Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 01/12/2022 dans toutes les zones

  1. 15 points
    Et voici la capsule Orion/Artemis vue depuis mon jardin avec un télescope C11 + Atik 414ex 5 images de 120 secondes chacune, avec suivit sur la capsule (fonction "comet tracking" de PHD2 avec les vitesses en AD/DEC données par JPL/Horizons). Il bouge vite le bougre ! Images prises le 1er Décembre 2022 vers 1h UTC jf
  2. 10 points
    Bonjour, Une soirée attendue mais écourtée à 2h du mat par les nuages, heureusement j'ai pu commencer tôt. Petit coup de sèche cheveux tout de même vers le méridien sur l'optique de la lulu. J'ai pu faire les filtres Ha et SII , et un peu de OIII mais pas suffisamment pour la version HOO. On s'en contentera: L'équipe : Lunette APOTS81/352 sur AZEQ6GT_ ASI294MM _ tout le matos ZWO : EFW et filtres Ha,SII,OIII, non montés_ OAG et son focuser et mini290mm, EAF Le tout piloté par ASIAIR Plus dernière version . Pasde bug rencontré , au contraire amélioration significative de la mise au point avec EAF . Les poses : Ha : 60 x 180s gain 120 _ retenues 49 SII : 20 x 180 s gain 120 OIII : 20 x180 s gain 120 Siril pour le prétraitement avec Dark only et post avec Photoshop 2023 et pluggins Assemblage H_HOO et H_SHH personnalisé. Orientation différente de la "réalité", mais pas inversée miroir Je vous laisse découvrir. A une prochaine Alain
  3. 7 points
    Bonsoir, Le JWST et le Keck s'associent pour suivre les nuages sur Titan, la lune de Saturne https://blogs.nasa.gov/webb/2022/12/01/webb-keck-telescopes-team-up-to-track-clouds-on-saturns-moon-titan/ Le matin du samedi 5 novembre, une équipe internationale de scientifiques planétaires s'est réveillée avec grand plaisir en pouvant regarder les premières images Webb de la plus grande lune de Saturne, Titan. Ici, le chercheur principal Conor Nixon et d'autres membres de l'équipe du programme 1251 d' observation en temps garanti (GTO) utilisant Webb pour étudier l'atmosphère et le climat de Titan décrivent leurs premières réactions à la vue des données. Titan est la seule lune du système solaire avec une atmosphère dense, et c'est aussi le seul corps planétaire autre que la Terre qui possède actuellement des rivières, des lacs et des mers. Contrairement à la Terre, cependant, le liquide à la surface de Titan est composé d'hydrocarbures, notamment de méthane et d'éthane, et non d'eau. Son atmosphère génère d'une brume épaisse qui obscurcit la lumière solaire et nous cache sa surface. Nous avions attendu des années pour utiliser la vision infrarouge du Webb pour pouvoir étudier l'atmosphère de Titan, ainsi que ses phénomènes météorologiques fascinants, sa composition gazeuse, et également voir à travers la brume pour étudier les caractéristiques d'albédo (taches lumineuses et sombres) de la surface. L'atmosphère de Titan est incroyablement intéressante, non seulement en raison de ses nuages de méthane et de ses tempêtes, mais aussi pour ce qu'elle peut nous dire sur le passé et l'avenir de Titan, de savoir s'il a toujours eu une atmosphère. Nous avons été absolument ravis des premiers résultats. Sebastien Rodriguez , membre de l'équipe de l'Université Paris Cité, a été le premier à voir les nouvelles images et a alerté le reste d'entre nous par e-mail : « Quel réveil ce matin (heure de Paris) ! Plein d'alertes dans ma boite mail ! Je suis allé directement sur mon ordinateur et j'ai immédiatement commencé à télécharger les données. A première vue, c'est tout simplement extraordinaire ! Je pense que nous voyons un nuage ! Heidi Hammel , responsable du projet Webb Solar System GTO , de l'Association des universités pour la recherche en astronomie (AURA), a eu une réaction similaire : "Fantastique ! J'adore voir le nuage et les marques d'albédo évidentes. J'attends donc avec impatience les spectres ! Félicitations, tous !!! Merci!" Commence alors une journée d'activités frénétiques. En comparant différentes images capturées par la caméra proche infrarouge du Webb (NIRCam), nous avons rapidement confirmé qu'un point lumineux visible dans l'hémisphère nord de Titan était en fait un gros nuage. Peu de temps après, nous avons remarqué un deuxième nuage. La détection des nuages est passionnante car elle valide les prédictions de longue date des modèles informatiques sur le climat de Titan, selon lesquelles les nuages se formeraient facilement dans l'hémisphère nord à latitude moyenne, à la fin de l'été, lorsque la surface est réchauffée par le Soleil. Images de Titan, la lune de Saturne, capturées par l'instrument NIRCam du télescope spatial James Webb le 4 novembre 2022. A gauche : Image utilisant F212N, un filtre de 2,12 microns sensible à la basse atmosphère de Titan. Les points lumineux sont des nuages proéminents dans l'hémisphère nord. A droite : Image composite couleur utilisant une combinaison de filtres NIRCam : Bleu = F140M (1,40 microns), Vert = F150W (1,50 microns), Rouge = F200W (1,99 microns), Luminosité = F210M (2,09 microns). Plusieurs caractéristiques de surface importantes sont signalées : Kraken Mare est considérée comme une mer de méthane ; Belet est composé de dunes de sable de couleur foncée ; Adiri est une caractéristique d'albédo brillante. NASA, ESA, CSA, A. Pagan (STScI). Science : Équipe Webb Titan GTO. Nous avons alors réalisé qu'il était important de savoir si les nuages bougeaient ou changeaient de forme, ce qui pourrait révéler des informations sur le flux d'air dans l'atmosphère de Titan. Nous avons donc rapidement contacté des collègues pour demander des observations de suivi à l'aide de l'observatoire Keck à Hawaï ce soir-là. Notre chef d'équipe pour Webb Titan, Conor Nixon du Goddard Space Flight Center de la NASA, a écrit à Imke de Pater de l'Université de Californie à Berkeley et à Katherine de Kleerchez du Caltech, qui ont une vaste expérience de l'utilisation du Keck : « Nous venons de recevoir nos premières images de Titan par le JWST, prises hier soir. Très excitant! Il semble y avoir un gros nuage, nous pensons au-dessus de la région polaire nord près de Kraken Mare. Nous nous interrogeons sur une observation de suivi de réponse rapide avec le Keck pour voir toute évolution du nuage ? » Après des négociations avec le personnel du Keck et les observateurs qui devaient déjà utiliser le télescope ce soir-là, Imke et Katherine ont rapidement mis en file d'attente une série d'observations. Le but était de sonder Titan, de sa stratosphère à la surface, pour essayer d'imager les nuages que nous avons vus avec le Webb. Les observations ont été un succès ! Imke de Pater a commenté: "Nous craignions que les nuages ne disparaissent lorsque nous avons regardé Titan deux jours plus tard avec le Keck, mais à notre plus grand plaisir, il y avait des nuages aux mêmes positions, semblant avoir changé de forme." Évolution des nuages sur Titan sur 30 heures entre