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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 24/03/2023 dans toutes les zones

  1. 12 points
    Bonjour à toutes et tous, Petite compile des time lapses intéressants de ces 12 derniers mois en musique comme d'hab... Matériel: a7s défiltré maison, samyang 24, 85 et 135, sigma 18/35 et 24, FFC 150/500, réducteur x 0,71, trépieds... Musique: loopstation rc 505 et akai force... Soft: dxo pure raw, lightroom, sequator, topaz video ai, premiere pro... Pas mal de bivouacs et autres vadrouilles... Pas de photomontage bien évidemment (sauf si on considère que sequator c'est du photomontage...). En souhaitant que cela vous plaise autant que l'on aime le faire. Bon visionnage. lien
  2. 10 points
    Bonjour tout le monde, Je suis content de vous présenter ma dernière photo : NGC4151 alias l'Œil de Sauron. Il y avait 3 challenges pour cette cible : - faire ressortir le jet central bleu / vert - faire ressortir les extensions de la galaxie - faire ressortir le pont de matière de la galaxie en bas à gauche. Il a donc fallu poser un certain temps : 22h26 au total. J'ai d'ailleurs fait un petit test sur mes temps d'exposition. Je faisais mes photos LRGB avec des poses de 3 min à gain 0. J'ai testé des poses d'1min gain 100 et j'ai empilé. Résultat : 2h de poses d'1min à gain 100 = 3h de poses de 3min à gain 0 au niveau du rapport signal / bruit qui est d'ailleurs très linéaire. Exemple avec gain 0 (1 point toutes les heures) : Abscisses : temps en h Axe gauche : rapport signal / bruit (courbe bleue) Axe droit : bruit (courbe noire pointillée) On voit que niveau bruit final ca se stabilise mais on gagne toujours en signal. Pour les gens que ca intéresse, les formules : Avec gain 0 poses de 3 min => SNR = 7,41 * h Avec gain 100 poses de 1 min => SNR = 11,3 * h Bien sûr, 3 fois + de fichiers pour les poses d'1min avec le même temps global (200 poses vs 600 poses). Mon processeur est d'ailleurs tombé en panne pendant le process Passons à l'image. Version complète : Crop : Lien astrobin : Détails d'acquisition : L : 189×180min + 431×60″ (16h36) / R : 34x3min / G : 37 x 3min / B: 45x3min - Total : 22h26 avec un télescope Newton 250 f/4 Axis instruments / Correcteur Televue Paracorr 2 / Filtres : Antlia V-pro 36mm / Camera : ZWO ASI2600MM Pro/ Monture : AP1100 / Location : Dark Sky Alqueva, Portugal - entre le 14 et 21 mars 2023 Bonne journée ! Guillaume
  3. 8 points
    Le 22 mars Curiosity a définitivement quitté la "Bande de Marquage" en se déplaçant sur environ 20 mètres au Sud en veillant à éviter les plus gros blocs de roches stratifiées aux courbes sinueuses assez spectaculaires qui parsèment toute la zone autour de lui. POSITION AU 22 MARS 2023 (SOL 3776) : HAZCAM AVANT - 22 MARS 2023 (SOL 3776) : Je cite Scott Van Bommel, planétologue : "En tant que physicien et spectroscopiste de formation, je m'intéresse davantage aux données analytiques, en particulier aux données de fluorescence des rayons X, acquises sur les roches, qu'aux roches elles-mêmes. Mais il y avait quelque chose dans la principale cible rocheuse de l'espace de travail d'aujourd'hui qui m'a tenu en haleine. Ce n'est pas tant sa forme que sa texture. Nous avons déjà vu cela auparavant, bien sûr, mais il y avait un certain je ne sais quoi de texturé dans cette roche pour moi. Non seulement les couches, mais aussi les bords ébouriffés. Je n'arrivais pas à mettre le doigt sur ce qu'il me rappelait dans la vie de tous les jours, alors j'ai fait la seule chose logique que l'on puisse faire dans une telle situation : demander à mes nièces de 5 et (presque) 3 ans au Canada ce que leur rappelait le rocher dans l'image ci-dessous. Elles ont répondu respectivement "des vagues et un rocher"." NAVCAM – 22 MARS 2023 (SOL 3776) : Le plan d’activités s'est d’abord concentré sur le brossage et l'acquisition d'analyses APXS de la composition chimique de cette roche sur une cible nommée "Marabitana". ChemCam a également acquis des analyses laser d’une autre cible sur cette même roche (nommée "Anaua"). En début d'après-midi, lorsque l'éclairage a été favorable Curiosity a acquis plusieurs images MAHLI de la cible brossée "Marabitana", dont une prévue à seulement 1 cm de la surface. NAVCAM – 22 MARS 2023 (SOL 3776) : Partout tout autour du rover des blocs rocheux aux courbes soulignées par des strates "dentelées" assez extraordinaires ! MASTCAM - 22 MARS 2023 (SOL 3776) : Pour son prochain déplacement Curiosity cherchera à éviter les plus gros blocs, mais les roues risquent de devoir en "escalader" quelques uns : MOSAÏQUE NAVCAM - 22 MARS 2023 (SOL 3776) - Stuart Atkinson :
  4. 7 points
    La dernière je l'avais pris avec l'Atik314 + Je l'ai repris Mercredi matin entre 3h14 et 5h47, conditions brumeuse à nuageuse. La dernière 1/2 heure j'ai pris les couleurs durant l'aube après 5h47 les images était sans intérêt. SW254/1200 + G42 Observatory + + Atik one 6 Guidage: Diviseur optique + Lodestar + Phd2 L= 24*300s R&B = 3*300s : Avec 3 images par couche impossible de virer les traits des avions en auto, même large scale rejection ne le vire pas ==> viré à la main pour éviter les traits rouge et bleu sur l'image Enfin un FWHM exploitable : Médiane 2.65 Photometric color calibration pour ne pas tomber dans le panneau comme pour le groupe NGC3165 66 69 C'est folie toutes ces petites galaxies qui tapissent le fond de l'image. Veuillez cliquer sur l'image pour l'explorer le format pleine taille : Telescopius : https://telescopius.com/pictures/view/145140/deep_sky/whirlpool-galaxy/M/51/galaxy/by-siegfried_m31
  5. 7 points
    Bonjour, je vous propose une galaxie ou plutôt un couple dans le Lion , NGC3226-27 faites en Février puis enfin complétées en Mars Sur les nuits du 18/02 et du 20/03 avec un SQM correct mais un seeing supérieur à 2.5" ce qui fait perdre beaucoup de résolution sur le noyau : échantillonnage à 0.65/px Du coup pas hyper satisfait mais la forme générale est splendide j'ai pas résisté. Et les extensions sont là ... Poses de 31 x 5' pour la luminance , 25min par couche RVB en sub de 5' sous NINA T200 F/D5.2 Paracorr 2 ZWO 533MM et filtres Baader old school. AZ-EQ6 domptée par PHD2 et une Altair 290MM pour le guidage au DO. Voilà j'espère qu'elles vous plaisent . Je n'ai pas poussé le traitement pour supprimer les aigrettes en bas à droite de la brillante voisine Algieba A+ Plus de détails sur la belle association https://fr.wikipedia.org/wiki/NGC_3227 Insérer un autre média
  6. 7 points
