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Affichage du contenu le plus aimé le 17/11/2022 dans toutes les zones

  1. 24 points
    Bonsoir les amis , la soirée du 9 Novembre 2022 était assez compliquée niveau seeing, j'ai commencé par Jupiter avec une stabilité très compliquée et un jet assez fort, un seul SER sort un peu du lot mais bon ce n'était pas le top et donc aucune dérotation possible ( le reste a servi pour DeTeCt ) , j'ai donc ensuite passé par Uranus et Mars avec des condition un peu plus stable vu la hauteur des planètes comme toujours Cassegrain Kepler 254 sur monture CGX, ASI 462 MC et ajout du R+ IR 610 nm pour Uranus La collime était difficile à obtenir donc j'ai du passer sur du r' on passe sur le seul SER potable sur Jupiter dont le seeing était très mauvais maintenant Mars bon c'était encore instable mais un peu mieux que jupiter petite rotation avec le seeing changeant on passe sur Uranus alors pour celle ci j'ai fait un SER de 10 minute combiné avec la 462 mc ( étant très bonne dans le proche infrarouge ) ainsi qu'un 610nm Baader ici avec renforcement Ses satellites : Animation et la finale j'espère que cela vous plaira, j'ai eu un petit retard sur le traitement
  2. 14 points
    Merci les amis , salut à tous !! Ch'ui toujours en vrac .. mais en vie !!! Alors je vous en fais profiter un peu... Rappels et remise en perspective pour se remettre dans le bain de l'actualité de la mission : En juin 2021, en se dirigeant vers le Sud en montée vers le Mont Sharp, le rover avait alors quitté un sol argileux pour un sol composé en partie de sulfates. L’objectif du rover est toujours le même : trouver des indices de présence d’eau dans le passé de Mars afin de comprendre comment cette présence a évolué sur des milliards d’années pour finalement disparaître et rendre la planète impropre à la vie en surface. Or les sulfates se forment généralement en présence d’eau et, après évaporation, des couches de sulfates de calcium ou de magnésium se sont formées ici à une époque postérieure à celle des argiles, quand les volcans étaient plus actifs et la présence d’eau moins constante. Depuis son atterrissage Curiosity a visité des régions bien différentes à mesure qu'il gagnait de l'altitude (près de 650 mètres de dénivelé aujourd'hui) : Grâce à ses multiples instruments embarqués, Curiosity a réalisé 36 forages et des centaines d’analyses minéralogiques, biochimiques, des milliers d’analyses spectroscopiques. Plaines, crêtes, lits de rivière, berges, dunes de sable, dépôts de sédiments, zones argileuses et roches diverses… Curiosity a coché pas mal de cases de la liste préparée par les chercheurs. Il reste les sulfates… LES 36 FORAGES : Le cratère Gale a connu une alternance de périodes humides et sèches, mais progressivement les périodes sèches s'installèrent plus longuement jusqu'à devenir permanentes. L'âge des roches de la "formation Murray", le plancher originel du lac, tourne autour de 3,3 à 3,8 milliards d'année. La couche "Stimson" qui recouvre le "fronton de Greenheugh" est bien sûr plus jeune, d'autant plus jeune pour les couches supérieures au-dessus du fronton. Bien que des conditions arides et salines puissent être vues comme un frein au développement d’écosystèmes, noter qu’elles ne remettent pas totalement en cause la recherche de la vie ou de la chimie prébiotique. Sur Terre, de nombreux lacs salins et hypersalins hébergent une large diversité de formes de vie microbiennes adaptées à ces conditions extrêmes. La cristallisation précoce de sels sulfatés a pu favoriser la séquestration et la préservation de biosignatures moléculaires et microfossiles, pouvant faire de ces dépôts une cible de choix. Au sommet du fronton de "Greenheugh" se trouve une crête qui a peut-être été formée par de l'eau liquide transportant des débris qui ont pris naissance plus haut sur le mont Sharp, longtemps après l'assèchement des lacs de Gale. "C'est juste une énorme signature climatique que nous voulons pouvoir explorer", a déclaré Ashwin Vasavada, directeur scientifique de la mission. Les canyons qui entaillent le flanc du mont Sharp juste au-dessus du fronton résultent de l’écoulement tardif d’une eau de surface à travers les strates inférieures. Ces canyons constituent un environnement habitable distinct et bien sûr postérieur à ceux associés à l'époque de la formation des argiles et des sulfates. L'analyse des dépôts au débouché des canyons permettra aussi de renseigner sur les conditions régnant sur Mars à cette époque. Ce réseau de fractures situé dans la partie supérieure des strates riches en sulfates est comblé par des matériaux minéraux résultant de l'action des eaux de surface. Il s'agit des vestiges d'un troisième environnement distinct des deux précédents et le rover recherchera des composants organiques dans ces dépôts. Ces dernières années, le rover a essentiellement caractérisé des strates fluviales, lacustres et éoliennes contenant des phyllosilicates (argiles) rencontrées en particulier dans la zone de la vallée argileuse "Glen Torridon", puis à l’aide d’analyses chimiques ou isotopiques il a été recherché les éléments constitutifs permettant l’émergence de la vie au travers de molécules organiques complexes parmi les plus élaborées. "Plus on a des molécules complexes, plus on se rapproche de ce point critique où la chimie est devenue biologie" , explique Caroline Freissinet. Curiosity s’est dirigé ensuite toujours plus haut vers le Sud sur la section du Mont Sharp dominée par les sulfates hydratés. L'objectif est désormais de caractériser ces affleurements, afin d'obtenir des informations sur les régimes paléoclimatiques avec les phases d'altérations contenues dans les roches sulfatées. Une partie de l'effort de planification de l'itinéraire stratégique de l'équipe scientifique s'est concentrée sur l'endroit où effectuer l'ascension initiale vers les strates sulfatées, et sur ce que les données orbitales fournissent en termes de minéralogie attendue et d'autres propriétés de ce type de roches. En avril 2022 l’équipe scientifique avait décidé de détourner le rover de la route stratégique initialement prévue. Comme le montre la carte d’ensemble ci-dessous (pointillés rouges), plutôt que de continuer à grimper directement vers la crête nommée "Gediz Vallis", le rover a fait demi-tour sur le "fronton de Greenheug" et le terrain nommé "gator-back" (dos d'alligator). Puis afin de reprendre plus bas son parcours vers le Sud, il s’est dirigé ensuite vers l’Ouest afin de rejoindre plus haut l’itinéraire initialement prévu (tracé en pointillés rouges-image ci-dessous). Le point bleu marque sa position actuelle. Les lignes jaunes marquent la zone approximative vue par le panorama depuis cette position (voir l'image panoramique NavCam du sol 3653 plus bas). L’objectif immédiat est toujours de se rendre sur la crête "Gediz Vallis" que le rover avait donc tenté d’atteindre directement en traversant le "fronton de Greenheugh" en avril 2022, mais il avait été contraint de battre en retraite en raison de la texture de l'unité de recouvrement du fronton, un terrain de type "planche à laver" et aux allures de "gator-back", ce terrain étant tout simplement trop rugueux pour les roues du rover car comportant des roches brisées avec des arêtes