le 4 novembre et le 6 novembre 2022, vue par Webb NIRCam (à gauche) et Keck NIRC-2 (à droite). L'hémisphère arrière de Titan vu ici tourne de gauche (aube) à droite (soir) vu de la Terre. Le nuage A semble tourner dans la vue tandis que le nuage B semble se dissiper ou se déplacer derrière le disque de Titan (autour de l'hémisphère qui nous fait face). Les nuages ne persistent pas longtemps sur Titan ou sur Terre, donc ceux vus le 4 novembre peuvent ne pas être les mêmes que ceux vus le 6 novembre. L'image NIRCam a utilisé les filtres suivants : Bleu=F140M (1,40 microns), Vert=F150W (1,50 microns), Rouge = F200W (1,99 microns), Luminosité = F210M (2,09 microns). L'image Keck NIRC-2 utilisée : Rouge = He1b (2,06 microns), Vert = Kp (2,12 microns), Bleu = H2 1-0 (2,13 microns). Après avoir obtenu les données du Keck, nous nous sommes tournés vers des experts en modélisation atmosphérique pour nous aider à les interpréter. L'un de ces experts, Juan Lora de l'Université de Yale, a déclaré : « En effet, passionnant ! Je suis content que nous voyions cela, car nous prévoyons une bonne activité nuageuse pour cette saison ! Nous ne pouvons pas être sûrs que les nuages des 4 et 6 novembre sont les mêmes, mais ils confirment les conditions météorologiques saisonnières. L'équipe a également collecté des spectres avec le spectrographe proche infrarouge du Webb (NIRSpec), qui nous donne accès à de nombreuses longueurs d'onde qui sont bloquées pour les télescopes au sol par l'atmosphère terrestre. Ces données, que nous analysons toujours, nous permettront de vraiment sonder la composition de la basse atmosphère et de la surface de Titan d'une manière que même le vaisseau spatial Cassini ne pouvait le faire, et d'en savoir plus sur ce qui cause la caractéristique brillante vue au-dessus du pôle sud. Nous attendons d'autres données de Titan avec NIRCam et NIRSpec ainsi que nos premières données de l'instrument infrarouge moyen (MIRI) en mai ou juin 2023. Les données MIRI révéleront une partie encore plus grande du spectre de Titan, y compris certaines longueurs d'onde que nous avons jamais vu avant. Cela nous donnera des informations sur les gaz complexes dans l'atmosphère de Titan, ainsi que des indices cruciaux pour déchiffrer pourquoi Titan est la seule lune du système solaire avec une atmosphère dense. Maël Es-Sayeh , étudiant diplômé à l'Université Paris Cité, se réjouit particulièrement de ces observations : « J'utiliserai les données du Webb dans ma thèse de doctorat, c'est donc très excitant d'obtenir enfin les vraies données après des années de simulations. J'ai hâte de voir ce qui arrivera dans la deuxième partie l'année prochaine !
  4. 6 points
    IC1805 - Nébuleuse du Cœur Salut à tous, Voici ma dernière acquisition, il s'agit de la nébuleuse du cœur réalisé avec une mosaïque de 4 panneaux. Je viens de recevoir mon correcteur de Coma, du coup j'ai enfin pu essayer de faire ma première mosaïque 😁. C'est le résultat de deux sessions avec une heure par panneau et par session. Je compte rajouter encore pas mal de sessions afin de réduire le bruit encore très présent, mais bon, je suis content d'avoir réussi à assembler ces tuiles 😉. Matériel : 🔭 Skywatcher 150p/750 ⚙️ Neq6 📷 Canon 2000D defiltré Astrodon inside 🎯Ts-Optics 60/240 ZWO 120MM Filtre : UHC Svbony Correcteur : TS Optics 0.95x MaxFeild Prise de vue : Brutes : 24 * 300" par tuiles Darks : 40 * 300" Flats : 25 * 1/30" Offsets : 100 * 1/4000" (+Superbias) ISO : 800 Ciel bortle : 7 Température extérieure : 9°C Emplacement : Le Pradet, Var Logiciels : N.I.N.A. - PHD2 - Pixinsight Bon ciel à tous 🐙😁!
  5. 6 points
    Io transit, 60 imagens de 60 seg, 24/11/2022; 23h51 GMT em 25/11/2022; 01:22 UT C14 Edge + ASI 290MM + PM 2X + IR 685 Parsec Observatory, Canoas, Brasil por Avani Soares
  6. 6 points
    https://www.nasa.gov/image-feature/vp-harris-french-president-get-first-look-at-galactic-get-together Cette nouvelle image Webb d’une paire de galaxies, connue des astronomes sous le nom de II ZW 96, a été prévisualisée pour la première fois pour la vice-présidente Kamala Harris et le président Français Emmanuel Macron lors d’une visite au siège de la NASA à Washington le mercredi 30 novembre. Le vice-président Harris et le président Macron ont également présenté en avant-première une nouvelle image composite des piliers de la création de Webb. II ZW 96 est à environ 500 millions d’années-lumière de la Terre et se trouve dans la constellation du Dauphin, près de l’équateur céleste. En plus du tourbillon sauvage des galaxies en fusion, une ménagerie de galaxies d’arrière-plan est parsemée tout au long de l’image. Les deux galaxies sont en train de fusionner et, par conséquent, ont une forme chaotique et perturbée. Les noyaux brillants des deux galaxies sont reliés par des vrilles brillantes de régions de formation d’étoiles, et les bras spiraux de la galaxie inférieure ont été déformés par la perturbation gravitationnelle de la fusion des galaxies. Ce sont ces régions de formation d’étoiles qui ont fait de II ZW 96 une cible si tentante pour Webb; La paire de galaxies est particulièrement brillante aux longueurs d’onde infrarouges grâce à la présence de la formation d’étoiles. Cette observation provient d’une collection de mesures Webb explorant les détails de l’évolution galactique, en particulier dans les galaxies infrarouges lumineuses proches telles que II ZW 96. Ces galaxies, comme leur nom l’indique, sont particulièrement brillantes aux longueurs d’onde infrarouges, avec des luminosités plus de 100 milliards de fois supérieures à celles du Soleil. Une équipe internationale d’astronomes a proposé une étude des écosystèmes galactiques complexes – y compris les galaxies en fusion dans II ZW 96 – pour mettre Webb à l’épreuve peu de temps après la mise en service du télescope. Leurs cibles choisies ont déjà été observées avec des télescopes au sol et le télescope spatial Hubble, qui fournira aux astronomes un aperçu de la capacité de Webb à démêler les détails des environnements galactiques complexes. Webb a capturé cette paire de galaxies fusionnées avec une paire de ses instruments de pointe: NIRCam - la caméra proche infrarouge - et MIRI, l’instrument infrarouge moyen. La nouvelle version des piliers :
  7. 5 points
    bonjour à toutes et à tous ! une éclaircie hier soir mais qui n'a pas durée ! CFF 300 f/d de 20 asi 462c AS3 + astrosurface conditions à 16h15tu : normalement , on remballe ! ciel très clair , pas de nuages bon ça s'est amélioré juste avant que les nuages ne reviennent par le nord est ! 17h11tu à 90% : 1ser de 90s c'est juste pour participer , on notera le petit arc rouge sur la bande sombre en haut à dote de la GTR ! bon ciel , pas comme ici ! polo
  8. 5 points
    Et si on parlait de la polonaise inverse de la HP35 de ma jeunesse? Hein juste pour foutre un peu plus le bazar...
