Classement

bonjour voila une session en retard bon il y a deux semaine je m'était dit je me la garde pour traité si la météo est pas bonne mais on a pas imagé du coup je n'est vraiment repris me reste une session bien pourri je prepare ca Turbulence presente du coup Christophe n'a pas tenté🙂 2023-10-12-2332_8--7--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-12-2340_2--12--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-12-2350_6--5--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-13-0031_3--13--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-13-0116_1-U-L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-13-0141_0--15--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-13-0149_7--13--L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- 2023-10-13-0219_0-U-L-Jupiter Taka 250_lapl4_ap318_-WD- Bonne Journée et bon ciel Une pensé Pour JL si vous avez vue sur FB

Hello, Voici ma version de M31. J'ai mis un temps fou à essayer de retirer, ou plutôt d'amoindrir comme je l'ai pu, un horrible gradient qui planait tout autour de la galaxie !! Quelle belle objet, qui prend beaucoup de place sur le capteur, mais c'est une beauté cette galaxie (enfin pour moi...) surtout en très grand angle, perdue au milieu d'un champ d'étoiles (ça n'est point le cas ici). Shootant sans filtre, les nébuleuses dans la galaxie se font donc très très timides... Elle m'aura pris un peu de temps au traitement afin de trouver la bonne formule, et d'essayer d'avoir des couleurs au plus naturelles possibles (et ce gradient...!!!). Je n'avais pas fait de flats ce soir la (?!?) donc obligé de cropper un peu. EXIFS Setup : Lunette --> TOA 150 avec réducteur @770mm de focale (F/5.1) -----> échantillonnage 1" Imageur--> ASI6200MC . Gain : 100 - T° : -10°C (sans filtre) Monture --> 10Micron 1000HPS (non guidée) Acquisition : 2x180s 35x300s Soit 3h01min au total (elle était partie se cacher derrière les arbres) Lien Astrobin : https://www.astrobin.com/57iq7x/ Bon ciel

Salut à tous, Le 31 Octobre, la comète 12P/Pons-Brooks nous a fait un troisième sursaut d'activité. Comme lors des précédents sursauts, elle développe une coma avec une forme assez intéressante. Je vais essayer de suivre l'évolution du truc dans les prochains jours, mais les nuages risquent de venir m’embêter en milieu de semaine. Voici donc une image prise ce soir (6 Novembre en local, 7 Novembre 2023 vers 00h UTC). 74x30 secondes avec une ASI533MM sur le C11 à F/2 (je suis passé au système Hyperstar et c'est génial !). Image re-cadrée, le champ de vision ici fait ~30' de côté (72' sans le crop) échantillonnage : 1.44" par pixel. Et en bonus, juste pour rigoler, une image de la nébuleuse d'Orion prise hier pour tester un peu le Hyperstar. 5x3 minutes. Je suis une bille en traitement, mais j'aime bien ce C11 à F/2 jf

Je ne sais pas si on peut déjà le classer parmi les instruments "vintage", mais pour ma part c'est un Mewlon 250 qui me faisait rêver quand j'étais ado dans le milieu des années 90. Je me souviens notamment d'une publicité dans Ciel et Espace avec une belle image argentique de Jupiter réalisée par Jean Dragesco . Bon, pour le coups... j'avoue que dans mon souvenir l'image de Jupiter était un poil meilleur . Autre époque... 53000 F...autant dire totalement inaccessible pour l'ado que j'étais ! Le hasard de la vie fera que finalement une opportunité se présentera 10 ans plus tard d'en acquérir un (début 2004) . Un modèle de 1999 que je possède toujours... mais malheureusement sous utilisé depuis des années . Il traine notamment un problème d'astigmatisme que je peine à résoudre J'avais aussi hésité à l'époque avec un cassegrain 250 F28 Bonnin (0.18 d'obstruction) de 1998. Seul le poids de l'ensemble m'avait fait pencher pour le Mewlon 250. Je garde un excellent souvenir de cet instrument d'exception :

Elles sont superbes ! Amas globulaire NGC 6397 galaxie NGC 6822 galaxie IC 342 Amas de Persée Nébuleuse Tête de cheval

Commentaire de l' ESA à propos de cette image de Persée : Les données de cette image ont été prises en seulement cinq heures d’observation. Cette image couleur a été obtenue en combinant les données VIS et la photométrie NISP dans les bandes Y et H ; Sa taille est de 8800 x 8800 pixels. VIS et NISP permettent d’observer des sources astronomiques dans quatre gammes de longueurs d’onde différentes. Des choix esthétiques ont conduit à la sélection de trois de ces quatre bandes pour être coulées sur les canaux de couleur traditionnels Rouge-Vert-Bleu utilisés pour représenter les images sur nos écrans numériques (RVB). Les canaux bleu, vert et rouge capturent l’Univers vu par Euclide autour de la longueur d’onde de 0,7, 1,1 et 1,7 micron respectivement. Cela donne à Euclid une palette de couleurs distinctive : les étoiles chaudes ont une teinte blanc-bleu, l’hydrogène gazeux excité apparaît dans le canal bleu et les régions riches en poussière et en gaz moléculaire ont une teinte rouge claire. Les galaxies lointaines d’arrière-plan décalées vers le rouge apparaissent très rouges. Sur l’image, les étoiles ont six pointes proéminentes en raison de la façon dont la lumière interagit avec le système optique du télescope dans le processus de diffraction. Une autre caractéristique de l’optique spéciale Euclid est la présence de quelques petites régions rondes très faibles de couleur bleu flou. Il s’agit d’artefacts normaux de systèmes optiques complexes, appelés « fantômes optiques » ; Facilement identifiables lors de l’analyse des données, ils ne posent aucun problème pour les objectifs scientifiques. ]

