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Affichage du contenu le plus aimé le 03/12/2022 dans toutes les zones

  1. 26 points
    Quand la nuit n'est pas photométrique, nous ne pouvons pas faire de mesures des sources Gaia, à l'Observatoire C2PU. Du coup, on peut pointer le télescope sur d'autres sources en attendant que ça s'améliore... C'est dans ces conditions un peu olé olé que j'ai pris cette discrète nébuleuse, au-delà du méridien, il y a une grosse semaine avec un seeing de 3 arcsec... Donc NGC 7094 dans Pégase, télescope de 1 m Omicron C2PU, Observatoire de la Côte d'Azur. 2 heures de pose en tout, à travers des filtres H alpha, O III et SDSS rp Comme d'hab, c'est l'ami @jeffbax qui a transcendé ces données... Avec mon propre traitement, impossible de récupérer ni la couleur, ni l'IFN... Bravo Jeff ! S
  2. 23 points
    Histoire de publier un peu, voici une petite image test, sans prétention, pour comprendre le comportement de ce nouveau setup en condition difficiles Le Setup: C14HD et son train optique, avec ADC PA MKIII, Televue Powermate x2.5, Filtre UV/IRCut, Cam couleur 4K Zwo ASI485MC Sa Collimation : Elle semble avoir tenue après 2000KM de voyage en auto... cette image étant prise depuis le sud de l'Espagne PSF: Les Conditions : Réalisée à 2H37 du matin, la planète rouge étant alors à une belle altitude de 71° Le ciel, plutôt dégagé, restait turbulent, avec une turbu haute fréquence constante, le JetStream étant bien présent, et une turbulence brouillonne avec un peu de vent par moment histoire de faire trembler généreusement le setup ! => Pas de conditions idéales permettant de la haute définition, ni même de la dérotation, car au final une seule vidéo sortait un peu du lot : L'Image : Cette image est donc Issue d'une unique vidéo plutôt courte de 120s Le traitement se limite à une déconvolution via la PSF ci-dessus (via astrosuface), et un peu de cosmétique (photoshop) Hâte de trouver de bonnes conditions pour voir comment ce setup (et ma pomme) s'en sortent PS: Je n'ai au-cu-ne idée de la bonne colorimétrie à obtenir, si vous avez des billes pour cela (et le reste) je suis preneur ! Fait suite au post EDIT: Post qui suit celui-ci, avec une animation de 3 H de rotation de Mars :
  3. 22 points
    Bonjour à toutes et tous, Avec une image tous les six mois, je n'encombre pas beaucoup le forum ces derniers temps Donc, je me permets une présentation de cette Mars prise depuis la Manche, avec mon fidèle newton 250 et un ciel pour une foi sympa niveau turbu. ça c'est vite dégradé, mais il y avait une vidéo qui sortait du lot. C'était arno, qui vous dit à bientôt Et une version plus lumineuse
  4. 15 points
    Hello Ce soir je sors le tube tout en boitant on vas essayer d'avoir des captures plus recente a vous proposer surtout pour Mars même si il y a un jet a 110 annoncé Ici c'est encore du stock non présenté alors que c'était très bon ce jour-là Les Jupiter au Taka 250 barlow 2x raf adc pierro filtres asi 462 Mc Traitement Asi3 Cs Wj Astrosurface déconvolution Lucy 2022-10-18-1932_4-- 14 --L-Jupiter Taka 250 6355 (2) 2022-10-18-1942_5-- 13 --L-Jupiter Taka 250 6355 2022-10-18-1952_3-- 13 --L-Jupiter Taka 250 6355 2022-10-18-2023_3-- 11 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2038_4-- 9 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2057_4-- 7 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2123_3-- 11 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2138_5-- 9 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2158_7-- 11 --L-Jupiter Taka 250 6353 2022-10-18-2213_0-- 11 --L-Jupiter Taka 250 6342 2022-10-18-2226_6-- 7 --L-Jupiter Taka 250 6342 2022-10-18-2239_6-- 6 --L-Jupiter Taka 250 6342 Les Saturnes au Taka 250 barlow 2x raf adc pierro filtres asi 462 Mc Traitement Asi3 Astrosurface Wj RGB filtres LRGB filtres bonne journée et bon ciel Zoppo
  5. 10 points
    Retour à "la bande de marquage" ! Nouvelle étape retour depuis le détour vers la crête "Gediz Vallis". Le 30 novembre (sol 3667) Curiosity a parcouru ~25 mètres en direction de la bande de marquage et est revenu sur le substrat rocheux à couches rythmiques observé lors des Sols 3648-3649 (voir plus haut). POSITION AU 30 NOVEMBRE (SOL 3667) : HAZCAM AVANT - 30 NOVEMBRE 2022 (SOL 3667) : PANO NAVCAM - 30 NOVEMBRE 2022 (SOL 3667) - Jan van Driel : Somptueux ! Ce substrat rocheux à couches rythmiques traduit une suite (ou séquence) de couches et de faciès semblables traduisant un système cyclique environnemental répétitif au cours du temps. Les différentes couches sont reliées les unes aux autres et ont des significations environnementales. Ces suites de faciès forment une séquence sans discontinuité (la discontinuité traduit généralement un changement environnemental brutal).. MOSA MASTCAM - 10 NOVEMBRE 2022 (SOL 3648) - Kevin Gill : Stratifications rythmiques MASTCAM - 8 NOVEMBRE 2022 (SOL 3646) : Plus près - largeur image 25 cm La première fois que Curiosity a rencontré ces roches, l’analyse n’a pas pu être réalisée car l'une des roues du rover était perchée sur un rocher. Maintenant que le rover est positionné en toute sécurité, les activités scientifiques vont pouvoir se succéder en utilisant une approche "Touch and Go" c’est-à-dire une succession d’analyses avec tous les instruments scientifiques du rover ,au contact ou à distance, pour collecter des images et des données. Le 1er décembre (sol 3669) le rover caractérisera le substratum rocheux à couches rythmiques d’une cible proche à l'aide d'une série d'instruments comprenant l'outil de dépoussiérage (DRT), le spectro APXS, la caméra MAHLI, la ChemCam LIBS (tirs laser), et la Mastcam M34 en mode Multispectral. Des images Mastcam multispectrales sont également prévues pour documenter le sol brillant près du rover et pour examiner les roches brisées par les roues. Les images stéréo Mastcam documenteront les couches rythmiques du substrat rocheux et les structures de la bande de marquage. Pour compléter l’imagerie, ChemCam utilisera son micro-imageur à distance (RMI) pour prendre des images de la crête "Gediz Vallis" au loin afin d'étudier le contact entre le dépôt de "chenaux inversés" et les roches sous-jacentes. Les chenaux d’alluvions inversés sont des dépôts de sédiments se consolidant en un matériau plus résistant que les rives, une longue érosion éolienne finissant par laisser ces alluvions en relief inversé sur le tracé initial du chenal d’écoulement. Lors de l'étape suivante Curiosity devrait parcourir ~15 mètres jusqu'au prochain emplacement. PANO MASTCAM et CHEMCAM/RMI - 13 AU 18 NOVEMBRE 2022 (SOLS 3651à 3665) - Neville Thompson : Panoramique complet de la crête "Gediz Vallis" avec addition images des caméras MastCam et ChemCam/RMI obtenues entre le 13 et 18 novembre PANO MASTCAM - 24 NOVEMBRE 2022 (SOL 3662) - Neville Thompson : PANO MASTCAM - 20 NOVEMBRE 2022 (SOL 3658) - Neville Thompson :