  9. 4 points
    Ciel dégagé hier soir !! incroyable de voir des étoiles !!! J'ai shooté une bien belle étoile à 676 années-lumière en faisant des photos floues ! dédicace aux astrophotographes qui se donnent du mal à la mise au point, avec seeing, turbulence
  10. 4 points
    A quoi ressemble un lever de Jupiter depuis les plaines glacées d'Europe ... ou un lever de Saturne depuis Mimas ... ou une éruption volcanique sur Io ? Voyager dans le Système solaire... Des sondes automatiques l'ont fait pour nous depuis 60 ans. Elles nous ont transmis, et continuent à transmettre, des sommes considérables d'informations permettant de mieux connaître les autres mondes dans leur ronde autour du Soleil. Mais les connaître, est-ce suffisant ? Ces mondes sont à explorer, avec chacun leur environnement, leur personnalité, une surface et un ciel à admirer. Voyager c'est avoir la sensation d'être ailleurs, se promener dans ces nouveaux paysages, visualiser et ressentir leur étrange beauté. Seul l'artiste peut nous y emmener. C'est à cette aventure qu’il nous convie, entre art et science. Utilisant les photos « vues d'en haut » des sondes spatiales, l'artiste représente sa vision depuis le sol des planètes et satellites du Système solaire, du bout de son pinceau, telle une carte postale géante de lieux que personne n'a encore visités. 34 tableaux envoient ainsi poser le pied à la surface des planètes et des lunes lointaines, voir par nous-mêmes et nous émerveiller ... Je suis très fier de vous présenter le dernier ouvrage des éditions Axilone(1) : Voyages planétaires C'est sans doute un des plus beaux livres d'Astronomie paru au cours de ces dernières années et une belle idée de cadeau pour Noël ! (1) Axilone est la société qui édite Astrosurf, Astrosurf-Magazine et les ouvrages "Astrodessin", "Astronomie planétaire", "Astronomie solaire", "Photographier le ciel de jour comme de nuit", "Photographier la Lune", "Petit atlas des mers lunaires". Jean-Philippe Cazard Webmaster Astrosurf
  11. 4 points
    Bonsoir, J'ai déjà eu le plaisir de partager ici quelques images de la comète P/2022 L3 (ATLAS)1 plutôt intéressante à imager malgré sa magnitude peu engageante. Je vous la propose ce soir dans son bain d'IFNs capturée dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 28 au 29 octobre 2022 entre 22h16 et 01h55 utc 79 poses de 02min à -15°C et Gain 120, Temps d'intégration de 02 h 38 min Traitement Siril 1.0.6, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel Elle a grapillé une demi-magnitude en un mois : magnitude nucléaire : m2 = 16.1 (rayon d'ouverture de 6") magnitude totale, m1 = 14.7 (rayon d'ouverture de 50") Côté mensurations, l'image révèle : une chevelure de 1.3' de diamètre et une queue assez bien visible sur 12' de longueur vers PA=228° Si on pousse bien le contraste, on la suit sur 17' : ( Canal Vert, négatif, échelle native de 1.25"/pixel ) La comète est photogénique mais la queue reste assez faible (c'est quand même un astre de magnitude 15). Mine de rien c'est une chance du coup que la comète était placée dans une position exempte d'IFNs car ces dernières sont vraiment bien présentes dans le champ et elles auraient bien perturbé la détection de la queue si celle-ci s'était projetée devant elles... L'ensemble donne une composition assez originale je trouve qui, je l'espère, vous plaira aussi Bonne soirée. 1 : dernier post ici :
  12. 4 points
    Je confirme, tu n'as pas eu de chance. J'en ai vu plusieurs des 31, si il y a un Nagler qui ne soit pas jaune c'est celui-là. Et honnêtement, on ne verrait pas la couleur Hγ sur Caldwell 22/ NGC 7662 "Blue Snowball" qui est à ~100 000K Note : palette Hubble, c'est plus vers le bleu que ça, elle est en couleur comme une tête d'épingle sur un dob ES 406 (avec le Nagler 31). Au LVW 8mm c'est peu coloré mais au 15mm RKE : fabuleux. On sent les prémisses de la puissante émission violette du cœur, ça tranche. Du violet qui soit concentré en autre chose qu'un halo de chromatisme, je vous assure que ça se remarque sur un objet.
