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Affichage du contenu le plus aimé le 23/03/2023 dans toutes les zones

  1. 16 points
    Vous avez raison sur le principe, mais il convient de faire un peu attention à ce que vous faites de cela. Quand un paradigme se dégage, il est important qu'il reste des avocats du diable pour voir s'il n'y a pas un risque qu'on s'oriente dans une mauvaise direction. Mais si les avocats du diable, qu'ils soient neutres ou un peu orientés sur le sujet, échouent pendant des années à trouver une alternative au paradigme, eh bien le paradigme se trouve renforcé grâce au "travail infructueux" de ces personnes. Un exemple plutôt bien documenté a été le travail d'Alain Blanchard au début des années 2000. À ce moment là on pensait avoir découvert l'accélération de l'expansion de l'Univers via les supernovae lointaines, mais cela avait l'air d'être la seule preuve de l'existence de l'énergie noire. Se pouvait-il que pour une raison inconnue on se soit trompé dans l'interprétation des données et qu'on ait conclu à tort qu'il y avait de l'énergie noire ? Il a essayé de voir si on pouvait se passer d'énergie noire en occultant complètement les données de du superrnovae. Il est arrivé à la conclusion qu'avec divers paramètres assez loufoques on pouvait s'accorder des données du fond diffus cosmologique, mais au prix d'avoir une constante de Hubble étonnamment basse, incompatible avec les observations. Oublions à nouveau le problème de la constante de Hubble et continuons. Pas longtemps en fait : les autres paramètres sont alors en contradiction avec les catalogues de galaxie alors qu'avec l'énergie noire tout est en ordre. Conclusion : pour que l'énergie noire n'existe pas (ou en tout cas l'accélération de l'expansion), il fallait que simultanément les données des supernovae soit fausses, les données du fond diffus cosmologique le soient, ainsi que celles des catalogues de galaxies. Vient ensuite le moment où il faut être réaliste : qu'on aime ou qu'on n'aime pas le truc, il faut bien reconnaître qu'il va être très difficile de s'en passer. Ce qui est intéressant, c'est qu'à titre personnel, Alain Blanchard n'aimait guère l'énergie noire. Il aurait été le premier ravi à trouver un échappatoire à cette hypothèse et c'était à n'en pas douter une motivation pour exercer ce rôle d'avocat du diable. Sauf qu'il l'a fait en tant que scientifique rigoureux et non en idéologue, et qu'au bout d'un moment il a fini par "manger son chapeau" (ce sont ses termes) et reconnaitre que non, on ne pouvait pas s'en passer. On peut citer d'autres exemples, comme celui de Bruno Leibundgut pour l'analyse des supernovae, qui lui avait presque ce rôle officiel au sein de sa collaboration dont il ne se privait pas de souligner les faiblesses dans les premières années. Mais pour la bonne cause : il a contribué à ce que ses collègues soient plus rigoureux et lui encore plus tatillon. D'une manière générale, on a toujours tendance à sous-estimer le degré de précision avec lequel une communauté scientifique vérifie ses résultats. C'est dommage car si on est soi-même rigoureux, c'est un peu prétentieux de considérer que par défaut les autres le sont moins. Mais c'est, d'expérience, une attitude persistante qu'il convient, à titre individuel, de s'efforcer à corriger.
  2. 15 points
    Bonjour à tous, On commence par ce qui vous intéresse certainement le plus, l’image : Après plusieurs semaines à recommencer le traitement de cette nébuleuse, me voilà enfin à peu près satisfait du résultat. J’ai passé presque 7 nuits sur cette image mais comme elle passait derrière un arbre, chaque nuit ne permettait d’amasser que quelques heures. Au final, j’ai retenu 8h de poses en Ha et presque 12h en OIII. En même temps, à F10 il faut bien ça pour cette très ténue nébuleuse. Elle a quand même une chouette tête je trouve même si, encore une fois, il faut poser beaucoup pour sortir un truc correct. J’ai fait plusieurs versions mais je trouvais toujours le rendu, soit trop dur, soit juste moche … Il faut quand même faire très attention à BXT qui charme par sa simplicité mais qui trompe par son agressivité. Je l’ai quand même utilisé mais à faible dose juste assez pour garder un côté naturel à l’image. Mon télescope reste un petit 200mm c’est normal que les détails n’équivaillent pas à ceux que l’on peut obtenir avec un 300 ou un 400mm. Bon, à chaque fois qu’on regarde des infos sur cette nébuleuse ce n’est globalement pas très fourni. Même sur arxiv.org ou ADS on ne trouve rien quand on tape son nom. Apparemment, elle n’intéresse pas grand monde. J’ai quand même trouvé qu’elle possède des « system of low-ionization knots (LI(K)ERs) ». Ces LIKERs sont des zones de gaz moins ionisés que les autres gaz environnants. Cette différence s’expliquerait par le fait que lors de l’expulsion initiale des gaz, certaines zones auraient été plus denses que d’autres créant ainsi une protection face à l’ionisation de l’étoile centrale. Bon, ça reste peu compris mais je trouve l’idée fascinante. Au niveau du matériel, j’ai utilisé un C8 à F10 donc on est quand même sur un 2m de focale ! Avec aux fesses, ma vénérable atik one 9.0 qui fait un boulot incroyable avec ce f/d et le tout sur une monture italienne M-UNO (avalon). Le tout est piloté par NINA qui brille par son efficacité. Je vous laisse avec quelques photos d’ambiance: Voilà, globalement je pense avoir tout dit ! J’espère que l’image vous plaît et si vous avez des commentaires, n’hésitez pas  Carlos
  3. 14 points
    Bonjour. Ca y'est, la documentation de Siril est enfin 100% traduite. Merci aux gens qui se sont investis dans cette tâche assez ingrate. Le lien est ici : https://siril.readthedocs.io/fr/latest/ Je vous souhaite une bonne lecture.
  4. 11 points
    Bonjour tout le monde, Je suis content de vous présenter ma dernière photo : NGC4151 alias l'Œil de Sauron. Il y avait 3 challenges pour cette cible : - faire ressortir le jet central bleu / vert - faire ressortir les extensions de la galaxie - faire ressortir le pont de matière de la galaxie en bas à gauche. Il a donc fallu poser un certain temps : 22h26 au total. J'ai d'ailleurs fait un petit test sur mes temps d'exposition. Je faisais mes photos LRGB avec des poses de 3 min à gain 0. J'ai testé des poses d'1min gain 100 et j'ai empilé. Résultat : 2h de poses d'1min à gain 100 = 3h de poses de 3min à gain 0 au niveau du rapport signal / bruit qui est d'ailleurs très linéaire. Exemple avec gain 0 (1 point toutes les heures) : Abscisses : temps en h Axe gauche : rapport signal / bruit (courbe bleue) Axe droit : bruit (courbe noire pointillée) On voit que niveau bruit final ca se stabilise mais on gagne toujours en signal. Pour les gens que ca intéresse, les formules : Avec gain 0 poses de 3 min => SNR = 7,41 * h Avec gain 100 poses de 1 min => SNR = 11,3 * h Bien sûr, 3 fois + de fichiers pour les poses d'1min avec le même temps global (200 poses vs 600 poses). Mon processeur est d'ailleurs tombé en panne pendant le process Passons à l'image. Version complète : Crop : Lien astrobin : Détails d'acquisition : L : 189×180min + 431×60″ (16h36) / R : 34x3min / G : 37 x 3min / B: 45x3min - Total : 22h26 avec un télescope Newton 250 f/4 Axis instruments / Correcteur Televue Paracorr 2 / Filtres : Antlia V-pro 36mm / Camera : ZWO ASI2600MM Pro/ Monture : AP1100 / Location : Dark Sky Alqueva, Portugal - entre le 14 et 21 mars 2023 Bonne journée ! Guillaume
  5. 6 points
    un assemblage de 4 clichés de 30s sous ICE 125 altair Quark pour mon site , de bonne conditions entre 13 et 14 h , un vrai plaisir en visuel ....