Ah ben moi j'avais une Taka 102 que je descendais dans l’ascenseur en la portant dans mes bras. Et un jour, ma voisine monte aussi, regarde l'engin et me dit, avec une pointe de langueur... "Il est impressionnant votre instrument." Jamais une femme ne m'avait parlé comme ça !

D' après l'ESA l'image de Persée nous montre 1000 galaxies, et 100.000 en arrière plan ! J'ai fait un petit zoom sur une zone particulière :

Ce 07 Novembre, ça fait pile poil 19 ans que je suis sur Astrosurf .... la bonne nouvelle, c'est que je reste ici, on y est bien ....

J ai refait un traitement avec Siril et ACDSEE Laquelle preferez vous?

Bonsoir tout le monde Suite aux informations parues lors du JT de ce midi sur la présence d'aurores boréales visibles sous nos latitudes, j'ai parcouru les images de ma allsky et bonne surprise, il y a effectivement la présence visible d'une aurore boréale au Nord. Malgré la présence importante de nuages, la zone est visible. Je suis dans la région de Colmar dans le 68. C'est loin d'avoir l'esthétique des photos prises par @frank-astro . Mais bon, ça laisse toujours un petit souvenir de l'événement : Jean-Pierre

Elles sont déjà en ligne, avant même la conférence de presse. https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Euclid/Euclid_s_first_images_the_dazzling_edge_of_darkness

Salut à tous, je voudrais arriver à faire une heure dessus, même 30 min et je serais déjà content, mais la météo ne permet rien et ravage un peu partout. Pendant quelques minutes hier soir, une petite percée et hop, apn en vitesse. C'est du basique, 55 mm trois fois une minute. J'aurais au moins celle ci ! Ah, j'oubliais, filtre cls car il était dessus. J'espère ce soir car elle sera proche de m13. Je dois finir orion mais c'est mal barré pour mes 4 h de plus... A bientôt.

Bonjour, J'ai quand même fini par sortir quelque chose avec tous ces passages nuageux. La turbulence ne se prétait pas à grossir plus vers 15h00 local aujourd'hui. Le soleil est toujours actif. On annonce le maxumum du cycle 25 vers le milieu de l'année 2024. Bon ciel à tous, ClaudeS

Toujours stationné à l'emplacement atteint le 11 octobre, Curiosity a terminé La campagne de forage à "Sequoia" et l’équipe du rover a préparé la conjonction solaire qui commence ce lundi 6 novembre au SOL 4000. Ces 4000 sols couvrent près de 11 ans et 3 mois en parcourant 31 km et 60 m pour un impressionnant bilan d'exploration que j'ai tenté de relater le plus précisément possible durant toutes ces années. Pendant la conjonction solaire, Mars sera du côté opposé du Soleil par rapport à la Terre, ce qui signifie qu’il ne sera plus possible communiquer correctement avec le rover pendant au moins les trois prochaines semaines, une nouvelle planification est prévue vers le 29 novembre. Le 31 octobre, une nouvelle tentative de récupération de la roue à filtres de la MastCam a été menée en essayant cette fois d'entraîner le moteur dans la direction opposée à celle opérée vendredi 27. La malédiction qui pèse sur le moteur de ce système dure depuis plus d'un mois, mais il existe encore des recours et de l’espoir. Le 26 octobre le labo SAM a réalisé une première analyse d’échantillon jugée suffisamment intéressante pour envisager d’effectuer une analyse plus détaillée. Le 1er novembre dans l'après-midi le bras robotique a déposé un nouvel échantillon de Sequoia au labo SAM. Le GCMS de SAM (spectromètre de masse à chromatographie en phase gazeuse) a ensuite été utilisé pour détecter les molécules organiques. La semaine dernière a donc démarré le compte à rebours final avant la conjonction solaire de Mars. Dans ces derniers jours avant la conjonction, il a été préférable de réduire les activités (en particulier aucune activité de "contact") pour ne pas risquer d'avoir une défaillance qu’il ne serait plus possible de corriger avant la conjonction. PANO NAVCAM - 2 NOVEMBRE 2023 (SOL 3996) - NASA-JPL-Caltech : MOSAÏQUE MASTCAM - 09 au 29 OCTOBRE 2023 (SOLS 3972 à 3992) - Neville Thompson : http://www.gigapan.com/gigapans/233764

Le principe est toujours le même quand on observe hors du spectre visible : on translate les longueurs d’onde d’un coefficient idoine pour les ramener dans le spectre visible (ce qui a d’autant plus de sens physique que les décalages observés sont dûs à un redshift : on traduit alors en une image visible les couleurs telles qu’elles auraient été perçues lors de leur émission, avant que l’expansion les décale vers le rouge puis l’IR). Dans tous les cas cependant il s’agit d’une traduction, voire d’une interprétation : à la base il existe forcément un parti pris pour restituer des couleurs que nos sens puissent percevoir. La logique qui s’applique à cette démarche passe par des choix qui sont fonction de ce qu’on cherche plus particulièrement à mettre en évidence dans cette visualisation : selon l’intérêt esthétique ou scientifique de l’image, donc la finalité de sa publication, ces choix peuvent différer.