  13. 4 points
    Bonjour, Le CROA de @Clouzot ayant reçu un accueil des plus chaleureux, je me lance aussi. Rassurez-vous, je ne vais pas vous ressortir tous mes vieux CROA poussiéreux. Si j'ai choisi celui-ci, c'est parce qu'il présente une soirée de livestacking avec un matériel très différent : un dobson kepler 250/1250 non motorisé, pointage et suivi manuel seulement aidé d'un telrad, avec une caméra altair 385c qui m'a permis de faire mes premières armes, car comme vous pouvez vous en douter avec l'usage d'un dobson, je fait aussi beaucoup de visuel et c'est la pollution lumineuse en périphérie de Lyon qui m'a poussée à chercher des "solutions". Observer en visuel depuis chez moi étant une forme de torture pour tout astram qui se respecte ( ciel bortle 6/7 et résidence sons et lumières ). De plus, cette soirée reste franchement un super souvenir. ## Soirée du 02/04 à domicile ## Il y a des soirs ou les choses se présentent bien. Un nuage de sable et particules en tout genre poussé par le vent juste à temps, une nuit sans lune, un début de week-end prolongé permettant de récupérer derrière, et un esprit malin qui semble interférer avec l'allumage automatique de l’éclairage de la résidence => certainement le coup d'un elfe ou lutin soucieux de ne pas gâcher ces belles conditions. Seule ombre au tableau, pas de liste d'observation, nada, rien, à poil. J'aime bien varier les plaisirs, ne pas faire toujours les mêmes objets, mais ça me demande un peu de préparation car ma mémoire n'est pas très coopérative. Pour changer un peu le menu, je déplace le dobson au fond du jardin. J'ai les pieds dans l'herbe, je suis face à un bâtiment de 3 étages qui m'oblige à pointer quasiment au zénith ( c'est toujours le pied ça avec un dobson ) mais j'ai une belle vu sur la grande ourse. La setup est maintenant rodé et de toute façon difficilement modifiable : dobson + 385c + reducteur de focal svbony ( grâce à lui je suis grosso modo à f/2.5 et mes étoiles ne ressemblent à rien ). Gain max. Dark et flat ok. Je commence en cherchant M81 et 82 mais trouverai au départ NGC3077. 5min et 1s Bon, je ne suis pas loin, au tour de M81 et M82 maintenant... 5m46s Comme vous pouvez le constater, l'absence de suivi est bien visible en bord de champ, toute image en décallage par rapport à la première ayant pour effet de manger les bords. Il ne faut pas non plus être trop exigent sur la tête des étoiles, réducteur de focale oblige... 10min et 1s A ce stade, moi j’étais déjà ravi de ma soirée. Mais c'était sans compter sur les autres astrams connectés sur discord qui discutaient dans une bonne humeur communicative et apportaient aussi leur bonnes idées et conseils . ( En plus de me donner des envies de café chaud à chaque activation de la monture mi-goto , mi-moulin à café de Fab.) Effectivement, niveau liste d'observation, je n'avais rien préparé. Improvisation total. Pour me suggérer des objets intéressants, l'ami John a été particulièrement généreux. Voir presque joueur. Voila que pour rester dans la grande ourse il me conseille ACO1377 / Abell1377. Petit groupe sympa de galaxies mais pas des plus facile, déjà parce qu'à moins que les dites galaxies soient en train de jouer à la bête à deux dos, le champ de la 385c est un peu limite... Mais aussi parce que le bougre sais très bien dans quels conditions j'observe 180s Désolé sur ce coup, je n'avais pas fait de capture d'écran complet. S'en suit M106 pour faire plus simple, car j'avais quand même bataillé pour trouver la précédente. Avec mon ciel, j'ai peu d'étoiles vraiment visibles pour me repérer. M106, celle la elle m'a beaucoup plus. Une beauté comme j'en avais rarement vu, que ce soit au 250mm ou même au 400mm. 7m48s Tiens, il y a longtemps que je n'ai pas fait une nébuleuse, M42 mis à part... Et je suis toujours pas loin de la grande ourse. Un peu contraint et forcé par les maisons autour. La nébuleuse du Hibou me voit venir avec mon gros dobson et ma mini caméra. 419 frames 210s - Pas de screenshot, désolé. A ce stade John me propose un autre objet sympa. J'aurai du me méfier... Mais c'est vrai qu'il est très sympa cet objet. Juste un peu ténu. NGC3726. Pour ne rien arranger, l'humidité commence à tomber ce qui à pour conséquence de faire gonfler très légèrement le support du dobson qui devient moins souple dans ces mouvement ( le fait que je sois dans l'herbe et pas à l'endroit habituel est certainement lié à ce désagrément ). Et puis bien sur, le PC, à court de batterie, me fait le coup de la panne en plein milieux. Mais je ne peux pas jeter l’éponge alors qu'elle est sous mes yeux. Course pour trouver un rallonge, relance du stack. TAYO!!!! 10min Ce n'est qu’après que John m'a expliqué que cet objet magnitude 14 était connu pour être faiblement visible. Mais quel objet !!! Qui plus est sous des cieux franchement pas cléments. Il est 3h41. Cette fois, je commence à ranger le matériel, faire rentrer le chien, etc ... Mais vu l'heure tardive, d'autres objets se sont levés. Et c'est ainsi que la lyre m'a cueilli. Le dobson est maintenant très peu maniable toujours à cause de l'humidité et le pointage qui devait être une formalité et le suivi qui n'est jamais simple à la caméra ( le champ n'est pas énorme ) auront été plus laborieux que prévu. 310 frames - 155s Voila comment s'est déroulée cette soirée pleine de surprises et de super objets qui m’étaient inconnus. J’espère de ce petit CROA de livestacking full manuel vous aura plu. Depuis je me suis pris au jeu et surtout rendu à l'évidence qu'avec un ciel aussi mauvais un goto est tout de même bien pratique. J'ai donc investi dans une monture equatoriale eqm-35 et un petit 130/650. Le dobson sort encore mais surtout pour les soirées en visuel loin de Lyon.
  14. 4 points
    Bonjour je vous présente mes dernièrers acquisitions de cette année 2022 qui a été particulièrement difficile pour l'imagerie solaire à cause notamment de la longue vague de chaleur estivale ( surtout par chez nous) , par contre nous avons eu une belle activité chromosphérique tout au long de l'année quelques images automale avec une élévation de seulement +25° mais un seeing correct par moment 230mm H-Alpha Refractor ( FL: 6250mm) 0.3A° H-Alpha Solar Spectrum Filter Basler ACA1920-155 ( 160 fps - 6ms) Mount AP1600GTO Seeing (6- 7/10 ) elevation +25°” Double clic on commence par une mosaique du beau groupe AR3140-41-45 activité sur le limbe le 30 Ocotbre AR3131-3133 le 29 Octobre Version >Couleur d'AR3140-41-45
  15. 4 points
    Pour moi c'est plutôt un ultralibéral. Quand on prend le sens premier de libéral, on voit difficilement comment être contre le libéralisme qui d'ailleurs est basé sur un respect des libertés individuelles réciproques. Pour moi, socio-libéral est un pléonasme. L'ultralibéralisme en revanche, c'est vraiment la promotion de la liberté de certains au détriment des plus faibles, la sélection par la loi du plus fort pouvant être considérée comme son moteur. Néanmoins, c'est un système antisocial, au contraire du libéralisme.