  6. 9 points
    Retour avec Janus SUD, avec sa nouvelle configuration technique qui nous a permis de prendre cette image de M8 (la nébuleuse de la lagune) sans avoir à faire de mosaïque. Que dire sur M8... Tout le monde connait cet objet. C'est nébuleuse diffuse située dans le Sagittaire. Il s'agit d'un nuage interstellaire où naissent de nombreuses étoiles jeunes. Elle comprend également un amas ouvert, NGC 6530. La nébuleuse de la lagune est un immense nuage d'hydrogène et de poussières éclairé par une supergéante bleue, l'étoile 9 du Sagittaire. D'après la NASA, cette étoile massive serait « 2 000 000 fois plus brillante que le Soleil ». La taille de la nébuleuse est d'environ 110 années-lumière et sa distance tourne autour de 5 000 années-lumière de la Terre ce qui lui donne une taille apparente trois fois plus importante que celle de la pleine Lune. La nébuleuse, comme de nombreuses nébuleuses diffuses, contient un bel amas ouvert, NGC 6530, issu de la nébuleuse, d'étoiles jeunes et très chaudes de type O et B âgées de seulement 2 millions d'années. La région du sablier, éclairée par l'étoile Herschel 36, est suspectée d'être le lieu de naissance de nombreuses étoiles. Nous sommes partis sur une base bien classique SHO-SHO. Il est clair que l'OIII au centre de l'image masque une grande partie de l'Hydrogène, et comme bien souvent les couches Ha, SII et OIII sont très différentes. Par contre afin de garder un réalisme à l'image, nous n'avons pas voulu faire la couche L uniquement avec la couche Ha. Par exemple sur cet objet, la couche SII est tres spectaculaire. Coté couleur, notre but est simplement de les régler pour mieux faire ressortir des détails, avoir une vision améliorée des détails. L'esthétisme passe biensur au second plan, c'est l'observation des détails tout en travaillant sur une couche L en SHO qui est notre guide sur cette image. Coté outil de traitement, comme nous sommes sur du SHO, nous sommes allés plus loin que d'habitude. Biensur Prism V11 pour tout le prétraitement. Puis CS6 comme logiciel de base pour le traitement et l'assemblage des couches. Mais nous avons rajouté StarNetV2, et Topaz Sharpen. Le coté technique: Télescope JANUS Sud situé à l'Hacienda des Étoiles au Chili. Temps de pose: Couche Ha en 11h40mn. SII en 8h55mn et OIII en 8h40mn. Poses élémentaires de 5min. Les meilleures images élémentaires présentent un seing de 1.2 sec d'arc, et la moins bonne retenue de 2.2 sec d'arc. L'image finale a un seing d'environ 1.9 sec d'arc. Télescope de type Newton de 520mm de diamètre FD 3.5. Echantillonnage de 0.4 sec d'arc par pixel. Camera ZWO 6200MM-PRO. Filtres LRVB Baader 3.5nm avec la roue à filtres ZWO. Motorisation Directdrive Alcor System. Conception mécanique de l'ensemble du télescope (tube et monture) de Michel Meunier. Fabrication de la monture TELESCOPECAST. Piloté en automatique sous PRISM V11, prétraitement sous PRISM V11 et traitement final sous CS6. Utilisation de StarNetV2 et Topaz Sharpen. Voici l'ensemble de l'image, mais surtout à regarder en pleine trame zoom 1. Il y a beaucoup de pixels: Nouvelle version, avec un traitement via un passage à BlurXTerminator: Bonne astro à tous !! La JANUS Team Michel Meunier et Laurent Bernasconi http://team-janus.astrosurf.com/ https://www.facebook.com/JanusTeamNordSud/
  7. 9 points
    Bonsoir à tous, Je me suis acheté mon setup en octobre, 30 ans après avoir touché mon dernier téléscope. Et j'ai décidé de plonger dans le grand bain directement avec mes premières nébuleuses en SHO. J'ai eu très peu de nuits correctes. Souvent que quelques heures par nuit. J'ai a chaque fois essayé d'apprendre un nouveau truc. Sans doute eu à peine une dizaine d'occasion de sortir le matos et appliquer tout ce que j'ai lu et vu sur le net. Besoin de conseil pour équilibrer les couches S et O qui sont vraiment pauvres comparées à Ha. J'ai l'impression qu'il faut beaucoup plus de temps en S et O pour sortir quelque chose... Ci-dessous Pacman, ma deuxième cible et IC 1396 3eme cible depuis mes débuts. A vous lire. [FRA600 / AZ EQ6 / ASI 533MM pro]
  8. 9 points
    Bonsoir à toutes et à tous J'essaie de rattraper une partie de mon retard en publiant une partie de mes photos de ciel profond de septembre et octobre derniers. Certaines sont encore perfectibles et je compte m'y atteler, mais je crois que ces photos peuvent être soumises à la sagacité du forum Config : lunette APO 130 f/7 ou 76EDPH, caméra ZWO ASI533MC Pro à -10°C, filtre L-Pro, guidage OAG + mini ASI290MM, monture EQ6-R Pro. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro. Traitement : SIRIL (sorti tif 16 bit) puis Lightroom Classic (Jpeg en traitement final). Réduction (légère) d'étoiles avec Starnet++ sur NGC891. Grand amas d'Hercule (M13) Bruitée en raison du faible nombre de photos à cause des obstacles sur l'Ouest (sapins). Quelques artéfacts encore à corriger. A refaire en nomade ! APO 130, Filtre L-Pro, 12x180s, 30 darks, 60 flats, 60 biais, 19 septembre. NGC891 APO 130, Filtre L-Pro, 120x180s, 30 darks, 60 flats, 60 biais, 20 septembre. La star de l'automne : M31, la grande galaxie d'Andromède ! (un peu froide, peut-être ?) 76EDPH , Filtre L-Pro, 120x180s, 30 darks, 60 flats, 60 biais, 21 septembre. M74, la galaxie fantôme... Pas mal de détails finalement, mais encore beaucoup de bruit malgré un temps de pose et un nombre de prises élevés. Elle ne se laisse pas faire, la bougresse ! APO 130, Filtre L-Pro, 72x300s, 30 darks, 60 flats, 60 biais, 23 septembre. J'ai aussi un Pacman du 15 octobre, mais il demande encore du boulot... Ce sera peut-être sur un autre fil. Cordialement, Stef.