Salut, https://mars.nasa.gov/news/9508/nasas-curiosity-rover-clocks-4000-days-on-mars/ Extraits en traduction automatique révisée. Oui, des extraits seulement pour éviter de répéter ce que Daniel a déjà expliqué précédemment ici : Le dernier échantillon a été collecté sur une cible nommée « Sequoia » (toutes les cibles scientifiques actuelles de la mission portent le nom d'emplacements de la Sierra Nevada, en Californie ). Les scientifiques espèrent que l’échantillon en révélera davantage sur l’évolution du climat et de l’habitabilité de Mars à mesure que cette région s’est enrichie en sulfates, minéraux qui se sont probablement formés dans l’eau salée qui s’évaporait, lorsque Mars commençait à s’assécher, il y a des milliards d’années. Image déjà proposée par Daniel dans son post) « Les types de minéraux sulfates et carbonatés identifiés par les instruments de Curiosity au cours de la dernière année nous aident à comprendre à quoi ressemblait Mars il y a si longtemps. Nous attendions ces résultats depuis des décennies. Maintenant Sequoia nous en dira encore plus », indique Ashwin Vasavada, scientifique du projet Curiosity au JPL. Décrypter les indices du climat ancien de Mars nécessite un travail minutieux. Dans un article récent publié dans le Journal of Geophysical Research : Planets, les membres de l'équipe ont utilisé les données de l'instrument de chimie et de minéralogie ( CheMin ) pour découvrir un minéral de sulfate de magnésium appelé starkeyite, associé à des climats particulièrement secs comme le climat moderne de Mars. L’équipe pense qu’après la formation des minéraux sulfates formés dans l’eau salée qui s’évaporait, ces minéraux se sont transformés en starkeyite alors que le climat continuait à s’assécher jusqu’à se trouver dans son état actuel. Des découvertes comme celle-ci affinent notre compréhension sur la façon dont Mars a changé. Curiosity, emplacement de « Sequoia » en 3D De Neville Thompson : https://www.gigapan.com/gigapans/233684 Pour faire suite à cet info donnée par Daniel dans son post : "Concernant les capacités d'imagerie multispectrale de Mastcam..." Curiosity est fatigué : Bien qu’il ait parcouru près de 32 kilomètres dans un environnement extrêmement froid, baigné de poussière et de radiations, depuis 2012, Curiosity reste performant. Cependant, les ingénieurs travaillent actuellement à résoudre un problème avec l'un des "yeux" du rover, en l'occurence, la caméra gauche de focale 34 mm de la Mastcam. En plus de fournir des images couleur de l'environnement du rover, chacune des deux caméras de la Mastcam aide les scientifiques à déterminer à distance la composition des roches par les longueurs d'onde de la lumière (leurs spectres) qu'elles reflètent dans différentes couleurs. Pour ce faire, la Mastcam s'appuie sur des filtres disposés sur une roue qui tourne sous l'objectif de chaque caméra. Depuis le 19 septembre, la roue à filtres de la caméra gauche est coincée entre deux positions des filtres, ce qui peut avoir des effets sur les images brutes ou non traitées. La mission continue de ramener progressivement la roue à filtres vers son réglage standard. Si elle ne parvenait pas à le faire complètement, on utiliserait la Mastcam droite de distance focale de 100 mm à plus haute résolution comme système d'imagerie couleur principal. En conséquence, la façon dont l'équipe recherche les cibles scientifiques et les itinéraires du rover serait affectée : la caméra de droite doit prendre neuf fois plus d'images que la gauche pour couvrir un même secteur. Les équipes auraient également une capacité dégradée à observer de loin les spectres de couleurs détaillés des roches. De Néo : "Orénoque et le flanc de la colline de Kukenán, imagés avec Mastcam Droite sur le sol 3984) Parallèlement aux efforts visant à débloquer le filtre, les ingénieurs de la mission continuent de surveiller de près les performances de la source d'énergie nucléaire du rover et s'attendent à ce qu'elle fournisse suffisamment d'énergie pour fonctionner pendant encore quelques années. Ils ont également trouvé des moyens de surmonter les problèmes liés à l'usure du système de forage du rover et des articulations du bras robotique. Les mises à jour logicielles ont corrigé des bugs et ajouté de nouvelles fonctionnalités à Curiosity, facilitant ainsi les longs trajets du rover et réduisant l'usure des roues (un ajout antérieur d'un algorithme de contrôle de traction aide également à réduire cette usure due aux passages sur des rochers pointus).