  6. 6 points
    Pas de satellisation mais de belles images des "brûleurs" au méthane de la Terran 1 : Crédit : John Kraus Crédit : Michael Baylor Crédit : John Kraus Crédit : Trevor Mahlmann
  7. 6 points
    ... et oui, on est 3 a être toussoteux avec la goute au nez. Beurk. Donc hier, ciel pas terrible pour de la ciblounette faiblarde, j'ai préféré rester au chaud - avec le génépi.... Mais relevons fièrement la tête ce matin pour un joli retour sur le Soleil, de fort belle facture aujourd'hui. Ça pète de partout sur la totalité du limbe. J'imagine une telle configuration lors de la prochaine éclipse - punaise, déjà dans un mois !!!!! Ce serait dantesque.... Donc de la protu avec lunette 60 Coronado H alpha double stak de l'ami Jean-David, avec cette petite présentant un bel effet de relief, départ d'une petite arche sur le disque solaire et arrivée au-delà du limbe, adorable.... Pi une étonnante, configuration que je n'avais encore vue : quelque chose de trèèèèèèèèèèès allongé couvrant une partie notable de la circonférence, c'est comme aplati, très proche du limbe avec des filoches évanescentes, magnifique et enfin, il faut profiter de cette incroyable lunette de 185, ce coup-ci sur les deux tâches proches de celle précédemment dessinée. C'est un coquet doublet présentant des détails intéressants, comme ce cœur sombre très irrégulier. Ma - consternatione et malédictione - les nuages arrivèrent, et me laissèrent en plan, d'où ce dessin inachevé, tout juste mis en place avec l'arrivée de quelques détails chopés dans les trous de turbulences, toujours trop rares à notre goût... Mais foutre, quel instrument extraordinaire !!!!! Bon, c'est l'heure des cuistaux à la besogne - même si le Mezzo n'y est pas - le batteur tournoie dans la gamelle et un tiramisu bien dosé en rhum se prépare, alors que dans les marmites, un chili con la carne mijote tranquillou. On ne commente pas les conséquences supputables.
  8. 6 points
    Une belle démonstration de la puissance de Webb, avec le spectre de l'exoplanète VHS 1256 b (masse estimée à une douzaine de masses jovienne, on est à la limite de la naine brune) traduction automatique : https://www.nasa.gov/feature/goddard/2023/nasa-s-webb-spots-swirling-gritty-clouds-on-remote-planet Webb repère des nuages tourbillonnants et granuleux sur une planète lointaine Les chercheurs qui ont observé avec le télescope spatial James Webb ont identifié les caractéristiques des nuages de silicate dans l’atmosphère d’une planète lointaine. L’atmosphère monte, se mélange et se déplace constamment pendant sa journée de 22 heures, apportant des matériaux plus chauds vers le haut et poussant des matériaux plus froids vers le bas. Les changements de luminosité qui en résultent sont si spectaculaires qu’il s’agit de l’objet de masse planétaire le plus variable connu à ce jour. L’équipe, dirigée par Brittany Miles de l’Université de l’Arizona, a également fait des détections extraordinairement claires d’eau, de méthane et de monoxyde de carbone avec les données de Webb, et a trouvé des preuves de dioxyde de carbone. C’est le plus grand nombre de molécules jamais identifiées en même temps sur une planète en dehors de notre système solaire. Dénommée VHS 1256 b, la planète est à environ 40 années-lumière et orbite non pas une, mais deux étoiles sur une période de 10 000 ans. « VHS 1256 b est environ quatre fois plus éloignée de ses étoiles que Pluton ne l’est de notre Soleil, ce qui en fait une excellente cible pour Webb », a déclaré Miles. « Cela signifie que la lumière de la planète n’est pas mélangée avec la lumière de ses étoiles. » Plus haut dans son atmosphère, où les nuages de silicate se bousculent, les températures atteignent 1 500 degrés Fahrenheit (830 degrés Celsius). Dans ces nuages, Webb a détecté des grains de poussière de silicate plus grands et plus petits, qui sont représentés sur un spectre. « Les grains de silicate plus fins dans son atmosphère peuvent ressembler davantage à de minuscules particules dans la fumée », a noté la co-auteure Beth Biller de l’Université d’Édimbourg en Écosse. Les grains plus gros pourraient ressembler davantage à de très petites particules de sable très chaudes. VHS 1256 b a une faible gravité par rapport aux naines brunes plus massives, ce qui signifie que ses nuages de silicate peuvent apparaître et rester plus élevés dans son atmosphère où Webb peut les détecter. Une autre raison pour laquelle son ciel est si turbulent est l’âge de la planète. En termes astronomiques, c’est assez jeune. Seulement 150 millions d’années se sont écoulées depuis sa formation – et il continuera à changer et à se refroidir pendant des milliards d’années. À bien des égards, l’équipe considère ces résultats comme les premières « pièces » extraites d’un spectre que les chercheurs considèrent comme un coffre au trésor de données. À bien des égards, ils ont seulement commencé à identifier son contenu. « Nous avons identifié des silicates, mais mieux comprendre quelles tailles et formes de grains correspondent à des types spécifiques de nuages va nécessiter beaucoup de travail supplémentaire », a déclaré Miles. « Ce n’est pas le dernier mot sur cette planète – c’est le début d’un effort de modélisation à grande échelle pour s’adapter aux données complexes de Webb. » Bien que toutes les caractéristiques observées par l’équipe aient été repérées sur d’autres planètes ailleurs dans la Voie lactée par d’autres télescopes, d’autres équipes de recherche n’en identifient généralement qu’une à la fois. « Aucun autre télescope n’a identifié autant de caractéristiques à la fois pour une seule cible », a déclaré le co-auteur Andrew Skemer de l’Université de Californie à Santa Cruz. « Nous voyons beaucoup de molécules dans un seul spectre de Webb qui détaillent les systèmes dynamiques de nuages et de météo de la planète. » L’équipe est arrivée à ces conclusions en analysant des données connues sous le nom de spectres recueillies par deux instruments à bord de Webb, le spectrographe proche infrarouge (NIRSpec) et l’instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument). Comme la planète orbite à une si grande distance de ses étoiles, les chercheurs ont pu l’observer directement, plutôt que d’utiliser la technique du transit ou un coronographe pour prendre ces données. Il y aura beaucoup plus à apprendre sur VHS 1256 b dans les mois et les années à venir alors que cette équipe – et d’autres – continuent de passer au crible les données infrarouges haute résolution de Webb. « Il y a un retour énorme sur une quantité très modeste de temps de télescope », a ajouté Biller. « Avec seulement quelques heures d’observations, nous avons ce qui semble être un potentiel infini de découvertes supplémentaires. » Qu’adviendra-t-il de cette planète dans des milliards d’années ? Comme elle est très éloignée de ses étoiles, elle deviendra plus froide avec le temps, et son ciel peut passer de nuageux à clair. Les chercheurs ont observé VHS 1256 b dans le cadre du programme Early Release Science L’article de l’équipe, intitulé « The JWST Early Release Science Program for Direct Observations of Exoplanetary Systems II: A 1 to 20 Micron Spectrum of the Planetary-Mass Companion VHS 1256-1257 b », sera publié dans The Astrophysical Journal Letters le 22 mars.