    Une explication simple pour l'accélération anormale de 1I/'Oumuamua. https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2023/03/une-explication-simple-pour.html En 2017, l'objet interstellaire 1I/'Oumuamua a enflammé l'imagination des scientifiques et du public. C'était le premier visiteur connu provenant de l'extérieur de notre système solaire. Le fait qu'il s'éloignait du soleil d'une manière difficile à expliquer a rendu les spécialistes perplexes. Aujourd'hui, deux astrophysiciens proposent une solution extrêmement simple pour expliquer l'accélération non gravitationnelle qui était observée. Ils publient leur étude dans Nature. Jennifer Bergner (Berkeley University) et Darryl Seligman (Cornell University) démontrent comment les déviations de l'astéroïde interstellaire par rapport à une trajectoire hyperbolique autour du soleil peuvent s'expliquer par un mécanisme de dégazage d'hydrogène lorsque il s'est réchauffé au soleil. Les chercheurs montrent que 'Oumuamua était suffisamment petit pour que sa déviation gravitationnelle autour du soleil soit modifiée par la petite poussée créée lorsque l'hydrogène gazeux jaillissait de ses couches internes. Ce principe ressemble à ce qui existe avec les comètes classiques : Lorsqu'elles sont réchauffées par la lumière du soleil, les comètes éjectent de l'eau et d'autres molécules, produisant un halo lumineux ou une coma autour d'elle et souvent des queues de gaz et de poussière. Les gaz éjectés agissent comme des propulseurs pour donner à la comète une impulsion qui modifie légèrement sa trajectoire par rapport aux orbites elliptiques typiques. Mais lorsqu'il a été découvert, 'Oumuamua n'avait ni coma ni queue et était trop petit et trop éloigné du soleil pour capter suffisamment d'énergie qui lui aurait permis d'éjecter beaucoup d'eau. Jennifer Bergner et Darryl Seligman ont eu l'idée qu'un astéroïde voyageant à travers le milieu interstellaire devait être fortement irradié par le rayonnement cosmique, des particules ionisantes qui peuvent pénétrer en profondeur dans la roche et qui ont pour effet d'interagir avec les molécules d'eau pour créer de l'hydrogène. Or, cet hydrogène peut rester piégé à l'intérieur de l'astéroïde, jusqu'à ce que la température augmente et puisse provoquer son dégazage. A proximité d'une étoile par exemple. Cette production d'hydrogène moléculaire par bombardement de glace d'eau par des particules ionisantes a été découverte dans les années 1970. C'est le phénomène de radiolyse de l'eau. Et l'hydrogène reste piégé dans la glace en formant des bulles. Les chercheurs montrent que les rayons cosmiques peuvent pénétrer des dizaines de mètres dans la glace, et convertir un quart ou plus de l'eau en hydrogène. Pour une comète de plusieurs kilomètres de diamètre, le dégazage proviendrait d'une coquille très mince par rapport à la masse de l'objet, donc cet effet serait quasi indétectable. Mais du fait que 'Oumuamua est petit (115 mètres sur 111 mètres sur 19 mètres), Bergner et Seligman calculent que le dégazage d'hydrogène produisait une force suffisante pour générer son accélération. Lorsqu'elle est réchauffée par la chaleur du Soleil, la glace d'eau passe d'une structure amorphe à une structure cristalline et force les bulles à sortir, libérant l'hydrogène gazeux. La glace à la surface de l'astéroïde pourrait émettre ainsi du gaz, soit dans un faisceau collimaté, soit dans un jet en forme d'éventail, et affecter l'orbite d'un petit corps comme 'Oumuamua. Les deux chercheurs américains se fondent sur des expériences qui ont démontré que l'hydrogène est libéré de l'intérieur d'une matrice de glace amorphe entre 15 et 140 K, d'abord en raison de la sublimation de H2 à partir de fissures avec accès à la surface (T< 30 K), puis en raison du recuit de la glace qui provoque l'effondrement des micropores et des macropores. Les fractions relâchées dans différents régimes de température ont été estimées aux deux tiers de 15 à 30 K, un neuvième de 30 à 80 K et deux neuvièmes de 80 à 140 K. Sur la base de ces expériences, ils s'attendent donc à ce que le dégazage de H2 soit actif pour les couches de comètes ou astéroïdes qui sont réchauffés à environ 15 à 140 K. Sur 'Oumuamua, pour une faible conductivité thermique, des températures de 15 à 140 K sont atteintes entre 50 et 250 cm sous sa surface, alors que pour une conductivité thermique plus élevée, les températures nécessaires sont atteintes jusqu'à environ 8 m de profondeur. Il est aussi possible qu'un chauffage supplémentaire puisse être produit à partir de l'exothermie de la cristallisation de la glace. Pour les chercheurs, il est clair que le petit corps peut être réchauffé à des profondeurs suffisantes pour expliquer l'importance nécessaire du dégazage d'hydrogène. Sur la base de ce modèle, Bergner et Seligman calculent que le dégazage des couches superficielles des corps glacés peut commencer à de grandes distances héliocentriques : un dégazage d'hydrogène peut commencer jusqu'à 2 m de profondeur à une distance du Soleil comprise entre 10 et 20 UA. Cette proposition étayée a le mérite de la simplicité. Il faut dire que les autres explications (sérieuses) qui avaient été avancées pour expliquer l'accélération non gravitationnelle de 'Oumuamua étaient pour le moins spéculatives, avec par exemple un corps composé entièrement d'hydrogène solide (une sorte d'iceberg d'hydrogène) qui aurait pu dégager suffisamment d'hydrogène dans la chaleur du soleil pour expliquer le mouvement observé. Certains ont également proposé un corps composé d'azote solide ou de monoxyde de carbone solide qui pourraient aussi dégazer suffisamment. Mais ces idées ont toutes buter sur l'explication des conditions qui pouvaient conduire à la formation de tels corps solides, qui n'ont jamais été observés auparavant. Et comment un corps d'hydrogène solide pourrait- il survivre pendant peut-être 100 millions d'années dans l'espace interstellaire ? Le scénario de Bergner et Seligman explique également l'absence de coma de poussière autour de 'Oumuamua. Même s'il y avait de la poussière dans la matrice de glace, cette dernière n'est pas sublimée, mais juste réarrangée ce qui a pour effet de libérer l'hydrogène. Donc, la poussière ne va même pas sortir de la surface. Étant donné que l'hydrogène moléculaire devrait se former dans tout corps riche en glace exposé à un rayonnement énergétique, les chercheurs soupçonnent que le même mécanisme serait à l'œuvre dans les comètes s'approchant du soleil depuis le nuage d'Oort aux confins du système solaire, où les comètes sont irradiées par les rayons cosmiques, un peu comme le serait une comète interstellaire. Les observations futures du dégazage d'hydrogène des comètes à longue période pourraient donc être utilisées pour tester le scénario de formation et de piégeage de l'hydrogène. De nombreuses autres comètes interstellaires et sombres devraient être découvertes par l'Observatoire Vera Rubin à partir de 2025, entre les trainées des satellites starlinks, permettant aux astrophysiciens de déterminer si le dégazage d'hydrogène est courant dans les comètes. Bergner et Seligman ont calculé que le relevé synoptique qui sera mené par le grand télescope devrait détecter entre une et trois comètes interstellaires comme 'Oumuamua chaque année, et probablement beaucoup d'autres qui ont une coma bien visible comme 2I/Borisov. Les voyageurs interstellaires hydrogénés vont devenir légion. Source Acceleration of 1I/‘Oumuamua from radiolytically produced H2 in H2O ice Jennifer B. Bergner & Darryl Z. Seligman. Nature volume 615 (22 march 2023) https://doi.org/10.1038/s41586-022-05687-w
  7. 6 points