vives, des "ventifacts", un ennemi bien identifié sur Mars. Ces formations rocheuses acérées comme des rasoirs par le vent chargé de fines particules causant l'abrasion qui façonne ces roches sur des millénaires. Il était compliqué d’envisager que le rover continue d’affronter ces roches qui tapissent littéralement le "fronton de Greenheugh" (avec une densité jamais vue jusqu’alors)… et sur un parcours proche du km ! Curiosity a donc dû abandonner l'exploration du fronton, une zone pourtant scientifiquement intéressante, et dès le 4 avril 2022 il a fait demi-tour et amorcé la descente jusqu’au pied de la rampe qui lui avait permis d’accéder à la couche rocheuse supérieure du fronton. Pour cette nouvelle route stratégique la priorité a été d’arriver à destination aussi vite que possible, mais avec beaucoup d’imagerie au fur et à mesure de l’avance et au repérage des zones d’intérêt pour les opérations dites "au contact" (Brossages, Spectro APXS, forages, images MAHLI...) . Le rover est donc situé actuellement sur le trajet final du détour qui consiste à un (relatif) court cheminement en grimpettes de 16 degrés vers le Nord-Ouest pour pouvoir prendre de l'altitude et imager et capturer par télédétection la géochimie de la "crête Gediz Vallis" sur le fronton, avant de redescendre à nouveau vers "Marker Band Valley" puis rejoindre la route stratégique "MSAR" (Mount Sharp Ascent Route) – représentée dans l'image ci-dessous par le tracé blanc menant au Sud vers un nouvel objectif : "Gediz Vallis Channel" (un probable canal d’écoulement des eaux du Mont Sharp vers le lac sous-jacent). La route stratégique "MSAR" (Mount Sharp Ascent Route) : tracé blanc. La partie hachurée en traits rouges est la partie de la route stratégique abandonnée en avril 2022 POSITION AU 15 Novembre 2022 - SOL 3653 : Environ 8 mètres parcourus le 7 novembre (sol 3645), 53 mètres le 8 novembre (sol 3646), 11 mètres le 10 novembre (sol 3648) puis 50 mètres le 13 novembre (sol 3651) et 8 mètres le 15 novembre (sol 3653). Le rover a dépassé la barre des 29 km parcourus au cours du sol 3651. Le 8 novembre au matin Curiosity s'est réveillé sur un nouvel espace de travail devant lui, après qu'il ait parcouru environ 8 mètres la veille 7 novembre (sol 3645), ce qui a permis d'atteindre le sommet de la bande de marquage. Le plan théorique prévoyait de désarrimer le bras et d'examiner plusieurs cibles avec MAHLI et APXS, ce qui implique souvent de s'approcher de la surface et parfois de la toucher avec l'APXS. Pour que l'équipe scientifique et les planificateurs du rover soient sûrs que le rover restera stable lorsque le bras sera utilisé, ils utilisent une liste de contrôle appelée "Procédure d'évaluation du risque de glissement". En fonction de l'inclinaison du rover, de la présence ou non de rochers sous les roues et d'autres facteurs techniques, cette liste de contrôle aide à déterminer quelles activités du bras peuvent être effectuées en toute sécurité par le rover. Cette analyse est effectuée à la fois par des ingénieurs qui comprennent les capacités techniques du rover et par des géologues qui peuvent prendre en compte le comportement des roches ou du régolithe. L'analyse peut prendre du temps lors de journées compliquées, laissant l'équipe scientifique jongler avec la manière dont elle pourrait ajuster le plan en fonction des résultats de cette évaluation. L'équipe scientifique était impatiente de placer l'APXS sur les roches au-dessus de la bande de marquage - première "bouffée" de la composition chimique, mais malheureusement, l'examen de la situation exacte a révélé que la roue avant gauche était perchée sur une roche, le risque de glisser n'était pas négligeable et il n'était pas possible de toucher la surface avec l'APXS ou de l'approcher à moins de 5 cm avec l'instrument MAHLI. Il a donc été nécessaire de réorganiser le plan d'activités scientifiques pour répondre à cette nouvelle information et tirer le meilleur parti des deux sols dont l'équipe scientifique dispose pour planifier avant la prochaine liaison montante. HAZCAM AVANT - 7 NOVEMBRE 2022 (SOL 3645) : Sur la bande de marquage ... ça grimpe ! PANOS MASTCAM - Neville Thompson : Curiosity utilise d'abord la ChemCam RMI pour prendre une mosaïque à longue distance des crêtes voisines. Prendre de l'altitude permet de découvrir que toute la zone est entourée de jolies buttes - ces images aideront à comprendre leur contexte et comment la stratigraphie révélée sur chacune d'entre elles se rapporte à l'autre. 7 Novembre 2022 (SOL 3645) 8 Novembre 2022 (SOL 3646) MOSA MASTCAM - 10 NOVEMBRE (SOL 3648) - Kevin Gill : Espace de travail devant le rover PANOS NAVCAM - 10 Novembre (SOL 3648) : Vers le Sud-Est - Stuart Atkinson Vers le Nord- Ouest - Jan van Driel : MAHLI - 12 NOVEMBRE (SOL 3650) : Un remplissage de veine blanc brillant (qui a été brossé) traverse le substratum rocheux. Les veines de ce type se forment généralement après la mise en place de la roche et fournissent un instantané du type d'altération que les roches ont subi depuis leur dépôt. HAZCAM AVANT - 13 Novembre 2022 (SOL 3651) : Grimpette toujours ! PANO NAVCAM - 13 Novembre (SOL 3651) - Jan van Driel : NAVCAM - 13 Novembre (SOL 3651) : Curiosity est stationné au milieu d'un magnifique substrat rocheux à couches rythmiques. Le terme "rythmique" est utilisé pour décrire des couches répétitives à petite échelle qui présentent un espacement et une épaisseur uniformes. Ce substrat rocheux a été exposé juste au-dessus de la bande de marquage étudiée pendant plusieurs sols auparavant. La bande de marquage a été cartographiée depuis l'orbite et semble être une caractéristique relativement continue autour du Mont Sharp. Il a été observé des ondulations possibles dans la bande de marquage et la relation entre celles-ci et les roches superposées en couches rythmiques est importante à étudier avec la charge utile complète de l'instrument. Malheureusement, Curiosity avait une roue légèrement soulevée sur un rocher, et il n'était pas sûr de placer la tourelle à la surface, nous n'avons donc pas pu obtenir de données de composition avec l'instrument APXS. Nous espérons revenir par là et essayer de placer l'APXS sur ces roches fascinantes afin d'obtenir des données chimiques en vrac que nous pourrons comparer aux roches ondulées sous-jacentes. HAZCAM AVANT - 15 Novembre 2022 (SOL 3653) : Grimpette encore ! PANO NAVCAM - 15 NOVEMBRE (SOL 3653) - Jan van Driel : Il s'agira de collecter une grande mosaïque stéréo Mastcam des parties visibles de la crête de "Gediz Vallis", et l'image combinée avec celles que nous espérons collecter à partir de notre emplacement de fin de trajet aidera l'équipe à décider si nous voulons nous rapprocher encore plus. Nous essayons de comprendre comment la crête "Gediz Vallis" s'est formée, en particulier quel type de milieu aquatique a pu être impliqué ou non. Nous voulons également comprendre comment elle est liée au reste des roches qui constituent le mont Sharp et "Gediz Vallis Channel", afin de mieux déterminer quand les événements qui l'ont construite se sont produits. En attendant, Curiosity poursuit son ascension vers un nouveau point d'observation de la crête "Gediz Vallis", et nous pouvons déjà l'apercevoir au loin (à droite de l'image).
