Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 28/11/2019 dans toutes les zones

  1. 15 points
    Bonjour les amis Bon en Corse aussi cela fais un moment que nous avons de la pluie avec quelques petites accalmie mais pas sur une nuit entière Donc le 25 un créneau pour Uranus ou je continu mon apprentissage doucement capture au C8 pour mise en temperature plus rapide et résistance de lame pas réussi a déroté car je voyais pas les satellites Donc un petit comeback 2017 a l'époque je n'etait pas inscrit ici donc je vous montre une partie de mes production de cette année la avec une reprise AS pour tri disk dure Celle du flash que j'avais jamais traiter puisque traité par Marc suite Quelques Saturnes je me rend compte que j'ai effacé de bon ser dommage Voili voilou c'est pas parfais mais c'est sauvegardé ici maintenant Bonne journée et bon ciel
  2. 11 points
    Bonjour a tous Voici une image, ou plutot deux, prises dimanche matin a 4h37 precise, heure du lever de la belle cendree (env 6%) C'est pris avec un 7D mark 2 objectif 100-300mm a env 135mm. 3,2s a 640iso. assemblage sous photoshop et tres leger masque flou ; image reduite a 33% Bonne reception Nicolas
  3. 10 points
    hello, NGC6914 comprend un ensemble de nébuleuses en émission et d'autres en réflexion dans le Cygne. Il faut pas mal de poses couleur pour bien extraire les zones en rélexion : 5 heures en O3, 5 heures en Ha, 3x2 heures en RVB, donc 16 heures en tout avec le 250 f/4 sur AZEQ6 avec Atik One, unitaires 300 s bin 1, fin Août. Full : https://www.astrobin.com/full/ips45o/B/?real=&mod=
  4. 8 points
    Bonsoir, les 3 astres ont choisi la Basilique de Menton pour ce rapprochement ! Canon 250D + Sigma 70/300 Vincent PS : je viens de changer les photos
  5. 8 points
    Bonsoir ben voila, pas simple , mais c'est fait et je tiens à remercier messieurs niveaux, contraste etc
  6. 8 points
    Salut les amis, Philippe m'a filé le lot de 652 images déflatées et taille réduite. Pour rappel, le matos était un C90 + barlow 2x + APN Sony A7R sur une Star Aventurer. J'ai retenu 630 images que j'ai registrées sous Iris ( sans soucis en une passe cette fois ci avec le mode classique pregister 512 ) après une normalisation d'offset pour le fond. Léger masque flou du lot. Le soleil est colorisé dans Sony Vegas. Fréquence retenue de 12 img/s. Vous avez au choix, le gif des 630 images compressé à la taille maxi autorisée ici et donc de qualité très médiocre ( Mercure n'est pas fastoche à voir, fréquence 20 img/s ). Mais vous avez aussi la vidéo avec le soleil colorisé de qualité bien meilleure : J'ai fait ce que j'ai pu Philippe avec les images très réduites, il semble que tes conditions étaient très difficiles vu comment le pourtour du soleil gigote. Encore un grand merci pour m'avoir confié tes images !
  7. 7 points
    Bonsoir, Je me suis amusé à modifier un soft initialement prévu pour empiler les images afin que ce dernier ne fasse que les recaler et les sauvegarder. J'ai mouliné mes brutes en luminance de M1 du 27/10 vers 2h30 du matin (2 séries de 6 poses de 5 minutes espacées d'environ 1h à peu près au moment ou mon PC a dû changer d'heure). J'ai viré 3 des images avant de les traiter (log et ajustement niveau). Voici donc le gif (un peu plus de 5 Mo). On a l’astéroïde 1602 Indiana par dessus M1 et un autre truc sacrément peu lumineux que je n'ai pas pu identifier. On voit aussi que la luminosité du fond du ciel a varié. c'est d'ailleurs ce qui ma conduit à virer la dernière image. Je vous remets la photo que j'avais obtenu à la fin. Christophe
  8. 6 points
    Bonjour, J'ai cherché où je pouvais poster cette animation que je trouve bien faite et sympa, je n'ai pas trouvé de fil déjà ouvert sur ce thème, du coup la voici :
  9. 6 points
    Bonjours à tous Voici de nouvelles photos tant attendues :-) Bon ciel NB : il y a même les satellites sur la 4 :-)
  10. 6 points
  11. 5 points
    Bonsoir, Pas facile à réaliser. La Lune était à 14° de hauteur et le Soleil à 23° de distance. Lunette TAKAHASHI FSQ106, CCD QSI 583WSG, filtre Ha (pour ne pas saturer l'image) pose 0.01s. Astronomicalement
  12. 4 points
    Salut à tous, il m'aura fallu attendre deux mois pour avoir une éclaircie et pouvoir finir cette image Pour rappel j'avais posté la version Ha (http://www.astrosurf.com/topic/129920-sh2-132-en-ha)en attendant de pouvoir faire la couleur... On va dire que tout vient à point à qui sait attendre... ça console... J'ai donc ajouté 16 poses de 15' en OIII et 21 poses de 15' en SII aux 50 poses de 15' en Ha pour un total de 21h45. L'image (avec la full ici ou en cliquant sur l'image) Et une version HOO (La full ici ou en cliquant sur l'image) En espérant qu'elles vous plaisent. Bon ciel et bonne fin d'année à tous Amicalement, Alexandre
  13. 4 points
    2 heures de pose en Ha OIII avec un Nikon 200 F/2, un capteur 16200 et une GM1000 de Chilescope. La full est visible ici
  14. 4 points
    Concernant les trous noirs, on dit pas fister ?
  15. 3 points
    bonjour à toutes et tous ! en regardant bien les derniers clichés du 25 novembre , j'ai découvert Mercure pas loin de la lune ! personne ne l'a vu , moi je viens seulement de le voir !!! pas fait exprès ! bon ciel ! polo
  16. 3 points
    Bonjour à tous, J'ai voulu vérifié s'il y avait bien 37% de remise cette fin de semaine sur mon dark à -20°C sur 10mn de pose, et bien : rien! Pas le moindre rabais sur l'offset non plus! Je vais réessayer demain pour être vraiment dans les spécifications, mais je n'y crois pas trop. Dégoûté! Nathanaël
  17. 3 points
    pas de chance ! voilà un avant goût ;-)
  18. 3 points
    Perso je trouve pas très pertinent de juger une cam sur une image finie (empilée, traitée, etc) il y a trop de facteurs qui rentrent en jeu. Une brute avec données d’acquisitions serait plus parlant.