    Bonsoir, La course est lancée. Écrit par Travis Brown, ingénieur en chef Ingenuity Mars Helicopter au Jet Propulsion Laboratory de la NASA https://mars.nasa.gov/technology/helicopter/status/450/the-race-is-on/ Cette animation montre la progression du rover Perseverance et de son hélicoptère Ingenuity alors qu'ils grimpent les pentes du delta de Jezero vers d'anciens dépôts fluviaux. Crédits : NASA/JPL-Caltech. Le rover Perseverance a passé les deux premières années terrestres de sa mission sur Mars à conduire et à échantillonner dans le cratère Jezero. Comme prévu, Jezero s'est avéré riche en caractéristiques géologiques intéressantes, et le rover a utilisé 21 de ses précieux 43 tubes d'échantillonnage dans cette région. Perseverance a conclu cette campagne scientifique en déposant 10 de ces échantillons dans une zone de dépôt de secours pour une récupération éventuelle par une future mission. Avec cet important travail réalisé, l'équipe scientifique du rover a tourné son attention vers la perspective de découvertes nouvelles et passionnantes dans la zone encore inexplorée au sommet du Delta. Pour atteindre ces zones le plus rapidement possible, les scientifiques ont planifié une campagne de conduite intensive sur le paléo-delta à l'embouchure de Neretva Vallis. La première étape de ce parcours serait la région de Tenby, qui abrite certains des affleurements géologiques les plus intéressants du delta. Ce nouveau terrain représentait une occasion en or pour Ingenuity de prouver sa grande utilité pour la mission scientifique du rover. Fournir à l'équipe du rover des images de reconnaissance quelques jours seulement avant que le rover n'atteigne un site donne aux scientifiques beaucoup plus de temps pour déterminer leurs priorités d'exploration et donne aux planificateurs de rover un aperçu de terrain inattendu. Avec la fin de l'hiver martien, Ingenuity disposait désormais de suffisamment de puissance pour voler à des centaines de mètres devant le rover à chaque vol et tenir la promesse d'être un véritable éclaireur scientifique. Il n'y a eu que quelques complications. Premièrement, contrairement au fond du cratère relativement plat et dégagé, le delta du fleuve en forme de canyon présentait de sérieux problèmes de communication entre le rover et l'hélicoptère, ce qui signifie que l'hélicoptère ne pouvait jamais espérer avoir plus de quelques centaines de mètres d'avance sur le rover. Cela a effectivement annulé tout avantage de vitesse que Ingenuity avait sur le rover. Deuxièmement, contrairement au fond du cratère de Jezero, le rover ne flânerait à aucun endroit pendant plus de quelques sols, ce qui signifie que si jamais l'hélicoptère prenait du retard, il y aurait peu de temps à rattraper avant d'être hors de portée de communication. Troisièmement, l'hélicoptère doit éviter une large zone interdite autour du rover pendant le vol. Normalement, ce n'est pas un problème, mais dans les canaux étroits du delta du fleuve, cela signifie effectivement qu'Ingenuity n'a pas assez d'espace pour dépasser le rover s'il prend du retard. Le résultat final de ces contraintes était de mettre l'hélicoptère dans un mode délicat de vols courts mais fréquents, programmés pour rester juste devant le rover pendant que celui-ci roulait. La route vers le delta a commencé prudemment au début, avec un vol de reconnaissance au-dessus du sommet rocheux du Sol 689 ( vol 41 ). Cela était nécessaire car l'une des choses les plus critiques dont Ingeniosity (et dans une moindre mesure la persévérance) a besoin pour la planification est une bonne compréhension du terrain. Cette compréhension provient principalement d'experts géologues planétaires qui corrèlent l'imagerie satellitaire HiRISE avec le terrain observé au sol. On craignait que le terrain dans le delta du fleuve soit si différent de celui observé dans le fond plat du cratère, qu'il pourrait invalider ces modèles de corrélation. Après que les images du vol 41 aient montré que nous pouvions toujours faire confiance à notre analyse du terrain pour trouver des sites d'atterrissage, nous avions tout ce dont nous avions besoin pour commencer à voler. La course a commencé sérieusement au Sol 697 ( Vol 42), l'hélicoptère passant devant Rocky Top et atterrissant près de Jenkins Gap. Dès le départ, il est devenu évident à quel point ce processus allait être difficile. Même la distance modeste parcourue par le vol 42 nous avait mis hors de portée des communications avec le rover. Les tentatives de ramener des images scientifiques utiles du vol n'ont abouti qu'à quelques images brouillés (juste assez pour nous montrer que l'hélicoptère était toujours en vie). Il a fallu encore quatre sols avant que le rover ne soit suffisamment proche pour rétablir les communications et renvoyer toutes les données utiles à Perseverance. À ce moment-là, le rover était situé pratiquement au-dessus de l'hélicoptère et un autre vol urgent était nécessaire. Malheureusement, les données de vol ont également montré un problème curieux et potentiellement dangereux avec le système d'atténuation des risques d'atterrissage (utilisé avec succès depuis le vol 39). L'équipe a travaillé 24 heures sur 24 pour comprendre le problème, donnant le feu vert avec juste assez de temps pour voler avant d'être dépassé sur le Sol 708. Ce jeu du chat et de la souris s'est répété plusieurs fois au cours des vols suivants, l'équipe des opérations d'Ingenuity établissant finalement un nouveau record de fréquence de vol. Alors que l'équipe espère généralement voler jusqu'à une fois par semaine, nous avons finalement effectué quatre vols (42-46) en l'espace de neuf jours seulement. Comme promis, l'équipe a également commencé à repousser les limites de vol de notre giravion. À partir du vol 43, nous avons changé l'altitude de vol standard de 10 mètres à 12 mètres en préparation pour des vitesses de vol plus élevées. Nous avons ensuite établi un nouveau record de vitesse de vol de 6 mètres par seconde lors du vol 45, avec des plans pour l'augmenter encore au cours des prochains vols. Ces réalisations sont un véritable témoignage du dévouement et de compétence de notre équipe de guidage, de navigation et de contrôle (GNC) qui travaille dur. Pris ensemble, ces efforts incroyables ont permis à l'hélicoptère de garder une longueur d'avance sur le rover tout le long du delta, arrivant à Abercastell (en vue de Tenby) tout en conservant une avance respectable de deux sols sur Persévérance. Un certain nombre de problèmes (échecs de communication, anomalies avec le rover et récurrence d'un problème connu de caméra d'hélicoptère) ont depuis interféré pour nous empêcher d'obtenir une reconnaissance avancée de Tenby, mais nous sommes impatients de repérer d'autres cibles scientifiques à proximité pendant que le rover est occupé au cours des prochains sols. Ce n'était que le premier chapitre de ce qui a le potentiel d'être encore une course épique de plusieurs kilomètres sur la planète rouge.
  8. 6 points
    Bonjour. Ca y'est, la documentation de Siril est enfin 100% traduite. Merci aux gens qui se sont investis dans cette tâche assez ingrate. Le lien est ici : https://siril.readthedocs.io/fr/latest/ Je vous souhaite une bonne lecture.
  9. 5 points
    Encore moins d'occultation ici (Mississippi) mais tout de même un joli spectacle au coucher du soleil (avec Jupiter aussi) J'avais passé l'info à un ami qui habite pas loin de la limite Nord (occultation rasante) à Qingdao (Chine) mais je ne sais pas si il a pu observer. Une occultation rasante de Venus par le disque de la Lune en lumière cendrée ça doit être pas mal.