  3. 11 points
    Ces images étaient du niveau de mes premières photos en argentique de la Lune : pourries, mais époustouflantes ! Je n’ai ramené aucune image de mes premières explorations à Bornéo non plus : revenir en vie était déjà en soi un challenge suffisant !
  4. 9 points
    ... mais il y a des progrès à faire notamment dans la gestion du limbe ! Capturée dans la nuit du 11 au 12 novembre, au C8 avec la barlow 2x, l'adc et la 290, couleur à la 224. Traitement AS3, Astrosurface (avec une psf d'une autre session...) , Winjupos, Gimp. A améliorer si la météo le permet ! Bon ciel dégagé à tous. Julien
  5. 9 points
    Bon, c'est pas aussi spectaculaire que les images du lancement, mais voici la capsule Orion en route vers la Lune vue depuis chez moi. Images prises le 17 Novembre 2022 entre 11h et 11h10 UTC (5h du mat en local). Pauses de 30 secondes avec une Atik 414ex + C8 F/7. C’était un peu au raz des pâquerettes et j'ai eu du mal avec l'autoguidage, donc excusez la tremblote du truc. La capsule Orion est à peine visible (vers la magnitude 15 à la grosse louche) mais on peut voir deux gros sursauts de luminosité vers la fin (magnitude ~12). C’était ma seule chance de capturer la capsule pendant le trajet aller. A partir de demain, elle sera dans le ciel de jour. Mais à partir du 25 ou 26 Novembre elle va devenir visible à nouveau. L'objectif sera alors de capturer une image de la capsule Orion en orbite autour de la Lune. Comme l'orbite est assez immense, la capsule naviguera à presque 10 dégrées de la Lune, ce qui devrait rendre ce challenge feasable. Sinon, juste pour dire, mais j'ai l'impression que personne n'en a rien à battre de cette mission. Aucun de mes collègues ne m'a demandé si j'allai/avais regarder le lancement par exemple. Autre truc rigolo, j'ai eu l'occasion de causer avec l'astronaute Jerry Ross il y a deux semaines et je lui ai demandé ce qu'il pense du programme Artemis (et aussi de spaceX). Sa réponse : le SLS est une catastrophe (trop cher) et spaceX a eu de belles réussites (Falcon) mais il était pas trop content de voir que le sieur Musk a tendance à sous-estimer les contributions dont il a bénéficié de la part de la NASA... Bref c'est pas franchement l'ambiance Apollo on dirait. jf
  6. 8 points
    Bonjour! Je me suis decidé a traiter mes bandes et faire le bilan d'un mois qui m'a un peu déçu question seeing, je pensais qu'il n'y aurait rien de bon a tirer de tout ce que j'ai accumulé dans mes disques dur et que je laisse trainenr faute de temps. Avec le recul, et beaucoup de boulot de traitement, sur 4 nuits (4 , 9 ,11 et 13 novembre) il y a de bonnes surprises. Je vais commencer par Neptune, que je n'ai imagé que le 9 novembre, aprés, ça devenait un peu difficile. Toujours au filtre proplanet 742 d'Astronomik, j'ai été surpris d'obtenir une image tout a fait correcte en gardant 95 % d'une capture avec exposition 172ms, 495 d'ampli avec l'IMX 462C. Etonnamment, l'image brute est bonne et les essais de traitement n'ameliorent pas vraiment le rendu: la surface est viegre de toute façon. Version brute (laissée en couleur) Version traitée Rapprochons nous du Soleil, passons à Uranus, que j'ai imagé à plusieurs reprises. Et tant qu'a faire, soyons fou, essayons le CH4 me disais-je, sans trop y croire!! Je pense que vous avez tous admiré l'image de Neptune faite en IR par le JWTST, qui met en valeur les anneaux tres fins de cette planete. J'avais déjà remarqué combien le filtre CH4 assombrit le disque de Saturne et surexpose ses anneaux, et, comme le signale Jean-Luc Dauvergne sur sa chaine YOUtube (que je vous conseille) la manip est interessante sur Uranus qui commence a se presenter de 3/4 face et dont les anneaux pourraeint etre mis en valeur de la meme façon. J'ai tenté le coup avec mon Flextube 305, n'y croyant pas trop. Ayant une petite experience des poses "courtes" ou plutot semi-longues (plusieurs secondes) en ciel profond avec mon flextube, je n'ai pas hésité a poser 5 secondes par images, ampli poussé tres loin. De toute façon, en dessous, rien ne se passait... L'image est evidemment tres sombre mais on voit un disque, et par chance, le pretraitement avec PIPP permet de rendre le film accessible a AS3. Et le "miracle" se produit: on arrive a voir, avec le meme traitement, 4 satellites et le limbe de la planete, qui est donc manifestement assombri. Par contre, pour les anneaux.... je cherche toujours.... c'est pas gagné.. Je pense qu'il faudra un filtre CH4 plus selectif que mon ZWO et surtout un miroir plus grand. La chasse est ouverte. le 11 nov le 12 nov Bon je sais , le rendu est un peu moche, il faut poser beaucoup plus longtemps. Plus classique, une image en Baader 680 Puis en proplanet 742 Allons directement vers Jupiter, j'ai laissé tomber Saturne cette fois! Le 9 novembre, le seeing avait de bons passage, sans plus, mais AS3et Astrosurface ont fait du bon boulot. Sur l'ensemble de mes capture, il y a 3 bandes qui sont recuperables, avec captures 60 a 90 secondes 20h45TU 20h47TU 20H49TU J'en ai fait un petit gif Et une derotation d'image qui respecte les satellites! merci winjupos! Enfin, Cap su Mars, que j'ai imagé le 4, 9, 11, et 13 novembre. LE debut etait tres difficile, avec , le 4, seule l'image en IR742 de "potable" Mais c'est le 11 et surtout le 13 novembre que ça devient sympa: le seeing a bien voulu me faire une fleur. Nuit du 11 au 12 Le 13 le gif: On remarque que la calotte Nord est couverte d'un nuage assez irregullier, avec en particulier comme un espece de grumau qui ressemble à un cumlulus de type congestus, comme si le dégazage de la calotte au soleil etait à l'origine d'une convection suffisamment importante. Ou alors artefact? Mais j'ai vraiment l'impression qu'il y a quelquechose.C'est la deuxieme fois que je vois ce phenomene, dejà present sur une animation de la derniere opposition. J'espere que ce post n'etait pas trop lourd.. Bonne nuit claire et à la prochaine!