  19. 3 points
    Bonsoir à tous, allez une petite visite de la vallée des Alpes retravaillée uniquement sous Astra image ; pas facile comme éclairage... Newton 410 mm F/5.6 "maison" optique et méca. Oculaire Taka 20mm spécial projection + filtre rouge Atik / Basler 1920-155 / env. 450 images / 800 sous AS3 et Astra image. Au passage, petit coup d’œil sur les ombres projetées dans l’arène de Platon Phil
  20. 3 points
    investir dans une bague à Tilt Skymeca , pas besoin de démonter à chaque fois çà va être surement mon prochain achat pour mon futur set-up à F/D 3
  21. 3 points
    jm-fluo, je crois qu'on a fait le tour de la question. On tourne en rond. 3 posts pour répondre à un seul commentaire, je trouve ça excessif. Alors je clos... Et je te prie de ne pas rouvrir un fil sur le même sujet lunette de X mm contre télescope plus grand!
  22. 3 points
    Oh mais j'avais loupé ce post moi ^^ En plus on parle de moi (oui Michaël COTTIER myself de l'OFXB ^^) C'était bien sympa, dommage pour le temps qui nous a embêté. Mais il faudra revenir pour profiter du 600 qui va bientôt revenir de révision. Pour celui de la coupole, il a effectivement été démonté et remplacé par un T500 F3.3 sur paramount MEII que nous désespérons de réussir à faire fonctionner un jour Il nous faut du temps, mais les groupes et le publique ça occupe beaucoup et les soirs où on pourrait, il fait moche :'( Sans parler de deux CCD qui font des leurs ... Mais on va mettre une priorité dessus cet hiver. On va voir si on ne peut pas mettre une petite ZWO1600 en attendant de mettre la moravian (en attendant de décortiquer le souci et de le réparer)
  23. 2 points
    Dépêche AFP reprise par Le Monde. Extraits : Un trou noir dont la masse surprend était dissimulé au cœur de la Voie lactée. Cette découverte remet en question les théories existantes de l’évolution des étoiles, ont affirmé jeudi 27 novembre des scientifiques. Le LB-1, un trou noir stellaire situé à 15 000 années-lumière de la Terre, que la revue Nature décrit pour la première fois, a une masse 68 fois supérieure à celle du Soleil. Or, « des trous noirs d’une telle masse ne devraient même pas exister dans notre galaxie, selon la plupart des théories actuelles d’évolution stellaire », a déclaré Liu Jifeng, un professeur de l’Observatoire astronomique national chinois, à la tête de l’équipe de chercheurs qui a étudié LB-1. « Nous pensions que les étoiles très massives, dont la composition chimique est typique de notre galaxie, devaient répandre la majeure partie de leur gaz dans de puissants vents stellaires lorsqu’elles approchent de la fin de leur vie », et donc ne pas laisser derrière elles un trou noir aussi massif, a souligné Liu Jifeng. (...) La masse plus large de LB-1 indiquerait donc que le trou noir ne peut pas avoir été produit par une supernova. « Cela signifie que nous avons affaire à un nouveau type de trou noir, créé par un autre mécanisme physique », a insisté David Reitze. Le LB-1 a été découvert à l’aide du télescope chinois Lamost (télescope spectroscopique multi-objets à fibres optiques grand champ), par une équipe internationale comprenant des scientifiques chinois, américains et européens. Les scientifiques ont d’abord utilisé ce télescope pour rechercher des étoiles en orbite autour d’objets invisibles, un signe que l’étoile pourrait être en orbite autour d’un trou noir. D’autres images des plus grands télescopes optiques du monde – le télescope espagnol Gran Telescopio Canarias et le télescope Keck I aux Etats-Unis – ont confirmé la taille du LB-1, que le National Astronomical Observatory of China a qualifié dans un communiqué de « rien moins que fantastique ».
  24. 2 points
    https://bfmbusiness.bfmtv.com/hightech/espace-le-bond-de-geant-decide-par-l-europe-1814935.html On commencerait à s'inquiéter dans les hautes sphères ?? On va pas s'en plaindre. Extrait : "Les 22 pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) se sont accordés sur un budget record de 14,3 milliards d'euros sur 5 ans"
  25. 2 points
    Nord de la Seine et Marne à l'entrée de la ferme Nuit du 23 au 24 août 2019 Dobson 508/1920 9 dessins : 8969 à 8977 Ma première sortie à la campagne depuis les vacances se fait encore aux commandes du Dobson 508. La forte odeur de lisier de porc qui m'a saisi en sortant de la voiture au niveau des ballots de foin m'a fait fuir ce site. Arrivé à 21h45, j'étais installé à 22h45, ayant monté le télescope sous le regard intrigué des vaches. J'ai eu droit à un feu d'artifice vers le sud, ils fêtent quoi à cette date? J'observe une nébuleuse planétaire puis un amas ouvert de l'Aigle. Observation 8969 : NGC6751. 85x, 402x, 631x. Très réactive en Oxygène 3, elle est vue un peu floue dès 85x. Notée assez faible, elle montre son étoile centrale facile considérablement faible, et des traces d'anneaux en vision décalée VI2. La turbulence est forte à 402x. Elle est trop sombre à 631x. Une étoile est soupçonnée dedans à côté de la centrale. La structure annulaire ressort mieux en filtrant en Oxygène 3, évidente alors. A 23h20, les vaches dans la prairie à quelques mètres de l'autre côté de la barrière urinent à tout va! Heureusement que ça ne sent pas jusqu'ici. Je me vengerai en faisant de même au bord de leur enclos en cours de nuit. Observation 8970 : NGC6756. 85x, 201x, 276x. Il est petit et très serré à 85x. La turbulence reste forte à 276x. Je note un curieux groupe d'étoiles serrées considérablement faibles à faibles en forme de S au centre. Vers minuit et quart, je pars me reposer 20 minutes dans la voiture. La Lune à 40% de phase se lève à 0h45 dans les arbres et sous les Pléiades. Je poursuis avec des galaxies de l'Aigle. Observation 8971 : NGC6900. Pas vue à 85x, elle est très faible et diffuse à 201x, vue sous forte turbulence. Observation 8972 : NGC6915. 85x, 201x. Elle est bien plus facile que la précédente alors que la Lune à 40% s'est levée entretemps. Je la vois à 85x, puis à 201x elle m'apparaît considérablement faible et condensée, facile. En vision indirecte son noyau est ponctuel. Un moustique m'embête temporairement vers la demie de 1 heure. La Lune est suffisamment montée pour que je constate qu'elle est nichée dans l'amas des Hyades et au-dessus d'Aldébaran. Observation 8973 : NGC6922. 85x, 201x. Repérée assez vite à 201x, diffuse, elle n'a pas été décelée à 85x. Observation 8974 : NGC6926/9. 201x. Ce couple inégal comprend NGC6926 très faible à VI1, très diffuse, et NGC6929 faible, petite et condensée. Pour changer des galaxies, je pointe une nébuleuse planétaire de Pégase déjà dessinée avec 2 fois moins de diamètre. Observation 8975 : PK104-29.1. 85x, 138x. Aussi appelée Jones 1, elle est soupçonnée sans filtre. Elle n'est pas si facile que ça en filtrant en Oxygène 3, restant faible à très faible. Je la dessine avec ce filtre. Le filtre et le grossissement de 138x sont le bon duo pour la détailler. J'enchaîne sur des galaxies de Pégase dont un groupe Arp. Observation 8976 : NGC7680. 201x. Elle se révèle condensée et considérablement faible. Observation 8977 : NGC7805/6. 201x, 276x. De son autre nom Arp 112, ce duo me montre NGC7805 considérablement faible et NGC7806 faible à très faible. A 3h50 une vache gloutonne mange bruyamment dans sa mangeoire à 5 mètres de moi. Des voiles à l'ouest viennent puis gênent. Je patiente dans l'auto, mais me laisse emporter par le sommeil jusqu'aux rivages de la 5ème heure. L'aube est arrivée. Atteint de migraine et de nausées, je finis ma nuit de sommeil ici jusqu'à 10h. C'est parfois dur de sortir ce gros télescope un vendredi soir.