  10. 5 points
    Pas d'occultation depuis la Bretagne, mais la vue des deux comparses séparées de moins d'un degré est bien sympathique
  11. 5 points
    Bonsoir, Suite des images en retard. Nuit du 08/02/2023, après M31 Les infos: lunette Skywatcher Evoguide 50ED (50/242mm) + correcteur Skywatcher Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 50x200, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 39 x 120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, GraXpert, Siril, Photoshop (Astropanel Pro). une brute de 120s: ça manque évidemment de temps total, j'ai fait ce que j'ai pu pour atténuer le bruit.
  12. 5 points
    En même temps se cailler les meules la nuit pour observer des tachouilles ou des p’tits confettis c’est déjà un peu irrationnel ! belle lunette!
  13. 4 points
    Bonjour à tous, On commence par ce qui vous intéresse certainement le plus, l’image : Après plusieurs semaines à recommencer le traitement de cette nébuleuse, me voilà enfin à peu près satisfait du résultat. J’ai passé presque 7 nuits sur cette image mais comme elle passait derrière un arbre, chaque nuit ne permettait d’amasser que quelques heures. Au final, j’ai retenu 8h de poses en Ha et presque 12h en OIII. En même temps, à F10 il faut bien ça pour cette très ténue nébuleuse. Elle a quand même une chouette tête je trouve même si, encore une fois, il faut poser beaucoup pour sortir un truc correct. J’ai fait plusieurs versions mais je trouvais toujours le rendu, soit trop dur, soit juste moche … Il faut quand même faire très attention à BXT qui charme par sa simplicité mais qui trompe par son agressivité. Je l’ai quand même utilisé mais à faible dose juste assez pour garder un côté naturel à l’image. Mon télescope reste un petit 200mm c’est normal que les détails n’équivaillent pas à ceux que l’on peut obtenir avec un 300 ou un 400mm. Bon, à chaque fois qu’on regarde des infos sur cette nébuleuse ce n’est globalement pas très fourni. Même sur arxiv.org ou ADS on ne trouve rien quand on tape son nom. Apparemment, elle n’intéresse pas grand monde. J’ai quand même trouvé qu’elle possède des « system of low-ionization knots (LI(K)ERs) ». Ces LIKERs sont des zones de gaz moins ionisés que les autres gaz environnants. Cette différence s’expliquerait par le fait que lors de l’expulsion initiale des gaz, certaines zones auraient été plus denses que d’autres créant ainsi une protection face à l’ionisation de l’étoile centrale. Bon, ça reste peu compris mais je trouve l’idée fascinante. Au niveau du matériel, j’ai utilisé un C8 à F10 donc on est quand même sur un 2m de focale ! Avec aux fesses, ma vénérable atik one 9.0 qui fait un boulot incroyable avec ce f/d et le tout sur une monture italienne M-UNO (avalon). Le tout est piloté par NINA qui brille par son efficacité. Je vous laisse avec quelques photos d’ambiance: Voilà, globalement je pense avoir tout dit ! J’espère que l’image vous plaît et si vous avez des commentaires, n’hésitez pas  Carlos
  14. 4 points
    Bonsoir les astrams, Petit rapprochement enchanteur de ce soir à la tombée du jour et un peu plus tard, au vieux télé de 135mm ...
  15. 4 points
    Je trouve que ce qui est important, c'est qu'un CROA n'est en fait pas un compte-rendu, mais plutôt un récit de la séance d'observation. On doit pouvoir se mettre à la place de l'observateur, ou avoir l'impression d'être juste à côté de lui. J'aime bien aussi que l'observateur nous dise ce qui lui passe par la tête, par exemple ce qu'il pense d'un objet, ou ce qu'il pense de ses déboires... ce qu'il pense, quoi ! Je trouve que ton CROA coche toutes les cases.
  16. 3 points
    L’occasion de retrouver les copains dans un petit gite fleurant bon la nature et le crottin, où l’on entend les clarines des bêtes à viande ou les gazouillis annonciateurs du printemps, concert de grives, mésanges, pic noir et autres pipits. Première nuit et quelques heures après le crépuscule, de quoi visiter les comètes du soir, dont la C2020 V2 (ZTF) en vadrouille dans le Triangle. Image pâle mais néanmoins intéressante où l’on distingue une longue queue rectiligne et ténue accompagnée de quelques jets notables, l’un à droite légèrement incurvé, un autre à gauche moins marqué avec un angle un peu plus ouvert et enfin un qui double le départ de la queue. De plus, l’on ressent comme un rayonnement à partir du noyau. Déjà les nuages envahissent le ciel et invitent à bâcher les instruments. Le lendemain sera pitoyable, j’ai la crève – il s’avèrera que c’est le COVID - je suis bon à rien, incapable de pointer et retrouver les champs stellaires, je suis envahi par l’humidité et elle aura définitivement le dessus, j’abdique, je plie et dans la maladresse, je fais tomber mon télescope endommageant le chercheur. Ce sera vite réparé le lendemain car l’avantage d’un télescope minimaliste tel que le mien c’est qu’il n’y a pas grand-chose à casser : https://magnitude78.astrosurf.com/t400-carbone-acceuil/ Je me rattrape sur les observations solaires. D’abord avec la Lunt 50 double stack des amis Noël. Un Soleil vraiment explosif où tout mériterait un dessin de détail, tant en surface avec des réseaux de filandres et de tâches remarquables que sur le limbe parcouru de nombreuses protubérances. L’une est vraiment imposante et complexe. Une zone de jets, une grande draperie, des sortes d’arbrisseaux aplatis et des filoches qui s’évanouissent au loin. Il y a là un instrument d’exception, la grande lunette de l’ami Jean-David, énorme triplet apochromatique CFF de 185mm à F/D6.6, équipée d’un prisme de Herchel et d’un oculaire Morpheus de 9mm offrant un grossissement de 150x. Observer dans un tel instrument est une première pour moi. La vision est à la hauteur de ce prestigieux matériel et je m’arrête sur la formation la plus imposante, la tâche AR3256. La complexité de la structure est inimaginable, quasi intranscriptible quand parfois la turbulence disparait. La zone centrale sombre montre des bords déchiquetés en forme de plumes, la petite zone la plus à gauche est comme hérissée de fines aiguilles. Vient ensuite une zone grisâtre rayonnante ponctuée de bouts de filoches, de grains, de minuscules plumets. Ça m’évoque par endroits comme la chair d’une figue. Peut-être la suite à venir, en fonction du ciel et de la forme du moment.... en tout cas pas ce soir.....