  7. 8 points
    un truc qui n'a pas été assez souligné je trouve, mais j'aimerais bien le faire ici c'est l'énorme partie "intervention/conférence" des amateurs! On a les "grandes confs", les "grands noms" qui viennent mais toute la partie "amateur" des confs est vraiment impressionnante! la qualité des interventions , quelque soit le sujet , bravo!!! A titre perso ,je me suis senti "tout petit" à chaque fois que je suis rentré des RCE! Donc un tres grand merci aux"amateurs éclairés" qui participent au succes des RCE... (en plus de tout le travail de l'équipe de l'AFA pour organiser ça 2 ans de suite! )
  8. 8 points
    Moi j'y ai passé la journée de samedi. Je vois qu'il y avait plein de membre du forum, dommage j'en ai raté plein, ne connaissant pas les visages ! La prochaine fois il faudra nous faire des badges :-)
  9. 7 points
    Suite à la vidéo de Valérie à propos de Sol'Ex, celle de la conférence que j’ai pu donner aux RCE 2022 autour de Star’Ex (le spectrographe "Star Explorer"), avec les nouveautés du projet, vient d’être publiée (avec entracte !). Vous pouvez visionner depuis cette adresse : https://youtu.be/ce1e8IKgk-4 C'est aussi une mini intro à la spectro astronomique et un retour sur l'ambiance des RCE 2022 ;-) Que de bons souvenirs ces RCE ! Christian
  10. 7 points
    https://esawebb.org/news/weic2219/ (traduction automatique) Le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA a révélé les caractéristiques autrefois cachées de la protoétoile dans le nuage noir L1527 avec sa caméra proche infrarouge (NIRCam), donnant un aperçu de la formation d’une nouvelle étoile. Ces nuages flamboyants dans la région de formation d’étoiles du Taureau ne sont visibles qu’en lumière infrarouge, ce qui en fait une cible idéale pour Webb. La protoétoile elle-même est cachée à la vue dans le « cou » de cette forme de sablier. Un disque protoplanétaire sur bord est vu comme une ligne sombre au milieu du cou. La lumière de la protoétoile fuit au-dessus et au-dessous de ce disque, éclairant les cavités dans le gaz et la poussière environnants. Les caractéristiques les plus répandues de la région, les nuages bleus et oranges, dessinent des cavités créées lorsque la matière s’éloigne de la protoétoile et entre en collision avec la matière environnante. Les couleurs elles-mêmes sont dues à des couches de poussière entre Webb et les nuages. Les zones bleues sont celles où la poussière est la plus mince. Plus la couche de poussière est épaisse, moins la lumière bleue peut s’échapper, créant des poches d’orange. Webb révèle également des filaments d’hydrogène moléculaire qui ont été choqués lorsque la protoétoile éjecte de la matière. Les chocs et les turbulences inhibent la formation de nouvelles étoiles, qui autrement se formeraient dans tout le nuage. En conséquence, la protoétoile domine l’espace, prenant une grande partie de la matière pour elle-même. Malgré le chaos causé par L1527, il n’a qu’environ 100 000 ans – un corps relativement jeune. Compte tenu de son âge et de sa luminosité en lumière infrarouge lointaine, L1527 est considérée comme une protoétoile de classe 0, le premier stade de la formation des étoiles. Des protoétoiles comme celles-ci, qui sont encore enfermées dans un nuage sombre de poussière et de gaz, ont un long chemin à parcourir avant de devenir des étoiles à part entière. L1527 ne génère pas encore sa propre énergie par la fusion nucléaire de l’hydrogène, une caractéristique essentielle des étoiles. Sa forme, bien que principalement sphérique, est également instable, prenant la forme d’un petit amas de gaz chaud et gonflé quelque part entre 20% et 40% de la masse de notre Soleil. Au fur et à mesure qu’une protoétoile continue de prendre de la masse, son noyau se comprime progressivement et se rapproche de la fusion nucléaire stable. La scène montrée dans cette image révèle que L1527 fait exactement cela. Le nuage moléculaire environnant est composé de poussière dense et de gaz qui sont aspirés vers le centre, où réside la protoétoile. Au fur et à mesure que le matériau tombe, il tourne en spirale autour du centre. Cela crée un disque dense de matière, connu sous le nom de disque d’accrétion, qui alimente la protoétoile. Au fur et à mesure qu’il gagne de la masse et se comprime davantage, la température de son cœur augmente, atteignant finalement le seuil de début de la fusion nucléaire. Le disque, vu sur l’image comme une bande sombre devant le centre lumineux, est à peu près de la taille de notre système solaire. Compte tenu de la densité, il n’est pas inhabituel qu’une grande partie de ce matériau s’agglutine – les débuts des planètes. En fin de compte, cette vue de L1527 offre une fenêtre sur ce à quoi ressemblaient notre Soleil et notre système solaire à leurs débuts.