  9. 6 points
    Salut, histoire de participer, une image commencée vendredi dernier, avec seulement quelques heures de dégagées avant l'arrivée d'un épais brouillard, que je pensais pouvoir terminer mais la météo en a décidé autrement... Pour cette année il faudra se contenter de la luminance. Côté seeing le pire (2,5") à cotoyé le meilleur au moment où le brouillard s'installait (1,5"). Ce champ contient la galaxie elliptique NGC1023 en compagnie d'une galaxie satellite NGC1023a, qui figure dans le catalogue de Arp avec le numéro 135, et dans l'angle opposé la galaxie spirale de face IC 239 à faible brillance de surface. Elles font toutes deux partie du groupe dit de NGC1023 relativement proche de nous (20 millions d'a.l.). La version annotée Bon WE, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 169*60sec avec l'ASI183mm Turbulence variable, forte humidité, brouillard et pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km)
  10. 5 points
    Ca faisait quelques temps que je ne m'étais pas mis à faire de l'imagerie alors pour la même publi, vous avez deux images. Désolé, je sais, c'est en noir et blanc. Pour NGC7331, c'est un tri sévère de 294 images sur un total acquis de près de 700. J'ai beaucoup fait de déchet car je n'ai gardé que les meilleures, sans passages de satellites, sans la moindre élongation et avec la PSF la plus basse possible. Ces images ont été réparties sur 6 nuits en juillet, entre des sessions d'exoplanètes et de photométrie d'astéroïdes. Pour ceux qui ne connaissent pas trop les galaxies, celle-çi est située dans Pégase. Elle est très brillante et tellement facile à voir en visuel que je m'étonne toujours que Messier ne l'ai pas vue et inscrite dans son célèbre catalogue. Je me rappelle avoir passé quelques nuits à Aniane (ancien observatoire de l'AFA / Ciel & Espace, autrefois...) à la faire observer aux jumelles aux stagiaires présents, allongés sur la terrasse, milieu de nuit du ciel d'été. L'autre image est une galaxie peu connue : NGC404. Elle est située juste à coté de bêta Andromède, l'étoile à mi chemin entre M31 et M33. Elle n'a rien de particulier ; c'est une galaxie elliptique tout à fait banale mais elle est super proche de l'étoile, moins de 7 minutes d'arc ce qui la rend très difficile à voir d'une part et à imager d’autre part si on n'a pas une bonne optique. En effet, si on est un tant soit peu décolimaté, que le miroir est sale ou de qualité médiocre, elle est vite noyée dans le bruit de l'étoile et de ce fait, on ne voit rien. Grace aux qualités des CMOS, j'ai pu la faire relativement facilement. C'est une pile médiane de 6 poses de 5 secondes. Une toute petite reprise avec PixInsight (vraiment rien du tout : à peine bougé les curseur sur la montée d'histogramme) et hop, elle sort comme ça, direct. Je l'avais découverte grâce à Serge Brunier dans son bouquin de 1992 "astronomie du ciel profond" qui m'a longtemps accompagné sur le terrain. Mon setup n'a pas changé à part la caméra. Donc Télescope Planewave 20 pouces sur monture Nova120 ; caméra ZWO6200. Toute la chaine de pilotage et d'acquisition est faite en automatique avec Prism10 qui assure aussi le prétraitement. Le final est fait avec Pix. Eric
  11. 5 points
    j'ai 14kg de paté de sanglier aux chanterelles... Alors qui c'est qui remet 10 balles dans le bastringue?
  12. 5 points
    Plus haut dans ce fil, je m'étais permis d'exprimer mon émotion lorsque la fin de l'aventure d'Oppy s'était confirmée. Ce qui m'a attiré quelques remarques ironiques de certains "cyborgs" du forum qui ne voient à travers ces engins que des tas de tôles errant laborieusement sur Mars. Ils considéraient sans doute que je faisais montre ici d'une sensiblerie déplacée et en tout cas disproportionnée, comme un enfant qui perd un jouet. Alors à tous ceux qui ont la même approche, je vous le recommande haut et fort ! : NE REGARDEZ PAS CE DOC !!!!!!!!!!.... "Good Night Oppy" ne consiste pas seulement à examiner l’exploration d’autres planètes, mais l’exploration du lien indissoluble entre les humains et nos homologues robotiques. le 16 février 2019, toujours dans ce fil j'écrivais ceci : ".... on peut noter que pas mal d'intervenants ici semblent vouloir dénier à tout prix à cette mission le statut "d'aventure humaine" en cherchant à annihiler toute forme d'émotion qui tendrait à se manifester autour de l'évènement que constitue sa fin. Je trouve cette posture un peu inquiétante, et même destructrice. Si cette mission a duré si longtemps c'est qu'elle a été tenue à bout de bras par l'ingéniosité et le dévouement d'équipes de techniciens et d'ingénieurs, et par la perspicacité d'équipes scientifiques qui ont toujours réussi à lui faire donner le meilleur résultat possible en regard de ses objectifs." À mon tout petit niveau et pendant plus de 15 ans, j'ai tenté avec d'autres de faire vivre et partager sol après sol l'histoire de ces missions au travers de multiples images, de synthèses, de comptes rendus d'articles scientifiques. Je ne suis pas sûr que certains mesurent bien l'investissement que ça représente, et la relation qui se crée progressivement et forcément avec ces engins. Dans ce documentaire, Il me semble que c'est Abigail Fraeman (scientifique adjointe du projet MER) qui s'exprime ainsi : "C'était comme si nous étions en train de voir un ami nous quitter. Pour les gens c'est bizarre, car on a l'air de parler d'une personne". Quant à Steve Squyres, chercheur principal des missions MER, toujours dans ce doc et avec de vrais sanglots dans la voix, il a déclaré ceci : "Je n'ai pas besoin de vous dire qu'on s'attache émotionnellement à ces véhicules, pas vrai ?.. On aime ces rovers. En tant que "parent" je suis fier. En tant qu'être humain, c'était un ami. Tu aimes le rover et tu aimes les gens avec qui tu l'as construit, qui l'ont fait fonctionner, et j'y ai participé avec tant d'amour pendant tant d'années... Cela a été le privilège d'une vie, et on ne vit pas une aventure comme ça deux fois" Tous de grands enfants à la Nasa ??..
