitudes limites arbitraires, juste pour avoir un chiffre rond... J'adore ce couple ! Ces deux galaxies sont parfaitement identiques : même magnitude (0,1 d'écart, c'est zéro), même taille, même éclat, même allongement, même bulbe avec un noyau dedans... seule l'orientation change : elles sont presque perpendiculaires et se touchent presque. Elle ressemblent aux Siamoises (dans l'amas Virgo), mais sont nettement plus faibles et font partie du Petit Lion. Du coup je les appelle les Petites Siamoises. Quelle bonne surprise ! Et bien sûr j'ai un dessin : (L'angle entre les galaxies était un poil plus petit, presque un angle droit.) Et je termine avec NGC 3254. Alors, qu'est-ce que je vais voir, cette fois ? Un trio ? Un quintette ? Un amas de galaxies ? Perdu : une seule galaxie, isolée, sans compagne. Mais jolie comme tout ! C'est une galaxie très allongée, pas autant que NGC 4565 mais quand même beaucoup plus longue que large. Mais elle est faible. En vision directe, elle est déjà pas mal allongée, mais c'est la vision décalée qui montre toute son extension. J'aime bien les galaxies allongées. Celle-ci n'est pas la plus allongée, mais c'est la plus étendue (en longueur) de la soirée. Du coup je l'ai dessinée : Quatre galaxies au programme, mais douze galaxie observées. Le Petit Lion cache de belles surprises (et dire que je les ai pointées seulement à la fin, après avoir pointé toutes les autres galaxies moins intéressantes...) ! Programme terminé, d'ailleurs le ciel s'est couvert juste après (pas le temps de commencer les galaxies vues au 200 mais pas au 300). Voilà une soirée qui aurait dû être quelconque mais qui m'a bien plu. C'est pour ce genre de petit plaisir que l'observation visuelle est faite pour moi !
  31. 2 points
    Bonsoir à tous, Une petite image du Cocon glanée avant le retour des nuages...ça rentre plus dans la case test du l ultimate.Il faisait pas loin de 20dg durant la nuit j'ai laissé la cam à -10 j'aurais peut être du pousser un peu plus le refroidissement car j'ai un peu de bruit et un résidu d'amp glow. Bon ça casse pas 3 pâtes à un canard je préfère ma version de 2019 au 1200d Astrodon +cls. Setup: SKywatcher 200/1000+correcteur,Eq6,Zwo 294 mcpro+filtre L ultimate,guidage 224mc.Traitement Pixinsight. Ic5146 85x180": Et la version 2019 au canon1200d Astrodon+filtre CLS 110x120" à 800 isos: Bon ciel!
  32. 2 points
    Salut à tous, J'ouvre un sujet pour rendre compte sur le forum des résultats que j'obtiens depuis deux ans grâce à un gros travail qui consiste à parvenir à mesurer les couleurs de Jupiter, et à quantifier leur évolution. L'idée m'est venue suite à une suggestion du Directeur de la section Jupiter de la BAA, John Rogers, lors du Workshop JUNO à Londres en 2018, où il avait fait plusieurs propositions d'étude de la planète, dont une qui consistait à savoir comment on pouvait suivre ses couleurs... Autant dire que ça a fait tilt chez moi ! Si le sujet est très simple, les moyens de parvenir à ce suivi le sont beaucoup moins, et j'ai en gros passé les années suivantes à apprendre et mettre en oeuvre des techniques scientifiques. C'est seulement l'an passé que j'ai commencé à obtenir mes premiers résultats (mais il faut dire que les années précédentes Jupiter était bien trop basse). Je vais rester synthétique et montrer seulement les résultats les plus significatifs parce que sinon ça serait trop long de tout décrire mais je mettrai quelques liens vers des explications plus longues. [edition] Voilà deux images en couleur complètement traitées de chacune des deux années, illustrant les changements, mais le truc c'est de parvenir à les mesurer La technique de base : la photométrie et l'albedo Si les changements de couleur de Jupiter se voient assez facilement sur les images ou à l'oculaire, les mesurer