  17. 3 points
    salut a vous tous voici la suite avec ses belles taches solaire pas mal d'images ce matin jean marc
  18. 3 points
    bonsoir à tous, voici donc ma dernière image de cet été, la nébuleuse pacman faite les 7,8,10,11,27 et 28 Aout dernier ( plein de bouts de fin de nuits! ) Atik460ex + filtres HaO3RVB astronomik + fs60 à f/6.2 sur ma GP autoguidage en // avec zwo178mm + zwo30F4 Ha 6nm : 73 x 300s en binning 1x1 O3 6nm : 44 x 300s en binning 2x2 R : 7 x 180s en binning 2x2 VB : 8 x 180s en binning 2x2 prétraitement imageviewCA traitements iris, starnet, siril, photoshop A la taille d'acquisition recadrée: a+ stéphane
  19. 3 points
    Encore une belle nuit hier, même si le vent a mis un peu de temps à se calmer, mais quand il l'a fait, il l'a fait vraiment. L'objectif prioritaire était de finir ce qui est commencé, pour ne pas rendre la programmation ingérable, car beaucoup de choses étaient en plan. La cible était donc le groupe de NGC 5566 en RVB. Mais comme la nuit s'étalait avant et après, ça laissait du temps pour faire des tests. Des vrais tests dont je mets les résultats par écrit, puisque d'habitude quand je fais des tests j'ai oublié les résultats 2 jours après et ça n'a servi à rien. Premier test M65 (qui n'a jamais été au programme) : - L'objet a-t-il un intérêt ? Réponse : oui, plus que prévu. - Temps de pose de 5 minutes, mais on pourrait descendre encore pour privilégier les détails car l'objet semble vraiment (très) facile pour une galaxie. - Il faut décaler la galaxie à l'horizontale vers la droite pour trouver une étoile guide lors d'un suivi par l'est, sans que cela produise un réel problème de cadrage. Poses d'autoguidage de 1 seconde. - Test pour traiter convenablement 3 poses de 5 minutes. Le résultat est impressionnant en seulement un quart d'heure, en n'ayant pas besoin de pousser Topaz davantage que sur un travail terminé : Deuxième test NGC 3718 - 3729 : L'objet a un intérêt mais demande un temps de travail long. Test avec des poses de 7 et 10 minutes. On peut opter sur 10 minutes. Présence d'une étoile guide dans l'extrême coin en haut à gauche, pour un suivi par l'est. Poses de 1,5 seconde quand même, la limite avec ma monture actuelle. Il faudrait prévoir 5 à 6 heures de poses de 10 minutes en L. C'est vraiment difficile. Le noyau de galaxie avec le plus fort signal, il est dans l'amas des petites galaxies lointaines en bas à droite ! Test pour traiter 2 poses de 7 minutes... qui ont un meilleur signal que 1 pose de 10 minutes. Normal, 14 > 10. Ici s'arrêtera toute rationalité. La suite appartient à Topaz : https://astro52.com/photo/stock/NGC3718-29test.jpg J'ai étalonné l'entrée sur la maximum de caca que Topaz peut manger sans vomir, en mode low light. Puis j'ai utilisé le mode "sévère" avec Denoise à... 1/100. Bien sûr il n'y a pas les détails, je n'ai fait que la couche profonde, et ça n'aurait été que des artefacts. Mais quand même... C'est bien beau les tests mais faut bosser un peu ! Et oui, au tour de la cible, peut-être paradoxalement le moins bon moment de la nuit, car il a fallu mettre l'autoguideur en poses de 2,5 secondes, faute d'étoile guide plus brillante, et là c'est clairement trop pour ma monture actuelle. La déclinaison qui a toujours été problématique a plutôt bien tenu, le problème c'est l'amplitude et la rapidité des erreurs faites par la CGEM en AD. Des erreurs de 3" en 2,5 secondes sont possibles, sans vent et avec une turbulence faible. Vivement l'AZ-EQ 6. J'ai rajouté 9 poses en L (8 conservées) aux 21 poses de 5 minutes déjà là, puis une bonne dose de RVB en bin 2. Après traitement, c'est quand même un beau résultat : https://astro52.com/photo/images/NGC5566.jpg Troisième test en fin de nuit, Abell 38 en H-alpha : L'objet n'est pas sans intérêt, mais sa déclinaison le rend difficile. Il plafonne à 28° de hauteur au méridien, une zone souvent affectée par le turbulence, même quand c'est plus calme au-dessus. Il y a l'embarras du choix en étoiles guide, tous les temps de pose sont possibles. Mais les plus courts sont gâchés par la turbulence, et les plus longs sont gâchés par la monture. On peut faire le tour de toutes les étoiles du champ, rien ne fonctionne assez bien pour donner une image détaillée. Il vaut mieux attendre l'année prochaine pour l'autoguider sur l'AZ-EQ6 et la déprogrammer des derniers jours de de cette période. Aucune étoile gênante dans le champ, la plus brillante est proche de l'objet mais en Ha 6 nm, elle ne saturerait pas même avec des poses de 20 minutes. Traitement de 2 poses de 7 minutes : Je vais faire la sieste. Ce soir tests sur le groupe de NGC 3190, puis couleurs de NGC 4656. Après ça on sera quasiment à jour (nonobstant NGC 5248).
  20. 3 points
    Voici premières images réalisés avec une Lunt de 60 mm BF 12 avec crayford première génération que je viens d'acquérir sans pressure Turner l'image est très belle avec un ensemble homogène avec un vision très détaillé de la surface et des protubérances. photo réalisé sans montage directement au foyer de la lunt Cette petite lunette solaire est très pratique pour visualiser la globalité du soleil, voir la turbulence et réaliser des photographies de l'ensemble de notre Etoile et surtout ultra transportable .
  21. 3 points
    Qu’en pense Thomas Pesquet ?
  22. 3 points
    Pas de satellisation mais de belles images des "brûleurs" au méthane de la Terran 1 : Crédit : John Kraus Crédit : Michael Baylor Crédit : John Kraus Crédit : Trevor Mahlmann
  23. 2 points
    Hello les astrams, @Bruno-m'a recommandé de partager mes observations. Tenant un journal, je trouve l'exercice agréable (surtout quand ces ***** de nuages sont là). Je ne suis pas sûr d'être au bon endroit ou si je suis sensé ouvrir un fil que j'alimenterai à chaque CROA? Enfin du coup après avoir monté et testé mon setup dans mon salon et passé une soirée dehors à ne pas comprendre la MES, surprise hier soir c'était le grand soir. La grande première. Après le souper je sors dans le jardin et surprise, après des JOURS de nuages, un ciel complètement ouvert s'offre à moi. Je repère la Grande Ourse, la polaire et Orion. Je sens que c'est la bonne. 10 minutes plus tard je suis dehors, pointant la polaire et suivant les ordres de ma raquette de commande (dans mes écouteurs, un album bien planant d'ALT236), MES sur deux étoiles (j'ai pas tout compris haha), Dubhé et Alkaïd. Pas parfait mais je décide de tenter M42. Surprise en plein dedans à l'oculaire de 36mm. Emotion forte. Je ne pensais pas la voir si bien. Une tâche lumineuse mais ma foi, pour moi c'est majestueux. Je me dis que ça mérite une collimation pour faire les choses bien. Je le fais. Pas forcément de différence mais je suis content d'avoir réussis dans le noir à la petite lumière rouge. Du coup je m'enflamme. Je vais sur Mizar et Alcor pour voir de mes yeux que ce n'est pas une seule étoile. Très heureux de convertir mes lectures en vraies observations, je pars sur M51. Beaucoup de concentration me permettent de voir un nuage extrêmement pâle. Un peu déçu je songe aux oculaires de 17 et 8mm. Mais quand le les installe, je ne vois plus rien... De retour sur le 36mm, je pars sur M3. Boom droit dedans. C'est beau un amas globulaire en fait. Seul au milieu de l'immensité. Je suis ému. Alors je pars sur M41, pas trouvé extraordinaire. Je poursuis sur M44 et là... Un monde d'étoile s'ouvre devant moi. L'amas de la Crèche en représentation. Avec l'oculaire grand champs c'est sublime. Je songe aux Pléiades et me réjouis de les voir avec mon instrument. Je deviens boulimique, Castor et Pollux (pour la culture), puis M93, pas extraordinaire non plus. De temps en temps, un minuscules point blanc passe à toute vitesse. Un satellite je pense. Sirius, pour la culture encore. Et là j'ai un flash! Mes oculaires, ils se dévissent. Je tente sur Sirius... Et découvre comment utiliser mes Hyperion. Go to M101, mince je ne vois rien. Retour sur M51 au 36mm, nuage pâle encore. Mais là, Tac, oculaire de 17mm. Oh, je vois deux nuages, et surtout deux coeurs. Aller le 8mm. Je ne vois pas mieux. Retour sur le 17mm. Ok c'est le mieux que j'aurai ce soir (même si je suis pas sûr de comprendre pourquoi). Une pensée me traverse pendant que j'utilise la vision décalée sur M51, les sourcils froncés par la concentration: "Samus, tu te concentre comme pas possible pour voir un infime objet qui en fait est infiniment grand". J'ai eu un vertige. Et je me suis demandé si ce n'était pas une des meilleures soirée de ma vie. Je décide de m'arrêter là. Les 3h sont passés vite. J'ai de la peine à m'endormir tellement je suis excité... Et je remplis mon journal d'observation. Samus
  24. 2 points
    Bonsoir, Toujours dans les images à traiter. Retour en ciel profond mode classique. Essai sur M31 avec la SW Evoguide 50ED. Les infos: lunette Skywatcher Evoguide 50ED (50/242mm) + correcteur Skywatcher Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 50x200, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 74 x 90s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, GraXpert, Siril, Photoshop (Astropanel X). une brute de 90s:
  25. 2 points
    Ce 22 Mars 2023, taches solaires très actives avec beaucoup de détails , lunette 150 mm Apo Halpha double étalon PST et camera Apollo IMX 429
  26. 2 points
    Merci @Nathanael @Martin Bernier @candrzej @siegfried_M31et @Sauveur pour vos messages. Bon ciel à vous Guillaume
  27. 2 points
    Bonjour à tous, Ca y est, j'ai commandé (le 22 février) et reçu ce jour (le 24 mars !) le focuser d'Adriano Lolli. Le temps m'a semblé long et plusieurs échanges avec Adriano et avec la Cie de livraison (GLS) ne m'avaient pas complètement rassuré ! Mais l'objet est là et c'est l'essentiel. Les premiers tests (entre deux averses) sont tout à fait positifs en comparaison avec le focuser d'origine vraiment merd.....! Merci donc à Adriano Lolli pour cette belle pièce, solide, fluide et parfaitement adaptée au LUNT LS 50, pour un tarif contenu au regard du Feather Touch ! Quelques photos jointes.