  13. 4 points
    Bonsoir, J'ai déjà eu le plaisir de partager ici quelques images de la comète P/2022 L3 (ATLAS)1 plutôt intéressante à imager malgré sa magnitude peu engageante. Je vous la propose ce soir dans son bain d'IFNs capturée dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 28 au 29 octobre 2022 entre 22h16 et 01h55 utc 79 poses de 02min à -15°C et Gain 120, Temps d'intégration de 02 h 38 min Traitement Siril 1.0.6, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel Elle a grapillé une demi-magnitude en un mois : magnitude nucléaire : m2 = 16.1 (rayon d'ouverture de 6") magnitude totale, m1 = 14.7 (rayon d'ouverture de 50") Côté mensurations, l'image révèle : une chevelure de 1.3' de diamètre et une queue assez bien visible sur 12' de longueur vers PA=228° Si on pousse bien le contraste, on la suit sur 17' : ( Canal Vert, négatif, échelle native de 1.25"/pixel ) La comète est photogénique mais la queue reste assez faible (c'est quand même un astre de magnitude 15). Mine de rien c'est une chance du coup que la comète était placée dans une position exempte d'IFNs car ces dernières sont vraiment bien présentes dans le champ et elles auraient bien perturbé la détection de la queue si celle-ci s'était projetée devant elles... L'ensemble donne une composition assez originale je trouve qui, je l'espère, vous plaira aussi Bonne soirée. 1 : dernier post ici :
  14. 4 points
    Merci les aminches pour vos compliments. Traitement un poil compliqué, c'était très bruité vu le faible nombre de poses et pour gratter l'IFN c'est pas génial. Mais bon.... C'est hallucinant ce que fait ce T1000 en 2 heures seulement. Cette nébuleuse n'est pas brillante et elle est finalement assez peu imagée. Le lien Astrobin :
  15. 4 points
    Alors demande à Alexa combien font 1+2x3
  16. 4 points
    J'ai plus de courage pour me refaire une dernière fournée de 5kg que de me retaper ces 21 pages qui commencent à me rester sur l'estomac. Sanglier, maigre de porc, gorge de porc, foie. Sel poivre muscade échalote et ail et un trait de gniole. désoled, les data précises sont classifiées...
  17. 3 points
    Bonjour à tous, Bon, j'ai commencé (ce weekend sur 2 nuits) mon projet (cette fois-ci) avec la TSA 120 et je dois dire que je n'aurai pas pensé tomber sur un objet aussi difficile que ça car c'est très dur d'avoir les filaments au centre. Bon, de toutes façons vous me connaissez maintenant, et vu que je suis du genre Tenace, j'y arriverais . Alors durant la 1ère nuit, j'ai fait 65 x 300s avec le filtre L-Extrême ensuite la nuit dernière j'ai fait 110 x 300s donc au total pas loin de 15 heures de poses et j'ai que ça Evidemment, j'ai prévu une nuit avec le L-Pro pour coloriser les étoiles mais je pense qu'à vu de nez, va falloir que je fasse au minimum 60 heures si je veux avoir les filaments Bon, je vous donne rendez-vous à Noel pour l'image finale , ça sera un beau cadeau de fin d'année.
  18. 3 points
    Très belle image! Et l'ifn est bien présent! Peut-être parce qu'avec 200mm il faut 50h pour avoir la même? (et encore...) Mais c'est sympa de proposer, si un jour il re-fait beau on essayera Un joli traitement @jeffbax! Mais comment fait-il? Nathanaël
  19. 3 points
    A mon grand regret je suis une littéraire et bien que bosseuse, j'ai toujours été nulle en maths. Ce n'était pas familial, mon cousin faisait ses études au MIT et il m'a fait parvenir des US quand j'étais en fin de collège (y a une paye) une TI57 à diodes, je crois que c'était la première programmable. Bref je n'y ai rien compris, mais j'avais copié un petit programme, une sorte de jeu du pendu avec des chiffres, jeu qui a fait mon bonheur quand je perdais pied en cours de maths . Merci Texas Instrument !
  20. 3 points
    Non, en fait quand on pense Panneau solaire , c'est panneau Solaire alimente Batterie Uniquement ! et c'est à partir de la batterie que l'on alimente : Monture tout ce qui est en 12v et ou USB , et le PC pour l'alimentation du Pc, c'est aussi depuis la batterie mais avec un convertisseur 12v / 19v par exemple : Le régulateur s'adapte à la tension du Panneau solaire et de la Batterie par exemple ce régulateur admet 75v et 10 A , un panneau délivre intrinsèquement en moyenne de 15 à 30v et plus , donc ca passe dans les 75v de l'exemple si ta batterie est de 12v ; le regulateur va adapter la charge en conséquence , c'est d'ailleurs pour cela quand on fait les branchement de respecter IMPERATIVEMENT UN ORDRE DE BRANCHEMENT . Vu le prix actuel de Panneau Solaire , tu peux envisager bien au delà de 120 watt et coté batterie + de 100Ah , au moins en Agm sinon lithium-fer-phosphate (LiFePo4) le top , Longue durée de vie , Stabilité thermique, Courant nominal plus élevé Une meilleure sécurité, , Puissance constante durant toute la plage de décharge Utilisable dans n'importe quelles positions, Possibilité de recharge rapide Faible auto-décharge , stockage possible jusqu'à deux ans sans recharge Sans entretien . A la louche : consommation - PC costaud type Gammer = 10 A/H (120 watt ..c'est pas courant) - Monture = 6 A/H ( 72 watt ce qui serait vraiment énorme ) - Ruban chauffant = 4 A/H TOTAL = 20 A/H Avec une batterie de 120 A/H => 120/20 = 6 h maxi avec une batterie de 200 A/H => 200/20 = 10 h maxi Avec la météo que tu as , et un bon panneau performant même avec un ciel couvert tu n'as aucun problème Après les rendements sont comme pour tout liés au prix que tu y mets , tu as des types de panneau bien supérieur aux autres , au minimum monocristallin , puis par exemple des Type PERC /SUN POWER avec des rendements supérieur de plus de 20% aux autres , j'en ai monter un sur le Van de ma fille , c'est spectaculaire sou un ciel breton . Coté PC , pourquoi un convertisseur 12v/19v , simplement parce que ça va tirer énormément moins sur ta Batterie qu'un convertisseur 12v-220- auquel tu ajoutes ton alim secteur habituelle de ce Pc ........ Bernard_Bayle
  21. 3 points
    Quand on pointe la direction de l'ombre de la Terre (Mars dans le Taureau est à l'opposition la semaine qui vient), évidement aucun satellite ne sera éclairé, mais essaye de faire 16h de pose sur la comète C/2022 E3 qui est dans la couronne boréale... On pourra toujours supprimer la première heure et la dernière heure de la nuit d'observation pour la réserver aux satellites... Mais en ces temps où il faut anticiper des délestages électriques, si on coupe l'électricité de 18 à 20h plutôt que de minuit à 2h du matin.... la gène n'est pas la même!