demande de dépasser les appréciations subjectives et pour cela, je me suis servi du concept de l'albedo, qui est une quantification plus objective de la luminosité des corps planétaire. En gros, l'albedo mesure, sur une échelle de 0 à 1, la capacité d'un corps du système solaire à réfléchir la lumière du Soleil. Pour obtenir l'albedo de Jupiter, il faut d'abord calculer sa magnitude, dans toutes les bandes de lumière voulues. La technique qui permet de calculer cela c'est la photométrie stellaire (j'utilise la méthode AAVSO), mais j'ai également développé une autre méthode qui consiste à calculer la magnitude de Jupiter à partir de celle de certains des satellites galiléens. Elle donne des résultats intéressants, même si ça demandera encore de la pratique (et la technique stellaire est de toute façon préférable). Je passe les détails du calcul, mais voilà un type de graphique qui donne les valeurs trouvées pour 2022. Le spectre en fond est celui calculé par Erik Karkoschka en 1995. Les valeurs trouvées sont très conformes avec les références historiques. Résultats 1: les scans nord-sud Une fois qu'on a ces valeurs, on peut les exploiter de différentes façons. Une première consiste à relever la luminosité du disque d'un pôle à l'autre. J'ai complètement détourné un logiciel de spectroscopie pour ça ah ah . Je pars d'une image cartographiée que je "calibre" de 0 à 180 ce qui me permet ensuite d'obtenir un profil avec une échelle régulière en latitude... (tout le travail est fait sur des images non traitées: c'est seulement là qu'on a le profil réel de luminosité des nuages). Voilà par exemple le profil du système de bandes joviennes en lumière bleue pour 2022, comparée à 2021. On voit très bien, par exemple, le gain en luminosité de la zone équatoriale (lat +6°, -7°), qui est passée d'orange à jaune pâle: En rouge, les variations sont beaucoup plus faibles. C'est logique, les couleurs de Jupiter varient bien plus dans les courtes longueur d'onde. On peut aussi jouer avec les calculs sur des images réelles pour faire des fausses couleurs intéressantes. J'ai trouvé qu'en enlevant le profil de l'année N-1 à celui de l'année N, on obtenait un double code sympa, qui donne à la fois le changement de luminosité et la direction de couleur du changement (+rouge ou + bleu). Le graphique montre aussi un développement des scans, ici un index rouge moins bleu qui est une autre façon de mesurer la variation de couleur d'une année sur l'autre. On peut faire ça en méthane aussi. Je détecte une baisse de luminosité de la zone équatoriale, certainement en lien avec son changement de couleur (cf le commentaire sur la GTR plus bas) Résultats 2 : spectres photométriques de régions individuelles Les scans ne sont pas adaptés à tout type de détail. Pour mesurer par exemple objectivement le changement de couleur de la Grande tache rouge, c'est moins bien. Pour cela, j'utilise les outils photométrique du logiciel IRIS: En gros je fais un ratio entre l'intensité lumineuse du détail et celui du disque en entier, avec l'intensité du détail ramenée à celle qu'il aurait s'il présentait la même surface que le globe. Multipliée par l'albedo de la planète, ça donne l'albedo du détail (c'est comme ça aussi que je calibre les scans). La GTR a pas mal changé de couleur ces dernières années. Elle était vraiment très rouge de 2015 à 2020, puis d'un seul coup en 2021, elle l'est devenue beaucoup moins. En 2022, la teinte est devenue plus intense, mais pas autant qu'avant 2021. La mesure de l'albedo permet de l'objectiver : L'augmentation de l'intensité de la couleur se traduit par une chute de l'albedo en U, B et V, mais pas en R et I. C'est pour cela que la tache est "plus rouge". A noter qu'on détecte a contrario une augmentation de son albedo dans les bandes méthane (890 et 1000). Les scientifiques ont déjà relevé une corrélation entre la couleur intense de la tache, son faible albedo en UV et une augmentation en CH4, ce qui révèle probablement une augmentation de l'altitude des nuages de la tache, ce qui accroît son exposition à la lumière solaire, un chromophore absorbe les UV et s'assombrit, ce qui provoque le changement de couleur. Voilà ce que ça donne pour la zone équatoriale par exemple. Je détecte même un possible changement durant le cours de l'apparition; qui semble cohérent à la lumière des premières images 2023 où la zone semble être devenue presque blanche. Attention: je suppose que vous vous demandez comment il est possible que l'albedo du détail soit supérieur à celui de la planète (spectre): c'est parce que l'albédo du globe entier dit géométrique prend la luminosité apparente du globe sans correction du gradient de luminosité terminateur-centre. L'albédo global est donc une moyenne ; là je calcule l'albedo des détails au méridien central, là où leur luminosité apparente est maximale. Les détails les plus brillants, en V et R, peuvent approcher une valeur de 100% (ou 1). On ne s'en rend pas bien compte, mais en fait le gradient de lumière est très important... voici une coupe rapide dans IRIS en longitude dans une zone homogène: Autre exemple, ici la NTB, qui est passé au stade "disparue" depuis l'an passé. En fait elle se couvre de nuages plus brillants. Et puis juste pour le plaisir des yeux voilà une planche d'images psf 2022 avec la TR Voilà, j'ai hâte de rajouter une troisième tranche avec les données 2023 Quelques liens supplémentaires avec plus d'explications et de résultats (sur Alpo japon, en anglais) 2022 volet 1 2022 volet 2 2022 volet 3 2021 volet 1 2021 volet 2 2021 volet 3
  33. 2 points
    bravo ! Iris est ton ami , avec la fonction " erase" : polo
  34. 2 points
    Bonjour, Je vous propose ce dimanche une image de la comète C/2023 A3 (Tsuchinshan-ATLAS) encore discrète mais bien entourée en cette nuit du 16 au 17 juin 2023 : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Haut Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 16 au 17 juin 2023, de 22h02 à 23h30 utc 70 poses de 60s à -10°C, Temps d'intégration de 01 h 10 min Traitement Siril-1.2.0-rc1 Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à : 2"/pixel Je suis très content de cette image : ( I ) déjà car il s'agit d'un cadeau bonus de Dame Nature, la nuit en question était annoncée totalement voilée au départ et finalement j'ai pu en grande partie l'exploiter, même si quelques voiles sont venus jouer les trouble-fête par moment et notamment durant cette séquence (j'avais d'ailleurs un gradient résiduel de fdc un peu pénible à gérer que j'ai essayé d'éliminer au mieux...). ( II ) C'est aussi bien sûr pour les galaxies du champ imagées au passage : * Sur le haut de l'image, on trouve donc le groupe de galaxies en interaction Arp 286 composé de NGC 5566, NGC 5569 et NGC 5560 : avec un petit pont de matière entre NGC 5560 et NGC 5566 * Sur le bas, il y a 3 autres galaxies intéressantes : NGC 5577, NGC 5576 et NGC 5574 : ( III ) et enfin, parce que j'ai eu l'agréable surprise, au compositage, de voir que cette comète prometteuse commençait à s'activer un peu On est d'accord, elle n'a encore rien de spectaculaire avec : sa petite chevelure de 15" de diamètre à peine qui lui donne un aspect quasi-stellaire encore et donc un départ de queue d'environ 19" de longeuur vers PA=117° Comme l'avait signalé @compustar sur le post précédent : elle gagne en magnitudes, voici donc la photométrie de ce 16 juin 2023 : m1 = 16.5 ( cercle de 19" ) m2 = 16.8 ( cercle de 6" ) Bon dimanche et bon ciel à tous
  35. 2 points
    Bravo Guy pour ces beaux plans lunaire bien structurés. J'adore le C14 mais pas son prix!