  16. 3 points
    Bonjour à tous Pour ne pas changer (quand on aime on ne change pas), voici deux lever de lune, chacun dans un genre différent sur deux emblèmes de la ville D'abord le 13 Novembre au soir 21h05 : - Sur Alcatraz : canon 7D II 70-300 a 170mm 320 isos Puis Mardi dernier 22 Novembre au petit matin (5h30) pour une jolie centrée sur le golden gate bridge: - Meme materiel avec focale entre 70 et 165mm (70 - 110 - 150 - 165) A noter que l'avant derniere est un pano de deux images. Bon week-end et merci d'avance pour vos commentaires ou appréciations. Nicolas
  17. 3 points
    hum! il n'y a pas qu'en mathématique qu'il faut respecter la ponctuation... ça n'est pas pour prendre parti dans l'opposition des matheux face aux littéraires, ou dans l’éternelle querelle des anciens et des modernes, mais en ce qui me concerne j'ai bientôt 70 ans, et je n'ai appris que très tardivement, fortuitement, et tout à fait hors scolarité la règle concernant la priorité des opérateurs arithmétiques. En revanche, j'ai appris très tôt les règles de l'orthographe tardivement figée, mais qui elles aussi ont parfois évolué avec le temps. Centaines semblent toutefois très pérennes, notamment l'usage des guillemets ou des parenthèses pour isoler une partie du texte sans ambiguïté. Ainsi l'emploi des guillemets sera préféré au changement d'attribut de caractère pour l'italique dans le cas d'une citation. On emploiera principalement l'italique pour citer un titre, un ouvrage, un nom particulier d'objet, un groupe de mot en langue étrangère etc. Les parenthèses en revanche seront préférées pour isoler la citation et introduire une rupture dans le texte, a fortiori lors de citations mettant l'accent sur des fautes dont on entend se gausser pour les citer en exemple. Le rôle des parenthèses est entre autres de renforcer la phrase ou l'argument qui s'y trouve développé. Pour introduire la citation "du moments qu'il ce prononce pareille." dans la configuration initiale que j'ai relevée, on a donc le choix entre les guillemets et les parenthèses, en revanche dans celle que je viens d'énoncer ce sont bien les guillemets qui sont nécessaires, car la citation est annoncée et fait partie intégrante de la phrase... en tout cas jamais l'italique... Je ne pense pas que cela ait beaucoup changé depuis mon certificat d'études primaires... Décidément, on débute avec le poids de la terre pour en arriver au poids des mots et à celui de la ponctuation, en passant par celui des mathématiques qui nous entrainent parfois sur des sentiers très éloignés... quel beau voyage!
  18. 3 points
    https://homido.com/champ-de-vision/ "La zone de confort permettant de lire et de voir avec la plus haute précision est comprise dans un angle de 20°à 40°." Je pense qu'au delà de 20/30°, il faut la mobilité oculaire pour se concentrer sur l'objet décalé du centre. Donc, un ortho à 40/45°c évite la mobilité oculaire, et probablement une meilleur concentration sur l'objet au centre du champ. Pour le CP, j'ai du 85°, pour le reste 45°/50°.
  19. 3 points
    Parce que le mec y si connais en traitement et la manip reste invisible au final!!! C'est tellement facile de critiquer alors qu'on est à des années lumières d'un tel résultat!!! Chapeau Mr Peach vous être très très fort.
  20. 3 points
    @messier63 Merci pour le lien. L'image de @JMBeraud est fort belle mais les conditions ne sont pas du tout les mêmes et du coup le jeu est inégal, en terme de signal du moins: ciel urbain contre ciel de campagne, APN couleur contre CMOS monochrome, F3,8 contre F3,3, 90" de pose unitaires contre 300" pour le Ha, cumul total de 6h30 contre presque 14h. Par contre la comparaison est plus étonnante avec une image faite avec JANUS NORD et qu'à indiqué JM dans son post. Une très belle image postée ici par @Laurent51 le 19 avril 2019. Je me suis permis d'extraire des crops des images en pleine résolution des deux prises de vue. Une fois compressé en JPEG, il est probable que ça ne fasse pas honneur à la meilleure résolution du setup JANUS nord. Mais si on compare le signal une fois traité, c'est étonnant. Il est probable que l'âge des caméras y soit pour quelque chose. Je traite pas avec le dos de la cuillère non plus (et pour celle là j'ai bien bataillé)... Peut-être aussi que j'ai moins de pollution lumineuse dans mon jardin que Janus Nord, Aucune idée sur ce point., or quand le signal est faible, ce qui est la cas de cette queue en Ha, ça peut aussi faire une sacrée différence. Bref, je peux m'estimer heureux avec mon bidule de 130mm de diamètre. Ca montre quand même que Takahashi sait faire des optiques mais je suppose que ça se savait déjà.
  21. 3 points
    Pas en partie, en totalité ! Parler de LA densité de l'hydrogène métallique n'est pas opportun. La densité d'une substance dépend toujours de la pression et de la température. Ce n'est que quand on connaît l'une et l'autre qu'on détermine la troisième, quand les deux premières sont dans la plage où l'hydrogène existe effectivement sous forme métallique (haute pression, basse température). Mais cette relation n'est en général pas facile à prédire théoriquement, raison pour laquelle l'étude de la relation masse-rayon des exoplanètes et autres naines brunes permet éventuellement d'en obtenir certains détails.
  22. 3 points
    C'est ça en fait. Mon CROA ne sera jamais a la hauteur si il n'y a pas une ou deux bêtes sauvages. La prochaine fois j'invite mon ancien voisin
  23. 3 points
    On parle d'observer les planètes. Tu as plus à gagner à mettre une barlow plus un adc qu'un oculaire seul. Sauf peut être sur des petits diamètres. Quand je dis 3 à 4% de perte je suis large, j'ai déjà mesurer du 3% de perte seulement sur des optiques à 9 ou 10 lentilles. Haut de gamme certes, mais dans nos barlow il n'y a que 2 lentilles. Et comme souligné par Thierry tu as de plus en plus d'oculaires dotés d'un groupe divergent. Dans la pratique peu de gens observent avec des Plossl haut de gamme ou des ortho. Mais surtout la qualité est poussée si loin sur un Delite par exemple que je ne prends plus le nombre de lentilles comme critère . N'oublie pas enfin que tu améliores ton oculaire si tu rentres avec un f/d plus grand donc dans certains cas ce sera mieix avec une belle barlow que sans. Que ce soit en solaire, en bino planétaire ou en mono planétaire , tous mes montages ont une Barlow intégrée et partout en haut de gamme Clavé et Televue (les Powermate 2x sont fortement recommandables). C'est sûr que des Mr (et Mme) "Je sais tout* sur youtube vont vous dire que les barlows c'est mal. Mais ce n'est que pour étoffer leur collection d'idees reçues. Ca devient de plus en plus embêtant ces nouvelles sources de désinformation. Sur un forum -en tout cas ici- il y a une automodération assez efficace.