  9. 5 points
    L’occasion de retrouver les copains dans un petit gite fleurant bon la nature et le crottin, où l’on entend les clarines des bêtes à viande ou les gazouillis annonciateurs du printemps, concert de grives, mésanges, pic noir et autres pipits. Première nuit et quelques heures après le crépuscule, de quoi visiter les comètes du soir, dont la C2020 V2 (ZTF) en vadrouille dans le Triangle. Image pâle mais néanmoins intéressante où l’on distingue une longue queue rectiligne et ténue accompagnée de quelques jets notables, l’un à droite légèrement incurvé, un autre à gauche moins marqué avec un angle un peu plus ouvert et enfin un qui double le départ de la queue. De plus, l’on ressent comme un rayonnement à partir du noyau. Déjà les nuages envahissent le ciel et invitent à bâcher les instruments. Le lendemain sera pitoyable, j’ai la crève – il s’avèrera que c’est le COVID - je suis bon à rien, incapable de pointer et retrouver les champs stellaires, je suis envahi par l’humidité et elle aura définitivement le dessus, j’abdique, je plie et dans la maladresse, je fais tomber mon télescope endommageant le chercheur. Ce sera vite réparé le lendemain car l’avantage d’un télescope minimaliste tel que le mien c’est qu’il n’y a pas grand-chose à casser : https://magnitude78.astrosurf.com/t400-carbone-acceuil/ Je me rattrape sur les observations solaires. D’abord avec la Lunt 50 double stack des amis Noël. Un Soleil vraiment explosif où tout mériterait un dessin de détail, tant en surface avec des réseaux de filandres et de tâches remarquables que sur le limbe parcouru de nombreuses protubérances. L’une est vraiment imposante et complexe. Une zone de jets, une grande draperie, des sortes d’arbrisseaux aplatis et des filoches qui s’évanouissent au loin. Il y a là un instrument d’exception, la grande lunette de l’ami Jean-David, énorme triplet apochromatique CFF de 185mm à F/D6.6, équipée d’un prisme de Herchel et d’un oculaire Morpheus de 9mm offrant un grossissement de 150x. Observer dans un tel instrument est une première pour moi. La vision est à la hauteur de ce prestigieux matériel et je m’arrête sur la formation la plus imposante, la tâche AR3256. La complexité de la structure est inimaginable, quasi intranscriptible quand parfois la turbulence disparait. La zone centrale sombre montre des bords déchiquetés en forme de plumes, la petite zone la plus à gauche est comme hérissée de fines aiguilles. Vient ensuite une zone grisâtre rayonnante ponctuée de bouts de filoches, de grains, de minuscules plumets. Ça m’évoque par endroits comme la chair d’une figue. Peut-être la suite à venir, en fonction du ciel et de la forme du moment.... en tout cas pas ce soir.....
  10. 5 points
    du beau monde la haut a 13h30 aujourd'hui ,dommage pas de capture possible
  11. 5 points
    ...m'en tape, mais alors j'm'en tape tellement que ça me donne une idée de l'infini......
  12. 4 points
    Bonsoir, Toujours dans les images à traiter. Retour en ciel profond mode classique. Essai sur M31 avec la SW Evoguide 50ED. Les infos: lunette Skywatcher Evoguide 50ED (50/242mm) + correcteur Skywatcher Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 50x200, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 74 x 90s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, GraXpert, Siril, Photoshop (Astropanel X). une brute de 90s:
  13. 4 points
    bonjour à tous , mauvais jour pour shooter le soleil , je vous laisse juge des conditions de prises de vue Pitain d'avions je vous déteste !!!!!!! Paul 1 heure plus tard c'est pas mieux tout ça pour ça , quelques détails dans la tache et un micro flare dessous , imaginez avec un ciel coopératif
  14. 4 points
    Bonjour, je vous propose une galaxie ou plutôt un couple dans le Lion , NGC3226-27 faites en Février puis enfin complétées en Mars Sur les nuits du 18/02 et du 20/03 avec un SQM correct mais un seeing supérieur à 2.5" ce qui fait perdre beaucoup de résolution sur le noyau : échantillonnage à 0.65/px Du coup pas hyper satisfait mais la forme générale est splendide j'ai pas résisté. Et les extensions sont là ... Poses de 31 x 5' pour la luminance , 25min par couche RVB en sub de 5' sous NINA T200 F/D5.2 Paracorr 2 ZWO 533MM et filtres Baader old school. AZ-EQ6 domptée par PHD2 et une Altair 290MM pour le guidage au DO. Voilà j'espère qu'elles vous plaisent . Je n'ai pas poussé le traitement pour supprimer les aigrettes en bas à droite de la brillante voisine Algieba A+ Plus de détails sur la belle association https://fr.wikipedia.org/wiki/NGC_3227 Insérer un autre média
  15. 4 points
    1ere sortie de la nouvelle monture (semi) nomade Eqm35 et aussi premiere lumiere de la 414EX . 39 pose de 5minutes sur 8OED triplet CFF avec autoguidage PhD ST4 dark et offset filtre Cls C est pas ouf (manque de poses) mais ca aurait pu etre pire pour le premier soir compte tenu de la decouverte du matos. Tout ca pour dire que j avais des doutes sur cette. monture j ai hesité longtemps avant de passer le pas mais finalement le rapport qualite prix encombrement est pas mal du tout . Bon ciel à tous
  16. 4 points
    C'est bien possible ... je ne cuisine qu'avec de beaux morceaux !
  17. 4 points
    Oui, j'irais même jusqu'à avancer qu'il s'agit du plus grand dénominateur commun sur le sujet.