  22. 3 points
    grace a toi j'ai plus voyager sur mars que sur terre MERCI prend soin de toi
  23. 3 points
    Un p'tit Armagnac pour clôturer ?
  24. 3 points
    Ma version final de cette Mars du 24 novembre Je l'ai ajouté aussi en dessous de mon premier traitement à la première page pour mieux comparer. Bon ciel Martin
  25. 3 points
    POSITION AU 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) : 51 mètres parcourus en descente vers la vallée HAZCAM AVANT - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) : Ce 28 novembre (sol 3665) deux activités de ChemCam étaient prévues : tirs laser LIBS sur une cible rocheuse et observation passive pour obtenir des images haute résolution de la bande de marquage depuis la position élevée actuelle. La Mastcam gauche M34 devait saisir 22 images de l'environnement proche, 15 images stéréo de la cible ChemCam pour compléter l'observation de la bande de marquage et une image multispectrale MastCam de la cible laser.. Concernant les capacités d'imagerie multispectrale de la caméra MastCam M34 : Les cônes dans un oeil humain sont sensibles aux longueurs d'ondes bleues, vertes et rouges qui, combinées, nous permettent de voir toute la gamme des couleurs visibles. À l'aide d'une série de filtres, MastCam est capable de contrôler finement les longueurs d'onde de la lumière qui entrent dans la caméra. Cela signifie qu'il est possible de calibrer avec précision les données afin de quantifier la façon dont les surfaces reflètent des longueurs d'onde spécifiques de la lumière. En outre, MastCam peut enregistrer des longueurs d'ondes au-delà de la sensibilité de l'oeil humain dans l'infrarouge proche, et cette information supplémentaire peut être utilisée pour approfondir la composition de la surface martienne. Tout comme la façon dont le sel de table est blanc et les grenats sont rouges, d'autres matériaux géologiques présentent également des signatures uniques dans l'infrarouge. En conséquence, Mastcam est un outil géologique extrêmement utile car il permet d'étudier les différences dans la composition des surfaces éloignées du rover. PANO NAVCAM - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) - Jan van Driel : PANOS NAVCAM - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) Stuart Atkinson : L'objectif est désormais de se diriger en montée au Sud en longeant la crête supérieure (voir trajet prévisionnel - tracé blanc ci-dessous) à partir de la position actuelle (astérisque jaune). Il s'agit d'atteindre "Gediz Vallis Channel" et d'explorer des canaux d'écoulement et leurs dépôts de débris (en pointillés) : Canaux d'écoulement et de dépôts de débris au Sud au-dessus de la crête "Gediz Vallis" : Le 30 novembre en début d'après-midi est prévu un trajet d'environ 25 m qui ramènera le rover au sommet de la bande de marquage visité pour la dernière fois lors du sol 3645 (voir l'image de la position plus haut).
  26. 2 points
    Bonjour, En ce moment, il y a un financement participatif pour un produit d'aide au pointage type push to qui se présente comme un petit boitier à fixer sur le Dobson. Le gros avantage semble la précision ( de l'ordre du degré, l'objectif est de retrouver l'objet dans l’oculaire ou en bord de champ ) et l'installation qui est triviale ( fixé sur le tube ). Voila les infos que j'ai pu rassembler : Une application smartphone (Android et IOS) permet de visualiser les informations. Pour android, il est conseillé d'avoir Android 7 ou plus. Cependant, cela devrait fonctionner aussi avec de l'Android 5.1. Pour iOS, version 8 minimum. L'autonomie est de 100H en utilisation, avec 3 piles AAA. Le boîtier se met automatiquement en veille s'il n'est pas utilisé, de quoi tenir de nombreuses sorties astro. MeMstar n'est pas sensible aux structures métalliques. Pour la calibration initiale, pour le moment cela utilise la base des "étoiles nommées", ce qui donne en gros 300 étoiles utilisables. L'utilisation de planète, ngc, messier est en cours de réflexion. D’après les retours du RCE, la démo montrait une imprécision entre +/- 0.2° à peu près mais ils annoncent 1° pour être large Le prix est fixé à 100€ durant la campagne de lancement sur Ulule. Les gars étaient présent il y a quelques jours pour présenter leur produits aux RCE et ca semble sérieux leur affaire. Le site officiel est un peu pauvre mais voici son adresse : https://www.memstar.fr/ Le site pour le financement est ici: https://fr.ulule.com/dispositif-memstar/ Il reste 7j pour participer au financement. C'est la dernière ligne droite. Je pense que ca peut intéresser les utilisateurs de dobson.