  26. 2 points
    Bonjour à tous, Je vous propose une image de la nébuleuse IC5146, Cocon, dans le Cygne, datant du 28 septembre 2019. Hélas, j'ai légèrement dépassé le back focus du correcteur de champ, j'ai donc dû recadrer sévèrement pour que les coins ne soient pas trop moches... Pour pouvoir corriger le blooming sur un champ aussi riche en étoiles brillantes, j'ai divisé ma session en trois groupes d'images, avec rotation de 120°, dans une tentative de généraliser la méthode présentée ici : http://pixinsight.com/examples/NGC6914-CAHA/index.html C'est moyennement concluant... deux sessions à 90° auraient mieux marché. Image en pleine résolution : http://pfilliatre.free.fr/images/images_astronomie/ic5146_20190928_v4.jpg Conditions : Montagne de Lure, Newton 400 de la SAML, ST10. Temps total de pose : 111 minutes en L, 60 en H-alpha, 215 en RGB. A bientôt, Philippe
  27. 2 points
    Salut Paul, C'est parce que le fond du ciel vraie au cours de l'acquisition (transparence variable). J'en parle dans le bouquin. Tu peux essayer en augmentant fortement la taille des cellules de recentrage. Mais si cela ne marche pas (transparence du ciel trop variable), alors il faut passer à un seul point de recentrage.
  28. 2 points
    bah bah bah https://www.unitronhistory.com/models/unitron/unitron-model-128/ https://www.unitronhistory.com/models/polarex/polarex-model-128/ Ne sous-estimez pas ces bestioles. On en fait encore de jolies choses sur les planètes lumineuses.
  29. 2 points
    Un Mercure avec de l'échantillonnage. C'était le 8 novembre 2006 depuis Los Angeles avec les grands moyens qu'on ne pourrait plus déplacer par avion aussi facilement aujourd'hui (Solarmax 90 BF30 qui n'a fait que le retour sur 90mm de diamètre et 600mm de focale + Barlow X2 + Tracker III + Atik 1HS et l'ordi qui va avec) ... c'était le bon temps !
  30. 2 points
    Damned, Jack, j'avais aussi loupé ta réponse et la photo de Michaël sur laquelle j'aurais put confirmer son identité Je n'ai jamais eu malheureusement l'occasion de monter à l'OFXB, mais autant ce que tu nous en a montré que le commentaire de @LANTHA/Michaël me montre que je rate quelque chose. Il va falloir que je répare cela, mais le trajet cote Atlantique/Suisse est un peu difficile à caser dans mon emploi du temps. Je n'ai croisé Michaël qu'une fois, chez un ami commun journaliste de C&E qui nous a hébergé tout les deux lors d'un passage sur Panam aux RCE 2016 si je ne me trompe pas. Mais hormis un astram extrêmement sympathique, j'ai découvert en lui un véritable maître dans la confection de .... la mousse au chocolat !!! (franchement une tuerie !)... Michael, c'est quoi le secret de cette mousse au chocolat ? Bernard
  31. 2 points
    Je suis d'accord, Taka fait pas stupide sur ce coup. Pas besoin d'équatoriale à x133 max. Je m'en souviens encore de ma 60mm quand j'avais 13ans ^^
  32. 2 points
    Les hyades au vieux téléobjectif de 135mm en 14 poses de 1mn
  33. 2 points
    Bravo Jm-fluo Peux-tu préciser les conditions de prise de vue? Amitiés
  34. 2 points
    C'est good pour la mission : https://www.cieletespace.fr/actualites/a-seville-l-europe-renforce-son-engagement-dans-l-espace La mission Hera finalement financée La science spatiale obtient 1,7 milliard sur trois ans. À ce chapitre, bien que classée dans la catégorie « sécurité spatiale », la mission Hera, qui doit approcher l’astéroïde de 780 m de diamètre Didymos A, et qui jusque-là n’était pas financée, a finalement été adoptée. Cette sonde ira observer le petit satellite naturel de Didymos A, Didymos B (160 m de diamètre) qui aura été la cible d’un projectile lancé par la sonde américaine Dart en septembre 2022. Hera devrait être lancée en octobre 2024 et son objectif principal sera de mesurer le résultat de l’impact provoqué et d’obtenir pour la première fois des données sur les possibilités qui existent de dévier un astéroïde qui menacerait d’entrer en collision avec la Terre. Nous détaillons le principe de la mission Hera dans le Ciel & espace 568, p. 28, actuellement en kiosque.
  35. 2 points
    A la lecture des compte rendus sur les sites de "ça se passe là-haut" et C&E, c'est vraiment une très belle découverte, étayée par deux années d'observations. C&E signale que l'étoile est observable par les amateurs : https://www.cieletespace.fr/actualites/decouverte-d-un-trou-noir-impossible-dans-la-voie-lactee extrait : Un astre observable par les amateurs L’étoile de type B qui gravite autour du trou noir est certes anonyme mais elle est assez brillante pour être observée par des amateurs. Elle se trouve dans la constellation des Gémeaux et atteint la magnitude 11,5, ce qui est visuellement accessible sans difficulté à tout télescope de 100 mm de diamètre. En photo, c’est encore mieux ! Nous avons recherché l’astre à partir de ses coordonnées galactiques données dans l’article scientifique et il semble que ce soit GSC 01877-00743, dont les coordonnées équatoriales sont : AD = 6 h 11,818 m et D = +22° 49,547’.