  18. 4 points
    Le cuisinier n'est pas là cette année .... Au fait , Serge est habituellement accompagné d'une ou deux bouteilles de rhum ... C'est souverain et bon pour tout . La voila la vraie thérapie !
  19. 4 points
    Voilà, exactement : comme d'hab' à présent, on se hâte de publier avant même que l'équipe n'ait effectué les vérifications les plus élémentaires et critiques de son propre travail (devrais-je dire spéculation) tandis qu'elle s'aventure manifestement sur la base de résultats observationnels absolument pas solides, juste pour que des signataires du papier puissent se prévaloir d'avoir été les premiers à publier "au cas où" ils tiendraient quelque chose d'important ! Puis derrière, naturellement, des médias plus ou moins spécialisés (ou non) s'emparent du truc à la vitesse de l'éclair : belle aubaine pour faire à bon compte de l'audimat (ou équivalent) ! Et bien sûr ensuite les gogos qui gobent tout sans rien y connaître leur emboîtent le pas comme un seul homme parce que c'était écrit dans Futura Sciences, le Monde ou bien "Où avais-je la Tête", convaincus - sans aucune compétence pour en juger - que tout se vaut mais que tout ce qui est nouveau est forcément supérieurement plus intelligent que tout ce qui a précédé.... Moi aussi ça commence à me gonfler ce fonctionnement complètement débile, d'une malhonnêteté intellectuelle totalement incompatible avec l'esprit-même de la science ! Faut pas s'étonner que les personnes complètement ignorantes de la véritable démarche scientifique - de ses exigences de rigueur et de ses process systématiques de validations/remises en questions - soient paumées et s'imaginent que tout se vaut ! Ben non, tout ne se vaut pas : il y a les chercheurs sérieux et scrupuleux avec une éthique - une majorité écrasante - et puis il ya les autres, prêts à tout pour faire le buzz, avec le grand renfort des médias qui y trouvent leur intérêt pécunier (celui des chercheurs est plutôt dans cette course à la publication, effet pervers du système de notation au nombre de citations d'un papier scientifique, d'une part, et d'autre part résultat de la compétition internationale qui fait rage entre les équipes pour publier avant les autres la moindre découverte susceptible d'être considérée comme majeure si par chance, des résultats préliminaires largement putatifs comme ici, venaient toutefois à être confirmés par d'autres sources ensuite... J'hésite entre fatigue et lassitude...
  20. 4 points
    les protues d hièrs .... quark ERF et 125 alltair toutes de formes différente ....y a t il des noms ou nomenclatures suivant les formes ..?
  21. 4 points
    Bonjour à tous !! Je fais un petit aparté sur cette expression amusante. On dit aussi "avaler son chapeau", mais à l'origine, il n'a jamais été question de manger son chapeau. "avaler" dans ce cas signifie "abaisser", en direction de l'aval, du haut "la montagne" vers le bas "la vallée". C'était donc plus un salut comme le faisait les anciens, pour dire un bonjour respectueux. Ce sens de "avaler" a disparu, au profit de celui de "manger". Éric
  22. 4 points
    J'ai eu un vixen VMC 200L et aussi le VC 200L. je ne vous conseille ni l'un ni l'autre. L'obstruction de 40% pour le premier et de 45% pour le deuxième, sans compter les enormes branches d'araignée n'améliorent pas le contraste. J'ai eu sur les deux des problèmes de collimation à cause du barillet du primaire instable. ça part en astigmatisme dès que l'on serre un peu les vis. Contrairement à ce que je pensais aussi, la mise en température était aussi longue que sur le C8 ! Le VMC a été conçu pour palier au problèmes en planétaire rencontré par le VC 200 qui est systématiquement sous corrigé pour permettre un champ plan large avec sa formule optique. il a été pensé volontairement et avant tout comme un astrographe au détriment de l'image a fort grossissement. Vous pensez bien que si le VC200 était bon en planétaire, ils n'auraient jamais sorti le VMC 200. Les cassegrain KEPLER de 200 semblent avoir une ouverture réelle de 185 mm à cause de leur énorme backfocus qui limite la taille du primaire vue dans le secondaire (source ; forums étrangers anglo-saxons). ça va pas être plus simple de faire ton choix maintenant !
  23. 3 points
    Bonjour, Depuis plusieurs décennies, les planétologues, grâce notamment aux données recueillies les sondes spatiales, soupçonnaient que Vénus pouvait connaître encore de nos jours une activité volcanique. La sonde américaine Magellan avait cartographiée la surface de la planète dès le début des années 90 révélant sans ambiguité d'anciennes structures et édifices volcaniques d'environ 500 millions d'années. Vingt ans plus tard, la sonde européenne Venus Express avec son instrument VIRTIS permettait de découvrir plusieurs volcans dont les activités pouvaient être beaucoup plus récentes (environs 3 millions d'années, suspectant même l'un d'entre eux d'avoir craché des flux de lave il y approximativement dix millénaires. Puis V.Ex, encore elle, détecte des variations de SO2 par rapport à des mesures faites une trentaine d'années plus tôt par les sondes Pioneer. Extrait de Wikipedia : " En juin 2015, Vénus devient officiellement la deuxième planète active du système solaire10. En reprenant les données de 2008 de l'instrument VIRTIS embarqué à bord de Vénus Express, une équipe allemande apporte la preuve d'un volcanisme en cours sur la planète11. Leur article détaille l’observation de trois points chauds à nouveau dans la région de Ganiki Chasma. Cette fois-ci, les contributions infrarouge en provenance du sol et celles en provenance des nuages sont correctement distinguées. Les points chauds découverts sont présents sur plusieurs enregistrements, ce qui exclut un artefact aléatoire de mesure ou un phénomène atmosphérique. Très supérieure à celle du sol (460 °C en moyenne), la température des points chauds s'élève à 830 °C. Sur Terre les coulées de lave ont une température comprises entre 700 et 1 200 °C." Nouvelle et importante découverte sur une l'activité volcanique actuelle de Venus https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/03/venus-une-activite-volcanique.html Illustration : Comparaison de la région de Maat Mons à 8 mois d'intervalle en 1991 (Herrick et Hensley) La preuve directe d'une éruption volcanique actuelle sur Vénus vient d'être apportée par la réanalyse de données de la sonde Magellan qui a observé la planète soeur de la Terre il y a 30 ans, alors que