  28. 2 points
    En même temps, hormis les considérations personnelles de poids et d'encombrement, avons nous besoin d'être toujours rationnel ? La curiosité et l'expérimentation apportent expérience et enrichissement...
  29. 2 points
    http://blog.kr8.de/astronomie-montierungen-mit-fs-2-steuerung/ Voici un lien où tu va pouvoir trouver la solution effectivement ca ne fonctionnera pas en W64 bits concretement il est ecrit "Comme solution de contournement, j'utilise d'abord le pilote ASCOM "POTH" et dans les paramètres POTH, je règle le télescope sur "Advanved LX200"." https://poth.software.informer.com/6.0/
  30. 2 points
    Tu as parfaitement raison JLD. J'ai conservé une SPDX et une GPDX et il est vrai que ces montures ont été conçues avec la précision qui était exigée avant les autoguidages. Du vraiment très bon en qualité.
  31. 2 points
    Je dirais même plus, il faut prendre d'occasion pour avoir la plus belle monture possible. On trouve de très belles choses dans la plage 500 à 2000€ : GPDX, Sphynx SXD voire SXP2, AZEQ6, EM200, EM10, EM11, CI700, G11, G8. Sans doute que j'en oublie quelques unes. Contrairement à l'optique les montures sont souvent sacrifiées à 50% de leur prix neuf. Mieux : en planétaire on se fiche du goto, et les montures non goto sont vraiment boudées et donc bradées. Attention à avoir un port d'autoguidage quand même. Je suis pour les montures essentiellement manuelles, mais le port de guidage c'est vraiment important y compris en planétaire. Pour du planétaire nomade la palme revient à l'EM200 je pense. Viseur polaire au top du top. Je mettrais les Sphynx de 2e génération juste derrière, sans bouder les GPDX, en remplaçant le trépied d'origine par un trepied carbone ou bois genre Berlerbach (à moins d'avoir le trepied bois vixen qui est pas mal). Mais pour un 200 mm si on vise la légèreté, les EM10 et EM11 c'est une option encore meilleure. L'EM10 peut se négocier autour de 600 à 700€. C'est canon pour ce que c'est, pas évident de trouver une GPDX sur Berlenbach dans cette gamme de prix, et l'ergonomie Takahashi reste meilleure même si l'EM10 porte un peu moins qu'une GPDX. Je me sens vieux con quand je relis ma liste de suggestions , mais ces vieilleries sont des beautés dont le charme et les qualités ne sont pas égalés par l'essentielle des chinoiseries actuelles. Bref c'était mieux avant Ce temps lointain où Takahashi faisait encore des montures, ....grrr, snif. Et ce temps encore plus lointain où Celestron sous-traitait chez Losmandy, un pincement quand je repense à mon ex CI700.
  32. 2 points
    Très jolie ! Et avec un objectif de 50mm siou plait ! Même des IFN sont visibles... Mais où et donc or ni car ? Je veux dire le bleu Jean Marc
  33. 2 points
    Bonsoir, L'article de Laurent Sacco sur Futura qui apporte un éclairage complémentaire et intéressant sur cette étude de VHS 1256 b : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-exoplanete-james-webb-detecte-nuages-sable-830-c-geante-gazeuse-104236/
  34. 2 points
    Oui, j'irais même jusqu'à avancer qu'il s'agit du plus grand dénominateur commun sur le sujet. Merci, enfin quelqu'un qui a su trouver la petite perle au milieu de ma bourrinerie
  35. 2 points
    Que diriez-vous de photographier le même endroit sous des angles d'éclairage complètement différents ? Les photos ci-jointes ont été prises à 4 mois d'intervalle et avec le soleil dans des positions exactement opposées. Sur la photo ci-dessus, nous avons le Soleil à l'est, se levant à Platon et dans les Alpes Valiis, la photo ci-dessous a été prise avec le Soleil à l'ouest, là le Soleil se couche dans la même région. Des photos dans ces conditions et d'une telle ampleur, montrent sublimement les différences que la Lune nous offre à chaque instant et nous montrent qu'un jour ne sera jamais pareil à l'autre. Platon est l'une des principales cibles de l'astrophotographie lunaire. Une bonne photo de Platon devrait montrer au moins 3 ou 4 cratères plus petits présents sur son sol, toujours dans une teinte plus foncée que le terrain environnant. Mais tout bon astrophotographe qui se respecte sait qu'il n'est pas facile de faire apparaître ces petits cratères sur son sol, et pour cela certaines conditions doivent être réunies. Premièrement, une ouverture de pas moins de 250 mm est idéale, non pas qu'il soit impossible de les enregistrer avec 200 mm ou même 180 mm, mais avec 250 mm, c'est beaucoup plus facile. Deuxièmement, l'angle d'incidence de la lumière du soleil doit également être observé, si le terminateur est trop bas et proche, le contraste est trop important ce qui rend difficile l'enregistrement, si par contre le soleil est trop haut, les plus petits cratères ne se forment pas ombres dont il est également impossible de les enregistrer. Je crois que l'idéal est le Soleil à une altitude de 30° à 45° donc le contraste n'est pas si grand et des ombres se forment quand même, facilitant leur perception. Troisièmement, il faut faire attention à voir, avec une mauvaise vue tout enregistrement est quasiment impossible, car ces petits cratères disparaissent lorsque la turbulence est forte. Focus je ne parlerai pas car toute erreur finit par un bon résultat ! En règle générale, pour obtenir une photo impressionnante d'au moins certains de ces petits cratères, ils devraient être brièvement visibles lors de la capture d'écran d'ordinateur en temps réel. Si c'est le cas, nous avons appris qu'après les meilleurs cadres empilés, ces petits cratères apparaîtront parfaitement comme on le voit sur la photo ci-jointe. Vallis Alpes, au sud de Mare Frigoris, non loin du cratère Cassini et de la Grande Plaine Orientale de Platon, est l'une des vallées les plus spectaculaires de la lune. Vu sur cette image, Vallis Alpes (vallée alpine) est une caractéristique qui s'étend sur 166 km de Mare Imbrium, s'étendant vers le nord-est jusqu'au bord de Mare Frigoris. Cette vallée a été découverte en 1727 par Francesco Bianchini. La vallée est étroite aux deux extrémités et s'élargit au centre pour atteindre environ 10 kilomètres de diamètre. Le fond de la vallée a une surface plate inondée de lave avec un "canal" étroit qui serpente au milieu. Ce canal est généralement considéré comme un "graben", une zone située entre deux failles parallèles qui sont tombées sous la zone environnante. On pense que l'étroit canal intérieur