  36. 2 points
    Il était question des trous noirs primordiaux la semaine dernière dans l'émission de France Culture "la méthode scientifique": https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/la-methode-scientifique-emission-du-mardi-19-novembre-2019 A signaler également le prochain n° HS de Pour La Science (en kiosque le 8 janvier) sur le côté obscur de l'Univers, où il sera également question des TN.
  37. 2 points
    Ah mais non, moi je ne veux me fighter avec personne ici, et je connais les différents scénarios de formation qu'on envisage. Je trouvais juste que l'article était un peu too much.
  38. 2 points
    Non, puisque les coalescences de TN détectés par LIGO ont concerné des TN jusqu'à plus de 30 masses solaires et ont donc créé des TN de plus de 50 à 60. Je ne dis pas qu'on sait comment ils se forment. Je dis qu'on savait déjà que ça existait, et que l'article en rajoute un peu sur le côté découverte.
  39. 2 points
    Tu fais ça avec ton C8 ? Mon oeil ! Je le saurais si on pouvait faire ça avec un C8, j' en ai un .... Bravo Sauveur !
  40. 2 points
    J'ai vendu mon Mak pour acheter un 10mt40, focale 170mt au bout du monde? Le secondaire; 1mt30 !!! 400 tonnes, je vais devoir changer de voiture pour le transporter 130 M euros j'ai fait un emprunt sur 15000 ans
  41. 2 points
    Tu vérifie la mise au point au centre et dans les coins. Si c'est tout pareil, pas de problème. Si les 4 coins sont idem, mais différents du centre, pas de tilt mais de la courbure de champ. Si un coin est décalé par rapport aux autres en intra ou extra focale, alors il y a du tilt. Si tu veux les les essais, tu peux mesurer le tilt précisément au pied à coulisse. De la tu peux calculer de combien il faut tourner les vis de la bague de tilt : tu connais le pas de vis et tu fais une règle de 3 entre la position du coin et la position de la vis par rapport au centre. Au final il faudra quand même faire un test sur le ciel pour valider.
  42. 2 points
    du grand Bob, excellent ! hors le compte rendu de cette manifestation atypique, ya le vécu et la transcription personnelle et inimitable, j'adore !!! comme Alain, les sous-groupe isolent les interventions en les faisant disparaitre pour une majorité....
  43. 2 points
    Pour être super précis (je pinaille), cela signifie : "quelle que soit l'heure, lorsque tu la demandes, elle s'en est déjà allée". Les Romains avaient une foule de sentences du même acabit, toutes plus joyeuses les unes que les autres : "toutes blessent, la dernière tue" (en parlant des heures, bien sûr), "le temps s'enfuit comme l'ombre", ou la plus célèbre "cueille le jour" (= profite du temps présent). Mais cela se voulait bien plus une invitation à profiter de la vie qu'à compter le (peu de) temps qu'il nous reste. Le verre (ou la clepsydre) à moitié plein(e), en quelque sorte !
  44. 2 points
    Salut Lantha/Michaël ! Merci pour l'accueil et le speech. Très bons souvenirs de Saint Luc et de ses vaches, les plus belles du monde. Faut dire qu'elles sont bien nourries !!
  45. 2 points
    Et vlan ! Arrêt du compte à rebours à cause de la météo... EDIT : Ayé lancement réussi !!
  46. 2 points
    (Résumé des épisodes précédents : BobSaintClar, notre inspirant héros et maître à tous, est parvenu à infiltrer la communauté select des astronomes amateurs japonais disciples du culte sectaire Moe et conséquemment, adeptes des belles paires et des gros tubes. Fidèle à sa réputation de parasite et notoire usager du "Télescope Des Autres", surtout si ces derniers se prénomment David, parviendra-t-il à taxer un maximum d'instruments à la faveur de l'obscurité complice ? Vous le saurez en suivant le dernier volet de ses aventures frip nipponnes...) Il est temps d'aborder le cœur du sujet, à savoir l'observation ! Quelques mots du contexte météorologique, déjà : Comme je l'expliquais précédemment, l'évènement recouvrait deux nuits : arrivée sur place le Vendredi 22 Novembre en fin d'après-midi, repas du soir, retour le Dimanche 24 en cours de matinée, petit déjeuner offert. Coté météo, l'affaire s'annonçait tendue : pluie prévue le Vendredi et la nuit suivante, belle journée de Samedi, retour des nuages et de la pluie en fin de journée, pluie soutenue jusqu'à Dimanche midi ! En tout état de cause, si ce pronostic s'était avéré correct, nous n'aurions strictement rien vu... Interlude culturel n°4 : les prévisions météorologiques au Japon. Pour des raisons qui - je présume - tiennent à la localisation géographique et à la complexité orographique du pays... elles sont à chier. Je ne compte plus les fois où je suis sorti couvert pour découvrir un ciel d'azur, ou en short pour me prendre un déluge : à part pour le suivi des typhons, les météorologistes nippons se plantent fréquemment, et dans les grandes largeurs. Non seulement leurs prévisions courantes sont médiocres mais en sus, elles le restent en quasi direct ! Sur le site du rassemblement, le Samedi, tous les astrams étaient scotchés à leurs smartphones et autres tablettes pour anticiper, enfin tenter d'anticiper, le moment crucial où le pliage du matos présenté deviendrait urgent. Et jusqu'à 18h, l'heure à laquelle l'obscurité est devenue telle que les observations purent commencer, tous m'affirmaient que l'arrivée des nuages était imminente ! Ils sont venus, en effet, précédant de peu une pluie battante. Mais à une heure du matin... Entre-temps, le ciel est demeuré d'une transparence de rêve. Dès 18h30, la nuit était "astronomique", nous avons donc joui de six heures d'observation non-stop. La température est restée douce, ni buée ni rosée ne nous auront importunés. On s'en est mis plein les mirettes !!! Listons les instruments que j'aurai pu "tester" (du plus petit au plus gros) : Mes yeux, avec et sans lunettes de vue : 6,1mm d'ouverture, c'est plutôt pas mal à mon âge Binoculaire NightVision 1(grossissement)x23mm (Lol) Binoculaire 2xCoronado 40mm Jumelles Nikon WX 10x50 Jumelles Vixen ED 70S Binoscope 2xED114 Jumelles Nikon 20x120 Jumelles Nikon 20x120 type III Bi-télescope de Newton (tubes fermés) 2x250 Binoscope 2xNikon APO 250 Dobson "genre Ninja" (tube fermé) de 400mm (quelque part entre F4 et 4,5) Dobson "jante de vélo et araignée 5 branches" (tube ouvert) de 520mm Bi-télescope 400+505mm (oui je sais, vous l'attendez au tournant) Obsession 635mm à F4 