  36. 2 points
    Pour les "bébêtes" et autres "obsédés" :
  37. 2 points
    Problème de calibration d'écran? L'histogramme monte à peine au 3/4... Bien non en fait, surtout sur la Lune. A force de ne vouloir rien surex, on en arrive à l'excès inverse avec un terminateur dont on ne perçoit même pas les limites. C'est dommage. Je me suis amusé à faire développer chez Camara mon quartier (assez proche de ma proposition ici) et à le mettre en perspective avec le livre de Thierry et Serge histoire d'avoir un référence visuelle. Ultra bright? Je ne pense pas. Réaliste, oui. C'est la Lune quoi avec un terminateur tranché et croustillant mais également une belle rotondité. A mon sens la beauté de la photographie c'est d'essayer de se rapprocher de l'émotion visuelle justement. Surtout en planétaire où on a plus facilement des références qu'en ciel profond. Avoir cette impression d'observer par un hublot! Mais comme disais Boris l'animal "Accordons nous sur ce désaccord." Bon weekend, espérons que la météo revienne au beau.
  38. 2 points
    Ah mais oui, et maintenant ça me saute aux yeux ! (Et je n'arrive plus à voir la planète ou la nébuleuse.)
  39. 2 points
    Belles images et belle animation Jean-Pierre et c'est mon dernier mot Bonne journée, AG
  40. 2 points
    Salut Jeff Disons que je vais plus vite à shooter qu'à traiter Alors quand j'ai du temps, je traite celles qui sont en retard, ou qui me donnent du fil à retordre, que je laisse de côté et j'y revient quand j'ai trouvé des astuces pour contourner la difficulté. Merci Alex Il faut peu de focale pour celui là, il n'est pas complet en plus il en manque un bout, j'aurais dû mettre le capteur à 90°. C'est moins spectaculaire qu'une galaxie ou une nébuleuse mais ça rend bien je trouve avec les couleurs des étoiles. Merci Valère Merci Polo Merci Sauveur
  41. 2 points
    je crois que mon frère ne sera pas trop d'accord le Platane lui appartient
  42. 2 points
    Bonjour à tous, pas mal d'activité solaire ce 24 Juin Lunette 228mm Ha F/11.25 moifiée PST +BF-15 + barlow 1.8x/ Basler 120-155 et lunette 80mm F/7 + hélioscope en bande G-430nm 2nm (Altaïr) pour le disque complet en LB. Turbulence liée au mistral et à la forte chaleur...38° au soleil Phil : photoastro.com AR 3341
  43. 2 points
    C'est pas un objet des plus connus car il n'est pas dans nos catalogues courants. Pourtant il mérite le détour et le champ autour aussi. Faut rentrer les coordonnées à la mano: Et en poses super longues, c'est un objet encore plus étonnant. En grand champ on arrive à l'avoir avec le croissant. La couleur des nébuleuses vient entièrement des prises avec les filtres OIII et Ha. Seule la couleur des étoiles vient des prises RGB. Pour les étoiles y'a pas besoin de beaucoup de poses: elle brillent assez bien. En plus, si on les aime fines autant ne pas les faire baver. La luminance des étoiles vient d'une starless sur la couche Ha. Merci à tous d'être passé. Content que ce dauphin bleu vous plaise ! Bon ciel !