C'est ici aussi : https://www.cieletespace.fr/actualites/le-telescope-spatial-euclid-revisite-la-tete-de-cheval

Salut tout le monde :-) Je ne sais pas si la video suivante a deja ete publiee... C'est la cellule du M2 :-), et on y voit des gens. Comme vous pouvez le voir, on avance pas mal, et pas que sur la montagne :-)

Bonsoir Je viens de traiter M31 et il y a des zone sombre sur le clichés? D ou cela vient? Est ce que j ai fait une erreur sur le traitement Merci des conseils Cliché traité avec SIRIL Merci

Bonsoir à tous, je continue mes tests et réglages aux petits oignons de la lunette Lichtenknecker VAF 150mm F/7 Apo fluorite. Il me reste encore un léger tilt à corriger mais le Proline 0.79x fait des merveilles sur cette lunette en coulant 3", un grand merci à Petzval pour le prêt Je vous dis pas la bague qu'il a fallu tourner pour adapter tout ça... Sony A7s Astrodon + filtre duo narrow band HA / OIII avec SQM 19.2 et très forte pollution lumineuse, passages nuageux, brume avec très forte humidité...tout dégoulinait Unitaires de 30 sec à 3200 iso pour un total de 1h15min Traitement sous Siril, PI et CS6 Elle en a dans le ventre cette lunette Phil : photoastro.com Les Pléïades en 45 minutes sans le filtre duo narrow band bien sûr

Une précision : il est possible de valider/invalider des images ; voir dans le PLAYER la coche Select (ESC key) et les boutons ; All, 1-N... A clarification: it is possible to validate/invalidate images; see in the PLAYER the Select check mark (ESC key) and the buttons; All, 1-N... L'image de référence n'est pas une image unique mais résulte d'un empilement de X images à partir de la première disponible. 60 images ci-dessous Il est possible de la visualiser et de la modifier un peu mais pas vraiment nécessaire. Voir la coche : << user REF inspection >> dans Analyze-Register. Une fenetre spécifique s'ouvre apres lancement de ANALYZE. Mais c'est optionnel. The reference image is not a single image but results from a stack of X images starting from the first available. 60 images below It is possible to view and modify it a little but not really necessary. See the checkmark: << user REF inspection >> in Analyze-Register. A specif Windows is open when ANALYSE in done. But this is optional ! Lucien

Il faut noter que là tout est traité à la résolution de la voie IR. Il y a 3 fois plus de résolution dans le canal visible (600 millions de pixels).

Bonjour à tous, J'ouvre ce fil pour discuter de l'activité solaire et de la prévision ou observation d'aurores boréales, surtout pour la France! Pour commencer, voici quelques liens sur le sujet: Sites généralistes: https://www.spaceweather.com/ https://www.swpc.noaa.gov/products-and-data https://www.swpc.noaa.gov/communities/space-weather-enthusiasts-dashboard https://www.solarham.net/ Site de l'observatoire royal de Belgique, qui donne des infos sur l'activité solaire: https://www.sidc.be/ Un site généraliste en français, avec plein de données et la possibilité de s'abonner à des notifications: https://www.spaceweatherlive.com/ Pour avoir des infos sur les dernières éruptions solaires: https://www.lmsal.com/solarsoft/latest_events/ Un site qui donne l'activité au Royaume-Uni. Quand le graphique montre des barres rouges, l'aurore est généralement détectable en France: https://aurorawatch.lancs.ac.uk/ Site australien: https://www.sws.bom.gov.au/Space_Weather Prévision de Kp pour les prochaines heures: https://mms.rice.edu/forecast.html Détection ionosphérique des aurores boréales - site norvégien: http://sesolstorm.kartverket.no/moreplots.xhtml (cocher la case "Ionosfærisk turbulens (ROTI)") Site allemand avec activité en temps réel sur une bonne partie de l'Europe: https://impc.dlr.de/products/ionospheric-perturbations/rate-of-change-of-tec-index/one-minute-mean-roti-europe Sinon, j'interviens souvent sur le forum d'Infoclimat, où nous sommes quelques passionnés à suivre les aurores de près https://forums.infoclimat.fr/f/topic/10146-suivi-de-lactivité-solaire-et-aurorale/ Il y a aussi le forum Meteoros en Allemagne, c'est en allemand mais on peut utiliser un traducteur, c'est utile pour savoir ce qu'il se passe chez les voisins: https://forum.meteoros.de/viewforum.php?f=1&sid=89580e8ffb8a0689867fb411d76b2814 Pour être alerté sur les aurores boréales, j'utilise l'application My Aurora Forecast, et je suis aussi abonné aux notifications sur le site spaceweatherlive.com Connaissez-vous d'autres moyens d'être alerté en cas d'aurore boréale? N'hésitez pas à poster ici des messages sur les prévisions ou l'observation d'aurores, sur l'activité solaire du moment...!