s'est formé après la formation du bassin d'Imbrium, après que la lave se soit déversée dans la mer. Il correspond probablement à un « tube de lave » qui s'est effondré lors d'un épisode géologique ultérieur en raison de la vitesse élevée et de la faible viscosité du magma. Il est très intéressant de savoir que les chenaux sont communs sur la lune, considérés comme l'une des caractéristiques volcaniques les plus fascinantes en raison de leur large gamme d'échelles (de 100 mètres à plus de 100 km de longueur) et des morphologies qu'ils présentent (linéaires, courbes ou sinueux). . Les canaux se forment généralement lorsque les coulées de lave érodent la surface existante, font fondre le substrat, enlèvent des matériaux mécaniques ou une combinaison de processus thermiques et mécaniques. Cependant, certains peuvent avoir été des tubes de lave, des rainures, qui ont subi un effondrement du toit après leur formation. Essayer de détecter ce canal relativement étroit et sinueux qui longe le fond de Vallis Alpes est l'un des défis favoris des observateurs lunaires, ses dimensions exactes n'ont pas été déterminées, mais sa vision est un test très satisfaisant, tout comme les petits cratères sur le plancher de Platon. . J'espère que ces conseils seront utiles à tous ceux qui, comme moi, aiment s'aventurer dans la photographie lunaire ! PS : La photo du bas n'est que le résultat d'un empilement dans AS!3 avec une netteté de 60% et rien d'autre. Il n'y a pas de post-traitement, Registax, Astrosurface, Photoshop ou tout autre programme d'édition n'a pas été utilisé, ni la luminosité ou le contraste ajustés. Je développe depuis des années une ligne de capture sur les lunaires pour éviter au maximum tout post-traitement, j'y suis presque. Avani Soares (Astroavani)
  36. 2 points
    Nuages de cristaux de glace noctulescents observés juste avant le lever du soleil sur le cratère Jezero au matin du 18 mars 2023. Sur Terre ces nuages sont souvent pointés à au moins 80 km d'altitude. NAVCAM - 18 MARS 2023 (SOL 738) : Kevin Gill Stuart Atkinson Thomas Appéré -Animation - 8 images https://www.flickr.com/photos/thomasappere/52757616275/in/dateposted-public/
  37. 2 points
    Une nouvelle magnifique image... traduction automatique : https://esawebb.org/images/potm2302a/ Voir Triple Cette observation du télescope spatial James Webb présente l’amas de galaxies massives RX J2129. En raison de la lentille gravitationnelle, cette observation contient trois images différentes de la même galaxie hébergeant des supernova, que vous pouvez voir plus en détail ici. La lentille gravitationnelle se produit lorsqu’un corps céleste massif provoque une courbure suffisante de l’espace-temps pour courber le chemin de la lumière qui le traverse ou le traverse, presque comme une vaste lentille. Dans ce cas, la lentille est l’amas de galaxies RX J2129, situé à environ 3,2 milliards d’années-lumière de la Terre dans la constellation du Verseau. La lentille gravitationnelle peut faire apparaître étrangement des objets d’arrière-plan, comme on peut le voir par les arcs concentriques de lumière en haut à droite de cette image. Les astronomes ont découvert la supernova dans la galaxie d’arrière-plan à triple lentille en utilisant les observations du télescope spatial Hubble de la NASA / ESA, et ils ont soupçonné qu’ils avaient trouvé une supernova de type Ia très lointaine. Ces supernovae produisent toujours une luminosité assez constante – à la même distance, l’une semble aussi brillante que n’importe quelle autre – ce qui les rend particulièrement utiles aux astronomes. Comme leur distance de la Terre est proportionnelle à la façon dont ils apparaissent dans le ciel nocturne, les objets dont la luminosité est connue peuvent être utilisés comme « bougies standard » pour mesurer les distances astronomiques. La luminosité presque uniforme d’une supernova de type Ia pourrait également permettre aux astronomes de comprendre à quel point l’amas de galaxies RX J2129 grossit les objets d’arrière-plan, et donc quelle est la masse de l’amas de galaxies. En plus de déformer les images des objets d’arrière-plan, les lentilles gravitationnelles peuvent faire apparaître des objets éloignés beaucoup plus lumineux qu’ils ne le feraient autrement. Si la lentille gravitationnelle agrandit quelque chose avec une luminosité connue, comme une supernova de type Ia, alors les astronomes peuvent l’utiliser pour mesurer la « prescription » de la lentille gravitationnelle. Cette observation a été capturée par la caméra proche infrarouge de Webb pour mesurer la luminosité de la supernova à lentilles. Dans le cadre du même programme, la spectroscopie NIRSpec de la supernova a également été obtenue, ce qui permettra de comparer cette supernova lointaine aux supernovae de type Ia dans l’Univers proche. C’est un moyen important de vérifier que l’une des méthodes éprouvées des astronomes pour mesurer de grandes distances fonctionne comme prévu. [Description de l’image : Les étoiles et les galaxies, principalement de couleur rougeâtre, sont dispersées sur un fond sombre. Dans le coin supérieur droit, une grande galaxie elliptique est entourée de nombreuses galaxies similaires plus petites dans un amas. Ces galaxies ont des centres brillants et une lueur blanche diffuse autour d’elles. La grande galaxie a des images déformées et des arcs autour d’elle.] J'ai fait un crop d'une partie de l'image en bas à droite et augmenté la netteté :
  38. 1 point
    https://www.vision-environnement.com/livecams/webcam.php?webcam=wuhan La webcam de Wuhan qui a retransmit l'événement en direct via Youtube à été désactivée après le phénomène. J'étais tombé sur cette webcam complètement par hasard et j'ai immédiatement envoyé le lien ici pour partager. Bon ciel.
  39. 1 point
    Ok, j'ai répondu à ma question en lisant la doc APM X2.7 Désolé pour le dérangement et en espérant que ça serve à d'autres aussi ^^
  40. 1 point
    vraiment très sympa !!!!!
  41. 1 point
    Bonjour à cause du réchauffement lunaire, le pôle sud a migré au nord le 3 mars Bonne journée ! Mewlon 180 Asi 290MM AS!3 Astrosurface
  42. 1 point
    Orion au 114 pas de soucis! Quand tu pourras, voudras, offre toi 1 ou 2 bons oculaires avec un peu de champ. Les oculaires, ce sont eux qui vont te permettre d'exploiter au mieux ton telescope et crois moi ça change la donne!