  27. 2 points
    A quoi ressemble un lever de Jupiter depuis les plaines glacées d'Europe ... ou un lever de Saturne depuis Mimas ... ou une éruption volcanique sur Io ? Voyager dans le Système solaire... Des sondes automatiques l'ont fait pour nous depuis 60 ans. Elles nous ont transmis, et continuent à transmettre, des sommes considérables d'informations permettant de mieux connaître les autres mondes dans leur ronde autour du Soleil. Mais les connaître, est-ce suffisant ? Ces mondes sont à explorer, avec chacun leur environnement, leur personnalité, une surface et un ciel à admirer. Voyager c'est avoir la sensation d'être ailleurs, se promener dans ces nouveaux paysages, visualiser et ressentir leur étrange beauté. Seul l'artiste peut nous y emmener. C'est à cette aventure qu’il nous convie, entre art et science. Utilisant les photos « vues d'en haut » des sondes spatiales, l'artiste représente sa vision depuis le sol des planètes et satellites du Système solaire, du bout de son pinceau, telle une carte postale géante de lieux que personne n'a encore visités. 34 tableaux envoient ainsi poser le pied à la surface des planètes et des lunes lointaines, voir par nous-mêmes et nous émerveiller ... Je suis très fier de vous présenter le dernier ouvrage des éditions Axilone(1) : Voyages planétaires C'est sans doute un des plus beaux livres d'Astronomie paru au cours de ces dernières années et une belle idée de cadeau pour Noël ! (1) Axilone est la société qui édite Astrosurf, Astrosurf-Magazine et les ouvrages "Astrodessin", "Astronomie planétaire", "Astronomie solaire", "Photographier le ciel de jour comme de nuit", "Photographier la Lune", "Petit atlas des mers lunaires". Jean-Philippe Cazard Webmaster Astrosurf
  28. 2 points
    Ce sont assurément les cibles les plus délicates à traiter à ce jour de ma courte carrière d'astrophotographe. HFG1 et Abell 6, découvertes grâce au grand champ du coeur et de l'âme, pris précédemment au 135mm (voir le post ICI). Prises sur trois rares nuits exploitables du mois de novembre (pour pas dire de l'automne). Pas de lune, très peu d'humidité, ciel transparent, pas de nuages, pas de vent ou modéré et extinction des lampadaires du village à minuit, maigre consolation de la guerre de Vladimir. Un seeing moyen, faudrait pas déconner non plus. Full HFG1 ici Pour les intimes, HFG1 c'est celle qui ressemble à une méduse. Elle a été découverte en 1982 par Heckathorn, Fesen et Gull. Abell 6 est la petite bulle rose, autant présente en Ha qu'en OIII. Le signal OIII s'il n'est pas très puissant, reste assez facile à attraper moyennant des poses de 3 minutes à F3.3. Une fois n'est pas coutume, c'est le signal Ha qui donne le plus de fil à retordre à la prise de vue comme au traitement. Il aura fallu pousser à 5 minutes de poses unitaires pour apercevoir les tentacules rouges de la méduse. Au traitement il faut aussi trouver le bon dosage pour marier le OIII avec le Ha à l'intérieur de la méduse. Pas simple. Ca m'a bien occupé le week-end. Pris a l'Epsilon 130 avec l'ASI2600MM sur G11 guidée Filtre Ha MaxFR 80x300s Filtre OIII Max FR 114x180s et 30x60s par couleur pour les étoiles. Bon ciel à toutes et tous.
  29. 2 points
    Si on va par là il ne faut pas se gausser des telescopes qui perdent 10 à 30% de transmission selon les cas. Surtout que beaucoup d'entre eux peuvent pousser le vibrato à 400 nm et plus si affinité. Les lunettes toussent dès 500 à 450 nm en général. Et puis si c'est pour filtrer jaune autant prendre un SCT, au moins on monte en diamètre, ... et en compétences (collimater, collimater, ... encore collimater)... Je suis déjà loin, bisous à la team Celestron
  30. 2 points
    C'est ça qui m'a le plus surpris, c'est un NGC, c'est plié en deux heures, je sais pas pourquoi les astrams la tapent pas plus souvent... (Oui, je sors... De suite, oui... Naaaaaaaaaaaaaaaaaan, pas les vêt'ments, on avait dit pas les vêt'ments !!!)
  31. 2 points
    Le moutonnement est généralement dû aux algorithmes de réduction du bruit. JF
  32. 2 points
    Merci beaucoup 😁 Merci Sauveur 😁 Merci AlainG 😉😁 Merci beaucoup, oui encore beaucoup de bruit, donc encore pas mal de sessions à venir 😁 Merci beaucoup En effet, j'étais pas sûr en le commandant, vu la marque, mais ma fois, je n'ai pas à m'en plaindre 😁. Même si je projette de me prendre un petit duo band 😊 Merci beaucoup Jeff 🙏 Plus que le bruit, je suis dérangé par le fond de ciel moutoneux, je pense que c'est dû à mon extraction de gradient. Auriez vous des conseils à me donner pour éviter de "moutonner" son fond de ciel ?? Merci d'avance 🤙🐙
  33. 2 points
    bravo à vous deux ! magnifique image encore ! polo
  34. 2 points
    De toute beauté Jeff cette nébuleuse Et merci aussi à Super pour les brutes et . . . sans traces de starlinks Bonne soirée, AG
  35. 2 points
    Superbe cette nébuleuse planétaire! Et super traitement JF! Heureusement qu'il y a des mauvais ciel à l'occasion pour notre plus grand bonheur!!! Bravo les gars Martin
  36. 2 points
    Je sais pas vous mais j'aime bien les nuits "pas photométriques" à Calern, car on peut voir de superbes images Toute belle cette Np dans son champ d'IFNs : bravo pour ce choix de cible et la dextérité au traitement de Magic-Jeff !