  24. 3 points
    Il me semble qu'il y a débat sur la tectonique de Vénus Dans un gros papier de l'an dernier, les données radar de la sonde Magellan ont été réanalysées et semblent montrer qu'il y a bien des plaques, plus petites et fragmentées que sur Terre: https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2025919118
  25. 2 points
    Tout d'abord, mes excuses à ceux qui seront froissés, horrifiés, énervés par la présence d'un tel sujet en section observation visuelle. C'est sur les conseils de @Bruno- que j'ai choisi cette section, de préférence à la section astrophoto. Le but est de poster un compte-rendu d'une petite session en ce qu'on appelle pour l'instant "VA" à défaut de mieux, et voir si la pratique peut s'éclairer par l'exemple. Et de trouver une meilleure appellation qui ne trompera pas le peuple, aussi. Il s'agit d'une session qui a eu lieu la nuit du 8 au 9 mai 2021 à Peille, dans le 06, pas très loin du mythique observatoire de feu Georges Viscardy, en-dehors du cabanon familial. La proximité de Nice (6-7 km du centre) et des autres villes de la côte rend la PL très présente. L'on sortait alors à peine de longues périodes de confinement ou de couvre-feu, suivies d'une météo désastreuse qui alternait forcément avec la Pleine Lune. Un genre de malédiction qui m'avait tenu éloigné de l'astro pendant des mois. Autant dire que j'étais au taquet, prêt à en découdre avec les éléments. Il s'agit d'une session de "VA" typique : les images sont le résultat d'un empilement de plusieurs captures, les réglages sont faits à la volée. La plupart des captures montrent l'interface de Sharpcap, qui est l'outil de prédilection pour l'empilement en direct, pour plus de fidélité avec ce que l'on voit réellement en session, mais aussi pour montrer les différents réglages d'exposition, d'histogramme (à but pédagogique). La plupart du temps, je donne le temps d'exposition unitaire, et le temps passé à empiler jusqu'à atteindre la zone des "rendements décroissants" où chaque nouvelle image n'apporte plus grand chose. En voici le texte et captures d'écran originaux, ou presque, avec quelques éditions bien senties. Nuit du 8 au 9 mai 2021, première sortie sangliers depuis...octobre 2020. Nous sommes partis à deux, fiston astro n°2 (12 ans) et moi, pour profiter de cette unique nuit dégagée entre deux périodes de mauvais temps. Arrivée sur place à 18h58, juste à temps pour le couvre-feu, ouf. Le seeing prévu était très médiocre avec pas mal de vent en altitude, et la météo prévoyait également l'arrivée de nuages entre 1 et 2h du matin (ils se sont matérialisés plutôt en fin de période). Pour permettre des observations rapides, j'avais donc décidé de fonctionner avec le système le plus rapide dont je dispose : C9, Hyperstar v4 à f/2.2, et caméra mono ASI294MM Pro. La caméra était en mode bin1, soit des pixels de 2.315um pour essayer d'échantillonner à peu près correctement (c'est peine perdue avec l'Hyperstar de toute façon). Je n'ai pas utilisé de filtre pour laisser passer un peu l'infrarouge (si tant est qu'il soit capté par ma caméra qui n'est pas spécialement sensible en-dessous du visible). L'EvoGuide50ED, montée sur une seconde queue d'aronde n'a pas servi à grand chose au début, à part équilibrer en DEC le tube. Le tout était monté sur une AVX dont on se demande encore comment elle fait pour supporter tout ce barda. Le tout était alimenté sur batteries 12V (monture et caméra) ou 19V (NUC). Ma sacoche de plombier sert d'abri anti rosée, mais je n'ai pas eu à monter les résistances chauffantes pour une fois. On aperçoit en fond le dispositif anti-sangliers qui, sauf la fois où le courant a sauté, a réussi depuis 12 mois à nous protéger des irruptions de bêtes féroces. Après les habituels enquiquinements (le NUC qui s'éteint tout seul pour une raison inconnue, le routeur wifi qui ne route pas) résolus en quelques minutes, nous avons attendu patiemment la tombée du jour, fait l'alignement polaire avec Sharpcap, lancé un alignement CPWI avec une étoile, une MAP au Bahtinov et c'était parti pour une capture de flats. Fiston a pris les commandes depuis le cabanon pendant que je tentais, à 30m de là, de régler la luminosité de l'écran à flats de façon à avoir un histogramme correct avec des poses de 4s (obligatoires avec ma 294). Nous avons passé 10 bonnes minutes à hurler des informations du genre "plus !", "moins !", "non, plus !" suivant la luminosité de l'écran. Pas simple, mais on a fini par y arriver, et ça a dû repousser les sangliers car je ne les ai pas entendus à ce moment-là. Fiston a ensuite lancé Stellarium, connecté au télescope, mais impossible de me souvenir comment recentrer la carte sur l'endroit où pointe réellement le télescope. J'ai fini par lui montrer Cartes du Ciel, qu'il a utilisé pour la suite. Je n'ai absolument rien touché pendant 1h30, mais juste donné des indications, ce qui est assez reposant finalement. Pour gérer en live les histogrammes, c'était simple, je lui ai montré la méthode Kawa : Auto sur le grand, Auto sur le petit, et réglage uniquement avec le mid du petit. Simple, rapide et efficace pour faire du VA sans se prendre la tête quand on a 12 ans et qu'on est impatient par nature. Comme on n'était pas loin après l'alignement sur une étoile de la Grande Ourse, fiston a commencé par la Galaxie du Tourbillon (M51 bien sûr), tout en oubliant bien évidemment d'utiliser le flat qu'on avait fait avec difficultés. Ca m'arrive aussi, alors je ne lui jette pas la pierre. 10 minutes en poses de 15s, où le but était de voir la "boucle" de matière au-dessus de M51 (mais aussi les "grumeaux" dans les bras, lieu de formation d'étoiles de par les forces de marée dans cette interaction proche) Juste à côté, M101 et ses voisines nous tendaient leurs (nombreux) bras. 6 minutes, toujours en poses de 15s Une discussion sur le mécanisme de la formation des bras spiraux nous a amené sur les spirales barrées. Comme elle était visible et que c'est un bon exemple, M83, dans le pack de PL niçoise. 