Compte tenu du fait que je suis resté collé à mes jumelles au moins la moitié du temps, c'est beaucoup ! Mais vous savez ce que c'est, les autres aussi observent et souvent, renâclent à céder leur place sous des prétextes foireux du genre "c'est mon instrument" (ct' excuse bidon...), "cessez de secouer l'escabeau" (ben descends, blaireau !), "laissez-moi le temps de m'écarter" (mais bordel, bouge de là !!), "inutile de m'insulter" (la preuve que si, ça marche), "mais aïeuuux, ça va pas non ?" (tu cherches, aussi !), "yamete kudasaiiiii" et j'en passe... Quand j’interagis avec la gent locale, je prends toujours bien soin de représenter la France dans ce qu'elle a de plus noble. Avec moi, la diplomatie hexagonale joue sur du velours. Mais je m'égare : parlons de ce que j'ai observé, instrument par instrument, et de ce que j'en ai pensé ! - Mes yeux : je suis un peu myope et un peu astigmate. Avec mes lunettes, ça va, mais je trouve leur correction insuffisante. Bref, le gars casse-couilles, mais pas presbyte ! - Bino NightVision 1x23 : la constellation d'Orion toute entière, avec la boucle de Barnard et les nébulosités entourant la tête de cheval très bien délimitées. L'image est verte, scintillante et super-bruitée : moche, mais étonnant en terme de performance brute ! A cette échelle, le canasson lui-même est trop petit, noyé dans la danse hystérique des pixels verts. Précision d'importance : l'engin était équipé d'un filtre H-Alpha. J'imagine que sans, c'est de la bouillie de photons indifférenciés qui vient mourir dans tes rétines... - 2xCoronado 40mm : le soleil étant très calme, c'était donc bof. Très bof, même. - Jumelles Nikon WX 10x50 : ahhh là, c'est du lourd ! J'ai pu profiter de ces jumelles une dizaine de minutes. J'ai ciblé la voie lactée, de Cassiopée à Orion (il était tard), en passant par les Hyades, en déviant vers le Cocher... le spectacle est dantesque, d'autant que la nuit était exceptionnelle, tenez : restefondienne. Non seulement l'énorme champs apparent ne souffre d'aucun défaut perceptible (la déformation géométrique en barillet relevée de jour est invisible de nuit, les étoiles indénombrables sont autant de têtes d'épingles) mais en sus, si vous ne plaquez pas les yeux sur les oculaires, vous percevez le reste du ciel aux alentours et le sentiment d'immersion devient total. Je me suis même imaginé, par curiosité, en train de "tomber" dans l'image : il en est résulté un vague vertige, au sens agréable du terme, qui doit beaucoup - voire tout, sans doute - au champs et à la vision binoculaire, qui invitent le cerveau à percevoir de la distance sans bordure parasite trop proche. Bien sûr, les 8° réels replacent chaque cible, même énorme, dans son environnement global : ça tombe bien, c'est à la fois beau et inédit ! Quel instrument astronomique peut offrir de la profondeur, sur un tel angle de vue ? Franchement, l'expérience est jouissive. - Jumelles Vixen ED 70S : comme la plupart des binoscopes essayés cette nuit-là, elles ont montré des performances très liées à la paire d'oculaires employée. Lorsque j'ai pu officier, elles étaient pointées sur M42. L'image était plaisante, non filtrée, avec un trapèze bien séparé et des nodosités complexes. La grande boucle extérieure qui referme la nébuleuse était bien visible, "l'homme qui court" également. Le grossissement devait avoisiner les 40x, pour un champs apparent de l'ordre de 65°. Comme la nuit était parfaite, ça passait très bien ! - Binoscope 2xED114 : Le croirez-vous ? C'est dans cet instrument que j'ai vu la plus belle image de M42 qu'il m'ait été donné d'observer. Le bestiau était équipé de deux oculaires Nikon HW 17mm, pour une puissance estimée de 40-50x et un champs apparent de 102° : cette association d'optiques Apo et d'oculaires au top, sans filtres et par nuit parfaite, sur cette nébuleuse en particulier... c'est la combo ultime. Même les couleurs étaient bien perceptibles. Le piqué, la profondeur, la richesse, le champs , la fluorescence et le contraste de l'image déclinaient un sans fautes avec, à la clef, une observation exceptionnelle. Je serais resté dessus longtemps si le proprio ne m'avait proposé de pointer le double amas : là aussi, c'était beau... sans pourtant approcher, même en rêve, le spectacle offert par la nébuleuse d'Orion. J'en frissonne encore. - Jumelles Nikon 20x120 : Nous parlons du vieux modèle, commercialisé dans les années 60. J'ai ciblé les pléiades : ces dernières entrent juste dans le champs, ce qui me conforte dans mon impression première (diurne)... coté champs, apparent comme réel, on est loin du compte ! Par rapport à de bonnes jumelles modernes, le contraste est en retrait mais le piqué est bien là. Le gaz autour des étoiles Merope et Maia est bien perçu. - Jumelles Nikon 20x120 type III : ce sont mes jumelles, c'était la première fois que je les essayais sous un très, très bon ciel : j'ai donc ciblé tout ce que j'ai pu, tenaillé par l'angoisse d'être interrompu à tout moment par l'apocalypse météo promise ! Ouvrons le bal avec les pléiades, pour les comparer avec leur nobles ancêtres : dans mon instrument, les 60° promis de champs apparent sont là ! Le bord circulaire de l'image est bien net, même avec les œilletons de forme fuselée (pour couvrir davantage vers les tempes) ou avec des filtres (j'ai découpé des caches en caoutchouc qui les maintiennent en place). L'amas apparaît dans son environnement immédiat, ce qui me permet d'emblée d'apprécier sa luminosité globale et son fort contraste : ça pète ! Le gaz autour de Merope et Maia est très marqué, il s'étend et donne l'impression d'avoir une optique embuée (j'ai vérifié, on ne sait jamais). Je compte 14 étoiles - 13 sûres, une douteuse - dans le quadrilatère principal, mais comme j'ignore leurs magnitudes, ça ne me dit rien de la limite atteinte ! La perception des couleurs est très agréable, ça me change des fausses couleurs de mes Vixen... Passons à la région du Cygne (oui, c'est dans le désordre. Comme ma mémoire). Cette fois, j'ajoute les filtres "Fujinon nebula" pour privilégier les régions gazeuses aux étoiles : North America et le pélican sont magnifiques, nuancés, bien détachés du fond de ciel. La nébuleuse postée près de Gamma du Cygne est facile, la vallée sombre qui la coupe en deux est vue immédiatement. Les dentelles sont la plus belle surprise