Bonsoir les astrams, Je vous propose ce soir une rencontre au sommet ou plutôt à l'horizon, vu la hauteur de cette prise de vue : h=9° à peine, par -37° de déclinaison Dommage car les deux protagonistes sont plutôt photogéniques : d'un côté la belle C/2020 V2 (ZTF), "l'autre ZTF" passée un peu inaperçue car elle a été un peu éclipsée par son homonyme C/2022 E3 en début d'année. C/2020 V2 est passée au périhélie le 08 mai 2023 et a atteint la mag 8.5, malheureusement avec une élongation bien trop faible pour en profiter. Elle est redevenue observable en seconde partie de nuit à/c du mois d'août. de l'autre, la large galaxie spirale NGC 300 (elle fait dans les 20' de diamètre) qui fait partie du groupe du Sculpteur (avec la célèbre NGC 253), à une distance de 6 millions d'AL, c'est l'une des plus proches au-delà du groupe local de la Voie Lactée Imager à cette hauteur n'est certes guère raisonable, mais grâce à l'anticyclone qui était solidement ancré sur la France en cette période, le seeing était très correct, donc même pas peur de pointer aussi bas Voici donc l'image souvenir de cette belle conjonction : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering pour une pose sur deux Nuit du 12 au 13 Octobre 2023, de 22h29 à 00h15 UTC 83 poses de 60s à -15°C, Temps d'intégration de 01 h 23 min Traitement Siril-1.2.0, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2,5"/pixel Cette nuit-là, çà rentrait au chausse-pied avec mon setup (elles étaient encore plus proches la nuit suivante), j'ai donc dû tronquer la queue de la comète... Sa chevelure fait près de 4' de diamètre et la queue dépasse donc 29' de longueur, vers PA=22°. Les mesures photométriques donnent : m1 = 10.5 ( rayon de 4' ) m2 = 13.2 ( rayon de 6" ) Pour ma part, je ne me lasse pas de ces spectacles célestes, j'espère que cette conjonction vous plaira également Bonne soirée.

Bonjour à tous, je vous presente le fruit d'un long travail. J'ai tenté sur 2/3 semaines de faire une mosaïque de 12 panneaux au rasa 8. Soit au total environ 700 x 12 = 8400 clichés de 10 s chacun. Un peu plus en vrai car j'ai jeté environ 30% des images. Au total environ 10 nuits durant le mois de septembre à enchainer les 12 frames par session de 150 poses de 10s par frames chaque nuit. J'ai alterné à chaque fois la sequence des frames pour les équilibrer. J'ai passé mon mois d'octobre au pre traitement de chaque frames et puis enfin la mosaïque. Camera Altair 294C, Filtre IDAS NBZ. Cela donne un champs énorme ou l'on peut voir dans la meme image SH2-117 et SH2-119. Je vous la partage, mais je me demande si je ne vais pas reprendre le traitement, car je vois des zones sombres par endroit et ce halo bleuté au centre qui ne me semble pas tout à fait normal. Voici ce que cela donne. En espereant vos avis, commentaires et conseils pour faire ou refaire mieux la prochaine fois.

https://apod.nasa.gov/apod/ap231104.html

Juste avant la pluie.. T500 f/4.7, Z6, sub de 2min sur un total de 3h50. Il y a du monde même à l'APN jérôme

Pour moi l'astronomie est souvent solitaire. Je suis chez moi dans ma cambrousse en Creuse, je regarde le ciel et me dis ...."tiens, ce soir on va sortir le tube"! J'observe en fonction du moment, feeling, hauteur de la lune etc. J'aime bien être seul surtout quand je fais des images. J'aime également faire de l'astro avec des potes du club des réaux, le trip n'est pas le même qu'en solo. On discute, s'émerveille à haute voix, on commente, je regarde dans le matos des autres, on essaye des oculaires, filtres etc. Quand je suis avec du public j'aime aussi comme pour la NDE par exemple. Là, je ne mets pas de bino bien sûr car trop galére et inutile. Je sors un ou deux oculaire max, le strict minimum autour de moi. J'aime écouter les personnes dire "oh purée, whaou, c'est chouette etc. Les gens "capotent " sont content de voir les anneaux de Saturne, la lune, M13 etc. Je leur montre des objets faciles à observer. Ils posent des questions et cela est valorisant, tu partages tes petites connaissances....C'est kifant quoi!

Merci Polo Tom René et Stéphane pour les gentils messages bon ciel a vous

Bonsoir la nuit du 31 au 1er fut magnifique dans le sud bourbonnais,j ai a peu pres finis de tout traiter,je n avais encore jamais eu ça.je voyais bien dans sharp cap que ça allait dépoter.un petit stack pour verifier,et la,mitrailllage. com d hab,le mak 127 barlowX2 ,filtre uv ir ,camera sv 705C les films font 6000 images,j ai gardé 2000,2500 ou 3000 images,selon la qualité pour stacker autostakkert,registax,astrosurface,winjupos,pipp des bios, et des anims et une version plus traité Bon ciel! PS:un peu plus de contenu en bas de post

Je comprends Olivier. Il m'est arrivé quelque chose d'assez irritant, c'est vraiment anecdotique, il y'a une vingtaine d'années. A l'époque j'avais une fabuleuse petite Fluo 102-900, et je passais des heures à observer avec depuis le hall ouvert de ma copropriété. Un voisin passe par là, et pour répondre à sa curiosité je me propose de lui faire découvrir Saturne à 200x. Une image immobile, petite mais très belle. A bout de quelques minutes d'un silence qui me réjouissait, j'entends mon hôte se mettre à converser, mais pas avec moi! Il venait tiens-toi bien de sortir son téléphone portable et jacassait tranquillement à je ne sais qui d'un tout autre sujet, alors que je le croyais scotché par ce que j'imaginais être pour lui une expérience nouvelle et bouleversante. En fait il a consommé ça comme un vulgaire sandwich ou programme télé, sans aucune autre forme d'émerveillement! J'étais dégouté et lui ai gentiment demandé de me rendre ma place.