  11. 7 points
    c'est pourtant pas les idées qui manquent...tiens par exemple Trump, on l'aurait envoyé "make the moon great again", et même si ça n'avait pas pété ça l'aurait éloigné un moment, c'est déjà ça... A moins qu'ils le gardent de côté pour Mars...le chef d'un parti rouge avec des cheveux oranges, sur Mars c'est bien, ça fait ton sur ton
  12. 6 points
    Pffff ça joue petit aussi. Faut faire un truc sympa, un tir groupé par exemple, c'est plus joli et ça change ! Bonne soirée
  13. 6 points
  14. 6 points
  15. 6 points
    Une très belle édition, où j'étais pendant 3 jours. Avec malheureusement toujours le même regret, impossible de voir toutes les conf techniques tellement c'est riche. Rien qu'en parallèle des mes deux talks, il y en avais quatre en simultané que j'aurais écouté avec gourmandise...... Bref un point d'amélioration potentiel aurait été de les filmer pour un partage ultérieur. Une idée que devrait retenir l'AFA. Après c'est l'occasion de rencontrer des grands noms, de discuter avec les copains et de s'ouvrir de nouveaux horizons ! Vivement la suivante Bernard.
  16. 5 points
    Bonsoir à tous, Mauvais temps (et manque aussi) j'en profite pour faire le ménage dans les dd.Deux petites images prises début octobre que j'avais oublié.Je les avais traitées mais j'ai supprimé les dossier de raw du coup je ne me souviens plus des temps d'expo.De mémoire c'était des unitaires de 60" à 800 isos avec le Samyang 135mm et le Canon 1200d Astrodon. Un champ sympa celui de ngc1513 avec on dirait un petit amas caché: La version annotée (le petit amas caché est dans la "case" N°2 en haut en partant de la gauche.L'amas se situe en bas à gauche de la "case": Et un champ sur M38 ou j'ai coupé la chique à ic405: La version annotée: J'ai aussi retrouvé une vieille mosa que j'avais de mémoire faite il y a quelques années avec la 80ed+canon1200 astrodon: Bon ciel!
  17. 5 points
    Comme beaucoup d'autres ici, je ne te connais que par tes superbes contributions au forum Elie, et pourtant c'est comme si on se connaissait. La grande famille des atrams qui partage donc ta douleur. Toutes mes condoléances dans cette épreuve. jf
  18. 5 points
  19. 4 points
    Bonjour à tous.e Ca y est elle est arrivée, il y a une bonne semaine... Ca en intéressera peut-être certains avoir un résumé de mes observations avec l'engin. Oui l'engin ! On ne manie pas ça comme la 120ed de la même marque !! Trés déséquilibrée vers l'avant, il faut faire attention. Je vais resté modéré dans mon enthousiasme pour ne pas donner l'impression de justifier les 2400 balles. La valise est mal foutue, mal construite, mais elle protège bien l'instrument. Le crayford était complètement déréglé. Pas de mal, je l'ai désossé et en deux coup de cuillère à pot il est très bien pour du visuel et photo avec petites caméras légères. Je n'ai pas eu de bon seeing depuis une bonne semaine, juste de quoi voir le disque de Airy bien rond et centré, se mouvant dans la turbulence dans le premier anneau de diffraction agité et interrompu. Ceci à 240 et 300x. L'image de diffraction semble normale en intra/extra focal avec une figure plus propre en extra (ou extra, je sais plus ! ). Je n'ai pas tenté la séparation d'étoiles doubles à la limite du diamètre à cause de la turbulence pas non plus complètement dégueux. D'abord Saturne: première chose, l'image est plus lumineuse à 300x avec la 150 qu'à 225x avec la 120. Bonne surprise, pourtant le rapport Gr/D m'aurait fait penser le contraire, même si de peu... Avec un seeing moins bon que lors de l'observation à la 120ed les détails sont bien mieux visibles. La division de Cassini ne s'interrompt que devant le disque de la planète. L'anneau C est bien mieux contrasté devant le globe, est perceptible, par moment, aux anses. Et puis, oh plaisir ! la vaste région sombre sous les anneaux laisse apparaitre des bandes. Les nuances de luminosité/couleurs sont nettement plus lisibles. L'image est tellement belle que l'oeil va fouiller dans la région de la division d'Encke ! On dit que c'est impossible avec une 150; moi j'atteds d'avoir un très bon seeing pour parler...On observe à 300x sans problème. Après, à 375x, c'est mon cristallin qui ne suit plus. Jupiter: là je ne peux cacher mon enthousiasme ! Les fines bandes sont immédiatement perçues. Le centre sombre de la GTR est évident. Les régions sombres polaires fourmillent de micros détails à la limite de la perception. Ces trois petites formations à la limite nord-est de la GTR sont assez facile. Je rappelle que le seeing n'était pas très bon ( env. 6-7/10 ). A' 300x l'image est très nette et lumineuse. A' 375x j'aime nettement moins. A' 300x Ganymède offre une image bien différente qu'à 225x avec la 120ed. On serait tenté d'attendre une soirée de bon seeing et d'aller chercher quelque tache d'albédo. Mars: même révélation qu'avec Jupiter. Je connais mal les formations martiennes mais après presque 1 heure d'observation beaucoup de chose se révèlent. Dans la région nord, à Est de Hellas, on voit de nombreux grumeaux sombres très peu contrastés perçus un peu à la manière des détails des zones polaires de Jupiter. Bien sûr la "barrière" sombre qui