du lot, juste derrière North America : elles sont évidentes, complexes et surtout, bien contrastées, avec le triangle de machintruc bien visible ! Quand je vais vouloir les retrouver sous mon ciel daubesque, ça risque de me faire mal à l'âme... Je conclus sur M27, "pour voir" : ah oui, c'est net et bien lumineux... mais trop petit ! A 20x, laissez tomber. Région de Cassiopée et du Cocher : j'ai passé un bon moment à visiter leurs nombreux amas ouverts, dont plusieurs doubles, sur fond de voie lactée bien dense : un vrai bonheur ! La perception des couleurs stellaires donne une nouvelle dimension aux observations : on se pique de les voir, pour les plus évidentes, et de les deviner pour les autres. Dans cet exercice, le temps d'observation joue beaucoup, il ne faut pas hésiter à "faire durer", d'autant que la vision binoculaire ne fatigue pas. Je me suis plus qu'attardé sur le double amas de Persée : j'apprécie les 60° de champs de mes jumelles, même si le spectacle offert ne vaut pas celui proposé par le binoscope de 114 équipé de ses Nikon HW ! Je perçois bien, sans filtres, la nébulosité principale associée au cœur (IC 1850). Avec filtres, elle est marquée, à peu près aussi facile que la Rosette (à venir). Région de Pégase : je me suis limité à M31, ses satellites et M33. M31 est spectaculaire, déjà trop étendue pour mes misérables 3° de champs réel ! Sa forme dissymétrique "vrillée" est évidente, avec une boucle plus large et plus diffuse que l'autre. Du coté de la plus faible - ou de la moins diffuse - des deux, je devine une zone périphérique plus claire, sans doute cette partie composée d'étoiles jeunes et très lumineuses qu'on voit bien en photographie ou dans un gros Dob. Je perçois également les deux bandes d'absorption, coté M32, si je les cherche : elles ne me sautent pas aux yeux, à 20x, l'image est trop lumineuse... il faudrait grossir davantage ! M33 est surprenante : c'est une galaxie habituellement décevante, fade, qui n'offre pas grand-chose à l'observation à moins de disposer d'un diamètre conséquent. là, elle est contrastée, bien définie sur le fond de ciel, ovale et laissant apparaître des nuances de densité en vision décalée (à part au centre, évident en vision directe). A 20x, je l'isole très bien de son environnement : il faut du champs pour l'apprécier parce qu'elle prend ses aises... C'est une grosse mémère, en fait ! Région d'Orion : inutile de vous l'écrire, j'ai un peu traîné, dans cette zone. Pour le fun, j'ai tenté la tête de cheval : peut-être est-ce jouable avec une paire de filtres H-Beta ? Avec les Fujinon à large bande, c'est niet ! M42, en revanche, est superbe : détaillée, très lumineuse, à la fois étendue et bien délimitée par l'arrondi qui se referme dans son extension maximale, avec une région centrale qui s'avère déjà complexe à 20x et un "homme qui court" évident et détaché de la nébuleuse principale par une tête d'albatros très tranchée. L'image est magnifique et pourtant, elle n'égale pas celle proposée par le binoscope de 114 : contre un champs apparent de 102° et un grossissement bien plus adapté à une cible si brillante, mes Nikon ne peuvent pas lutter ! En fait, sur une telle diva, je réalise que la seule façon d'en voir plus et même beaucoup plus sans grossir, c'est de filtrer davantage : un couple de filtres UHC voire OIII serait plus performant que mon duo de Fujinon... il laisse passer trop de photons ! Sur ma lunettes de 150, le filtre OIII assombrissait trop l'image mais là, j'utilise mes deux yeux ! Je ne sais pas pour vous mais perso, je vois mieux du gris sur du noir que du blanc sur du gris (si vous me suivez). Sur la grande nébuleuse d'Orion, je ne veux pas plus de lumière, je veux plus de contraste ! Il faut que j'investisse dans des duos de filtres UHC, OIII et H-beta... Pfff, encore des frais... J'oblique vers la Rosette : elle est facile à trouver, avec son amas ouvert associé mais cette fois, pas besoin d'avoir recours à cet artifice, je la trouve telle quelle. Elle est diaphane mais vaste, il faut du champs pour l'isoler de son environnement et pour cette fois, les 20x sont adaptés. Elle m'apparaît ronde, sans nuances claires, facile mais ne présentant - je parle du gaz - aucun détail, rien que des nodosités évanescentes qui doivent sans doute plus aux efforts éperdus de mon cerveau qu'à la physique réelle de l'objet... Puisque les filtres sont installés, je tente "pour voir" la nébuleuse California, pas très loin des pléiades désormais proches du zénith : ma monture toute moche m'autorise à regarder très haut sans fatigue, ça tombe bien ! La nébuleuse, que je pensais réservée aux utilisateurs de filtres H-beta, est vite trouvée, sans ambiguïté. Elle est pâle, facile sur un fond de ciel bien noir, mais n'offre aucun détails intéressant. Bi-télescope de Newton (tubes fermés) 2x250 : l'instrument est très courtisé ! Je ne m'attarde pas et n'observe, avec lui, que M42 : l'image est sympathique et confortable, à un grossissement estimé à 150x et un champs apparent dans les 60°. On voit très bien les complexités du trapèze, mais curieusement, ça manque de "patate" ; après ce que j'ai vu dans mes jumelles et surtout, dans les binos de 114, l'image m'apparaît terne, sans cette sensation de fluorescence colorée qui m'avait tant plu. Obstruction excessive des secondaires ? Problème de réflectivité (il y a trois miroirs, entre la cible et l’œil) ? Choix malheureux d'oculaires bas de gamme ? Buée sournoise ? Mystère... Binoscope 2xNikon APO 250 : "Cette fois, ça va chier !", jubilai-je dans une de ces envolées poétiques qui ont fait ma réputation. Pensez donc, un bino Apo de cet acabit : ça doit sulfater du photon ad nauseum ! Évidemment, l'engin est assiégé mais je prends mon mal en patience : un truc pareil, ça se mérite. Devant moi, la file des impétrants se réduit : chacun n'observe qu'une poignée de secondes - la bête vise M31 - puis cède sa place en silence, sans manifester l'enthousiasme qu'on serait en droit d'attendre... Qu'est-ce qui se passe ? Mon tour arrive. Au premier regard, je saisis le double problème : le bouzin est mal réglé, il y a un défaut d'alignement très sévère dans le sens vertical qui ruine d'emblée le spectacle. impossible de fusionner les deux images ! Et "le second problème", me direz-vous ? Nous sommes au Japon : personne n'ose dire au