Pour ma part, je n'ai pas de photos argentiques de cette époque (n'étant pas né :D), mais je shoot encore aujourd'hui à l'argentique. Par contre, je ne pourrais vous dire les pellicules utilisées, je n'ai ni les négatifs ni mes notes à portée de main en ce moment. Voici quelque-unes de mes préférées : ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ En sortie dans le Quercy avec Avex en 2019 ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ A l'Astroguindaine dans les Alpes en 2022 ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ Chez l'ami @frédogoto en 2021

"seul en communion" c'est un oxymore... (du latin "communicare", prendre part, partager...) donc seul... comment dire?... c'est un peu bizarre non? Alors oui il est précisé ensuite "avec la nature", mais c'est quoi la nature au juste, sinon le vaste ensemble qui comprend le tout? Donc également "les autres" CQFD. Je comprends naturellement ce sentiment de plénitude dont il est question pour l'avoir très souvent ressenti et même recherché en bien des occasions, mais pourquoi spécifiquement dans cette pratique, parfois et même souvent assez couteuse, donc relativement élitiste? Pour moi cela tient davantage de l’égoïsme que de la plénitude qui elle, s’accommode parfaitement du partage et même qui s'en enrichit. Le plaisir individuel est-il encore un plaisir véritable? Suffit-il à parfaire son ataraxie? Pas certain... car cette condition exclue le partage et donc la transmission qui est à la base des rapports humains équilibrés et souhaitables. Même la lecture, occupation pourtant particulièrement solitaire s'il en est, trouve son prolongement naturel dans le partage... celui des livres aimés, ou des commentaires qu'ils inspirent pour ne citer que les plus évidents, de même que dans la confrontation des ressentis etc. Et que dire du plaisir de la lecture à haute voix, publique ou même solitaire qui renvoie l'écho de l'émotion qu'on y recherche? On peut s’enfermer dans sa bulle, rien ne l'interdit et je comprends parfaitement que cela puisse être parfois nécessaire à certains, mais s'y adonner en toute exclusivité et surtout prétendre s'y épanouir dans la communion n'est certes pas tout à fait correct, d'un point de vue sémantique j'entends. Par analogie j'ai dans ma jeunesse beaucoup pratiqué la très grande randonnée équestre en solitaire, mais solitaire essentiellement par manque d’opportunité de compagnie. Je fais ici le rapprochement de ces activités par le fait que d'une part elles nécessitent au départ un certain investissement minimal et beaucoup de temps libre, et d'autre part du fait qu'elles se pratiquent d'une manière individuelle, ce qui ne signifie pas pour autant solitaire. J'ai effectivement eu l'occasion d'y puiser et d'y ressentir des moments d'extase dans la méditation solitaire, que ce soit dans le cheminement ou au bivouac et par tous les temps, mais lorsque j'analyse et évoque mes souvenirs, ceux qui me restent comme les plus vifs et les plus marquants sont assurément ceux liés aux rencontres que j'y ai faites, inopinées, parfois insolites, et celles que j'ai moi-même sollicitées par nécessité occasionnelle. En astronomie comme la plupart des astrams je pense, j'ai souvent l'occasion de pratiquer en solitaire, et j'y trouve énormément de plaisir sans quoi je serais masochiste, mais je ne refuse absolument jamais une seule occasion de partager ce plaisir. Bien que je me considère comme misanthrope dans une société en déliquescence, j'irais même jusqu'à dire que je recherche cette convivialité qui s'étiole au fil du temps dans l'exacerbation de l'individualisme. Que ce soit avec des amis ou avec des étrangers, je considère déjà que ceux qui en font la demande avec gourmandise méritent qu'on leur fasse le crédit de partager notre curiosité. Pour revenir sur le sujet de départ concernant le tout premier instrument dédié à cette pratique, j'ai déjà eu l'occasion d'exposer ce qui m'a conduit à l'astronomie dans un autre fil dédié: "Comment est née votre passion pour l'astronomie ?" (page 8), je n'y reviens donc pas sauf pour préciser une omission qui a sa place ici... Au tout départ, donc bien avant l'épisode que j'ai relaté d'une miction sous les étoiles pleine de conséquences, alors que je devais avoir 13 ou 14 ans et que j'étais scolarisé pensionnaire dans un établissement en campagne, mon lit dans le dortoir était juste sous une grande fenêtre... lorsque la lune était présente je me prenais souvent à rêver des grands espaces et des aventures liées à mes lectures d'alors, et à force de tenter d'y percevoir des détails, j'avais fini par convaincre mes parents de m'offrir l'un des articles qui me fascinait dans la grande bible des campagnes de ce temps... le catalogue Manufrance... rêve de gosse, en prise directe avec mes lectures de Jules Verne et des récits de pirates et flibustiers propres à mon époque d'avant la télé... Cet instrument bien modeste qui fut donc le tout premier que je possédasse et qui me permisse d'observer quelques détails de l'astre sélène a bien sûr été égaré au cours de nombreux déménagements, la photo que je place en illustration n'est donc que son équivalent trouvé sur l'Internet, mais je ne m'en serais pas souvenu sans ce fil qui nous pousse à la nostalgie, je le partage car je pense qu'il en évoquera peut être aussi chez certains des plus âgés d'entre nous.