divise Arabia de Chryse et, un peu à l'est, l'impression de voir ces "pattes de geyko" sur le bord nord de Chryse/Xanthé. Grande partie du bord du disque de Mars apparait couvert de nuages/brumes avec des renforcements et des interruptions. Nébuleuse M42: Bon, c'est pas un newton de 300mm mais ça vaut largement un C8. A' 240x (c'est une des surprise que j'ai eu, on grossit facilement avec cet instrument ) c'est un plaisir de voir les disques de Airy des étoiles les plus lumineuses du champ dans le moutonnement de la nébuleuse. Je n'ai pas vu les deux petites étoiles qui accompagnent le Trapèze", sûrement à cause de la turbulence. Pas de couleur verte mais faut dire aussi que la transparence était "seulement" bonne et ce n'est qu'une 150mm. Amas globulaire de M31 ( G1 ): observé à 133x; à 160x c'était moins bon. malgré les conditions moyennes il est facile en vision décalée ( mg 13,7 ). La turbulence dilatait les étoiles, rendant difficile de distinguer entre amas globulaire et étoiles; cependant, les deux étoiles qui l'accompagnent en formant un triangle, apparaissent ponctuelles dans les moments de calme et là la différence saute aux yeux. M35/NGC 2158: quelle beauté ! Observés à 40x ( oculaire Kepler 30mm 70° de champ, un oculaire qui vaut son prix... ) bien sûr qu'il est magnifique. NGC 2158 super fastoche. A' 240x ce petit compagnon d'arrière plan semble totalement résolu. Ahhh !!! J'oubliais...Le chromatisme de cette lunette ! Difficile de parler de ce que l'on connait mal. Effectivement j'ai noté un très léger halo violet autour de Jupiter à 240x. Je l'ai constaté sans le chercher. Je ne le voyait plus à 300x. Mais franchement très faible et en vision décalée. Pas vu sur Véga à 300x. Sur les planètes, comparée au C9.25 à 270x toujours à côté, l'mage est moins lumineuse à 300x sur la lunette mais plus détaillées et contrastées. Le dobson Skywatcher 400mm, souvent présent, est largué. Le Meade SC 305mm ne suit pas non plus. Cette lunette est clairement supérieur à un réflecteur industriel même de diamètre très supérieur. Je n'ai jamais possédé de newton Mirrosphère, de Mak ou de lunette Taka. Par contre je ne suis pas du tout de l'avis de ceux qui soutiennent qu'on peut pousser à 600x avec cette lunette. Maintenant j'attends la Lune et les étoiles doubles avec bon seeing. Voilà, j'espère que ce résumé initial sera utile à quelqu'un. Je suis très satisfait de mon achat. Les 3 centimètres en plus rapport à la 120ed sont bien là. Il est évident que la modeste différence de prix entre la 150 (version de base ) et la 120 est largement à faveur de la 150. Faut une bonne monture. Si elle a été testée sur SPDX dans la revue, moi je reste sceptique. C'est pas mal sur une Eq6, mieux une G11. Une NJP serait parfaite; je suis exigeant en terme de stabilité sans être mégalomane. J'ai une vieille monture Unitron des années '70 (équivalente en charge à SPDX ou Heq5), je la monterai dessus un jour et je vous dirais mon impression. Bon ciel, Jean Marc
  20. 4 points
    Bonjour à tous, Ma première mars correcte de l'année, plus dans mes heures en fait... L'image que je vous propose est un mixte entre des RVB et des IR685. L'IR apporte du contraste et du détail mais à mon goût donne des images un peu dures. J'ai fait 5 images RVB, puis 5 IR, puis 5 RVB et mis le tout dans winjupos, FILMS DE 120sec/74fps pour le RVB et 60sec/99fps pour les IR (ne me demandez pas pourquoi j'ai testé ça tout simplement). Les images ont été faites avant minuit donc loin du méridien, on devrait faire mieux si le temps est clément. Bon ciel Jérôme C14EdgeHD, ADC, Barlow x2, ZWO224MC 100%
  21. 4 points
    Avec dérotation de 3 images: c'est mieux !
  22. 4 points
    C'est trop gentil Bernard ! 😌 Et pourtant, Dieu sait que j'ai essayé de me frayer un chemin entre tubes, miroirs, lentilles, cartes, livres,salles de conférences, et files d'attente pour restaration rapide au pain délicieusement caoutchouteux, *en toute discrétion 😎 Merci Bernard !🙏🥂😉 * pari parfaitement réussi par ailleurs, venant de nulle part, j'y retourne avec allégresse !🙄👆✨
  23. 4 points
    Merci pour vos commentaires , je vais vous poster une nouvelle version un peu plus verte et avec les couches moins alignées à l'arrache. En attendant pour ceux qui m'ont demandé, voici le scope. La table équatoriale est une 2 axes Tom'O équatorial platforms et la cam une ASI 533mm
  24. 4 points
  25. 4 points
    reprise suite au conseils de Lucien!
  26. 4 points
    J'ai appellé Elie lundi juste avant qu'Antoinette nous quitte. Il a besoin de tout le soutien possible. Déjà tout ce qu'ils ont traversé depuis des années a été une épreuve redoutable et les derniers jours ont été .... y a pas de mots. Je ne vais pas développer plus, ça lui appartient. On se sent tellement démuni pour aider dans pareil situation, ... On est même pas sur place pour pouvoir soutenir dans l'épreuve. En tout cas on pense bien à toi Elie et bien entendu à Antoinette. J'espère que tu referas vite de l'astro pour changer les idées. Ce sera une façon de cultiver sa mémoire et lui rendre hommage, puisqu'elle était toujours celle qui voyait et validait les fameuses images de Bastia et du mythique Pigno.