proprio ce qu'il en est... Vous me voyez venir, non ? Je me redresse aussitôt, cherche le gaillard des yeux - il est à mes cotés - et lui fait signe, des deux mains, qu'il y a un problème de décalage vertical. Il regarde à son tour, se confond en excuses et commence à bricoler la monture par en-dessous... Oops, le boîtier de contrôle électrique ne gère pas ce réglage ? C'est un soucis mécanique ? Je vous la fais courte : après 5 bonnes minutes de travail, il n'y arrive pas. Tout le monde patiente mais pas moi, la nuit est magnifique, je ne veux pas rester planté là avec un ciel - n'oubliez pas les prévisions météo, elles nourrissent mon impatience - qui peut partir en vrac à tout moment. J'en resterai donc sur une double image des deux bandes d'absorption de la galaxie d'Andromède, comparables en tout point à ce qu'un Dob standard de même diamètre m'aurait montré. C'est un fiasco Dobson "genre Ninja" de 400mm : je suis tombé dessus alors que je tournais autour de l'Obsession. Il était libre ! Hop, je prends possession de l'engin - équipé d'un Ethos 13, bon choix de base - et je commence à pointer tout ce qui me passe par la tête. Avant d'aller voir ailleurs, j'ai pu admirer quelques Messiers, un bon paquet d'amas ouverts et bien sûr, les vedettes du ciel d'Automne. Je ne vous fais pas l'article, vous savez ce qu'on voit dans un 400 ; mais la nuit était - bis repetita placent - d'une transparence exceptionnelle, l'instrument bien collimaté et sans doute optiquement très bon, l'oculaire à la hauteur et votre serviteur... fort motivé ! Un 400 de compet', ça vaut mieux qu'un 600 au rabais ! Dobson "araignée 5 branches" (tube ouvert) de 520mm : dans celui-là, je n'ai vu que ce que pointait son maître, à savoir le quintet de Stephan. Enfin quartet, en l'occurrence : j'ai bien vu quatre galaxies, mais j'ai un doute sur la cinquième. Je ne suis pas un spécialiste de cette cible, je ne saurais vous dire si c'est "normal". Après, peut-être était-elle hors champs ? Bi-télescope 400+505mm : Nous y voilà ! Je vais tuer le suspens : quand je me suis présenté devant la chose, l'absence d'observateurs - seul le proprio s'en servait - ne m'a pas découragé. J'ai voulu regarder dedans... impossible. Je veux dire : physiquement impossible ! Les deux oculaires étaient décalés de cinq ou six centimètres en profondeur, autrement dit, d'avant en arrière ! Qu'est-ce que vous voulez faire, contre ça ? Même un énorme escargot, avec ses yeux pédonculés, aurait laissé tomber... Le truc était-il bien aligné ? On ne le saura jamais. Je ne sais même plus ce qu'on a pointé, c'est vous dire si ça m'a marqué. Moralité : quand un télescope est moche et mal foutu, il offre bien ce qu'il promet ! Deuxième fiasco de la soirée Obsession 635mm à F4 : il y avait du monde, dessus ! Avec lui, je ne verrai que NGC 891 : l'image est belle, avec une galaxie fine et lumineuse, à la séparation longitudinale très marquée. Et voilà ! Vers une heure et demie, les premiers nuages honnis sont apparus et se sont vite accumulés : tout le monde a remballé fissa et moins d'une heure plus tard, il pleuvait dru ! Vous savez désormais pourquoi j'ai particulièrement apprécié l'évènement : entre la nuit au ciel parfait, le panel d'instruments proposé, l'ambiance bon enfant, les observations d'anthologie et le plaisir de découvrir son propre matos sous son meilleur "jour", il ne manquait rien ! Rien ? Oh, si, quand même... quelques bons potes restés en France n'auraient pas juré, dans le tableau (enfin si, ils auraient juré, bref : j'me comprends). Mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Conclusion ? L'année prochaine, j'envisage d'y retourner... Vous viendrez ?
  47. 2 points
    Salut Anne et Alain ! Parmi les images les plus iconiques de cette mission et concernant le sable, la barcane "Namib Dune" occupe une place de choix. En décembre 2015 Curiosity s'est intéressé à cette barcane qui fait partie du champ de "dunes de Bagnold" qui forme une bande sombre le long du flanc nord-ouest du mont Sharp. Les images ont été prises tôt le matin sur le site, la caméra regardant dans la direction du soleil. Cette mosaïque a été traitée pour l’éclaircir et rendre les ondulations plus visibles. Le sable est très sombre, à la fois des ombres du matin et de la noirceur intrinsèque des minéraux qui dominent sa composition. PANO MASTCAM - 13 DÉCEMBRE 2015 (SOL 1192) : 6,7 mb LE FRONT DE "NAMIB DUNE" avec incrustation de l'image de Curiosity par Sean Doran (pour donner l'échelle) 4,3 mb
  48. 2 points
    C'est encore moe ! LE MATOS : Les binoscopes En matière de lunettes accolées, ce rassemblement est un vrai festival ! J'ai vraiment vu de tout, du 2x40mm (bino Coronado) au 2x250mm (lunettes Apo Nikon, je n'ose imaginer le tarif). Pour voir plus gros, il faudra passer aux bi-télescopes... Commençons avec deux modèles qui ne sont pas à proprement parler des binoscopes, mais qui s'en approchent avec leurs renvois coudés à 45° et leurs oculaires interchangeables : A gauche, nous avons des jumelles coudées de diamètre 100mm (marque inconnue, sans doute chinoise) et à droite, un modèle très populaire au Japon : les Vixen BT70. J'en ai vu plusieurs sur le plateau. En voici d'autres : Kitakaru-san nous présente un de ses binoscopes (il en a trois ou quatre) : Celui-ci est constitué de deux lunettes "long Pern" taïwanaises, des triplets ED de 104mm à F6,25. Les renvois coudés à deux miroirs sont de la marque "binotechno". Un autre binoscope de Mr. Kitakaru : Toujours à base de lunettes "Long Pern" (85mm d'ouverture, 560mm de focale) et d'oculaire Lavendura (ici, des 50mm), c'est ce modèle qui m'a présenté l'image la plus piquée, en usage diurne, de tout le plateau. Cependant, j'ai désormais du mal à profiter du spectacle lorsque le champs apparent est inférieur à 50°... Une vue de près : Pour l'anecdote : Kitakaru-san a 70 ans. Retournez voir sa photo... Un Binoscope BORG : Deux lunettes Borg ED de diamètre 89mm et rapport F/D 5,7 sont associées, toujours avec des renvois coudés Binotech et des oculaires Lavendura. Le tout tient sans problème sur un bon trépied photo. Deux binoscopes : WO de diamètre 2x71mm, Takahashi 2xFC-100 ! Elles appartiennent au même propriétaire : quand on aime..! Un binoscope "Sky 90" : Toujours chez Takahashi, voici un "petit" binoscope qui doit délivrer de bien belles