Bonjour Fedele, Oui il n'est plus possible de régler la taille des tuiles (Tiles) à 24 pixels dans les dernières versions d'AstroSurface. Les trop petites tailles n'améliorent pas le résultat final, souvent c'est le contraire. La taille de 48 pixels est souvent un bon compromis. Attention cette taille c'est pour AstroSurface et pas pour d'autres logiciels ! Les algorithmes internes peuvent différer. Dans l'avenir je compte améliorer le module d'empilement Analyze-Register et j'y travaille déjà. Au vu de le complexité des fonctions, ça va être long à faire. _____ Yes, it is no longer possible to set the size of tiles to 24 pixels in the latest versions of AstroSurface. Too small sizes do not improve the final result, often it is the opposite. The size of 48 pixels is often a good compromise. Please note this size is for AstroSurface and not for other software. Internal algorithms may differ. In the future I plan to improve the Analyze-Register stacking module and I am already working on it. Given the complexity of the functions, it will take a long time to do. Lucien

Ce n'est vraiment pas un problème. Ce ne sont pas trois poussières sur le miroir qui vont changer quoi que ce soit. Au pire, tu passes un coup de soufflette de temps en temps.

Ce 3e gros sursaut s'est fait en 2 temps, un premier sursaut vers le 31.6 Novembre à m2=12.6, et le lendemain le 1.7 à m2=11.3 (en ville la comète était ponctuelle le 1er au soir). Ensuite il semble bien se développer comme les précédents avec cette forme de "faucon millenium", qui a mon avis est lié à la forme du noyau et la zone d'origine du sursaut (zone riche en CO2?) et n'a peu à voir avec queue et orientation solaire (phénomène saisonnier - zone riche en volatiles s'illuminant à l'approche du soleil?). Reste que comme la comète se rapproche du soleil, ces sursauts semblent de plus en plus fréquents et lorsque le dégazage d'eau l'emportera, peut-être qu'ils seront plus noyés dans le dégazage global de la comète... Certaines images plus exposées montrent (sur plusieurs minutes d'angle) la formation d'une queue de poussières par les débris des sursaut précédents et le 3 novembre j'ai aussi un début de halo vert de C2... donc d'autres molécules sont aussi éjectées (production d'eau de plus en plus importante?) - il va bientôt être temps de luis tirer aussi son spectre ! https://lesia.obspm.fr/comets/plot/plot_mag_afrho.php?Code=0012P&Username=&CodeObs=&Config=&y1=1908&m1=01&y2=2023&m2=11 https://lesia.obspm.fr/comets/lib/display-obs1.php?Num=27800 Nicolas

C'est ce qu'on appelle un plaisir solitaire...

Ah, avec mon nouveau Intes 715 il y aura peut-être des ouvertures ... .

avec une Lunt ls50 et as178m

jwst aussi...

Voir si on peut mettre cette chose derriere le chercheur https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/info/p5950_TS-Optics-90--View-with-additional-magnification-for-Skywatcher-polar-finder.html

Tout est expliqué ici : https://www.cieletespace.fr/actualites/comment-le-telescope-spatial-euclid-a-produit-ses-premieres-images Pour faire court : avec 2 carneaux infrarouge. Ce sont des fausses couleurs mais réalistes sur les étoiles.

Et la version de Philippe Tosi.. jérôme

En parlant de Mewlon-180, une petite documentation vintage :

Avec l'animation,vue ar Lucy: https://www.nasa.gov/image-article/nasas-lucy-spacecraft-discovers-2nd-asteroid-during-dinkinesh-flyby/

Qui ne se souvient pas du célèbre Takahashi CN-212 réalisé par Takahashi à la demande/suggestion de Optique-Unterlinden si mes infos sont correctes? Avant d'en faire l'acquisition en 2001, j'avais reçu de O.U. cette documentation très bien foutue. J'ai la même pour les Mewlon-180, 210 et 250. Le CN-212 sur monture EM-200 a été mon premier instrument sérieux, après avoir découvert la Lune, Jupiter et Saturne avec une lunette de 50mm à l'âge de 15 ans et avoir ensuite parcouru le ciel profond et les planètes avec un 115/900 SBS. Ma première cible avec le CN-212 fut Saturne tôt le matin lors d'une nuit d'été 2001. Je le souvenir d'une image planétaire exceptionnellement belle, comme jamais je n'en avais vue auparavant! Et que dire de la stabilité de la monture après avoir connu la monture bas de gamme non-motorisée du 115/900. En décembre 2001, Jupiter et Saturne étaient en opposition très haut dans le ciel. J'avais été bluffé par la qualité des images et la quantité des détails visibles sur le globe jovien. Un pas de géant par rapport au 115/900! J'ai observé avec cet instrument jusqu'à ce que je fasse l'acquistion de mon premier TSC-225 en 2002. Quelques mois plus tard, j'ai revendu ce magnifique tube à un ami qui le possède encore actuellement.