  43. 1 point
    Bruno, je pense que pour les edge on cela dépend aussi de la bande d'absorption. Celles que tu cites comme étant faibles en ont une : NGC 891 et 3628. Ajoutons aussi la très pâle NGC 1055 de la Baleine. Pour les amas M41 et M93 que notre ami à trouvés pas extraordinaires, effectivement je n'avais pas pensé au fait qu'ils sont bas sur l'horizon, et comme y a des ciels brumeux en ce moment ils pourraient avoir été un peu absorbés. Car sinon, ils restent majeurs et que trouver de plus impressionnant encore, à part M44 et M45 et bien sûr le double Amas ? Ou alors faut monter vers le zénith : M35, M37 et M38 sur le déclin maintenant, ou même quelques NGC, Collinder ou IC 4665 de belle facture notamment dans Ophiuchus
  44. 1 point
    Elle est vraiment bien cette image ! Je l'ai fait au 400mm et ta version n'a pas à rougir.. Bravo 👏
  45. 1 point
    @yapo et @guy03 C'est un Newton 150/750 sur Ioptron Gem45 (inclus Goto). Je croyais que cela s'affichait dans ma signature... Oups! Je note pour M104. Je me réjouis de la voir. Merci d'avoir cité vos objets. Je suis vraiment impatient de les voir quand le ciel me le re-permettra! Question du coup. On fait comment sur ce forum? On ouvre un fil pour tous nos CROA? ou un par CROA? Je ne suis pas certain des règles... Bonne soirée! Samus
  46. 1 point
    ... et puis les autres oui... les chercheurs "glamour" on va dire.. en quelque sorte ...
  47. 1 point
    +1 pour la 10micron. J'utilise une GM2000 depuis 3 ans, et c'est un pur plaisir. Plus d'autoguidage, plus de PAE, plus de chercheur... ça pointe avec une precision RMS à mieux que 10'' sur l'ensemble du ciel, et ça suit avec une RMS de 0.25'' sur 5 minutes. Pas de maintenance en 3 ans. Bien compatible avec Nina (il y a un module de commande des 10micron qui permet de connecter, deconnecter, parquer, etc...). Et puis plein de petites choses qui simplifient la vie: par exemple, tu pointes un objet, et tu t'apperçois que la colim n'est pas bonne, et les vis difficiles d'acces: tu mets en memoire la position de ton tube (3 clics), tu deverouilles la monture, bouges le telescope à la main, refais la colim, re-verouilles la monture, et en 2 clics tu reviens à ta position d'observation. Autre exemple, quand tu fais un flip au meridien, ta cible revient dans les 10'' d'arc de la position d'avant le flip: donc même pas besoin de recentrage... Bon j'arrete là. Je ne connais pas les perfos des autres montures dans cette gamme de tarif (sans doute tres bonnes aussi), mais je dirais que 10micron = excellent choix. Et Made in Europe !!!! Arnaud
  48. 1 point
    Traduction automatique : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb/Webb_captures_rarely_seen_prelude_to_a_supernova Webb capture le prélude rarement vu à une supernova Une étoile Wolf-Rayet est un prélude rare au célèbre acte final d’une étoile massive : la supernova. Comme l’une de ses premières observations en 2022, le télescope spatial NASA/ESA/CSA James Webb a capturé l’étoile Wolf-Rayet WR 124 avec des détails sans précédent. Un halo distinctif de gaz et de poussière encadre l’étoile et brille dans la lumière infrarouge détectée par Webb, affichant une structure noueuse et une histoire d’éjections épisodiques. Bien qu’ils soient le théâtre d’une « mort » stellaire imminente, les astronomes se tournent également vers les étoiles Wolf-Rayet pour avoir un aperçu de nouveaux commencements. La poussière cosmique se forme dans les nébuleuses turbulentes entourant ces étoiles, poussière composée des éléments lourds de l’Univers moderne, y compris la vie sur Terre. La vue rare d’une étoile Wolf-Rayet – parmi les étoiles les plus lumineuses, les plus massives et les plus brièvement détectables connues – a été l’une des premières observations faites par le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA. Webb montre l’étoile WR 124 avec des détails sans précédent avec ses puissants instruments infrarouges. L’étoile se trouve à 15 000 années-lumière dans la constellation du Sagittaire. Les étoiles massives traversent leur cycle de vie, et toutes ne passent pas par une brève phase Wolf-Rayet avant de devenir une supernova, ce qui rend les observations détaillées de Webb précieuses pour les astronomes. Les étoiles Wolf-Rayet sont en train de se débarrasser de leurs couches externes, ce qui entraîne leurs halos caractéristiques de gaz et de poussière. L’étoile WR 124 a 30 fois la masse du Soleil et a perdu 10 Soleils de matière – jusqu’à présent. Lorsque le gaz éjecté s’éloigne de l’étoile et se refroidit, de la poussière cosmique se forme et brille dans la lumière infrarouge détectable par Webb. L’origine de la poussière cosmique qui peut survivre à une explosion de supernova et contribuer au « budget de poussière » global de l’Univers est d’un grand intérêt pour les astronomes pour de nombreuses raisons. La poussière fait partie intégrante du fonctionnement de l’Univers: elle abrite des étoiles en formation, se rassemble pour aider à former des planètes et sert de plate-forme pour que les molécules se forment et s’agglutinent – y compris les éléments constitutifs de la vie sur Terre. Malgré les nombreux rôles essentiels que joue la poussière, il y a encore plus de poussière dans l’Univers que les théories actuelles des astronomes sur la formation de poussière ne peuvent expliquer. L’Univers fonctionne avec un excédent budgétaire de poussière. Webb ouvre de nouvelles possibilités pour étudier les détails dans la poussière cosmique, ce qui est mieux observé dans les longueurs d’onde infrarouges de la lumière. La caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam) équilibre la luminosité du noyau stellaire de WR 124 et les détails noueux dans le gaz environnant plus faible. L’instrument innovant dans l’infrarouge moyen (MIRI) du télescope, dont la moitié a été fournie par l’Europe, révèle la structure grumeleuse de la nébuleuse du gaz et de la poussière entourant l’étoile avec des détails sans précédent. Avant Webb, les astronomes amoureux de la poussière n’avaient tout simplement pas assez d’informations détaillées pour explorer les questions de la production de poussière dans des environnements comme WR 124, et si cette poussière était de taille et de quantité suffisantes pour survivre et apporter une contribution significative au budget global de poussière. Maintenant, ces questions peuvent être étudiées avec des données réelles. Des étoiles comme WR 124 servent également d’analogue pour aider les astronomes à comprendre une période cruciale des débuts de l’histoire de l’Univers. Des étoiles mourantes similaires ont ensemencé le jeune Univers avec les éléments lourds forgés dans leurs noyaux – des éléments qui sont maintenant communs à l’ère actuelle, y compris sur Terre. L’image détaillée de WR 124 par Webb préserve pour toujours une brève période turbulente de transformation et promet de futures découvertes qui révéleront les mystères longtemps enveloppés de la poussière cosmique. Image composite Nircam + MIRI de Wolf-Rayet 124 :
  49. 1 point
    Rubrique Petites-Annonces, ventes. Faut pas charrier quand même : c'est très limite comme méthode pour attirer l'attention. Moi je mets en vente ma belle-mère pour une bouchée de pain : bien que la tentation soit forte j'en cause jamais dans Astronomie Générale (pourtant les acheteurs se bousculent pas !) C'est un peu du second degré, bien sûr, un peu seulement
  50. 1 point
    C'est une vidéo exceptionnelle, je vais y retourner ! Tu as bien fait de venir sur ce forum. Très bonne idée de montrer les étoiles fixes avec la terre qui bouge devant, ça fait drôle de voir vraiment la Terre tourner sur elle-même. A quand le désert de l'Atacama ? Claude N.