pendant longtemps on l'avait cru géologiquement morte. L'étude est parue dans Science . Pendant une décennie, les planétologues pensaient que Vénus était recouverte d'une croûte épaisse et inerte, non altérée par des fissures ou des volcans actifs. Mais des indices de volcanisme et d'une activité géologique se sont récemment révélés. En 2010, les chercheurs de la mission Venus Express de l'ESA avaient notamment détecté trois régions anormalement chaudes, qu'ils avaient interprétées comme des coulées de lave vieilles de quelques millions d'années qui ne se seraient pas encore refroidies. Quelques années plus tard, la même sonde avait trouvé des pics atmosphériques de dioxyde de soufre, suggérant qu'il pourrait être généré par une source intermitante, comme celle issue de volcans. Et en 2021, une nouvelle analyse des données de Magellan qui avait imagé la planète avec son radar entre 1989 et 1994 avait indiqué que de gros blocs crustaux avaient été bouleversés comme une banquise lors de sa débâcle, signes probants de roches bougeant sous la surface. Ce sont ces différents indices qui ont poussé Robert Herrick (Université d'Alaska) et Scott Hensley (CalTech) à réanalyser de nouveau les données de Magellan. Ils ont ciblé des candidats qui semblaient évidents, comme Maat Mons, un volcan plus haut que le mont Everest. Magellan avait déjà découvert que la force de gravité au-dessus de ce volcan était étonnamment faible, indice qu'un panache chaud de roche moins dense du manteau pourrait l'alimenter, à l'image du panache qui se trouve sous Hawaï. Et le rayonnement micro-ondes du sommet suggérait aussi que sa surface avait la chimie de la lave toute récente. Avec une résolution de plusieurs centaines de mètres, les images de Magellan sont relativement imprécises, sensibles uniquement aux plus importants changements de paysage. De plus, au cours de sa mission de 5 ans, la sonde a revisité, au plus, les mêmes endroits trois fois, et lors de sa seconde campagne, son radar avait été tourné dans la direction opposée (de l'est vers l'ouest ). Comparer les caractéristiques du sol sous des angles opposés est loin d'être intuitif, mais après des centaines d'heures de comparaisons, sur moins de 2% de la surface vénusienne, Herrick et Hensley ont repéré ce qui ressemblait à un changement de topologie sur une zone couvrant 2,2 km². Les images réalisées à 8 mois d'intervalle (en février 1991 puis en octobre 1991) montrent le flan nord du volcan Maat Mons (un évent volcanique situé à 1. 363° N, 165,359° O) qui s'est agrandi de façon spectaculaire. Les chercheurs ont modélisé à quoi aurait pu être dû une caldeira évidée lors du deuxième passage de Magellan, et le résultat était très différent de ce qui avait été observé la première fois. Dans la première imagerie (orientée vers l'est), le cratère semble presque circulaire (1,5 × 1,8 km, pour une superficie de 2,2 km²) avec des pentes intérieures abruptes. Dans la seconde image (orientée vers l'ouest), le cratère s'est agrandi (4,0 km²) et apparaît de forme irrégulière. De plus, la paroi de l'évent qui est identifiable comme des pixels clairs sur le côté ouest (pente orientée vers l'est) et des pixels sombres sur le côté est (une pente orientée vers l'ouest ), apparaissent clairement : l'intérieur et l'extérieur de la caldeira ne sont séparés que par quelques pixels dans la mosaïque radar de 75 mètres par pixel. Les chercheurs interprètent cela comme étant dû à des parois de seulement quelques dizaines de mètres de haut, ce qui impliquerait que le cratère est presque rempli jusqu'au bord dans la seconde image. Herrick et Hensley supposent qu'un lac de lave s'est formé à l'intérieur du cratère pendant l'intervalle de 8 mois, entre les deux images. Ces changements de la caldeira de Maat Mons sont une preuve sans équivoque de l'activité volcanique de Vénus dans Atla Regio. Cependant le faible taux de détection indique que Vénus est moins active sur le plan volcanique que Io, la lune de Jupiter, pour laquelle plus de 100 volcans actifs ont déjà été répertoriés. Les chercheurs ont jugé que, étant donné que leur recherche dans les données examinées de Magellan ne couvrent environ que 1,5 % de la surface vénusienne, leurs résultats pourraient indiqués que le volcanisme vénusien peut être au moins aussi important que sur Terre, et il existe un large éventail de scénarios d' activités possibles sur Vénus qui sont compatibles avec des niveaux de volcanisme similaires à ceux que l'on connaît à Hawaï, par exemple. Cette découverte fait de Vénus le troisième corps planétaire du système solaire avec des volcans de magma actifs, rejoignant la Terre et Io. La découverte de plus de volcans, dans des données anciennes ou futures, permet également à comprendre comment Vénus perd sa chaleur interne et évolue. Cette découverte n'est qu'un avant-goût de ce que l'on pourra découvrir avec les trois prochaines missions à destination de Vénus qui pourraient être lancées au cours de la prochaine décennie : l'orbiteur européen EnVision et les missions américaines DAVINCI et VERITAS. EnVision et VERITAS seront tous les deux équipés d'une vision radar pulsé, ce qui les rend bien adaptés à la surveillance des volcans et des tremblements d'une planète géologiquement active. Source Changements de surface observés sur un volcan vénusien lors de la mission MagellanRobert Herrick et Scott Hensley Sciences (15 mars 2023) https://doi.org/10.1126/science.abm7735
  24. 3 points
    salut a vous tous voici la suite avec ses belles taches solaire pas mal d'images ce matin jean marc
  25. 3 points