  44. 2 points
    https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/nasa-s-webb-identifies-the-earliest-strands-of-the-cosmic-web Webb identifie les premières strctures de la toile cosmique (traduction automatique) Les galaxies ne sont pas dispersées au hasard à travers l’univers. Ils se rassemblent non seulement en amas, mais en vastes structures filamenteuses interconnectées avec de gigantesques vides stériles entre les deux. Cette « toile cosmique » a commencé ténue et est devenue plus distincte au fil du temps à mesure que la gravité rapprochait la matière. Les astronomes utilisant le télescope spatial James Webb de la NASA ont découvert un arrangement filiforme de 10 galaxies qui existait seulement 830 millions d’années après le Big Bang. La structure de 3 millions d’années-lumière est ancrée par un quasar lumineux – une galaxie avec un trou noir supermassif actif en son cœur. L’équipe pense que le filament finira par évoluer en un amas massif de galaxies, un peu comme le célèbre amas de Coma dans l’univers proche « J’ai été surpris par la longueur et l’étroitesse de ce filament », a déclaré Xiaohui Fan, membre de l’équipe de l’Université de l’Arizona à Tucson. « Je m’attendais à trouver quelque chose, mais je ne m’attendais pas à une structure aussi longue et nettement mince. » « C’est l’une des premières structures filamentaires que les gens aient jamais trouvées associées à un quasar lointain », a ajouté Feige Wang de l’Université de l’Arizona à Tucson, chercheur principal de ce programme. Cette découverte provient du projet ASPIRE (A SPectroscopic survey of biased halos In the Reionization Era), dont l’objectif principal est d’étudier les environnements cosmiques des premiers trous noirs. Au total, le programme observera 25 quasars qui existaient au cours du premier milliard d’années après le Big Bang, une époque connue sous le nom d’époque de la réionisation. « Les deux dernières décennies de recherche en cosmologie nous ont permis de bien comprendre comment la toile cosmique se forme et évolue. ASPIRE vise à comprendre comment incorporer l’émergence des premiers trous noirs massifs dans notre histoire actuelle de la formation de la structure cosmique », a expliqué Joseph Hennawi, membre de l’équipe de l’Université de Californie à Santa Barbara. Monstres en croissance Une autre partie de l’étude étudie les propriétés de huit quasars dans le jeune univers. L’équipe a confirmé que leurs trous noirs centraux, qui existaient moins d’un milliard d’années après le Big Bang, ont une masse comprise entre 600 millions et 2 milliards de fois la masse de notre Soleil. Les astronomes continuent de chercher des preuves pour expliquer comment ces trous noirs ont pu devenir si grands si rapidement. « Pour former ces trous noirs supermassifs en si peu de temps, deux critères doivent être satisfaits. Tout d’abord, vous devez commencer à cultiver à partir d’un trou noir massif « graine ». Deuxièmement, même si cette graine commence avec une masse équivalente à mille soleils, elle doit encore accréter un million de fois plus de matière au taux maximum possible pendant toute sa durée de vie », a expliqué Wang. « Ces observations sans précédent fournissent des indices importants sur la façon dont les trous noirs sont assemblés. Nous avons appris que ces trous noirs sont situés dans de jeunes galaxies massives qui fournissent le réservoir de carburant pour leur croissance », a déclaré Jinyi Yang de l’Université de l’Arizona, qui dirige l’étude des trous noirs avec ASPIRE. Webb a également fourni la meilleure preuve à ce jour de la façon dont les premiers trous noirs supermassifs régulent potentiellement la formation des étoiles dans leurs galaxies. Alors que les trous noirs supermassifs accrètent de la matière, ils peuvent également alimenter d’énormes flux de matière. Ces vents peuvent s’étendre bien au-delà du trou noir lui-même, à l’échelle galactique, et peuvent avoir un impact significatif sur la formation des étoiles. Les vents forts des trous noirs peuvent supprimer la formation d’étoiles dans la galaxie hôte. De tels vents ont été observés