images grand champs ! Un binoscope 2x100 de marque inconnue : De la fiche technique associée, je n'ai compris qu'une chose : le diamètre est de 2x100mm. Pour le reste, mystère ! Notez le gros "V" gravé sur le PO : un indice quant au nom des bestioles ? On retrouve les renvois Binotech (Binotechno, de leur nom complet) de rigueur. Un binoscope ED 2x114 : Il ne paie pas de mine, mais j'aurai l'occasion de réviser mon jugement en regardant dedans... Note : il y a un binoscope Coronado de 2x40mm juste derrière. Le soleil étant d'un calme olympien, il n'y avait pas grand-chose à voir avec ! Un binoscope Borg APO 2x125 : Ça commence à causer ! Les renvois coudés ne sont plus des Binotech', mais des productions de Mr. Matsumoto que l'on dit à l'origine de ce design (je n'ai pas cherché plus loin, c'est un sujet de fierté évident pour les astrams japonais). Un binoscope Skywatcher achromatique 2x150 à F/5 : Amis des couleurs, bonjour ! J'ai possédé la version monotube de cet engin : il ne faut pas grossir au-delà de 60x, sous peine de partir dans un délire psychédélique potentiellement dangereux pour la rétine ! N'empêche, à faible grossissement, le phénomène s'estompe et le contraste est bien là. J'ai quand même vu la tête de cheval, (oui, Barnard 33), là-dedans, au col de Restefond... Un binoscope APO 2x100mm "fait main" : Les deux objectifs sont des triplets apochromatiques de diamètre 100mm, j'ignore leur provenance. Apparemment, il n'y a pas de jupe de prévue. Un temps, j'avais pensé faire un truc de ce genre, mais les renvois coudés "Matsumoto" coûtent un bras. Voire deux ! On change de catégorie avec ce binoscope Nikon apochromatique de 2x250mm : "Un binoscope pour les dominer tous, et dans les ténèbres les lier"... Le propriétaire du bitube s'exprimant dans un anglais très approximatif, je n'ai pas réussi à savoir ce qui tenait du commercial ou du fait maison : j'ai juste compris qu'il avait réalisé les renvois coudés, ce qui n'a rien d'étonnant vue leur taille. Les lunettes Nikon semblent d'origine. Le support et la double paire d'anneaux qui solidarisent l'ensemble m'apparaissent un poil léger, compte tenu des dimensions impressionnantes de l'engin ! La vue, du poste de pilotage : Un boîtier de contrôle électrique permet de modifier la mise au point et la distance interoculaire. Notez le guidon de vélo de course pour empoigner le tout, et le cache-oculaires de compétition... le diable est dans les détails Une autre vue du dessus : Vous voyez le boîtier de contrôle, avec l'écart interoculaire de 65,4 adapté aux yeux du proprio ? Le mien est plus petit : 61,2mm. C'est ça, d'avoir un pois chiche dans la tête ! Une paire d'oculaires Masuyama de 32mm à 85° : Ceux-là, je ne les vois pas souvent, surtout par paire ! Ils sont distribués, en France ? Note : si vous êtes pourvu d'un nez, passez votre chemin. Le chapitre "binoscopes" est conclu. Passons aux... LE MATOS : les bi-télescopes ! (passke les binoscopes, c'est pour les fiottes) Je n'ai que deux modèles à vous présenter : la popularité des binoscopes est telle que très peu d'astrams se lancent dans l'aventure techniquement complexe d'associer des télescopes de Newton en mode 2-en-1 : personnellement, même si l'avenir n'est pas écrit, je ne m'y risquerai pas ! Un bi-télescope de 2x250mm : Ce modèle est assez simple - si j'ose dire - de conception : tout est d'origine, si ce ne sont les miroirs secondaires surdimensionnés : il faut du tirage, pour gérer les renvois coudés ! On peut craindre une certaine baisse de contraste, l'obstruction étant conséquente. Notez la jonction centrale en aluminium, faite maison, qui semble bien costaude. J'ai hâte de regarder là-dedans et de comparer les images délivrées à celles du binoscope Nikon de même diamètre(s) ! Mais voici que s'annonce la perle du rassemblement : un truc complètement improbable, le genre de réalisation délirante dont le Japon a le secret... Un bi-télescope de diamètre 2x, euuuhhh... 400 ? 500 ? Tsss, vous manquez d'imagination... De diamètre 400 et 505mm, mais farpaitement ! Au premier regard, je suis tombé en pâmoison : aahhh, ce cercle porte-secondaire (à gauche) en ferraille rouillée à la courbe, euh, presque parfaite... hoouuu, ces deux galettes de focales et diamètres - foutu pour foutu, autant y aller à fond - inégaux... Oohhh, ce double PO dont l'un est équipé d'un réducteur et qui portent des oculaires de marques et focales différentes... Et le secondaire du petit primaire à, quoi, un mètre de distance du PO associé ? C'est bien simple : je n'aurais pas fait mieux ! Approchons-nous. Mais SURTOUT, n'y touchez PAS ! Un plan rapproché des deux primaires : ce regard oO de chouette hallucinée, je ne m'en lasse pas... Le second secondaire (je ne pensais pas écrire ça, un jour), celui du plus gros primaire (encore une expression ahurissante), fait face au correcteur de focale (forcément, les deux axes optiques n'ayant pas la même longueur... enfin bref, il ne pouvait pas gérer le problème en variant la focale des seuls oculaires ?). Ce dernier n'a pas de traitement anti-reflets, c'est peut-être du fait main... Les deux oculaires : Dans cette image, on remarque : - La cage du plus gros primaire, en aggloméré courbé (sans doute dans l'eau chaude, ça marche bien puisque c'est plein de colle), nettement moins irrégulier que la cage du "petit". On s'approche du cercle. - La finition approximative de la liaison cage-PO : ils sont suspendus dans l'air, au bout de leurs vis de maintien. - Les deux oculaires, un Ethos américain et un Photon chinois. on pressent déjà qu'ils ne vont pas faire bon ménage ! - Le viseur : vous ne le voyez pas, mais il comporte un deuxième renvoi coudé (hors champs) qui remet l'axe optique dans celui du bi-télescope : mais pourquoi le gars n'a pas simplement aligné son chercheur avec son bitube ? Parce que. Bon, ok, vous voulez savoir : à l'usage, ça donne quoi ?? J'en parlerai dans le chapitre CROA Ainsi se conclut le rapport "MATOS" ! Pour vous faire patienter, je vous propose une dernière image : prise sur le parking en contrebas, le matin de notre départ, alors même qu'il pleut... Un dernier bouquet final, une explosion de couleurs automnales : La nature nous salue, une dernière fois (à venir : le CROA)
  49. 2 points
    passage d'un avion devant la lune telescope cassegrain 125mm
  50. 1 point