6min15s. Avant de se coucher, Mini Clouzot voulait voir un amas globulaire, et il évidemment pointé M13, marqué en gros dans Cartes de Ciel, difficile de passer à côté. 5min30s pour voir aussi ses voisines (NGC 6207 en haut à gauche, et un petit test réussi par fiston qui a aussi débusqué la mini PGC3501401 et les autres micro-trucs dans le champ). Pas sûr qu'on voie le "Y" par contre tellement c'est brillant à l'Hyperstar Juste après, du rab avec M64, en 10 minutes. Il est presque 23h30, c'est l'heure de laisser Clouzot-père avec ses sangliers et ses galaxies. Au lit, et que ça saute (bon, il ne va pas très loin vu la taille du cabanon, mais il s'endort quasi instantanément je crois) Un premier "Clouzot Deep Field" du soir en quasi direct de la colline (10 minutes à l’Hyperstar et 294MM), autour de M100 ...et un second Clouzot Deepfield en 15 minutes dans le coin de M87 et de la Chaîne de Markarian Je passe ensuite au triplet du Lion, 10 minutes. Dans cette direction, la PL niçoise est très forte mais les détails dans les bandes sombres de NGC3628 sortent plutôt pas mal. Je passe au champ autour de M59, avec l'interaction entre M60 et NGC 4646 (aussi cataloguée Arp 116), en 5min30s Je suis passé un peu avant à 30s de pose. Je pointe ensuite M81, et la rapidité hallucinante de l'Hyperstar est apparente avec cette pose unique de 30s Puisqu'on m'avait posé la question en live (on discute aussi via Discord pour partager en direct nos écrans), un petit platesolve vite fait dans ASTAP pendant que ça stacke : Holmberg IX est la petite tâchouille juste en-dessous de M81, notée UGC 5336 sur le platesolve. C'est une galaxie irrégulière, satellite de M81 si j'en crois ceux qui savent. Je vois aussi une PGC 28731 qui semble tout aussi irrégulière, à gauche de M81 vers l'étoile brillante Pas loin de là, ceci n'est pas une irrégulière, mais bien une faible spirale intermédiaire, IC 2574, dont on devine la forme et qui montre des zones brilantes bien définies. 10min30s et quelques spirales en arrière-plan A suivre ci-dessous...
  26. 2 points
    salut Alaing, c'est le champ issu de ma lulu et de mon capteur, on ne peut pas reprocher, on peut regretter pour le cadrage c'est celui au début inspiré par la position sur Telescopius, puis ensuite je peaufine pour avoir le maximum de l'objet. La californie est une grande dame qu'il vaut mieux coucher ; Merci pour ton passage. J'ai décidé maintenant que je fais systématiquement les deux versions . Je commence à m'habituer aux fausses couleurs. Sympa ton appréciation, merci. Voir le commentaire pour Alaing. Je suis à la limite de mon matos. Un de ces quatre il me faudra taquiner une mosaïque, mais il faut x nuits en monochromes. Merci pour ton commentaire. Toujours très agréable de jouer avec les plus belles et les plus grandes .......nébuleuses . A plus et merci pour ta venue ....mieux vaut tard .......j'apprécie ton passage à l'heure merci
  27. 2 points
    Il faudrait le renomer "Volcans aux observatoires" (même s'il y a eu des digressions sur d'autres volcans?
  28. 2 points
    Le fait que le résultat soit magnifique ne dispense pas d’essayer de comprendre la manip. C’est un peu la démarche scientifique appliquée à de l’imagerie. Et la question mérite d’être posée, il doit y avoir un truc qui en effet permet la gestion des satellites d’évent le globe, car mécaniquement ce n’est pas trivial. Par « truc » je ne parle pas négativement mais plutôt sur la prouesse de traitement.
  29. 2 points
    Très intéressant ce tableau ClaudeS
  30. 2 points
    Suggestif ? les disques planétaires ça te fait penser à quoi exactement ? ça me parait bien subjectif en tout cas
  31. 2 points
    Les énormes progrès techniques qui nous sont accessibles via les dernières générations de caméras astronomiques nous ouvrent un champs de possibilités d'observations: planétaire, solaire, lucking imaging, visuel assisté, astrophotographie, .... Ainsi suivant nos affinités, les possibilités de notre ciel (PL), notre matériel, il est possible d'observer le ciel sous différentes coutures. Avec le même setup, on peut maintenant varier ses acquisitions via les différentes techniques à notre disposition. C'est génial. Très belle présentation par @Clouzot de cette option de visualisation du ciel qu'on appelle le Visuel Assisté (VA) en Français. Pour moi, La traduction française n'est pas heureuse car elle introduit un biais de compréhension. La dénomination US est EEA pour Electronically Assisted Astronomy. Une traduction plus fidèle serait Visualisation Assitée Electroniquement. Une section du forum CN y est consacré, voir ici: https://www.cloudynights.com/forum/73-electronically-assisted-astronomy-eaa/ Pour ceux qui seraient interessées par une explication plus francisée, c'est ici: https://www.astronomie-va.com/forum/viewtopic.php?t=251 Pour mon ciel breton, certaines périodes de l'année se prêtent plus au VA qu'à l'astrophotographie. Cette technique m'a permis de pratiquer beaucoup plus souvent que si j'avais attendu les cieux plus propices à l'astrophotographie. Moi je la pratique soit avec le logiciel Sharpcap sous Windows, soit avec le liveStacking de l'Asiair. C'est vraiment une approche géniale pour déambuler dans le ciel et découvrir un max d'objets en un minimum de temps. PS: j'utilise aussi cette technique avec mon filtre H-alpha et avec un temps de pose plus long (60s) pour jouer les jours de pleine lune ... chut, la Lune ne le sait pas
  32. 2 points
    Ça me rappelle les formidables dessins de William Hartmann qui illustrait les magazines et les livres des années 90 à une époque où les belles photos des surfaces des corps du système solaire n'étaient pas aussi abondantes qu'aujourd'hui, ses oeuvres remarquables faisaient vraiment voyager par l'imagination
  33. 2 points
    bizarre, le titre de ce post est volcan aux canaries
  34. 2 points
    Merci pour le lien. Cette étude montre qu’il y a bien sur Vénus des mouvements de sa croûte analogues à une « tectonique des plaques », mais sous une forme assez différente de celle qu’elle a actuellement sur Terre. Sur Terre, ce qui distingue sa croûte de celle de Vénus c’est une nette différenciation entre la croûte océanique et la croûte continentale plus épaisse et de nature différente. Cette différentiation est un long processus qui a demandé du temps. Une fois amorcé ce phénomène a tendance à s’accentuer et perdurer. La Terre a peut-être eu au début une tectonique voisine de celle de Vénus actuellement. Ces deux planètes ont ensuite évolué différemment, sans que la présence d’un gros satellite ou une vitesse de rotation différente soit réellement en cause. Une différence notable entre la Terre et Vénus, est la température de surface de Vénus, beaucoup plus élevée que sur Terre et qui doit contribuer à sa tectonique actuelle. Il est dommage que l’on ne s’intéresse pas davantage à Vénus dans l’exploration spatiale. C’est pourtant la déesse de l’amour, avec un tempérament très chaud… Un peu trop chaud sans doute pour nos robots d’exploration, sans parler de sa pression atmosphérique au sol et des pluies d’acide sulfurique en altitude. Cette déesse de l’amour est peu accueillante. Elle ne fait pas rêver (comme le fait le glacial Mars, le dieu de la guerre).