    Salut, La célèbre galaxie spirale barrée NGC3718, à environ 57 millions d'a.l. dans la Grande Ourse, possède une forme très caractéristique, et le groupe compact Hickson 56 situé en arrière-plan à son pied lui donne beaucoup de relief. Elle est en interaction gravitationnelle avec la spirale NGC3729 à proximité. C'est un objet qui me fascine et sur lequel je reviens tous les ans depuis que j'ai commencé sérieusement l'astrophoto. Sa faible luminosité surfacique le rend difficile sous mon ciel de banlieue parisienne, néanmoins je note des progrès d'année en année avec l'évolution du matériel, du traitement et l'expérience acquise. Pour en avoir une image "définitive" il faudra sans doute déménager le télescope sous d'autres cieux plus cléments. La nuit dernière une petite accalmie entre deux trains de perturbations m'a permis d'acquérir 5h30 de luminance avant l'arrivée des nuages, dans des bonnes conditions de turbulence (FWHM médiane 1,83" après empilement) et de transparence correcte (mag. limite m=21,3). Je l'ai appliquée sur la chrominance de l'année dernière, prise dans des conditions bien plus turbulentes. Voici le résultat, tout d'abord le nouveau traitement (clic droit pour la pleine résolution) : Puis l'ancienne version plus timorée : Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 330*60sec à gain 110, -10 °C à l Chrominance 80*60sec pour les couches R et G et 150*60sec pour la couche B, gain 110, -10 °C (acquisition en 2022) Conditions de turbulence correctes (FWHM médiane de 1,83" après empilement), pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km). La luminance annotée montre en particulier un quasar à z=4,8 (faiblement visible en étirant les niveaux), dont la lumière a été émise il y a 12,6 milliards d'années, mon nouveau record ! bonne journée, Dan Edit : ajout d'un nouveau traitement
  26. 3 points
    Il n'est pas souvent imagé ce groupe et effectivement il n'est pas non plus simple à traiter. Mais quelle beauté! On observe des régions de gaz autour de ce groupe du fait des interactions entre les galaxies. FWHM médian = 3.1" un peu mieux que pour NGC3628 mais en dessous de ce qui permet d'exploiter le potentiel du setup. Image :SW254/1200 + Atik one 6 sur G42 observatory+ Guidage : Diviseur optique + Lodestar + PHD2 Acquisition sur 2 nuits L=48*300s R&B=13*300s bin2 Cliquez sur l'image, version 4 (calibration spectrophotométrique, voir dernier message en bas) : Version initiale : https://storage.googleapis.com/dso-browser.com/astrophotography/picture-031e33775968c60def6ad5db8244e249-original.jpg Sur telescopius : https://telescopius.com/pictures/view/144934/deep_sky/NGC/3166/galaxy/by-siegfried_m31 Couche L extrême : Je renvoie sur ce post pour les annotations, mais aussi pour la qualité du travail, bravo Laurent : vo
  27. 3 points
    Bonjour la compagnie, @GuillaumeGZ a publié récemment une image très profonde du couple M81 - M82 prise avec son T250, que nous avons traitée ensemble : Un peu plus tard et vue la quantité d'excellentes données qu'il avait acquises, je me suis dit qu'on pourrait en profiter pour y rajouter une série de poses rapides prises avec mon 350 et l'ASI 290MM Pro. L'intérêt étant de conserver les magnifiques extensions Ha tout en séparant les amas géants qui se situent au centre de la galaxie. Du coup Guillaume a ré-empilé ses données L et Ha avec drizzle en effectuant un tri pour la L (10h conservées). Ensuite j'ai entrepris le mixage avec 4h de L issues des poses rapides (35000 x 200ms + 7500 x 1s). Au total il y a donc : L : 10h du T250 avec l'ASI 2600MM Pro + 4h du T350 avec l'ASI 290MM Pro RVB : environ 2h30 par couche avec le T250 et l'ASI 2600 MM Pro Ha : 44h avec le T250 et l'ASI 2600 MM Pro Le mixage de données présentant de telles différences d'échelle et de résolution n'est jamais simple, et il faut trouver le bon compromis pour que l'ensemble soit équilibré. Sur ce coup là on s'en tire pas trop mal je pense, l'image est à 0,33"/pixel Nous on aime beaucoup Lien Astrobin : Bon ciel (c'est pas pour tout de suite) et bon week-end. JF
  28. 3 points
    Bonjour, Je vous présente une Jupiter que je n'avais pas traité car cela faisait parti de données moins bonnes ce soir la. A savoir, aucune ondelette n'a été utilisé sur cette image. une psf réelle et l'onglet Sharpen d'astrosurface. quelque chose de nouveau également, je n'ai sélectionné que 10% des videos de 90s. Alors je sais 10% c'est tres peu pour le bruit et la dynamique de l’image mais je voulais sélectionner les meilleurs images. je pense que c'est quelques chose que je retenterai à l'avenir. au C11, barlow 2X et asi224mc belle journée à vous Quentin
  29. 3 points
    ca c'est parceque t'as une 185 en TDA
  30. 3 points
    Et tout ça à Blieux, alors que vous avez à vous 9 au moins multiplié par 2 la population locale...
  31. 3 points
    Bonjour, une petite image du Soleil du 22 mars au Sol'ex : En fausse couleur : Setup : - Skywatcher ED 72 - Filtre HOYA ND 16 - Monture EQ6 Pro - Caméra ASI 178 MM - Acquisition à 8x vitesse sidérale et à 11 ms d'exposition - Fitre H-Alpha 6 nm.
  32. 3 points
    C'est bien ce que je dis : les ondes gravitationnelles primordiales, même quand il y en a, ça ne va pas vous décoiffer. Donc l'évolution ultérieure de l'Univers n'est pas affectée par leur présence. Mais celle-ci sera éventuellement détectable et le modèle éventuellement testable (quoique tous les théoriciens disent cette phrase magique pour rassurer leurs lecteurs, sans que le truc soit toujours effectivement testable en pratique ; il faut donc être prudent). Il y a (comme souvent en cosmologie) un problème de vocabulaire. Le Big Bang n'est pas une théorie (comme la mécanique quantique ou la relativité), c'est un modèle (une époque de l'histoire de l'Univers). Selon les auteurs, le terme désigne : la singularité initiale (densité et température infinies), un Univers très chaud (1026 K) ou un Univers un peu moins chaud (1017 K). Les lois actuelles de la physique vous disent qu'on sait à peu près ce qu'il se passe jusqu'à des énergies de 10 TeV (énergies testées au LHC) ce qui grosso modo simule une température de 1017 K (un électronvolt = 10 000 degrés, en gros). Or les lois de la physique prédisent que si rien de nouveau ne se passe, on atteint des température arbitrairement élevées en remontant dans le passé. Donc si changement il y a, il sera forcément au-delà de 1017 K. Donc le modèle à rebond de votre gars il se fait forcément à une température supérieure à 1017 K. Il n'y a peut-être pas de Big Bang (= singularité initiale dans ce contexte), mais le truc il est sur les rails que l'on connaît dès que la température descend en-dessous de 1017 K c'est-à-dire un pouième de pouième de seconde après la singularité initiale dans la chronologie où elle aurait eu lieu. Et une fois qu'on est là, on sait à peu près comment faire évoluer jusqu'à l'émission du fond diffus cosmologique, que l'on observe. Dire dans ce cas que "la théorie du Big Bang est erronée" est un abus de langage et une énorme source de confusion dont vous êtes une malheureuse victime parmi de très nombreuses autres. Evidemment c'est plus subtil que ce bref descriptif qui mériterait d'être nuancé, mais vous voyez l'idée.
  33. 3 points
    Je préférais le génie incompris : communicationnel.. Quelque part lui parfois il nous faisait rire..