  27. 4 points
    Cher Monsieur, D'après la jurisprudence De La Chapelle, vous venez de porter atteinte à mon honneur, et mon intégrité. Vous avez publié cette photo sans mon consentement préalable, par courrier recommandé, avec code de vérification par sms, ainsi que le nom de jeune fille de ma belle mère, afin de certifier que je suis bien la personne en train de ronfler. Je ne me laisserais pas faire
  28. 3 points
    Bonjour les martiens, Hier soir, une fenêtre de quelques heures pour tenter d'améliorer les choses L'intes M809 est prêt avec la barlow Ultima 2x, barrette à filtres ( IrCut et IR ) tube allonge et asi 224MC. J'ai Mars en visuel vers 22h45 mais elle danse tellement que comme avant hier, je vais attendre qu'elle se calme Je jette un coup d'oeil de temps en temps tout en regardant un petit film pour patienter Et je patiente jusqu'à 0h52 où je me décide à lancer un premier film sous FireCapture. 240 secondes avec une expo à 10ms et un gain à 330. Quand soudain, l'image s'obscurcit et puis . . . plus rien ! Un coup d'oeil dehors . . . et oui, les nuages prévus plus tard dans la nuit sont déjà là, sonnant la fin de la récré Dommage ! Je n'ai donc qu'un seul film mais je suis content quand même car le résultat m'a l'air meilleur 6000 images gardées dans AutoStakkert, wavelets Astrosurface, balance R6, finitions PSP, la petite goutte et un demipoil de recalage sous Iris ( j'ai viré mon ADC ) Je vous soumets donc cette image du 14/11 à 0h52 TL : Et ce sera tout pour un bon bout de temps, voilà ma météo de la semaine Je vous souhaite une excellente journée, AG Une V2 avec un bleu moins électrique et un orange plus martien :
  29. 3 points
    Bonjour à toutes et tous! Deux petites Jupiter juste pour le plaisir de vous souhaiter une très bonne soirée. Pfff!...Comme c'est compliqué de sortir quelques images lorsqu'on habite en ville sans accès au ciel... Celles-ci sont du 6 et 7 novembre. Le 6, un temps magnifique, superbe couché de soleil. J'installe le zinzin, et patatra, v'là les nuages. J'ai juste eu le temps de faire une pose de 2mn à travers un ciel devenu voilé, pas de collimation, une map sur les satellites faite en 15 secondes... (Io, Ganimède, Europe, m180, imx 464, barlow x2, 20ms). Le ciel était dégagé vers 3h... mais c'était déjà Lundi... Je me suis dit que le bon dieu m'avait à la bonne, et que j'aurai ma chance la nuit prochaine. (image réduite à 60%) Le lendemain soir, un ciel apparemment stable et transparent. Il m'a entendu! Une première! Ouais...Brise laminaire venue de la mer, un disque plutôt stable..., mais pas moyen ne serait-ce que vérifier la collim, une map impossible à faire sur une étoile, un satellite ou sur le globe! Une turbu HF du diable! Du coup tout au pif... ( Io, Europe, dérotation de 5 images de 120s, shutter à 28ms, je n'ai conservé que 10% des images...) Rogntudjuuu!!! (image réduite à 50%) A défaut d'être nietzschéen, il est joueur! Bon, histoire de trouver un truc remarquable, Io se trouve approximativement à 415 000 km du centre de la GTR, à peu près donc la distance de la Lune à la Terre.. Je vous souhaite une super soirée, et un Lundi..., sans encombre Jules
  30. 3 points
    Des captures martiennes cette nuit à 3h lc avec le 330mm (c'est Michel qui m'a donné envie). Pour une fois, la turbulence était raisonnable. Il aurait fallu de l'humidité dans l'air mais ça n'arrive presque jamais chez moi . Très beau en visuel à 300x, les "terres" apparaissaient très bien avec le pole légèrement bleuté. La meilleure capture (à 3h lc): J'ai tenté la dérotation (la première fois pour Mars). C'est plus compliqué que Jupiter, la détection auto de la frame étant inactive. Deux images dérotées: C'est mieux que les images de base, mais il y a ce petit liseret blanc sur le limbe droit, si quelqu'un peut me dire comment l'éviter ? Vixen VMC330, barlow 2x, ASI224mc Jean-Yves
  31. 3 points
    Bonsoir à toutes et tous , Pas eu besoin de me lever cette nuit à 3h du mat ......j'étais dehors depuis 23h jusqu'à 3h ce matin , dur métier que le nôtre Newton maison de 400 F/D 4 , miroir SkyVision en Zerodur , capture avec Genika Astro , tratement avec AS!3.....R6 et AstroSurface . animation de quatre images le 10/11/2022 de 00h51 à 01h21 TU , caméra ASI 224 MC + Barlow Powermate TV de x5 , no ADC . images à la taille de capture dérotation de 5 img avec WinJupos à 01h35 TU mid , même config qu'au dessus , avec Resize de x1.20 .avec AstroSurface . la quatre des 5 de la dérotation images , à la taille de capture pour les détails........vrai où faux........y tis ze question la 1e de la dérotation des 5 img , retraiter et essorée finement , avec resize factor de x 1.25 . petit gif des 100 premières img de l' image du dessus , fenêtrage avec PIPP . Michel
  32. 3 points
    Salut les amis, pour celles et ceux qui ont regardé le post sur Mars du 11-12/11, les conditions ont ensuite certainement progressé encore un p'tit peu pour décliner ensuite jusqu'à 2H30 du matin. 1ère mosaïque : Cassegrain de 250mm + ASI120MC au foyer. 8 sers, 400 images retenues par film dans AS3, traitement Iris de la couche rouge, finition Astrosurface. Mosaïque de 8 images à la taille de 100% ( Théophile àJanssen ) : Du coup évidemment, vue la qualité, j'ai traité aussi en couleur dans Iris : Les couches se valaient avec une couche bleue qui tenait bien la route par rapport à la rouge et la verte. Dans mon élan, je tente une mosaïque de 12 images avec la barlow Antares 1,6x, mais les conditions s'étaient progressivement dégradées malheureusement, c'est pourquoi je vous la propose à la taille de 70% et uniquement en noir et blanc ( couche rouge ), mais bon c'est quand même d'un bon niveau. Euh, j'ai du faire un petit rapiéçage quelque part, ça se voit un peu quand même mais bontempi. Mosaïque de 12 images de Atlas à Posidonius à la taille de 70% :
  33. 3 points
    Bonjour à tous On les voit rarement (certaines carrément jamais) voici les extensions faibles des dentelles du cygne : Cette image est une mosaïque (2 tuiles) réalisée à partir d'acquisitions Ha (20h30 de pose 123* 600) Suite à diverses erreurs il en résulte une image assez compliquée à traiter : Premier point : 10 minutes avec une 2600mm c’est trop long, à refaire je partirai plus sur des poses de 5 minutes. Je n’ai pas l’impression que cela fut très favorable au RSB Deuxième point : ciel de vacances assez pollué (genre bortle 5/6), j’étais en Toscane dans les montagnes mais la passion (déjà plusieurs fois constaté) de nos voisins italiens pour les éclairages de jardins (à base de Led maintenant, c’est plus écolo…) a produit des gradients particulièrement rock and roll à traiter Troisième : pas de polaire, merci le mode all Sky de l’Asiair, je le trouve cependant moins précis donc beaucoup de déchet lié à la rondeur des étoiles (amplifiées par les 600 secondes d’expo…) j’ai dû virer 4 ou 5 heures (et ça fait mal…) Pour l’assemblage : APP (je débute mais ce soft semble démentiel) Traitement Pix avec montées masquées en plusieurs passes pour contenir la taille des étoiles et bosser les détails de la nébuleuse et ses extensions faibles Et…. (c'est mal je sais) un petit peu de noise exterminator pour réduire un bruit vraiment trop important à mon gout Comparaison entre la brute d'empilement (après DBE) et la délinéarisé, débruité La montée masquée permet d'affiner les étoiles mais aussi de les faire ressortir Setup : TS-Optics 76EDPH ZWO ASI2600MM Pro HEQ5 PRO Antlia H-alpha 3nm La full sur Astrobin : https://www.astrobin.com/a56jzg/B/ Voilà, c'est une première version, perfectible sur beaucoup de points, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques
  34. 3 points
    Salut à tous, Pas évident de sortir des photos régulièrement... Celle là je l'ai attendu depuis juin, j'avais fait la couche n/b et hier soir je viens de faire la couche RVB viteuf.(5min retenues) fwhm 1.4 après traitement. (Wavelets) Couche L sans filtres à 500ms (40min retenues), siril pour tout le traitement Vivement les suivantes ! Jai posté l'image modifiée et un peu plus verte après vos conseils
  35. 3 points
  36. 3 points
    Si c'est un caméraman il ne doit plus être très frais
  37. 3 points
    Oui, après deux lancements avortes, l’intérêt des médias a chuté. Faut dire qu'il y avait d'autres sujets, entre les élections de midterm et le missile en Pologne, les gros titres étaient déjà pris. Quand je pense qu'on aurait pu avoir un deuxième JWST ou une (plusieurs ?) mission(s) vers Jupiter/Saturne/Uranus/Neptune au lieu de se taper le même "bond de géant"... jf
  38. 3 points
    Toutes mes condoléances Elie Courage dans ces moments terriblement difficiles JP
  39. 3 points
    Mes sincères condoléances. Stéphane
  40. 3 points
    Un petit survol autour du limbe solaire en double etalon PST et lunette 150 mm avec camera DMK41 quelques beaux filaments s'étendent aussi sur le panorama.