  35. 2 points
    @michelectron ... et la plus belle de toutes les calculatrices sans cette maudite touche "=" 🤓 la HP du pauvre etudiant...
  36. 2 points
    Il y a toujours des sangliers. On a une relation spéciale eux et moi (en vrai, ces monstres à pattes essaient clairement de me tuer. Ou alors ils sont fans d'astro : je ne compte plus les fois où je me suis réfugié d'un bond désespéré dans le coffre de la Clouzot Mobile, laissant tout le matos à la merci des bêtes sauvages)
  37. 2 points
    Faudrait trouver un nom à cette nouvelle technique d’observation avant qu’un décérébré comme moi ne la baptise « l’ultra-visuel », ceci afin de prévenir toute polémique dans 10 ans. Je propose d’adopter d’office la proposition que Bruno (désigné rapporteur de la commission qui va se réunir en urgence) nous proposera très bientôt avec mon soutien inconditionnel.
  38. 2 points
    Bonjour, merci pour ces magnifiques images, à l'infrarouge les pilliers paraissent bien plus fragiles comme des toiles d'araignées emêlées.
  39. 2 points
    Sous forte pression les éléments chimiques n’ont pas la même densité que celle mesurée sur Terre (à pression quasi nulle). J’ai lu que la densité de l’hydrogène, l’élément le plus léger, peut être au centre du Soleil supérieure à 20, soit voisine du plus lourd élément dont on a mesuré la densité sur Terre. La densité de ces planètes géantes ne reflète donc pas directement leur composition.
  40. 2 points
    C'est ce qu'on appelle "libéral" en Europe (ce n'est pas confondu avec conservateur même si les liens sont souvent intenses)
  41. 2 points
    Hello, je ne fais pas si souvent du planétaire avec mon 250 f/4 donc je n'ai pas forcément beaucoup de recul, mais j'ai trouvé les conditions du 21 remarquables, ca ne bougeait quasiment pas en live, ni à haute ni à basse fréquence. Je ne me rappelle pas avoir vu mieux. Voilà ce que ça donne avec Powermate 5X, ADC, ASI385 couleur. Un détail brillant est visible sur le NE de Callisto (la zone sombre au centre est un artefact) :
  42. 2 points
    La relation masse-rayon d'un astre résulte de la compétition entre champ de gravité et forces de pression. Celles-ci ne sont pas si efficaces que cela pour les astres "froids", ne produisant pas de grosses quantités de chaleur (tout ce qui n'est pas des étoiles, donc). Tant que la masse est faible, la gravité compresse peu la matière, donc le rayon croît avec la masse. Mais plus après. La gravité l'emporte progressivement à partir de la masse de Jupiter : plus c'est massif, plus c'est petit. C'est la raison pour laquelle un objet de masse stellaire dans lequel ne se produisent plus de réactions est très petit : une naine blanche a la masse du Soleil et la taille de la Terre. Un calcul assez classique indique que sous quelques approximation on a la relation M R3 = constante pour une naine blanche. Pour les naines brunes et grosses planètes, la relation est moins extrême, mais le rayon décroît aussi quand la masse augmente. Ci-dessous un truc piqué un peu au hasard, réalisé à partir de vraies données.
  43. 2 points
    Une photo de bonne qualité... et qui en jette !
  44. 2 points
    C'est une honte, d'affirmer des contre vérités pareilles... Quand je pense à toutes les couvertures, depuis un quart de siècle, de Science, Nature, The Lancet, sur les découvertes réalisées dans l'ISS !!! Tiens, par exemple, (Je reviens, tu feras moins ta maligne)
  45. 1 point
    Voilà ce que ça donne!! jérôme
  46. 1 point
    Ils ont bien raison de ne pas précipiter les choses au point de négliger le contrôle qualité. Bien des boites ont été coulées pour avoir mis trop tôt sur le marché, des produits pas assez matures. Dans le petit milieu qu’est le nôtre c’est sage
  47. 1 point
    Ben les darks logiquement il doit les avoir, mais par certain qu'ils soient bons.... Quand aux flats... là tu rêve... Sinon, à C2PU on parle de visuel assisté quand on fait des soirée grand public (Nuit Coupoles Ouvertes) ou l'on remplace la CCD par un sony A7S au foyer primaire, et ou l'on montre au public des poses brutes, uniques, de quelques secondes à 1 ou 2 mn. C'est assez loin des images que l'on peut faire habituellement mais ça permet à un public assez nombreux devant un écran télé géant, de voir pas mal d'objets dans la soirée, alors que sur l'autre télescope de 1m, on reste en visuel pur, mais vu la queue, on ne fait qu'un seul objet dans la soirée. Petit exemple de ce que donne ces poses brutes dans ce fil:
  48. 1 point
    Bah oui pour l'ordre de priorité décrété maintenant, mais je maintiens que c'est une convention qui sert à éviter les parenthèses.. D'ailleurs comme tu le dis elle n'est enseignée que depuis peu. Je ne suis pas contre à partir du moment où c'est clair pour tous. A mon époque on se faisait tirer les oreilles en écrivant une suite addition multiplication sans parenthèses. Les profs de math étaient-ils ignares ? Non, bien sûr ! Alors admets que j'ai pu être intrigué par une pratique nouvelle décriée dans le passée. Depuis les années 60 je ne suis pas retourné au collège
  49. 1 point
    A ouais, tu as du progresser un peu ++ en traitement aussi .... ca fait plaisir de voir que l'on progresse avec le matériel évoluant et l'expérience (et le forum) ;
  50. 1 point
    Oh mais je la reconnais cette Halley 70 et cette image d'ouverture... C'est les miennes ! Issues de mon rétro test paru dans le numéro 91 d'Astrosurf Magazine... La lunette est excellente et ton image est vraiment très bonne. Un petit traitement pour diminuer le chromatisme et hop...