Tu as de la chance. Chez moi c'est mon voisin homme qui en voyant mon télescope m'a demandé une fois de passer une nuit avec moi ... .

Bin alors où est le gâteau Vauffy ?

"...Les télescopes Chandra & Webb de la NASA ont uni leurs forces pour découvrir le trou noir le plus éloigné jamais détecté en rayons X ! Le trou noir supermassif, situé à environ 13,2 milliards d’années-lumière de la Terre, est observé alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel..." - Un indicateur clé de la croissance d’un trou noir supermassif – l’émission de rayons X – a été découvert dans une galaxie extrêmement lointaine. - Cette galaxie, UHZ1, se trouve à 13,2 milliards d’années-lumière, alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel. - L’observatoire à rayons X Chandra de la NASA et le télescope spatial James Webb ont uni leurs forces pour faire cette découverte. - Ceci est considéré comme la meilleure preuve à ce jour que certains trous noirs primitifs se sont formés à partir de nuages massifs de gaz. Cette image contient le trou noir le plus éloigné jamais détecté dans les rayons X, un résultat qui pourrait expliquer comment certains des premiers trous noirs supermassifs de l’univers se sont formés. Comme nous le rapportons dans notre communiqué de presse, cette découverte a été faite à l’aide de l’observatoire à rayons X Chandra de la NASA (violet) et des données infrarouges du télescope spatial James Webb de la NASA (rouge, vert, bleu). Le trou noir extrêmement lointain est situé dans la galaxie UHZ1 en direction de l’amas de galaxies Abell 2744. L’amas de galaxies se trouve à environ 3,5 milliards d’années-lumière de la Terre. Les données du télescope Webb révèlent toutefois que UHZ1 est beaucoup plus éloigné qu’Abell 2744. À quelque 13,2 milliards d’années-lumière, UHZ1 est observée alors que l’univers n’avait que 3 % de son âge actuel. En utilisant plus de deux semaines d’observations de Chandra, les chercheurs ont pu détecter l’émission de rayons X d’UHZ1 – une signature révélatrice d’un trou noir supermassif en croissance au centre de la galaxie. Le signal de rayons X est extrêmement faible et Chandra n’a pu le détecter – même avec cette longue observation – qu’en raison du phénomène connu sous le nom de lentille gravitationnelle qui a augmenté le signal d’un facteur quatre. Les parties violettes de l’image montrent les rayons X de grandes quantités de gaz chaud dans Abell 2744. L’image infrarouge montre des centaines de galaxies dans l’amas, ainsi que quelques étoiles de premier plan. Les encarts zooment sur une petite zone centrée sur UHZ1. Le petit objet de l’image de Webb est la galaxie lointaine UHZ1 et le centre de l’image de Chandra montre les rayons X provenant d’un matériau proche du trou noir supermassif au milieu de UHZ1. La grande taille de la source de rayons X par rapport à la vue infrarouge de la galaxie est due au fait qu’elle représente la plus petite taille que Chandra puisse résoudre. Les rayons X proviennent en fait d’une région beaucoup plus petite que la galaxie. (...) Cette découverte est importante pour comprendre comment certains trous noirs supermassifs – ceux qui contiennent jusqu’à des milliards de masses solaires et résident au centre des galaxies – peuvent atteindre des masses colossales peu de temps après le Big Bang. Se forment-ils directement à partir de l’effondrement de nuages massifs de gaz, créant des trous noirs pesant entre 100 000 et 100 000 soleils ? Ou proviennent-ils d’explosions des premières étoiles qui créent des trous noirs ne pesant qu’entre une dizaine et une centaine de soleils ? L’équipe d’astronomes a trouvé des preuves solides que le trou noir nouvellement découvert dans UHZ1 est né massif. Ils estiment que sa masse se situe entre 10 et 100 millions de soleils, en se basant sur la luminosité et l’énergie des rayons X. Cette gamme de masse est similaire à celle de toutes les étoiles de la galaxie où elle vit, ce qui contraste fortement avec les trous noirs au centre des galaxies de l’univers proche qui ne contiennent généralement qu’environ un dixième de pour cent de la masse des étoiles de leur galaxie hôte. La grande masse du trou noir à un jeune âge, ainsi que la quantité de rayons X qu’il produit et la luminosité de la galaxie détectée par Webb, sont tous en accord avec les prédictions théoriques de 2017 pour un « trou noir surdimensionné » qui s’est directement formé à partir de l’effondrement d’un énorme nuage de gaz.