  34. 3 points
    Le 16 mars au sol 3771 le rover se situait devant une zone de contact entre deux types de roches. Je cite Sharon Wilson, géologue planétaire : "La partie inférieure du socle rocheux est constituée de couches horizontales très fines, comme si vous regardiez le bord d'une épaisse pile de papier de construction. Au-dessus, la roche semble plus rugueuse et plus bosselée et n'est pas constituée de fines couches. Au cours du week-end (18 et 19 mars), Curiosity a analysé ces deux sections de roche, en dessous et au-dessus du contact, car ce brusque changement d'aspect peut nous aider à comprendre comment l'environnement a évolué au fil du temps". NAVCAM – 16 MARS 2023 (SOL 3771) : Zone de contact Le plan d’activités du week-end a utilisé plusieurs instruments pour caractériser le substrat rocheux, notamment les instruments DRT, APXS, MAHLI et des activités multispectrales de la cible "San Rafael" dans la section inférieure et de la cible "San Francisco de Yuruani" dans la section supérieure (zones brossées). Les deux cibles après avoir enlevé la poussière avec la brosse DRT. Hauteur d'image environ 2 cm - mieux que de tenir une loupe et de l'observer en personne ! : MAHLI – 19 MARS 2023 (SOL 3774) : La caméra est à 0,6 cm de la cible brossée "San Rafael" (section inférieure avec fines laminations) La caméra est à 1,2 cm de la cible "San Francisco de Yuruani" (section supérieure composée de roches rugueuses et bosselées) La campagne de forage "Tapo Caparo" est désormais officiellement terminée et Curiosity est de retour sur l'itinéraire stratégique.. Le rover avait roulé pour la première fois sur la bande de marquage en novembre 2022 (sol 3645), il y a environ 4 mois et demi. L'équipe y a planifié 29 déplacements, 5 tentatives de forage, 4 mosaïques Mastcam à 360 degrés et 61 plans d’activités. Nouveau parcours vers le Sud d’environ 20 mètres le 19 mars (sol 3774) : Je cite Natalie Moore, spécialiste de l'exploitation des missions à Malin Space Science Systems : "Aujourd'hui 20 mars marque le début du printemps dans l'hémisphère nord de la Terre et la fin de la saga de la traversée de "Marker Band". Aujourd'hui, nous nous sommes retrouvés devant un seul rocher gris flottant dans l'espace de travail que nous avons baptisé du nom d'une rivière de l'Amazonas, au Brésil : "Rio Urubu". En l'absence d'un point évident pouvant être traité par DRT sur le substrat rocheux sous-jacent, l'équipe scientifique a concentré ses efforts sur la caractérisation de la roche flottante, car elle semblait relativement dépourvue de poussière". HAZCAM AVANT – 19 MARS 2023 (SOL 3774) : Devant la roche flottante "Rio Urubu" NAVCAM – 20 MARS 2023 (SOL 3775) : "Rio Urubu" Natalie Moore (suite) : "Dans l'ordre des événements scientifiques, nous commencerons par une courte intégration APXS sur Rio Urubu, ChemCam suivra avec une trame LIBS de 5 points, Mastcam prendra une image multispectrale unique, et enfin MAHLI réalisera une suite complète d'images à différentes distances (25 cm - 5 cm stéréo - 2 cm en approche). Pour un bloc flottant de ~15 cm sur Mars, Rio Urubu va recevoir beaucoup d'attention de la part des "aliens" terriens ! En plus de l'analyse de Rio Urubu, nous prévoyons également ~60 images stéréo Mastcam du terrain environnant et un trajet de ~20 mètres plus au sud. Il s'agit d'un plan classique de "split touch and go" pour Curiosity (où nous "répartissons" les activités du bras autour des activités scientifiques à distance avant de conduire dans l'après-midi"." NAVCAM – 19 MARS 2023 (SOL 3774) : PANO NAVCAM – 19 MARS 2023 (SOL 3774) – Jan van Driel :
  35. 3 points
    Pas mal mais un peu trop foncé à mon goût.. Le 16 mars Curiosity s'est déplacé de 5 ou 6 m vers l'extrémité Sud de la Bande de Marquage pour accéder à un nouvel espace de travail plus varié que les seules roches à couches rythmiques. POSITION AU 16 MARS 2023 (SOL 3771) : CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 16 MARS 2023 (SOL 3771) : NAVCAM - 17 MARS 2023 (SOL 3772) : NAVCAM - 187 MARS 2023 (SOL 3773) : Brossage en cours dans les strates de fines laminations Le résultat apparait avec le déplacement de la tourelle MAHLI - 187 MARS 2023 (SOL 3773) : Ici la roche a l'air assez tendre
  36. 2 points
    Bonjour à tous, aujourd'hui malgré une turbu bien gênante Réfracteur 228mm F/11.25 H-alpha / modification PST + BF-15 + barlow 1.8x / Basler 1920-155. Phil : photoastro.com AR 3257 La mosaïque de 9 images... Version colorisée :
  37. 2 points
    Bonsoir, Suite des images en retard. Nuit du 08/02/2023, après M31 Les infos: lunette Skywatcher Evoguide 50ED (50/242mm) + correcteur Skywatcher Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 50x200, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 39 x 120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, GraXpert, Siril, Photoshop (Astropanel Pro). une brute de 120s: ça manque évidemment de temps total, j'ai fait ce que j'ai pu pour atténuer le bruit.
  38. 2 points
    Merci à tous pour vos messages ! @danielo je comprends pourquoi c'est une de tes galaxies préférées, elle est magnifique ! @Raphael_OD même pas, je shoote toujours dans la nébuleuse de la tôle ondulée quand le toit se referme ! @jeffbax tu le sais, ton image avec @Nathanael a été ma référence !
  39. 2 points
    ... et puis les autres oui... les chercheurs "glamour" on va dire.. en quelque sorte ...
  40. 2 points
    Bonjour à toutes et à tous ! une petite éclaircie hier soir après plus de 2 semaines de temps agité , j' ai eu le temps de voir vénus , trop à l'ouest pour la faire , je me suis donc rattrapé sur le confetti les images sans barlow sont finalement meilleures qu'avec au traitement ! CFF 300 asi 462c ser de 240s astrosurface 5% de 37455 à 18h58tu : bon ciel à tous ! polo
  41. 2 points
    c'est fou comment tu peux juger les autres sans les connaitre .là encore t'interprètes à ta sauce ; tu affirmes ou supputes des choses que je n'ai pas dit. j'en suis même pas étonné et c’est ça le pire ! la prochaine fois que t'as un reproche à faire à quelqu'un fait le en mp . t'es pas chez toi .j'apprécie que tres moyennement les déballages en public et les sous entendus ! Oui, je supputes, sur la base de ce que je lit, et non, je ne le fais pas par MP. Ce n'est pas un déballage publique, juste mon interprétation (peut-être erronée) basée sur les messages précédents. J'ai l'impression que cette fascination pour les explications qui vont à l'encontre des consensus s'inscrit dans un cadre de défiance générale vis-a-vis des sciences. Libre à toi de répondre. Contrairement à dg2 et d'autres qui font tout le boulot pour expliquer le pourquoi du comment, j'exprime ca de manière un peu bourrine. ça c'est ton point de vue (que je respecte) mais sache que tout le monde ne pense pas comme toi . et heureusement ! pour me convaincre il ne suffit pas dire "c'est non !" .ce n'est pas une affirmation mais juste un point de vue qui vaut bien le mien. tu me fais penser à un certain "Jupiter" qui n'aime pas que les gens pensent autrement que ce qu'il a décidé. si tu n'aime pas les publications de futura trop glamour ( pour faire du buzz), tu préféras peut être celle ci . enfin j'y crois pas trop vu ton esprit très fermé. https://www.eurekalert.org/news-releases/980134 Pour la question de l’évolution, pour te convaincre il faudrait par exemple que tu suives un cours de FAC qui couvre bien les bases. Si tu veux venir dans le Mississippi, tu peux venir à mon cours de Génétique des Populations, tu seras le bienvenu Mais le truc c'est que tu ne devrais même pas avoir besoin de ça. Le fait que, depuis ~ 1 siècle, le consensus dans la communauté scientifique ne fait que se renforcer devrait suffire. Alain 31 parlait d’humilité. L'humilité c'est aussi d'accepter que l’hypothèse qui ne nous semble pas la plus logique est peut-être la bonne quand tous les chercheurs de cette planète le pensent... Maintenant, pour la matière noire, c'est beaucoup moins clair. Heureusement qu'il y a des chercheurs qui explorent des alternatives. Seulement, quand certains de ces chercheurs racontent vraiment n'importe quoi (comme ça semble être le case de JPP) je préfère qu'on dise clairement : pas la peine d’écouter ce dingue plutôt que de dire : tout ce vaut, il faut écouter tout le monde. Mais bon, c'est parce que je suis trop fermé d'esprit. C'est d'ailleurs pour cette même raison que je n'envisage pas que l'astrologie soit en mesure de prédire l'avenir par exemple... Pour terminer, cette publication sur les galaxies trop massives trop jeunes, c'est effectivement intéressant et intriguant. Mais il me semble que les redshifts ont été estimés par la simple couleur des galaxies, pas par spectro. Les auteurs sont d'ailleurs très prudent. Dans l'abstract: "If verified with spectroscopy, the stellar mass density in massive galaxies would be much higher than anticipated from previous studies based on rest frame ultraviolet-selected samples." D'ailleurs, la remise en cause du modèle standard occupe une toute petite part du papier, abordée avec beaucoup de précautions : "A more fundamental issue is that these stellar mass densities are difficult to realize in a standard LCDM cosmology, as pointed out by several recent studies.31,32 Our fiducial mass densities push against the limit set by the number of available baryons in the most massive dark matter halos." et "Finally, dynamical masses are needed to test the hypothesis that our description of massive halo assembly in LCDM is incomplete." Bref, une observation intrigante mais qui demande beaucoup de travail pour confirmer. Et tout ça se transforme en "On a enfin la preuve que le Big Bang c'est que des conneries" sur futura "science" jf
  42. 2 points
    Voui, ça se voit pas bien sur cette version BD, mais le "grain" de l'image, en vrai, c'est les étoiles. Sur la version HD, c'est impressionnant...