dans l’univers proche, mais n’ont jamais été directement observés à l’époque de la réionisation », a déclaré Yang. « L’échelle du vent est liée à la structure du quasar. Dans les observations de Webb, nous voyons que de tels vents existaient dans l’univers primordial. Ces résultats ont été publiés dans deux articles dans The Astrophysical Journal Letters le 29 juin. Ce champ de galaxies profondes de la NIRCam (Near-Infrared Camera) de Webb montre un arrangement de 10 galaxies lointaines marquées par huit cercles blancs dans une ligne diagonale en forme de fil. (Deux des cercles contiennent plus d’une galaxie.) Ce filament de 3 millions d’années-lumière est ancré par un quasar très lointain et lumineux – une galaxie avec un trou noir supermassif actif en son cœur. Le quasar, appelé J0305-3150, apparaît au milieu du groupe de trois cercles sur le côté droit de l’image. Sa luminosité surpasse sa galaxie hôte. Les 10 galaxies marquées existaient seulement 830 millions d’années après le Big Bang. L’équipe pense que le filament finira par évoluer en un amas massif de galaxies. Crédits : NASA, ESA, CSA, Feige Wang (Université de l’Arizona) et Joseph DePasquale (STScI)
  45. 2 points
    salut sacré morceau cette tache solaire beaucoup de nuages ce matin juste une troué de quelques minutes mak-180 filtre vert zwo-174 mini focal environ 5 mètres jean-marc
  46. 2 points
    Salut les amis, les conditions étaient malheureusement très difficiles le jour de la fête du soleil. J'ai voulu faire une animation de protus avec 65 sers de 10 secondes enchainés, mais c'est tombé à l'eau, la registration était impossible à faire malgré les outils puissants d'Iris. Je vous propose quand même deux animations de taches avec flares. Je n'ai pas pu corriger l'apparition de franges malgré la bague de tilt que William m'avait filé. Lunette Mailhat sur monture Secrétan ( 160mm, F/D 12,5 ) + Filtre ERF 160mm + BF12 Lunt + ASI462MM avec bague de tilt. Sers de 10 secondes ( option : limit 10s : 1240 images par film ), 50 images par film retenues dans AS3, traitement Astrosurface et Iris. L'image la plus potable d'une protu à la taille de 100% : Puis de 17H44 à 17H54 local, 43 sers enchainés le plus possible sur des taches avec apparemment des flares ( bien plus brillants en visu juste avant les acquisitions ) : - Version sur les taches à la taille de 100% : - Version avec cadre plus grand ( taille 70% ) : - La meilleure image du lot à la taille de 100% :
  47. 2 points
    Très bon seeing ce matin en solaire grâce aux poussières !
  48. 2 points
    Bonjour tout le monde... Le dimanche 25, le Soleil étant au beau fixe, j'ai pu expérimenter ce que j'avais appris la veille aux JASON en assistant aux conférences de Christian Buil et Olivier Aguerre. Après les tests de différentes vitesses de scan et différents diaphragmes sur la raie H alpha, j'ai appliqué mes nouveaux paramètres pour un film sur la raie H du calcium. Le setup: Filtre ND8 URTH Diamètre 95 mm Lunette achromatique SW 80-400 diaphragmée à F8 (50mm) Sol'Ex HR (fente 10µmx4,5mm, Collimateur f80mm, Réseau 2400 traits/mm, Objectif f125mm, Caméra ZWO ASI178MM) Acquisition et conduite de la monture NEQ6 Pro avec SharpCap Pro, Balayage 12x, scan unique Ouest. Caméra ZWO ASI178MM; fenêtre d'intérêt 3096x128; Exposition 4,7ms; Bin1x1; gain 104; 212,4 ips. Traitement des films .ser avec INTI de Valérie Denoux. Colorisation avec Photoshop. L'image clahe obtenue et colorisée: Le continuum: les images suivantes ont été obtenues le 4 juin, vitesse de balayage 8x vers l'Ouest et lunette SW80-400 diaphragmée à F5,55 (Ø 72) L'amélioration est flagrante avec les nouveaux paramètres. Je reprendrai quelques essais à F7, c'est peut être suffisant. RF
  49. 2 points