  41. 3 points
    Toutes mes sincères condoléances et bon courage. JM.
  42. 3 points
    Je ne te connais pas "en vrai" Elie, mais je sais combien ces périodes sont difficiles à supporter alors je te souhaite un énorme courage pour traverser cette douloureuse épreuve. En espérant que le temps t'aide à surmonter ce deuil.
  43. 3 points
    Toutes mes condoléances Élie. Daniel Juteau.
  44. 3 points
    Certains d’entre vous n’ont pas pu assister à la superbe édition 2022 des Rencontres du Ciel et de l’Espace. Alors comme si vous y étiez, voici la (belle) conférence donnée par Valérie Desnoux lors de cette manifestation, que je viens juste de monter avec l’ambiance. Bon visionnage : https://youtu.be/P-CdTUSxOhQ Christian La chaine "Spectro Astro" : https://www.youtube.com/channel/UCdlVj1AAV7y_KxBIwhjChug
  45. 3 points
    Sincères condoléances ... Siegfried
  46. 3 points
    Cher Élie, même si nous ne nous connaissons que par le forum et notre passion commune, je suis très touché par le décès de ta conjointe, et je te présente toute ma sympathie. J'aurai une pensée pour elle et pour toi lors de mes prochaines sorties astronomiques. Daniel
  47. 3 points
    sans doute un gars qui a redoublé 14 fois sa 1ere année de fac. donc un inconscient
  48. 3 points
    Non, faux. Je sais de source sûre, de professionnels de la profession, qu'il y avait un volontaire, Bac +15, mais que ses motivations n'ont pas convaincues la Nasa : il voulait photographier la Terre, pendant la mission. Par contre, je sais pas du tout qui ça pouvait être. Du tout.
  49. 3 points
    Mise à jour pour l'atténuation des impacts de micrométéoroïdes sur le JWST : https://blogs.nasa.gov/webb/2022/11/15/nasa-webb-micrometeoroid-mitigation-update/ De Thaddée Cesari. Posté sur15 novembre 2022 Les frappes de micrométéoroïdes sont un aspect inévitable de l'exploitation de tout vaisseau spatial. Le télescope spatial James Webb de la NASA a été conçu pour résister au bombardement continu de ces particules de poussière se déplaçant à des vitesses extrêmes, afin de continuer à produire une science révolutionnaire à long terme. "Nous avons subi 14 impacts de micrométéoroïdes mesurables sur notre miroir principal, en moyenne un à deux par mois, comme nous l'avions prévu. Les erreurs optiques résultantes de toutes, sauf une, étaient bien en deçà de ce que nous avions estimé lors de la construction de l'observatoire », déclare Mike Menzel, ingénieur en chef des systèmes de mission Webb au Goddard Space Flight Center. « L'un des impacts était supérieur à nos prévisions et à nos modèles cependant, même après cet événement, nos performances optiques sont toujours deux fois supérieures à nos exigences initiales d'avant lancement. Pour s'assurer que toutes les parties de l'observatoire continuent de performer au mieux, la NASA a réuni un groupe de travail d'experts en optique et en micrométéoroïdes de l'équipe Webb de Goddard, du fabricant de miroirs du télescope, du Space Telescope Science Institute et du Bureau de l'environnement des météoroïdes au Centre de vol spatial de Huntsville. Après une analyse approfondie, l'équipe a conclu que l'impact à haute énergie observé en mai était un événement statistiquement rare, à la fois en termes d'énergie et en frappant un emplacement particulièrement sensible du miroir principal. Afin de minimiser les impacts futurs de cette ampleur, l'équipe a décidé que les futures observations seront planifiées pour faire face à ce qui est désormais appelé "zone d'évitement des micrométéoroïdes". "Les micrométéoroïdes qui frappent de face le miroir (se déplaçant dans la direction opposée au déplacement du télescope) ont deux fois la vitesse relative avec quatre fois l'énergie cinétique, donc éviter cette orientation lorsque cela est possible aidera à prolonger les performances optiques remarquables du JWST pendant des décennies", affirme Lee Feinberg responsable des éléments du télescope optique Webb. Cela ne signifie pas que ces zones du ciel ne peuvent pas être observées, mais seulement que les observations de celles-ci seront effectuées de manière plus sécurisée, à un moment différent de l'année lorsque le Webb se trouve à un endroit différent de son orbite. Les observations critiques dans le temps, telles que les cibles du système solaire, seront toujours effectuées dans la zone d'évitement des micrométéoroïdes. Cet ajustement de la programmation des observations du JWST aura un avantage statistique à long terme sur ce danger. L'équipe appliquera aux observations cette zone d'évitement des micrométéoroïdes à partir de la deuxième année scientifique du Webb, ou "Cycle 2". Plus d'informations et de conseils pour le cycle 2 sont disponibles sur JWST Observer News .
  50. 2 points
    Bonjour, Oui je sais je vais me faire traiter par les CPeux qui n'attendent qu'une seule chose: que le phare s'éteigne Néanmoins, j'ai passé une 2e soirée à faire un peu de lune, session vite fait. Lunette 80ED + Player One Neptune-C II Lunette achro 120/600 + QHY163m