  43. 2 points
  44. 2 points
    bonjour, sous un ciel pas trop coopératif je me suis essayé à la mosaïque de 4 planches , mais le ciel trop changeant à un peu gâché l'ensemble. difficile de passer après Philippe Paul
  45. 2 points
    En fait trouver des preuves qu’une théorie fonctionne ne permet pas de conclure que la théorie est suffisante, mais trouver des exemples où elle ne fonctionne pas permet de conclure qu’elle n’est pas suffisante. C’est toute la difficulté. Pour la matière noire, on trouve de nombreuses traces de son existence (lentilles gravitationnelles, mouvements des étoiles dans les galaxies, interactions entre certaines galaxies…). Le consensus scientifique prône en faveur de particules de matière noire dont on arrive à borner quelques caractéristiques, mais difficile de la faire rentrer dans le modèle Standard. On sait que le modèle Standard n’est pas complet, il n’explique pas non plus pourquoi les neutrinos ont une masse, ni pourquoi il y a autant de matière baryonique, par exemple. Donc il n’est pas suffisant (pour expliquer la matière noire). La théorie Mond est capable d’expliquer pas mal d’effets imputés à la matière noire, et au fur et à mesure que des exemples sont trouvés pour l’infirmer, le trou est bouché. Même si ça donne l’effet de rustines sur un pneu crevé, cette théorie tient la route - enfin pour le moment, car elle bute toujours sur le CMB. Elle non plus n’est donc pas suffisante. Peut être que la vérité se trouve à mi chemin entre ces deux théories, ou ailleurs ?
  46. 2 points
    J'avais mené une expérience hautement scientifique lors de mon covid perso, élaborée après un cheminement de pensée digne d'un professeur Raoult: [rhume]->[grog], [covid]≈[gros rhume] DONC [covid]->[grog épuré (rhum)]. J'aurais pu te dire que ça ne marche pas comme désinfectant, mais bien mieux comme anti-dépresseur. Je n'ai pas expérimenté le tiramisu par contre mais c'est rassurant : ça n'a pas atteint ton sens gustatif !
  47. 2 points
    C'est probablement, de toutes les affirmations lues dans ce fil, la plus improbable.
  48. 2 points
    OK, mais il ne faut pas en abuser. Il y a un certain nombre de choses qui sont tellement bien connues, qu'il n'est pas très productif d'en douter. Pire, tomber dans la caricature inverse (comme tu sembles le faire) qui consiste à tout remettre en cause des qu'une observation toute fraîche ne colle pas avec un certain modèle ! Je vois ça souvent dans mon domaine : l’évolution moléculaire. Est-ce vraiment utile de douter de l’évolution dans ces grandes lignes ? Pour moi, la réponse est claire : c'est non ! Tous les 6 mois on voit passer un papier qui est interprété comme une révolution qui vient prouver que Darwin avait tort... En fait, c'est juste des petits détails qui sont complètement sur-vendus. Et comme te l'explique dg2, tu es victime de ce sensationnalisme qui consiste à privilégier la conclusion (sexy) que le modèle standard est tout faux plutôt que de conclure qu'il faut plus d'observations ou des petits ajustements au modèle des qu'une observation ne colle pas. C'est le fond de commerce de futura, ça génère plus de clics... J'ai beaucoup appris en lisant ce fil de discussion, donc je te remercie de l'avoir démarré. Je trouve juste dommage que tu sembles imperméable aux explications de haut niveau fournies par certains intervenant (principalement dg2, pas moi en tout cas ) même si ça permet d'entretenir la conversation Le truc rigolo dans cette affaire, c'est que je veux bien parier que, si la majorité des scientifiques avaient conclus l'inverse (= que les problèmes de rotation des galaxies et de mouvement de galaxies dans les amas s'expliquent plus probablement par un changement de lois de la physique plutôt que par de la matière noire), les Alain31 et Aubriot du forum viendraient nous expliquer que vraiment ils sont trop cons tous ces chercheurs, que l’hypothèse d'une matière invisible est beaucoup plus plausible mais qu'ils ne savent juste pas se servir de leurs télescopes. Je sais, c'est mal, je te fais dire des choses que tu n'as pas dites. Mais j'ai quand même l'impression que la motivation de départ c'est vraiment juste de venir casser du sucre sur le dos de tous ces imbéciles de chercheurs pas foutus de comprendre qu'il leur suffit de changer leurs modèles qui sont tous faux de toute façon. Se positionner en Galilée des temps modernes, le visionnaire qui a compris avant tout le monde qu'il fallait tout changer et que tous les autres sont des moutons... jf
  49. 2 points
    Merci Alain et Christophe. Je trouve qu'il y a trop d'étoiles bleues, voici une correction, veuillez cliquer sur l'image :
  50. 2 points
    Une nouvelle image que je n’avais pas traité. le seeing était vraiment moyen, et changeant. Une série de 6 films, avec 4 qui sont bien en dessous, malheureusement. 2 août 2022 a 1:22.0 TU