    Bonsoiiiiiir à tous ! Après 8 mois sans faire une seule image et ce n'est pas faute d'avoir essayé, voici mes premières captures 2023 ! J'ai pu enfin tester ma nouvelle caméra, la 462MM de chez Player One qui est vraiment sensible. J'ai commencé par un filtre RG610 mais ça dansait dans tous les sens, alors je me suis rabattu sur l'IR 642 qui a permis de bien diminuer la trubu tout en gardant une belle finesse. Ça va être le filtre pour les années à venir, c'est encore beaucoup trop bas ! Au moment de la capture la planète était à 24°59, j'ai l'impression que d'année en année la planète ne remonte jamais J'ai très peu traité la planète hormis le fond de ciel, comme la transparence était mauvaise, il y a eu de la diffusion tout autour, j'ai donc resserré les seuils comme me l'a rappelé l'ami JLD, on perd l'habitude quand on arrête un moment l'astrophoto , je reconnais que le FDC est un peu noir mais bon c'est propre maintenant ! Je suis toujours aussi impressionné par AS!3 qui va chercher les détails improbables ! Je pense que le bon résultat est avant tout le résultat d'une excellente collimation, d'ailleurs en début d'année, le cassegrain a eu une mise à jour au niveau des vis de collimation, ça m'a changé la vie. 3heures a essayer de collimater (la veille), impossible d'avoir quelque chose de stable puis il y a eu des trous où j'ai pu m'appliquer. Les renseignements techniques sur Saturne : Location=PARIS Cassegrain SKYVISION 350 MT Camera=Mars-M II Filter=IR642 Date=160623 Start=045710.381, Mid=045910.394, End=050110.408 heure locale. Frames captured=871/5602, FPS =23, ROI=1944x1096, Shutter=42.84ms. Durée=240.027s. Le 642 allie une diminution de la turbu tout en conservant une grande finesse dans les détails. Après j'ai essayé de faire du solaire mais là c'était ignoble, j'ai attendu patiemment pendant 3h30 jusqu'à ce que le tube soit obstrué par le plafond. Une seule image potable, c'était pitoyable au moins 400 GO d'effacé, rien de bon ! Rien à voir avec ce qu'on a pu admirer du côté de chez David Dominé Pour ma part ça manque cruellement de piqué et de détails ! Mes meilleures images en LB datent de de 2017, donc je suis patient pour les prochaines ! Pour comprendre les conditions de cette nuit, cela à commencé par l'IR 610 de chez Baader, j'ai cru sur le coup tout plier mais autant continuer jusqu'à l'aube, voyez la vidéo : Mon attente récompensée, le bon seeing arrive : Voilà pour mes premières images, j'avoue être plus impatient de shooter la lune en Septembre et Octobre, les vrais seuls mois où je peux obtenir de bons résultats. Bon ciel à tous ! William
  50. 2 points
    Tu es modeste Merci William mais c'est vraiment plus compliqué que ça quelques points pour préciser le tableau: 1) Ici on mesure des albedos; cependant, l'albedo n'est pas la couleur, c'est seulement la capacité de la planète à réfléchir la lumière. La couleur, pour une longueur d'onde considérée, c'est la lumière du Soleil multipliée par l'albedo 2) On a déjà du mal à décider si le Soleil est blanc ou pas "pour notre oeil". On le perçoit plutôt jaune, mais si on pouvait le voir dans l'espace (et sans se cramer les yeux), beaucoup soutiennent qu'il serait alors blanc. Du reste, c'est dans le bleu clair que le Soleil émet le plus d'énergie... 3) Du coup si Jupiter a un albedo de 40% dans le bleu, et 50% dans le rouge, la seule conclusion que tu peux en tirer c'est qu'il est "moins blanc" ou "plus jaune" que le Soleil. Un exemple sur la zone tempérée sud de 2021: Cette zone, très lumineuse, est elle: a: blanche ? b: légèrement bleue ? c: légèrement jaune ? d: obiwan kenobi ? C'est mon indice de couleur rouge moins bleu qui peut nous donner une indication: C'est la zone 6 ici. La ligne 2021 est celle en pointillée. En 2021, cette zone avait un indice rouge - bleu presque égal à zéro, autrement dit elle réfléchissait aussi bien la lumière du Soleil en bleu qu'en rouge. A la rigueur c'est juste cet indice qui nous permettrait de déterminer si vraiment une zone se rapproche du blanc... A condition qu'il y en ait une: en 2022, aucune région du globe (si on écarte les très hautes latitudes) ne présente d'indice inférieur à -0.05... Petit conseil pratique donc, de toutes façons, un des seuls repères fiables c'est de faire en sorte que la zone ("claire", donc) la plus lumineuse dans le bleu apparaisse, sur l'image, légèrement jaune, ou juste blanche si vraiment elle crache. De cette façon on est peu près certain que le reste sera correct.