  37. 2 points
    Tout d'abord, mes excuses à ceux qui seront froissés, horrifiés, énervés par la présence d'un tel sujet en section observation visuelle. C'est sur les conseils de @Bruno- que j'ai choisi cette section, de préférence à la section astrophoto. Le but est de poster un compte-rendu d'une petite session en ce qu'on appelle pour l'instant "VA" à défaut de mieux, et voir si la pratique peut s'éclairer par l'exemple. Et de trouver une meilleure appellation qui ne trompera pas le peuple, aussi. Il s'agit d'une session qui a eu lieu la nuit du 8 au 9 mai 2021 à Peille, dans le 06, pas très loin du mythique observatoire de feu Georges Viscardy, en-dehors du cabanon familial. La proximité de Nice (6-7 km du centre) et des autres villes de la côte rend la PL très présente. L'on sortait alors à peine de longues périodes de confinement ou de couvre-feu, suivies d'une météo désastreuse qui alternait forcément avec la Pleine Lune. Un genre de malédiction qui m'avait tenu éloigné de l'astro pendant des mois. Autant dire que j'étais au taquet, prêt à en découdre avec les éléments. Il s'agit d'une session de "VA" typique : les images sont le résultat d'un empilement de plusieurs captures, les réglages sont faits à la volée. La plupart des captures montrent l'interface de Sharpcap, qui est l'outil de prédilection pour l'empilement en direct, pour plus de fidélité avec ce que l'on voit réellement en session, mais aussi pour montrer les différents réglages d'exposition, d'histogramme (à but pédagogique). La plupart du temps, je donne le temps d'exposition unitaire, et le temps passé à empiler jusqu'à atteindre la zone des "rendements décroissants" où chaque nouvelle image n'apporte plus grand chose. En voici le texte et captures d'écran originaux, ou presque, avec quelques éditions bien senties. Nuit du 8 au 9 mai 2021, première sortie sangliers depuis...octobre 2020. Nous sommes partis à deux, fiston astro n°2 (12 ans) et moi, pour profiter de cette unique nuit dégagée entre deux périodes de mauvais temps. Arrivée sur place à 18h58, juste à temps pour le couvre-feu, ouf. Le seeing prévu était très médiocre avec pas mal de vent en altitude, et la météo prévoyait également l'arrivée de nuages entre 1 et 2h du matin (ils se sont matérialisés plutôt en fin de période). Pour permettre des observations rapides, j'avais donc décidé de fonctionner avec le système le plus rapide dont je dispose : C9, Hyperstar v4 à f/2.2, et caméra mono ASI294MM Pro. La caméra était en mode bin1, soit des pixels de 2.315um pour essayer d'échantillonner à peu près correctement (c'est peine perdue avec l'Hyperstar de toute façon). Je n'ai pas utilisé de filtre pour laisser passer un peu l'infrarouge (si tant est qu'il soit capté par ma caméra qui n'est pas spécialement sensible en-dessous du visible). L'EvoGuide50ED, montée sur une seconde queue d'aronde n'a pas servi à grand chose au début, à part équilibrer en DEC le tube. Le tout était monté sur une AVX dont on se demande encore comment elle fait pour supporter tout ce barda. Le tout était alimenté sur batteries 12V (monture et caméra) ou 19V (NUC). Ma sacoche de plombier sert d'abri anti rosée, mais je n'ai pas eu à monter les résistances chauffantes pour une fois. On aperçoit en fond le dispositif anti-sangliers qui, sauf la fois où le courant a sauté, a réussi depuis 12 mois à nous protéger des irruptions de bêtes féroces. Après les habituels enquiquinements (le NUC qui s'éteint tout seul pour une raison inconnue, le routeur wifi qui ne route pas) résolus en quelques minutes, nous avons attendu patiemment la tombée du jour, fait l'alignement polaire avec Sharpcap, lancé un alignement CPWI avec une étoile, une MAP au Bahtinov et c'était parti pour une capture de flats. Fiston a pris les commandes depuis le cabanon pendant que je tentais, à 30m de là, de régler la luminosité de l'écran à flats de façon à avoir un histogramme correct avec des poses de 4s (obligatoires avec ma 294). Nous avons passé 10 bonnes minutes à hurler des informations du genre "plus !", "moins !", "non, plus !" suivant la luminosité de l'écran. Pas simple, mais on a fini par y arriver, et ça a dû repousser les sangliers car je ne les ai pas entendus à ce moment-là. Fiston a ensuite lancé Stellarium, connecté au télescope, mais impossible de me souvenir comment recentrer la carte sur l'endroit où pointe réellement le télescope. J'ai fini par lui montrer Cartes du Ciel, qu'il a utilisé pour la suite. Je n'ai absolument rien touché pendant 1h30, mais juste donné des indications, ce qui est assez reposant finalement. Pour gérer en live les histogrammes, c'était simple, je lui ai montré la méthode Kawa : Auto sur le grand, Auto sur le petit, et réglage uniquement avec le mid du petit. Simple, rapide et efficace pour faire du VA sans se prendre la tête quand on a 12 ans et qu'on est impatient par nature. Comme on n'était pas loin après l'alignement sur une étoile de la Grande Ourse, fiston a commencé par la Galaxie du Tourbillon (M51 bien sûr), tout en oubliant bien évidemment d'utiliser le flat qu'on avait fait avec difficultés. Ca m'arrive aussi, alors je ne lui jette pas la pierre. 10 minutes en poses de 15s, où le but était de voir la "boucle" de matière au-dessus de M51 (mais aussi les "grumeaux" dans les bras, lieu de formation d'étoiles de par les forces de marée dans cette interaction proche) Juste à côté, M101 et ses voisines nous tendaient leurs (nombreux) bras. 6 minutes, toujours en poses de 15s Une discussion sur le mécanisme de la formation des bras spiraux nous a amené sur les spirales barrées. Comme elle était visible et que c'est un bon exemple, M83, dans le pack de PL niçoise. 6min15s. Avant de se coucher, Mini Clouzot voulait voir un amas globulaire, et il évidemment pointé M13, marqué en gros dans Cartes de Ciel, difficile de passer à côté. 5min30s pour voir aussi ses voisines (NGC 6207 en haut à gauche, et un petit test réussi par fiston qui a aussi débusqué la mini PGC3501401 et les autres micro-trucs dans le champ). Pas sûr qu'on voie le "Y" par contre tellement c'est brillant à l'Hyperstar Juste après, du rab avec M64, en 10 minutes. Il est presque 23h30, c'est l'heure de laisser Clouzot-père avec ses sangliers et ses galaxies. Au lit, et que ça saute (bon, il ne va pas très loin vu la taille du cabanon, mais il s'endort quasi instantanément je crois) Un premier "Clouzot Deep Field" du soir en quasi direct de la colline (10 minutes à l’Hyperstar et 294MM), autour de M100 ...et un second Clouzot Deepfield en 15 minutes dans le coin de M87 et de la Chaîne de Markarian Je passe ensuite au triplet du Lion, 10 minutes. Dans cette direction, la PL niçoise est très forte mais les détails dans les bandes sombres de NGC3628 sortent plutôt pas mal. Je passe au champ autour de M59, avec l'interaction entre M60 et NGC 4646 (aussi cataloguée Arp 116), en 5min30s Je suis passé un peu avant à 30s de pose. Je pointe ensuite M81, et la rapidité hallucinante de l'Hyperstar est apparente avec cette pose unique de 30s Puisqu'on m'avait posé la question en live (on discute aussi via Discord pour partager en direct nos écrans), un petit platesolve vite fait dans ASTAP pendant que ça stacke : Holmberg IX est la petite tâchouille juste en-dessous de M81, notée UGC 5336 sur le platesolve. C'est une galaxie irrégulière, satellite de M81 si j'en crois ceux qui savent. Je vois aussi une PGC 28731 qui semble tout aussi irrégulière, à gauche de M81 vers l'étoile brillante Pas loin de là, ceci n'est pas une irrégulière, mais bien une faible spirale intermédiaire, IC 2574, dont on devine la forme et qui montre des zones brilantes bien définies. 10min30s et quelques spirales en arrière-plan A suivre ci-dessous...
  38. 2 points
    Ils existent bien !!!! La preuve !!!!! VID-20170112-WA0001.mp4
  39. 2 points
    "Observation électronifiée" ? Ben oui, à nouvelle pratique, nouvelle terminologie...
  40. 2 points
    C'est votre avis personnel que je ne partage pas. Et c'est avec une autre activité que je prends mon pied 😊 quoi que là aussi cela peut se mesurer 😁😉 Bon à court de cahuetes mais surtout de whisky.... bon ciel !
  41. 2 points
    J'ai enfin compris comment certaines personnes arrivaient à voir des détails sur un disque de 3" d'arc avec une lulu de 100mm à 3D. Ils se bourrent la gueule. Cela me rassure.
  42. 2 points
    je carafe le " côte rôtie" , j'arrive
  43. 2 points
    Klink! On a pas encore évoqué une comparaison APO de 200 300 vs Clavius 166 dans ce fil, si?
  44. 2 points
    J’ai un pâté en croute aux noix!!!!!
  45. 2 points
    Pour ceux qui sont abonnés à Amazon video, il est possible de voir un film consacré à l'aventure du robot martien traduction automatique : https://www.universetoday.com/158924/good-night-oppy-illustrates-the-unbreakable-bond-between-humans-and-our-robotic-explorers/ « Good Night Oppy » illustre magnifiquement le lien indéfectible entre les humains et nos explorateurs robotiques Maintenant, avec l’aide d’Amazon Studios et disponible sur Amazon Video, nous pouvons revivre l’aventure de cet incroyable rover avec Good Night Oppy. Ce film incroyable donne des interviews approfondies et très émouvantes avec les nombreux scientifiques et ingénieurs responsables de l’envoi du rover le plus réussi dans un autre monde, avec une narration fantastique des voix du rover par la très talentueuse, Angela Bassett. « Au début, il n’y a rien », raconte le Dr Steve Squyres, chercheur principal de la mission Mars Exploration Rover (MER) qui comprenait Spirit et Oppy, l’ouverture du film alors que le spectateur est emmené sur un magnifique survol animé par ordinateur de la planète rouge. « Il n’y a pas de concept d’explorateur de robots rampant à la surface d’un autre monde. Et puis, progressivement, vous commencez à penser, vous commencez à agir, vous commencez à construire, et ces machines prennent vie. » Le Dr Squyres, ainsi que d’autres scientifiques et ingénieurs associés à la mission, racontent l’histoire de l’approbation de la mission, de la construction des rovers, ainsi que de leurs voyages personnels et professionnels tout au long de la mission elle-même. Ces entrevues incroyables incluent Jennifer Trosper (ingénieure des systèmes de projet MER et gestionnaire de mission), Rob Manning (ingénieur principal des systèmes MER), Ashley Stroupe (conductrice du rover MER), Kobie Boykins (ingénieur mécanique du MER), Ashitey Trebi-Ollennu (ingénieure en robotique du MER), Abigail Fraeman (scientifique adjointe du projet MER) et bien d’autres. Le film suit tous leurs incroyables voyages depuis deux ans avant le lancement et tout au long de la mission. Nous pouvons les voir surmonter l’adversité alors qu’ils s’attaquent à un obstacle après l’autre, non seulement pour lancer les rovers, mais aussi pour les problèmes mécaniques et scientifiques qu’ils ont rencontrés après avoir atterri sur Mars. Nous voyons leur jubilation alors qu’ils jouent des chansons de réveil pour les rovers, regardons ces courageux pionniers robotiques traverser un paysage martien, et leurs réactions d’émerveillement quand ils découvrent que les diables de poussière sont responsables du nettoyage des panneaux solaires du rover, ce qui leur permet finalement de fonctionner beaucoup plus longtemps que prévu initialement. Au fur et à mesure que la mission progresse, ils commencent à parier sur la durée de vie des rovers, mais cette excitation diminue lentement avec le temps à mesure que les rovers commencent à subir plus de défaillances mécaniques. Finalement, Spirit connaît sa fin après s’être retrouvé coincé dans le sable, et bien qu’Oppy ait continué pendant plusieurs années, il finit par périr lorsqu’une tempête de poussière mondiale empêche le rover de recevoir la lumière du soleil nécessaire pour le maintenir sous tension. En fin de compte, lorsque la réalité frappe qu’Oppy ne téléphonera pas à la maison, certains membres de l’équipe décrivent en larmes l’expérience comme la perte d’un être cher. Good Night Oppyne consiste pas seulement à examiner l’exploration d’autres planètes, mais l’exploration du lien indissoluble entre les humains et nos homologues robotiques, ces derniers étant responsables de l’exploration eux-mêmes. C’est une belle et réconfortante histoire d’adversité, d’excitation et de perte. Si vous voulez savoir ce que c’est que de travailler sur une mission de la NASA avec tous les hauts et les bas émotionnels, regardez Good Night Oppy sur Amazon Video.
  46. 2 points
    Bonjour je vous présente mes dernièrers acquisitions de cette année 2022 qui a été particulièrement difficile pour l'imagerie solaire à cause notamment de la longue vague de chaleur estivale ( surtout par chez nous) , par contre nous avons eu une belle activité chromosphérique tout au long de l'année quelques images automale avec une élévation de seulement +25° mais un seeing correct par moment 230mm H-Alpha Refractor ( FL: 6250mm) 0.3A° H-Alpha Solar Spectrum Filter Basler ACA1920-155 ( 160 fps - 6ms) Mount AP1600GTO Seeing (6- 7/10 ) elevation +25°” Double clic on commence par une mosaique du beau groupe AR3140-41-45 activité sur le limbe le 30 Ocotbre AR3131-3133 le 29 Octobre Version >Couleur d'AR3140-41-45
  47. 2 points
    Et voici la capsule Orion/Artemis vue depuis mon jardin avec un télescope C11 + Atik 414ex 5 images de 120 secondes chacune, avec suivit sur la capsule (fonction "comet tracking" de PHD2 avec les vitesses en AD/DEC données par JPL/Horizons). Il bouge vite le bougre ! Images prises le 1er Décembre 2022 vers 1h UTC jf
  48. 2 points
    Elles sont chouettes tes photos, euh tes visuels amplifiés... enfin, ta séance d'observation, quoi ! Oh et puis merde...
  49. 2 points
    Une photo de bonne qualité... et qui en jette !
  50. 2 points
    Oh la, du vintage. Ce sont les 1eres versions sorties pour Atari et Commodore Amiga ? Toute ma lointaine jeunesse ..